Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-02-15
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 février 1860 15 février 1860
Description : 1860/02/15 (Numéro 46). 1860/02/15 (Numéro 46).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
45 AtffVEE — N' 46.
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AJBOSTONÇ pis DEPARTPPS.
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MERCREDI 15 FEVRIER 1860.
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<( troi? mois,
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>.UN AN<
roc* m .ht * Inimiiu, voir le utbleatf '
' publié lesJ et'îOdû thaiïue moi*.
îiapr. L.'ôOKLFÀCR;' ». des Boos-Eflfaltl, 19.
ty>P>. r. f <: ■ in#*. • »»«•*.•<»•• >*■*)
JU mode VAJKMWïVwnr. teplug gimple est ï'envoi'd'un, boa
fur Paris, à .l'ordre de i!£joasuitùk trâ "dû journAî, melre^yalpis,
<• ■% t» pr • ;; • -»f. *, r .ye. A\ y-f - ff}y »tV * M *■ *' '• *' - • ^ • • • • • * *î * .*,...._ .- - î ... *r
P.AUI8, 14*,FEyRIEH*
La circulaire que 8». Exc* M« .^hiqamnet
vient d'adresser jaiix^egens, '$pJomaJBqi|ef
du gouvernement de. l'Empereur. est de na
ture assurément, â fûrg. cesser, çQui* H (lues.:
lion romaine, cette confusion que î'ignorauj
/;e,.là muyaisejo^ et.l'éprit de çaryi .jb'efr '
forçaient de maintenir. i
dt s affaires étrangères de -réclamer éa lai
Veu^ des çègle'§ 5iîp)pm^tiflues i qi4i .pj|tïd9,iijL
aux rappoits des g nivern^tpen», et gui ei}
' garaatjssèHt'lâc l/jyaùt^.Cea régies tpt^pireà
ont été. méconnues pair la cour de Rome".
Au t lieu, de ^fartei;. la qypslioRjie^ B,qmar
gnes, de cUhinet à éabiaet, d'après le?s pro|
cédés en", ç$tgè
•1" % " " - -"' l
liclté, et c'estjparlayoie^des journaux re r
,1 gieiix quQ4W.çhaaMiïeçies. onV., çôfmu
l'èxposë de sa politique, A ùne négociation,
:u. K -.10}.» i i* <.:■>!,. h v>at»--»- ..*> l
,régulière il a ainiL.SUbaUtué.ûj^appsLauf ,
consciences : quand il fallait proposer lié
; î.i ■ :s ?\« ■£, * ■ ~ V - * j « : *.* '— 4
, êtrepojites^éç gang, répudier l'liisloîre -dé
notre pay^ ' '. .* 11 i
Tt^ona.]ès;jSopime^ £cl^égasa,ur,ont don4
gré à M, leàr^fiistre des iaflaires étraDgètes
jjte^'èire exprimé jSur'.cÀ pqjnt -&xép.Wtëv si
grànde airtorité de langage. et une si éneri
; 'gique ,fg^pji^té ,.de ; ,coUvic! ion. ' ! a ,,
■ Aprèa ^Voir posé en pfincipe r cette''dis-.
|iàç]lipn ^essentielle. des' èîeui*,-. .poiy.oirs ^
AI.- T^buvenel i aborde,- .dani ; sa firculâil
re, iit^.autrôftrirô. d^dées^,; Use.^eiaati^
si l^môdiûçatioM territorialesi qiiejJes cirt-
.XjQnst"aQce& et .les; Yiîissit'udes dç. ltf polUiqu 1
peuvent;, apporter dansr lev domaines di
,Saurf-SiégV ^orit..wié ï atteiDtV,àL'indépen
^ce fpiçitue^lq. dq ,tJbiel;d^,rj:jgl|se. Ç'çsjt
jJ'|iistoire h ; 1^.ip!|ijj,(juçr M._ le'mjqistre de^
• affairea étran^èreA répand à cetto question 1 .
.;. ,Pn-i^97,. le Pape cède les EWtnagaes à- la
,France,pa;r. lfi.trajlijdé ïylêirtjpîUet reBjinh
..ce à.tq^tp^préj^Rtijoft^u^lejPqprt^^Qajsr
sin. Les préji^aire3 ( de Léobiti. ^ontr^ra
.que. i'Âulriche-est,: md ,ce:-.pôint T ; iaocorâ
.av.ecla'.feraftQe !. jj&ile , 4 pyigç plus.
§aiat- Stêgelanosgçssioà destrtfiJtégHtiôns
.Congre^^ L
UaèCToha.de,au X»«iècie,pour repdr^, J^lraiiiSi d^' fladpp'p.fe^floio.'ct .-de tjWJéj-
par là,jolce n 'fi'^gpjiYç)fûe^ ^u' s^ntt ; ^nie^iQnfj^'çqq»pffr,ïjju?.'.patres Jorf
liliqde ! -Ùae Croisade anti-nationale qui séf
par'ftla cause,),du> Pape de .çpll^de ri,4tf4 ie r
qui désav°ue Magenta et Solferino, ietf! 4
iaqae'le evaUint' rgjjpjidrtej éoPrai^ce,^i
coalition des partis- hostiles, s ct. l'adJiaûci :
.monsli'ueuse jjes u^.(^montains,, des ^ifo..
Boches et des athées ! -voilà ce qiia le gou-
^ ememenl de Pie IX ^Vait, impgioé !
' Cette dérogition au droit diplomatiqu !
n'a p_as. g^utèça^ni .. H >4° !
rapports r^siproque? entre les EJatSi-elle a,
de plusj alterl \ aMM &s'piinqiBés,
'Ça eiret/foiir justifiera, chôment di i ;
corupétençe, le g iuvern. m.wlr&maio^^» t 4
jitia pjoîns'gâé ^énatnrerja 'quçstios elle - !
môme. En 'appelaut/JSglisa i juger .ce.,qu^ î
appartient à, la p.dUique^i^a CQnIundii
. deux.çlio5csJjy^eot[eIlemcnt ; distinctes :.l^
souvêrAint-lé" tempocellé aâm eta^nè
spirîiuftië. " " i !' ' ' 4
Comme le, dit très, bien,.iL l« JDaiûïstre,
s ( He'iJ,x,.souverainetés ont'pU, ê ^è jîôttfon-
dués pVudaut ie.M .»yeû-Àge,jians jm^umps
où la-'(âî^aUf»n
•plices de l'ambi'iôa. des'grands.seigneur?,
servaient de , .ire.in„m.oral aux bajoDS.Jéo-
da xj'leur autorité réelle ne - faisait que
"contenir, au iiorn dô ïjiàuj.la, ^.c^'^rùt^lô.
Mais, à mesure que la société ci viles' est dév«-.
Iqppée» les. roi? ont fijt j-çprepdrè jj'-ist'ernent
ce qui appartenait à leur souveraineté.
'saus^Xoyis'âiv^iii^^Ëtalï. p-^a-ùx;
et le clergé en tâte^reCusaiest nettement
au. Papè ,1e jdroit, d'exççw.muniéfjç/^.de
France qui n'attaquait que ses Etats tem-.
. porels. L% déciardiHpÀ dç jlj&^p'àêté qup 1*
co^équ^ce'^e toutes JLe^tradit|cins de ^a
monarchieieC enmaU|rt}.dei'iber.!,é§fiaUij[ia-
t iies t on..peût dir^'q'ie Louis XlV- n'est que
l'alcul d^Napoléon.,1". -
. L,'iadépehdance ( de là fouver iinftté politi-
qaû ie la Erance yis-à-yis; ie,J J i.. couy i de
..poaip çit c^ouc^un lpgs d îj'anyppne r'oy^p
ÏÏZ Nos. lois acIutlletQ'6nt.iaÙ'qu a^epter
ce V?^ et la distinction ^eptrè le pôuyqïr
spirituel « t le pouvoiiî^taaiporel
FEUIUÉT01 DU CONSTITUTIONNEL,«ti FÉVRIER.
4'uae politique sagement dibéralaiaTeo le ' •^^>art>.. j quA 1b -itriftt. accoaipliss&meni4juia
£ç?ppck ^i^térable. i dont, ei(e' t en|encGjer T se
fanais dépaitir \is-à vis de l'Eglise, et^de
son àugjist% ^lie f :
' " , * A.'GîlANDGmi4)T. i
jjdè'Qe moiipiïr fé déovet dii isj^nîfiègi.&pr-
. nier, ^strenvoyée au jeudi' lv, mars.
: , Par.un autre décret da.lai.mêm? date, 31.
lôigéapral de-divisioa^de^La Rue .est.élevé
4 la d'goité de sénateur. : - .
.v/',"'0 - 1 _ X . 4.» C 1«1»*
{Ja.trpisièoie, décret,,/également dt^W. lé-
viiec»nommé conseiller. d'Etat: en^.service
ordinaire iiorâ sections^ Mi Benedelti ^ mi
nistre plénipotentiaire-et di'rêcteùr i dea"af-
fàire's politiques àti jministèro des araires
• étrangères^
alQr,s.foi,.d4 Naplo^.p^ur ,l'ji}ta£Vej-
4815, ;ell i
ie réserve^, ppur-sori .propre compte/ un t.
ja.rlie dp la^égaiivO.de F^rar. ^.et, si^ à,c i
-ir.paient, erè n'ôbjicrH pas les'-. H marnes, j
,ç;és! qua rm.^jng; oj jde yje^D^ ; gui;,lMi ( îli • ;
v:ait ta-at déjA, ne vo jlut pas ,aller jusqft' i i
çpqs^cr .i i\,çpttê4'f.rpiè|re p^tc^tipa..
r.y^l^.^'stoire jtillq ,fluo ( ; la t! ^p#n§ i •
grap l^. jtrait^ î^vec ? l aécision il up homtti ; ?
-d'Etatj'.M.- le ministre.-dea aff.Hict^ élrar
t % i: »*,' i ' ' ■ ,• ,• ' s
^ôres. ( ' ■• v.'
< J£t,^ 1 préstn^'d«i,Ç'isf>i's, pq.f^leataîjdb
{ p.o^Âiént il se .peut'gue ron^e^aie t auj:|Ui<-
d'hni de Eoiilever les «tnsciercps &.propos
' 4'intèrêts tint do fois di§cyt'$,[el : GMi n'unt-
toujours été réglés, .qu'au point de vue de '
cpiifiiéiatlons exclusivi.mentjjplijiqiiçb.
Ci coup-'d'ûeifjiirospeetif.aura d,'ailleurs
, uu bien p ( r.écie ( ux rts^ltat. II. fçro, r^^orûr
tout es qu'il y a < de sagesse - djuis la .poli-
^iijue diî ,1'jEçnpçrëur, .célèbre brfchure
.contre laquelle'sa sont,élevées.fyufc de pas
s|QDj» et'ligués. t ao^ ,de préjugés,- n' av-^t-^l le
.pas déclaré ,çleji m^pj^rela p[u^ qe^tQ que
rindtrpèp4 a, ?! co > temporelle du Pape était la
Condition nèces^re de f,où\ indépendance,
religieuses a^ultxnenl elle avait t'ait tntre
lea droits irapr»>sçriptil» 1 e^ di^tintjfç et les
conditions?d'exercice -de ; la souveraiagié
politique ;du-Prince la. distinction ,'qùi est
dàné l'histoire comme elle est dajis la nt-
, kir4, d,ts .çhQseSj d^stincUo^ que-çopstatent
• d'ailleurs^ il faut le fépéteiv.les principes et
' 1/ s.Hçtes ïes:ipug.f;u(M^tifue^.^ù''dr9^,pu>:
blic de 4'Ë >jrope. • . '
■ Il était nécessai; e, après tant de clameurs,
d'établir encore' une- fois~cette distinction '
avee la haute autorité d'unô parole officielle;
La p^role de M. le ministre des affaires
étrangères s'élève donc, dans ce deb it, com
me la yôix.dù b 'f f èpa, dit pairiotisme et
die l'histoire. La ^arf^ite modération 'qui
k'allie i: dans, .«a.cirjiuluirei à ia f rmeté dfS
.couviciion^, attestera ( solennellement que
la volonté j;éjl^chie gfj la F^aQce est de con.
.pilier, 4ans c^tte délicate ^affaire, ^ ^evoi^s
Il est difficile de-s'-entendre avec le Moni
teur industriel. jL$ \Qinstitutionnel peut se
tromper • mais/dupooinï, cVçrçhp-t-il la
vérité., ZtiïçnUttiÇ , industriel .'tqf^.plljçr.fihe
âussi^An§. âoute xl ft9.us ; ,'4evori|. lô ,;cflQiijft,
mai* U la.âiscûte.cflpïme s'iLyoula^ |a,gar-
,deiS soîgQjeusemecft; pour, lui ; et .ljocapéatier
defparveniiçaux autres^ -Mous n'opposerons
qt^u» «fliilfré-'et un« trèïcourte 1 • explication
aux réflexions dont ^notre'arlicle" dtt.10* a
, .^ l'objet de sa'part? * iS . * -
s ii'n'a pas été .^briqué en J18S5 0,219,200
. (fijinialux, de./e^'. ; X^jprodpction a.ité ^eule-
cient, çomme^l avait ïài't.connaUr^ À^tAoïé,
.de4.784,000°quintaux .métriques,, et c&st
parce que l'on emploie en moyenne 130 ki
logrammes, de, todtç.jpQur obtenir,1,00.iilo-
.grammes de fer que .nous, Bommes ,arrivé
au chillre- inronipftabienient .vrai .dont- le
Moniteur ihduitriel se plaît à faire une mons»
truofité. - V r :
; J^'après /^^tï^'ittuf^slrie^rlej'.oçlocu-'
.^è^quje^qus'^avpns cité Vest pas iïu pjrix
'^.oqraut.'.Eû^Çcl,' les chiffres, na sontpas
,imptià)ës;';iPU.M§ ft^crils ^)a in,âipVNû!US
ne .prétendons^pas, empêcher h Moniteur in
dustriel. -d4- trouver] dans cqtté t différence
une garantie, pour les consommateurs. Mais
il ^bij^a bien nous^ermutt-e' de n'être pas
dri'sog'ayis. " ' f ,\. lefbais'c. '' ■
,d#yqjr.-- ; ■ ~ \
, ' , jJ.'uu ;) a^re <$té, ,ftpiis ^yops reçu.e.n f;
n veur -da Mgr, Rousseau,i,pius directement
. mis en eâase,; -des ^réclamations de sa f:
niUle^ajuskji&tes quej.çlialeurè^ses. ISpUs
npus croirons .obligés,moralement 4e repro- \
dyiré, en tempe; et lieu, cette défense honp--
^bi§ ,d'mj prélat.re ; çopU.:de,j)iélé çt.de.je^-
. tus véritablejïientépiâcopilesj quoiqu'on;én
ait dit: - - A;-G randguiljxjt. ;
A M. le ridocttur et} chef. d,y, Constitutionnel.
- r. jf!SE?Jèrev;BJ§S Kçsdll^ féyçiér 11^9,0- ' j
'. Mpnsiçur, / ■ ! '
. r. J'ai l'honneur de -vous communiquer c<)-'
,pie-d'une ,lçUr.ë quo jô .vieas d^dres^rà-:
Mgj;..r'éyêqueid'Orléans^ep..répons^ âu^io- J
cruyabié? i attii.quesqu'il s'çstpermise^çQat^e
t >, mon graod-îonclê,. sou. préaécesseur,> dà^s
- la.lettre,qu'il vous a éerite le 4 de. cannois.
■ .Vous j ugerez. .sans doute comme moi
- Monsieur le' rédacteur en chef, que. la dé 1 -
' ,f'psQ doit avoir la même publiaité -gqe-
r.aijcu3aliop/s'est dftûï)ée, v , et' j'ose, espé^r
i „que,'voi^f. ^ççufà|lerçg jB&répop^etf^.v^-.
'tre jouipH. , ,. -. f r
. Recevez^lonsieur^iâagsm an Qâ ,de mares--
.pectueuse considération^ ... ■
* .• " ; Le baron M obro^uer.
,^I.EG,P k \r«JIî fPJtWV^E,
Vienne,-1 i février. [
-Oj.Pit q'16; 'e gojvôrnojaeq^ HUfait,J'^|iten-;
'.tiotifcde.çontfacter uaiiowvel enipcun'L' : f
, Oft.rn -fiiïq dd, N.jplesf q le le .roi .vpat d'or-i
, dupjaer. 1» jpise' ê* |tbertf-d«"t'ius leâindlvi-:
.dus-.sus^u eu, uKitiire , [ pjq\ij.ï"»j lle i 4„da.xie
refl*oy«r'de^aut ks tcibuuaiijc'compôteaa que
: c#uj qut out ,ét^ c®.MP?ibies. '
' - ' ■ ,Vienne,-IV tésrler.
^ L"8 bru4ts relatit» à; un nouvel «niprunt
prennent de la consistante.
Çopçnbçgûe, 13 février.
,JLe gbOvemement a iàit.demârmer par le'té-
â WvftQue Mouràd qui,;se: trquv ( é à. ;
P^rïs, bll^ér'àlr dispo?é, à se charger de, loi;
formation d'un cabinet avec pteins • pouvoirs^
; , S'iln^Pétenbouigî 14 février.
Lp Journal de Swit.P«t«is$ourgi publie la dé-
.péché. çiûy^'ute jd#,Pc;kin, e^dal^ diï"4*aécim-i
,bre : ' • -
; «Tout va bien.pfcur.la mis^iôn russe. L'«m-
.pereùr„de la Chlii^ jiai« ,da c^pagoe ppùf' réveuir, a^QS la ,^pi- '
,tale, Xei,iD8urgâ< ne fojat. p ia #aQcqrd entre
e ux» et les force#.,iippérialèi6., f ,>nt èq ie ^dessus.
Des .vajsséaux ,dç re ç^^^p^ens ïont^eu vue
de ^«sinjio'ïchvire ,du Peïbo. » .-
1 .(Hàvas.QuUitr.)
Nous avons nettement expriméi la résolu-
tion de^ ne pas cont'nuer, pour rïp|ré, compte, ■
. la polémique souievée par Mgr J'.év/ique d^Or- '
léàns. Mais nous ne saurions, isans,manque r
aux priocipeslesplus élémentaires deîp jus-
tice^ouâ rfcfusep à publiejr le^prpie^tatipns •
^a* noiis adressent, ;de tous côlés, les fa-r
'Âire's^ blessées- dans leur hoùneiir,.qui se
croient-tenues à repousser des imputations
.outr^gsVVtespqiyr leurs aïeux. ' '
LM v.1^ biçou.Molroguier, ..petit-neveu de .
MgrRaillon.iiau^-Communique aujourd'hui
la lettre qu'il vient d'écrire^ ^Mgr Téjéque
♦d'Orléans, ,f«ii ( répQAso àpx'atiaaues^ont 1^ -
mémoire de-soa grand->onclê,a été l'objet ;
Tinsertidn^dp, cette lettre n>estj *ije notr^
LETÏ«E.'"' :
■•"•y •f'*-:»
' ." ÇhâteaH Fçrrières, Je 1 î février 1860.'.
,» Monseigneur, ; tî
i Datia la .campagne, où je -vis-retir^,=l€s-
;. journaux arrivent tard et ce ii'est qu'aujour-,,
' id'hui que j'ai,eu. connaissance de'la-JettFe^
. ; que vous aye^'adressée le 4 de cp mois {à
' M. le .rédacteur en,, chef du Vonititutionnel.i
Je.cppfès»e t que j ai commencé la lecture'
,.4e cetle.lettre aveç-une-vive,puiûQsité.'' [ .
;, i Mai^, |l MOAseignpur, votre lettçç, m'a b;e'n
..punh^. etje ne,puis revenir de la.puxpw^
. et de la douleur-iqu'elle m'a. causées. j
•- -0a vous'' oppose'- Mgr -Rousseau-, - vous le*.
discutez: c'est fort bien. Mais à que.l prdr
f»os faites - vçus 4nter,venir. dans, ce' .débit,
!aut'eur dç. Ja .wa de Sqint-Arnb.roise .,. mqa
g/,an,^ opcle, MgF Raillons Est-ce que" que!
. qu'un.xoup" l'a f PPP9SÔ eelui-JàV^vez-voils
jamais- lu-da dui unenseule lignq ^.uu seijil.
...mot qui fût contraire ouà la putssaxice.tem-
porelle'du .çape commet souverain « où à
1 . son autorité spirituelle; «omme pontiffe? Non,
cela csj^ iïiipo^ibW. Pourqoioi. doDc allez .
vous, remuer cendrés,^laus le tonjbjça'u.
et déverser sur ■é}léi (i) }'p,uu , ^g0.-. e r t,_ Iji câ-
Jomnief - l;<,
L'ouTfiieE. T-rtAwès: avoir chargé v4tra ;
■ palette „des,,plus. \ive^ couleurs.pour nous
- peiodre,-dàns Mgr-Rousseau, l'igaorance, la. :
servjhté^. labastesse,l'absence de tout cà-'
ractère^et debout rhonaeur,~yous ajoutert"
5 « Mais pourfuoi .l'avez vous çlfyisi? Si dans.,
s ce gçand débat il^fallait. troquer, contre
i ,,moi m'es pré4éc^^ùrg 1 ,OQ..pouvail wcx ;
H jaire., j'en ai eu de miiL&VBSi ençore que l
» Mgr JRousseau. J'ai eu JUgr JlaiUon. »
' S'il'faut -prendre ces; paroles dans.leur
sens naturel,. ctla veut donc dire que Mgr
Rnlloa était encortf plus ignorant, eneoro,
plus rdiqpant . et plûs, lâché, plus ,à\ide et
' .plus ..dépourvu d'bqàneUr et d^ caractère,
. que v,ou%.ne,-iioii& dépeigne^ soijL>- ; prédéces-
...eeur. .C'est certainement le sens dans le- '
.. quel le 1 prendront vos lecteurs en grande *
majorité.
de ce granti, et. saint évêque,. les illustres
amitiés auMui,, ont ité jusqu'à la
mortet dont plusieursbeureusementlui 6ur r
«vivent ençore,,les œùvres.qu'il a;lais>ées,île
souvenirque l'ona çonservé de lui dans les 1
diocèses qu'i) a adminktréj. tout proteste
contre pkrt illès - allégiitions. J'en ap
pelle au, conseif'géaé/ral de 14 • CÔte-'d'Or
, }) qui lui, vola, unie ,médaille'.lorâ 4 dè. sa
■ translation du siége^ d i ' Pljôq ll'^cbs-
• Nêché d'Ai* MjeB, .anpftiiè.-,aux méirppo-
les d'Aix» d'AUaiet.d,l£aibrua où sa.-mé-,
moire.t-sb -demeurée enivénération! J'en
appelle su vénérable- archevêque de Paris,
S. Exc.' le,, cardinal r Morlot, qui l'a bien
1 coTinUj.lui qui, à ;i pijon, fut ifon co, laboiia-
. .teuv de, MéiKleçtion l J'en, appelle à vous-
Djéioàe>Monsbigaêur i'évêque d'Orlëahs,qui, '
dans - votre, : jeu4«sse, fû|es si intim^ment
~ lié avec deui -da.sâsjaeveux, vous qui,,avez
, • iU- ■CALpu^iB.^rri 1 " "^ous dites" eu Mg jr
ftai(loj), gin .administra après, lut'le dioç^ie ]
d'ûr&an», MALGRÉ W. pape . Ç'est là, Mqixseï-
gneur, une,terrible et singulière, erreur^, c^e '
votre part,.et,,eïi la proclamant,;-yous-pra-'
clamez une calomnie; \ : ï '
Après la mort de .Mgr Rousseau, l'Empe
reur somma sa placç. mon grand-.Qnclç,
i!abbé Raillon, alors pr,ofesseur d'eloqùence 1
sacrée-À la Faculté „de. théologie de Parié.*
(U'àttentioa publique .venait d'étr,e appelée
sur lui par, l'oxaison fudçbre .da, maréchal
duc.dp Montebello, .qu'il L ayait.pr6nonfi4eà
Nolr^£(ame, et ,qui fut. lue .au prôa^de
toutes les églises de-rjEdapirevL^ Pope, cap-,
Vf,, rtfasa t'tng^Hutioo canonique, parce,
que, malgré la mort .de Mgr.Roiçseai^ }e,
giégè . dOrl^ang. n'était cependant pas. va- î
cant ei) 4 10 ^ et c t UQ . 1®. ^tait pas-.
rsé,.'désorraaii,..où i lé ,Pèrd (commun dés
,fidèles, faisait, fiéçnû; farigfiéiir .'des .ppn-,
iCip^'.^évanti lèi dési? ; 4e plàjre ,au ,eoa-'
quérant.qui i,vait relévé en Fràpce les aiji--
tels abattus, Daos.ce conflit,\l!abbé 'Raulon
se rendit À.F.ontp.ïneb}eau aux,pieds du Sâink
Përe .et lui demanda uqé jrègll^ d^.pqndijité..
,S^ Samtetè..'eïpliquâ.,,ëUet , m£me S ïnqu
«àçd-roaclèi en jquqi;'le refus " 4 des 'nulles;
; daptitjùtion danoniq^ib,.tenant uniquement!
i uqe question de'principe, n'ayait rien qui
lijU X^pei'ÈOilqeV; et elle lui doj?nà( l'ordre,
entendez .VQUg; M^âejgpeur/J.'çnDRE '4,'ad-
njinigtrçp le ^î^cese,a Çrleansjûsqij'au,{po-\
U'po^iUqn de cette,Eglise'pôûrrait
,étre légqkL'isée.-
, Çt,ae cola j'ai preuve, écriia.
' EL qùan4. je n'aurais .pas,preuve,
; les ,fait^ parlent assez.d eux mômes, puis-';,
.qûe^Mgi" Raillon put,.faire encore, pour;
Xpuï? XY 111 Je^. maudemens, que,vous ,lùi
^reprochez.puisque le gouvernement dé la-
Instauration; lui laissa, l'administra,tiou de
c^ m^cn^.dioçèse jusqu'en 1818., .puisque ,
ce môme g'ouverp g ment , ( liii. ^continua. e4-
"suite sontraîtement épiscopaljusqu'aujoijr
, où il Rappela l^i môme au . siège de Dijon..
jDitès-moi.dbnc, Manseignsur, ,est-ca,ipal-
gré lë J?app que^lgr" B^ifloaaura^t^ù ad- '
.ministrev vqtre Eglise de P.uia 181'4 'i.u^qu'éii',
, 1818,l^sj. cé malgçé'le.P^ipe.,qu'il fût sajpi'é
' évêquede-Diionî Es^-eç malgré le Pape.qu'il^
,f^tinstifuô i pl^t , açdarçhe'y.équed'^jxetqu'il ;|
reçut en'çett^ qualité ,1'^nvebti.tjire{d\i paj-
Esj-ce mâlgr^ "lp v pape e^fl'a qu'air
.moment oùil.mourait^nbus recevions ppUr
'luiîsiunonce.ofAcielle^ue, le premi'er.dés
.nr^lata.frànç'ii^,fiçpuis iwôj 11 all^if,. être
dtcorè de^i ppurpre.yomaiaeï ^
3° A la manière^ont, le passage relatif à^,
Mgr de Jarente et ,au sphisme cou^tituUpQ-
■nfll : se trouve,: permettez - moi de. 1§, di-
rëj enchevêtré, daps - vos réHexipns- s^r mon;'
graud-oncle, on pourrait supposer que lui
aussi avait été compromis dans ce schisme
et qu'il avait prêté le serment civil du cler- '
gé^ et, v de fait, M. Qrétineau-Joly; 4aus une.
. certaiue,histoir9 des.i^uites, ue marchand#
, ca^la-cilqmni#, etdi,tçarrémentqii# M. R il-
Iôp était ua -imcieif prfire .,/urtur ; ce sont
ses expressions, " •
. VDtfla parade M., Crétineau-Jolyj 4« pâ-,.
reijles-allégations, qui n'o H pas l'ombre de
'fondejgacn/t, ue valaient pas la ppina que
ron j.'en préoceupâ,\, et nous avons résolu
dë'ue pas faire de réclatnation v Mais l da
votre part, Monseigneur, il n'eu-e^t'pas de
^xiââjme, et si nous. ne protestions pas, ce
mensonge deviendront une vérité hisipri-
À™- " ,
..• ^Là vérité cst que M. l'abbé RaUlon, qui
avait e,C(jompagnê dan8 son exil son compa
triote pt son ami,' Mgr de Mercy, é véque de
i.uçoiij ne rçntra en, France que lorsque la
\pai* lut rendu* k l'Eglisç. Il u'â dpnc ja- .:
nàâi\,pji avoir le serment.con.titutioanel. à :
prêter, èt je ne devine pas ce que l'on pour
rait répondre àcela.' "
^ 3? Nous nous souvenons à Orléans, et c'est
du moins une consolation, dans noire tristesse;-
que Mgr Maillon se .Réconcilia avec le Saint-
Siige, et mourut én communion avee lui. Ah t,
Mônseigqèur, ceci est trop fort, enbounc
çonsijifcùce., En quell^ pfccasion, s'il vous'
malt,' ,Mgr, paillon se ,.,réconcilia-t-il avec
.rEgliseï A quelle époque) Eu quel lieul De
vant quels, témoins? Comment voulez-yous
qu'en face de semblables affirmations, tous
ceux qui u'opt psCa connu mon grand-on-"
ele ne vous" accordent pas une confiance
•àvçugle, et ne./.regardent pas ce grand
^vôque comme un .apostat'réconcilié? C,'est
donc ,ainsi qué -l'on. )6crltl'histoire,l Ppur,,
se réconcilier, iLfàut avoir été brouillé, Or,
je m£tg:au,déll tout prêtre, tout.catholique, t
tout hommey'de mé citer- un jour, une
i eneore deux de ses «petits-neveux dais voire heuredans toute la vie dé mon grand-on-
petife séminaire. •" "• j clé, où cet 1 ^llûstre prélat, ait manqué -à la
stdiiaission envers leMouverain P^ùtiSe. wgi-
Rnllon est mort comme 1 it» âvkWvécùi fer
mement attàchô ' aux- traSitioti^séciilail 'GS
de i'épisfeo^at frànçais, ^rôTonfléfuent inibu
de l'idée' q^' le ïaactuiifë doit demeurer
■ fermé devant les luttes "des'-'pùissaaces'tém- •
porelles, mais ^ea parfaite'corôMu'iiion aveè
l'Eglise romaine. • s '
■ ''È^ m^irilenant, Moaseigt^urj? est-cé bien
sérieusement que vous faites le^prôcès *de
■Mgr Raillon,-pour avoir ifait un taiàtidemliU
à T'btscasioû : au ^ol de Rome, et pour eu v
avoir fait upjiytre à P^yènement de Louis
XV1I1? Il y àeû"depuis ce temps-là bien des
avèneniens,Men dès naistantfeiS et bien,des
..mandement. Avons-nous vu beaucoup, d'é-
, vêdueg,et devions-nous én voir; se'. désïster
Idëjèùr §iêge pa/fee que ^tè^'gq^érjïèment
civil était'changé î En avons-aous* vubeku-
coilp' refuâer les mandemeris où' les^prières
que lë ïjb'uybir ltetirdéto^idt î'; l ';.
Et. en fin dé compte,'ces .éivêques qui'né^*
.^çsr^volt'eût pas', contre ï-ordr'ê 1 établi gd?;i-
',il^ (jonc si çbupableà'î JXcfî^tçs 'lës^^oùvei'ai -
netéa devait ne sontVelles pà3',Véuwe .de
jfdjï.l^ disfiflctlofl^né.ëëgs^rp^.ntreriè spiri
tuel et le temporel, et-présent dépendre à
, César ce qui appartient & dtésàï 1 ?' " :IJ ' -
•, Ypué 1 èxcuserëz^iMqrfsçfgpçjirj, l'insistan-i
ce que je mets à, défendre ipon grand-on-
'cle : «lie est -bien naturelle-. 'Si[ dans^mon
,exapresseûièi»t,à ytfpbu^q^|a^ l uccusàtions
s},',funestes, j'ai' pu outrép ajsser, ^"ûélqùèlois
l'aménité-courtoise qu'il faut toujours con-:
^jer,Ver'devant • un actvt rsàirë -tel que vous,
,yqtre' .éaainent esprit ' méttra, .çëla 'sur; la
fiompte.de ma précipitation et de moaémo-
tiôn'dqUloureuse. 1 - ' "" A • " v ' /'■.
"V .t'es imputations,contenues r daas votre
r ; lettre du 4. février, ^bùt 'pariéllës-mêmes'
d'une gravité extrême;' mais elles ëmprun-
tëûfune' importance plùs gVà.'qde éhcore de
la plume d'eù'êlWémaheni.'Vôus ïé dites
vous-même quand, daûs cettejnême lettre,
vouS': assurez parler avec toute liberté, avec
' ifyÇg jvsiicf, m norn'de t'ffglise et de la véri
té. Ni 1 Église, ni la.vérité ne peùvënt'faire
{irévaloir le mensonge Or, je. déelare so-
eiih'ellémen't; ^ c i <>
. Mgr Raillon. n!a jamais prêté le
.serment civil du clergé; '■
qu'il a
Qu'il n'a jamais cessé,' pendaht .toùfe
fea vie, d'être en comtnunion avec l'Eglise.
' -^'at gu'f "tqùs ces Wipls des.'preii^ës écui-
,tes, 'nombreuses çt,irréiràga^s.'."
Homme, quoique évêqûe, voua- avez été
inilui^eu err'éùr; delà h'estpas 'f6rt éton-
U'int .-'les passions;sfiutey.ées 4aîi8 .certains
«entres par; ce. que l'oiiVaV^appelé dans le
igion.a pu.eir.c-surprise,
pèrè que cette lettre contribuera à l'éfclai-'
rer, et vous êUs assez graod pour, recon
naître noblement votre erreur! ' "
T«llo est, Monseigneur, la réparation que
j'ose attendre de votre justice et de ,.votre
.charité. . r
'. ,Je suis avec respect,, Monseigneur,
. LÈBAR0N MOUioCtllBR.
Ln'geul incident de quelque importance
daus là séance d'hier à la Chambre des Com
mune?) outre le dé^ôt de ^ocumens rela-
• tits aux aflairçs dpttalie, .est l'ajournement,
demandé, par lord PalB^prston', dè. la mo*
tion de 3tf. > Kingluke, ; au »ujet, des bruits
d'aunevion, de ia Savoie, et dui comté de
Nice.à la Frapce,' C& d^bat#a' été renvoyé à
une epo'quô non d^ërmmée»; ;
u Dans- les journaux ianglais qui nous «ri-
vent aujourd'hui)- nous, remarquons parti
culièrement un nouvel article du 3 mes sur
Ie budget de M. Gladstone. ' h
Ce jouriiàtn'admet pas que le Parlement
puisse repousser le traité de commeiwcon-
clu avec,la France : « Quels que ^soient se*,
mérites ou «es défauts, .dit-il, le traité a
été conclu et ratifié , et- il nous semble
parfaitement clair que, tQut considéré,
le Parlement .ne < peut)pas prendre .slir
lui d'annuler cette convention én refusant
de prêter son concours à L'exécution des
- conditions qu'elle' renferme.-- Sans d«ute,
'cette faculté lui a 'été expressément réser-?
yée; mal? ij faudrait dçs motifs bien plus '
impérieux que ceux qu'on peut alléguer
pour. amener la répudiation d'un ; arrange
ment qui, implique des considérations si
-hautes, tant politiques et sociales ; que finan-i
■cières. » •
UN ; '
. j .j /
. ^(Splte.)
— Dans la cave ! rép éta Je .com^ÛTloy^
^^ il ci ut cette fois avoir desiué^la n'ature
d« Mm<*, Lcmarchind.
M lis comme elle-ajouta :
0 », il y auri tnoinide danger..
__Quel dangvrlidit, Edouard iSharpip,
qui tout entier- A fa .ctuioâté, oubliait le
ciel,-l'orage et-le to'inerrr;
— M.'.is le dangêi; d'être tué ! , ,
— D'être tué? •' •
— Sin^-doute» Si-le» tonnerre.tombe sur
Jfi'jn'û on, -pWs on.6fera de^ceutiu plus
il y aura de cban^e^d'jéchapper à,ua- acçi-
• ; dcni. Ea lilut ou,appartemensdu haut que Ja.foudra doit
jiaturelleraent" traverser en premier,,et'li
dern ; èrt fois elle a p'uétré jusqu'au r»;'z :
dè-'chin s -ce. A la cave il n 'y a n'éu ^.cram-
■ J railleurs elle est solidement, voûtée, ou
v voiî oeu , on n'y entend presque pas , les
éclairs' - et le lou jerre n'arriv-ronC ; pas ÎUV-
au'à nous. ., • ,. r î
r^AJLlous,; à,,1a. .çavo; répoad.t Elouapd
Charpiu. i .. , ...
Chose étrange;- «eUe par.tie (Je l aabita-
û<.n ttè Mme LemarcUancf n'était pas danp
,le..mêaae 4 état de.,.déla l irement que" le jçeste.
-L^escaUer,qiij çqn.dui;ait. à "la .cave, était
large,,les inarfjiës gpap^eusfg y àvai^t été
tyiléps dauSjla pijeçre, ,1e pied.. s'yj 'posait à
sori aise", et la main, lavorUé'B par. ùnç ram
pe en bois, soutenait le corps dani sa^mar-
xbe,descendante; >îrT
j Au-dessus, .de, la ..tête s'arpoadissait s yne
voûté en br\ques' so!iaempnt ^faite^et Jqui
; paraissait "neuve tact l'a^io'^dn tfeinp?:l a-
vait m'pi.c'ée, Eiouaid a^a Mm§ Leinar-
J&jiâpâ à J desçt,jj'ii l e', % ^
. La^veuve'iua^chai^avecune, docilité d'en
fant, que'dé miflute.en . r^inute^ les grpndt-
J.çaens-j^pétés, du jlo^HÇfre. augniiiiHfue.ui
encore." ' ;
. Uu.éclair plus vi/5'inlroiui?it par im des
jst>,iiplraux de,ia pftVe, ç ,én ^lùmyia.U pro-
fonaeiir,% lueur,; É Iquaf'f yi| Mme X-e-
marchand pàle.et^éfaitèjeÇ iV.la , sentit se
cramponner à son bras! " " ' - V •
— Il nous .faudrait une jtumière^ .dit tout-
,à,-poùp le cgmmi^-voyàçeur; leg-éclairs au-
raiérit moins d'feçlat. jet là .surpris».serait
moins grande. • (
-'.Mme. ieip.arch^od 'montra/dans uni
renfoncement de I L .muraille un bougepir.
' " — J'ai dê ' allo^m/pW sur. "pâoi, dit-il^ je
.puis^l'alluiper. - '
. JLo bougeoir allyaié, JEdouar'J Charpiu
aperçut sur la'^roi'e uuê porte.peréée dans
, la îxiuràill^ ce, të^orte,était peiute et, pro
pre co',time,la goité d'un appartement où
Ifon rtçoit.
*, f!e,,ne pouvait ê^re la.pqrte du caveau.
'"Il voulut,dirigtr d'ê.'cë cô.té.Mmé Lenaar-
cbaiid; mais itlle î arrêta d'.uni? voii ir^pé-
: rieuse : * *' * .
— Non, riw x .ciia-t-elle, -pas ici. . { :,
— Nous,y st'r ous mieux pourtant,..r'^pon}
dit Etouaid que<;^tte.|irine,té suliitèétonna.
t 4^as un^ fegimë gu'il avaitirouvéo lùnstaiit
d'auparavant complètement abattqe.
* r—r Poiirquoi-cel.at et,qui vous yl'a dit?:
detnanda Mme Lemarcbalud avec une çer-
„t^pp.anxiaé." f ' ' ! '
— Je le suppose... U .est pro ( bable ( que
, cette pièce ftVnï fenêtre, ni soupirail 5 ; et;
puisque vous^àe foulez ni voir bf ientendre,'
v yûÛs y déferiez l'es.éclairs "et lô ; tonnen'e.
' ! r-. Jamais ^dit-elle. ' . ' '
L'éifergie aveii - , laquelle CBtle parole' fut
pronqncée/iniliqiia au'commis-vopgëur
..^uét.ppur.ié'moment,dii moins, il tae de
vait pas.insister* ' ' '
. Toutefois, il remarqua qu'à 4e,ux reprises
1 4ïfférëntè.«j, Iqr,4qv»'*ï â y ait' voulu s&'ràpprj-
'iclier ,dè cette port 5^. : Mme lemrfchând avait
instinctivement serré une clé qui p'ejidait
'par. un cordon à sa ceinture. ' ' :
C'est,là flé de ( la. porteuse dit-il, il y a
là quelque mys'èré. " . 1 •"
, Ma'gré lui, revinrent à sa mémoire 'les
morts sùrcesfiyës dont l'hôtelier Benoist
. avait émaillé soy ré<$. L 'effroi subit devant
ie ' gendarméj, la peur 4u jonherre ," qui
pouvait $lré npdice d'6ne-conscience t cou-
pafelé, la disparition* de Claire, toutes'-fces
circonstances se reproduisirént d'elles-mê-
rhès dan$ son esprit, et de nouyeauTidée
d'up crime y prit un'corps/Upé fois cette pen
sée admise, elle iie'le ^quitta plus.' Il regir-
da Ledwrcband; chacun des pîis' qu'il
découvrit sursoit visage lui jemblà.cacher
un remords. ' E
. Malgré v lui,.il.frissonna de; se, trouver v
seul dans" tetta cave,,, la nuit, ayee cette
.femme.V
"Mais ce.nefut qu'un mouvement.instiqctif
delsa naturel Repldon<-.lui l'hommage qu il
'^é'rite. 'S'il, crut à ses ^ou'pçohs, son cou
rage s'éleva à: la hauteur dei circoustances.
Il y >ût tin Snotif de plus pour perçer cé
J^my/ère. ^ ,
Comme il s'affermissait ; dans son projet,
Edouard Charpiu - sentit- Un être rampapt
§ lisser dans ses jambes. Ses* cheveux se
ressèrent iur sà <ête, il tràbocha^ et, dans
* le môuveùaènt qû*îifit,ïl fqioussa MaiéjLp-
- marchand. . • 1 '' " : t ■ J
—Qu'avez-vous? lui;dit-elle. 7* ■.•
r —Rien, murmura Edouard, qui venait de
reconnaître chatte Mme Lemàrch^kd; à '
quelque distancé jdé sa r maîtresse. - i
'Cependant l'orage éclatait avec une vio
lence inouïs. " * ' : ' 1 ' ' ■
Les éclairs se multipliaient, les coups de
1 tonnerre dëveriaieut plus forts; ils'ébrait
laiènt ta maison. ' '
,.,Mmè Lemarchand, suffoquée par la peur,
s'assit sur la dernière marche de resca-
lierf EUe tremblait de tous ies membi-es,
elle se bouchait les oreilles, elle fermait les
•'yeux," .• ' 1
— Vous a Vf z tort, Madame, se hasarda &
t ,dire Edouard Charpin,' dé vous : tenir ici.*
Puisqufe cCsôuterfain n'a pas d'iësûé vous
-y seriez ài'abri; dë toyte'émotion. ;
— Et la mort, Monsieur, répondit-* e à,
travers un claquement dé dents: -
— L ï mort! murmura la commis-voya-
geur.- • ' T'
. — Oui, la mort est là, vous le savez bien ! '
Et cette femme indiquait l'appartement,
nay^tériéux. -
Tout à coup, une détonation terrible, pro^
■ longée, retentit dans l'air. Cette fois il n'y a
plus à&'y méprendre, lé tonnerre est tombé
au-dessus de. leur tête; une seconde. après,
" ùne aiutra détonation se 'fait entendre sur'
leur gauche.- '
Edouard Cbarpin sent Ja main qi\i se'
cramponnait à lui se détendre; il se tourne
verî Mme Lemarchand. ' " :
- Elle était évanëiuie. . ' - '
. 11 va lui porter: secours, mais le cordon 4
PS
qui,retenait la clé, objet de ses secrets dé
.sire,.s''émfiàrr{fts&,Sans , .fe'a main et se casse.
;Uàe- i4ée subite's'eiAparé /du cpmmis-
iroyageur". T : . >i : t " ' ' '■
. Jl. .peut rts sàtisfaire' Ba (i curiosité sfms enga
ger sa'conscience, Toù^ les jours, une fem-
Baes*évaiiquit;elle necourt aucundanger.
D'ailleurs; J dvep la c)é, il ouvrira^çët a^par-
teinent, il y trouver^ sans do^té' quelques
ineub.les qui-lui pertnettrôht. de déposer
• coçvènafa^ement Mme Lëmarcban4 en'at
tendant qu'if ? ;Téu,de la liberté à la pauvre'
Brigitte. Rapide comme la pensée, il enfon-
, ce, là clé dans le trou .de la serrure, il ouvre.
Le rayon dé'l'ùrhière 'projeté par le bou-
geoir pénètre obliquement dans ce lièù et
féclaire fa|blémént. Edouard ne démêle
qu' u ne. cliambrejobscure, le silène^ lë plu?
profond ijègné, il re^rde ericôrè ^Aû fond
.de.rappa^ftement il à' vvj passer line ombre;
un corps doni *il û'à pu , reconnaître la for.
me s'agite deyant, lui.' Un bruit de chaînes
l'accompagne. % ,1
Et le tomierre dui est, dans la main de
Dieu, l'instrument de ses vengeances, gronde
de nouveau au-dessus delà têtfc du commis-^
' voyageur glacé : d'éffroi : pour la .première
fois il maudit. son intempestive curiosité> '
et il refeme brusquement la* porte. * ' ; -
Au rfiême moment un son inarticulé com
me la voix d'iin enfant se fait entendre et
jid meuble tombe dô l'autre cfité;
; Édouard oublie 1 Mme' lemarchand; il se
sauVe, .emportant avec , lui la clé de cettô
chambre 'maudite / * ' ' •
" Il n'aspiré qu'à une chose.... à sortir. Il
fuit par les jàrdifas!; En passant près de là
basse-cour, il .éntënd la toix de Brigitte,
qui, lassée 'd'âttéÏÏdre, f crie^et frappe & la
porte. ' ' 1 ■ - '
Il ouvre en lui jetant ces paroles : . *
! Votre maltrefeè est à' la cave, éva*
nouie.
'' Puis escaladant le mur par l'endroit qui
lui a servi" d'entrée i i} se précipite dans la
ruelle. Mais 5a précipitation est fatale à son
habit; un de ses pans s'accroch^ à une pa-
lisMde, il 1 le décadré ; son chapeau tomba
d'Un autre côté. Brigitte, furieuse de sa lois-
' gué-réclusion, a jugé à propos de le pour
suivre avant d'aller porter secours à "sa
maîtresse. Ne pouvant l'atteindre, elle lui
jette dés pierres; elle l'accable d'injures,,
, "Enfin il est dehors; il respire, il-eSts^uvé.
La pluiç tombëpar,torrèn9>les éelairè i -éy
blouissent et les couj^s dé tonnerre se, suc/
cèdent sans relâché^ ■» , ' ' '
Que lui importe?
. 11 jest libre. •
Vf. , ■ ' '
• , RÉVÉLATIONS. ;
Il arrive, couvert de boue, les cheveux en
désordrèi ses habits, ^déchirés, à l'hôtel du
Cygne blanc. ,
On l'entoure, on le questionne. -
Il demande un bol depunch pour se re
mettre et ne peut que répéter-:
* •— Celte mai«on est maudite; il s'y passe
dès'choses affreuses; une créature humaine
Îr est enfermée dans un souterrain. Voilà
a clé, je l'ai vue.
En peu d'iastans toute la domesticité de
l'hôtel «ri prévenue; les filles de service le
disent aux garçons. d'écurie. M. Benoist
leur recommande en vain le silence, la
Houvell# circule de bouche en bouche.
Le lendemain, à son réveil, toute la ville
savait que Mme Lemarchand s'était rendue
'coupable du crime de séquestration-
On remonte çlops dans j$n passé, on qrt
plique par des empoisonnement toutes lès
saga
AJBOSTONÇ pis DEPARTPPS.
Mmm è »«.■« f
MERCREDI 15 FEVRIER 1860.
«••«#«*•
<( troi? mois,
fis MOIS
>.UN AN<
roc* m .ht * Inimiiu, voir le utbleatf '
' publié lesJ et'îOdû thaiïue moi*.
îiapr. L.'ôOKLFÀCR;' ». des Boos-Eflfaltl, 19.
ty>P>. r. f <: ■ in#*. • »»«•*.•<»•• >*■*)
JU mode VAJKMWïVwnr. teplug gimple est ï'envoi'd'un, boa
fur Paris, à .l'ordre de i!£joasuitùk trâ "dû journAî, melre^yalpis,
<• ■% t» pr • ;; • -»f. *, r .ye. A\ y-f - ff}y »tV * M *■ *' '• *' - • ^ • • • • • * *î * .*,...._ .- - î ... *r
P.AUI8, 14*,FEyRIEH*
La circulaire que 8». Exc* M« .^hiqamnet
vient d'adresser jaiix^egens, '$pJomaJBqi|ef
du gouvernement de. l'Empereur. est de na
ture assurément, â fûrg. cesser, çQui* H (lues.:
lion romaine, cette confusion que î'ignorauj
/;e,.là muyaisejo^ et.l'éprit de çaryi .jb'efr '
forçaient de maintenir. i
dt s affaires étrangères de -réclamer éa lai
Veu^ des çègle'§ 5iîp)pm^tiflues i qi4i .pj|tïd9,iijL
aux rappoits des g nivern^tpen», et gui ei}
' garaatjssèHt'lâc l/jyaùt^.Cea régies tpt^pireà
ont été. méconnues pair la cour de Rome".
Au t lieu, de ^fartei;. la qypslioRjie^ B,qmar
gnes, de cUhinet à éabiaet, d'après le?s pro|
cédés en", ç$tgè
•1" % " " - -"' l
liclté, et c'estjparlayoie^des journaux re r
,1 gieiix quQ4W.çhaaMiïeçies. onV., çôfmu
l'èxposë de sa politique, A ùne négociation,
:u. K -.10}.» i i* <.:■>!,. h v>at»--»- ..*> l
,régulière il a ainiL.SUbaUtué.ûj^appsLauf ,
consciences : quand il fallait proposer lié
; î.i ■ :s ?\« ■£, * ■ ~ V - * j « : *.* '— 4
, êtrepojites^éç gang, répudier l'liisloîre -dé
notre pay^ ' '. .* 11 i
Tt^ona.]ès;jSopime^ £cl^égasa,ur,ont don4
gré à M, leàr^fiistre des iaflaires étraDgètes
jjte^'èire exprimé jSur'.cÀ pqjnt -&xép.Wtëv si
grànde airtorité de langage. et une si éneri
; 'gique ,fg^pji^té ,.de ; ,coUvic! ion. ' ! a ,,
■ Aprèa ^Voir posé en pfincipe r cette''dis-.
|iàç]lipn ^essentielle. des' èîeui*,-. .poiy.oirs ^
AI.- T^buvenel i aborde,- .dani ; sa firculâil
re, iit^.autrôftrirô. d^dées^,; Use.^eiaati^
si l^môdiûçatioM territorialesi qiiejJes cirt-
.XjQnst"aQce& et .les; Yiîissit'udes dç. ltf polUiqu 1
peuvent;, apporter dansr lev domaines di
,Saurf-SiégV ^orit..wié ï atteiDtV,àL'indépen
^ce fpiçitue^lq. dq ,tJbiel;d^,rj:jgl|se. Ç'çsjt
jJ'|iistoire h ; 1^.ip!|ijj,(juçr M._ le'mjqistre de^
• affairea étran^èreA répand à cetto question 1 .
.;. ,Pn-i^97,. le Pape cède les EWtnagaes à- la
,France,pa;r. lfi.trajlijdé ïylêirtjpîUet reBjinh
..ce à.tq^tp^préj^Rtijoft^u^lejPqprt^^Qajsr
sin. Les préji^aire3 ( de Léobiti. ^ontr^ra
.que. i'Âulriche-est,: md ,ce:-.pôint T ; iaocorâ
.av.ecla'.feraftQe !. jj&ile , 4 pyigç plus.
§aiat- Stêgelanosgçssioà destrtfiJtégHtiôns
.Congre^^ L
UaèCToha.de,au X»«iècie,pour repdr^, J^lraiiiSi d^' fladpp'p.fe^floio.'ct .-de tjWJéj-
par là,jolce n 'fi'^gpjiYç)fûe^ ^u' s^ntt ; ^nie^iQnfj^'çqq»pffr,ïjju?.'.patres Jorf
liliqde ! -Ùae Croisade anti-nationale qui séf
par'ftla cause,),du> Pape de .çpll^de ri,4tf4 ie r
qui désav°ue Magenta et Solferino, ietf! 4
iaqae'le evaUint' rgjjpjidrtej éoPrai^ce,^i
coalition des partis- hostiles, s ct. l'adJiaûci :
.monsli'ueuse jjes u^.(^montains,, des ^ifo..
Boches et des athées ! -voilà ce qiia le gou-
^ ememenl de Pie IX ^Vait, impgioé !
' Cette dérogition au droit diplomatiqu !
n'a p_as. g^utèça^ni .. H >4° !
rapports r^siproque? entre les EJatSi-elle a,
de plusj alterl \ aMM &s'piinqiBés,
'Ça eiret/foiir justifiera, chôment di i ;
corupétençe, le g iuvern. m.wlr&maio^^» t 4
jitia pjoîns'gâé ^énatnrerja 'quçstios elle - !
môme. En 'appelaut/JSglisa i juger .ce.,qu^ î
appartient à, la p.dUique^i^a CQnIundii
. deux.çlio5csJjy^eot[eIlemcnt ; distinctes :.l^
souvêrAint-lé" tempocellé aâm eta^nè
spirîiuftië. " " i !' ' ' 4
Comme le, dit très, bien,.iL l« JDaiûïstre,
s ( He'iJ,x,.souverainetés ont'pU, ê ^è jîôttfon-
dués pVudaut ie.M .»yeû-Àge,jians jm^umps
où la-'(âî^aUf»n
•plices de l'ambi'iôa. des'grands.seigneur?,
servaient de , .ire.in„m.oral aux bajoDS.Jéo-
da xj'leur autorité réelle ne - faisait que
"contenir, au iiorn dô ïjiàuj.la, ^.c^'^rùt^lô.
Mais, à mesure que la société ci viles' est dév«-.
Iqppée» les. roi? ont fijt j-çprepdrè jj'-ist'ernent
ce qui appartenait à leur souveraineté.
'saus^Xoyis'âiv^iii^^Ëtalï. p-^a-ùx;
et le clergé en tâte^reCusaiest nettement
au. Papè ,1e jdroit, d'exççw.muniéfjç/^.de
France qui n'attaquait que ses Etats tem-.
. porels. L% déciardiHpÀ dç jlj&^p'àêté qup 1*
co^équ^ce'^e toutes JLe^tradit|cins de ^a
monarchieieC enmaU|rt}.dei'iber.!,é§fiaUij[ia-
t iies t on..peût dir^'q'ie Louis XlV- n'est que
l'alcul d^Napoléon.,1". -
. L,'iadépehdance ( de là fouver iinftté politi-
qaû ie la Erance yis-à-yis; ie,J J i.. couy i de
..poaip çit c^ouc^un lpgs d îj'anyppne r'oy^p
ÏÏZ Nos. lois acIutlletQ'6nt.iaÙ'qu a^epter
ce V?^ et la distinction ^eptrè le pôuyqïr
spirituel « t le pouvoiiî^taaiporel
FEUIUÉT01 DU CONSTITUTIONNEL,«ti FÉVRIER.
4'uae politique sagement dibéralaiaTeo le ' •^^>art>.. j quA 1b -itriftt. accoaipliss&meni4juia
£ç?ppck ^i^térable. i dont, ei(e' t en|encGjer T se
fanais dépaitir \is-à vis de l'Eglise, et^de
son àugjist% ^lie f :
' " , * A.'GîlANDGmi4)T. i
jjdè'Qe moiipiïr fé déovet dii isj^nîfiègi.&pr-
. nier, ^strenvoyée au jeudi' lv, mars.
: , Par.un autre décret da.lai.mêm? date, 31.
lôigéapral de-divisioa^de^La Rue .est.élevé
4 la d'goité de sénateur. : - .
.v/',"'0 - 1 _ X . 4.» C 1«1»*
{Ja.trpisièoie, décret,,/également dt^W. lé-
viiec»nommé conseiller. d'Etat: en^.service
ordinaire iiorâ sections^ Mi Benedelti ^ mi
nistre plénipotentiaire-et di'rêcteùr i dea"af-
fàire's politiques àti jministèro des araires
• étrangères^
alQr,s.foi,.d4 Naplo^.p^ur ,l'ji}ta£Vej-
4815, ;ell i
ie réserve^, ppur-sori .propre compte/ un t.
ja.rlie dp la^égaiivO.de F^rar. ^.et, si^ à,c i
-ir.paient, erè n'ôbjicrH pas les'-. H marnes, j
,ç;és! qua rm.^jng; oj jde yje^D^ ; gui;,lMi ( îli • ;
v:ait ta-at déjA, ne vo jlut pas ,aller jusqft' i i
çpqs^cr .i i\,çpttê4'f.rpiè|re p^tc^tipa..
r.y^l^.^'stoire jtillq ,fluo ( ; la t! ^p#n§ i •
grap l^. jtrait^ î^vec ? l aécision il up homtti ; ?
-d'Etatj'.M.- le ministre.-dea aff.Hict^ élrar
t % i: »*,' i ' ' ■ ,• ,• ' s
^ôres. ( ' ■• v.'
< J£t,^ 1 préstn^'d«i,Ç'isf>i's, pq.f^leataîjdb
{ p.o^Âiént il se .peut'gue ron^e^aie t auj:|Ui<-
d'hni de Eoiilever les «tnsciercps &.propos
' 4'intèrêts tint do fois di§cyt'$,[el : GMi n'unt-
toujours été réglés, .qu'au point de vue de '
cpiifiiéiatlons exclusivi.mentjjplijiqiiçb.
Ci coup-'d'ûeifjiirospeetif.aura d,'ailleurs
, uu bien p ( r.écie ( ux rts^ltat. II. fçro, r^^orûr
tout es qu'il y a < de sagesse - djuis la .poli-
^iijue diî ,1'jEçnpçrëur, .célèbre brfchure
.contre laquelle'sa sont,élevées.fyufc de pas
s|QDj» et'ligués. t ao^ ,de préjugés,- n' av-^t-^l le
.pas déclaré ,çleji m^pj^rela p[u^ qe^tQ que
rindtrpèp4 a, ?! co > temporelle du Pape était la
Condition nèces^re de f,où\ indépendance,
religieuses a^ultxnenl elle avait t'ait tntre
lea droits irapr»>sçriptil» 1 e^ di^tintjfç et les
conditions?d'exercice -de ; la souveraiagié
politique ;du-Prince la. distinction ,'qùi est
dàné l'histoire comme elle est dajis la nt-
, kir4, d,ts .çhQseSj d^stincUo^ que-çopstatent
• d'ailleurs^ il faut le fépéteiv.les principes et
' 1/ s.Hçtes ïes:ipug.f;u(M^tifue^.^ù''dr9^,pu>:
blic de 4'Ë >jrope. • . '
■ Il était nécessai; e, après tant de clameurs,
d'établir encore' une- fois~cette distinction '
avee la haute autorité d'unô parole officielle;
La p^role de M. le ministre des affaires
étrangères s'élève donc, dans ce deb it, com
me la yôix.dù b 'f f èpa, dit pairiotisme et
die l'histoire. La ^arf^ite modération 'qui
k'allie i: dans, .«a.cirjiuluirei à ia f rmeté dfS
.couviciion^, attestera ( solennellement que
la volonté j;éjl^chie gfj la F^aQce est de con.
.pilier, 4ans c^tte délicate ^affaire, ^ ^evoi^s
Il est difficile de-s'-entendre avec le Moni
teur industriel. jL$ \Qinstitutionnel peut se
tromper • mais/dupooinï, cVçrçhp-t-il la
vérité., ZtiïçnUttiÇ , industriel .'tqf^.plljçr.fihe
âussi^An§. âoute xl ft9.us ; ,'4evori|. lô ,;cflQiijft,
mai* U la.âiscûte.cflpïme s'iLyoula^ |a,gar-
,deiS soîgQjeusemecft; pour, lui ; et .ljocapéatier
defparveniiçaux autres^ -Mous n'opposerons
qt^u» «fliilfré-'et un« trèïcourte 1 • explication
aux réflexions dont ^notre'arlicle" dtt.10* a
, .^ l'objet de sa'part? * iS . * -
s ii'n'a pas été .^briqué en J18S5 0,219,200
. (fijinialux, de./e^'. ; X^jprodpction a.ité ^eule-
cient, çomme^l avait ïài't.connaUr^ À^tAoïé,
.de4.784,000°quintaux .métriques,, et c&st
parce que l'on emploie en moyenne 130 ki
logrammes, de, todtç.jpQur obtenir,1,00.iilo-
.grammes de fer que .nous, Bommes ,arrivé
au chillre- inronipftabienient .vrai .dont- le
Moniteur ihduitriel se plaît à faire une mons»
truofité. - V r :
; J^'après /^^tï^'ittuf^slrie^rlej'.oçlocu-'
.^è^quje^qus'^avpns cité Vest pas iïu pjrix
'^.oqraut.'.Eû^Çcl,' les chiffres, na sontpas
,imptià)ës;';iPU.M§ ft^crils ^)a in,âipVNû!US
ne .prétendons^pas, empêcher h Moniteur in
dustriel. -d4- trouver] dans cqtté t différence
une garantie, pour les consommateurs. Mais
il ^bij^a bien nous^ermutt-e' de n'être pas
dri'sog'ayis. " ' f ,\. lefbais'c. '' ■
,d#yqjr.-- ; ■ ~ \
, ' , jJ.'uu ;) a^re <$té, ,ftpiis ^yops reçu.e.n f;
n veur -da Mgr, Rousseau,i,pius directement
. mis en eâase,; -des ^réclamations de sa f:
niUle^ajuskji&tes quej.çlialeurè^ses. ISpUs
npus croirons .obligés,moralement 4e repro- \
dyiré, en tempe; et lieu, cette défense honp--
^bi§ ,d'mj prélat.re ; çopU.:de,j)iélé çt.de.je^-
. tus véritablejïientépiâcopilesj quoiqu'on;én
ait dit: - - A;-G randguiljxjt. ;
A M. le ridocttur et} chef. d,y, Constitutionnel.
- r. jf!SE?Jèrev;BJ§S Kçsdll^ féyçiér 11^9,0- ' j
'. Mpnsiçur, / ■ ! '
. r. J'ai l'honneur de -vous communiquer c<)-'
,pie-d'une ,lçUr.ë quo jô .vieas d^dres^rà-:
Mgj;..r'éyêqueid'Orléans^ep..répons^ âu^io- J
cruyabié? i attii.quesqu'il s'çstpermise^çQat^e
t >, mon graod-îonclê,. sou. préaécesseur,> dà^s
- la.lettre,qu'il vous a éerite le 4 de. cannois.
■ .Vous j ugerez. .sans doute comme moi
- Monsieur le' rédacteur en chef, que. la dé 1 -
' ,f'psQ doit avoir la même publiaité -gqe-
r.aijcu3aliop/s'est dftûï)ée, v , et' j'ose, espé^r
i „que,'voi^f. ^ççufà|lerçg jB&répop^etf^.v^-.
'tre jouipH. , ,. -. f r
. Recevez^lonsieur^iâagsm an Qâ ,de mares--
.pectueuse considération^ ... ■
* .• " ; Le baron M obro^uer.
,^I.EG,P k \r«JIî fPJtWV^E,
Vienne,-1 i février. [
-Oj.Pit q'16; 'e gojvôrnojaeq^ HUfait,J'^|iten-;
'.tiotifcde.çontfacter uaiiowvel enipcun'L' : f
, Oft.rn -fiiïq dd, N.jplesf q le le .roi .vpat d'or-i
, dupjaer. 1» jpise' ê* |tbertf-d«"t'ius leâindlvi-:
.dus-.sus^u eu, uKitiire , [ pjq\ij.ï"»j lle i 4„da.xie
refl*oy«r'de^aut ks tcibuuaiijc'compôteaa que
: c#uj qut out ,ét^ c®.MP?ibies. '
' - ' ■ ,Vienne,-IV tésrler.
^ L"8 bru4ts relatit» à; un nouvel «niprunt
prennent de la consistante.
Çopçnbçgûe, 13 février.
,JLe gbOvemement a iàit.demârmer par le'té-
â WvftQue Mouràd qui,;se: trquv ( é à. ;
P^rïs, bll^ér'àlr dispo?é, à se charger de, loi;
formation d'un cabinet avec pteins • pouvoirs^
; , S'iln^Pétenbouigî 14 février.
Lp Journal de Swit.P«t«is$ourgi publie la dé-
.péché. çiûy^'ute jd#,Pc;kin, e^dal^ diï"4*aécim-i
,bre : ' • -
; «Tout va bien.pfcur.la mis^iôn russe. L'«m-
.pereùr„de la Chlii^ jiai« ,da c^pagoe ppùf' réveuir, a^QS la ,^pi- '
,tale, Xei,iD8urgâ< ne fojat. p ia #aQcqrd entre
e ux» et les force#.,iippérialèi6., f ,>nt èq ie ^dessus.
Des .vajsséaux ,dç re ç^^^p^ens ïont^eu vue
de ^«sinjio'ïchvire ,du Peïbo. » .-
1 .(Hàvas.QuUitr.)
Nous avons nettement expriméi la résolu-
tion de^ ne pas cont'nuer, pour rïp|ré, compte, ■
. la polémique souievée par Mgr J'.év/ique d^Or- '
léàns. Mais nous ne saurions, isans,manque r
aux priocipeslesplus élémentaires deîp jus-
tice^ouâ rfcfusep à publiejr le^prpie^tatipns •
^a* noiis adressent, ;de tous côlés, les fa-r
'Âire's^ blessées- dans leur hoùneiir,.qui se
croient-tenues à repousser des imputations
.outr^gsVVtespqiyr leurs aïeux. ' '
LM v.1^ biçou.Molroguier, ..petit-neveu de .
MgrRaillon.iiau^-Communique aujourd'hui
la lettre qu'il vient d'écrire^ ^Mgr Téjéque
♦d'Orléans, ,f«ii ( répQAso àpx'atiaaues^ont 1^ -
mémoire de-soa grand->onclê,a été l'objet ;
Tinsertidn^dp, cette lettre n>estj *ije notr^
LETÏ«E.'"' :
■•"•y •f'*-:»
' ." ÇhâteaH Fçrrières, Je 1 î février 1860.'.
,» Monseigneur, ; tî
i Datia la .campagne, où je -vis-retir^,=l€s-
;. journaux arrivent tard et ce ii'est qu'aujour-,,
' id'hui que j'ai,eu. connaissance de'la-JettFe^
. ; que vous aye^'adressée le 4 de cp mois {à
' M. le .rédacteur en,, chef du Vonititutionnel.i
Je.cppfès»e t que j ai commencé la lecture'
,.4e cetle.lettre aveç-une-vive,puiûQsité.'' [ .
;, i Mai^, |l MOAseignpur, votre lettçç, m'a b;e'n
..punh^. etje ne,puis revenir de la.puxpw^
. et de la douleur-iqu'elle m'a. causées. j
•- -0a vous'' oppose'- Mgr -Rousseau-, - vous le*.
discutez: c'est fort bien. Mais à que.l prdr
f»os faites - vçus 4nter,venir. dans, ce' .débit,
!aut'eur dç. Ja .wa de Sqint-Arnb.roise .,. mqa
g/,an,^ opcle, MgF Raillons Est-ce que" que!
. qu'un.xoup" l'a f PPP9SÔ eelui-JàV^vez-voils
jamais- lu-da dui unenseule lignq ^.uu seijil.
...mot qui fût contraire ouà la putssaxice.tem-
porelle'du .çape commet souverain « où à
1 . son autorité spirituelle; «omme pontiffe? Non,
cela csj^ iïiipo^ibW. Pourqoioi. doDc allez .
vous, remuer cendrés,^laus le tonjbjça'u.
et déverser sur ■é}léi (i) }'p,uu , ^g0.-. e r t,_ Iji câ-
Jomnief - l;<,
L'ouTfiieE. T-rtAwès: avoir chargé v4tra ;
■ palette „des,,plus. \ive^ couleurs.pour nous
- peiodre,-dàns Mgr-Rousseau, l'igaorance, la. :
servjhté^. labastesse,l'absence de tout cà-'
ractère^et debout rhonaeur,~yous ajoutert"
5 « Mais pourfuoi .l'avez vous çlfyisi? Si dans.,
s ce gçand débat il^fallait. troquer, contre
i ,,moi m'es pré4éc^^ùrg 1 ,OQ..pouvail wcx ;
H jaire., j'en ai eu de miiL&VBSi ençore que l
» Mgr JRousseau. J'ai eu JUgr JlaiUon. »
' S'il'faut -prendre ces; paroles dans.leur
sens naturel,. ctla veut donc dire que Mgr
Rnlloa était encortf plus ignorant, eneoro,
plus rdiqpant . et plûs, lâché, plus ,à\ide et
' .plus ..dépourvu d'bqàneUr et d^ caractère,
. que v,ou%.ne,-iioii& dépeigne^ soijL>- ; prédéces-
...eeur. .C'est certainement le sens dans le- '
.. quel le 1 prendront vos lecteurs en grande *
majorité.
de ce granti, et. saint évêque,. les illustres
amitiés auMui,, ont ité jusqu'à la
mortet dont plusieursbeureusementlui 6ur r
«vivent ençore,,les œùvres.qu'il a;lais>ées,île
souvenirque l'ona çonservé de lui dans les 1
diocèses qu'i) a adminktréj. tout proteste
contre pkrt illès - allégiitions. J'en ap
pelle au, conseif'géaé/ral de 14 • CÔte-'d'Or
, }) qui lui, vola, unie ,médaille'.lorâ 4 dè. sa
■ translation du siége^ d i ' Pljôq ll'^cbs-
• Nêché d'Ai* MjeB, .anpftiiè.-,aux méirppo-
les d'Aix» d'AUaiet.d,l£aibrua où sa.-mé-,
moire.t-sb -demeurée enivénération! J'en
appelle su vénérable- archevêque de Paris,
S. Exc.' le,, cardinal r Morlot, qui l'a bien
1 coTinUj.lui qui, à ;i pijon, fut ifon co, laboiia-
. .teuv de, MéiKleçtion l J'en, appelle à vous-
Djéioàe>Monsbigaêur i'évêque d'Orlëahs,qui, '
dans - votre, : jeu4«sse, fû|es si intim^ment
~ lié avec deui -da.sâsjaeveux, vous qui,,avez
, • iU- ■CALpu^iB.^rri 1 " "^ous dites" eu Mg jr
ftai(loj), gin .administra après, lut'le dioç^ie ]
d'ûr&an», MALGRÉ W. pape . Ç'est là, Mqixseï-
gneur, une,terrible et singulière, erreur^, c^e '
votre part,.et,,eïi la proclamant,;-yous-pra-'
clamez une calomnie; \ : ï '
Après la mort de .Mgr Rousseau, l'Empe
reur somma sa placç. mon grand-.Qnclç,
i!abbé Raillon, alors pr,ofesseur d'eloqùence 1
sacrée-À la Faculté „de. théologie de Parié.*
(U'àttentioa publique .venait d'étr,e appelée
sur lui par, l'oxaison fudçbre .da, maréchal
duc.dp Montebello, .qu'il L ayait.pr6nonfi4eà
Nolr^£(ame, et ,qui fut. lue .au prôa^de
toutes les églises de-rjEdapirevL^ Pope, cap-,
Vf,, rtfasa t'tng^Hutioo canonique, parce,
que, malgré la mort .de Mgr.Roiçseai^ }e,
giégè . dOrl^ang. n'était cependant pas. va- î
cant ei) 4 10 ^ et c t UQ . 1®. ^tait pas-.
rsé,.'désorraaii,..où i lé ,Pèrd (commun dés
,fidèles, faisait, fiéçnû; farigfiéiir .'des .ppn-,
iCip^'.^évanti lèi dési? ; 4e plàjre ,au ,eoa-'
quérant.qui i,vait relévé en Fràpce les aiji--
tels abattus, Daos.ce conflit,\l!abbé 'Raulon
se rendit À.F.ontp.ïneb}eau aux,pieds du Sâink
Përe .et lui demanda uqé jrègll^ d^.pqndijité..
,S^ Samtetè..'eïpliquâ.,,ëUet , m£me S ïnqu
«àçd-roaclèi en jquqi;'le refus " 4 des 'nulles;
; daptitjùtion danoniq^ib,.tenant uniquement!
i uqe question de'principe, n'ayait rien qui
lijU X^pei'ÈOilqeV; et elle lui doj?nà( l'ordre,
entendez .VQUg; M^âejgpeur/J.'çnDRE '4,'ad-
njinigtrçp le ^î^cese,a Çrleansjûsqij'au,{po-\
U'po^iUqn de cette,Eglise'pôûrrait
,étre légqkL'isée.-
, Çt,ae cola j'ai preuve, écriia.
' EL qùan4. je n'aurais .pas,preuve,
; les ,fait^ parlent assez.d eux mômes, puis-';,
.qûe^Mgi" Raillon put,.faire encore, pour;
Xpuï? XY 111 Je^. maudemens, que,vous ,lùi
^reprochez.puisque le gouvernement dé la-
Instauration; lui laissa, l'administra,tiou de
c^ m^cn^.dioçèse jusqu'en 1818., .puisque ,
ce môme g'ouverp g ment , ( liii. ^continua. e4-
"suite sontraîtement épiscopaljusqu'aujoijr
, où il Rappela l^i môme au . siège de Dijon..
jDitès-moi.dbnc, Manseignsur, ,est-ca,ipal-
gré lë J?app que^lgr" B^ifloaaura^t^ù ad- '
.ministrev vqtre Eglise de P.uia 181'4 'i.u^qu'éii',
, 1818,l^sj. cé malgçé'le.P^ipe.,qu'il fût sajpi'é
' évêquede-Diionî Es^-eç malgré le Pape.qu'il^
,f^tinstifuô i pl^t , açdarçhe'y.équed'^jxetqu'il ;|
reçut en'çett^ qualité ,1'^nvebti.tjire{d\i paj-
Esj-ce mâlgr^ "lp v pape e^fl'a qu'air
.moment oùil.mourait^nbus recevions ppUr
'luiîsiunonce.ofAcielle^ue, le premi'er.dés
.nr^lata.frànç'ii^,fiçpuis iwôj 11 all^if,. être
dtcorè de^i ppurpre.yomaiaeï ^
3° A la manière^ont, le passage relatif à^,
Mgr de Jarente et ,au sphisme cou^tituUpQ-
■nfll : se trouve,: permettez - moi de. 1§, di-
rëj enchevêtré, daps - vos réHexipns- s^r mon;'
graud-oncle, on pourrait supposer que lui
aussi avait été compromis dans ce schisme
et qu'il avait prêté le serment civil du cler- '
gé^ et, v de fait, M. Qrétineau-Joly; 4aus une.
. certaiue,histoir9 des.i^uites, ue marchand#
, ca^la-cilqmni#, etdi,tçarrémentqii# M. R il-
Iôp était ua -imcieif prfire .,/urtur ; ce sont
ses expressions, " •
. VDtfla parade M., Crétineau-Jolyj 4« pâ-,.
reijles-allégations, qui n'o H pas l'ombre de
'fondejgacn/t, ue valaient pas la ppina que
ron j.'en préoceupâ,\, et nous avons résolu
dë'ue pas faire de réclatnation v Mais l da
votre part, Monseigneur, il n'eu-e^t'pas de
^xiââjme, et si nous. ne protestions pas, ce
mensonge deviendront une vérité hisipri-
À™- " ,
..• ^Là vérité cst que M. l'abbé RaUlon, qui
avait e,C(jompagnê dan8 son exil son compa
triote pt son ami,' Mgr de Mercy, é véque de
i.uçoiij ne rçntra en, France que lorsque la
\pai* lut rendu* k l'Eglisç. Il u'â dpnc ja- .:
nàâi\,pji avoir le serment.con.titutioanel. à :
prêter, èt je ne devine pas ce que l'on pour
rait répondre àcela.' "
^ 3? Nous nous souvenons à Orléans, et c'est
du moins une consolation, dans noire tristesse;-
que Mgr Maillon se .Réconcilia avec le Saint-
Siige, et mourut én communion avee lui. Ah t,
Mônseigqèur, ceci est trop fort, enbounc
çonsijifcùce., En quell^ pfccasion, s'il vous'
malt,' ,Mgr, paillon se ,.,réconcilia-t-il avec
.rEgliseï A quelle époque) Eu quel lieul De
vant quels, témoins? Comment voulez-yous
qu'en face de semblables affirmations, tous
ceux qui u'opt psCa connu mon grand-on-"
ele ne vous" accordent pas une confiance
•àvçugle, et ne./.regardent pas ce grand
^vôque comme un .apostat'réconcilié? C,'est
donc ,ainsi qué -l'on. )6crltl'histoire,l Ppur,,
se réconcilier, iLfàut avoir été brouillé, Or,
je m£tg:au,déll tout prêtre, tout.catholique, t
tout hommey'de mé citer- un jour, une
i eneore deux de ses «petits-neveux dais voire heuredans toute la vie dé mon grand-on-
petife séminaire. •" "• j clé, où cet 1 ^llûstre prélat, ait manqué -à la
stdiiaission envers leMouverain P^ùtiSe. wgi-
Rnllon est mort comme 1 it» âvkWvécùi fer
mement attàchô ' aux- traSitioti^séciilail 'GS
de i'épisfeo^at frànçais, ^rôTonfléfuent inibu
de l'idée' q^' le ïaactuiifë doit demeurer
■ fermé devant les luttes "des'-'pùissaaces'tém- •
porelles, mais ^ea parfaite'corôMu'iiion aveè
l'Eglise romaine. • s '
■ ''È^ m^irilenant, Moaseigt^urj? est-cé bien
sérieusement que vous faites le^prôcès *de
■Mgr Raillon,-pour avoir ifait un taiàtidemliU
à T'btscasioû : au ^ol de Rome, et pour eu v
avoir fait upjiytre à P^yènement de Louis
XV1I1? Il y àeû"depuis ce temps-là bien des
avèneniens,Men dès naistantfeiS et bien,des
..mandement. Avons-nous vu beaucoup, d'é-
, vêdueg,et devions-nous én voir; se'. désïster
Idëjèùr §iêge pa/fee que ^tè^'gq^érjïèment
civil était'changé î En avons-aous* vubeku-
coilp' refuâer les mandemeris où' les^prières
que lë ïjb'uybir ltetirdéto^idt î'; l ';.
Et. en fin dé compte,'ces .éivêques qui'né^*
.^çsr^volt'eût pas', contre ï-ordr'ê 1 établi gd?;i-
',il^ (jonc si çbupableà'î JXcfî^tçs 'lës^^oùvei'ai -
netéa devait ne sontVelles pà3',Véuwe .de
jfdjï.l^ disfiflctlofl^né.ëëgs^rp^.ntreriè spiri
tuel et le temporel, et-présent dépendre à
, César ce qui appartient & dtésàï 1 ?' " :IJ ' -
•, Ypué 1 èxcuserëz^iMqrfsçfgpçjirj, l'insistan-i
ce que je mets à, défendre ipon grand-on-
'cle : «lie est -bien naturelle-. 'Si[ dans^mon
,exapresseûièi»t,à ytfpbu^q^|a^ l uccusàtions
s},',funestes, j'ai' pu outrép ajsser, ^"ûélqùèlois
l'aménité-courtoise qu'il faut toujours con-:
^jer,Ver'devant • un actvt rsàirë -tel que vous,
,yqtre' .éaainent esprit ' méttra, .çëla 'sur; la
fiompte.de ma précipitation et de moaémo-
tiôn'dqUloureuse. 1 - ' "" A • " v ' /'■.
"V .t'es imputations,contenues r daas votre
r ; lettre du 4. février, ^bùt 'pariéllës-mêmes'
d'une gravité extrême;' mais elles ëmprun-
tëûfune' importance plùs gVà.'qde éhcore de
la plume d'eù'êlWémaheni.'Vôus ïé dites
vous-même quand, daûs cettejnême lettre,
vouS': assurez parler avec toute liberté, avec
' ifyÇg jvsiicf, m norn'de t'ffglise et de la véri
té. Ni 1 Église, ni la.vérité ne peùvënt'faire
{irévaloir le mensonge Or, je. déelare so-
eiih'ellémen't; ^ c i <>
. Mgr Raillon. n!a jamais prêté le
.serment civil du clergé; '■
qu'il a
Qu'il n'a jamais cessé,' pendaht .toùfe
fea vie, d'être en comtnunion avec l'Eglise.
' -^'at gu'f "tqùs ces Wipls des.'preii^ës écui-
,tes, 'nombreuses çt,irréiràga^s.'."
Homme, quoique évêqûe, voua- avez été
inilui^eu err'éùr; delà h'estpas 'f6rt éton-
U'int .-'les passions;sfiutey.ées 4aîi8 .certains
«entres par; ce. que l'oiiVaV^appelé dans le
igion.a pu.eir.c-surprise,
pèrè que cette lettre contribuera à l'éfclai-'
rer, et vous êUs assez graod pour, recon
naître noblement votre erreur! ' "
T«llo est, Monseigneur, la réparation que
j'ose attendre de votre justice et de ,.votre
.charité. . r
'. ,Je suis avec respect,, Monseigneur,
. LÈBAR0N MOUioCtllBR.
Ln'geul incident de quelque importance
daus là séance d'hier à la Chambre des Com
mune?) outre le dé^ôt de ^ocumens rela-
• tits aux aflairçs dpttalie, .est l'ajournement,
demandé, par lord PalB^prston', dè. la mo*
tion de 3tf. > Kingluke, ; au »ujet, des bruits
d'aunevion, de ia Savoie, et dui comté de
Nice.à la Frapce,' C& d^bat#a' été renvoyé à
une epo'quô non d^ërmmée»; ;
u Dans- les journaux ianglais qui nous «ri-
vent aujourd'hui)- nous, remarquons parti
culièrement un nouvel article du 3 mes sur
Ie budget de M. Gladstone. ' h
Ce jouriiàtn'admet pas que le Parlement
puisse repousser le traité de commeiwcon-
clu avec,la France : « Quels que ^soient se*,
mérites ou «es défauts, .dit-il, le traité a
été conclu et ratifié , et- il nous semble
parfaitement clair que, tQut considéré,
le Parlement .ne < peut)pas prendre .slir
lui d'annuler cette convention én refusant
de prêter son concours à L'exécution des
- conditions qu'elle' renferme.-- Sans d«ute,
'cette faculté lui a 'été expressément réser-?
yée; mal? ij faudrait dçs motifs bien plus '
impérieux que ceux qu'on peut alléguer
pour. amener la répudiation d'un ; arrange
ment qui, implique des considérations si
-hautes, tant politiques et sociales ; que finan-i
■cières. » •
UN ; '
. j .j /
. ^(Splte.)
— Dans la cave ! rép éta Je .com^ÛTloy^
^^ il ci ut cette fois avoir desiué^la n'ature
d« Mm<*, Lcmarchind.
M lis comme elle-ajouta :
0 », il y auri tnoinide danger..
__Quel dangvrlidit, Edouard iSharpip,
qui tout entier- A fa .ctuioâté, oubliait le
ciel,-l'orage et-le to'inerrr;
— M.'.is le dangêi; d'être tué ! , ,
— D'être tué? •' •
— Sin^-doute» Si-le» tonnerre.tombe sur
Jfi'jn'û on, -pWs on.6fera de^ceutiu plus
il y aura de cban^e^d'jéchapper à,ua- acçi-
• ; dcni. Ea lilut ou,
jiaturelleraent" traverser en premier,,et'li
dern ; èrt fois elle a p'uétré jusqu'au r»;'z :
dè-'chin s -ce. A la cave il n 'y a n'éu ^.cram-
■ J railleurs elle est solidement, voûtée, ou
v voiî oeu , on n'y entend presque pas , les
éclairs' - et le lou jerre n'arriv-ronC ; pas ÎUV-
au'à nous. ., • ,. r î
r^AJLlous,; à,,1a. .çavo; répoad.t Elouapd
Charpiu. i .. , ...
Chose étrange;- «eUe par.tie (Je l aabita-
û<.n ttè Mme LemarcUancf n'était pas danp
,le..mêaae 4 état de.,.déla l irement que" le jçeste.
-L^escaUer,qiij çqn.dui;ait. à "la .cave, était
large,,les inarfjiës gpap^eusfg y àvai^t été
tyiléps dauSjla pijeçre, ,1e pied.. s'yj 'posait à
sori aise", et la main, lavorUé'B par. ùnç ram
pe en bois, soutenait le corps dani sa^mar-
xbe,descendante; >îrT
j Au-dessus, .de, la ..tête s'arpoadissait s yne
voûté en br\ques' so!iaempnt ^faite^et Jqui
; paraissait "neuve tact l'a^io'^dn tfeinp?:l a-
vait m'pi.c'ée, Eiouaid a^a Mm§ Leinar-
J&jiâpâ à J desçt,jj'ii l e', % ^
. La^veuve'iua^chai^avecune, docilité d'en
fant, que'dé miflute.en . r^inute^ les grpndt-
J.çaens-j^pétés, du jlo^HÇfre. augniiiiHfue.ui
encore." ' ;
. Uu.éclair plus vi/5'inlroiui?it par im des
jst>,iiplraux de,ia pftVe, ç ,én ^lùmyia.U pro-
fonaeiir,% lueur,; É Iquaf'f yi| Mme X-e-
marchand pàle.et^éfaitèjeÇ iV.la , sentit se
cramponner à son bras! " " ' - V •
— Il nous .faudrait une jtumière^ .dit tout-
,à,-poùp le cgmmi^-voyàçeur; leg-éclairs au-
raiérit moins d'feçlat. jet là .surpris».serait
moins grande. • (
-'.Mme. ieip.arch^od 'montra/dans uni
renfoncement de I L .muraille un bougepir.
' " — J'ai dê ' allo^m/pW sur. "pâoi, dit-il^ je
.puis^l'alluiper. - '
. JLo bougeoir allyaié, JEdouar'J Charpiu
aperçut sur la'^roi'e uuê porte.peréée dans
, la îxiuràill^ ce, të^orte,était peiute et, pro
pre co',time,la goité d'un appartement où
Ifon rtçoit.
*, f!e,,ne pouvait ê^re la.pqrte du caveau.
'"Il voulut,dirigtr d'ê.'cë cô.té.Mmé Lenaar-
cbaiid; mais itlle î arrêta d'.uni? voii ir^pé-
: rieuse : * *' * .
— Non, riw x .ciia-t-elle, -pas ici. . { :,
— Nous,y st'r ous mieux pourtant,..r'^pon}
dit Etouaid que<;^tte.|irine,té suliitèétonna.
t 4^as un^ fegimë gu'il avaitirouvéo lùnstaiit
d'auparavant complètement abattqe.
* r—r Poiirquoi-cel.at et,qui vous yl'a dit?:
detnanda Mme Lemarcbalud avec une çer-
„t^pp.anxiaé." f ' ' ! '
— Je le suppose... U .est pro ( bable ( que
, cette pièce ftVnï fenêtre, ni soupirail 5 ; et;
puisque vous^àe foulez ni voir bf ientendre,'
v yûÛs y déferiez l'es.éclairs "et lô ; tonnen'e.
' ! r-. Jamais ^dit-elle. ' . ' '
L'éifergie aveii - , laquelle CBtle parole' fut
pronqncée/iniliqiia au'commis-vopgëur
..^uét.ppur.ié'moment,dii moins, il tae de
vait pas.insister* ' ' '
. Toutefois, il remarqua qu'à 4e,ux reprises
1 4ïfférëntè.«j, Iqr,4qv»'*ï â y ait' voulu s&'ràpprj-
'iclier ,dè cette port 5^. : Mme lemrfchând avait
instinctivement serré une clé qui p'ejidait
'par. un cordon à sa ceinture. ' ' :
C'est,là flé de ( la. porteuse dit-il, il y a
là quelque mys'èré. " . 1 •"
, Ma'gré lui, revinrent à sa mémoire 'les
morts sùrcesfiyës dont l'hôtelier Benoist
. avait émaillé soy ré<$. L 'effroi subit devant
ie ' gendarméj, la peur 4u jonherre ," qui
pouvait $lré npdice d'6ne-conscience t cou-
pafelé, la disparition* de Claire, toutes'-fces
circonstances se reproduisirént d'elles-mê-
rhès dan$ son esprit, et de nouyeauTidée
d'up crime y prit un'corps/Upé fois cette pen
sée admise, elle iie'le ^quitta plus.' Il regir-
da Ledwrcband; chacun des pîis' qu'il
découvrit sursoit visage lui jemblà.cacher
un remords. ' E
. Malgré v lui,.il.frissonna de; se, trouver v
seul dans" tetta cave,,, la nuit, ayee cette
.femme.V
"Mais ce.nefut qu'un mouvement.instiqctif
delsa naturel Repldon<-.lui l'hommage qu il
'^é'rite. 'S'il, crut à ses ^ou'pçohs, son cou
rage s'éleva à: la hauteur dei circoustances.
Il y >ût tin Snotif de plus pour perçer cé
J^my/ère. ^ ,
Comme il s'affermissait ; dans son projet,
Edouard Charpiu - sentit- Un être rampapt
§ lisser dans ses jambes. Ses* cheveux se
ressèrent iur sà <ête, il tràbocha^ et, dans
* le môuveùaènt qû*îifit,ïl fqioussa MaiéjLp-
- marchand. . • 1 '' " : t ■ J
—Qu'avez-vous? lui;dit-elle. 7* ■.•
r —Rien, murmura Edouard, qui venait de
reconnaître chatte Mme Lemàrch^kd; à '
quelque distancé jdé sa r maîtresse. - i
'Cependant l'orage éclatait avec une vio
lence inouïs. " * ' : ' 1 ' ' ■
Les éclairs se multipliaient, les coups de
1 tonnerre dëveriaieut plus forts; ils'ébrait
laiènt ta maison. ' '
,.,Mmè Lemarchand, suffoquée par la peur,
s'assit sur la dernière marche de resca-
lierf EUe tremblait de tous ies membi-es,
elle se bouchait les oreilles, elle fermait les
•'yeux," .• ' 1
— Vous a Vf z tort, Madame, se hasarda &
t ,dire Edouard Charpin,' dé vous : tenir ici.*
Puisqufe cCsôuterfain n'a pas d'iësûé vous
-y seriez ài'abri; dë toyte'émotion. ;
— Et la mort, Monsieur, répondit-* e à,
travers un claquement dé dents: -
— L ï mort! murmura la commis-voya-
geur.- • ' T'
. — Oui, la mort est là, vous le savez bien ! '
Et cette femme indiquait l'appartement,
nay^tériéux. -
Tout à coup, une détonation terrible, pro^
■ longée, retentit dans l'air. Cette fois il n'y a
plus à&'y méprendre, lé tonnerre est tombé
au-dessus de. leur tête; une seconde. après,
" ùne aiutra détonation se 'fait entendre sur'
leur gauche.- '
Edouard Cbarpin sent Ja main qi\i se'
cramponnait à lui se détendre; il se tourne
verî Mme Lemarchand. ' " :
- Elle était évanëiuie. . ' - '
. 11 va lui porter: secours, mais le cordon 4
PS
qui,retenait la clé, objet de ses secrets dé
.sire,.s''émfiàrr{fts&,Sans , .fe'a main et se casse.
;Uàe- i4ée subite's'eiAparé /du cpmmis-
iroyageur". T : . >i : t " ' ' '■
. Jl. .peut rts sàtisfaire' Ba (i curiosité sfms enga
ger sa'conscience, Toù^ les jours, une fem-
Baes*évaiiquit;elle necourt aucundanger.
D'ailleurs; J dvep la c)é, il ouvrira^çët a^par-
teinent, il y trouver^ sans do^té' quelques
ineub.les qui-lui pertnettrôht. de déposer
• coçvènafa^ement Mme Lëmarcban4 en'at
tendant qu'if ? ;Téu,de la liberté à la pauvre'
Brigitte. Rapide comme la pensée, il enfon-
, ce, là clé dans le trou .de la serrure, il ouvre.
Le rayon dé'l'ùrhière 'projeté par le bou-
geoir pénètre obliquement dans ce lièù et
féclaire fa|blémént. Edouard ne démêle
qu' u ne. cliambrejobscure, le silène^ lë plu?
profond ijègné, il re^rde ericôrè ^Aû fond
.de.rappa^ftement il à' vvj passer line ombre;
un corps doni *il û'à pu , reconnaître la for.
me s'agite deyant, lui.' Un bruit de chaînes
l'accompagne. % ,1
Et le tomierre dui est, dans la main de
Dieu, l'instrument de ses vengeances, gronde
de nouveau au-dessus delà têtfc du commis-^
' voyageur glacé : d'éffroi : pour la .première
fois il maudit. son intempestive curiosité> '
et il refeme brusquement la* porte. * ' ; -
Au rfiême moment un son inarticulé com
me la voix d'iin enfant se fait entendre et
jid meuble tombe dô l'autre cfité;
; Édouard oublie 1 Mme' lemarchand; il se
sauVe, .emportant avec , lui la clé de cettô
chambre 'maudite / * ' ' •
" Il n'aspiré qu'à une chose.... à sortir. Il
fuit par les jàrdifas!; En passant près de là
basse-cour, il .éntënd la toix de Brigitte,
qui, lassée 'd'âttéÏÏdre, f crie^et frappe & la
porte. ' ' 1 ■ - '
Il ouvre en lui jetant ces paroles : . *
! Votre maltrefeè est à' la cave, éva*
nouie.
'' Puis escaladant le mur par l'endroit qui
lui a servi" d'entrée i i} se précipite dans la
ruelle. Mais 5a précipitation est fatale à son
habit; un de ses pans s'accroch^ à une pa-
lisMde, il 1 le décadré ; son chapeau tomba
d'Un autre côté. Brigitte, furieuse de sa lois-
' gué-réclusion, a jugé à propos de le pour
suivre avant d'aller porter secours à "sa
maîtresse. Ne pouvant l'atteindre, elle lui
jette dés pierres; elle l'accable d'injures,,
, "Enfin il est dehors; il respire, il-eSts^uvé.
La pluiç tombëpar,torrèn9>les éelairè i -éy
blouissent et les couj^s dé tonnerre se, suc/
cèdent sans relâché^ ■» , ' ' '
Que lui importe?
. 11 jest libre. •
Vf. , ■ ' '
• , RÉVÉLATIONS. ;
Il arrive, couvert de boue, les cheveux en
désordrèi ses habits, ^déchirés, à l'hôtel du
Cygne blanc. ,
On l'entoure, on le questionne. -
Il demande un bol depunch pour se re
mettre et ne peut que répéter-:
* •— Celte mai«on est maudite; il s'y passe
dès'choses affreuses; une créature humaine
Îr est enfermée dans un souterrain. Voilà
a clé, je l'ai vue.
En peu d'iastans toute la domesticité de
l'hôtel «ri prévenue; les filles de service le
disent aux garçons. d'écurie. M. Benoist
leur recommande en vain le silence, la
Houvell# circule de bouche en bouche.
Le lendemain, à son réveil, toute la ville
savait que Mme Lemarchand s'était rendue
'coupable du crime de séquestration-
On remonte çlops dans j$n passé, on qrt
plique par des empoisonnement toutes lès
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