Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-02-11
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 février 1860 11 février 1860
Description : 1860/02/11 (Numéro 42). 1860/02/11 (Numéro 42).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
45 ANNEE — N 42.
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rua da falot* (PaUia-Royai), n* 10.
SAMEDI 11 FEVRIER 1860.
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on numsro 20 centimes;
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Pâri^ te 10 févriers
danstê traite ië (^.tiïerëeeàncîu te23 jdR»- .1
• tne* .MOi entfït ïq Wm* ■à n fo\Grtyty-
'Bretagne?.' ■ ij * ' * 3 ■ ( ' ! 1
P^l'artipla I e , 1 , le gôuVpjdpment fraaça/s
s'engage> admettre ,/moyennant ^n 'iirpit
ng déposant pas 30j}/pdp ,}à Valeur;- Jes •
objets d'origine ou"de J manufacturé brjtan-,,'
mçije ci àp-êi-^^î^s, saveîr : '■'• v - ^
'Sacre raffiné jïcufcuma. cjpL foudre ; cris-
tàî de ïoché oiïvrè ; fèr forgé en maSsiau?
qti prismes ; fils de laiton de - toute sSQrte ; 1
.produit^ p^lpiiques; çjtfraitsture; garancineç sàvoos de toutes gortég;
m fie' terre ^ pipe; por T ■
celaines, verres, cristauxiai iglaçes; Ils de
coton, de laine,4e im $t 4ô-«hanyre; fils
de poils; tissu? de coton, de crin, de
laine, de poils, de bourre de soie,d'é-
corces d'arbre et.taux ftlgunenteux'; lisàus de .lin et de
"■ !: - n J - i '- lA sortèê;
s de
chanvres , s , miiS , . ..
bonneterie, passementerie, Jïiérpçrie, tissus,
de caoutchouc et de gutta-^ercba; habilla-
mensr; ppauxpréparôgs, puyrages èn péatp
ou cuire; plaqupfide Xp.uteg .sortes; coutelle-,
léïie ; 6uyra|éè éir< métaui, Montes de tou
te espèce'sans ^îstHiction de poids ;férs'àu-
40 7J>
Us îoo \kHmï aciers, machinés, pubis çt
embarcations.
A l'égard 4« sucre ralfiné «t de? produits
dérivéfâu'*ëf, on ajouterai aui'drolts sus
mentionnés le çaôritaiit des mjpôtegûi grè
vent ces produite à l'intérieur. " ' ; ' '
tT D'uo autre'côté> les droits k l'importation
èniffôdlfë dés ■Jïoiiiile^ et côfcçs l>rittitoi-
ques seront abaissés'au chilîrè de lè'eènti-
mes les 100 kilog. plus lés 2 décimes. Dans
ya d&afdé qu&we^ans à partir'de luratiû-
ç^tion £ti tÈfîiié H sera 'é^P' erf France 'à-
l'importation de là hôuille ; èj. du C0 M
les frontières de terré et de mer, une taie
vaiiof^è* qui pe pourra' être 1 gupéneure à
ce même: droit dé 4 5 les 100 kijog.. déci-
m!e's[nob compris. • ' ; - ; '
v ïtoyr concilie! nouveau droit conyen-
tioàniC-d'uné. g«t, avë6 ïa' promesse" faite
gôuVePûemènt' de l'Empereur, qu'il
nF lcrwV" p^i;té, aùcuilé atteinte au : régime
prohibitif ayant la'l?f juillet' ^6Ï ; feulrô
•part avec les justes exigences ducommtrce
ÎTdft mHs(ïïe;iraîmiri*atf
pule que lês'dégrévémenfc dé tarif cony f eni}|
du.côfcé de 1^'francç,ne. seron^ réalisés gùe
dans les délai&smvans ; >. -
J -'î° Povf lu'Houille et le coke à partir du
i: Sfiv ,er", .'î a' ;. ,v > . r- r '• !
1" juillet 4860; ' , , • .
è« Pour les fers, fontes et aciers non frap
pés de prohihitiett à .partir du 1" octo
bre 1860; - r v.
*, 3° Pour les ouvrages en métaux, machin
ç.è«i .outils ét ^écaniq^és de toijtf espèce,
dans> un délai qui .né dépassera pj$ lé 3i
^çem^re 1860 ;', •"
:. i? pour te? fi} 8 ^ s ? u « d S € |}*P*
vré,À partir du l" juin Î861 ; , ,
- ko pôûHôus lëà autres- articles, h. parir
énViQUwis&>A7: / * f,! "' r .':
, C&s diftérentes dates ôjçtt ^g,)5çhelpf)nées
fle mâmêre à çé que plus d'une année avant ;
i'adjûissi^surnos marchésdes articles ab-'
solûment prohibés «tujoui;d'hùï, >ofrè/inv
tiiktrîe puisse ' se précurer à des prix sens*- ;
fcj^tx'^uitSj ffabof'd-^ combustible,
puis les fers, les fontes lès ijj^r
tifs ^Jna'éclniques dont elle a t
peHêetiopnçr Vu açç^lérs^ sot) ti -.
• •valorem mentionnés "dans: le traité ser<$t,
convertis en droitg'spécifiques par unë con-
Jver^tion additionnelle, qùj; devra'jntetvemr
'avint le 4* juillet 4880, et laquelle sety^-
j-om de bas^ les prix moyens des marchan
des pèndant;lé> axgibis ^jui ppt précédé la
date du traité ^ont'houf npus occuçiïps'id;;
p$ul^eij[t' Vkxfc - Aï .'établit çxpressépjfnt i
bue„ppur 'les jers açtw^llejîent ,grfi#s,'â".
l'entrée en France d'jin droiii.dè W fç. par t
id.é cette époque, ïç£,2 décimçs additionnels
«otopriiB claos les deux . cas. E?fin jl a è\é
'convenu que les changemens ainsi apportés;
au tarif français ne^ dérogeraient pias à nos
.taxes différentielles de pavillon ;et de p'fo- '
i < u' r * is, t i . r. 1 « i , ,» t ' "* *■ \
;yenance; , ; ( ' " , ■. ; .
' . De spn .c^té, le gop.v(S| , jaem4p)' anglais,
:s'fist, exjgagé V proposer. ^u^P^rlçmept jhri-
'tannique L'admission en. franchise de tous
droits des articles siiiyans n Acide sulfuriqUe
tpatçs 1 softeg V ■^ijQuteries > J hraibel6terïe8
bouehpnfjbrocarts d'pr et ^'argêiit; ; ouvra
ges en hroDze; cannes'pour -ombrelles, pa
rapluies où autres; chapeaux deloutes sortes;'
;g'ants,bàs, chaUfseriès et àii tr e s ■ articles Çdn- ;
fçctionpés de' ço'ton, r dé Sl> de l'^ipe^ cuirôù-;;
yré; d^fltel'|;é^ 'd^cot^ori,laine, ^'ûie pulin;fers
ou aciers outrés ; m?cjiine§ et mécaniqu : çs;
outils et iûstrumens ; coutellerie et autres,
aftîcles"en acier, fep ou- fonte moûlëe; ap-
tièljés d'ornçméht bq da-fantaisie én acièr
où p fer.; pùyrajges cïiargès'de cuivrç paf
I un procédé galvanique, mqdçs et fleurs^ai'':'
Les articles déposi s neé^pjl j>a$ ç^du^., ; ;
r<~» „1 ,J_ ""
! lûï' est triismi^ jlîtjîl^'par^w 'cfeéspon,
.tfaat'de-Wndres^ v ■ - a ' ' V* ur ' :
j ». x ïri'.îîroi .• ;.ï :i.» ■* I , .
i A S. Exel' M'J le ^omte' ck ^Pérshny,
'' 1,1 : âmh'^iidBurà 1 ottÈrti' *
ri. Pfrfifi S bl - -i ■ ■ ti
'■tï ■ '■<„■)!< 14 Rarîs, ie-30 j«rç%.rççflé *■?/ ,
UT|
«r
I- »' M.^l'ambassadeur tfAnglètërrè m'à^
I communiqué %në dépêche, dâns jiaquëlie,
laprès avoir-examiné'l'ëûsëmble' de la situa-*;
itiori,en Italie,^ et constitjé - la nécessité d'iihf
iàçcord -sur.'le mfodè lé'plus jaropré à réta-
biiï ! dâns ! la PénïBsule un ordre, dé 'choses!
■dtifable et ! $atisfaï?ant/ le pnjicîpairsecrè-';
taire d'Etat péuf leà affairés éttogêres ré-:
; shme lès base^'^énéraléà sur Ws^'ueilés iérj
vraî£ dans' l'op'ihioiî' du gouvernement daj
S. M: Bl/^sé 1 fonde? cett'fe entente.' 'Lécabi#
, liet anglais 1 , jugeant qu'il importe; "ayêtni
tout, 1 d'obtèpir lfassentiment-dè laFi-ânce'
tft de l'Autrichfe, ; à Chargé îord' Lôftus dé
faire aù'cabiitet de-Vi'enn^i une {Sbmnftiqit
cation semblable, 'et j'aî-Tho^neut de vous
'envoyer çi-ibinl èopie de'-çes* dsux'docii?
mens. ' f
* » lié comprennent, comme vous le ver
rez, Monsieur"le'ic'ômtè',' quatlrti propoÉi-î
,'tiobs distiiifetes : *•••,* "«•; *{,
' ' «r'- i® LA 'Frkhce et l'Autriche, renonce- 1
raient £ intervenir désormais dans les ! iàif- :
faiires' intérieures deTltàlië,, S^moiris d'y :
: être ^ffpéléjs» J fiàr- raj$teptaménl' àinahmiei
des grandes puissaiïcesï i ' v •
"'L fCinf .-T' m
'H-jSf' L® ^Êoiîvérhëipè.nt^^ d® lïihperèup
femeà'diràU -éft^
tfùèr'lés
. tîoh'^èsonaVméelôîpernJèttratet'quenéB
iliQc^Hes; feuitî, ^t: ravins; gante-, itraupes pourraient-étrè ; retiiôes J de' Romf .
rie et autres articles d'habilleiRent^i^atUM Uax^&t pôiw l lé' .tàidiétieàMëfd'Ôfàté..
pèrCha' £t c'aoùtchduc ouvrés; huiles;>ins
trumens dç musique ; cbâlesi kde lainç
itSpjcimès ' bu' ûni'i; 1 ' couvertures ;' gants'
et .filtres tjssus ^e "laine nph dépbnfyé£
mouchpirâ .ft «irw ji?sius en ^in ' o^
chanvre; parfumerie; -tabletterie; pendui-
les;"montres.; lorgnettes; plombs ouvrés;
: plumés apprêtées ou ' non ; r ilssus* dé çôilg
' dç bïiç.vre fjf fijtres;' porcelaines'; poterie^
sujfaip |e quipipe; tiâu» de soie ptrë ou
' mélangée, de quelque natïire qu'ils goigrçt i
articles non dénommés ap."tarif -et grevés
àTctUelleiaent à rentrée'd'un;drdit de *10 0/0
ad valorem 1 .' " 't ' ' ' Vr '' : '" :
' ' Le parlement jipglàiç sera, en outre, saisi
d'une' propos^tipn tendant.^- réduire immé
diatement les droits d'ei)trée sur. nos ying
& un taux ne dépassant, pas 3, - shillings par
gaïïùn jusqu'au !•' avril 1S61. • A partir.de
iéite époque', les droite d'importation tse-
ropt réglés'de la maniéré suivante : " v '
Uu shiliing par ,çailoù' , p6.u'r içs viûs
cQiitepan$ njtôipf 4e ,15
d'Angleterre.;.-- • - : ' i ]<>
■ 2' Ua shilling 6 pence par gallon pour les
■Vins-contënant-ëè degrés )■ \L-
" '3" Deux sMillipga pax; gaUotf 'pçfur les vins
pqntenapt '^e 'à lô 'j^^cés-ço^jS pour
les vibè de toute'espèce èn'bouteUtéîf ,
-Quant aux çaux-de-vip Iranç^isgs,.filles
seront admise? & un drol& ; taxè'd'arfcise qui pèse sur:les esprits dis
tillés dans le royaume-uni, ! sauf une sur-
j^xè dé T 2 pence'pargàlloriycë'qiii féràrtes-
,sprtirle,4fëità 8'ébillîngf ?P|.nc,e pa^gallèi^.
D'un autre /çjt»té,>le§ papiers dé tenture i
français,et nos cartons dS.iyent être admis, |
les premiers nà ■ un- droit de .14 Shillings le j
quintaly les sëconds' à undroit'dé 4fr«hil-
iptfj 1 '"v , l - *; ;
'L'orfèvrerie provenant d0 franco pourra j
être impose ^Id^'d^ts.'i^ntiques^.q^ i
de marque W d'accise, qùi grèypnt i'iorfè,- 1
ivçerie britannique, h ■ ; - t;
Éafin fi par4es art. 11 et lîdu traité, il est |
convenu entré les d'eux hautes parties con-t
ïracjtaùtes, d'ùnë parti' que i'éxportàtibn de ;
la ïi'oi.iiile pe :pou^ra jaDq.àis être, frappée çij
de prohibitions ni dFoitâ «le sortie.; J d'au-1
tre part, que les sujets respectifs jpujroût;
delà même protection que les nationaux:
pour tout ce gui concerne la propriété des)
marques' dé ; eommére^ et de* dessins de|
fabriqué de toute espèé$./'
Nous empruntons au VVbrrf un document,
qu'il qualifie à juste titre d'impôrtant et qui
Nâtr# ' àrinée . quitterait? égahftieht'' le nor<
dë Fïtaîie dân| ua délai couvëûablé. '- > ;lî - f
' » S^L'organisatibxr intérieure'de la Véné-
tie serait laissée eh-ddhoî» des négociations
entré Tes ptffsfcances. " »'< ?, / J *
" » 4 B 'En{in,Te rdi'de Sardaigne serait ih-j
vité par lè gouvernement de rEmpeMir 'et
celui dè S. M.' Britaniiique,''agissant de con- .
cert, à ne point -envoyée-, de ti:oUpé« dans
l'Italie céritrale -jusqu'à -ce*qué ses divéni
Etats %t provinces éuSsént, paï un noùveaii
V5te dé leurs àsseinblées^après ' une nou
velle élection, sôlennçllemeht'déclaré léurâ
voeux; et si ces assemblées sé prononçaifetit
en faveur de l'anhéxiori; la France fet la£
Grande-Bretagne-lûe s'opposeraient" plus à
l'entrée des'trôupbs sardes. ' , '
'' H t ' J'ai plâcé' 6oiis les yeux • de l'Empereut
la dépêche de ldrd JbhuRussell à iorâ Cow-
ley et, aj)rès avoir pris les ordres de S i Ma
jesté, j'ai fàit'corinaîtt'e à'M. l-ambâs,iadt3ur
d'Angléterre comment' rioùs croyons pous
Voir envisager lés ouvertures du 'gouverne
ment de M. Britannique: '
; i La première , des i quatre-proposition^
anglaises , lui ai-je dit/ ne saiirait être l'obi
jet d'aucunè difficulté; Le ; principe de non*
"Intervention test v une-fègle- interïiatio'Qale
dôntperêontié tfapjprécie-plus quehbus4"ito<-
portancé' etraûtorité, et, ditns'n otre peûEée',
îWdrmél'untleséi^meBS^effplus-iïssentiëlSi--
tie tbtft f èglement «érieuxèt définitif de là
questlen italienne. Si le gouvernement dé
1 Empereur est iùi ïnècne intervenu, il ne l'a
faitqu'encèdantèidèsCirconstancèSimpérieif
sèsi parcé qu^, dans fétat des choses en Ita
lie, seêîntéi éts lui én imposaient laiféce^sitéj
çt il a ; tpUjours regardé edmme le terme de
ses efforts dans la Péninsule l'établi&séiâent
-d'un système politique-propre à "prévenir
désormais toute intervention. Notre senti
ment à cet égard a été hautement expHmé
par'l'Empereur lui-même danslës occasions
les plus solennelleài La propositièn du goù-
vernfement anglais ne feràit done que don
ner Xinà corfséôratioQ -diplomatique à un
vœu aûasiévidànmBiit sincère que fréquem
ment renouvelé; J'ai'dit à îord Coyirley qde
ie gouvernement dô'Sa Majesté' yi-adhérait
sans réserves.'J'fii}aiôuté que notre?o{ônion ,
sur ce pèintn'avaitgamais v|irié et'qae nous <
-nous croyions dèsïor^pleit) ementautorisés »
Ji y acquiescer sans entrer en Explication
aveclesautres cabihets. "< * < ' ;
«'Sur le'second point, pour faire'^connaî
tre à M. l'ambassadeur d'Angleterre Iésdis-
f>ositions du gouvernement ale rEmpérèt)^,
'ai pu'de 'même m'eh rélérër à &e« déclara
tions antérieures et'notamment à celle du
premier plénipotentiaire français au. sein
éu Congrès de Parist' «Aujourd'hui,-comme
à cette époque, bous désirons Virement met
tre fin à l'ocC^atieh militaire des! Etats.rtn
mains.il tarde également au gouternèment
de Sa^ Majesté' d'évacùer les provinces lom
bardes èt de faire cesser ainsi définitivement
ut)6 intervention afméa quelles principes
mêmes de notre-politique noue pressent
IHI îLëâ.AiwoKCis son; ,a«"eh'|B2 fîî. PAm,vrégi8seui' dea « ^and» journaux;
■î:". cirSX ^a-dç^Victoir,4èf*- f ;
!•»
d'abréger possible.,Npus àcçuçil^o^
do'ni irèà -to &tytjiejs fa i pr,opp. r!i: ""~ , '" ; "
aûsâ Sien én ce "qUi conc
isîportancedX--,
efcrèc'ôtthâjtra là p
dudff.MéC jaMs' avo# M^lse^f^pré-*:
4mmém Imim-Mm
avoit»> aucun; doutedebombinèr des^solutioris^ que.^ cràapçrte «e*
ajtàëlfé la/fiituâfibàl d# lïtaTOoàjtralè-;
^./VdiisTpUifrez bien d6huë'ç' i îectâre ètf
èn.'rësuUer lin dangei: séi^euVppûr.l^' séçut-, lâiskef'copife de cfeïte' dépêch^au ^rincipàl
ri'tê jli| S^int-5iége, ft gué cellp.des pçovin- / secrétaire ^tat.de §.-M. Brjtappiqife'
lombardes ijé . nour'rwt' êtré^jîeciUé,é. - 1 ~- x ~ «
que du mpmènt , ou l^écQrd, 'so,iV taçuà
1liiTkûf^ej::açsmeh^ê^nS*3Q;,
lui-même ço^venablé que .cette feesure^qit
eptpur^e, ppiiy. bien établir' 'que Tév^c.ua-
Paisant' àlâ" troisième jr,oposiuon,j'ai
déclaré à- Mi l'ambaSsade^r d'Angleterre
qu'elle i^e me paraissait "point' ^ouièVer,
d^pbje'ctibn et gue'lé gouyefiiementl'EmpèrêUr ne peut en "prîrici'pé qu'y don-:
oep sp£,.as8entunent. J'ai .fait remarquer
toutéfQis à'lox:d Cpwlpy q^ilipus semblait,
ùtilp ^ {iréyoif l'éventualité bu i TAutrïché.
drpirait pouvoir négopiér i '4 ) es conditions
particulières "^n. offrant. des concéssions en
Véné.tie et'qu'il fallait së rêgerver'l^ faculté
d'examiner, dans ce cas, ifSs'ouvertures quji
seràiént faites par le 'cabiiiel; de 'Vienne-,,
* i, » ^iiant4u quattièpae et 'dernier $)ini f
Wonsieune^'oTaUe, i^ touche à \in ojrdrp de
Considérations qui xiè me permettait p'aâ.de
donner d^s fi. présent unç.p^po'nse définitive;
et j'ai du rappeler à lord Cowley la position
du gouvenirâigjGt'tlé l'ËBiip'êïe , ur"à l'égard
4es autr(js,grandes piissance5 et en.premier
lieu.de l'Autriche. — U nous est impossible
tei&çcoîïn<Q iasjpiisïaçleV' quèr^ncontr^nt
reS^rëVisîbfa. cdnsigbées'-idëni fè traité de
Zurich." Après avûirloyal'ement0mpl'ôyé : de t
puis plusieurs «Pois ses pluB'cônsttans efforts
poàr en facilitè'f là!, fealisatibn , le gou
vernement dé l'Emperéiil' â.'^u se convâih-;
C?é 'qrfil lui étaît'diîftcilè' de conscrvei^re^-
lioir'de triompher dè dès obstacles. 'Il -croit
pbiivoitse'rëhdre le fémpignageqii'-ilà plëi-
netoentfèmpli'A cet tfgard sè's çngagfemenf.
Il* 1 «!st dispbîé • en'outre' à'Considérer leg
moyens propôaés pair lé'gouvepiènlent aiï-
glais' comaie très-propres"^ àméner une
solutiod qàl satisfasse àux intérêts de l'Itëiie
et qîii : renferihe1ès garantie^ de stabilité' iié-
ëessâireÈ' â l'iiit'éjrêt général*. Ces'Moyens'Se
formeat la bas^ de liôs institutibns et ; nbù?ne
èérlons ppiûtfondés,^ en^contester l'efficacité
dans 'leur àpplicatiôn à '^atitre's paysi &Wis
quélld'qu'e sfJi» notre ■opintonfeur'Ia^aleiîrdè
la (iômbihaiijon dotit l'ô : gbliverriéihïiïï de ff.
M- Britannique prend l'initiative, nouà i(oti«
regardons : comme rooptferiieiit ; oblig6a à
nlôas en ouvrir préalabl<^ôt(t; âvec-^a'cour
d'Autric.hfr. Nous dfevonfc mainteùir la loyau
té de.i'EmperéUr et 'la :, smcérité He'fea poli-
iîque àii-des'sus de' toiite suspicioa et' Hous
-ne saurions, -ën 'présencii:- des ;siipVlationfe
de Villafrancl et deZutich^houè' fengager>
■dès' aujourd'hui,' d'Uiie tnanière foViiïèlle^ ;
-(Si gitteffleaeit#de'.TK>» compilsi'et (letoo^'dé-
•marchëS rioils a détnôrïtré l'impossibilité' de
ïét'àbifr f autorité de^ 'p^irteeà dépossédé^,
npds h'en sommes pas moins tehus'dè'prÀ-
■vfenir'toute'-faussé Interprétation èt d'écat^-
ov.,s-, - 'h -.i-• J v . r!) • 1 <■ ■
Le Moniteur tndittfriçL qui continue à pu
blier des rh§tès d ? &dhésipn . la ipétiuoa
adressée à, l'^mp^reur par jin^r.tsàn nom?
hre de iabricans, qufilrj ^qualifjet de, » délé-
>p
ces
-i'.v
Agréer îiio^sieur leç,dfQte^jés aïsuran-
demahaute'.considérAtion;. '".i /
« t ?'
:-,ç (Signé). TapirvENEL. »
•plieatioûs
' » D'ailtTa îpaVt, nous ne Sauriens oublier
que npuà'avonsnaguèro invité la-Rûsfie ôt
•là Prusse à participér' ku Congrès ,'jdCât îa'
réunion notfg'aVail semblé; devoir toutàla
fois assurer l'entente ïentr« ■ lés 'pûi«-ances!
ètf fépàrer la solution dfis questions 'qui
•auraient été soumisès -ses délibérations.:
Il n'a pas dépendu de n@us qùe' TEurôpô,;
'éinsi aSsembléë, ne fût af-pelée^à "consacrer
un arrangement définitif et nous craindrions:
de nous expbserà feles^er des suseiapUbilités
• légitimes si; amenés parla force des^chosos'à nPtiè pla-
eèr'à On autre point d^vue, nous nous abs
tenions de Bignalef aux cabinets de Saint-
- PétershoUrg'et de 'Berlin 1$ Situation s nou
velle que nous Créent des circonstances im
périeuses et si nous négligions de les -con-
- Gainere' de là' hécéssitê' - de-rechercher: des
• moyens plus pratiques'de régler ^ de» ques
tions qui-ne sauraient, sàns ' dftpger ^ être
.* laissées plus longtemps ' en-si^'pen^; ' •*" !
p J'ai'dono répondu S ldrd Cowley, qu'ed
ee quiT con«eroe la «(uaÉrt^rarproJositienj
tfe- gouv^rnedafentl'de .TKmpsreur, avantxl^
se prononcer, creyait indispensable d'explif
quer et de justifier sa:sitlùtion dveo la touç
.^Autriehe d'une part,'» et> de l'autre a^eç
celles de Prusse et de Ôussie. Jf^l'ambas-
• 8ad#ar d'Angleterre m'a^p'aru apprécier le >
' ' ' '
çan$ l'intérieur dp M ville .de Lille,,rparce
qj» l&ifiorjt^ Aurait ffijs; .phstaçle h -lft -cir-.
culatioa de la.pétiUsn. j f,
*iNous;nft.sayon? ce gu'il j gi .d.e vrai dans
cette affirmation de rQjrgane du payti-pro^
iu^itioftniste;-: mavs qpapt à ppps > npu*
çroyons jqué.,rajptôrit,éi ^ le dr^it et^ le dftyojr
de,s'opppser inné Agitation ^stérile,et sans
résultats ^.e l'on ^'effpjjpe^e :r£pandre dans
kmifyM PXQÙtd? fpxfilguç» intérêts pii-
yés,,qui ?opt en'opposjtion paapifeçte ayeo
l?s intérêts géniaux. r . j À- ,
. N.9US .croyons qu'elle qo^^mpécher qu©
l'pn égafe publique i et rque fyji
re? .et à^inaugtijenawonale que. Je goayers
mpcàeqt dél'Empçreur firpe sygt,ématiqû.è-
ment 1 oreille & des Réclamations légitimes
«t nçtiçp&aucup. compte \de^ H gr^n.ds jnttë-
r^ qui ge lient au bien-être des masses et
au d£felpppejQ,e^de Ja-riçhe^ç nationale^
. lorsque npps parcpurpçs les listes d'adt
hésiqn, iip»ï9. n'y lisons >qijo- des npms d,e
JàjjriçsLn'ç, %îtrçs dp forces, A'fteur^ eU:.;
c.ast-àodire, jle -tous les. représentant dup
moaopoleint^resfésàceiqu'gnhe po/téau-r
ppnpaçteinjte^û-rçpp? çlaog lequel ils r ,^
complaisent déduis-si . long temps et aux
éj^giens de jjjéné^çe.ft ^nfcfdérab}e^ qu'ils
recueillent du^jstèm? ^c^ueli.i8§ins spngef
■ ceji. ayantegë^i^onltrpr^que tQpjours
conquis au détriment dé la mas^a des eoçj
spmmateurs $t,dfrprpg$§ mjôm.g-d^'^FQ-
^ncjiôn ihdu^trjçlie. - f , , > ,,
^e.p'oy'y^nf, f^ire .aujourd'hui,ce ftup l'on
Va lait â,souyent, ; pp ppuy^nt empêçherjpar
uoe. coalitjpn des manufacturiers dan^ lè
ipin dés jÇhiimbi;es, iégislatiyes J'adoptipii
des.•mesures !quj tendénf,.par i'^baissemeat
"des droit?' de îiouane, ^ ffivoriif'r lps échan
gés^ ,1e.,bas.'prjx,de8^bjt'.ts die .cojasotpnî^-
.on esipère écnpuypic 1.opinion,' §t exèr r
cer jsu^e .goûvernfioj'pîit là, preijsio/i ^iitre-
fois,tqutç puis^^ejdp (queiq^qs^gros inté
rêts, personnels. K . . . , t
, v ^8,pçmnptçuçR d^ ce tte .entre prise dpi-
ventbiçu vpir leur§ 'ejlç/W^tSSFRt W-
y4nt le.conrant contraire du senument pu-
îucet'ae riij%4SÊn'éràl,, *,'■ .
ïls'nè,persuad%P^^P^qnçTf quçk li-
bre!introdu^ip4 { /ies .mali^rpsi pr ; ™ :i —
e§ ^'pjes^e
^ i ^ WJ m fétrapsppft,
joints au stimulant ènçrgi^ue de la cofjcur-
,jfence. étrçngère^seiçnt çi^n^uj t e è."pfodyire :
çe's,éifefp'^Is^treux ppuf ; l;ipdqstrje i'odi-
gène ét,siii$où : t pp^r.|es classes, laborieuses
..^i'fort,iptêrêsséês'^putCiè qui peut ipur
'procurer,la vie, ,A,bon^ajrchfir,. , . .- ■
^^n^ pg^iuaaeBont pas qu'en substituant
*aù" régime ^absolu de la prohibition des
droits prolecteurs-qui :peuvent«'éle ver jus-'
çai^ 2es^élais p^u^ que sùtoïâns'pour se
préparer àla imséi'en prâtique du nouveau
système écondmiqu^'^.en;jlit pas sauvègaraéi tôus les intérêts légi-i
times et «onrâlié - les Exigences du progrès
avec lé&ldroits-des industries' que- la proj
hibition apré.tégéês« putra -mesure jusqu'à
•QBjoUl^» '.a. fj
lis ne persuaderont pas que c'est en aveu-j
gle «t à la légère ^ue, ; dans .dés- questions
'aussi graves;* le gouvernement impérial a
Résolu de iaire entrer no tre législation comi
ji^ticè lu|-pipçié dè eps ipngqêtes, dans les-.,
quelles.les ; oj?P9sans., fo'yfQuleni seuls' leujrs^,
uéelâmatipna, D'il 'c{te u» Rapport dè M.j
PdyeiwdqertiâKtfn Corps- Législatifs ;dan$'.le- j
queLcet honorable Ctéputôofetève- des^tCi
1 réOT#foBi dans, l'enquête, relative* : ^u fârif des' làiû'e^'
! peignées. -.V 1 : ., 1 '
!" Cps «freins §oiit 4 ep'effet, possibles et M»
quéntês,lorsque Von n'entend qu'une parije,
lorsqu'on -nç contrôle .-point par, des iny^fc-'
Conditi'on dû gouvernement qui; dôminànïi
de haut toute? t lei' i qûéstions d'intérêt^
publiai ;ayanî sdhi les ye\i4 •toas''lés do-
ëfiteènsj 1 toîitres'iê's" études 'prbprès à éclati-j^
rer : £a ; conviction, n'ayant • ^ucun ■ ino-*
tif dé- pjiïre a des. iat^êts lég'iîtimes, ni.
$$ résister à'dés progrès évide&s, ne se d^x
termine iqukprè^i le plus sérieux,examen,^
ne s'inspiçg. oug, sa P our la
prospérité générale. t f
Que les r h'onbrables m^nbfdcturiei^^qui
éignebt, àolt ' par : ëpmplaisàpeê, !; soit'^bur
tput aûtr'é motif! les? ^étitioris que'quelques'
meneûrS colportent dë 'maison'èn maison;*
dàns l'espar ' de ! 'fâi?e' hkltre'^urie af^itatioU
regrettable', së- càlriieûf' et sé rassurent.'
Aucun : de'leùrs întéïêté fùndamê^taux'ne
sera'ni 'tîbihprbmig ni' saéViné parld ; kdu-i.
yernemept, e,t si la loi impérieuse du
grès obligé à fà'rfe, passer leurs : industries
par 1 iihë'Hrankitipn de'cburte*'duréé, c'est'
qù'fi n èÔté i dé3' grands' intérêt^'speiaux,' ïe
^èuveth'emfînt lest j c6nViincà qullf profit 1 *
QuSl'^qùlîiVdigè'/e Moniteur industriel, qui
se flatte d&nous4roùver en déeaecord avec
nous-mêmes sur c Çtte question spécialedo
rèq|uê^ rêplainée,' cette Confiance dans la,
iafeesse'et'1 esijiimi^r^s impartiales de rafc'
iniqist'ra'tiotjpubliqué. ést.là tradition cods-
taiité dû vimtUûljtqmely 1 1 -• .
1 Npil's'a.votts dit' é.t nous maintenons que,
renquêtè sur le prfijcipè ïnêmé de la prohi
bition'est 4épdis 'ldog-teinps a^cojpp^e, et
qU'ir nVa plu's rien, à rechercher in & coii^
naître à cet égard. : • as
;,, 1 LaïflnçsUgn j d'exafuenne peut porter, que
snr la'fixation d^ûnitiv§ .jdes 'drov? prptec-r
jtëurs;^nais,pour ayriver à ûérèsi^tastiln'es^
p"as néce§8?ire ld'agiter._les «jspms et lespâsr
jgio'as.' Tput iàdujtriel a' lp." liberté ,dè'fairp
parvenir à l'a^jninistiatij)B leî^ïëçien's d agr
jir^ciâtiourgùi lui'paraissent u'tilirç.'ciiuq.i?
jour ^és hautis, fonctionnaires, du gouverue-
raëpt écoutent,ayec. une Ijienveuiàoce qui
np se dément !jam;^Â les 1 coinmvtiicafioas
jgui peuvenj lenr.^ré, iailes dans cé but. ,
F 'Mais on comprend que cette ,'piciiiquç
^ngùête ne saurait çoavenir' à ceux q,ùi
'QÔ't/ .sous fji'aiitres régimes .politique^, i'iijjt
reculer plusieurs fpiç,,-;par, leuçs rpenaces,
;ie^ gouverae.n^ns -ftapis la voie de,vprôgfè&
.populaires, .j\§, .Ygul^t'^ ^e' r'agîfofiou,çt
j|è'^ .p"étitio6s- ,né soat*pas à d'gîi ire -fin .■ .,
. Ç^ttè agiUtton'factice pejit compromettre
ttont à, la. rois Jes intérêt» pn^rnés que 1'^
Jpr^tend çféfejù'd.réet.ly. tranquiUitéintériéii-
^çé. lçs "houn'êtes genç ët .fnus les bons
jPi'tqyèns doivent clèsir^r qu'il y soit -eafîo
wn'tprmp. / . Ceobges ZmMpR { ^ ; '
«I ttî
mereiàle"dsns*uï)fe>-vbiconforme au -/régime •sentyigifeW.dans l.es
pays producteurs qui nous" entourent, > De|
îmanaeM.grandi pris des «nquêtes -pouvèl*
les dansiun débatqui depuis plus de^vingt
ans s'agite en France et ctans le mpnde^enl
tier> sur lequel tous lesiutéreijsés ont vingt
m
m
j - T tondras, 10 février. >
Le Daiy-Hews se dit è mêtae cfaauoritcr que
les^tect^nsi^lu Piémont«uropt Heu le. « mars
et quq l§f;cjiambres serpwt réunies jV^rs le mi-
liendu-m'ois.de taiprs'., ■
' Le Emu» "ptijjlle nue adresse à PÀngleten-a
contre, l'anijè'xipQ à : ' li Francé; cette adresse
éïhSfhe ^a'n^Coiàité 1 patriotique ^coniposé de;
vlpKt-quatre hs'bita&s ae la Savoie. • y*
, ft^iadstime communiquera ce soir bud<
gec à la chaipbre des cominune^i .
.. .v - . jCopeohayue,«février..
Par suite de la n^ori de U. Rottwit^ les au
tres ministres out.dopKé.leur 'démissionj que
roi a, acceptée- . v "
,l u'' Copenhague, 9 févries.
r XftB.deux présidens de. la diète djji r<>y^unîe
mi Âté appelés près 4v rqi. Çommç Je mlnl^-
3è%i ftqtuçl, continuera "à diriger prôviaoire-
"B^en ^ fitb nommé par
mjbistfe 4e^o,.1nip|stra de la
jùàticey t M*; -
Le Faedrelandet annonça àue jl. Mad-wiga été
appelé près du roi. ,
iiiu .' * .i '' ' Turin -Ofévrier.
\ 4( Le marqué Arèse est parti cé soir pour Pa
ri#,'"charge d'une mission'/officielle. M. d'Aze-
j^gl^Jdt .ee'rendre k- Milan samedi proçhaip.
FElilLlETOH OÙ C0HST1TÙTIÔHNEL. 11 FÉVRIER»?
{.
■ > ]Jk. MAISON.LÏMAJWBANÇ.
• , -JSUitè.)
. •. Avant de pptçimencer np.es démarches, dit
^Edouard. jCbvmM jour ; n^ pas perdN
un temps précieux, j^ai Tiesom dptre ïnsf
: truit de tout ce.quj cppcarM 1| £aDgé. M af
f ez-vous mis ati courant de cé
-fiâitiçiï', r * !<• s ' >, î
' —Vpeu près... Au surplus m^errogez,
^rMme ; LenQfrçh&nd #10}^ d^j^ysî
demanda Edotiard. . , ^ î
, ; —i!PP. relie n'y ^ venup qu açrès son
mariage. - <■ . ; .i ul
— La famille de sop ijxari eta}t-elledp
g- | # J .v |
ii *^ Oui, c'était la plu? richp de laviffe. î
,-^Quell? ,-diPrAncp d'4gf estait êïi|re
•;1«S ép9S»!'.- #•.'.< • - v .--.j-' 7.
— Je ne saurais priser,; .ro^. M. .La-
marchand était beaucoup plus agô que ^
femme.:,: . „
^rbecombien à-^eu près?
{ i^ avalt' wrtaùnéinent .armgt ans plus
. ràl
qu'elle.
ç—Oh! oh ! voilà qui est grayel Et cé
mari était-il : beau, Spirituel? ■ 1 ' ^
~Non. f
'■ Dé quelle maladie est-il mort? ■ 1
— D'une imprudente; .
Il relevait' dé maladie. Durant sa conva
lescence, le médecin lui avait défendd l'u
sage dés spiritueux po'Ur lesquels -il avait un
fâible. Une bouteille 'd'eaii-de-vîe ■ fut eù-
bliéè dân3 ; uné J armoire ; èn' rabséhcè'de«a
femmé', le convalescent s'en versa quelquès
gouttes, à peine une gorgée, pour se rincer
la 1 bouché affadie par les'-tisanes qu'on lui
donnait : il mourut vingt-quatre heures
après..
: Mme Lemarchand «e montra d'autant
jlus inoonsolahle de eptte'mort que l'é\»bli
5é«çtte'fatale bouteille 'lui fut justement
àttrib'ué.' •- fJ -• 1
. — Aie, aie l !
' ~ Quoi dope?,
' ~ Céitte femtne a tué son mari; Cë q»ç
yous prenez poiïr du chagrin','' c'ési? le - re|
ihords l Elle? expie ^a ; tàute.' ; n ,
M. Benoist ha uss ^ l e ^ epaUleS. • ' ' , •
; -r- Eflé l tùer çôn maritTous;ne la con*
paissez pas; Elle'isé serait plutôt tuée ellej-
pjême. fêtait ïâ vertu eh pér'sdnne'. ^ïJ u 1
Edouârd secoua la têttf. • —
-^ Continuez, dît-il..".' Quels 'autres mal
heurs sont venus frapper Mmé Lemarchand?
Elle a perdu des frères,.détffiœur*,«'des en-
fâns? •" " { V ; j
^-Oui, deux filles qu'elle avait eués de
son'mariàgé ! ;"maig1outeS ceâ pertes-suc
cessives, quelque douloureuses qu'elles fuj-
j.'nnt'nU AtZ' «JT1 UiVttharaieAtitiHiW>AlM
sonne dfe sa 'petite-fiïû Clâlirei
■ ^VOUg W dit Tain-
-f i(
lis l'âimait àl'adoïà-
îi.»* *-> ; i) *T-ii v '1Qi I
lion, et cela se comprend,, puisqu'elle avait
concentré toutes sés affêctions sur cette en- ' -
fant. C'était ;: sï consolation, soh' seulhon- 1
heur en ce monde I - ?> f -
Ce n'ést pas- l'èau-de-vie qùi 'a- em
porté xelle-l&, au moins f dit en' riant le ;
commis-voyageur. 1 'i.!.- « /
— Non ;; cepehdant ;les circonstances de ,
sà mort ont été ftflreuses.-..v î "j ;
— Ah! il y a des circonstances affreuses? ;
— Elle avait quitté Jsa grand'mère-pour j'
monter-en^hémin de fer« Le convoi;qu'ellé l
avait-pris heurta à mi-route dn autre con- ■
voi. Vous connaissez ce'terrible" accident
dont les ; journa^x ont parlé ; °& n'à jataais
su le nombre des victimes; mais { ce qa'dy ;
à de 1 certain, c'est que Mlle Clmrë> n'a pas 1
reparu. Quand on annonça l'événement &
Mme Lemarchand, - elle- ne' voulut - ! pàs^ y }
Cfbîre.' La pauvre femmene verferf .pas-une 1
larme; elle «e.bornaà dire-qupClairere- •
viendrait; et^dépuis ce jour,. elle l'attend.
- '"4-' C'est sipgdlifer î ; Est-on "bien lêûr- que ,■
lajeUûe fille'ait pria cô 1 latal convoi? ■ >•"> :
— Comment-voulez-vous qU!ili>ien ait>>ét4 .
autrement .?^ si'elle ne se fût pas-trouvée en- ?
vëloppée dansr lai catàstrbphe, elle eûtiééiit
depuis. D'aftleurs, ,è'efet B ngitte; qui Ka^n-
duité au Chemin de fer^ ' -
— Brigitte vous l'a-t-elle affirmé? ; i- i f
i— .Non"; mais elle d'à: affirmé, k d'autres. |
— Quels sont ees autres? ' • ~ : " / -
— A Val dire, on n'a jamais pu. les dé- {
COUVrlPi - r ' ' ''V X - : f ni s
; ^fVous voyez bien V i- \
f— Quoi?' 'il " i ' . .i -, •' .' ; ;
- — Tenefc, père 1 Benoist, dit. le oommis- :
voyigeur,'tout cela me l paralt,louche... ; Af- j
. ftrmez-vous pàr serment quenMme Lemar-|
chand aimait Mlle Claire îu< 1 n ;
x,e menée l'affirmer ie ma smsiwpgn-j
îfii
. i, tua «î ''Xc .il •;>'! s 3.1 *
.daat demfpdé,ciîmment il çe fmmt qp&-
' vce unëlifrectibh'âussr'vfvér"que cëlle qïië
Mme Lemarchand affichait pour Mlle Glaire
€il#ne là reçût p4Siplus souyent. ;
- N'Uûe fois par an ! c est peu I Et yingt-qna-i
trê heures encore Mi est vrai que MiieGlai-<
re avait un caractère" assez'difflcile'. Elle ru-,
âoyait£sa!'grand'-mère et ne cesgait'de- lui
faire des scènes. Mais je îdois'ajouter qu'el--
vie «hépehait à lui faire qùitter 'son genrè de
vie solitaire; «es réfléxiohs :et'seè m^tadees
étaiénit'mal reçjies. r,-y.d ,.:6 — j
La veille de l'accidentune discussion plus
vive avait etèliéU entre 'lalgrantf mè're-et la
- petite-fllie. Toutes deux se quittèrëfat -mé-j
contentes. -. : s '> - '.i • ! ^ ... ;
Quoi qu'il en soit, Mme Lemarchand a ret
çuun coup mprte} dè cette disparitipni-Ellé
,ne s'en relèvera pas. Sa'tête, déià affaiblié
pai* l'âge fit lemàiheur, comménefe &)démér
-4iager. ^ .. >.-.n s !
On prétend que -"si. elle va ehaque nuit
• idaiis ses caveaux 1 promener s'a ltlmièrcl
- vtfest qu'elle s'est imag,fn^ qu' £ l 1&? retrouye[
ra sa petite-fille. Des gamins l'ont entênduel
A tr|ivers'/les ; soupTratix- de .£àBave,Xappelef -
Claire, et telle a étft Kétrangetéi de^téetté
= icène ou da. l'imaginjetiod de iciesr-IeBfans' f
qu'ils ont affirmé qu'à cette voix une ^ voii
« lamentable avait r#pndu; l'échs dd^outer*
rain sans doute; saisis de fcayeurifese'sonj
■■ "enfuis.- »V . ;:rï^Sr ' : -.',-v .=• — ;
Depuis lors, personne n'a plus été tentÀ
d'éeouteriàasoupiraih ■ < «>' o ri .s.' — |
Tel est/moib cher Monsieur, ie'/résumi
, des malbiurs 1 - déi Mmb Lemarchand.-Vou
en savez actuellement mutant iquè moii/e]
. les autres habitans de Bk. v. >-'Y ~ I
; ■ j ^ela vous suffit-vilî' & '- r > -. ■ ■.? t ■ f - > •
~ ParfaiteWent/ dit fe commis-voya-
- geur. ib^jî'-iir. '.«.s .;Y -V— ;
«♦■x. v - ^ •
•.^1
f- î» v " -* '-C' 7y' " *•••-" JJ,-;'*-» <^7 "v. r -t * .•;*
. •• •
Le lendemain' Edouard fharpin ne parut
pas'4 - '1 1: • ■ s ,j .
; On sut qu'il é£s£it allé'à cinq lieues- de là
bfirir se& services au ixeveu de'Mme Lemar4
chand^j ' .---.i : > .n; s, t:'!'!;- I
"i-Maitre Benoist supposa uvec raison que i
tout en cherchant à placer ses vins, lè'com|
Btti^vijyâgéiir avàit-voulu sp procurer quelf
ques ! retfsfeignem&ns > plus 'complets suc les
habitudes de l|t vieille'd^me. - Y .. L
Lp domaine^ qUe possédait - le neveu d<
Mme Lemarchand, était s-itué dans unrvilla
ge habité parlespatèhs de Brigitte. . U
f On'apprit, en butte, qu'Edoukrd s'étài
mis en ïelatiô'n iavec ces; defittiers ,et ■: qu'i
avait été partiouhèrdment aimable pour, ili.
familladô la domestique." . 1 : ■ :
'■■•' îà tiurlendemain> leicommis-voyageur^ e^
courant la ville-, étudiait le plan diïi château
et>du pjcrci L'hOtelier le surprit dans uûé
ruelle écartée à l'endroit où le mur dégradé
par fe témps pouvaitrpermettrai plusîfacUë|
m^ent »ne eécatadé. En apercevant M. Be]
n^ist, Edouard s'esquiva comme s'il eût ^4
^prii en flàgriant délifedê vbli - 1
") Dans l'après-midi , il seiit servir un yerr<
d'absinthe au café de la place* situ8 prèsid<
4a œkison -Lémarchand; mai6> tandis qu'i
; semblait 4ir&'avec;: atteptiôn un article d(
journal, placé à une table près de la ienè-
iire, un ^oin dii'rideau soulevés il suivait de
V.oeil tous les mduvemens de là vieille.damei
1 ;Le ! venti8ouffiait avec violence^- un deâ
volets'de la chapabre du pavillon:, détaché
du çrochet en 1er -qui 1q retenait* lu* pousse
A dreite et à gancheJLe hrnji qu'il fit en re|
itombant s.ur la murailléimpàtienu Mme Lel
mardiaàd. Mme'Lemarchsua4 ouvrit «artle-j
î .>!!■; t*r.-,'tp • n--« >■{••*} I
i'M 'slî OÏU.:>%rii t<, -f- » f.i J -is li) i
nêtre elle-même et se mit en mesure d'ac
crocher le volet. T
: En ce mqmeat le hasard fitdéboucher un
gendarme, d'une nie voisin^ presque à
i'jencoignure du payiUo.n.s : ; j. : , . . y -
Le corps à demi-penché en avant, ie b&s
jÉ4«Bdu; Mme L Lemajchtnd, préPPCUpé.e, ne
le vit pas, il arriva ainsi près d'elle ; mçjs
alors le sondes éperons qui,.retentissaient
sur le pavé, lui fit rèlever vivement la tête;
à l'aspect du gendarme, une expression de
surprise et d'effroi "se manifesta sur le vi-
sagg.de Mfiie,, Lemarcbao,d ;..plle sç rejeta
préc^pitatii'rtient dafiâ Tintèrieuraë lachaîn-
, bre. Edouard iCharpin présuma aveçc raison
qu'elle «n était. sprtie, car . la fenêtre dû pa~
•villbn resta ouverte, ei se ne .fut que cinq
minutes- apr^s ,que,.Brigitte, évidemment
«nyoyée psr-sa maî'trtsse, viqt.la fçrmer.
-,. Cette circonstance pal-ut étrange au com
mis-voyageur.' pourquoi aw pçur d'un
gendânme î,ge demanpait-il, .sgr^it-ce parce
.met homme est la repjr^sentatjpn -de la loi
et l'incarnation: du cbâtimept sur .terre?
r ,'Lef sôit, Edouard fumait sa pipq daasla
maison de maître» Çenpjst. j «,
Contrairement à ^es habitude», il était si
lencieux;,il setprômepait ilô'long en targe.
iTcnit à.coup, }! &!arfêta devant l'hôtelier. ,
—Vousime disiez ,doue avânt-hipr, /ît-il
du ton d'un homme>qui cpAtihue une con
versation, nue la petite-fille de Mmé Le{pichand.adisparu le lendemain d^pe. dis
cussion violente flvec sa grapd'mère e.t que
la nuit, dans les souterrains du eh&teap, on
ai entenflu wx»jvoix lamentable. .
■ Maître Benoist ouvrit la touche, pour ré-
fndfe, mais Edouard ne lui èn.laissa pas
temps, il prit l'hôtelier par le bras, le r/3-
iii
MC&&JL01
♦I » > '»
rua da falot* (PaUia-Royai), n* 10.
SAMEDI 11 FEVRIER 1860.
.ïfraoa.MOB,* dïTZÛ !!,
f-jj sa i^ivh
."Érçi
r m • •,
13 FRi i
ïity
FK.'
on numsro 20 centimes;
publié
Mpr.
' /;-• 4a tti^mmcûgc^ dji jouirai, ^r^yaloMi, a? ' t J J
j h
PAWS»'1;0
-h i
h i
Pâri^ te 10 févriers
danstê traite ië (^.tiïerëeeàncîu te23 jdR»- .1
• tne* .MOi entfït ïq Wm* ■à n fo\Grtyty-
'Bretagne?.' ■ ij * ' * 3 ■ ( ' ! 1
P^l'artipla I e , 1 , le gôuVpjdpment fraaça/s
s'engage> admettre ,/moyennant ^n 'iirpit
ng déposant pas 30j}/pdp ,}à Valeur;- Jes •
objets d'origine ou"de J manufacturé brjtan-,,'
mçije ci àp-êi-^^î^s, saveîr : '■'• v - ^
'Sacre raffiné jïcufcuma. cjpL foudre ; cris-
tàî de ïoché oiïvrè ; fèr forgé en maSsiau?
qti prismes ; fils de laiton de - toute sSQrte ; 1
.produit^ p^lpiiques; çjtfraits
m fie' terre ^ pipe; por T ■
celaines, verres, cristauxiai iglaçes; Ils de
coton, de laine,4e im $t 4ô-«hanyre; fils
de poils; tissu? de coton, de crin, de
laine, de poils, de bourre de soie,d'é-
corces d'arbre et.
"■ !: - n J - i '- lA sortèê;
s de
chanvres , s , miiS , . ..
bonneterie, passementerie, Jïiérpçrie, tissus,
de caoutchouc et de gutta-^ercba; habilla-
mensr; ppauxpréparôgs, puyrages èn péatp
ou cuire; plaqupfide Xp.uteg .sortes; coutelle-,
léïie ; 6uyra|éè éir< métaui, Montes de tou
te espèce'sans ^îstHiction de poids ;férs'àu-
40 7J>
Us îoo \kHmï aciers, machinés, pubis çt
embarcations.
A l'égard 4« sucre ralfiné «t de? produits
dérivéfâu'*ëf, on ajouterai aui'drolts sus
mentionnés le çaôritaiit des mjpôtegûi grè
vent ces produite à l'intérieur. " ' ; ' '
tT D'uo autre'côté> les droits k l'importation
èniffôdlfë dés ■Jïoiiiile^ et côfcçs l>rittitoi-
ques seront abaissés'au chilîrè de lè'eènti-
mes les 100 kilog. plus lés 2 décimes. Dans
ya d&afdé qu&we^ans à partir'de luratiû-
ç^tion £ti tÈfîiié H sera 'é^P' erf France 'à-
l'importation de là hôuille ; èj. du C0 M
les frontières de terré et de mer, une taie
vaiiof^è* qui pe pourra' être 1 gupéneure à
ce même: droit dé 4 5 les 100 kijog.. déci-
m!e's[nob compris. • ' ; - ; '
v ïtoyr concilie! nouveau droit conyen-
tioàniC-d'uné. g«t, avë6 ïa' promesse" faite
gôuVePûemènt' de l'Empereur, qu'il
nF lcrwV" p^i;té, aùcuilé atteinte au : régime
prohibitif ayant la'l?f juillet' ^6Ï ; feulrô
•part avec les justes exigences ducommtrce
ÎTdft mHs(ïïe;iraîmiri*atf
pule que lês'dégrévémenfc dé tarif cony f eni}|
du.côfcé de 1^'francç,ne. seron^ réalisés gùe
dans les délai&smvans ; >. -
J -'î° Povf lu'Houille et le coke à partir du
i: Sfiv ,er", .'î a' ;. ,v > . r- r '• !
1" juillet 4860; ' , , • .
è« Pour les fers, fontes et aciers non frap
pés de prohihitiett à .partir du 1" octo
bre 1860; - r v.
*, 3° Pour les ouvrages en métaux, machin
ç.è«i .outils ét ^écaniq^és de toijtf espèce,
dans> un délai qui .né dépassera pj$ lé 3i
^çem^re 1860 ;', •"
:. i? pour te? fi} 8 ^ s ? u « d S € |}*P*
vré,À partir du l" juin Î861 ; , ,
- ko pôûHôus lëà autres- articles, h. parir
énViQUwis&>A7: / * f,! "' r .':
, C&s diftérentes dates ôjçtt ^g,)5çhelpf)nées
fle mâmêre à çé que plus d'une année avant ;
i'adjûissi^surnos marchésdes articles ab-'
solûment prohibés «tujoui;d'hùï, >ofrè/inv
tiiktrîe puisse ' se précurer à des prix sens*- ;
fcj^tx'^uitSj ffabof'd-^ combustible,
puis les fers, les fontes lès ijj^r
tifs ^Jna'éclniques dont elle a t
peHêetiopnçr Vu açç^lérs^ sot) ti -.
•
convertis en droitg'spécifiques par unë con-
Jver^tion additionnelle, qùj; devra'jntetvemr
'avint le 4* juillet 4880, et laquelle sety^-
j-om de bas^ les prix moyens des marchan
des pèndant;lé> axgibis ^jui ppt précédé la
date du traité ^ont'houf npus occuçiïps'id;;
p$ul^eij[t' Vkxfc - Aï .'établit çxpressépjfnt i
bue„ppur 'les jers açtw^llejîent ,grfi#s,'â".
l'entrée en France d'jin droiii.dè W fç. par t
id.é cette époque, ïç£,2 décimçs additionnels
«otopriiB claos les deux . cas. E?fin jl a è\é
'convenu que les changemens ainsi apportés;
au tarif français ne^ dérogeraient pias à nos
.taxes différentielles de pavillon ;et de p'fo- '
i < u' r * is, t i . r. 1 « i , ,» t ' "* *■ \
;yenance; , ; ( ' " , ■. ; .
' . De spn .c^té, le gop.v(S| , jaem4p)' anglais,
:s'fist, exjgagé V proposer. ^u^P^rlçmept jhri-
'tannique L'admission en. franchise de tous
droits des articles siiiyans n Acide sulfuriqUe
tpatçs 1 softeg V ■^ijQuteries > J hraibel6terïe8
bouehpnfjbrocarts d'pr et ^'argêiit; ; ouvra
ges en hroDze; cannes'pour -ombrelles, pa
rapluies où autres; chapeaux deloutes sortes;'
;g'ants,bàs, chaUfseriès et àii tr e s ■ articles Çdn- ;
fçctionpés de' ço'ton, r dé Sl> de l'^ipe^ cuirôù-;;
yré; d^fltel'|;é^ 'd^cot^ori,laine, ^'ûie pulin;fers
ou aciers outrés ; m?cjiine§ et mécaniqu : çs;
outils et iûstrumens ; coutellerie et autres,
aftîcles"en acier, fep ou- fonte moûlëe; ap-
tièljés d'ornçméht bq da-fantaisie én acièr
où p fer.; pùyrajges cïiargès'de cuivrç paf
I un procédé galvanique, mqdçs et fleurs^ai'':'
Les articles déposi s neé^pjl j>a$ ç^du^., ; ;
r<~» „1 ,J_ ""
! lûï' est triismi^ jlîtjîl^'par^w 'cfeéspon,
.tfaat'de-Wndres^ v ■ - a ' ' V* ur ' :
j ». x ïri'.îîroi .• ;.ï :i.» ■* I , .
i A S. Exel' M'J le ^omte' ck ^Pérshny,
'' 1,1 : âmh'^iidBurà 1 ottÈrti' *
ri. Pfrfifi S bl - -i ■ ■ ti
'■tï ■ '■<„■)!< 14 Rarîs, ie-30 j«rç%.rççflé *■?/ ,
UT|
«r
I- »' M.^l'ambassadeur tfAnglètërrè m'à^
I communiqué %në dépêche, dâns jiaquëlie,
laprès avoir-examiné'l'ëûsëmble' de la situa-*;
itiori,en Italie,^ et constitjé - la nécessité d'iihf
iàçcord -sur.'le mfodè lé'plus jaropré à réta-
biiï ! dâns ! la PénïBsule un ordre, dé 'choses!
■dtifable et ! $atisfaï?ant/ le pnjicîpairsecrè-';
taire d'Etat péuf leà affairés éttogêres ré-:
; shme lès base^'^énéraléà sur Ws^'ueilés iérj
vraî£ dans' l'op'ihioiî' du gouvernement daj
S. M: Bl/^sé 1 fonde? cett'fe entente.' 'Lécabi#
, liet anglais 1 , jugeant qu'il importe; "ayêtni
tout, 1 d'obtèpir lfassentiment-dè laFi-ânce'
tft de l'Autrichfe, ; à Chargé îord' Lôftus dé
faire aù'cabiitet de-Vi'enn^i une {Sbmnftiqit
cation semblable, 'et j'aî-Tho^neut de vous
'envoyer çi-ibinl èopie de'-çes* dsux'docii?
mens. ' f
* » lié comprennent, comme vous le ver
rez, Monsieur"le'ic'ômtè',' quatlrti propoÉi-î
,'tiobs distiiifetes : *•••,* "«•; *{,
' ' «r'- i® LA 'Frkhce et l'Autriche, renonce- 1
raient £ intervenir désormais dans les ! iàif- :
faiires' intérieures deTltàlië,, S^moiris d'y :
: être ^ffpéléjs» J fiàr- raj$teptaménl' àinahmiei
des grandes puissaiïcesï i ' v •
"'L fCinf .-T' m
'H-jSf' L® ^Êoiîvérhëipè.nt^^ d® lïihperèup
femeà'diràU -éft^
tfùèr'lés
. tîoh'^èsonaVméelôîpernJèttratet'quenéB
iliQc^Hes; feuitî, ^t: ravins; gante-, itraupes pourraient-étrè ; retiiôes J de' Romf .
rie et autres articles d'habilleiRent^i^atUM Uax^&t pôiw l lé' .tàidiétieàMëfd'Ôfàté..
pèrCha' £t c'aoùtchduc ouvrés; huiles;>ins
trumens dç musique ; cbâlesi kde lainç
itSpjcimès ' bu' ûni'i; 1 ' couvertures ;' gants'
et .filtres tjssus ^e "laine nph dépbnfyé£
mouchpirâ .ft «irw ji?sius en ^in ' o^
chanvre; parfumerie; -tabletterie; pendui-
les;"montres.; lorgnettes; plombs ouvrés;
: plumés apprêtées ou ' non ; r ilssus* dé çôilg
' dç bïiç.vre fjf fijtres;' porcelaines'; poterie^
sujfaip |e quipipe; tiâu» de soie ptrë ou
' mélangée, de quelque natïire qu'ils goigrçt i
articles non dénommés ap."tarif -et grevés
àTctUelleiaent à rentrée'd'un;drdit de *10 0/0
ad valorem 1 .' " 't ' ' ' Vr '' : '" :
' ' Le parlement jipglàiç sera, en outre, saisi
d'une' propos^tipn tendant.^- réduire immé
diatement les droits d'ei)trée sur. nos ying
& un taux ne dépassant, pas 3, - shillings par
gaïïùn jusqu'au !•' avril 1S61. • A partir.de
iéite époque', les droite d'importation tse-
ropt réglés'de la maniéré suivante : " v '
Uu shiliing par ,çailoù' , p6.u'r içs viûs
cQiitepan$ njtôipf 4e ,15
d'Angleterre.;.-- • - : ' i ]<>
■ 2' Ua shilling 6 pence par gallon pour les
■Vins-contënant-ëè degrés )■ \L-
" '3" Deux sMillipga pax; gaUotf 'pçfur les vins
pqntenapt '^e 'à lô 'j^^cés-ço^jS pour
les vibè de toute'espèce èn'bouteUtéîf ,
-Quant aux çaux-de-vip Iranç^isgs,.filles
seront admise? & un drol& ; taxè'd'arfcise qui pèse sur:les esprits dis
tillés dans le royaume-uni, ! sauf une sur-
j^xè dé T 2 pence'pargàlloriycë'qiii féràrtes-
,sprtirle,4fëità 8'ébillîngf ?P|.nc,e pa^gallèi^.
D'un autre /çjt»té,>le§ papiers dé tenture i
français,et nos cartons dS.iyent être admis, |
les premiers nà ■ un- droit de .14 Shillings le j
quintaly les sëconds' à undroit'dé 4fr«hil-
iptfj 1 '"v , l - *; ;
'L'orfèvrerie provenant d0 franco pourra j
être impose ^Id^'d^ts.'i^ntiques^.q^ i
de marque W d'accise, qùi grèypnt i'iorfè,- 1
ivçerie britannique, h ■ ; - t;
Éafin fi par4es art. 11 et lîdu traité, il est |
convenu entré les d'eux hautes parties con-t
ïracjtaùtes, d'ùnë parti' que i'éxportàtibn de ;
la ïi'oi.iiile pe :pou^ra jaDq.àis être, frappée çij
de prohibitions ni dFoitâ «le sortie.; J d'au-1
tre part, que les sujets respectifs jpujroût;
delà même protection que les nationaux:
pour tout ce gui concerne la propriété des)
marques' dé ; eommére^ et de* dessins de|
fabriqué de toute espèé$./'
Nous empruntons au VVbrrf un document,
qu'il qualifie à juste titre d'impôrtant et qui
Nâtr# ' àrinée . quitterait? égahftieht'' le nor<
dë Fïtaîie dân| ua délai couvëûablé. '- > ;lî - f
' » S^L'organisatibxr intérieure'de la Véné-
tie serait laissée eh-ddhoî» des négociations
entré Tes ptffsfcances. " »'< ?, / J *
" » 4 B 'En{in,Te rdi'de Sardaigne serait ih-j
vité par lè gouvernement de rEmpeMir 'et
celui dè S. M.' Britaniiique,''agissant de con- .
cert, à ne point -envoyée-, de ti:oUpé« dans
l'Italie céritrale -jusqu'à -ce*qué ses divéni
Etats %t provinces éuSsént, paï un noùveaii
V5te dé leurs àsseinblées^après ' une nou
velle élection, sôlennçllemeht'déclaré léurâ
voeux; et si ces assemblées sé prononçaifetit
en faveur de l'anhéxiori; la France fet la£
Grande-Bretagne-lûe s'opposeraient" plus à
l'entrée des'trôupbs sardes. ' , '
'' H t ' J'ai plâcé' 6oiis les yeux • de l'Empereut
la dépêche de ldrd JbhuRussell à iorâ Cow-
ley et, aj)rès avoir pris les ordres de S i Ma
jesté, j'ai fàit'corinaîtt'e à'M. l-ambâs,iadt3ur
d'Angléterre comment' rioùs croyons pous
Voir envisager lés ouvertures du 'gouverne
ment de M. Britannique: '
; i La première , des i quatre-proposition^
anglaises , lui ai-je dit/ ne saiirait être l'obi
jet d'aucunè difficulté; Le ; principe de non*
"Intervention test v une-fègle- interïiatio'Qale
dôntperêontié tfapjprécie-plus quehbus4"ito<-
portancé' etraûtorité, et, ditns'n otre peûEée',
îWdrmél'untleséi^meBS^effplus-iïssentiëlSi--
tie tbtft f èglement «érieuxèt définitif de là
questlen italienne. Si le gouvernement dé
1 Empereur est iùi ïnècne intervenu, il ne l'a
faitqu'encèdantèidèsCirconstancèSimpérieif
sèsi parcé qu^, dans fétat des choses en Ita
lie, seêîntéi éts lui én imposaient laiféce^sitéj
çt il a ; tpUjours regardé edmme le terme de
ses efforts dans la Péninsule l'établi&séiâent
-d'un système politique-propre à "prévenir
désormais toute intervention. Notre senti
ment à cet égard a été hautement expHmé
par'l'Empereur lui-même danslës occasions
les plus solennelleài La propositièn du goù-
vernfement anglais ne feràit done que don
ner Xinà corfséôratioQ -diplomatique à un
vœu aûasiévidànmBiit sincère que fréquem
ment renouvelé; J'ai'dit à îord Coyirley qde
ie gouvernement dô'Sa Majesté' yi-adhérait
sans réserves.'J'fii}aiôuté que notre?o{ônion ,
sur ce pèintn'avaitgamais v|irié et'qae nous <
-nous croyions dèsïor^pleit) ementautorisés »
Ji y acquiescer sans entrer en Explication
aveclesautres cabihets. "< * < ' ;
«'Sur le'second point, pour faire'^connaî
tre à M. l'ambassadeur d'Angleterre Iésdis-
f>ositions du gouvernement ale rEmpérèt)^,
'ai pu'de 'même m'eh rélérër à &e« déclara
tions antérieures et'notamment à celle du
premier plénipotentiaire français au. sein
éu Congrès de Parist' «Aujourd'hui,-comme
à cette époque, bous désirons Virement met
tre fin à l'ocC^atieh militaire des! Etats.rtn
mains.il tarde également au gouternèment
de Sa^ Majesté' d'évacùer les provinces lom
bardes èt de faire cesser ainsi définitivement
ut)6 intervention afméa quelles principes
mêmes de notre-politique noue pressent
IHI îLëâ.AiwoKCis son; ,a«"eh'|B2 fîî. PAm,vrégi8seui' dea « ^and» journaux;
■î:". cirSX ^a-dç^Victoir,4èf*- f ;
!•»
d'abréger possible.,Npus àcçuçil^o^
do'ni irèà -to &tytjiejs fa i pr,opp. r!i: ""~ , '" ; "
aûsâ Sien én ce "qUi conc
isîportancedX--,
efcrèc'ôtthâjtra là p
dudff.MéC jaMs' avo# M^lse^f^pré-*:
4mmém Imim-Mm
avoit»> aucun; doute
ajtàëlfé la/fiituâfibàl d# lïtaTOoàjtralè-;
^./VdiisTpUifrez bien d6huë'ç' i îectâre ètf
èn.'rësuUer lin dangei: séi^euVppûr.l^' séçut-, lâiskef'copife de cfeïte' dépêch^au ^rincipàl
ri'tê jli| S^int-5iége, ft gué cellp.des pçovin- / secrétaire ^tat.de §.-M. Brjtappiqife'
lombardes ijé . nour'rwt' êtré^jîeciUé,é. - 1 ~- x ~ «
que du mpmènt , ou l^écQrd, 'so,iV taçuà
1liiTkûf^ej::açsmeh^ê^nS*3Q;,
lui-même ço^venablé que .cette feesure^qit
eptpur^e, ppiiy. bien établir' 'que Tév^c.ua-
Paisant' àlâ" troisième jr,oposiuon,j'ai
déclaré à- Mi l'ambaSsade^r d'Angleterre
qu'elle i^e me paraissait "point' ^ouièVer,
d^pbje'ctibn et gue'lé gouyefiiement
oep sp£,.as8entunent. J'ai .fait remarquer
toutéfQis à'lox:d Cpwlpy q^ilipus semblait,
ùtilp ^ {iréyoif l'éventualité bu i TAutrïché.
drpirait pouvoir négopiér i '4 ) es conditions
particulières "^n. offrant. des concéssions en
Véné.tie et'qu'il fallait së rêgerver'l^ faculté
d'examiner, dans ce cas, ifSs'ouvertures quji
seràiént faites par le 'cabiiiel; de 'Vienne-,,
* i, » ^iiant4u quattièpae et 'dernier $)ini f
Wonsieune^'oTaUe, i^ touche à \in ojrdrp de
Considérations qui xiè me permettait p'aâ.de
donner d^s fi. présent unç.p^po'nse définitive;
et j'ai du rappeler à lord Cowley la position
du gouvenirâigjGt'tlé l'ËBiip'êïe , ur"à l'égard
4es autr(js,grandes piissance5 et en.premier
lieu.de l'Autriche. — U nous est impossible
tei&çcoîïn<Q iasjpiisïaçleV' quèr^ncontr^nt
reS^rëVisîbfa. cdnsigbées'-idëni fè traité de
Zurich." Après avûirloyal'ement0mpl'ôyé : de t
puis plusieurs «Pois ses pluB'cônsttans efforts
poàr en facilitè'f là!, fealisatibn , le gou
vernement dé l'Emperéiil' â.'^u se convâih-;
C?é 'qrfil lui étaît'diîftcilè' de conscrvei^re^-
lioir'de triompher dè dès obstacles. 'Il -croit
pbiivoitse'rëhdre le fémpignageqii'-ilà plëi-
netoentfèmpli'A cet tfgard sè's çngagfemenf.
Il* 1 «!st dispbîé • en'outre' à'Considérer leg
moyens propôaés pair lé'gouvepiènlent aiï-
glais' comaie très-propres"^ àméner une
solutiod qàl satisfasse àux intérêts de l'Itëiie
et qîii : renferihe1ès garantie^ de stabilité' iié-
ëessâireÈ' â l'iiit'éjrêt général*. Ces'Moyens'Se
formeat la bas^ de liôs institutibns et ; nbù?ne
èérlons ppiûtfondés,^ en^contester l'efficacité
dans 'leur àpplicatiôn à '^atitre's paysi &Wis
quélld'qu'e sfJi» notre ■opintonfeur'Ia^aleiîrdè
la (iômbihaiijon dotit l'ô : gbliverriéihïiïï de ff.
M- Britannique prend l'initiative, nouà i(oti«
regardons : comme rooptferiieiit ; oblig6a à
nlôas en ouvrir préalabl<^ôt(t; âvec-^a'cour
d'Autric.hfr. Nous dfevonfc mainteùir la loyau
té de.i'EmperéUr et 'la :, smcérité He'fea poli-
iîque àii-des'sus de' toiite suspicioa et' Hous
-ne saurions, -ën 'présencii:- des ;siipVlationfe
de Villafrancl et deZutich^houè' fengager>
■dès' aujourd'hui,' d'Uiie tnanière foViiïèlle^ ;
-(Si gitteffleaeit#de'.TK>» compilsi'et (letoo^'dé-
•marchëS rioils a détnôrïtré l'impossibilité' de
ïét'àbifr f autorité de^ 'p^irteeà dépossédé^,
npds h'en sommes pas moins tehus'dè'prÀ-
■vfenir'toute'-faussé Interprétation èt d'écat^-
ov.,s-, - 'h -.i-• J v . r!) • 1 <■ ■
Le Moniteur tndittfriçL qui continue à pu
blier des rh§tès d ? &dhésipn . la ipétiuoa
adressée à, l'^mp^reur par jin^r.tsàn nom?
hre de iabricans, qufilrj ^qualifjet de, » délé-
>p
ces
-i'.v
Agréer îiio^sieur leç,dfQte^jés aïsuran-
demahaute'.considérAtion;. '".i /
« t ?'
:-,ç (Signé). TapirvENEL. »
•plieatioûs
' » D'ailtTa îpaVt, nous ne Sauriens oublier
que npuà'avonsnaguèro invité la-Rûsfie ôt
•là Prusse à participér' ku Congrès ,'jdCât îa'
réunion notfg'aVail semblé; devoir toutàla
fois assurer l'entente ïentr« ■ lés 'pûi«-ances!
ètf fépàrer la solution dfis questions 'qui
•auraient été soumisès -ses délibérations.:
Il n'a pas dépendu de n@us qùe' TEurôpô,;
'éinsi aSsembléë, ne fût af-pelée^à "consacrer
un arrangement définitif et nous craindrions:
de nous expbserà feles^er des suseiapUbilités
• légitimes si;
eèr'à On autre point d^vue, nous nous abs
tenions de Bignalef aux cabinets de Saint-
- PétershoUrg'et de 'Berlin 1$ Situation s nou
velle que nous Créent des circonstances im
périeuses et si nous négligions de les -con-
- Gainere' de là' hécéssitê' - de-rechercher: des
• moyens plus pratiques'de régler ^ de» ques
tions qui-ne sauraient, sàns ' dftpger ^ être
.* laissées plus longtemps ' en-si^'pen^; ' •*" !
p J'ai'dono répondu S ldrd Cowley, qu'ed
ee quiT con«eroe la «(uaÉrt^rarproJositienj
tfe- gouv^rnedafentl'de .TKmpsreur, avantxl^
se prononcer, creyait indispensable d'explif
quer et de justifier sa:sitlùtion dveo la touç
.^Autriehe d'une part,'» et> de l'autre a^eç
celles de Prusse et de Ôussie. Jf^l'ambas-
• 8ad#ar d'Angleterre m'a^p'aru apprécier le >
' ' ' '
çan$ l'intérieur dp M ville .de Lille,,rparce
qj» l&ifiorjt^ Aurait ffijs; .phstaçle h -lft -cir-.
culatioa de la.pétiUsn. j f,
*iNous;nft.sayon? ce gu'il j gi .d.e vrai dans
cette affirmation de rQjrgane du payti-pro^
iu^itioftniste;-: mavs qpapt à ppps > npu*
çroyons jqué.,rajptôrit,éi ^ le dr^it et^ le dftyojr
de,s'opppser inné Agitation ^stérile,et sans
résultats ^.e l'on ^'effpjjpe^e :r£pandre dans
kmifyM PXQÙtd? fpxfilguç» intérêts pii-
yés,,qui ?opt en'opposjtion paapifeçte ayeo
l?s intérêts géniaux. r . j À- ,
. N.9US .croyons qu'elle qo^^mpécher qu©
l'pn égafe publique i et rque fyji
re? .et à^inaugtijenawonale que. Je goayers
mpcàeqt dél'Empçreur firpe sygt,ématiqû.è-
ment 1 oreille & des Réclamations légitimes
«t nçtiçp&aucup. compte \de^ H gr^n.ds jnttë-
r^ qui ge lient au bien-être des masses et
au d£felpppejQ,e^de Ja-riçhe^ç nationale^
. lorsque npps parcpurpçs les listes d'adt
hésiqn, iip»ï9. n'y lisons >qijo- des npms d,e
JàjjriçsLn'ç, %îtrçs dp forces, A'fteur^ eU:.;
c.ast-àodire, jle -tous les. représentant dup
moaopoleint^resfésàceiqu'gnhe po/téau-r
ppnpaçteinjte^û-rçpp? çlaog lequel ils r ,^
complaisent déduis-si . long temps et aux
éj^giens de jjjéné^çe.ft ^nfcfdérab}e^ qu'ils
recueillent du^jstèm? ^c^ueli.i8§ins spngef
■ ceji. ayantegë^i^onltrpr^que tQpjours
conquis au détriment dé la mas^a des eoçj
spmmateurs $t,dfrprpg$§ mjôm.g-d^'^FQ-
^ncjiôn ihdu^trjçlie. - f , , > ,,
^e.p'oy'y^nf, f^ire .aujourd'hui,ce ftup l'on
Va lait â,souyent, ; pp ppuy^nt empêçherjpar
uoe. coalitjpn des manufacturiers dan^ lè
ipin dés jÇhiimbi;es, iégislatiyes J'adoptipii
des.•mesures !quj tendénf,.par i'^baissemeat
"des droit?' de îiouane, ^ ffivoriif'r lps échan
gés^ ,1e.,bas.'prjx,de8^bjt'.ts die .cojasotpnî^-
.on esipère écnpuypic 1.opinion,' §t exèr r
cer jsu^e .goûvernfioj'pîit là, preijsio/i ^iitre-
fois,tqutç puis^^ejdp (queiq^qs^gros inté
rêts, personnels. K . . . , t
, v ^8,pçmnptçuçR d^ ce tte .entre prise dpi-
ventbiçu vpir leur§ 'ejlç/W^tSSFRt W-
y4nt le.conrant contraire du senument pu-
îucet'ae riij%4SÊn'éràl,, *,'■ .
ïls'nè,persuad%P^^P^qnçTf quçk li-
bre!introdu^ip4 { /ies .mali^rpsi pr ; ™ :i —
e§ ^'pjes^e
^ i ^ WJ m fétrapsppft,
joints au stimulant ènçrgi^ue de la cofjcur-
,jfence. étrçngère^seiçnt çi^n^uj t e è."pfodyire :
çe's,éifefp'^Is^treux ppuf ; l;ipdqstrje i'odi-
gène ét,siii$où : t pp^r.|es classes, laborieuses
..^i'fort,iptêrêsséês'^putCiè qui peut ipur
'procurer,la vie, ,A,bon^ajrchfir,. , . .- ■
^^n^ pg^iuaaeBont pas qu'en substituant
*aù" régime ^absolu de la prohibition des
droits prolecteurs-qui :peuvent«'éle ver jus-'
çai^ 2es^élais p^u^ que sùtoïâns'pour se
préparer àla imséi'en prâtique du nouveau
système écondmiqu^'^.en;jlit pas sauvègaraéi tôus les intérêts légi-i
times et «onrâlié - les Exigences du progrès
avec lé&ldroits-des industries' que- la proj
hibition apré.tégéês« putra -mesure jusqu'à
•QBjoUl^» '.a. fj
lis ne persuaderont pas que c'est en aveu-j
gle «t à la légère ^ue, ; dans .dés- questions
'aussi graves;* le gouvernement impérial a
Résolu de iaire entrer no tre législation comi
ji^ticè lu|-pipçié dè eps ipngqêtes, dans les-.,
quelles.les ; oj?P9sans., fo'yfQuleni seuls' leujrs^,
uéelâmatipna, D'il 'c{te u» Rapport dè M.j
PdyeiwdqertiâKtfn Corps- Législatifs ;dan$'.le- j
queLcet honorable Ctéputôofetève- des^tCi
1 réOT#foB
! peignées. -.V 1 : ., 1 '
!" Cps «freins §oiit 4 ep'effet, possibles et M»
quéntês,lorsque Von n'entend qu'une parije,
lorsqu'on -nç contrôle .-point par, des iny^fc-'
Conditi'on dû gouvernement qui; dôminànïi
de haut toute? t lei' i qûéstions d'intérêt^
publiai ;ayanî sdhi les ye\i4 •toas''lés do-
ëfiteènsj 1 toîitres'iê's" études 'prbprès à éclati-j^
rer : £a ; conviction, n'ayant • ^ucun ■ ino-*
tif dé- pjiïre a des. iat^êts lég'iîtimes, ni.
$$ résister à'dés progrès évide&s, ne se d^x
termine iqukprè^i le plus sérieux,examen,^
ne s'inspiçg. oug, sa P our la
prospérité générale. t f
Que les r h'onbrables m^nbfdcturiei^^qui
éignebt, àolt ' par : ëpmplaisàpeê, !; soit'^bur
tput aûtr'é motif! les? ^étitioris que'quelques'
meneûrS colportent dë 'maison'èn maison;*
dàns l'espar ' de ! 'fâi?e' hkltre'^urie af^itatioU
regrettable', së- càlriieûf' et sé rassurent.'
Aucun : de'leùrs întéïêté fùndamê^taux'ne
sera'ni 'tîbihprbmig ni' saéViné parld ; kdu-i.
yernemept, e,t si la loi impérieuse du
grès obligé à fà'rfe, passer leurs : industries
par 1 iihë'Hrankitipn de'cburte*'duréé, c'est'
qù'fi n èÔté i dé3' grands' intérêt^'speiaux,' ïe
^èuveth'emfînt lest j c6nViincà qullf profit 1 *
QuSl'^qùlîiVdigè'/e Moniteur industriel, qui
se flatte d&nous4roùver en déeaecord avec
nous-mêmes sur c Çtte question spécialedo
rèq|uê^ rêplainée,' cette Confiance dans la,
iafeesse'et'1 esijiimi^r^s impartiales de rafc'
iniqist'ra'tiotjpubliqué. ést.là tradition cods-
taiité dû vimtUûljtqmely 1 1 -• .
1 Npil's'a.votts dit' é.t nous maintenons que,
renquêtè sur le prfijcipè ïnêmé de la prohi
bition'est 4épdis 'ldog-teinps a^cojpp^e, et
qU'ir nVa plu's rien, à rechercher in & coii^
naître à cet égard. : • as
;,, 1 LaïflnçsUgn j d'exafuenne peut porter, que
snr la'fixation d^ûnitiv§ .jdes 'drov? prptec-r
jtëurs;^nais,pour ayriver à ûérèsi^tastiln'es^
p"as néce§8?ire ld'agiter._les «jspms et lespâsr
jgio'as.' Tput iàdujtriel a' lp." liberté ,dè'fairp
parvenir à l'a^jninistiatij)B leî^ïëçien's d agr
jir^ciâtiourgùi lui'paraissent u'tilirç.'ciiuq.i?
jour ^és hautis, fonctionnaires, du gouverue-
raëpt écoutent,ayec. une Ijienveuiàoce qui
np se dément !jam;^Â les 1 coinmvtiicafioas
jgui peuvenj lenr.^ré, iailes dans cé but. ,
F 'Mais on comprend que cette ,'piciiiquç
^ngùête ne saurait çoavenir' à ceux q,ùi
'QÔ't/ .sous fji'aiitres régimes .politique^, i'iijjt
reculer plusieurs fpiç,,-;par, leuçs rpenaces,
;ie^ gouverae.n^ns -ftapis la voie de,vprôgfè&
.populaires, .j\§, .Ygul^t'^ ^e' r'agîfofiou,çt
j|è'^ .p"étitio6s- ,né soat*pas à d'gîi ire -fin .■ .,
. Ç^ttè agiUtton'factice pejit compromettre
ttont à, la. rois Jes intérêt» pn^rnés que 1'^
Jpr^tend çféfejù'd.réet.ly. tranquiUitéintériéii-
^çé. lçs "houn'êtes genç ët .fnus les bons
jPi'tqyèns doivent clèsir^r qu'il y soit -eafîo
wn'tprmp. / . Ceobges ZmMpR { ^ ; '
«I ttî
mereiàle"dsns*uï)fe>-vbiconforme au -/régime •sentyigifeW.dans l.es
pays producteurs qui nous" entourent, > De|
îmanaeM.grandi pris des «nquêtes -pouvèl*
les dansiun débatqui depuis plus de^vingt
ans s'agite en France et ctans le mpnde^enl
tier> sur lequel tous lesiutéreijsés ont vingt
m
m
j - T tondras, 10 février. >
Le Daiy-Hews se dit è mêtae cfaauoritcr que
les^tect^nsi^lu Piémont«uropt Heu le. « mars
et quq l§f;cjiambres serpwt réunies jV^rs le mi-
liendu-m'ois.de taiprs'., ■
' Le Emu» "ptijjlle nue adresse à PÀngleten-a
contre, l'anijè'xipQ à : ' li Francé; cette adresse
éïhSfhe ^a'n^Coiàité 1 patriotique ^coniposé de;
vlpKt-quatre hs'bita&s ae la Savoie. • y*
, ft^iadstime communiquera ce soir bud<
gec à la chaipbre des cominune^i .
.. .v - . jCopeohayue,«février..
Par suite de la n^ori de U. Rottwit^ les au
tres ministres out.dopKé.leur 'démissionj que
roi a, acceptée- . v "
,l u'' Copenhague, 9 févries.
r XftB.deux présidens de. la diète djji r<>y^unîe
mi Âté appelés près 4v rqi. Çommç Je mlnl^-
3è%i ftqtuçl, continuera "à diriger prôviaoire-
"B^en ^ fitb nommé par
mjbistfe 4e^o,.1nip|stra de la
jùàticey t M*; -
Le Faedrelandet annonça àue jl. Mad-wiga été
appelé près du roi. ,
iiiu .' * .i '' ' Turin -Ofévrier.
\ 4( Le marqué Arèse est parti cé soir pour Pa
ri#,'"charge d'une mission'/officielle. M. d'Aze-
j^gl^Jdt .ee'rendre k- Milan samedi proçhaip.
FElilLlETOH OÙ C0HST1TÙTIÔHNEL. 11 FÉVRIER»?
{.
■ > ]Jk. MAISON.LÏMAJWBANÇ.
• , -JSUitè.)
. •. Avant de pptçimencer np.es démarches, dit
^Edouard. jCbvmM jour ; n^ pas perdN
un temps précieux, j^ai Tiesom dptre ïnsf
: truit de tout ce.quj cppcarM 1| £aDgé. M af
f ez-vous mis ati courant de cé
-fiâitiçiï', r * !<• s ' >, î
' —Vpeu près... Au surplus m^errogez,
^rMme ; LenQfrçh&nd #10}^ d^j^ysî
demanda Edotiard. . , ^ î
, ; —i!PP. relie n'y ^ venup qu açrès son
mariage. - <■ . ; .i ul
— La famille de sop ijxari eta}t-elledp
g- | # J .v |
ii *^ Oui, c'était la plu? richp de laviffe. î
,-^Quell? ,-diPrAncp d'4gf estait êïi|re
•;1«S ép9S»!'.- #•.'.< • - v .--.j-' 7.
— Je ne saurais priser,; .ro^. M. .La-
marchand était beaucoup plus agô que ^
femme.:,: . „
^rbecombien à-^eu près?
{ i^ avalt' wrtaùnéinent .armgt ans plus
. ràl
qu'elle.
ç—Oh! oh ! voilà qui est grayel Et cé
mari était-il : beau, Spirituel? ■ 1 ' ^
~Non. f
'■ Dé quelle maladie est-il mort? ■ 1
— D'une imprudente; .
Il relevait' dé maladie. Durant sa conva
lescence, le médecin lui avait défendd l'u
sage dés spiritueux po'Ur lesquels -il avait un
fâible. Une bouteille 'd'eaii-de-vîe ■ fut eù-
bliéè dân3 ; uné J armoire ; èn' rabséhcè'de«a
femmé', le convalescent s'en versa quelquès
gouttes, à peine une gorgée, pour se rincer
la 1 bouché affadie par les'-tisanes qu'on lui
donnait : il mourut vingt-quatre heures
après..
: Mme Lemarchand «e montra d'autant
jlus inoonsolahle de eptte'mort que l'é\»bli
5é«çtte'fatale bouteille 'lui fut justement
àttrib'ué.' •- fJ -• 1
. — Aie, aie l !
' ~ Quoi dope?,
' ~ Céitte femtne a tué son mari; Cë q»ç
yous prenez poiïr du chagrin','' c'ési? le - re|
ihords l Elle? expie ^a ; tàute.' ; n ,
M. Benoist ha uss ^ l e ^ epaUleS. • ' ' , •
; -r- Eflé l tùer çôn maritTous;ne la con*
paissez pas; Elle'isé serait plutôt tuée ellej-
pjême. fêtait ïâ vertu eh pér'sdnne'. ^ïJ u 1
Edouârd secoua la têttf. • —
-^ Continuez, dît-il..".' Quels 'autres mal
heurs sont venus frapper Mmé Lemarchand?
Elle a perdu des frères,.détffiœur*,«'des en-
fâns? •" " { V ; j
^-Oui, deux filles qu'elle avait eués de
son'mariàgé ! ;"maig1outeS ceâ pertes-suc
cessives, quelque douloureuses qu'elles fuj-
j.'nnt'nU AtZ' «JT1 UiVttharaieAtitiHiW>AlM
sonne dfe sa 'petite-fiïû Clâlirei
■ ^VOUg W dit Tain-
-f i(
lis l'âimait àl'adoïà-
îi.»* *-> ; i) *T-ii v '1Qi I
lion, et cela se comprend,, puisqu'elle avait
concentré toutes sés affêctions sur cette en- ' -
fant. C'était ;: sï consolation, soh' seulhon- 1
heur en ce monde I - ?> f -
Ce n'ést pas- l'èau-de-vie qùi 'a- em
porté xelle-l&, au moins f dit en' riant le ;
commis-voyageur. 1 'i.!.- « /
— Non ;; cepehdant ;les circonstances de ,
sà mort ont été ftflreuses.-..v î "j ;
— Ah! il y a des circonstances affreuses? ;
— Elle avait quitté Jsa grand'mère-pour j'
monter-en^hémin de fer« Le convoi;qu'ellé l
avait-pris heurta à mi-route dn autre con- ■
voi. Vous connaissez ce'terrible" accident
dont les ; journa^x ont parlé ; °& n'à jataais
su le nombre des victimes; mais { ce qa'dy ;
à de 1 certain, c'est que Mlle Clmrë> n'a pas 1
reparu. Quand on annonça l'événement &
Mme Lemarchand, - elle- ne' voulut - ! pàs^ y }
Cfbîre.' La pauvre femmene verferf .pas-une 1
larme; elle «e.bornaà dire-qupClairere- •
viendrait; et^dépuis ce jour,. elle l'attend.
- '"4-' C'est sipgdlifer î ; Est-on "bien lêûr- que ,■
lajeUûe fille'ait pria cô 1 latal convoi? ■ >•"> :
— Comment-voulez-vous qU!ili>ien ait>>ét4 .
autrement .?^ si'elle ne se fût pas-trouvée en- ?
vëloppée dansr lai catàstrbphe, elle eûtiééiit
depuis. D'aftleurs, ,è'efet B ngitte; qui Ka^n-
duité au Chemin de fer^ ' -
— Brigitte vous l'a-t-elle affirmé? ; i- i f
i— .Non"; mais elle d'à: affirmé, k d'autres. |
— Quels sont ees autres? ' • ~ : " / -
— A Val dire, on n'a jamais pu. les dé- {
COUVrlPi - r ' ' ''V X - : f ni s
; ^fVous voyez bien V i- \
f— Quoi?' 'il " i ' . .i -, •' .' ; ;
- — Tenefc, père 1 Benoist, dit. le oommis- :
voyigeur,'tout cela me l paralt,louche... ; Af- j
. ftrmez-vous pàr serment quenMme Lemar-|
chand aimait Mlle Claire îu< 1 n ;
x,e menée l'affirmer ie ma smsiwpgn-j
îfii
. i, tua «î ''Xc .il •;>'! s 3.1 *
.daat demfpdé,ciîmment il çe fmmt qp&-
' vce unëlifrectibh'âussr'vfvér"que cëlle qïië
Mme Lemarchand affichait pour Mlle Glaire
€il#ne là reçût p4Siplus souyent. ;
- N'Uûe fois par an ! c est peu I Et yingt-qna-i
trê heures encore Mi est vrai que MiieGlai-<
re avait un caractère" assez'difflcile'. Elle ru-,
âoyait£sa!'grand'-mère et ne cesgait'de- lui
faire des scènes. Mais je îdois'ajouter qu'el--
vie «hépehait à lui faire qùitter 'son genrè de
vie solitaire; «es réfléxiohs :et'seè m^tadees
étaiénit'mal reçjies. r,-y.d ,.:6 — j
La veille de l'accidentune discussion plus
vive avait etèliéU entre 'lalgrantf mè're-et la
- petite-fllie. Toutes deux se quittèrëfat -mé-j
contentes. -. : s '> - '.i • ! ^ ... ;
Quoi qu'il en soit, Mme Lemarchand a ret
çuun coup mprte} dè cette disparitipni-Ellé
,ne s'en relèvera pas. Sa'tête, déià affaiblié
pai* l'âge fit lemàiheur, comménefe &)démér
-4iager. ^ .. >.-.n s !
On prétend que -"si. elle va ehaque nuit
• idaiis ses caveaux 1 promener s'a ltlmièrcl
- vtfest qu'elle s'est imag,fn^ qu' £ l 1&? retrouye[
ra sa petite-fille. Des gamins l'ont entênduel
A tr|ivers'/les ; soupTratix- de .£àBave,Xappelef -
Claire, et telle a étft Kétrangetéi de^téetté
= icène ou da. l'imaginjetiod de iciesr-IeBfans' f
qu'ils ont affirmé qu'à cette voix une ^ voii
« lamentable avait r#pndu; l'échs dd^outer*
rain sans doute; saisis de fcayeurifese'sonj
■■ "enfuis.- »V . ;:rï^Sr ' : -.',-v .=• — ;
Depuis lors, personne n'a plus été tentÀ
d'éeouteriàasoupiraih ■ < «>' o ri .s.' — |
Tel est/moib cher Monsieur, ie'/résumi
, des malbiurs 1 - déi Mmb Lemarchand.-Vou
en savez actuellement mutant iquè moii/e]
. les autres habitans de Bk. v. >-'Y ~ I
; ■ j ^ela vous suffit-vilî' & '- r > -. ■ ■.? t ■ f - > •
~ ParfaiteWent/ dit fe commis-voya-
- geur. ib^jî'-iir. '.«.s .;Y -V— ;
«♦■x. v - ^ •
•.^1
f- î» v " -* '-C' 7y' " *•••-" JJ,-;'*-» <^7 "v. r -t * .•;*
. •• •
Le lendemain' Edouard fharpin ne parut
pas'4 - '1 1: • ■ s ,j .
; On sut qu'il é£s£it allé'à cinq lieues- de là
bfirir se& services au ixeveu de'Mme Lemar4
chand^j ' .---.i : > .n; s, t:'!'!;- I
"i-Maitre Benoist supposa uvec raison que i
tout en cherchant à placer ses vins, lè'com|
Btti^vijyâgéiir avàit-voulu sp procurer quelf
ques ! retfsfeignem&ns > plus 'complets suc les
habitudes de l|t vieille'd^me. - Y .. L
Lp domaine^ qUe possédait - le neveu d<
Mme Lemarchand, était s-itué dans unrvilla
ge habité parlespatèhs de Brigitte. . U
f On'apprit, en butte, qu'Edoukrd s'étài
mis en ïelatiô'n iavec ces; defittiers ,et ■: qu'i
avait été partiouhèrdment aimable pour, ili.
familladô la domestique." . 1 : ■ :
'■■•' îà tiurlendemain> leicommis-voyageur^ e^
courant la ville-, étudiait le plan diïi château
et>du pjcrci L'hOtelier le surprit dans uûé
ruelle écartée à l'endroit où le mur dégradé
par fe témps pouvaitrpermettrai plusîfacUë|
m^ent »ne eécatadé. En apercevant M. Be]
n^ist, Edouard s'esquiva comme s'il eût ^4
^prii en flàgriant délifedê vbli - 1
") Dans l'après-midi , il seiit servir un yerr<
d'absinthe au café de la place* situ8 prèsid<
4a œkison -Lémarchand; mai6> tandis qu'i
; semblait 4ir&'avec;: atteptiôn un article d(
journal, placé à une table près de la ienè-
iire, un ^oin dii'rideau soulevés il suivait de
V.oeil tous les mduvemens de là vieille.damei
1 ;Le ! venti8ouffiait avec violence^- un deâ
volets'de la chapabre du pavillon:, détaché
du çrochet en 1er -qui 1q retenait* lu* pousse
A dreite et à gancheJLe hrnji qu'il fit en re|
itombant s.ur la murailléimpàtienu Mme Lel
mardiaàd. Mme'Lemarchsua4 ouvrit «artle-j
î .>!!■; t*r.-,'tp • n--« >■{••*} I
i'M 'slî OÏU.:>%rii t<, -f- » f.i J -is li) i
nêtre elle-même et se mit en mesure d'ac
crocher le volet. T
: En ce mqmeat le hasard fitdéboucher un
gendarme, d'une nie voisin^ presque à
i'jencoignure du payiUo.n.s : ; j. : , . . y -
Le corps à demi-penché en avant, ie b&s
jÉ4«Bdu; Mme L Lemajchtnd, préPPCUpé.e, ne
le vit pas, il arriva ainsi près d'elle ; mçjs
alors le sondes éperons qui,.retentissaient
sur le pavé, lui fit rèlever vivement la tête;
à l'aspect du gendarme, une expression de
surprise et d'effroi "se manifesta sur le vi-
sagg.de Mfiie,, Lemarcbao,d ;..plle sç rejeta
préc^pitatii'rtient dafiâ Tintèrieuraë lachaîn-
, bre. Edouard iCharpin présuma aveçc raison
qu'elle «n était. sprtie, car . la fenêtre dû pa~
•villbn resta ouverte, ei se ne .fut que cinq
minutes- apr^s ,que,.Brigitte, évidemment
«nyoyée psr-sa maî'trtsse, viqt.la fçrmer.
-,. Cette circonstance pal-ut étrange au com
mis-voyageur.' pourquoi aw pçur d'un
gendânme î,ge demanpait-il, .sgr^it-ce parce
.met homme est la repjr^sentatjpn -de la loi
et l'incarnation: du cbâtimept sur .terre?
r ,'Lef sôit, Edouard fumait sa pipq daasla
maison de maître» Çenpjst. j «,
Contrairement à ^es habitude», il était si
lencieux;,il setprômepait ilô'long en targe.
iTcnit à.coup, }! &!arfêta devant l'hôtelier. ,
—Vousime disiez ,doue avânt-hipr, /ît-il
du ton d'un homme>qui cpAtihue une con
versation, nue la petite-fille de Mmé Le{p
cussion violente flvec sa grapd'mère e.t que
la nuit, dans les souterrains du eh&teap, on
ai entenflu wx»jvoix lamentable. .
■ Maître Benoist ouvrit la touche, pour ré-
fndfe, mais Edouard ne lui èn.laissa pas
temps, il prit l'hôtelier par le bras, le r/3-
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