Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-02-22
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 124053 Nombre total de vues : 124053
Description : 22 février 1860 22 février 1860
Description : 1860/02/22 (Numéro 53). 1860/02/22 (Numéro 53).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6720285
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
»fFO?s& *iJaIflu, v kx % ^ ^ v v L'^>if#t.u.,
J I
« *
ISOIBŒUSHS
• - ..«Dciib&^STr7sAnf'->-8â>fiui-
•i t.'.- i :m .y-.-j 'Aii _i a
f ••'- •'■■{»,J/ii. s; js; l .':r,"c>î , *(ï
.'mù iHnïmtxkaemxvoi 1» table** • ;
. • 1 - .publié les S et SÇ de ebà^u^ ipei*? r]
.,' iyvi. I» BONIFAÛSl,. 4$f Bens-Enfanj»; i».
ff&lOX;* |iJtl« S r«i dt TateU (Pi^Royjaj; v iOi
MERCREDI 22 FEYRiER l860*
TROIS MOEUT^ÏTTni
six hois^ tc ^xh
«*W»**vtv ■ BWu<4'(k '
13 FRJ
26/Hi
52 FRJ
iPAïus» :M février;
Uii*:»
; Ce qui frappe- à premièrè ftte dans 1%î,-';
ibea du budget présenté àuFarlémèrit ar -.
glais' pajf M: Gtadstône^ é'èSt'^èttftj^^ a*, 4'
tpi'{tàffiêàfnjm dé po^>u4'uBeffelç' j '" i
iTUxfq^ du Journal*^rué,^Valois, n» iQi |, 4 ,''»..-«fl
^-v2S£&k2
, ministre avait-' réuni lqs élément oa fcojit'
qu'il , ne s'.élevait qu'à 4,425 millions'de
Ions, à Ï,iï>% iaîlljoE^,: ditféfériçe, 325 jjsaU—
lions. ,.' .'. ;.,' v-- - V '
Encore faut-il tenir ' cojnpte de ■ cerque le
budget de 4860-61 est dégrév&fte là charge'
de 52 millïon3'de i fra'rids d'ântfuitéà à' -du-?,
r'é'ej limitée dè iar dette ^iibliquÀ qijj ont
cesêé d'être pàyéf S-partir 4® 1^60, dégrè
vement qui résqltQ du- système particulier
i dej l'Angleterre oùjïlaxLatieinTeat pastouîe
entière consolidée. Si l'on CGhsidèréqué
la guerre de "Crît&'ée 1 i,' d'uii autré côté,,
grevé la dfette à%la^ d'jp'e surc6a^ge( fla'<
33 milliqiig, il en. réitérait que l'a,ugm,en»
taiion réella, dqs idépenses est de près de
3.42 millions. &L Gtadstonev l'éyalue lui-aaé-
meà3C8. • • •• ->■ , ][
;C6t énoitae âcÉtwssétnènt prôtiët^'évi».
d'emment, potarlaplbs grand^ flértie, du dé
veloppement 4es forces militaires da tçirô*
et de mer, dont la dépens» va se troaver
• augmentée de. 60 millions depuis' * Hannéé
•dètàière' 'seuletoëïitj'étl'exercice prodHain, 1860-61, à la somme s
fabuleuse de l43.^.n^Ubna«
, une liante, '» ; ,s'écriait M, Brjght \dans un
meeting de Manchester, « n'est-ce pasune
» démence et une folie, — folie nationa-
» > le peut-être,—mais qu'il est du devoir de
• » tout' "bon. citoyen dè combattre à' ou^
» trance! »' ' . . ^ , 1, ,
Gladstone pe donne du reste aucune
explication sur le budget dés dépenses. : Il
lie le défend pas et paràttrait plutôt le re-,
•gretteri Se retranchant" dan's son rôle" dp
chancelier de )'échiqùier, il exposé le bud
get des dépens^ sans commentaires', -et*
emploie toutes les ressources de son esprit'
ingénieux et fécond à créer un chifli»e de
recettes suffisant pour le balancer. , !
tcrse^és'entelnùtmédiateçient à la ! jenn>
'èéè.'là comparaison 4ù "budgetjfps dépenses^
ariglàïsavec riiutre ,pr<^r&t>udg§t; 5 f V ,
. a. Ëq ce qui, touche ; Îes , dépenser militaires;
aious avons toutrâvantage.'L'es'trédilg ac- (
Wilpons/ tandis^ gu'i\.,e4 .de 39S million^
ftDglaisè,, L«. différence:;: est''
plus fra ppante e nco re pour le b udget de; la
marine, qufn'Jsi portè en France qu'à 124.
milliôBs ; £fli 4i eu -dé ! fea- ; er{' Àtr^fiterre; mais
il convient d'y ajouter les 40 millions du
ministère de l^Mgérjq et des colonies, ce'
• qui faif en. totalité 164, J,e f total d.^ np s
ppflSeà militaires .et"colpnià!es..s'élèvéi donc
;-à 503, millibns ^tandis 'qu'il' ^st'eirA'ûgle.- .
tetre de 74^' d'où if réâul+e en n'être faveyr
uie économie de> 240 millions.de rfrancs/;
: CKiffre éloqoerit ct dOnt nous*laissons lec-
„ tiref M-mgaiô. les cô^clugipègU^ •
.Continuant la comparaison desdeiil bud-,
gets, nous>,voyons, que les idépenses-s'élèf ■.
'veut-en'Aogteterre â'"'4i753 Bûillièiiis. tes
crédits accoïflés pour 1866 portent ie. niOtra^
K 1,$'25 milliqus> eh y, comprenant, it est
vrài, le budget extraordinaire] deqiii est
ceîsàjre pour rejidrè' la .comparaison tdut f
à fajX exactç v . M^is il faut défalquer de 'c©.
chiffre les 110 millions dû; budget- départe-^
meittaljattendu^que le budgèt-aoglais m
comprend pas ce qu'on a'ppelle'le i 6tjrf^e1f fo- j
cal . D!où il,'résW|ji',que J lê chifljre da rfos
dépenses n'est -plus q«e de l-,7l5 nlillions,
soit 37^iaîllic(n8 de moiris qu'en 1 Âtaèteïèrj"e.;
I^ot^^àisoifs^ï^ rest^ jles réserY£sjiu£U4,
à détte comp||.raisbp[ dont îç résultât n'est
exact qu'en apparence et qui doit, se modi- ;
, lijer.én raison' de certaines observations quë j
nous présenterons à leur plaça* -, j
•1 i '.1 i . 'J '*s >jV '' " ' ' • '
'P£intHETo,r Dii^OHSn^fjoèfj.®, FÉVRIER.
iJUÏtu' îU.ii
JS ï-lif
; t.Si" np^ içntrfjns. dans,];? détail des chi!
.frfiSiinWreèoaçquoQs qjiaJa dette, acgla -
.s&' s'élève eû'totalitéj avec; ses- charges', à
70tMmillions; ! I^£ j nôtite-se inonté à"560 !
UN NUMÉRO 20 CENTIMES^
pTTÉRAIRE, UNIVERSEL. s r •
'''''' .... Ufi«boanomep*dataaldeil<^e|
, d« chaque.p^oljù ,M
tu Utfret ' régisseur des, 6grands Jo
v o ..j, ij^.irticles déposés nssontpàs'reh'dusï ' ' - i ruoNotr^Dame-des-yict«iifesy n. ; lO, (plaça dé'la Bbutse'.)! ^
IioW à 60Ô, si' L'Oa y'a|out<î lès'dotaiibng;"
charge^ acbessoires; Bappelôns- immédiat^
meiîtj'du /rest'e f qiie notre- dette donsotid'êe
ne ^élève ^u'à 3.48. miliio^s,. mais qu'elle,
rs'àùgmentei' dsoi raillions d'amortifeenjent
Ijie 3(^millions d'intérêt?,dé. la dette flou'an-
tte>.et d« 71, millions- de< dèttes viagères'et
pensions,' ce qui donne le chiffrèide 56^
ïùîllions. Lè budget- anglais, bien èritendji,,
comprend. da,ns'jà',deùe des sourâes.an^lo- !
gues de dépçi^ès., No^s (fpvnns toutçfcjis
faire remarquer que lés Anglais ont^ dp- '
- puis- un certain temps*, supprimé l'amortis
sement. Quant à nous, depuis 1848, l'amojr-
tissëmènt-, n'était que'fictif jusqu'à 'l'annee'
; 18^9,'où il a t'e^u un çomnçieflcement d'pxé-
I cutiôn jj^squ^à ' çoççnrrencerda, 40 miliioi|s.
En tenant ,compte_ .de «aUe ohservatiojn,
les dépenses dé. nolre^ette s'élèveraient &
154 millions dé mens que chez nos voisins.
] ' Il faut additionnel' lpsj dépéîjses' de s - mi-
nist^re» d'Etai, dç' la'.jiétxce, des affaires'
éh'angèrés, ,de- ï'intériçui> de? .ffnancçs, ide^
l'instruction'publique, et de l'agriculture jet;
du commerce, lesquelles, s'élèvent, ycoijn-
'prti'le budget extraordinaire^ à'264' millions'i
poW '4é^' 'jit ;c6m : pàr8tiso'o i _ ,'ayeji jcë '
que lê budget anglais appelle, service' ci
vil, qui; s'élève A187 miUifQSv seulement'.
Cette différenoe en plus-dans notre budget
de 77 million^, 'résulté surtout de-'la diffé
rence considérable qui existe entre tes' deux
pays dans le iàaddç d'aétion de l'Etat > sur
l'agriculture çt les ç^emips dé fer,, chose#
qui sont complètement abandonnées en An
gleterre à l'initiative privée.
Enuutre, l'é personnel delà justice est
inftrûinent'.mQiûs nombré'gx en Angleterre
qu'en France» ; Quaj^i à l'administration in- ;
tériéure,-chacun sait qu'en Angleterre, ell§
n'existe pas pour ainsi- dire, ce' qui doit
: réduira les dépenses du ministère de * l'in*
térieur aux dépenses de police générale et'
des pri§on§„ tfài çncaré ^e jçtrpuvent |es l ,
, nuançe^.qui E^p^ntsle ç^ractére d^s^qux;
■natiohs> et< ainâ doit s'expliquer la/ diffé-,
Eenc^ Ûe près de 80 ! millioiis entre'les daux
budgets. ' "
: Nqus arrivotif cçîln,,^ frais dê'rçpàu- :
YfémenÇ dç rimpôL. Le biidget angliisine
pojrte, pour^, <;elto, dépende qu'un cliiifre de
<117 millions. Le nôtre est de 200 millions, L
et encore non compris 'les 40 millions du^
service dé la trésorerie' qui figurent dàp'g les
'dépenses , : de\ ^administration 'centrale' dés '
finances./,.. f; ■> ■ • ! •
s D'où peut venir cette énorme 1 différence"?
Notre adniiBistràtion: financière- frâin^kike^
'si vantée, pout là perfection de'ses bpéra-
tions, méritèrt ello. le régrettable reproche'
d'être inûûiméidt plus coûteuse que radm}- '
nis(;ration similaire anglaise?-. En. auciiné
manière y; et cette»: différence n'est qu'appan*
rente. Elle résiilte de distinétionâ rà'dicaflçs:
! qui existent eWrfe le système dë la éompta?
Ipilit^ ét' dtf ©ode dé jécou ; vi''emejit'' des
^impôtsenFrap.çeet'enAngleterre.] »,
Un exempleiera du .premier coup com^:
i^iitlohatVnn 1 Pranriftsnat'-Vih. Thnrtfirinl» rrn< (
^5 millions jftàur^a^t'jpj; jà inapùtentlo^
,de ia îaàti'ërêspr^mièr#?même• » -i j. • u .',
j , -Les -.usages- ;de notrt^ .comptabilité- çam-.,
partent d'inSsomjïie entière de 'ftâ riiillîong^ ' ët l ce\]e j de •;
'stSTi^u tudgfet des.'dépenseè..JEn, ^pgl'éieiré-
lp tabac'n'est'pas uh monopole, ,et le go^- n
?vernieméi?î jajà perjçit l^mpôt sûr"'cétfejC0nT,,
soouçâUQOjque |d4,
douaneiiLa perception y est donc rédùitfe A i
quelques frais de perktndei, v et chacuh-bom 111
prend,c'^nffàii'è/ q'tie cétte sommé de $> '
œi!iicwsjt& flgjirfeîaue fletivemejat.
buàg^t.dé ; dép9nfes, et qu'ilj a lieû dé Ja "
i.jetrajQcherpour arriver k un .e .ie *acte. com
paraison. . - ii . r , a,
■? Il {i pàfaît,-'en ôutrej, que, par l'apjiliêation
) dp mêajé prïhcip.ô et àf l'^céVéiaa dé bè/tai-
^nés, perceptions.. .qui', ' donn i|ëu T ft 'd^re-
■qçttçs et des,-dépenses,' l administjation,an
giaisè'^a borne-à inscrire le= revenu net au
budget des recettes sans porter, comme
nous, !! côntfe-partie au Budget id'es dé-
^ penses.. Mais 7 nous;; he saurions,, dirq ctani
quelle,proportion ce mode, de cbnjptahjlîtt
peut agir, sur les résultats apparens du bud
get de* dépenses,-et nous, n'oserions avan
cer aucun chiffre pa£ induction. j
En tout cas ? . cette observation s'âppliqu^
préinément à[;un tr& grps article dé dépen|
sqs qpi ne figuré pas ; pu hudgei anglais, e
qui>: au contraire, s'éièva danà le i\ôtre
124 millions. Nous voulons pàrlçrdu cha|
pitre V dubùdget du'minis'tèféides fln'ànee,'
'ét ''ctipuréird' les; rémboursëtàc'rife A'inipoj
siUoô çt ^non-valeurs' jS'élévant 1 à 80 mil
"ïïôiis envirori^ les primes à l'exportation o
drawbacE qi^cotftènt46, ^îjToM et autre
dépensés'du'mémé' genre 1 , dont l'ensembi
s'élèvèill24 millions.
* Ghaedhi tiomprend qu'elles -né in_
'Àiiteë que pd^r ordré 1 au ^ùclgftt flran^aiâ
lpé4 BÙ. millions du premier ^r,ticie ^ ^oni
poçejit de, 70 millions perdus ppuy lei Qçjnpl-
te de&-commune& et dont elles. £ont< J'emj-
ploi. Gette dépense est comprise-dans \&buir
ffi'loçal eu Anglè^èltte, Lèt^^O; trlilHons de
'non-valeurs ^'é sont'pas reçd^'réellerDienf,
AQP pl'us que, lçs remboùrsemens d'amenj-
des de toute nature; qui ,grossissent ce cha
pitre. . - . j
Quant' aux 46 million? dé primes à i'ei-
■ poriàtion, on sait que, par l'effet des rq-
fo'rrhes. douanières, lé gouvernement' ad-
,glaip p'en accprde que dans des cas fort res
treints- Elles ne figurent pas en dépense au
budget, ■ • !
f . Il est'certain qu'il faudra tenir compte 4e
toutes çes opérations lors dé l'examen dju
budget des recette?, Mais oçious devons dé
gager : notre budget dé çes chiffres appareils
pour arriver à le comparer avec le budgçt
des dépenses'anglais; qui ne contient pis
;to'yte^ cés dépenses- d'ordre ét ne renferaje
' aucune de ces'causes d'ètréur., '. * ' ji
Noua avons, dit que; dégagé du budget
' dépârtèmental', notre budget des dépen-
se^s'élevait à 1,715 millions.- Si l'on rç-
trané^e de cette somme lés' 54 millions
ûoq, employés îe. l'amo'rtisseirient, ,les - 5
millions dé. la fabrication des .t^bics, ït
les 123 Millions de . dépenses- d'ordre qi.e
laous veiions d'i^diquer^ il 'en' résulte i n .
chiffré'' de l'jSOO.'millioiis fhvironî qui ej&t
la somme,4 peu'ptès réollé de ûôs.'dépeii- ^
ses, et,, ,çn,.la ^rapprochant du= ctnffrè c u
: budget anglais do <1860, il ressort cette coi .-
clusion qaei nos i dépendes générales sojit ,
mbinS , 'élèvées en'ce'moment de2S0 Caillions '
l àV moins qûç ley dépensei : .(ié l'Angléiérr j.
; . !( .l/he autre^ ponsi(iératibn aQ^eyeras pet e
CpmpàriîisQp'entrp ies budget? 4/3ïdépens îs \
ariglais'et' français. .Nous avons,-.comme ' 1.
'Gladstone, feomparô-'iai bu'dgset'i anglais < e _
;18èO'avec célW de 1853, et noqs avons éons-
t'âtéj d'â^rès le ministre'ipême,.que 'l'Jau) ;- 1
mon|ation fvalt.' ét-é.de' pr ® .
yié-361 millions;-Sj nous BpmparoijSrie l>ui 1- $
■"gfit'français - de 1S60 avecicelui deil853,,
'iwps Iês.300, millions fie, ■ qui^» .son^^uQ, dfis éî.éinengj'.nous.arm-
s vons à 1,231'millipns, ce. qui; peut/ êt*e con
sidéré 'comme le'chiffre réel dés /dépènsbs •
'de l'ânnée ! 18S3.' ^ ^ r ' r ! j ;
0 : gi^fis rapprochons; çt. cliiÇfrg'df i ) 23l '
~,nàill(oqs,'dé^', 1,500," i^illipns de dépensas ,
1 ritlles, de l'année I8fi0,j nous en tirenarcette .
' conséquence que Taceroissetnédtt des de-
i penses publiques eû s, Prâhce, -^erictànt cetie "
périodè, a'î été' d^nviron^ 2S0 s millions ae
fra»cgi-fit,.sans.a¥0ÙK<4:Ji0Jis expliquer suf ;
la cause d^cet'àecréissement, ^u^copstà- i
. tons que l'augmentation de§ dépenser .en
Angleterre-a été, pendant cesisept années,
de 100 millions' au- ihoins de plus" qu'eq
France. Notre' céinp^ràisen se' résumé' ^n
^^ennes:^,-,
- ,"Le budgeti 4e? dépenses, anglais s'élévé'à
4,750 millions^ le. budget français à l,50dl
millions^ Depuis 1853, les dépenses 1 se sobt
âccrues;en Angleterre de 368 millions; fti,,
.France 4e 2â0 miU.ioiis f
' ^ Enffn,un.dei;nier rapprochement çomplé-
' terale tableau» Le.bud.get4çîiocaît(és s'élèVç-
actuellement, en Angleterre à;43& millions}'
en France, le budget dès départemens èst
dé ÏW millions'; et" celui des' communes
4ë ^O'million^, ,y compris ^le _pfoduit <|es
impositions eitraQrdinairés.^gaisil ifaudraitj
PQur faire la balance exacte des deux si-'
tuationsiajouteï àoeslSO millions lerfeye-
nu des 1 octrois et le proiluit de la prestation
"en nature poul ies ciieinto^'vicinaux. ' >
. Arrivons njàinte'pant 1' ex^m.en du bydèet
des. recettes et des moyens prQposé^ parM.
Gladstone pour les équilibrer avec les dépén-
sest Nous abandonnerons- nécessairement le
système de corùpa'râison que nous ayons sqiyi
jusqu'à présent ^jajrë' rÀn^letérïe ' et I la-
Frarice'. En cé gni -eonfièriàe^ lés dépenses,
les jdeux nations, ont à peu près . les .mêmes ;
besoins & satisfaire, 1 lés mêmes services pu-
< blics-à ; entretenir, et le rapprochemeht
qùel nous ! ntiùs' sbjhï|ies ^àttaéhés. étsdl ppsr
f.sible et^'jiafdis intérés^antLe sfstème fiés
reyenus*publiç£ offre à« contraire dans leS
deux pays des différenees capitales. Si les
peuples comme 1 les particuliers n'ont en
somme que des-causes de dépenses peu
variées , les sources deâ revenus et lés
moyens ,de se procurer des recettes sont ,
multiples ejb infinis». La théorie des impôt?
en Angleterre et en France peut offrir des
rapports et des contrastas intéressans à étu
dier, mais il n'y a pas de comparaison possi
ble entre des Résultats et dés chiffres dont la
base n'est pas la même.
Examinant danc le budget anglais en lui-
même, nous rappelons' rapidement à nos lec
teurs le revenu des douane^ qui /élève à
568 millions et qui est ïè pius gros chiffre
: des recettes anglaises, Jl {ayt, rgmàrque.r à,
ce^siijet; qqe les dgua^ég^cojttipre^epi -le
, produij. de i'timp6t'sur4e-tabac, tout le pro
duit de î'impÛFt sur le s^tere, -puisqu'il nfy a
pas en Angleterre de sucre indigènéy et le
produit de Pimpôt sur' les K vïns et les êaux-
dé-vie" de liiisin ou dé bdtt'er^y^qùj.jyieà-
ntntdu continent. ,,,- i
Quant à : ce que -M/Ghdstone appelle vin
anglais , que' n'ous nè Voulbns pas goalijier,''
"et qui est fabriqué avec de l'alcool in digène
-de grains, ! .du^ài§ipse,ç .ét, dif sucre,
qui le lrappé rentre'comme,l'impôt su? les
eaux-de-vie : de grains et ies bières.dans les.
revenus de 4'acéise'dpnt le produit total est
' dé ^é'millïohs 'de frantsl' I/aécise cpnj-
^prend lès co'ùttrib ûtions indirectes "" en ; J gêrié-
r^al; mais le 'droij;, survies .boissdna^nifôt-
. me presque la totalité, surtout si la Sup
pression proposée <4e l'aocise sur le papier
■ est adôptéef. • ■ : • • "> t ' -
' '.Le;timbre donné'2bo fiàiHioiis'èt 'les pos-
téfe 85 millions ; IeS tâi'es'sur leS terr^-j-jce
i qui ,représentp .J.'ipipCit foncier,^ 8,1^111 [obs
.( se.ylepa,enî. Ce chiffre, três/jfgibié' rela^vér
ment, montre avec quel-ménagement; çst
* traitée-la propriété territoriales, en -l^étkt r
- riii, ifmpôteitr^dinajhre'i 1 ! e^t jvrai'^ mais
, dont là ^rceptton .paraît .devoi^ se. prcjlop-
ger iongrtemps encore,-;attçmV'iêii .parïicu-
lier < etx nommément^ >les propriétaire^ 4e
- terres et lèâ.ffermle'rs. j Eùfin] les recette^ di-
fr'^ricfe ,et
, ; ! ù
.On. se souvient,que ,rqçseflab^ ,de ,çes res-
sources,.comparas âvecles-.^épqosss, lais-
'-'Eait) diéjà ! UQ déflcit'deQ35-miliions de>1r n^cs,
queM. Gladsténe û'a paà' i èrâi'nt'd'augt ien-
ter dè è0 tnillitos - enfeere âaiîï îTâliéret du
commercent .dea^ consommateurs.-.
- ,i!i H
■ ' ; - *3*"» * ï"')tî -l'-H ?i' '
r I !.. ; V', . "J, '•!> " -lf«U
- > i" ■ " ' ' !'- f C»t'll fi -.-'j ■ : 1
4 vers la ftn du moisde juillerde-1 anuée
Bqil huit cent çmq.uante-six, la ■ Walkyrie,±
' 'iptjdes plus fines hélices de la grande com
pagnie hambourgefiise- qui/ dessert-toutes
tes esches de,, la, ,mer !PaUique, <: garnie la
veiller de Kiel, entrait, après ;une.,traversée.
,,superbe, dans,le fjord (1) de.GPthenbourg.,
Il, pouvait. êtrp ciinwt :,1e soleil >majés s
.'.tuéji*descendait leptepient, dans,.les pro-
fonçleûfs {lu Sl$ager : Rack, s'altardant .a la
ci^i'e'des vaguas"enflammées, eomme s'il-
'qe pouvait se oips&ù4r^ encore ,à qyij.ter nO'.
tre hémisphère. Arrivé au .point extrême
de rbor'.zQn, il hésita et s'arrêta un mo-.,
mé^t^ £t, alarç même qu'ii .disparut,, il
'resta,isi pr|s. gjie ^ l'on <}evina)t...toujours
sa présen.ce. jLe ,ciel 4 . vérs. la pouenapt,
gardait des teintes ardentes, : on ;eA,t dit
una p^ette.,radieuse, svP" laquelle-i les/;
, nuances Jes'ptus^iveg sa fofidaiepit^s'em»
bragaient. tes deux couleurs dQ. rbug-i et le iajune,.qui.6wHes deu?. vlus
\ riches du .prisme^se mélaiçnt .çt-s? péné
traient, ide manière à jyés^nter dan^r une
chaudé'h'armqnie lçstçns ,je? pl,us,pjoétWesi
L'éclatante lumière qui'flottait à l'horiz<>n
dtûirfime 5 feindte^ de pourpre foncé, allait
s'éteindra et mourif zénith, en de légers
'■ (i)>Tel est, on lu sait; le nom particulier des
golfes de la péninsule Scandinave.
flopohS
tio.n'
■Wi\
étincelantes, trônes ti'oH palais aux archi-
iectûre^fahfâsUt^'fc'iy ci oplant sous là vent, 1
s'élevaient' iie. la'^ç^ ^nôp.t^ifnt dans 1^
cièl ef découpsdént'viyç^eot lem .siî]Tpue tte .
sur un fopd resplepdigéanf. ,, ' "y
'.' A peine l'es détcilè^s 1 rayons' s'étàfeat-ï's,
"ètanbiils/à 'peiné"Jes. ijerclières sbten'dfedrs
"elfaiôëe^Va pèiiiè'-datif're cîél^éteînt 1^ bou
quets de ro?e fure^trils remplacé i?.3ir' d-is i
touffes d'è Mas:-que, déjà', du .côté -dei'esU,.
ie%M i î'opaViit. ' 5 ;
, Cette nuit-là, il u'y.ëiat'ço^flt dei nui*t'. : - 1
" ' Tbtis fes'passagérs' dë fa Wqlkyne étainnt.
debout, groupés, à l'ayant du' lé'ger ûà J vire #
^ Mn •' ' c'a rvnîift'/n-\ oTf" r,t la
regOTdàut'ïè' tivag^' qui ' s'àpproclaail, et la
ville, étendant vers çpx ,sçs deux môlel
/cbîôme* des bras, l}os{Stî)iëfd-p,oùr,'les.naieuï.
rpçevoir., ... ■
Au fopd yù golfe' Jpaig'oâut sef jpîeJs dans
c'étaient aussi des SuédôiS," qui venaient dé
Tvisitépi l'E\îropie|; '€titaiû'#Joft--< ; dit à'^Stockj-
■4i,ôlmj, ej,qui-irentraieijlr ,^axrs,t lptuvrfoyeiy
av§p-une. proyiaop de souyenirs^ ^ue-, .toup
',çe?vj^ge?,bjàn£S/ ét rjQses,.,dan3,tous ces
r y^uxyicû%pga4atdy l)lé^^>g^is >com,me lp
aiè'f qu'41^ jftv^ie^tii ^ôù^ent .regardée» «P
rétrouvsùt tous "lés sigaes l câractéristiquejs
-jdésrftces duI\ T ord. • ; ... . s.- v/-- <
» ,Ausgj, a,u miliei; d/eyx, pu Avait bien vite
remarqué un'jeuaL"homme/au?.-prui)elleis
noires,, aii teint n^at tt/vigoureux, aux ^ivés
allures^ a là,pliyâiçinomie animée,.À la de-.
mai'çjte bru?que : et rapidg, ; qu'il jjtsùt impos
sible, de ." confondre aveQ* ^s paisibles voi
sins'. .était,de tailie^ moyenne,, à la,fols
oîiijcè et bien. pris. Lêsr Norvégiens ( aiçc
une femmé s'ir èa couche; les flânes.molle^.'
nient pr- s-'és d'uiie ceiiiture de beaux, ar
bres,'- la-ville'd'e Gotbénboùrg apparaissait
sémblait'lui envoyer,'hoÊ point deshauièurs
dtf ciel, mais dès'profondeurs même de l'a-"
bîaie, aa sein duquel*ko'n disque était - en-
ifiPM jç/demi-jpiongé^ .... ; if .. £ P9ri ; ,,
., Tous les passagers étaient joysyx > com»
,'me on l'est toiyquw^ijajid op. vièttf.d acçom-"
"ptir^ae tràyerséej^i ,coàrt,e qu'elle soit, 'et.
que l'on repose, ,enïia,§ùr Je. seid'maternql
de là.terre. 7 . .. ,,,, ■
409W&W&,
reconnaissables a feur structure carrée et
un peu lourde, à leur physionomie ouverte
;Ce jeune liocqri^e.! allait., fi verçatt S'uk
gftfupâ àr^y^çe,gai, jaséti f, fe'iwUer,.échan
geant ^ye;c chacun, dq.us''itnè,langue,in'coi!-
reçte.,'mais pittoresque ,e| viye^dcs obser
vation?; des demandes ét des, réponses, qi|i.
provoquaient parfois un. sourire,. ' <
Cependant, .à tràver|i.ùne foret de ver
gues, ,de mâts jei -d'agrès r T« IValkyrie se
frayait un c^éipiq, gra^e à. l'ha&gleté d'im
pilote consommé ; biei,it^t elle.'atteignit |e
quai réiervé^vx .paquebots ;.. 1g. wapeur sif-
, fla. bruyamment, et' i'oa jénlend^t déraper
les c^'îaçs., . , r , „ r 1
L'ancre mordit le sable ^rgen^é, ; la pa4-
..sçrçllfi ^'abaissa, et l.e? yoyagètfrs sjélâncè-
:r£nt %lfi .ri^ge. . " ' ' , ■ . j
Le j eune étranger, resté sevU,j'iregarda
i jl'^eure.,âL sa' quàffs."^ w * 1 " ' '
— Ge n'est pas, dit-il, le moment d aller
•.fifstipgupir.le jow dltvec.'la ùùii.. ,, ,
. , ! Il s'appuya contre' un mât A ' et regar.aa 4es-
' 7 feéndj;e ; ,ses derniers J, cûmpà^nbns. )j Piiiâ il
..pr.9^uà ù|i moiihéxit ,sçç yeux, surf l'a. viMe
sileûéieuse et endoriûie. La matinée» jsi l'ôii
. peyt ^onner ce^m,^ d^ihepjeç ch^z
nous, appaÇ|jQniië^t: "toujours l K 1a.puit, ,1a
'' ïùatinée, éta][t' çhârinanté, trânspkre^té èt'
. fraich'ç. comojé !p.ne a^bé.'de.prji'tlùips'dans
, f u^e.^llé^alT^^rqiiaàq ça ije.VM^P.^ e ^"
ccjre lepoleil.qui inOnte'dérrièrè",les côlfi-
„ jûès. ,llè 4°rd était'.inondé de jpollés luçUr^'
: , .Gothenbpurgdormait./ ,,
Dans nos 'climafâ, j>1 uè. avârëâ, au milieu
( . de notre ciyilmtio^plus ep^e^e êt plus
énergique, , la lupaieVe nofts mesure le tra-
; .vail et nous na 'cp/inaisjo^s gp.ei'e de'ïepos •
^£tDLS,ténèbrje?. Aussi, le^remier ' âsjpéct de,
frés k
(ant
du Sud une impression. hi!çarrej_et : iqnf J
1er saisit todt. d'aboïd. 'La nier, qui ;pé-
nètre jusqu'au cœttf dé'la .wle, t'Fàùbrqit"
seule pâif le'clapoteîù'éûf et '"'1g"; remous"
• de ses vagues, un silence,qui lùi parlit^ù-
• "nëbré..Cette "vue* tfaVaft ,én elle •i'ien de'
bien ! rêjouis3atit; : un,p'eû'd'ènnttipi'îtle vciyà-
geur/ét comme il se joighaif à "beiiucoupl de '
: l'atigu'e, ; il sâlua,pàt uiï lé^er bitlleqie'ût, le 1 '
/soleil staridiùave ef èa ' première jôUrnêe /
" sous le'ciel de là' Srfède'. 'Biéntôt 'ifs'é'teiidrt'
sur des balles de cotoç ph^ssées^rav;iat, !
' i Noù&â'&vons pas besoin d'Indiquer daps*
quelle proportion la ^ànce tirera;avanta^e'
des réductions résultant du traité; de coijaT
merce qui fpnt perdre 30 jçmlliçrip 40 iràpes
aunon jJlus. de nombretisés.explications pour
faire comprendre que ia suppression propo
sée par M.'Gladstone éù dehors'mêrh^ jiû
traité; dès* droits"sur le< beurre, lé< suif,!lé
fromage et les . œufs, les réductions ^es
, droits sur les fruits, raisins, groseilles,, etc.,
et autres modificiations'dont l'epsemblé di- 1
< minue le produit des douanes de 22 millions,
; 'doivent prbfijte'r. iPQUr nçtabl^ pattie' aif
commerce français.
. Remarquable conséquence, de ces poura-
geuses mesures. Par leur effet, le tarif ées
; douanes,anglaises va se trouver réduit à 48
articles, et, surce nombre, 15 seulement,
représentent des produits ^éels, tels 4ue le.
éucre, lé ta^ac, lep vips,. le thé, le café, ^tc.
Lesiautres articles ne servent qu'à contf:e-«>
balancer les droits établis à'l'intérieur kur
des articles similaires, ou figurent aiu tarif/
par suite de leur» ressemblance avec l'un
des quinze articlés doit nous venons de,
parler. Ainsi, jdit il. Gla4stQné r Qp u'é ppurj
vait admettreï'eau de Cologne en franchisé
pendant qu'il y a up droit sur rjeau-dé-yie. ''
Qqelle .différence entrp un tarjf dè q^jazé '
articles, et notre tarif français i Heureiise-
ment, nous nous sopanfies interdit à noju^v
jnêm,es.de pjô.uèçu^Fftlra qpjjapgraisoi?'. j •< »'
' Enfin, Mv Gladstone arproposé la suppres
sion'de l'adcise sur le papier, qtii.rapportèice?'
pendant25millions de francs-Il est évident
que l'homme d'État s'est trouvé là dans une
alternative embarrassante , entre la sup
pression de eette imposition et le maintien
d'une surtaxe de guerre sur lé sucre et le
thé, qui doit rapporter 52 millions; et dont
le Parlement avait,Tannée dernière, décidé
l'abolition. U a préféré cependant frapper
ces élémens de la boisson nationale et éxo- ;
nérer le papier, dans le but, noblement pro
clamé, de, se montrer favorable aux lettres
et à la" diffusion des connaissances pair le
bon marché de la librairie. Ce n'est,pas
nous" qui Je blâmerons de traiter, avec plus
de considération les intérêts de l'esprit que
le& b,eis.oin£ ; ,d^s1 ^gtpmàc^angl.afs. Nous, ne
^pouvons pas non-çlus> en-.bonne conscience',
•lui reprocher 4e'supprimer l,é timbre sur
les joiirnauîi" v •
Du resté,'jl ést.facile de vo"ir que M. Glad-
^65,0; é^t Référé; supprimer en même
temps l'â surtaxé de guerre sur le thé et le
sucre.- Mais jU'hô lé.pouvait ?âns augmen-
tter'encore l'a (chargé- qu'il impose au pays
> -^oos.*lac > 'foil^ie' de'.rtnçomë-^jMBi
C'e?t; en effet, à cette ressourcé que M.
, ÇUMsipp? ^3pm*âpd,e ^es 200 millions qui lui
sont né«âËsàirea. pour équilibrer, son bud-
fet'. C'est quatre pour cent du revenu total
eila population des trois royaumes; il eût>
^âllii^l^jùâq.ûlà'cinqpourcentîpôùr rems
placer la surtaxe sur lé thè-.ét le sucre.
.. L'exposé 4?^!., Gladstone donné de cu-
uieux renseignement à ce sujet sur l'état
du revenu en Angleterre. ,11 en- résulte; qué
le revenu total de là, nation était évalué, en
^.8#$i à' 3i8^0 r millip,ns fle'ffancs ; en ' 1853,
à 4^200 millions; ét qïï^en 18Ï9, ils' se sont.
j'.èleVés à 14,' jïiilîia ! rds.',.Les revenus jiui se
sont le plus accrus> sdâns la dernière' ^é-
rio'de sd'nt./teu'x' (les fermiers,, âu -plus
grand, éloge de l'agriculture eir Angleterre.
Quoi qu'il e n soi t, avec cette ressôùrce,
4yec upe sppime d^^S millions qu'il attend
.dUaremanïemeflt.;4§i.certains impôts,> e|t
grâce à une sorte d'emprunt qu?il se d^cjde
à.faire surjes,, revenus de -l'exercice pro-
! chain -enretirant aux fabheans de drèche, et
)iux pr^'duc,téufe,dé'houblon, le crédit:plus
, 'ou .mni'ns.iông qui leur "était, accordé jpour
acquitter leurs impositions^ M. . Gladstone
se trouvé en mesure de^satisfaire aux; exi-
tgencg&.dU; hudgeJt',defii ^pe^eç..' l;.i 1
La longueur déjà trop considérable,de cet
article ne nous, permet pas de ' faire! une
-appréciationdétendue -de l'income-tax, cet
' ? Quandii'sé résilia, if était àeufheures;
la vîlïe éait.'uéjà rem^ljé de b^Uit et def
.îïioUYemeilf."'^ ' '
5 ;Ï1 d'eadekdit à"sa catinè^' mit be'àticoup'de 1
. toîn et de çoqiietterié' à sâ tbilétte' du mâ-
tin, ét, s'avpntùratit sùrja t^àïiclié éïrdite,"
.{oula"biènt'ô.t.d'un pjè'd rôveux lié vieux àol
11 marcha, d'abord aésez Vite, tôut droit-*
, devant lui; éôudoyaiit,""coudoyé;, lè's^épaules
" effacêôs/'latêîe'hdiite^ lé àèz aa vént, Iës
Véiix àji îoia'.'.ïï suivit quelques ' itistans le?
.,Beàù;quai 'de granit qui 's'avance' 1 en' ligne 1 '
droixe.dùFjord'jbsqd'à là'montdgn'el " '
* ,Aprè$ ùflQ.co'&rèf! de dix minutés, eâi vr'ée •
d'àiriib'rè, jt s'arlrêïa' pdiir débander quel-
qu'és reas'ei'gDein'èhs l îi un liomine' qui se
1 croiskffïvec lui dans la rite: in.iisf'ir<-'firri- v
Ifl! .11. MJJ!..,!.! l t !...., J!.! J !J« J 1
instrument si flexible tàis à-la disposition
ministre des finances ànglàis. C'est un de
ces moyens simples, èomm^ on n'etf trouve
gu'à l'enfancéjdés", sociétés, o]i lorsque les s
civilisations atteignent leur extrême perfec
tion. Faut-il le j louer ou le nlâmer? Grave
question dont nous réservons l'examen.
Nous ne croyons pas avoir à apprécier ces
expédiens financiérs. ÇTpus laissons l'oppo-
sitipn du Parlejnént angiài^ s'^cquitte^ de
l'office, de critique. Userait téméraire à nous
de chercher, pour ainsi direr à nous imêler
à la discussiony en disant notre mot sur la
vaJêur de combinaisons qjié de plud autori
sés sont appelés à combattre et'à déféndre.
Il nous est, ; en tout cas, permis 4'admi-
rer à sa valeur, l'art 'infini de l'homme d'E-
tat qui a présenté ' cet exposé financier. Là
ré&çlution avec;laquelle il aborde les réfor-
jnes dkns les impôts, quel qtie soit le détri
ment ,qui doive ,eîx rés'ultfir,' jjour le trésor,
quandil s'agit d,u ■développémqntdû com
merce■! ou de l'intérêt des consommateuis,
cette conviction inébranlable que la liberté
est le levier le pliiè puissant poiir donner à
l'iûi^u^tfie son essor j ce dédain des calculs
légistes' 4e" d'intérêt privé> en même temps
la souplesse dans la formé,et jla clarté dans
l'expression, «cette conduite infénieuse du
discours dont le fil sénible quelquefois se
briser, màis qui se renoue toujours plus so-
ii^é ^t plùifort,.cette l màhiè'ré dé redire sans
paraitfe répétier, ces digres'siqE^ pleines da
lumière, toujours rattachées au'sujet et
il'éclairant à propos,- enfin cette hauteur
constante des vues ètdes conceptions; cette
élévation pleine de gradations et de nuan
ces, pais ne se démentant jamais, des pen-
ségs et du stylétout cela, n'est-ce pas la
science du gouvernement appuyée syr l'é 3 '
loquence?. , '
E, J aiabert.
TELEGRAPIIIE PRIVEE.
- Londres, 21 février.
Le annonce que sir George Glerk doiû
remplacer lord Elphinstone comme gcuvér-
neur, à Bombay: Mv Drummond est .mort.
., iLe Morning-Post -dit que le vote d'hier n'est
pas seulement un, triomphe de parti, c'est une
assurance donnée à un allié Adèle que'la Cham«'
bre, des Communes est ' décidée à soutenir le
souverain dans l'observation • honorable du
traité. ' 0
. ■ ^ , Londres,i 21 lévrier.
i'Atnert'ca apporte des nouvelles de, New-
York du 9 févriers
Le change sur Londres était de 8 1/4 à 8 5/8.'
Le marché des colons,était ferme; le cours du-
middling était 11 5/8. A la Nouvelle-Orléans, le
coton middling se négociait-de il à il 1/8.
Vienne, 21 février.
La Gazette o//ic£eMe. publie un décret de l'em
pereur, qui donne aux israélites le droit d'ac
quérir- des propriétés immobilières dans la
basse.Autricne, la Bohême, la' Moravie,-f la Si-
Iésie; -la Hongrie; le Banat, la Croatie, la!
SlavOnie, la Transylvanie, le littoral et la
Dalmatie ; les droits de patronage et de po
lice, ainsi que celui.de prendre part à l'ad
ministration des .écoles, adhérent à ces pro
priétés,.sont suspendus pendant qu'elles sont
pôss'âdeès par des israélites.Ces derniers peuvent
acquérirides'établissemens ruraux à laxondi-
tioiL' de Satisfaire ! aux 1 dispositions • de la loi,'
c'est-à-dire de s'y éiablxï et de les exploiter
eux-mêmes. ; ■
Dans la Gallicie, la Bukovina et la-Cravovie
ceux,.parmi les- israélites sortis de la premiè
re classe des lycées, écoks réelles, écoïts d'a-
gricultur,è, d'art forestier, -des miies et def
navigation, qui sont officiels, seront ^traités*
quant au droit â'acquéiir des propriétés im
mobilières, à l'égal des sujets chrétiens; les
antres conserveront les droits qu'ils avaient
avaat<1848. r ,'i .
; t>...,,! ;Marseillei'2t février.
Rome, 18 février. — 23 députés anglais ea-
.theliques ont remis au pape une protestation
' de fidélité ; le Saint'Père en-a éprouvé une
; grande consblationV 1 : ■ . /
-'•'Des lettres de Bologne dirent que les paysans-
regrettéraient lè régime papal, et .que l'armée-
révolutionnaire recevrait -des .renfort?. -
On dit que lforchid^ic Maximij.i'en aurait en
voyé au pape 2,000 capotes"pour'des soldats,
et une battçriè d'artillerie. '*
■ ,. j&Jadrid, 20 février, il h. 25 malin»
La Gazette publie un bulletin duquel il* ré
sulte queles Mïtiréâ"~sè disposaient à canon-
ner Melilta/Jie IrfigadieiiBucata, 011 coavales-
jfençe, Jeur ( a. ejoleyé.,de? position? après avoir
essuyé une perte de tfehte ei ùû-homùies. Ik
' fOrM'è ces ^pôfeitiofls et il- s'est-retiré dans Jît
place, s'étant senti plus malaae, et confiant la
quï Sifedifle dans toutes les'laôgués V -Je ne
voiis'èoiùbreùds pas ! ' et' passà son chcmia.'
'■ .Çîéfre-JSOTtt?/^ui.-croryait ' s'.ô'lrr exprimé
'daife 'uù ' suédois ii-i-'éprochabïe, -ba^ut tj-ps- :
surpm 4a peu dé.siiéc'ès 'de sir tentaUvé 3 ; !
maig, çomtge il n'était pas IWmcûe à se dé-
, couragèr pMf un premier échec, il h rè*
,nquvela bientôt, ët, celte ibis, parlaiit lente--''
"ment, à yoïxh'àuté ét âisfiûcfe^lèuiïàçaiis-'
faction détôircelhiauqùelii s'adressait, s'ar
rêter dfevànt lui, porter la main à'son chi'peau
' £6uriré un p(m, sans - doutfé dé son accent 1 '
nuità 1 blanche^ fl's endormit dë ce' pr6lond ;
sommeil ■ ! ^uè" w' a^eité4ô' : s6'mm'èil die
juste.
d'àsséz bsïle apparence, dont" la"psrSmas"
était bt-née d'une plaque de SI ?
ldisante eoinmft de l'or - fin: qui Vs0 i J i i iiî Vn
-belles'lettres gothiques le' nora de M Karl
Johan Tegner, négociant,-
- L'étranger/souleva' le marteau, qui re-'
tomba bientôt,, avec un retentissement so-
■tî* la Tête tailla-
w» *u i-y^uiuvi ijif v>v \j\jil
Wa'èé '.què' lès niture|é des pays lointains'
■'pni'rtiWrartHAiiîrrttM «rtUii MïJti-.i !w!«3
, x Le jéiihe'hômthé', après'a'vtfir re°çu les ih-
dieatfonë'&ù'ori liiî dbfii ' '
fnait'âVec lifa éinpreS-'
la ligne droite des quais, prit une rue tran§-
- 6tait o'ouvtrt de'bfanclTés de sa
pin et-de fleutselfeuillées.Àu mêrBïï. instap»
une^eune faite tpji sortait d'un petit p'.inn
sarretà devant li5i. "• - - aI °û
\-§Tdus deux së"regardèrèrit un '2ih mpn t
I sans parier:; mais la jeune 'fille, S
ellè : elle avait donc le droi'
le no^l arriyarft le de'^rf?? B '
Il le comprit sais douté, car,"après iinmo-
'S : tfr-?S e 'K''f ?D " eiÛp - , ? 0U ' tû ^' ut ap-
S-V.U terut 6e ^u il" pouvait "SaVoii* - d° ctrf-
Jois' pour donner lirîcrlnutV idée dé sa So-
htesse et.dè sà" galerie; . P °
i,n7iS U ^' 6 - J ^-. es j )ellé O ^'m^ireinnet- "
tant le .chapeau a la inaid. ' -
ne pà-3 btlîé'^! j-ëponJit lajeu-
, y® aVû( J tiU" sourira filejn d'en[£ûn'ient,
«„4... -r-" peu ;déîcnteur
pout-çtre, mais toutefôis avec urt^ccen! as-
e V« dan^ MtÈÎàble idiô'Vië qui se
-partiî mtçû 'la «A» 'pt ia.wk A $££
ou èinq centà ïjêues dè la palriq, inonde
. la langue materpellè' f^Lcomàc une dou-
Tie caresse jpbof l'oreille et p'oiir fame/Le
'i^ e surpris;
m î,r J - ^ el^soS iWiâBfement,
u ouhha de repondre., . -
J I
« *
ISOIBŒUSHS
• - ..«Dciib&^STr7sAnf'->-8â>fiui-
•i t.'.- i :m .y-.-j 'Aii _i a
f ••'- •'■■{»,J/ii. s; js; l .':r,"c>î , *(ï
.'mù iHnïmtxkaemxvoi 1» table** • ;
. • 1 - .publié les S et SÇ de ebà^u^ ipei*? r]
.,' iyvi. I» BONIFAÛSl,. 4$f Bens-Enfanj»; i».
ff&lOX;* |iJtl« S r«i dt TateU (Pi^Royjaj; v iOi
MERCREDI 22 FEYRiER l860*
TROIS MOEUT^ÏTTni
six hois^ tc ^xh
«*W»**vtv ■ BWu<4'(k '
13 FRJ
26/Hi
52 FRJ
iPAïus» :M février;
Uii*:»
; Ce qui frappe- à premièrè ftte dans 1%î,-';
ibea du budget présenté àuFarlémèrit ar -.
glais' pajf M: Gtadstône^ é'èSt'^èttftj^^ a*, 4'
tpi'{tàffiêàfnjm dé po^>u4'uBeffelç' j '" i
iTUxfq^ du Journal*^rué,^Valois, n» iQi |, 4 ,''»..-«fl
^-v2S£&k2
, ministre avait-' réuni lqs élément oa fcojit'
qu'il , ne s'.élevait qu'à 4,425 millions'de
Ions, à Ï,iï>% iaîlljoE^,: ditféfériçe, 325 jjsaU—
lions. ,.' .'. ;.,' v-- - V '
Encore faut-il tenir ' cojnpte de ■ cerque le
budget de 4860-61 est dégrév&fte là charge'
de 52 millïon3'de i fra'rids d'ântfuitéà à' -du-?,
r'é'ej limitée dè iar dette ^iibliquÀ qijj ont
cesêé d'être pàyéf S-partir 4® 1^60, dégrè
vement qui résqltQ du- système particulier
i dej l'Angleterre oùjïlaxLatieinTeat pastouîe
entière consolidée. Si l'on CGhsidèréqué
la guerre de "Crît&'ée 1 i,' d'uii autré côté,,
grevé la dfette à%la^ d'jp'e surc6a^ge( fla'<
33 milliqiig, il en. réitérait que l'a,ugm,en»
taiion réella, dqs idépenses est de près de
3.42 millions. &L Gtadstonev l'éyalue lui-aaé-
meà3C8. • • •• ->■ , ][
;C6t énoitae âcÉtwssétnènt prôtiët^'évi».
d'emment, potarlaplbs grand^ flértie, du dé
veloppement 4es forces militaires da tçirô*
et de mer, dont la dépens» va se troaver
• augmentée de. 60 millions depuis' * Hannéé
•dètàière' 'seuletoëïitj'ét
fabuleuse de l43.^.n^Ubna«
, une liante, '» ; ,s'écriait M, Brjght \dans un
meeting de Manchester, « n'est-ce pasune
» démence et une folie, — folie nationa-
» > le peut-être,—mais qu'il est du devoir de
• » tout' "bon. citoyen dè combattre à' ou^
» trance! »' ' . . ^ , 1, ,
Gladstone pe donne du reste aucune
explication sur le budget dés dépenses. : Il
lie le défend pas et paràttrait plutôt le re-,
•gretteri Se retranchant" dan's son rôle" dp
chancelier de )'échiqùier, il exposé le bud
get des dépens^ sans commentaires', -et*
emploie toutes les ressources de son esprit'
ingénieux et fécond à créer un chifli»e de
recettes suffisant pour le balancer. , !
tcrse^és'entelnùtmédiateçient à la ! jenn>
'èéè.'là comparaison 4ù "budgetjfps dépenses^
ariglàïsavec riiutre ,pr<^r&t>udg§t; 5 f V ,
. a. Ëq ce qui, touche ; Îes , dépenser militaires;
aious avons toutrâvantage.'L'es'trédilg ac- (
Wilpons/ tandis^ gu'i\.,e4 .de 39S million^
ftDglaisè,, L«. différence:;: est''
plus fra ppante e nco re pour le b udget de; la
marine, qufn'Jsi portè en France qu'à 124.
milliôBs ; £fli 4i eu -dé ! fea- ; er{' Àtr^fiterre; mais
il convient d'y ajouter les 40 millions du
ministère de l^Mgérjq et des colonies, ce'
• qui faif en. totalité 164, J,e f total d.^ np s
ppflSeà militaires .et"colpnià!es..s'élèvéi donc
;-à 503, millibns ^tandis 'qu'il' ^st'eirA'ûgle.- .
tetre de 74^' d'où if réâul+e en n'être faveyr
uie économie de> 240 millions.de rfrancs/;
: CKiffre éloqoerit ct dOnt nous*laissons lec-
„ tiref M-mgaiô. les cô^clugipègU^ •
.Continuant la comparaison desdeiil bud-,
gets, nous>,voyons, que les idépenses-s'élèf ■.
'veut-en'Aogteterre â'"'4i753 Bûillièiiis. tes
crédits accoïflés pour 1866 portent ie. niOtra^
K 1,$'25 milliqus> eh y, comprenant, it est
vrài, le budget extraordinaire] deqiii est
ceîsàjre pour rejidrè' la .comparaison tdut f
à fajX exactç v . M^is il faut défalquer de 'c©.
chiffre les 110 millions dû; budget- départe-^
meittaljattendu^que le budgèt-aoglais m
comprend pas ce qu'on a'ppelle'le i 6tjrf^e1f fo- j
cal . D!où il,'résW|ji',que J lê chifljre da rfos
dépenses n'est -plus q«e de l-,7l5 nlillions,
soit 37^iaîllic(n8 de moiris qu'en 1 Âtaèteïèrj"e.;
I^ot^^àisoifs^ï^ rest^ jles réserY£sjiu£U4,
à détte comp||.raisbp[ dont îç résultât n'est
exact qu'en apparence et qui doit, se modi- ;
, lijer.én raison' de certaines observations quë j
nous présenterons à leur plaça* -, j
•1 i '.1 i . 'J '*s >jV '' " ' ' • '
'P£intHETo,r Dii^OHSn^fjoèfj.®, FÉVRIER.
iJUÏtu' îU.ii
JS ï-lif
; t.Si" np^ içntrfjns. dans,];? détail des chi!
.frfiSiinWreèoaçquoQs qjiaJa dette, acgla -
.s&' s'élève eû'totalitéj avec; ses- charges', à
70tMmillions; ! I^£ j nôtite-se inonté à"560 !
UN NUMÉRO 20 CENTIMES^
pTTÉRAIRE, UNIVERSEL. s r •
'''''' .... Ufi«boanomep*dataaldeil<^e|
, d« chaque.p^oljù ,M
tu Utfret '
v o ..j, ij^.irticles déposés nssontpàs'reh'dusï ' ' - i ruoNotr^Dame-des-yict«iifesy n. ; lO, (plaça dé'la Bbutse'.)! ^
IioW à 60Ô, si' L'Oa y'a|out<î lès'dotaiibng;"
charge^ acbessoires; Bappelôns- immédiat^
meiîtj'du /rest'e f qiie notre- dette donsotid'êe
ne ^élève ^u'à 3.48. miliio^s,. mais qu'elle,
rs'àùgmentei' dsoi raillions d'amortifeenjent
Ijie 3(^millions d'intérêt?,dé. la dette flou'an-
tte>.et d« 71, millions- de< dèttes viagères'et
pensions,' ce qui donne le chiffrèide 56^
ïùîllions. Lè budget- anglais, bien èritendji,,
comprend. da,ns'jà',deùe des sourâes.an^lo- !
gues de dépçi^ès., No^s (fpvnns toutçfcjis
faire remarquer que lés Anglais ont^ dp- '
- puis- un certain temps*, supprimé l'amortis
sement. Quant à nous, depuis 1848, l'amojr-
tissëmènt-, n'était que'fictif jusqu'à 'l'annee'
; 18^9,'où il a t'e^u un çomnçieflcement d'pxé-
I cutiôn jj^squ^à ' çoççnrrencerda, 40 miliioi|s.
En tenant ,compte_ .de «aUe ohservatiojn,
les dépenses dé. nolre^ette s'élèveraient &
154 millions dé mens que chez nos voisins.
] ' Il faut additionnel' lpsj dépéîjses' de s - mi-
nist^re» d'Etai, dç' la'.jiétxce, des affaires'
éh'angèrés, ,de- ï'intériçui> de? .ffnancçs, ide^
l'instruction'publique, et de l'agriculture jet;
du commerce, lesquelles, s'élèvent, ycoijn-
'prti'le budget extraordinaire^ à'264' millions'i
poW '4é^' 'jit ;c6m : pàr8tiso'o i _ ,'ayeji jcë '
que lê budget anglais appelle, service' ci
vil, qui; s'élève A187 miUifQSv seulement'.
Cette différenoe en plus-dans notre budget
de 77 million^, 'résulté surtout de-'la diffé
rence considérable qui existe entre tes' deux
pays dans le iàaddç d'aétion de l'Etat > sur
l'agriculture çt les ç^emips dé fer,, chose#
qui sont complètement abandonnées en An
gleterre à l'initiative privée.
Enuutre, l'é personnel delà justice est
inftrûinent'.mQiûs nombré'gx en Angleterre
qu'en France» ; Quaj^i à l'administration in- ;
tériéure,-chacun sait qu'en Angleterre, ell§
n'existe pas pour ainsi- dire, ce' qui doit
: réduira les dépenses du ministère de * l'in*
térieur aux dépenses de police générale et'
des pri§on§„ tfài çncaré ^e jçtrpuvent |es l ,
, nuançe^.qui E^p^ntsle ç^ractére d^s^qux;
■natiohs> et< ainâ doit s'expliquer la/ diffé-,
Eenc^ Ûe près de 80 ! millioiis entre'les daux
budgets. ' "
: Nqus arrivotif cçîln,,^ frais dê'rçpàu- :
YfémenÇ dç rimpôL. Le biidget angliisine
pojrte, pour^, <;elto, dépende qu'un cliiifre de
<117 millions. Le nôtre est de 200 millions, L
et encore non compris 'les 40 millions du^
service dé la trésorerie' qui figurent dàp'g les
'dépenses , : de\ ^administration 'centrale' dés '
finances./,.. f; ■> ■ • ! •
s D'où peut venir cette énorme 1 différence"?
Notre adniiBistràtion: financière- frâin^kike^
'si vantée, pout là perfection de'ses bpéra-
tions, méritèrt ello. le régrettable reproche'
d'être inûûiméidt plus coûteuse que radm}- '
nis(;ration similaire anglaise?-. En. auciiné
manière y; et cette»: différence n'est qu'appan*
rente. Elle résiilte de distinétionâ rà'dicaflçs:
! qui existent eWrfe le système dë la éompta?
Ipilit^ ét' dtf ©ode dé jécou ; vi''emejit'' des
^impôtsenFrap.çeet'enAngleterre.] »,
Un exempleiera du .premier coup com^:
^5 millions jftàur^a^t'jpj; jà inapùtentlo^
,de ia îaàti'ërêspr^mièr#?même• » -i j. • u .',
j , -Les -.usages- ;de notrt^ .comptabilité- çam-.,
partent d'inS
'stSTi^u tudgfet des.'dépenseè..JEn, ^pgl'éieiré-
lp tabac'n'est'pas uh monopole, ,et le go^- n
?vernieméi?î jajà perjçit l^mpôt sûr"'cétfejC0nT,,
soouçâUQOjque |d4,
douaneiiLa perception y est donc rédùitfe A i
quelques frais de perktndei, v et chacuh-bom 111
prend,c'^nffàii'è/ q'tie cétte sommé de $> '
œi!iicwsjt& flgjirfeîaue fletivemejat.
buàg^t.dé ; dép9nfes, et qu'ilj a lieû dé Ja "
i.jetrajQcherpour arriver k un .e .ie *acte. com
paraison. . - ii . r , a,
■? Il {i pàfaît,-'en ôutrej, que, par l'apjiliêation
) dp mêajé prïhcip.ô et àf l'^céVéiaa dé bè/tai-
^nés, perceptions.. .qui', ' donn i|ëu T ft 'd^re-
■qçttçs et des,-dépenses,' l administjation,an
giaisè'^a borne-à inscrire le= revenu net au
budget des recettes sans porter, comme
nous, !! côntfe-partie au Budget id'es dé-
^ penses.. Mais 7 nous;; he saurions,, dirq ctani
quelle,proportion ce mode, de cbnjptahjlîtt
peut agir, sur les résultats apparens du bud
get de* dépenses,-et nous, n'oserions avan
cer aucun chiffre pa£ induction. j
En tout cas ? . cette observation s'âppliqu^
préinément à[;un tr& grps article dé dépen|
sqs qpi ne figuré pas ; pu hudgei anglais, e
qui>: au contraire, s'éièva danà le i\ôtre
124 millions. Nous voulons pàrlçrdu cha|
pitre V dubùdget du'minis'tèféides fln'ànee,'
'ét ''ctipuréird' les; rémboursëtàc'rife A'inipoj
siUoô çt ^non-valeurs' jS'élévant 1 à 80 mil
"ïïôiis envirori^ les primes à l'exportation o
drawbacE qi^cotftènt46, ^îjToM et autre
dépensés'du'mémé' genre 1 , dont l'ensembi
s'élèvèill24 millions.
* Ghaedhi tiomprend qu'elles -né in_
'Àiiteë que pd^r ordré 1 au ^ùclgftt flran^aiâ
lpé4 BÙ. millions du premier ^r,ticie ^ ^oni
poçejit de, 70 millions perdus ppuy lei Qçjnpl-
te de&-commune& et dont elles. £ont< J'emj-
ploi. Gette dépense est comprise-dans \&buir
ffi'loçal eu Anglè^èltte, Lèt^^O; trlilHons de
'non-valeurs ^'é sont'pas reçd^'réellerDienf,
AQP pl'us que, lçs remboùrsemens d'amenj-
des de toute nature; qui ,grossissent ce cha
pitre. . - . j
Quant' aux 46 million? dé primes à i'ei-
■ poriàtion, on sait que, par l'effet des rq-
fo'rrhes. douanières, lé gouvernement' ad-
,glaip p'en accprde que dans des cas fort res
treints- Elles ne figurent pas en dépense au
budget, ■ • !
f . Il est'certain qu'il faudra tenir compte 4e
toutes çes opérations lors dé l'examen dju
budget des recette?, Mais oçious devons dé
gager : notre budget dé çes chiffres appareils
pour arriver à le comparer avec le budgçt
des dépenses'anglais; qui ne contient pis
;to'yte^ cés dépenses- d'ordre ét ne renferaje
' aucune de ces'causes d'ètréur., '. * ' ji
Noua avons, dit que; dégagé du budget
' dépârtèmental', notre budget des dépen-
se^s'élevait à 1,715 millions.- Si l'on rç-
trané^e de cette somme lés' 54 millions
ûoq, employés îe. l'amo'rtisseirient, ,les - 5
millions dé. la fabrication des .t^bics, ït
les 123 Millions de . dépenses- d'ordre qi.e
laous veiions d'i^diquer^ il 'en' résulte i n .
chiffré'' de l'jSOO.'millioiis fhvironî qui ej&t
la somme,4 peu'ptès réollé de ûôs.'dépeii- ^
ses, et,, ,çn,.la ^rapprochant du= ctnffrè c u
: budget anglais do <1860, il ressort cette coi .-
clusion qaei nos i dépendes générales sojit ,
mbinS , 'élèvées en'ce'moment de2S0 Caillions '
l àV moins qûç ley dépensei : .(ié l'Angléiérr j.
; . !( .l/he autre^ ponsi(iératibn aQ^eyeras pet e
CpmpàriîisQp'entrp ies budget? 4/3ïdépens îs \
ariglais'et' français. .Nous avons,-.comme ' 1.
'Gladstone, feomparô-'iai bu'dgset'i anglais < e _
;18èO'avec célW de 1853, et noqs avons éons-
t'âtéj d'â^rès le ministre'ipême,.que 'l'Jau) ;- 1
mon|ation fvalt.' ét-é.de' pr ® .
yié-361 millions;-Sj nous BpmparoijSrie l>ui 1- $
■"gfit'français - de 1S60 avecicelui deil853,,
'iwps Iês.300, millions fie, ■ qui^» .son^^uQ, dfis éî.éinengj'.nous.arm-
s vons à 1,231'millipns, ce. qui; peut/ êt*e con
sidéré 'comme le'chiffre réel dés /dépènsbs •
'de l'ânnée ! 18S3.' ^ ^ r ' r ! j ;
0 : gi^fis rapprochons; çt. cliiÇfrg'df i ) 23l '
~,nàill(oqs,'dé^', 1,500," i^illipns de dépensas ,
1 ritlles, de l'année I8fi0,j nous en tirenarcette .
' conséquence que Taceroissetnédtt des de-
i penses publiques eû s, Prâhce, -^erictànt cetie "
périodè, a'î été' d^nviron^ 2S0 s millions ae
fra»cgi-fit,.sans.a¥0ÙK<4:Ji0Jis expliquer suf ;
la cause d^cet'àecréissement, ^u^copstà- i
. tons que l'augmentation de§ dépenser .en
Angleterre-a été, pendant cesisept années,
de 100 millions' au- ihoins de plus" qu'eq
France. Notre' céinp^ràisen se' résumé' ^n
^^ennes:^,-,
- ,"Le budgeti 4e? dépenses, anglais s'élévé'à
4,750 millions^ le. budget français à l,50dl
millions^ Depuis 1853, les dépenses 1 se sobt
âccrues;en Angleterre de 368 millions; fti,,
.France 4e 2â0 miU.ioiis f
' ^ Enffn,un.dei;nier rapprochement çomplé-
' terale tableau» Le.bud.get4çîiocaît(és s'élèVç-
actuellement, en Angleterre à;43& millions}'
en France, le budget dès départemens èst
dé ÏW millions'; et" celui des' communes
4ë ^O'million^, ,y compris ^le _pfoduit <|es
impositions eitraQrdinairés.^gaisil ifaudraitj
PQur faire la balance exacte des deux si-'
tuationsiajouteï àoeslSO millions lerfeye-
nu des 1 octrois et le proiluit de la prestation
"en nature poul ies ciieinto^'vicinaux. ' >
. Arrivons njàinte'pant 1' ex^m.en du bydèet
des. recettes et des moyens prQposé^ parM.
Gladstone pour les équilibrer avec les dépén-
sest Nous abandonnerons- nécessairement le
système de corùpa'râison que nous ayons sqiyi
jusqu'à présent ^jajrë' rÀn^letérïe ' et I la-
Frarice'. En cé gni -eonfièriàe^ lés dépenses,
les jdeux nations, ont à peu près . les .mêmes ;
besoins & satisfaire, 1 lés mêmes services pu-
< blics-à ; entretenir, et le rapprochemeht
qùel nous ! ntiùs' sbjhï|ies ^àttaéhés. étsdl ppsr
f.sible et^'jiafdis intérés^antLe sfstème fiés
reyenus*publiç£ offre à« contraire dans leS
deux pays des différenees capitales. Si les
peuples comme 1 les particuliers n'ont en
somme que des-causes de dépenses peu
variées , les sources deâ revenus et lés
moyens ,de se procurer des recettes sont ,
multiples ejb infinis». La théorie des impôt?
en Angleterre et en France peut offrir des
rapports et des contrastas intéressans à étu
dier, mais il n'y a pas de comparaison possi
ble entre des Résultats et dés chiffres dont la
base n'est pas la même.
Examinant danc le budget anglais en lui-
même, nous rappelons' rapidement à nos lec
teurs le revenu des douane^ qui /élève à
568 millions et qui est ïè pius gros chiffre
: des recettes anglaises, Jl {ayt, rgmàrque.r à,
ce^siijet; qqe les dgua^ég^cojttipre^epi -le
, produij. de i'timp6t'sur4e-tabac, tout le pro
duit de î'impÛFt sur le s^tere, -puisqu'il nfy a
pas en Angleterre de sucre indigènéy et le
produit de Pimpôt sur' les K vïns et les êaux-
dé-vie" de liiisin ou dé bdtt'er^y^qùj.jyieà-
ntntdu continent. ,,,- i
Quant à : ce que -M/Ghdstone appelle vin
anglais , que' n'ous nè Voulbns pas goalijier,''
"et qui est fabriqué avec de l'alcool in digène
-de grains, ! .du^ài§ipse,ç .ét, dif sucre,
qui le lrappé rentre'comme,l'impôt su? les
eaux-de-vie : de grains et ies bières.dans les.
revenus de 4'acéise'dpnt le produit total est
' dé ^é'millïohs 'de frantsl' I/aécise cpnj-
^prend lès co'ùttrib ûtions indirectes "" en ; J gêrié-
r^al; mais le 'droij;, survies .boissdna^nifôt-
. me presque la totalité, surtout si la Sup
pression proposée <4e l'aocise sur le papier
■ est adôptéef. • ■ : • • "> t ' -
' '.Le;timbre donné'2bo fiàiHioiis'èt 'les pos-
téfe 85 millions ; IeS tâi'es'sur leS terr^-j-jce
i qui ,représentp .J.'ipipCit foncier,^ 8,1^111 [obs
.( se.ylepa,enî. Ce chiffre, três/jfgibié' rela^vér
ment, montre avec quel-ménagement; çst
* traitée-la propriété territoriales, en -l^étkt r
- riii, ifmpôteitr^dinajhre'i 1 ! e^t jvrai'^ mais
, dont là ^rceptton .paraît .devoi^ se. prcjlop-
ger iongrtemps encore,-;attçmV'iêii .parïicu-
lier < etx nommément^ >les propriétaire^ 4e
- terres et lèâ.ffermle'rs. j Eùfin] les recette^ di-
fr'^ricfe ,et
, ; ! ù
.On. se souvient,que ,rqçseflab^ ,de ,çes res-
sources,.comparas âvecles-.^épqosss, lais-
'-'Eait) diéjà ! UQ déflcit'deQ35-miliions de>1r n^cs,
queM. Gladsténe û'a paà' i èrâi'nt'd'augt ien-
ter dè è0 tnillitos - enfeere âaiîï îTâliéret du
commercent .dea^ consommateurs.-.
- ,i!i H
■ ' ; - *3*"» * ï"')tî -l'-H ?i' '
r I !.. ; V', . "J, '•!> " -lf«U
- > i" ■ " ' ' !'- f C»t'll fi -.-'j ■ : 1
4 vers la ftn du moisde juillerde-1 anuée
Bqil huit cent çmq.uante-six, la ■ Walkyrie,±
' 'iptjdes plus fines hélices de la grande com
pagnie hambourgefiise- qui/ dessert-toutes
tes esches de,, la, ,mer !PaUique, <: garnie la
veiller de Kiel, entrait, après ;une.,traversée.
,,superbe, dans,le fjord (1) de.GPthenbourg.,
Il, pouvait. êtrp ciinwt :,1e soleil >majés s
.'.tuéji*descendait leptepient, dans,.les pro-
fonçleûfs {lu Sl$ager : Rack, s'altardant .a la
ci^i'e'des vaguas"enflammées, eomme s'il-
'qe pouvait se oips&ù4r^ encore ,à qyij.ter nO'.
tre hémisphère. Arrivé au .point extrême
de rbor'.zQn, il hésita et s'arrêta un mo-.,
mé^t^ £t, alarç même qu'ii .disparut,, il
'resta,isi pr|s. gjie ^ l'on <}evina)t...toujours
sa présen.ce. jLe ,ciel 4 . vérs. la pouenapt,
gardait des teintes ardentes, : on ;eA,t dit
una p^ette.,radieuse, svP" laquelle-i les/;
, nuances Jes'ptus^iveg sa fofidaiepit^s'em»
bragaient. tes deux couleurs dQ. rbug-i et le iajune,.qui.6wHes deu?. vlus
\ riches du .prisme^se mélaiçnt .çt-s? péné
traient, ide manière à jyés^nter dan^r une
chaudé'h'armqnie lçstçns ,je? pl,us,pjoétWesi
L'éclatante lumière qui'flottait à l'horiz<>n
dtûirfime 5 feindte^ de pourpre foncé, allait
s'éteindra et mourif zénith, en de légers
'■ (i)>Tel est, on lu sait; le nom particulier des
golfes de la péninsule Scandinave.
flopohS
tio.n'
■Wi\
étincelantes, trônes ti'oH palais aux archi-
iectûre^fahfâsUt^'fc'iy ci oplant sous là vent, 1
s'élevaient' iie. la'^ç^ ^nôp.t^ifnt dans 1^
cièl ef découpsdént'viyç^eot lem .siî]Tpue tte .
sur un fopd resplepdigéanf. ,, ' "y
'.' A peine l'es détcilè^s 1 rayons' s'étàfeat-ï's,
"ètanbiils/à 'peiné"Jes. ijerclières sbten'dfedrs
"elfaiôëe^Va pèiiiè'-datif're cîél^éteînt 1^ bou
quets de ro?e fure^trils remplacé i?.3ir' d-is i
touffes d'è Mas:-que, déjà', du .côté -dei'esU,.
ie%M i î'opaViit. ' 5 ;
, Cette nuit-là, il u'y.ëiat'ço^flt dei nui*t'. : - 1
" ' Tbtis fes'passagérs' dë fa Wqlkyne étainnt.
debout, groupés, à l'ayant du' lé'ger ûà J vire #
^ Mn •' ' c'a rvnîift'/n-\ oTf" r,t la
regOTdàut'ïè' tivag^' qui ' s'àpproclaail, et la
ville, étendant vers çpx ,sçs deux môlel
/cbîôme* des bras, l}os{Stî)iëfd-p,oùr,'les.naieuï.
rpçevoir., ... ■
Au fopd yù golfe' Jpaig'oâut sef jpîeJs dans
c'étaient aussi des SuédôiS," qui venaient dé
Tvisitépi l'E\îropie|; '€titaiû'#Joft--< ; dit à'^Stockj-
■4i,ôlmj, ej,qui-irentraieijlr ,^axrs,t lptuvrfoyeiy
av§p-une. proyiaop de souyenirs^ ^ue-, .toup
',çe?vj^ge?,bjàn£S/ ét rjQses,.,dan3,tous ces
r y^uxyicû%pga4atdy l)lé^^>g^is >com,me lp
aiè'f qu'41^ jftv^ie^tii ^ôù^ent .regardée» «P
rétrouvsùt tous "lés sigaes l câractéristiquejs
-jdésrftces duI\ T ord. • ; ... . s.- v/-- <
» ,Ausgj, a,u miliei; d/eyx, pu Avait bien vite
remarqué un'jeuaL"homme/au?.-prui)elleis
noires,, aii teint n^at tt/vigoureux, aux ^ivés
allures^ a là,pliyâiçinomie animée,.À la de-.
mai'çjte bru?que : et rapidg, ; qu'il jjtsùt impos
sible, de ." confondre aveQ* ^s paisibles voi
sins'. .était,de tailie^ moyenne,, à la,fols
oîiijcè et bien. pris. Lêsr Norvégiens ( aiçc
une femmé s'ir èa couche; les flânes.molle^.'
nient pr- s-'és d'uiie ceiiiture de beaux, ar
bres,'- la-ville'd'e Gotbénboùrg apparaissait
sémblait'lui envoyer,'hoÊ point deshauièurs
dtf ciel, mais dès'profondeurs même de l'a-"
bîaie, aa sein duquel*ko'n disque était - en-
ifiPM jç/demi-jpiongé^ .... ; if .. £ P9ri ; ,,
., Tous les passagers étaient joysyx > com»
,'me on l'est toiyquw^ijajid op. vièttf.d acçom-"
"ptir^ae tràyerséej^i ,coàrt,e qu'elle soit, 'et.
que l'on repose, ,enïia,§ùr Je. seid'maternql
de là.terre. 7 . .. ,,,, ■
409W&W&,
reconnaissables a feur structure carrée et
un peu lourde, à leur physionomie ouverte
;Ce jeune liocqri^e.! allait., fi verçatt S'uk
gftfupâ àr^y^çe,gai, jaséti f, fe'iwUer,.échan
geant ^ye;c chacun, dq.us''itnè,langue,in'coi!-
reçte.,'mais pittoresque ,e| viye^dcs obser
vation?; des demandes ét des, réponses, qi|i.
provoquaient parfois un. sourire,. ' <
Cependant, .à tràver|i.ùne foret de ver
gues, ,de mâts jei -d'agrès r T« IValkyrie se
frayait un c^éipiq, gra^e à. l'ha&gleté d'im
pilote consommé ; biei,it^t elle.'atteignit |e
quai réiervé^vx .paquebots ;.. 1g. wapeur sif-
, fla. bruyamment, et' i'oa jénlend^t déraper
les c^'îaçs., . , r , „ r 1
L'ancre mordit le sable ^rgen^é, ; la pa4-
..sçrçllfi ^'abaissa, et l.e? yoyagètfrs sjélâncè-
:r£nt %lfi .ri^ge. . " ' ' , ■ . j
Le j eune étranger, resté sevU,j'iregarda
i jl'^eure.,âL sa
— Ge n'est pas, dit-il, le moment d aller
•.fifstipgupir.le jow dltvec.'la ùùii.. ,, ,
. , ! Il s'appuya contre' un mât A ' et regar.aa 4es-
' 7 feéndj;e ; ,ses derniers J, cûmpà^nbns. )j Piiiâ il
..pr.9^uà ù|i moiihéxit ,sçç yeux, surf l'a. viMe
sileûéieuse et endoriûie. La matinée» jsi l'ôii
. peyt ^onner ce^m,^ d^ihepjeç ch^z
nous, appaÇ|jQniië^t: "toujours l K 1a.puit, ,1a
'' ïùatinée, éta][t' çhârinanté, trânspkre^té èt'
. fraich'ç. comojé !p.ne a^bé.'de.prji'tlùips'dans
, f u^e.^llé^alT^^rqiiaàq ça ije.VM^P.^ e ^"
ccjre lepoleil.qui inOnte'dérrièrè",les côlfi-
„ jûès. ,llè 4°rd était'.inondé de jpollés luçUr^'
Dans nos 'climafâ, j>1 uè. avârëâ, au milieu
( . de notre ciyilmtio^plus ep^e^e êt plus
énergique, , la lupaieVe nofts mesure le tra-
; .vail et nous na 'cp/inaisjo^s gp.ei'e de'ïepos •
^£tDLS,ténèbrje?. Aussi, le^remier ' âsjpéct de,
frés k
(ant
du Sud une impression. hi!çarrej_et : iqnf J
1er saisit todt. d'aboïd. 'La nier, qui ;pé-
nètre jusqu'au cœttf dé'la .wle, t'Fàùbrqit"
seule pâif le'clapoteîù'éûf et '"'1g"; remous"
• de ses vagues, un silence,qui lùi parlit^ù-
• "nëbré..Cette "vue* tfaVaft ,én elle •i'ien de'
bien ! rêjouis3atit; : un,p'eû'd'ènnttipi'îtle vciyà-
geur/ét comme il se joighaif à "beiiucoupl de '
: l'atigu'e, ; il sâlua,pàt uiï lé^er bitlleqie'ût, le 1 '
/soleil staridiùave ef èa ' première jôUrnêe /
" sous le'ciel de là' Srfède'. 'Biéntôt 'ifs'é'teiidrt'
sur des balles de cotoç ph^ssées^rav;iat, !
' i Noù&â'&vons pas besoin d'Indiquer daps*
quelle proportion la ^ànce tirera;avanta^e'
des réductions résultant du traité; de coijaT
merce qui fpnt perdre 30 jçmlliçrip 40 iràpes
au
faire comprendre que ia suppression propo
sée par M.'Gladstone éù dehors'mêrh^ jiû
traité; dès* droits"sur le< beurre, lé< suif,!lé
fromage et les . œufs, les réductions ^es
, droits sur les fruits, raisins, groseilles,, etc.,
et autres modificiations'dont l'epsemblé di- 1
< minue le produit des douanes de 22 millions,
; 'doivent prbfijte'r. iPQUr nçtabl^ pattie' aif
commerce français.
. Remarquable conséquence, de ces poura-
geuses mesures. Par leur effet, le tarif ées
; douanes,anglaises va se trouver réduit à 48
articles, et, surce nombre, 15 seulement,
représentent des produits ^éels, tels 4ue le.
éucre, lé ta^ac, lep vips,. le thé, le café, ^tc.
Lesiautres articles ne servent qu'à contf:e-«>
balancer les droits établis à'l'intérieur kur
des articles similaires, ou figurent aiu tarif/
par suite de leur» ressemblance avec l'un
des quinze articlés doit nous venons de,
parler. Ainsi, jdit il. Gla4stQné r Qp u'é ppurj
vait admettreï'eau de Cologne en franchisé
pendant qu'il y a up droit sur rjeau-dé-yie. ''
Qqelle .différence entrp un tarjf dè q^jazé '
articles, et notre tarif français i Heureiise-
ment, nous nous sopanfies interdit à noju^v
jnêm,es.de pjô.uèçu^Fftlra qpjjapgraisoi?'. j •< »'
' Enfin, Mv Gladstone arproposé la suppres
sion'de l'adcise sur le papier, qtii.rapportèice?'
pendant25millions de francs-Il est évident
que l'homme d'État s'est trouvé là dans une
alternative embarrassante , entre la sup
pression de eette imposition et le maintien
d'une surtaxe de guerre sur lé sucre et le
thé, qui doit rapporter 52 millions; et dont
le Parlement avait,Tannée dernière, décidé
l'abolition. U a préféré cependant frapper
ces élémens de la boisson nationale et éxo- ;
nérer le papier, dans le but, noblement pro
clamé, de, se montrer favorable aux lettres
et à la" diffusion des connaissances pair le
bon marché de la librairie. Ce n'est,pas
nous" qui Je blâmerons de traiter, avec plus
de considération les intérêts de l'esprit que
le& b,eis.oin£ ; ,d^s1 ^gtpmàc^angl.afs. Nous, ne
^pouvons pas non-çlus> en-.bonne conscience',
•lui reprocher 4e'supprimer l,é timbre sur
les joiirnauîi" v •
Du resté,'jl ést.facile de vo"ir que M. Glad-
^65,0; é^t Référé; supprimer en même
temps l'â surtaxé de guerre sur le thé et le
sucre.- Mais jU'hô lé.pouvait ?âns augmen-
tter'encore l'a (chargé- qu'il impose au pays
> -^oos.*lac > 'foil^ie' de'.rtnçomë-^jMBi
C'e?t; en effet, à cette ressourcé que M.
, ÇUMsipp? ^3pm*âpd,e ^es 200 millions qui lui
sont né«âËsàirea. pour équilibrer, son bud-
fet'. C'est quatre pour cent du revenu total
eila population des trois royaumes; il eût>
^âllii^l^jùâq.ûlà'cinqpourcentîpôùr rems
placer la surtaxe sur lé thè-.ét le sucre.
.. L'exposé 4?^!., Gladstone donné de cu-
uieux renseignement à ce sujet sur l'état
du revenu en Angleterre. ,11 en- résulte; qué
le revenu total de là, nation était évalué, en
^.8#$i à' 3i8^0 r millip,ns fle'ffancs ; en ' 1853,
à 4^200 millions; ét qïï^en 18Ï9, ils' se sont.
j'.èleVés à 14,' jïiilîia ! rds.',.Les revenus jiui se
sont le plus accrus> sdâns la dernière' ^é-
rio'de sd'nt./teu'x' (les fermiers,, âu -plus
grand, éloge de l'agriculture eir Angleterre.
Quoi qu'il e n soi t, avec cette ressôùrce,
4yec upe sppime d^^S millions qu'il attend
.dUaremanïemeflt.;4§i.certains impôts,> e|t
grâce à une sorte d'emprunt qu?il se d^cjde
à.faire surjes,, revenus de -l'exercice pro-
! chain -enretirant aux fabheans de drèche, et
)iux pr^'duc,téufe,dé'houblon, le crédit:plus
, 'ou .mni'ns.iông qui leur "était, accordé jpour
acquitter leurs impositions^ M. . Gladstone
se trouvé en mesure de^satisfaire aux; exi-
tgencg&.dU; hudgeJt',defii ^pe^eç..' l;.i 1
La longueur déjà trop considérable,de cet
article ne nous, permet pas de ' faire! une
-appréciationdétendue -de l'income-tax, cet
' ? Quandii'sé résilia, if était àeufheures;
la vîlïe éait.'uéjà rem^ljé de b^Uit et def
.îïioUYemeilf."'^ ' '
5 ;Ï1 d'eadekdit à"sa catinè^' mit be'àticoup'de 1
. toîn et de çoqiietterié' à sâ tbilétte' du mâ-
tin, ét, s'avpntùratit sùrja t^àïiclié éïrdite,"
.{oula"biènt'ô.t.d'un pjè'd rôveux lié vieux àol
11 marcha, d'abord aésez Vite, tôut droit-*
, devant lui; éôudoyaiit,""coudoyé;, lè's^épaules
" effacêôs/'latêîe'hdiite^ lé àèz aa vént, Iës
Véiix àji îoia'.'.ïï suivit quelques ' itistans le?
.,Beàù;quai 'de granit qui 's'avance' 1 en' ligne 1 '
droixe.dùFjord'jbsqd'à là'montdgn'el " '
* ,Aprè$ ùflQ.co'&rèf! de dix minutés, eâi vr'ée •
d'àiriib'rè, jt s'arlrêïa' pdiir débander quel-
qu'és reas'ei'gDein'èhs l îi un liomine' qui se
1 croiskffïvec lui dans la rite: in.iisf'ir<-'firri- v
Ifl! .11. MJJ!..,!.! l t !...., J!.! J !J« J 1
instrument si flexible tàis à-la disposition
ministre des finances ànglàis. C'est un de
ces moyens simples, èomm^ on n'etf trouve
gu'à l'enfancéjdés", sociétés, o]i lorsque les s
civilisations atteignent leur extrême perfec
tion. Faut-il le j louer ou le nlâmer? Grave
question dont nous réservons l'examen.
Nous ne croyons pas avoir à apprécier ces
expédiens financiérs. ÇTpus laissons l'oppo-
sitipn du Parlejnént angiài^ s'^cquitte^ de
l'office, de critique. Userait téméraire à nous
de chercher, pour ainsi direr à nous imêler
à la discussiony en disant notre mot sur la
vaJêur de combinaisons qjié de plud autori
sés sont appelés à combattre et'à déféndre.
Il nous est, ; en tout cas, permis 4'admi-
rer à sa valeur, l'art 'infini de l'homme d'E-
tat qui a présenté ' cet exposé financier. Là
ré&çlution avec;laquelle il aborde les réfor-
jnes dkns les impôts, quel qtie soit le détri
ment ,qui doive ,eîx rés'ultfir,' jjour le trésor,
quandil s'agit d,u ■développémqntdû com
merce■! ou de l'intérêt des consommateuis,
cette conviction inébranlable que la liberté
est le levier le pliiè puissant poiir donner à
l'iûi^u^tfie son essor j ce dédain des calculs
légistes' 4e" d'intérêt privé> en même temps
la souplesse dans la formé,et jla clarté dans
l'expression, «cette conduite infénieuse du
discours dont le fil sénible quelquefois se
briser, màis qui se renoue toujours plus so-
ii^é ^t plùifort,.cette l màhiè'ré dé redire sans
paraitfe répétier, ces digres'siqE^ pleines da
lumière, toujours rattachées au'sujet et
il'éclairant à propos,- enfin cette hauteur
constante des vues ètdes conceptions; cette
élévation pleine de gradations et de nuan
ces, pais ne se démentant jamais, des pen-
ségs et du stylétout cela, n'est-ce pas la
science du gouvernement appuyée syr l'é 3 '
loquence?. , '
E, J aiabert.
TELEGRAPIIIE PRIVEE.
- Londres, 21 février.
Le annonce que sir George Glerk doiû
remplacer lord Elphinstone comme gcuvér-
neur, à Bombay: Mv Drummond est .mort.
., iLe Morning-Post -dit que le vote d'hier n'est
pas seulement un, triomphe de parti, c'est une
assurance donnée à un allié Adèle que'la Cham«'
bre, des Communes est ' décidée à soutenir le
souverain dans l'observation • honorable du
traité. ' 0
. ■ ^ , Londres,i 21 lévrier.
i'Atnert'ca apporte des nouvelles de, New-
York du 9 févriers
Le change sur Londres était de 8 1/4 à 8 5/8.'
Le marché des colons,était ferme; le cours du-
middling était 11 5/8. A la Nouvelle-Orléans, le
coton middling se négociait-de il à il 1/8.
Vienne, 21 février.
La Gazette o//ic£eMe. publie un décret de l'em
pereur, qui donne aux israélites le droit d'ac
quérir- des propriétés immobilières dans la
basse.Autricne, la Bohême, la' Moravie,-f la Si-
Iésie; -la Hongrie; le Banat, la Croatie, la!
SlavOnie, la Transylvanie, le littoral et la
Dalmatie ; les droits de patronage et de po
lice, ainsi que celui.de prendre part à l'ad
ministration des .écoles, adhérent à ces pro
priétés,.sont suspendus pendant qu'elles sont
pôss'âdeès par des israélites.Ces derniers peuvent
acquérirides'établissemens ruraux à laxondi-
tioiL' de Satisfaire ! aux 1 dispositions • de la loi,'
c'est-à-dire de s'y éiablxï et de les exploiter
eux-mêmes. ; ■
Dans la Gallicie, la Bukovina et la-Cravovie
ceux,.parmi les- israélites sortis de la premiè
re classe des lycées, écoks réelles, écoïts d'a-
gricultur,è, d'art forestier, -des miies et def
navigation, qui sont officiels, seront ^traités*
quant au droit â'acquéiir des propriétés im
mobilières, à l'égal des sujets chrétiens; les
antres conserveront les droits qu'ils avaient
avaat<1848. r ,'i .
; t>...,,! ;Marseillei'2t février.
Rome, 18 février. — 23 députés anglais ea-
.theliques ont remis au pape une protestation
' de fidélité ; le Saint'Père en-a éprouvé une
; grande consblationV 1 : ■ . /
-'•'Des lettres de Bologne dirent que les paysans-
regrettéraient lè régime papal, et .que l'armée-
révolutionnaire recevrait -des .renfort?. -
On dit que lforchid^ic Maximij.i'en aurait en
voyé au pape 2,000 capotes"pour'des soldats,
et une battçriè d'artillerie. '*
■ ,. j&Jadrid, 20 février, il h. 25 malin»
La Gazette publie un bulletin duquel il* ré
sulte queles Mïtiréâ"~sè disposaient à canon-
ner Melilta/Jie IrfigadieiiBucata, 011 coavales-
jfençe, Jeur ( a. ejoleyé.,de? position? après avoir
essuyé une perte de tfehte ei ùû-homùies. Ik
' fOrM'è ces ^pôfeitiofls et il- s'est-retiré dans Jît
place, s'étant senti plus malaae, et confiant la
quï Sifedifle dans toutes les'laôgués V -Je ne
voiis'èoiùbreùds pas ! ' et' passà son chcmia.'
'■ .Çîéfre-JSOTtt?/^ui.-croryait ' s'.ô'lrr exprimé
'daife 'uù ' suédois ii-i-'éprochabïe, -ba^ut tj-ps- :
surpm 4a peu dé.siiéc'ès 'de sir tentaUvé 3 ; !
maig, çomtge il n'était pas IWmcûe à se dé-
, couragèr pMf un premier échec, il h rè*
,nquvela bientôt, ët, celte ibis, parlaiit lente--''
"ment, à yoïxh'àuté ét âisfiûcfe^lèuiïàçaiis-'
faction détôircelhiauqùelii s'adressait, s'ar
rêter dfevànt lui, porter la main à'son chi'peau
' £6uriré un p(m, sans - doutfé dé son accent 1 '
nuità 1 blanche^ fl's endormit dë ce' pr6lond ;
sommeil ■ ! ^uè" w' a^eité4ô' : s6'mm'èil die
juste.
d'àsséz bsïle apparence, dont" la"psrSmas"
était bt-née d'une plaque de SI ?
ldisante eoinmft de l'or - fin: qui Vs0 i J i i iiî Vn
-belles'lettres gothiques le' nora de M Karl
Johan Tegner, négociant,-
- L'étranger/souleva' le marteau, qui re-'
tomba bientôt,, avec un retentissement so-
■tî* la Tête tailla-
w» *u i-y^uiuvi ijif v>v \j\jil
Wa'èé '.què' lès niture|é des pays lointains'
■'pni'rtiWrartHAiiîrrttM «rtUii MïJti-.i !w!«3
, x Le jéiihe'hômthé', après'a'vtfir re°çu les ih-
dieatfonë'&ù'ori liiî dbfii ' '
fnait'âVec lifa éinpreS-'
la ligne droite des quais, prit une rue tran§-
- 6tait o'ouvtrt de'bfanclTés de sa
pin et-de fleutselfeuillées.Àu mêrBïï. instap»
une^eune faite tpji sortait d'un petit p'.inn
sarretà devant li5i. "• - - aI °û
\-§Tdus deux së"regardèrèrit un '2ih mpn t
I sans parier:; mais la jeune 'fille, S
ellè : elle avait donc le droi'
le no^l arriyarft le de'^rf?? B '
Il le comprit sais douté, car,"après iinmo-
'S : tfr-?S e 'K''f ?D " eiÛp - , ? 0U ' tû ^' ut ap-
S-V.U terut 6e ^u il" pouvait "SaVoii* - d° ctrf-
Jois' pour donner lirîcrlnutV idée dé sa So-
htesse et.dè sà" galerie; . P °
i,n7iS U ^' 6 - J ^-. es j )ellé O ^'m^ireinnet- "
tant le .chapeau a la inaid. ' -
ne pà-3 btlîé'^! j-ëponJit lajeu-
, y® aVû( J tiU" sourira filejn d'en[£ûn'ient,
«„4... -r-" peu ;déîcnteur
pout-çtre, mais toutefôis avec urt^ccen! as-
e V« dan^ MtÈÎàble idiô'Vië qui se
-partiî mtçû 'la «A» 'pt ia.wk A $££
ou èinq centà ïjêues dè la palriq, inonde
. la langue materpellè' f^Lcomàc une dou-
Tie caresse jpbof l'oreille et p'oiir fame/Le
'i^ e surpris;
m î,r J - ^ el^soS iWiâBfement,
u ouhha de repondre., . -
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 73.89%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 73.89%.
- Collections numériques similaires La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
- Auteurs similaires Véron Louis Véron Louis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Véron Louis" or dc.contributor adj "Véron Louis")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6720285/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6720285/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6720285/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6720285/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6720285
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6720285
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6720285/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest