Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-23
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 octobre 1857 23 octobre 1857
Description : 1857/10/23 (Numéro 296). 1857/10/23 (Numéro 296).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
42 ANNÉE. - M296.
'ètt I: MWSEAXTt. &?Màlkt&&inn>éé Walois (Pal4i»-&èVâll Qïél
VENDREDI 25 OCTOBRE 1857.
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Impilmerlêt, BONIPACB, ruede«Bontinfiini,''l9ï- ! -'0 Lp ,- ■> ,/ii fcu , ""»i»-nî.- .fiih :(1 i'i :',,•*$£,4'#
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Le mode D'ABONNÉMENt' le plus.simpie
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lus.§imple eet Renvoi d'un boa de jkrëteiQù.d'iin effet Sur ttàtàil -Ç7/, Zé»' letifà 'ou envois forgent
L'Ai)ansm , rEim*dujoïuAal,Tueyàiois;n ,: i6. J; " l: r • fi! '- ; i 1 ' | : "''.' vu ',' ' 'Les'articles'• déposés
■ A -.1 ,■ T -'.a': jf'r'j-.,. s/i.3'j .jit- . -Jf.') ? - ,i;i; | y f »>/*;> - J ;■./ / ' ";• , 3 , T
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vjHmim -ïi» sirè;f Mbis. 1! .' : . î v; i ii, ) '
UN NUMÉRO! 20 "i CENTIMES!
r.I «• (lu'T.îi e-o jnoa é;
r.is riîl'if]) £'••>"
1, b
^jLesabcmnemens dstbatides;lMeta
f;o > (lui'j, .4®'ÇJiftTUAWOis.ij i^R, "
mon ÀTFai^cmï *onf réfu&ês. '
ne sont pas rendus.;
i;! .(.•,r>-.'f 1 '!"uV —i
' ii
PARIS, 22 OCTOBRE.
; - ' ! v ,
•A - A>'l ''Jt'l-'l' t-'\i > J
Les'journaux fusionnist^s out'trouyé. uii
; nouveau thème d'oppositio'n; «C'est là baisse
' des bliés et des' farines qui constitue le nau-
■ veau grief qu'ils ont découvert contre la
• gQuvérnemeht. Ils .ont reçu, disent-^1^' Un
" grand nombre de lettres de cultivateurs, qui
' se plaignentmvement' deteer qu'en mainte-i
■ .nant l§i- liberté d'irriportaïipn 'des cérèaleâ
" peHdant .f^elqués.'rpoïs. encore,, on ne leur
. ait pas, du moins,accordé laliberté d'exporter
- leurs produits. Les jdurnadx dont'tfpuè' par-
T lo,ns,;o'ntj en!tMtiséquencë,'profité'de'Vocca-i
" sion.pour ! déelamer contre^ les pvéteriduas
; faveurs dont'fari enWurfe les .villes au 1 détrî-;
miept" des :rampàgnes,'et pour fairépreuvq
■; d'érudition! en nous, racontant comme quo^
. Grand Vipërci .i dé, .cette leçon d'bistoire ;
. mais voyorfs à-quoi se réduit,
' unè qûiestiëii 'q'uë l'oil ge complaît h grossir
j SidémesurémènÇf ; . ,,i. • i ,• • ■«{",. t-.. '
-• ; Rappelons■''d'abord 1 «cpiél 'est lé pçincipej
* de .notre législ'atiQn 'des péré.àlés. 'Çe prin-
cipe, c'est dé .venir en aidfei au producteur^
-quandiles récoltes sont- abondantes : et ' que
les prix soçt bas, ^ de venir en 'àidè auVoih-J
' sommatéûr quand' leç. récoltés sont .ipsuffl-
> sànteë etque les prix sont isuréléyés.' Dans'
' le prëmier'cas'^ les : droits a . Fim^oi-tation.:
"sur les .céréales étrangères vont en àug-
-menta'nt ,. et les droits : à l'exportation suri
les céréales" indigènes Vout,en ditainuant ;
dans 1 le. se'po^d .cas.,, ièV dro,its agissent;
. .d'une , façoxt -tout opposée diminuant ià :
disette, le gouvérnemént lève ■toutes: les en-
travûs à lHmpdrtationyla -provoqué'même,'
ët protiibe entièrement;là Sortie! Tels sont-
l'objet et. le mécanisme de ;i notre régime
"éco'riomiqûe. Les partisans du libre-:échan-i
-ge l'ont souvent attaqué ; mais les journaux !
auxquels nous avons^ffaire'he ,soïit pasf de ;
.cette école';,ijs professent,coininè nous, les;
doctrines de sage protection. Ce- n'est donc^
■pas au système qu'ils s'en -prennent, mais j
seulement à l'application qui eir'.èstTait'e |
ûoi «i -i • i-
Les opposans n'ont pas^sana doute, trouvé I
mauvaiâ'qùtij peidant la' longu6; crise alif-1
mentâire 'à laqaeUq'ineus xeÀons.'d'écbâp- ;
per j . Qii ait autorisé, la libre importation des !
céréalès étrangères et-prohibé'k'-èoriie'dès !
.grajns indigèdés.' Tputçs ces.(ro,esures n'ont
"malheureusement pas tempèché.ie pain'd'at-
teindre des prix exéessîft. ' Le' tprt, 'suiyanjt
eux, c'est d'aVoir;prolongé un 1 .régime 'ëx-
céptiQnnel en présence i d'une bonne récol
te. C'est cette prolongation'' qu'ils pVésëiii
• tent -tomme un déni' de justice pour l'agri
culture,
"détrinient^ aux,populations urbaines; , i !
Nôu's'avonâ expliqué, le-joOT même où le
nouveau'décret a païu, Ae^.. raisons 'transi- 1
toires qui ont .déterminé le gouvernement à
proroger-les diverses mesm-es^relatives aux;
denrées.,alimentaires. Ce rSej-ait',, ; disi,bp"s-
* nous, upe erreur de i 'croire .qu'une' ibonhé
année puiBse suffire' à repàrer imiriédiatè-
ment )€? mal caus^ pa>une série''de-.quatre'
mauvaises annéesj • Cette, longue 'et. doulou
reuse période a épuisé 'toutes les réserves, à
dévoré tous lëç approvisionnemens,- ,11, faut
songer aujourd'hui a lés rétablir; eLce-n'est
pas une petite affaire. La reconstitution de
^es' approvisionne mens :âb§orber a\ l ù^è ,'pàr- ;
tie dës,uûuveàux gmnsr ^insi, là .nouvelle
récolte'aura à pourvoir,.non-seulement aux
besoins du présent, mais, dans une. certai
ne mesure',, aux.'besoips de 'l'avenir. Nous
lie sommes donc-pas 1 encore revenus à ce
qu.e l'on peut considérer comme U'état noF
jmal", «t, par conséquent,',il est tout,simple
que le gouvernement' n'ait' pas .vofulu réta
blir immédiatement la législation des temps;
normaux! ' . ! ■
■ Mais; en. même temps .que nous expli-
quio'ns les motifs de la prorogation des ^e-
^ès'tempbrairësj, nousfaisïpiJiS .^marquer
que ( lè noiivèau. .çlécrét,. '
ilîababdôn de notre , législation .prkectiiicel
témoignait^au contraire; 'de'lMnténtion'ôù
était' le gouvernement ;dè la relpetjré èn yii
;'gu ! e.ur t dè;§ que lés .QÎrcbnstances le permet^
traient., En 1 effet, tandis que le décret de
septembre 1856 ; ; àVait ' prorogé vies, m'çsureé
; temporaires d'yné! 'c\nn.è^, "celui!de l8S7,né
les a prorogées que de ■ neuf "mois: N'est-ce
■ j^as'lai^preufe'qùe'le^'gdiJye , r^ëmé^l|;■ l h'a , pf4
yoùlii'lés' .maintenir,, ^ii-delà. : du itemps, néf
cessaire,!«t qu'à" l'expiration du nouveau
délai, il compte 'pôuyoir fevehir aii syst.emë.
des rdrpifè .gurassurent'la protection dè'no-
!tr^.âgiiïbuiture,nationale i> ~u.
Onobj'eçte;q|ie>' si lé-goùyërneiné'nt â : crii.
dèyoii^ prprpgé^ poW ',un ' temps . énQorè,
l'entrée eû' franchise, il eût' dû accQrdefe a
l'exportation ,des produits indigèrie'é' la ! li-
.b'ertë ^'ilSoiinai^à l'importation' 'des.jprpj
',duits éti^ç^er^. Permettre l'im.p,oiiâtiûn!et
prohiber, l'exportation,: c'est, dit^on,' uné
îhcûiis.é^uençè,'uné.;,injusUcé,. Nqus',en ! de-
.mandon$ lji,eh pàrdop'aux.'Qppbsans-jmâis,
s'il y à inconséquence, ce n'est pas dans la
jî'onduite. du : 'gôùferiiémqnt,=c'est danslejn?
•rà^sonnement'même. ,Là-liberté de l'entrée
, et la prohibition.de la sortie, loin d'être deux
mosirffep contradictoire^ ; ^ont ; , au contraire^
deux mesurés connexes, participantes mê-i
^nies doctrinës, te|idant ; 'âù m^'^butr.Cela^
■estsiyrjai,qù' j e^lessQpt^'yigu^^ .dèpwsquai
•tre ans, et que personne ;n'a sôngé à,'les atta-l
quer, si ce n'est ies libre-échangistes 1 quand
npième! Ile^t, . eu eff(4,/'pârfeitement. logi-
. que, quand on n'a pas Jés Subsistances né
cessaires, ; d'odvrir- p'ortç. à /deiixb'attànsi
fpoiir J'importation'et de' la fèrnïer 'pourl'eji-j
portation. . '•* ••... j.i ;
t . Maintenant,, qu'on allègue . que, dans les
circonstances.'présentes, ces deux mesures,
île sôiehtpas utiles au Bàê.mp',degré.^est df-l
''|à, toui'-autre .chose.' ,Cè,:n'est plus la logique*
qui est en jeu. C'est une question d'appréciatif
-|ioû. Il s'agit dë savoir' «s'il ya aiijbur^ui; i
ùû. égal intérjêt, à!' ( ixiaintqnir. la lib.efie. d'e!
Rentrée et la prohibition.'de • la».sortie. Le
'gouvernement, gui ? ^d'après la pâture dé sa
^missiony est^chargé détenir la balancé en-;
trè je.jproducteur^'.-ei lè «onsolîimateur; a'
iiifffii'nr :.T\tiAfiAnt w»f
ne
.if-t • «ïi ' :i ; ■- 'J -s ■ ->
.tagQîîismej. nous n'apercevons.que solide j
rité'd'intérêts. On dit aux Villeè'qu'elles ne
, pèuvént yiyre ^ans lgs capipagnés;-,on polir- j
tl rait dire ,également aux campE^ne3.qif elles s
ne sauraient prospérer §ans. les . Tilies, et, ;
s'il fallait en' ^orinerlâ, preuve, il serait fa- t
! cile de montrér-qn'il n'y.a d'agi-iealturie flo- j
irisfeante que ! dans les contrées où 1 'de grands ;
-'centres de '^bpal^ôà'.lsé^t.J^t^'.as^er i
dés débouchés ayantageux à'sés produits, j
Quani. : èxcep$ojmélte& dont les'
qui-ont. découvert récemment que la Fran
ce, était .en .pleine décadence. Nos villes, cela
est incontestables' embellisserit chaque j oiir,
mais presque entièrernent.a'leûrs' frais, et,
; a 4f"Jé ^ôùVé^eixientëMx^^e^^fi-f&yçure^-.^est
pour/les, campagnes qu'il, les réserye sur-
<5èr institué, ; les, expositions, et les concours
agricoles itendus à nos'dî^ersès régions^ les
1 ûqmices" organisée pfe§(|^é;pa^6utî le drair
nage iëncQu^gé,. par.' de, fortes.' subveniions,
"des pays entiers commeiles Landes et la So-
1 logne en voie de transformation; c,ë n'fe'st.là
'^u'un, apprçu 'bien rinçqmplçti' des,^ës,de
; ce pouvoir qu'on, accuse,.'de négliger l'agri
culture' et de sacrifier Jç'â 1 populationsyùrà-
Wi'v.- s 'M J..BraÂTV
'i t\ ia
. i ■ i •
UJ-v. {
rriîH;- |
voyons'pàs que les faits, lui -aient:.donné ;
tort. ■ r ' I
- "-Lies grains ôï».^
mais, .âpparemïnent, onne! croyait, pas que ;
nous devions les.payer à tout jamais çé que-
nous les 1 ■ avons .payés 'pendant;quatré,àns. i
Avant'1853,. le. prix.ftoyèn. • dû- blé,. calculé i
sur. les. vingt-, années précédentes^ n'avait i
pas attéint'19 fi 1 ., l'hectolitre'. Il ^qst'élevé, ;
pèndânjtle^ trois années 18?3*;1 ! 8o6^i près de ■
3Q fr., et, cette année même, iljest monté fen-
coreplus hauti Ori'coinprend dès lb^s.qu'une ;
baisse,' et nn,e.'baissé* L Q'onsidérablè>,jdevait '
se' déclarer aussitôt que.la Providence"iious :
traiterait mieux'. Le changement pe\ït:pâraî- j
trë'dur au'pfodùfctèur, 'qui s'é'tait accoutu-1
mé depuis.quatre ans à des prix exception-
nous semble, .que nous revenions progrès- i
sivement ànospriXTéguliërsi' '/; n l j
" J ,Peut- on j'dire ' H'ailleurs ^que ïes...grâiris (
s'oient avilis î„Non > certainement,' si, au lieu .i
' de consulter lôs merciii'ialéis'dcâ qtiçatiîè.de^ 1
nières s .âni;ees^oncqnsuit'è x^Ues-'^içwîiléà: i
précédentes. Les crainteSique l'oniexprhnè !
Concernent donc beaucoup plïis, i'^yëhir'que 1
lé préçeftï^OrV le gouvernement "neuc'esse !
d'avoir- l'attention .fixée sur cëtte question, '
si importante et ën i^ênié té^s.sr^ffibile, {
dés subsistances'; .et^i' ies'prix'cqnjinu'âient I
à, ; descendre., de. manière àf compromettre ;
l'intérêt de la production^îiatioiiàle, on j^fèut I
être certain qu'il né tàrdfcrait'pas à prendre
les mesures nécessaires pour ^sauvegar
der. Ajoutons (ju'uiê'feùille spéciale "ah- r
n^nçait/îl y â' : peu 1 .de ifourà, 1 qù'il^ài^it,
çtudier là question,, - ï. •
Un 'seuhmot, en teriîiïnànï, suril'antâgo-
nïsme qu'on 'a e^sayé'/ii'étalilir .çntre .les':
yilleset les campagnes/Là où l'on voit: àn-
^ Nous-recetons/ de ncitre correspondant
particulier' dç Bucharestj la dépêché tél£g?à-
pHique Suivante ^ 1 '. ! „ , ,
t-'-; .t--. :-*'i '■' 'ftBucliarest,-21 octobré." 1,
' 1 ! : )i ' îye' '(liyan ' ad hoc vient 4'aecJamer k, l'unfi-
liijhité ràutôno^ri'iergarantie,.,l'union'4es "prin-
'ciB'antés sous-un prince étranger, avcp' gaii-
^ver^eMent 'ipùstitùtionnç],,,^ ; . , .
'• . -|r' .)> -^j,r ; ï.ï ^
lÉLÉ^BAPHIE PRIVÉE. : x»36| ;
r .i ( rT! nrjrt T i -i' ';, î ' : -'i; 1 :!')!/ ,
.i;:'->"vr Londres,:22 octobre. .'
r,... Le duc,de,Cambridge disait hiér publiqule-
'♦inent, à ^heffleldj-q^è le reci^temênt'màrchEât
'ûdmiral)l(!meût' et ; que' la 'çri^ 1 'ip ; dieiine. était,
passée.,; V( n ^ ' •
K ; 15,7.00(livres sterling ont :été expédiées, hier
"pour rÂmiérique , 1 ; outre 30,000 tUvres,,sterling .
expédiées de'France. ' f '*'
n; .iî r'> ■■m.)'! >■■;> 1 ; - !■') ..iij'.-i
_ i.' >,Longes.82 octobre. ,
•V L'envoi, d'or »m Amérique "étant peu considé
rable, le m.arChédes fonds publics s'est raffermi,
f *Les çônsDlidés ,i èàht ! restés dèmandés 'de 88
y fi ci' 89, 'é't ïe ûouyeau ! djjâ'éré'd'iSspagnè 'dé 2S
im 'êL ; ; (ideft 4-' ; . >
> ' ' ' ' Berlin, 22 octobre. ' r
Sans-Souci, 22 octobre, neuf heures et demie
du'màtm.' 1 Les syppptôm.els f^ycrable's|dans^
'l'état de'Aï: bnt.éricoré continué liier:;,'.
•' •"*' ■ (Idem,), ■ '.
Isr'ru,.; '■
-, plusieurs dépêches télégraphiques reçues
à Paris, font Connaître)'' le jugement; rendis
■ce 1 matin ,par;,-lë'', tribuhài' cbrrectibrinel' de
Colmkr.' ' - i i-, '
.'.''M., Mjgepn .à, été : acquitta, sur.i lç fait de
^pbrt'.dè décorations étrangères ; il a été con-
a^njn.é à.un.mpis;de:prisoh pour, port illé
gal deila.croix de la'Légion-.d'Honneur: 1 n
.'Letribunal slëst déclaré 1 inèoiïïpétënt sur
iles fâits 'concernant les 1 :manœuvres''èt les
fraudes électo'rales : rèpro'chées à,!RÏ:'Mig^6n
et à M. Himbert. 1 ' ' '
.' M. Migèon pétait pas .présent à l'aùdien-
■éti:;'Il est
, ■' Nous puisons : ;ïa- lettre , que M.ie préfet
de police a adressée, à. M.-. Jules Favréj et la
réponse ( que. le défenseur de M. Migeon s'est
ëniprëssé delui fairti'i !
- Le préfet de. police n'a pas voulh publier
des lettrés kvaiiit le joui 1 , fixé par lé tribunal
p'our'le prononcé de sbn jùgem'ent.
, ; ;. j ,"Paris,' 1,9octobre.'. V ■
i Mbnsieiir, . : '* ( "."vv',,,,
^, A l'occasion de, i'Informatiqa qn'il '(dirigeait
contre M. Jules' Migeon, M. „ le,' procureur ' génér
I > inétupi.y f ài obtempéré au aesir. tte ce magis
trat supériein 1 en lui adressant un rapport qui
a dbnné lièu à,l'un, des iricideos du'.procès dans
lequel vous teiiez de défendre M.,Mgçoh. ..' v
Les'tribunaux restant seuls saisis de cette àf-
feirè/il'pe saurait jme; cbrivenii' de disèùter ici
1» véracité'des^è^èigném^us recueilles pàr.mpn
admimstratieii; mais j'ai' tout lieu* de ^ penser
que si une'enqiiét'e.'juridique venait.. ,à s'ouvrir
/sùf cès rènseignemens, -vous '. seriez' le premier
* à regretter'd'en-avoir contesté rekatetïti^dé'..' " !
,» Quoi qu'il én çoitj je trouve aujourd'hui dins
' ïes jourijaux,uJ\ compt§Trendu,'(le yotrè 1 plaij-
fense. 'Bê^b?idlë, l .i : Jédiif'; fifncti6imà|ré
' '.'du gquvfernèment'.que comme;,boikune.pr^'vév i
" ', ]L,a préfecture''.de police! a," dé ll toût tenjps,
' I^P.l'ftt' t*A . • Vrttu '■îvutnfîvffntinria YI'A'I*! ^IIA:
^tice, sur:
reports;
départ ' kuu WVUUU VU U..I f.iV.V^UW^«W
'' d'inforinatiôni mîiiff qu'elle n'a'jàmais donnéâ
commé' tiès 'dôcumêns absolument juridiques^
^uisqué;:pàr .la ! iikture i '.mé^e 'des cho^és/'ils iie
•. p'eUvèrit' êtr s 6; ê^abliè ( 8qutrà4ictpireiJ3èi).t. Ell'^
' laisse : d'âilleùis ' à : la sk^èsse' dès magistràts. le.
soin de déterminer l'usage de ces dqcUiiièn^
préalables.. : J t >, !
. J'admets pleirieméiit ipie lorsqu?'cfeS pièces
" Sont introduites dans' lés' procédures çt prôd'ai-'
-.'tçs à Kàudience,:l£' drdit ■' et le' e dev()'ir dp la ; dê-;
/rUi'Mri nnfAAWI^n 'irrttiiiA' ÀvnXwîrtVikn
uuv J.VJ. I4|V<^UJ,- iwv 9,VU|XUUI{
■ -mon administration' çtquji ïntéresserait inà' pro-;
prp dignité: J'ai besoin, 1 toutefois,' 1 Vous'le com-.
■'prendre^ 'faaïém'erit, Monsieur, de'réfclàûiçr.,^e'
v, votre; loyauté 'odèlqués ; explications : prqprés' i à!
fl*er : la : consciéiîacë pubu^ej.'et-à'm'é! nxèr ,mpi-
-• même stif Ùn incident gui' éméut^véïéè.nt jma!
< ^éliëateisse et ci'à Susceptibilité: ,1' ;'" :
Agréez, Monsieur, l'assui^hce"dfe Ma*',tipnsi-
--'dération distinguée: ! 1 v',' */ ' y ' ,n ,' •■ 1,
!•
Voici la réponse de M. Jules Favre.; .. ;
»*'.«MonÈieur-te 1 ^réfeVb^
;; Je reçois lalettre que vous rii'aVez'fditi'boh-!
peur,.dem'écrire.aujourd'hui tnéme,. et dans,
.laquelle -vous me faites connaître! que l'ind-l
Rident qui s'est ïproduit l'audienee i ae: Colmar,'
dans .le procès Migeon," et relatif,a Un rapport;
..de votre administration,:vous a vivement emu,j
" et, voulant;Men faire -unappel-à madoyauté,
vous me demandez.comment,j'ai été.copduit ai.
"Wim'èf , 4nBr^c^i^ent.'•c^ttà'p%e'. i , '• , ' l
élégànt pàviiibn^où étM'disposé un somp?
^tùeuxbuffet? :,t V; ; .:V'""V 1 ;' f
" :i; Un' peu plus'lbin, a'yâij:'. 1 été;Éaé.n^éô',ûàe
estrade.ppuj.un qr<5^ësjïé,qui',h'â.pks,cesséj
, pendknt.toutUp'tèmp"s ; ( "de.!la cérémonie^jde
,']îàii l é entendre les^plus; beaux'.morceaux
d y unrépertoire vari£ ». • . < . 1 0 !
,. Bien avant l'heure fixée pou^r le ( çop;inen-|
cëmërit'déi'iii^ii^ràtibnV iune foiile impa-j
tiente prenait po.sséssioh des tribunes. j
■ J P£r u&ëattëntibft pleiiië '^p.bohjgpûtj les
j ^lu^, :rappf
I',clusïVçrnenî'ioset^éés 1 ^ux'qnmës. Ô f
L!, Cès deux.oii troi^^jaunes donnaiqnkune.
1 idé,e f fi^^cte;dn.mênéiileux type deidabeau-
rte italienne; .i/:
tout le parbours- 'qiié v dè ! yàii' 'suivre lé icbW
;tége."!"i y iiy'uuu! bîo? |
, ; A ( chaque t instant,- drrivaiëlit dèsVoitufesi
conduisant lés invités 1 'd& distinctibùi'Désj
places, particulières leur étaient, affectées aui
fe#$fà,8uINjogeH» P r •i.rî.r.Cm j
A"quatre.henrjes préejséè,.lej! «aLvesidJar-i
tiilerie ,/,lêsi tambours y,qui battaient auxj
champs, et par-tde'ssus tout des cris de'joie,
■déila rT multi(u:dë 1 -hnïionçaiént ! irarriyéé' 'dli
SainlrPèrë/ 1 ii! - ■' " ■
^-"/Jé^ous réponds eh toute franchisé': i
''P- ç l)éféndant;M,.''Migéc)n"di3tns un prp'cès.oii'sonj
honneur, "son avenir'tbut entier étaient' enga- :
- géspprqcès qui soulevait, 'vous 1 âvez'pù'en ju-'
: ger," les 1 passion^ les plus ardentes, jè l'ai-vu
• frapper par:une série de' révélations. extrême-i
. ment'graves, érùan'ées' de votre administration
- et n'étaiit accompàgnéés d'aucune'preuve/' M. '
; Migeon a opposé.à:chacun de ces faits r Uné dé- '
» négation absolue. J'ai dû les;considérer 'eomtile
controuvés, et, jusqu'à.-démonstration wntrai- j
'.•ift,' jûjÇp^ryerçjLJla.'.iaiiqçë pp^n|gn^i ){ r 5 <**\,.Je me'.sùis élevé'. "ayeC | indignation, contre le '
"da'nge^'de; pjoductiops ^.pareilles,, qui^ taiit 1
qu'elles n'à'ntpas subi'lé contrôle delà justice
peuvéht entraîner, de déplorables erreurs.",Maip
jô' n'ai entendu,attaquer, jaj. r votre déliçateçse' ni
votre'drbiture" comme' fbnc'tiônnaire'pUfilic. J'ai
-cru que':'votre iadministratibn ' avait ét'é trqm-
- pée, que vous l'aviez été '-.par là > même, ; et que
-tout'le sôandale soulevé'pbntré M. Migéqnatvait
'pbur Causé des renséignemëns erronés 1 .;,
' Là,' Monsieur lè préfet, s'est arrêtée ma pen
sée. J'ai-déploré l'usage que la'justice faisaitdç
documens doht : toute la valeur' ne : peut être
jque dans Un débat- contradictoire; 'et.je crois
"ffUes^ur une question si vitale pour l'honneur
- des citoyens et la ïdéfense ' dès accusés;'votre
excellent esprit reconnaîtra que 'j'étais'dans là
vérité: ■' - ''
. Quant à 'la forme,'je vous l'abandoime ';' l'or
rateur se'livrë aux'mbùvèmens' de son;a'me; il
, n'a pas,.la liberté de l'écrivain; Ce que je puis
■seulement V3us affirme^' c'est' qu'en" mainte
nant mon droit d'è librë-discussion, en repolis
sant-Comme périlleuse à tous les 1 titrés,toute
-attaque'noti' contradictoire; je n'ai't/aâ ?v,çùlu
blesser votre • susceptibilité; -et- rtiettre' ën' dbutç
votre délicate'sée. ■ f1 - ■' '.'l'iun- .
'Recevez, Monsieur' l'é' préfet, '■ l'expression', dé
mes sentimens très distmgqéfe,-.-' ■ -•
^ ' ;i '' :l 'jqjuES'VAViiE. 1 Hrx
-ftli f ' : •• -
h: i"' , ..i '.i> •<•.<•> .-■! i. .ij; ■t.jfiïs'Jif
{Correspondance particulière.du Cànstitutiônnèl.)
, ».* . -.t r.j; , ii. *jt. f .i ; ' ! t
Rome„17 octobre .1.8S17. m.-v
- La première pierre ! de la siatioti .dë Cmta-
Vecchià' à,été solennellement. pos^e hieï:
èette omemèntation, ; d'ùné^simpli.cité" si -I
J i.-j II B i.-.'i.-.j.AifL.rn.i-/ _>v • ΫJ-UÏ J.1 ? ,\
l'ëiicémtë.. - r ,i
' Aiux'qjiâtfé coinâ'. 'flQttâiént dçyàsie&paf
■ noplies 3é gonfaîons" et d'oriflàiiimes aux
arraes du pape ei à'celles dé la'villeji' . !
Directement en face de 1*àtitel,' était drësf
sé„sous un dais de yeloin's, letrône. poiitii-
fical, auquel on.axriyaitjiar vingt marches*
Derrière les tribunes, on distinguait un
^ fi
après," venait lai voiture du' papè> dans la- :
quelle il était avèc '■ ses ' camérief's. En&uite 1
+ se-succédaient un 'grand-iïonibré 'd'autres
-^oittirë'S^ïi'avaièiit pris 'place lëè .pjBrsohnés
4 VÏ-
" ,La marche ,était jf^fçpée par.^jime esporte !|
. çe,dragons pontifipaùjc. ,Sa Sainteté,, à .fait ;
'.son.entréejau,milieu de .chaleureux vivats, i
o'-Je n'ai jamais vu s, un semblable enthôù L |
siasmeï 1 -'-ij ''' v i'i'"''J
.Aussitôt les troupes, sur le passage de Sa .
Saiiitëtéj oiit' présentjé ;lés ( armés j',la' musi- S
'que r dès- r.égimëns' : k i 4 èx.é 1 cùté ,une, inarphp i
iMè^é v \v J -'y,i
L'ensemble aë, cp tableau,', si chaudement ]
.cpléré par toute-,cettervanimation -et la ma-
gnificénoe de son cadr.e^offraient un merveil- ;
leUx spectatle.s
le
Îlrîl-;'
d'adiaiinis--
i
îinéflàrtie dé,sa fiour, aieii ..lieu àu'imilieu
d'un immense.concaurs' d'invités et de eu-
rieux.".-i!i:> .-.Il -s;t"i \
!■ ''Les préparatifs, organisés par îès soins de
là compàgnie, étaient magnifiques'. L'etn-^
. placement même de la cérëmbhife,,'situé sur
une yasl,e prairie pù doivent être bâties la
gar'e ej.ses dépendances, à deux pas delà
mer, • ne laissait, pas. que fde concourir en
core. à 1 'l'effet grandiose - d'un immense-'am-i
phithéâtre de< gradins, décoré de fleurs, 5 dè
feuillage ' et de 'drapeaux.'
Des trophées d'instrumènsi. des faisceaux
de rails «t de roues dedocomotives, disposés
avec un art-infini, ornaient leà bas-côtés de
rehceinte.- "■ "■ j.- 1
d'admin'istraiipn l J déylfi ! s'pcipté, )llM..; A'ntp;
n'elli, go^y^rne^r' (le là '.Banque pp'njificaléj
dé' Castellb, ancien «niùstr&pléhipotentiaire
d,P S.M: ,C- la.reine! d'Espagne.; Mi€oche-
r.yèt.M. Manzi.,{ ■ ■ ! ;V j; - < j '
-. .Aussitôt après, le Saint-Père 1 ; a pris place
sur son- trône : à-côté, ; de lui ise 'tenaient IX,
EEiia. lés : -cardiiiavax ^Ifieri'ët.^go^iiii. '
,,,Les marches infcérièures,,à droite, étaient
occupées par S. ; Ejfcv. Mgr. MillesU ministre du
commerce- et des, travaux publics; -.S; Exc:
Mgr Martelij ministre de l'intérieur, §. Exc.'
Mgrle" délégat de 'Civita-Vècchia; S., Exc.
Mgr le délégat id'Ôrviètp'^S: Exc." Mgr Bru- 1
ciotti,'évêqué dé Mpatrànsoné ; S. Exd, le
prince Jlassimo: M., de, Mérpde ; , ; grand-ca-
ïflérier,^t p^r,d'aubes ..,d|gnifaires dont,le
noih*,m.'eçhâpp,e A *.'. \,-w,'fr '
En face était placé le conseil
tratipn.,,. 1( . ! it , i.yi^uïi. i - r.
".;M. Cocherjr,.a^roinistratqùr délégués'est
âlob avancé jusqu'au pied "du trône pon-,
tifical, et a prononcé, un discours dans le-
qùël^ 1 après avoir;-' aiilncrçrï du conseil d'àd- ;
ministratî'oh,'renier,cié le. Saint-:Pèredp'son
biéhveilianir.concâurs; ;à |la Aéréàionie,..il a
annoncé qùë 1 c'était .pourfila ,société la f rér:
compense, de ses, efforts, ^ de.-.l'empresse-
ïnënt avéc , lé s qupl elj'ë.; à ,tçrtu ourà ' cherché ^ j
i'ëmplir'èt àdépàsset'Ses obligations".',^ . ;i(
Il a terminé en montrant ' qiiela création
des voies fer-rées serait-un'des-grands bien
faits du .pontificat de Sa Sainteté Pie-.IX, et
Îu'en ouvrant à ses sujéts la carrièré in-
ustrie.lle,,gloire de notre temps, dans^la-
quelle s^précipite le nionde, le Sajnt Père
aurait puissamment contribué à. déyelopppr
^agriculture et lé) , commerce sur la terre si
féconde,de l'It^lie. A t • , ,u ,—
-.LeSaint-iPère à répondu.eh ces termes :
" bénis du plu's profond de mon coeur, tout ce
que vous ayez déjà fait e,t tout ce qui vous
reste encore & faire' potir léfniiner cette
glorieuse'etùtile^entreprise:''j> • 1v ii ' j ,
; ;Sur la dèmande de M. Cochery^Sa'Sàin- 1
tfeté- a'daigné ensuitèindiquèr l'es- nônis que'
■naBSIàn
vj'j i■ i jî;> 'Kjpti'-ixî t * «'sij
. porteront les -dix; pretoièr.es loçomotiy
'sont les sùivans,: S! Pi^tro/S^Patolbyi
; faëloy S: :i 'Philipppi ~ S. \Eirmina;;KorNo'iio,
M^ : imjl^'7;';;évèque , ''de';.^vîta -..tec-
'iidiia, ! .pqtqùr.ê : (d'ùûi nombreux clergé i i a
.■procédé' immédiatement à lâ>consécration
»dê.la:première.pierre ; qui^'après'aVoir été-
mspei^ée'd'ead bénite ; et-Sanctifiée" par'lés
;;Sà'^aiï!Îteïé; lèp'ape,, au 1 mbmignt'nù, le dpr-
nièy cojupde ^^rteaurésonhaitisurla'pier
re'désormais inaugurée, s'est lévée, et d'une
voix inspirée"rr-pit)nbncé " sa'suprême béné-
... .%,& Samt n Pere,,accpmpagné; de.jtQusl«s
grands digRit^irps, est, ensînte; t descpndu .de
;%| uLi i My4*fV*'* u ' A j' ("*■» Sx^TrV*'j M '■ UyiJi i * ai*:-;
, MM, ÛolietMéygret, : ingénieur dès ponts-
pârM.fÇoCtt^.';r ri ..,,.r . w ,-. r ~ ,, T .
' ^'^a^é.ài^et^'; àt>'rè's! avoy:^ exprimé â piq.»
,'âie^'jrep^s.es'différentes toute sa satisfac-
, tipn, .'est. .remontée, en voiture au: milieu dés
çris de : Vive, le' Saint-Pè^e:hVive Pie 1 IX!t
i,.(;irAprèsi, breùx inyitésfônt été' in,trbc|ïïits aanè'lasâll'e ,
JJ du' 'buffetJ ! dbht ■ les pïbnnéui's ', Içur ' étaient
'-ffits^ar'd^sc^'riimi^sài^^ »
îjJJPiile's'éppujàit,pncpre.U.ii,'i\Vr' r' o-
u\.T&ls ,^t,iWppsj,èur:lp j^dacteur; les d^
..t4ils"4é .cette; inajipiration, qui,.par^sdn èa« ~
.ractère.élevé et, significatif, r laissera;*de du
rables souvenirs, dans l'esprit de tous ceUi
•qui'y: ont 'assisté;'*' '■
Veuille? agréer, '
'..•i-.Kîùu;,. onîiîtï"'b-,..f; ?»
i i/ > .-<5.'j-r«Ipl'. ! Antonellif; >de>ÇtfâtilIo>
-chery ét -Manzi ont feu l'hHhnëu'r i .d'êtrë r^f
ous,ice s6ir, par SS : Samteté, en audiëricé
■partiçiïliè'rei;: ; ï
'■ !j ' : kp pape^s^enib,argue demain.pbùi' une
ctirsioil de"quël(jues heures à Cornètbi , ■■■■• \
huo i > i' 1 ■ »' '■ ''s'' >.
-iji'V, . \.j J. 'l'i 1 ' J..>. ï'■
Le Times crilîqiié d'un ton'acetbë.'ïës j^ip-
sures prises mr le gouvernement'ide l'Inde,
aii sujet du traitement .des cipayes, qu'il re- '
^arde cprçinie. «fjinè vile classe- deinites,
»"bons'seûlement .a. être. assommés ;ouià
» être écrasés sotis les pieds. » Voici'quel
ques-uns des passages dé cetarticlê du jour
nal anglais, qui. reprochait dernièrement à
là presse française .de, ne/pas moiitrer.-assei
dè sympathie ppur l'Angleterre dans les cir-
cphstancesactuelles,- -, ,
-. « Après, les nombreuses préù^és'd'humanité '
qui -put été' données eri-Angleterre,î.particuliè
rement ,jà. l'égard'fL'iiasassins et dkutres crimi-
néls atroçes, iïpeutsemblerque le caractère bri
tannique enti;^ auj ou^'d'jyii.dans, une phàsenou-
vellelorsqu'on fçmarque dans le pays un assen
timent géhéral.à ^es mesures ' 'derigueur dah& '
llridé. Il y* a mêinè plus, car é'est du côté dès me-
stirés les plus violentes possibles qu'est la m'ajo-
rité la plus forte, ët il y a peu de 'gehs-qùi ne*
seraient disposés - à • considérer- comme 1 une fin
assez douce de toute cette affaire l'exterminas
tion pure et simple.,dcs «payes-, sur le. champ
de tourne. , -. 4 '
» Quant a nous, nous regardons .cpmme.unft,
' grahde faveur de la Pfovîdèn'ce de'pouvoir'
; montrer 'aiix»Hindbus' 'que.'nous aussi nous
j appartenoh?''!?ù' l unei :castey et >qU'e c'est une 1
caste de justice- et! d'humanité. Tous les mi-*
sérables .qui ' ont pris une part', si petite '
qu'elle soit, à ces crimes, nbus lès Considérons-'
comme descëndûs au-dessous de l'humanité,
, comme unevileclassedebrutes, bons seulement»
à être assommés, ou à être écrasés sous les pieds. ;
i Ce sont des objets de mépris 1 et d'exécration. U ;
1 esbconveriable et-, utile, eh vue de la -'future
éducation de l'esprit des r Indiens, • de 'montrer;
par toutes.sortes de -moyens i notre - dégoût d^'
■ ces.forfaits, de leurs auteurs et • de leurs 1 fau«
i teurs...■L'humanité doit' • s'adresser à ïce qùi est"
hrimainj et rion à ; c6"qui est'beétial;,. i .
» Nous ne pouvons concevoir pour quel mo-f
:ti^, précisément en ces, conjonctures, lorsque
Itout dépend'tt'ùn ptoïnpt châtiment'et de l^p.
'pui accordé aux fonctiôrin'airëà; 'ïé gouverne-
■ment dq rl'inde -a jugé .convenahle.de"publier
i une ,proclamation,insensée, frappant d'un hlà^,
!mé général les mesures vigoureuses-de ses ém»'
'liloyés civils, ,çt d,'un blâme indirect'la conduit '
te.de,1'àrméefvu le dianjp.de, totta^él.. - . s
; >> Nous: ne pouvons, eh vérité, respecter, nous
! méprisofis,, au contraire, souveraipement une' ;
jcoiiiplaisànteetiyacillante humanité, qu'on dé- i
'ploie aux dépens d'hortupes braves et pour l'en» I
couragement des traîtres et, des coquins. Lere-.-,
np.m d'humanité que nous amuerrionspar unè, J
telle conduite, serait,. en vérité,. acquis à trop,",
.bon. mêffché,. et n'aurait auqupfe valeur; nous
sommet convaincus que le îpeqple anglais' sera,,
, dé. .notre avi^sur, çe. pomt et qu'il insistera pour.,
iquèl'on fasse'justice aux* victimes dé cette r
hoaiteuse politique. » ,' 1
FEUILLETON. 0|J .jCOfJSTIT|JT|ON|„ - f :)'\ . 'm . 4 .-j. «il- I l>l. s /.i
^ • « ■ • - j ...... .
■.p >r
.'i -
n:q
M 4
VIT.
; En France:, on se .passionne facilement.
Selon les temps,-ce sera pour la politique,'et
ie'Français y apportera .la-'même légereté
crue dans ses amours; à d'autres époques-
uit roman attachant, une picce de'theatre,
*Vs chemins de ferylefe^ndiguemens (quand
iln'v a pas.d'inondations, sans-quoi on les-
détruirait.tous après Lavoir dépensé- des mil-
Sons pour les établir);;le drainage nopseiv.
lement ,^arce qtfil > fest. tres'Utile, mais;par--
ce qu 'il /ious vient des Anglais, séduiront-
lesimaginà'tibns.>■> -«'■ "'
A l'époquO de ce récit, on s'était passion-■
né pour ce drame terrible qui s'était joué
dans le chàtëaa du prince de :W.. ^La jeu-
wptfcp de la victitoe/i sa :beaute, 8a nbblesse,
SmriS ««twe, .cet.attehemont wj-
manesqûe à ; une^ ancienne, haisgn;révélé
riar,la«irconstance du • mouchoir, tout ms-.
' lïait un intérêt qui-^e changeait enampre-
lations' contre BeUe -fângue. On réaffirmait
5en plus d'un endroit ■ de; beaux - yeux
avaient versé des larmes, àiïrecit de ses der
niers momens.;. mais ces Larmes -, toutes
Charmantes qu'elles- étaient, ^n'avaient pas
la vertu de rappeler à la,Vie-le herûs de ce
^Les fermnès, et, sous ce rapport; Mme de
Gtandcourt n'était pas la seule, pouisui-
V La reproduction .et la traduction sont interdites
vaient ayeç ( acharnement cet- insensible vo
leur, cet assàssin.mal élevé .qui n'avait pàs-
•su respecter; une aussi noblé tête et un cœur
aussi clieyaleresque. 'y . -:r- ; •
' :> Pour satisiaire la-;.cuvio$ité.-de nos.lectw-i
cesy-.'àvçp lesquelles mous, voudrions,tou-'
■jours vivre en pai'faitej intelligence, pour
.nQtreplus.grande, perfection,.nous laisse
rons de, çôté Grandcourt ,et sesdiabitans, «t, 1
; profitant- de .notre privilège de romancier",
,' nous allons traverser d'une, aile "plus rapide ■
■ que celle de l'oiseau, la - distance qui nous-
isépare.de P,.î! 'r ■ *' >.
.La pjisou dé.p.» ; est une .prison cellulai- <
re^mais d'un;régime assez adouci. Les pri -i
Isonniprs sont ; bien■ habituellement' seuls;:
mais aomme ,1a prigon- est petite «t insuffi- j
saçtej il s'ensuit que, -dans les momens de
presse, i0n «st obligé; de-doubler le. Nombre s
! dès • prisonniers par _ cellule ; et,- m^me -à ;
'l'heure nù ils sortent pour respirer l'air nér- <
! cessaire à ces existences renfermées, on en-;
; réunit six, sept ou liuit dans le même préau, j
| Pénétrons dans un :de. tiçes préaux,-refc.
voyons quels sont les huit compagnons de
'captivité qui s'yirouven.ti:L'un «st un jeune
î homme, de vingt-trois.^ns, inculpé de vaga^.
'bondage,' et qui a subi déjà sept condamna
tions.- Il paraît, parfaitement: insouciant, et'
1 s'occupe- de jouer au bouchon avec, un hom-.
ime, de quarante^einq ans^qui,. la semaine
dernière,.a tenté ;d'ernpoisonner sa femmes
iùais éprouve le regret dp ne pas avoir réus»;
■si--Deux autres : tracent. la silhouette, d'un
^gendarme sur la muraille. Trois sont d'an-
iciens forçats libérés, inculpés de rupture
de ^aii^ lls se, promènent, de: ft'ont ^les:
'■mains dans,, les . poches en .tournant aui-|
tour du préau ,et en-, regardant-de temps;
ien .temps leur huitième camarade,- .un jeu^
ne hopntoe-nouvellement arrivé'^ assis 1 sur
iune pierre' 1 ,.;,qui ^ache 1 sa tête ëntte ses
'mains; il est' immobile et silencieux. 1 Dans
les yeux de ces 1 liommes on 1 deyine Un cer-
tàin intérêt et une secrète - admiration qui
lsei«ianifeste r 'Chaqnê fois' que leur;promet,
inade lès>rapproch«'. de ce jeune honiméiDe-
! puis'la veilley il cii cule à travers les rfnirs,-
[de càchôt én «achat, une sourde noùvèlle. .
On ne' sait commei.it ces nouvelles se'répan-
jdenti'mais'oh constate' -qu'elles- se répart-'
t dent toujours.! On affirme que' lé fameux
iJean, dit Belle-Langue,est arrêté et qu'il est:
'dansleur prisonv , *■ - - ''' ^
. - — Dis' donc, moii petit, s'écrie tout-à-
Scoup l'uh' des - brigands au jeune homme,'
jest-ce que tu'vas'toujours'comme ça'tenir'
ita tête dans. tes mains ! Motftre-rious donc
!dë quelle couleur sont tes-yeux?
' • — Âliez4ous bientôt me donner la paix,
'répondit -tout-à-coup l'inconnu, dans-' un
'langage plus énergique, et en accompagnant ,
'sa réponse 'd'un vigoureux coup de jied .
ià-l'àdresse de ''son interliauteur.
I -Le.brigand.alla rouler sur le sol', mais il
jSe. releva et; au lieu de .se-fàcher, -
. —,Cré nom, je suis ftxé, c'est lui-î
| . -Et se-rapprochant ides "autrës il leur dit à
jvoix basse*: : c'est Belle -Langue ! ! "•
j .-A cettà çonQdencei, -voilS ' feussiéîîXvu les
jjeux'et la promenade : s'arrètër, et 1 tous-les
yeux se fixer sur'le nouveau venu', 'f - '
\ Saluez votré' maître, voùs autres; dit
Je.brigand aux deubc joueurs 1 de ; bouchon,-
iqui.restaiènt'bofuûhe beantë 'devant le ;héros ?
Idu'jouE; >' '.-''v'
i C'est'celui-là, dit-il, , qui ^est 'un fameux' ;
[lapinvvougn'êtespas capables, tous tant que 1
(vtrafe êtes'j'fcis de fainéans, de' lui décrotter .
îsesj soulierâ.V. «'il en avait. Eri'V'là, un' bia-
lin, et' tjui en 'à fait' voit* de riides à 1 la7ci-
gogne... Il y'à'des-êtres' favorisés dè : la na
ture, quoi!.. Regardez-moi, :unè boulé com
me ça, ça pèse. louM, t '.il n'y a que dè!' la
cervelle ; là-dedànâ. Guedïe-de-Nain, cria-t-
il r à uii dô'sës' caiïîàrades 'laid et difformè','
qui'se tèiiait à deux'pas d'è là ,' son bonnet
de laine encore à la main, si t'avais mis ta'
figuré dans ce moule-là', m'e^t avis que t'au
rais aussi'bien fait. 1 • : !
Et tous les brigands'derirè. '
- J3elle-Langue> à ce bruit, frappa du pied.
— Ah ç"à! vous,ne vous' tairez donc pas,
lesautrçô! ■- J i,! "*
Et il fit un'paè vers eux. ; :
' Les : brigands reculèrent et allèrent se ïe-
fugier dans le coin le plus éloigné- du
préau. :
: Belle-L'ahgue se rassit etrèhiifr sa tête dàils
sesmaiiis. -*'
■ — Heinl quelle frimousse,-dit le premier
brigand aux autres. Y a-t-il fils de roi qui -
ait ,unê si jolie paire, d'yeux que ce gredin-'
là. Et ces moustaches donc ! j parlcz-moi;de
ça. Ah ! dam ! il les soigne ',. mais pas fle^
tout dë même ; quand il le faut, il sait met-,
ire la main à la pàtë. Regarde', Gtieule-de-''
Nain;' ce petit poignet-là, Cest délicatj'n'est-
ce pas ; eh bien l c'est un poignét de ferj
e'ést-un étau. ' ' • ,
. Mais tput cela n'est rien, mon'fils^il n'èst
. pas rare que' les plus âgés dans .les .prisons
appellent les plus jèunes leurs-fils) : ià bèàti-
té]' là : ' "vigueur, 1 l'intelligence de Bôlle-Lâù-
gue' cèdent le pas-à son «l'oquèncë; de" là
vient son surnom de Belle J Làngue. ! C'est lùi
qui a formé a Parisle bataillon aes Messieurs,
ceux qui'sont chargés d'àllëi" dans les'bals,
_ les-soiréeset les'fetéè, 'partout où il .'y à du '
. ihûxide. et'du désordre ; ils; prennent Feih-
S'reirité ' 'des r serrure'sj' ils étucliént le pLaii
eâ hiàisons et leur diéti'ibiittoïi intérieuré,'
ce qui ne les. ernpêche.point, ' pour, hp pâs
perdre tout aïait lëur'teihpâ, de s'éniretê-
lîir laùnain en chipant^-n\ p^r-^à.deschàî-
nesj dës-mohtrës et des bijpux. '
Les Messieurs ' : spiit' mis' c'omîné ' tout ! le
monde"'' •
ils ont
i révolution p^rmi.npus^ et elle à coûté chè'f,
| à-établir, car il a : fallii faire bien des éddr",
cations; mais ça rapporte. Saluez, Bellè-
' Langue, rihventëifr de ( cèttè "fameuse, dè-
; couverte: Ah! quej. hpmjthè. complet 'ça eût
fait'dans.son genre,'é'il n'avait eu une' pas-,
Ision ! Les'fèmniesî 'mon' cherj.dit lp pri-
i gand, s'adressant à Gueule-dë-Nàin, tu' ûè
connais pas çà,'toi;' éh biën V pour xih niïr,
^nois à peu près bien, troussé., j'ai.,vu man
quer à Belle-Langue les plus'belles affairp^.,
jQuel malheur qu'il. n'ait pas su'.conipian-
jder à ses passions! ' \f
i En' ! ce moment.. Belle-Langue se ley^ .
. brusquement; iltoiirna autcur^clu préàu éh ; |
! lançant un rapide coup^œilisur iesmùrs, •
S et fit cinq fpîsié tour de sa cage : cbmmè "la,
ih'yènb'diï Jàrdih-de§-Plantës. ' Qha^ue .(dis :
!que le tour le ratnëhait.près de ,sgs;4pnipa-
] gnons d'infortune, ceux-ci s'é'cart^iQnt'avec
i crainte respect. .
i : Toût a'coup il leur ! t(t' : ,signe, et'toussé
.rapprochèrent. ' On ne'èé lait pas uhe ^iàeé
'de ï'bbëissancèrde çes'^gèns-ïÈi' quadd viinp
fois'ils obéissent' et.qu'ils bntrêpohnit, ùhe'
supériorité. ; "• '. "' t ' ' ^ \ ^
:-i_ Vous saignèzrauldpigt, dit le'pins j'eu r ;
ine à Belle-Langue d'upe yobc'timidé; vous
^fes-v'biièble'osé;?'.'V 1 , , J '■ n
> "■ijiltà'jb vb'is ; pas'quë Bèlle-Lhligùéj,dâns ij
moment de dépit, se l'est' m'ordù 'jUs-
\in
Wprs^-.pcoute.,. .., m . , -, ,, „
; .Quand Belle-Langue, eiit r^s^emblé ses,,
compagnons dans le coin le plus élpighè de .
la,niche occupée par, le gardien,-.: .'"'j. , 1.' :
! i—. Toi, dit-il àix bavard àvoix basse, je
connais, tu.vas., pendant que jè'parleraL'jie
ias quitter de' l'-œil notre.'-chien dé garde ,
c'est du gardien qu'il voulait'parler) ca ne.' ,
'empêcherapastd'écouter. ,
Le. bkyàrd pirouetta, sur/ses .Wlons et se
nit' én .arrêt' ; il. était* tout .yeux, et tout,
.ïreilles. ' ( •' ■' '
i — Il faut que ; d',içi trois jours je ,i^e sois .*
évadé, dit Belle-Langue,quicètte fois ne lu- '
gea pas utile sans doute ae faire preuve des
qualités oratoires'qu'on lut reconnaissait. '
- Evadé, ça.nous va f ,^ .
■ .t- Je n.ai pas parle devons, maisdemoii
• L'un des brigand? fit la a;imacë..' ' -
i "ttt Oui, faisla grimace, iMè^pmpit B^ll^.r
gangue, ça en .vau'tla peine. Quel.intérêt;
auraisrtu à.te. sauyer ? Et, il ajouta àyèc dé-.. »
dàin • Qu'às-tu fait ? '" ' "• A .. 'V- ;
i .—.J'ai volé, Répondit le brigand.- V. '
I —Tu en aui-às pôui; huit mois.,,:... ,
i -r Je puis gnjavpirrppur cinq ânsi : "jt! ' 1
: "— Non, je cohnaislé tribunal' dé ftr, tu
Serais.un soî.de çherçher.à t'ènfùir; quand 1
ton temps dè pri^bn'sera 'fait, ,-fe. plus .fopt..
de^'hiver sera.pàss'é', tuaur^'s eiîuhé.noùr- '
ïiture jpassablè,, iin. bôn litpt tu auras été -
çliàuftyj. aux'frais du goiiverneine nt i -dé quoi
te.plams-tu? tu,es .heureux eomme hn.prin- ; ;'
ceîci^'jpçipijcfestidiffêVpnt.' , "<,...
1 "—t)uiV bn/ ; çonnaît ton, .affaire^' elle, est
èlau"é, dit Pile-ourfaée qui' ne /pouvait ' sg '
taire, etl'on comprend -qné ) ..tu ;.veuillëV..y..
-échapper* c ' f> l
'ètt I: MWSEAXTt. &?Màlkt&&inn>éé Walois (Pal4i»-&èVâll Qïél
VENDREDI 25 OCTOBRE 1857.
* —ïi—
■MQESBBfHB
.'.r: *r.
; ■ ! six teots. ; '. v : 32» Fa*:^
- --y * 'i> s! 1 _!. ;'.•. * il») ; .•'
; ^-rçaKfe-jmttVtrito: B&HKJti iim
'li.ll'f aiioî Ci!'«'ï
«,rî Î iyj »;« stji.
-&J ï ;<*•-! 1-jiVH !".*uâ(0'i î-> itAMtfci $ eniuo«o'i s«l j H rJL.uiirî>f»
y >t,j 13-ir./ «L.iu.jnljiîp: £ .J wi, Ijf.sftj'iai
Impilmerlêt, BONIPACB, ruede«Bontinfiini,''l9ï- ! -'0 Lp ,- ■> ,/ii fcu , ""»i»-nî.- .fiih :(1 i'i :',,•*$£,4'#
ji'.-i ro u/l rj;
.lin c j'jii-t;ÎJiî 1J-'f t
: ,j 'lit ii!
Le mode D'ABONNÉMENt' le plus.simpie
^ (^0 *' ' Vkvrrnitm i
. Mianij .1 iw i > ■■ * j '.. t i > • w ** \j-a-.s ■ n.. *• • • - - -.•••- « „ • . * vv • V ■ r . » ♦ ■ •- > n. ■. »-•■; - .. • » ' ■ ■ ?
^ ^ J -n Ï ^ r a*/ /.[ r tî ;\< *oî 10 Imirb 1 l? " V'« * 1
lus.§imple eet Renvoi d'un boa de jkrëteiQù.d'iin effet Sur ttàtàil -Ç7/, Zé»' letifà 'ou envois forgent
L'Ai)ansm , rEim*dujoïuAal,Tueyàiois;n ,: i6. J; " l: r • fi! '- ; i 1 ' | : "''.' vu ',' ' 'Les'articles'• déposés
■ A -.1 ,■ T -'.a': jf'r'j-.,. s/i.3'j .jit- . -Jf.') ? - ,i;i; | y f »>/*;> - J ;■./ / ' ";• , 3 , T
tsuio yrur4î-»)-i]
ii on ïîJtljA'i'gJfil
T fJÛ/l) #;C1.Î «
ijail a J •'< c'î o t eal>
k'ilWiiJïM SOiiX'Vi't Vît «
-HOIT "1
-:Yj ;ifirfVu-,.|i( i
-r-OniJ'l K°.i)U
Vî^i'u^'-ï
f.t )!./!,,:<_ ^m
vjHmim -ïi» sirè;f Mbis. 1! .' : . î v; i ii, ) '
UN NUMÉRO! 20 "i CENTIMES!
r.I «• (lu'T.îi e-o jnoa é;
r.is riîl'if]) £'••>"
1, b
^jLesabcmnemens dstbatides;lMeta
f;o > (lui'j, .4®'ÇJiftTUAWOis.ij i^R, "
mon ÀTFai^cmï *onf réfu&ês. '
ne sont pas rendus.;
i;! .(.•,r>-.'f 1 '!"uV —i
' ii
PARIS, 22 OCTOBRE.
; - ' ! v ,
•A - A>'l ''Jt'l-'l' t-'\i > J
Les'journaux fusionnist^s out'trouyé. uii
; nouveau thème d'oppositio'n; «C'est là baisse
' des bliés et des' farines qui constitue le nau-
■ veau grief qu'ils ont découvert contre la
• gQuvérnemeht. Ils .ont reçu, disent-^1^' Un
" grand nombre de lettres de cultivateurs, qui
' se plaignentmvement' deteer qu'en mainte-i
■ .nant l§i- liberté d'irriportaïipn 'des cérèaleâ
" peHdant .f^elqués.'rpoïs. encore,, on ne leur
. ait pas, du moins,accordé laliberté d'exporter
- leurs produits. Les jdurnadx dont'tfpuè' par-
T lo,ns,;o'ntj en!tMtiséquencë,'profité'de'Vocca-i
" sion.pour ! déelamer contre^ les pvéteriduas
; faveurs dont'fari enWurfe les .villes au 1 détrî-;
miept" des :rampàgnes,'et pour fairépreuvq
■; d'érudition! en nous, racontant comme quo^
. Grand Vipërci .i dé, .cette leçon d'bistoire ;
. mais voyorfs à-quoi se réduit,
' unè qûiestiëii 'q'uë l'oil ge complaît h grossir
j SidémesurémènÇf ; . ,,i. • i ,• • ■«{",. t-.. '
-• ; Rappelons■''d'abord 1 «cpiél 'est lé pçincipej
* de .notre législ'atiQn 'des péré.àlés. 'Çe prin-
cipe, c'est dé .venir en aidfei au producteur^
-quandiles récoltes sont- abondantes : et ' que
les prix soçt bas, ^ de venir en 'àidè auVoih-J
' sommatéûr quand' leç. récoltés sont .ipsuffl-
> sànteë etque les prix sont isuréléyés.' Dans'
' le prëmier'cas'^ les : droits a . Fim^oi-tation.:
"sur les .céréales étrangères vont en àug-
-menta'nt ,. et les droits : à l'exportation suri
les céréales" indigènes Vout,en ditainuant ;
dans 1 le. se'po^d .cas.,, ièV dro,its agissent;
. .d'une , façoxt -tout opposée diminuant ià :
disette, le gouvérnemént lève ■toutes: les en-
travûs à lHmpdrtationyla -provoqué'même,'
ët protiibe entièrement;là Sortie! Tels sont-
l'objet et. le mécanisme de ;i notre régime
"éco'riomiqûe. Les partisans du libre-:échan-i
-ge l'ont souvent attaqué ; mais les journaux !
auxquels nous avons^ffaire'he ,soïit pasf de ;
.cette école';,ijs professent,coininè nous, les;
doctrines de sage protection. Ce- n'est donc^
■pas au système qu'ils s'en -prennent, mais j
seulement à l'application qui eir'.èstTait'e |
ûoi «i -i • i-
Les opposans n'ont pas^sana doute, trouvé I
mauvaiâ'qùtij peidant la' longu6; crise alif-1
mentâire 'à laqaeUq'ineus xeÀons.'d'écbâp- ;
per j . Qii ait autorisé, la libre importation des !
céréalès étrangères et-prohibé'k'-èoriie'dès !
.grajns indigèdés.' Tputçs ces.(ro,esures n'ont
"malheureusement pas tempèché.ie pain'd'at-
teindre des prix exéessîft. ' Le' tprt, 'suiyanjt
eux, c'est d'aVoir;prolongé un 1 .régime 'ëx-
céptiQnnel en présence i d'une bonne récol
te. C'est cette prolongation'' qu'ils pVésëiii
• tent -tomme un déni' de justice pour l'agri
culture,
"détrinient^ aux,populations urbaines; , i !
Nôu's'avonâ expliqué, le-joOT même où le
nouveau'décret a païu, Ae^.. raisons 'transi- 1
toires qui ont .déterminé le gouvernement à
proroger-les diverses mesm-es^relatives aux;
denrées.,alimentaires. Ce rSej-ait',, ; disi,bp"s-
* nous, upe erreur de i 'croire .qu'une' ibonhé
année puiBse suffire' à repàrer imiriédiatè-
ment )€? mal caus^ pa>une série''de-.quatre'
mauvaises annéesj • Cette, longue 'et. doulou
reuse période a épuisé 'toutes les réserves, à
dévoré tous lëç approvisionnemens,- ,11, faut
songer aujourd'hui a lés rétablir; eLce-n'est
pas une petite affaire. La reconstitution de
^es' approvisionne mens :âb§orber a\ l ù^è ,'pàr- ;
tie dës,uûuveàux gmnsr ^insi, là .nouvelle
récolte'aura à pourvoir,.non-seulement aux
besoins du présent, mais, dans une. certai
ne mesure',, aux.'besoips de 'l'avenir. Nous
lie sommes donc-pas 1 encore revenus à ce
qu.e l'on peut considérer comme U'état noF
jmal", «t, par conséquent,',il est tout,simple
que le gouvernement' n'ait' pas .vofulu réta
blir immédiatement la législation des temps;
normaux! ' . ! ■
■ Mais; en. même temps .que nous expli-
quio'ns les motifs de la prorogation des ^e-
^ès'tempbrairësj, nousfaisïpiJiS .^marquer
que ( lè noiivèau. .çlécrét,. '
ilîababdôn de notre , législation .prkectiiicel
témoignait^au contraire; 'de'lMnténtion'ôù
était' le gouvernement ;dè la relpetjré èn yii
;'gu ! e.ur t dè;§ que lés .QÎrcbnstances le permet^
traient., En 1 effet, tandis que le décret de
septembre 1856 ; ; àVait ' prorogé vies, m'çsureé
; temporaires d'yné! 'c\nn.è^, "celui!de l8S7,né
les a prorogées que de ■ neuf "mois: N'est-ce
■ j^as'lai^preufe'qùe'le^'gdiJye , r^ëmé^l|;■ l h'a , pf4
yoùlii'lés' .maintenir,, ^ii-delà. : du itemps, néf
cessaire,!«t qu'à" l'expiration du nouveau
délai, il compte 'pôuyoir fevehir aii syst.emë.
des rdrpifè .gurassurent'la protection dè'no-
!tr^.âgiiïbuiture,nationale i> ~u.
Onobj'eçte;q|ie>' si lé-goùyërneiné'nt â : crii.
dèyoii^ prprpgé^ poW ',un ' temps . énQorè,
l'entrée eû' franchise, il eût' dû accQrdefe a
l'exportation ,des produits indigèrie'é' la ! li-
.b'ertë ^'ilSoiinai^à l'importation' 'des.jprpj
',duits éti^ç^er^. Permettre l'im.p,oiiâtiûn!et
prohiber, l'exportation,: c'est, dit^on,' uné
îhcûiis.é^uençè,'uné.;,injusUcé,. Nqus',en ! de-
.mandon$ lji,eh pàrdop'aux.'Qppbsans-jmâis,
s'il y à inconséquence, ce n'est pas dans la
jî'onduite. du : 'gôùferiiémqnt,=c'est danslejn?
•rà^sonnement'même. ,Là-liberté de l'entrée
, et la prohibition.de la sortie, loin d'être deux
mosirffep contradictoire^ ; ^ont ; , au contraire^
deux mesurés connexes, participantes mê-i
^nies doctrinës, te|idant ; 'âù m^'^butr.Cela^
■estsiyrjai,qù' j e^lessQpt^'yigu^^ .dèpwsquai
•tre ans, et que personne ;n'a sôngé à,'les atta-l
quer, si ce n'est ies libre-échangistes 1 quand
npième! Ile^t, . eu eff(4,/'pârfeitement. logi-
. que, quand on n'a pas Jés Subsistances né
cessaires, ; d'odvrir- p'ortç. à /deiixb'attànsi
fpoiir J'importation'et de' la fèrnïer 'pourl'eji-j
portation. . '•* ••... j.i ;
t . Maintenant,, qu'on allègue . que, dans les
circonstances.'présentes, ces deux mesures,
île sôiehtpas utiles au Bàê.mp',degré.^est df-l
''|à, toui'-autre .chose.' ,Cè,:n'est plus la logique*
qui est en jeu. C'est une question d'appréciatif
-|ioû. Il s'agit dë savoir' «s'il ya aiijbur^ui; i
ùû. égal intérjêt, à!' ( ixiaintqnir. la lib.efie. d'e!
Rentrée et la prohibition.'de • la».sortie. Le
'gouvernement, gui ? ^d'après la pâture dé sa
^missiony est^chargé détenir la balancé en-;
trè je.jproducteur^'.-ei lè «onsolîimateur; a'
iiifffii'nr :.T\tiAfiAnt w»f
ne
.if-t • «ïi ' :i ; ■- 'J -s ■ ->
.tagQîîismej. nous n'apercevons.que solide j
rité'd'intérêts. On dit aux Villeè'qu'elles ne
, pèuvént yiyre ^ans lgs capipagnés;-,on polir- j
tl rait dire ,également aux campE^ne3.qif elles s
ne sauraient prospérer §ans. les . Tilies, et, ;
s'il fallait en' ^orinerlâ, preuve, il serait fa- t
! cile de montrér-qn'il n'y.a d'agi-iealturie flo- j
irisfeante que ! dans les contrées où 1 'de grands ;
-'centres de '^bpal^ôà'.lsé^t.J^t^'.as^er i
dés débouchés ayantageux à'sés produits, j
Quani. : èxcep$ojmélte& dont les'
qui-ont. découvert récemment que la Fran
ce, était .en .pleine décadence. Nos villes, cela
est incontestables' embellisserit chaque j oiir,
mais presque entièrernent.a'leûrs' frais, et,
; a 4f"Jé ^ôùVé^eixientëMx^^e^^fi-f&yçure^-.^est
pour/les, campagnes qu'il, les réserye sur-
<5èr institué, ; les, expositions, et les concours
agricoles itendus à nos'dî^ersès régions^ les
1 ûqmices" organisée pfe§(|^é;pa^6utî le drair
nage iëncQu^gé,. par.' de, fortes.' subveniions,
"des pays entiers commeiles Landes et la So-
1 logne en voie de transformation; c,ë n'fe'st.là
'^u'un, apprçu 'bien rinçqmplçti' des,^ës,de
; ce pouvoir qu'on, accuse,.'de négliger l'agri
culture' et de sacrifier Jç'â 1 populationsyùrà-
Wi'v.- s 'M J..BraÂTV
'i t\ ia
. i ■ i •
UJ-v. {
rriîH;- |
voyons'pàs que les faits, lui -aient:.donné ;
tort. ■ r ' I
- "-Lies grains ôï».^
mais, .âpparemïnent, onne! croyait, pas que ;
nous devions les.payer à tout jamais çé que-
nous les 1 ■ avons .payés 'pendant;quatré,àns. i
Avant'1853,. le. prix.ftoyèn. • dû- blé,. calculé i
sur. les. vingt-, années précédentes^ n'avait i
pas attéint'19 fi 1 ., l'hectolitre'. Il ^qst'élevé, ;
pèndânjtle^ trois années 18?3*;1 ! 8o6^i près de ■
3Q fr., et, cette année même, iljest monté fen-
coreplus hauti Ori'coinprend dès lb^s.qu'une ;
baisse,' et nn,e.'baissé* L Q'onsidérablè>,jdevait '
se' déclarer aussitôt que.la Providence"iious :
traiterait mieux'. Le changement pe\ït:pâraî- j
trë'dur au'pfodùfctèur, 'qui s'é'tait accoutu-1
mé depuis.quatre ans à des prix exception-
nous semble, .que nous revenions progrès- i
sivement ànospriXTéguliërsi' '/; n l j
" J ,Peut- on j'dire ' H'ailleurs ^que ïes...grâiris (
s'oient avilis î„Non > certainement,' si, au lieu .i
' de consulter lôs merciii'ialéis'dcâ qtiçatiîè.de^ 1
nières s .âni;ees^oncqnsuit'è x^Ues-'^içwîiléà: i
précédentes. Les crainteSique l'oniexprhnè !
Concernent donc beaucoup plïis, i'^yëhir'que 1
lé préçeftï^OrV le gouvernement "neuc'esse !
d'avoir- l'attention .fixée sur cëtte question, '
si importante et ën i^ênié té^s.sr^ffibile, {
dés subsistances'; .et^i' ies'prix'cqnjinu'âient I
à, ; descendre., de. manière àf compromettre ;
l'intérêt de la production^îiatioiiàle, on j^fèut I
être certain qu'il né tàrdfcrait'pas à prendre
les mesures nécessaires pour ^sauvegar
der. Ajoutons (ju'uiê'feùille spéciale "ah- r
n^nçait/îl y â' : peu 1 .de ifourà, 1 qù'il^ài^it,
çtudier là question,, - ï. •
Un 'seuhmot, en teriîiïnànï, suril'antâgo-
nïsme qu'on 'a e^sayé'/ii'étalilir .çntre .les':
yilleset les campagnes/Là où l'on voit: àn-
^ Nous-recetons/ de ncitre correspondant
particulier' dç Bucharestj la dépêché tél£g?à-
pHique Suivante ^ 1 '. ! „ , ,
t-'-; .t--. :-*'i '■' 'ftBucliarest,-21 octobré." 1,
' 1 ! : )i ' îye' '(liyan ' ad hoc vient 4'aecJamer k, l'unfi-
liijhité ràutôno^ri'iergarantie,.,l'union'4es "prin-
'ciB'antés sous-un prince étranger, avcp' gaii-
^ver^eMent 'ipùstitùtionnç],,,^ ; . , .
'• . -|r' .)> -^j,r ; ï.ï ^
lÉLÉ^BAPHIE PRIVÉE. : x»36| ;
r .i ( rT! nrjrt T i -i' ';, î ' : -'i; 1 :!')!/ ,
.i;:'->"vr Londres,:22 octobre. .'
r,... Le duc,de,Cambridge disait hiér publiqule-
'♦inent, à ^heffleldj-q^è le reci^temênt'màrchEât
'ûdmiral)l(!meût' et ; que' la 'çri^ 1 'ip ; dieiine. était,
passée.,; V( n ^ ' •
K ; 15,7.00(livres sterling ont :été expédiées, hier
"pour rÂmiérique , 1 ; outre 30,000 tUvres,,sterling .
expédiées de'France. ' f '*'
n; .iî r'> ■■m.)'! >■■;> 1 ; - !■') ..iij'.-i
_ i.' >,Longes.82 octobre. ,
•V L'envoi, d'or »m Amérique "étant peu considé
rable, le m.arChédes fonds publics s'est raffermi,
f *Les çônsDlidés ,i èàht ! restés dèmandés 'de 88
y fi ci' 89, 'é't ïe ûouyeau ! djjâ'éré'd'iSspagnè 'dé 2S
im 'êL ; ; (ideft 4-' ; . >
> ' ' ' ' Berlin, 22 octobre. ' r
Sans-Souci, 22 octobre, neuf heures et demie
du'màtm.' 1 Les syppptôm.els f^ycrable's|dans^
'l'état de'Aï: bnt.éricoré continué liier:;,'.
•' •"*' ■ (Idem,), ■ '.
Isr'ru,.; '■
-, plusieurs dépêches télégraphiques reçues
à Paris, font Connaître)'' le jugement; rendis
■ce 1 matin ,par;,-lë'', tribuhài' cbrrectibrinel' de
Colmkr.' ' - i i-, '
.'.''M., Mjgepn .à, été : acquitta, sur.i lç fait de
^pbrt'.dè décorations étrangères ; il a été con-
a^njn.é à.un.mpis;de:prisoh pour, port illé
gal deila.croix de la'Légion-.d'Honneur: 1 n
.'Letribunal slëst déclaré 1 inèoiïïpétënt sur
iles fâits 'concernant les 1 :manœuvres''èt les
fraudes électo'rales : rèpro'chées à,!RÏ:'Mig^6n
et à M. Himbert. 1 ' ' '
.' M. Migèon pétait pas .présent à l'aùdien-
■éti:;'Il est
, ■' Nous puisons : ;ïa- lettre , que M.ie préfet
de police a adressée, à. M.-. Jules Favréj et la
réponse ( que. le défenseur de M. Migeon s'est
ëniprëssé delui fairti'i !
- Le préfet de. police n'a pas voulh publier
des lettrés kvaiiit le joui 1 , fixé par lé tribunal
p'our'le prononcé de sbn jùgem'ent.
, ; ;. j ,"Paris,' 1,9octobre.'. V ■
i Mbnsieiir, . : '* ( "."vv',,,,
^, A l'occasion de, i'Informatiqa qn'il '(dirigeait
contre M. Jules' Migeon, M. „ le,' procureur ' génér
I > inétupi.y f ài obtempéré au aesir. tte ce magis
trat supériein 1 en lui adressant un rapport qui
a dbnné lièu à,l'un, des iricideos du'.procès dans
lequel vous teiiez de défendre M.,Mgçoh. ..' v
Les'tribunaux restant seuls saisis de cette àf-
feirè/il'pe saurait jme; cbrivenii' de disèùter ici
1» véracité'des^è^èigném^us recueilles pàr.mpn
admimstratieii; mais j'ai' tout lieu* de ^ penser
que si une'enqiiét'e.'juridique venait.. ,à s'ouvrir
/sùf cès rènseignemens, -vous '. seriez' le premier
* à regretter'd'en-avoir contesté rekatetïti^dé'..' " !
,» Quoi qu'il én çoitj je trouve aujourd'hui dins
' ïes jourijaux,uJ\ compt§Trendu,'(le yotrè 1 plaij-
fense. 'Bê^b?idlë, l .i : Jédiif'; fifncti6imà|ré
' '.'du gquvfernèment'.que comme;,boikune.pr^'vév i
" ', ]L,a préfecture''.de police! a," dé ll toût tenjps,
' I^P.l'ftt' t*A . • Vrttu '■îvutnfîvffntinria YI'A'I*! ^IIA:
^tice, sur:
reports;
départ ' kuu WVUUU VU U..I f.iV.V^UW^«W
'' d'inforinatiôni mîiiff qu'elle n'a'jàmais donnéâ
commé' tiès 'dôcumêns absolument juridiques^
^uisqué;:pàr .la ! iikture i '.mé^e 'des cho^és/'ils iie
•. p'eUvèrit' êtr s 6; ê^abliè ( 8qutrà4ictpireiJ3èi).t. Ell'^
' laisse : d'âilleùis ' à : la sk^èsse' dès magistràts. le.
soin de déterminer l'usage de ces dqcUiiièn^
préalables.. : J t >, !
. J'admets pleirieméiit ipie lorsqu?'cfeS pièces
" Sont introduites dans' lés' procédures çt prôd'ai-'
-.'tçs à Kàudience,:l£' drdit ■' et le' e dev()'ir dp la ; dê-;
/rUi'Mri nnfAAWI^n 'irrttiiiA' ÀvnXwîrtVikn
uuv J.VJ. I4|V<^UJ,- iwv 9,VU|XUUI{
■ -mon administration' çtquji ïntéresserait inà' pro-;
prp dignité: J'ai besoin, 1 toutefois,' 1 Vous'le com-.
■'prendre^ 'faaïém'erit, Monsieur, de'réfclàûiçr.,^e'
v, votre; loyauté 'odèlqués ; explications : prqprés' i à!
fl*er : la : consciéiîacë pubu^ej.'et-à'm'é! nxèr ,mpi-
-• même stif Ùn incident gui' éméut^véïéè.nt jma!
< ^éliëateisse et ci'à Susceptibilité: ,1' ;'" :
Agréez, Monsieur, l'assui^hce"dfe Ma*',tipnsi-
--'dération distinguée: ! 1 v',' */ ' y ' ,n ,' •■ 1,
!•
Voici la réponse de M. Jules Favre.; .. ;
»*'.«MonÈieur-te 1 ^réfeVb^
;; Je reçois lalettre que vous rii'aVez'fditi'boh-!
peur,.dem'écrire.aujourd'hui tnéme,. et dans,
.laquelle -vous me faites connaître! que l'ind-l
Rident qui s'est ïproduit l'audienee i ae: Colmar,'
dans .le procès Migeon," et relatif,a Un rapport;
..de votre administration,:vous a vivement emu,j
" et, voulant;Men faire -unappel-à madoyauté,
vous me demandez.comment,j'ai été.copduit ai.
"Wim'èf , 4nBr^c^i^ent.'•c^ttà'p%e'. i , '• , ' l
élégànt pàviiibn^où étM'disposé un somp?
^tùeuxbuffet? :,t V; ; .:V'""V 1 ;' f
" :i; Un' peu plus'lbin, a'yâij:'. 1 été;Éaé.n^éô',ûàe
estrade.ppuj.un qr<5^ësjïé,qui',h'â.pks,cesséj
, pendknt.toutUp'tèmp"s ; ( "de.!la cérémonie^jde
,']îàii l é entendre les^plus; beaux'.morceaux
d y unrépertoire vari£ ». • . < . 1 0 !
,. Bien avant l'heure fixée pou^r le ( çop;inen-|
cëmërit'déi'iii^ii^ràtibnV iune foiile impa-j
tiente prenait po.sséssioh des tribunes. j
■ J P£r u&ëattëntibft pleiiië '^p.bohjgpûtj les
j ^lu^, :rappf
I',clusïVçrnenî'ioset^éés 1 ^ux'qnmës. Ô f
L!, Cès deux.oii troi^^jaunes donnaiqnkune.
1 idé,e f fi^^cte;dn.mênéiileux type deidabeau-
rte italienne; .i/:
tout le parbours- 'qiié v dè ! yàii' 'suivre lé icbW
;tége."!"i y iiy'uuu! bîo? |
, ; A ( chaque t instant,- drrivaiëlit dèsVoitufesi
conduisant lés invités 1 'd& distinctibùi'Désj
places, particulières leur étaient, affectées aui
fe#$fà,8uINjogeH» P r •i.rî.r.Cm j
A"quatre.henrjes préejséè,.lej! «aLvesidJar-i
tiilerie ,/,lêsi tambours y,qui battaient auxj
champs, et par-tde'ssus tout des cris de'joie,
■déila rT multi(u:dë 1 -hnïionçaiént ! irarriyéé' 'dli
SainlrPèrë/ 1 ii! - ■' " ■
^-"/Jé^ous réponds eh toute franchisé': i
''P- ç l)éféndant;M,.''Migéc)n"di3tns un prp'cès.oii'sonj
honneur, "son avenir'tbut entier étaient' enga- :
- géspprqcès qui soulevait, 'vous 1 âvez'pù'en ju-'
: ger," les 1 passion^ les plus ardentes, jè l'ai-vu
• frapper par:une série de' révélations. extrême-i
. ment'graves, érùan'ées' de votre administration
- et n'étaiit accompàgnéés d'aucune'preuve/' M. '
; Migeon a opposé.à:chacun de ces faits r Uné dé- '
» négation absolue. J'ai dû les;considérer 'eomtile
controuvés, et, jusqu'à.-démonstration wntrai- j
'.•ift,' jûjÇp^ryerçjLJla.'.iaiiqçë pp^n|gn^i ){ r 5 <**\,.Je me'.sùis élevé'. "ayeC | indignation, contre le '
"da'nge^'de; pjoductiops ^.pareilles,, qui^ taiit 1
qu'elles n'à'ntpas subi'lé contrôle delà justice
peuvéht entraîner, de déplorables erreurs.",Maip
jô' n'ai entendu,attaquer, jaj. r votre déliçateçse' ni
votre'drbiture" comme' fbnc'tiônnaire'pUfilic. J'ai
-cru que':'votre iadministratibn ' avait ét'é trqm-
- pée, que vous l'aviez été '-.par là > même, ; et que
-tout'le sôandale soulevé'pbntré M. Migéqnatvait
'pbur Causé des renséignemëns erronés 1 .;,
' Là,' Monsieur lè préfet, s'est arrêtée ma pen
sée. J'ai-déploré l'usage que la'justice faisaitdç
documens doht : toute la valeur' ne : peut être
jque dans Un débat- contradictoire; 'et.je crois
"ffUes^ur une question si vitale pour l'honneur
- des citoyens et la ïdéfense ' dès accusés;'votre
excellent esprit reconnaîtra que 'j'étais'dans là
vérité: ■' - ''
. Quant à 'la forme,'je vous l'abandoime ';' l'or
rateur se'livrë aux'mbùvèmens' de son;a'me; il
, n'a pas,.la liberté de l'écrivain; Ce que je puis
■seulement V3us affirme^' c'est' qu'en" mainte
nant mon droit d'è librë-discussion, en repolis
sant-Comme périlleuse à tous les 1 titrés,toute
-attaque'noti' contradictoire; je n'ai't/aâ ?v,çùlu
blesser votre • susceptibilité; -et- rtiettre' ën' dbutç
votre délicate'sée. ■ f1 - ■' '.'l'iun- .
'Recevez, Monsieur' l'é' préfet, '■ l'expression', dé
mes sentimens très distmgqéfe,-.-' ■ -•
^ ' ;i '' :l 'jqjuES'VAViiE. 1 Hrx
-ftli f ' : •• -
h: i"' , ..i '.i> •<•.<•> .-■! i. .ij; ■t.jfiïs'Jif
{Correspondance particulière.du Cànstitutiônnèl.)
, ».* . -.t r.j; , ii. *jt. f .i ; ' ! t
Rome„17 octobre .1.8S17. m.-v
- La première pierre ! de la siatioti .dë Cmta-
Vecchià' à,été solennellement. pos^e hieï:
èette omemèntation, ; d'ùné^simpli.cité" si -I
J i.-j II B i.-.'i.-.j.AifL.rn.i-/ _>v • ΫJ-UÏ J.1 ? ,\
l'ëiicémtë.. - r ,i
' Aiux'qjiâtfé coinâ'. 'flQttâiént dçyàsie&paf
■ noplies 3é gonfaîons" et d'oriflàiiimes aux
arraes du pape ei à'celles dé la'villeji' . !
Directement en face de 1*àtitel,' était drësf
sé„sous un dais de yeloin's, letrône. poiitii-
fical, auquel on.axriyaitjiar vingt marches*
Derrière les tribunes, on distinguait un
^ fi
après," venait lai voiture du' papè> dans la- :
quelle il était avèc '■ ses ' camérief's. En&uite 1
+ se-succédaient un 'grand-iïonibré 'd'autres
-^oittirë'S^ïi'avaièiit pris 'place lëè .pjBrsohnés
4 VÏ-
" ,La marche ,était jf^fçpée par.^jime esporte !|
. çe,dragons pontifipaùjc. ,Sa Sainteté,, à .fait ;
'.son.entréejau,milieu de .chaleureux vivats, i
o'-Je n'ai jamais vu s, un semblable enthôù L |
siasmeï 1 -'-ij ''' v i'i'"''J
.Aussitôt les troupes, sur le passage de Sa .
Saiiitëtéj oiit' présentjé ;lés ( armés j',la' musi- S
'que r dès- r.égimëns' : k i 4 èx.é 1 cùté ,une, inarphp i
iMè^é v \v J -'y,i
L'ensemble aë, cp tableau,', si chaudement ]
.cpléré par toute-,cettervanimation -et la ma-
gnificénoe de son cadr.e^offraient un merveil- ;
leUx spectatle.s
le
Îlrîl-;'
d'adiaiinis--
i
îinéflàrtie dé,sa fiour, aieii ..lieu àu'imilieu
d'un immense.concaurs' d'invités et de eu-
rieux.".-i!i:> .-.Il -s;t"i \
!■ ''Les préparatifs, organisés par îès soins de
là compàgnie, étaient magnifiques'. L'etn-^
. placement même de la cérëmbhife,,'situé sur
une yasl,e prairie pù doivent être bâties la
gar'e ej.ses dépendances, à deux pas delà
mer, • ne laissait, pas. que fde concourir en
core. à 1 'l'effet grandiose - d'un immense-'am-i
phithéâtre de< gradins, décoré de fleurs, 5 dè
feuillage ' et de 'drapeaux.'
Des trophées d'instrumènsi. des faisceaux
de rails «t de roues dedocomotives, disposés
avec un art-infini, ornaient leà bas-côtés de
rehceinte.- "■ "■ j.- 1
d'admin'istraiipn l J déylfi ! s'pcipté, )llM..; A'ntp;
n'elli, go^y^rne^r' (le là '.Banque pp'njificaléj
dé' Castellb, ancien «niùstr&pléhipotentiaire
d,P S.M: ,C- la.reine! d'Espagne.; Mi€oche-
r.yèt.M. Manzi.,{ ■ ■ ! ;V j; - < j '
-. .Aussitôt après, le Saint-Père 1 ; a pris place
sur son- trône : à-côté, ; de lui ise 'tenaient IX,
EEiia. lés : -cardiiiavax ^Ifieri'ët.^go^iiii. '
,,,Les marches infcérièures,,à droite, étaient
occupées par S. ; Ejfcv. Mgr. MillesU ministre du
commerce- et des, travaux publics; -.S; Exc:
Mgr Martelij ministre de l'intérieur, §. Exc.'
Mgrle" délégat de 'Civita-Vècchia; S., Exc.
Mgr le délégat id'Ôrviètp'^S: Exc." Mgr Bru- 1
ciotti,'évêqué dé Mpatrànsoné ; S. Exd, le
prince Jlassimo: M., de, Mérpde ; , ; grand-ca-
ïflérier,^t p^r,d'aubes ..,d|gnifaires dont,le
noih*,m.'eçhâpp,e A *.'. \,-w,'fr '
En face était placé le conseil
tratipn.,,. 1( . ! it , i.yi^uïi. i - r.
".;M. Cocherjr,.a^roinistratqùr délégués'est
âlob avancé jusqu'au pied "du trône pon-,
tifical, et a prononcé, un discours dans le-
qùël^ 1 après avoir;-' aiilncrçrï du conseil d'àd- ;
ministratî'oh,'renier,cié le. Saint-:Pèredp'son
biéhveilianir.concâurs; ;à |la Aéréàionie,..il a
annoncé qùë 1 c'était .pourfila ,société la f rér:
compense, de ses, efforts, ^ de.-.l'empresse-
ïnënt avéc , lé s qupl elj'ë.; à ,tçrtu ourà ' cherché ^ j
i'ëmplir'èt àdépàsset'Ses obligations".',^ . ;i(
Il a terminé en montrant ' qiiela création
des voies fer-rées serait-un'des-grands bien
faits du .pontificat de Sa Sainteté Pie-.IX, et
Îu'en ouvrant à ses sujéts la carrièré in-
ustrie.lle,,gloire de notre temps, dans^la-
quelle s^précipite le nionde, le Sajnt Père
aurait puissamment contribué à. déyelopppr
^agriculture et lé) , commerce sur la terre si
féconde,de l'It^lie. A t • , ,u ,—
-.LeSaint-iPère à répondu.eh ces termes :
"
que vous ayez déjà fait e,t tout ce qui vous
reste encore & faire' potir léfniiner cette
glorieuse'etùtile^entreprise:''j> • 1v ii ' j ,
; ;Sur la dèmande de M. Cochery^Sa'Sàin- 1
tfeté- a'daigné ensuitèindiquèr l'es- nônis que'
■naBSIàn
vj'j i■ i jî;> 'Kjpti'-ixî t * «'sij
. porteront les -dix; pretoièr.es loçomotiy
'sont les sùivans,: S! Pi^tro/S^Patolbyi
; faëloy S: :i 'Philipppi ~ S. \Eirmina;;KorNo'iio,
M^ : imjl^'7;';;évèque , ''de';.^vîta -..tec-
'iidiia, ! .pqtqùr.ê : (d'ùûi nombreux clergé i i a
.■procédé' immédiatement à lâ>consécration
»dê.la:première.pierre ; qui^'après'aVoir été-
mspei^ée'd'ead bénite ; et-Sanctifiée" par'lés
;;Sà'^aiï!Îteïé; lèp'ape,, au 1 mbmignt'nù, le dpr-
nièy cojupde ^^rteaurésonhaitisurla'pier
re'désormais inaugurée, s'est lévée, et d'une
voix inspirée"rr-pit)nbncé " sa'suprême béné-
... .%,& Samt n Pere,,accpmpagné; de.jtQusl«s
grands digRit^irps, est, ensînte; t descpndu .de
;%| uLi i My4*fV*'* u ' A j' ("*■» Sx^TrV*'j M '■ UyiJi i * ai*:-;
, MM, ÛolietMéygret, : ingénieur dès ponts-
pârM.fÇoCtt^.';r ri ..,,.r . w ,-. r ~ ,, T .
' ^'^a^é.ài^et^'; àt>'rè's! avoy:^ exprimé â piq.»
,'âie^'jrep^s.es'différentes toute sa satisfac-
, tipn, .'est. .remontée, en voiture au: milieu dés
çris de : Vive, le' Saint-Pè^e:hVive Pie 1 IX!t
i,.(;irAprès
JJ du' 'buffetJ ! dbht ■ les pïbnnéui's ', Içur ' étaient
'-ffits^ar'd^sc^'riimi^sài^^ »
îjJJPiile's'éppujàit,pncpre.U.ii,'i\Vr' r' o-
u\.T&ls ,^t,iWppsj,èur:lp j^dacteur; les d^
..t4ils"4é .cette; inajipiration, qui,.par^sdn èa« ~
.ractère.élevé et, significatif, r laissera;*de du
rables souvenirs, dans l'esprit de tous ceUi
•qui'y: ont 'assisté;'*' '■
Veuille? agréer, '
'..•i-.Kîùu;,. onîiîtï"'b-,..f; ?»
i i/ > .-<5.'j-r«Ipl'. ! Antonellif; >de>ÇtfâtilIo>
-chery ét -Manzi ont feu l'hHhnëu'r i .d'êtrë r^f
ous,ice s6ir, par SS : Samteté, en audiëricé
■partiçiïliè'rei;: ; ï
'■ !j ' : kp pape^s^enib,argue demain.pbùi' une
ctirsioil de"quël(jues heures à Cornètbi , ■■■■• \
huo i > i' 1 ■ »' '■ ''s'' >.
-iji'V, . \.j J. 'l'i 1 ' J..>. ï'■
Le Times crilîqiié d'un ton'acetbë.'ïës j^ip-
sures prises mr le gouvernement'ide l'Inde,
aii sujet du traitement .des cipayes, qu'il re- '
^arde cprçinie. «fjinè vile classe- deinites,
»"bons'seûlement .a. être. assommés ;ouià
» être écrasés sotis les pieds. » Voici'quel
ques-uns des passages dé cetarticlê du jour
nal anglais, qui. reprochait dernièrement à
là presse française .de, ne/pas moiitrer.-assei
dè sympathie ppur l'Angleterre dans les cir-
cphstancesactuelles,- -, ,
-. « Après, les nombreuses préù^és'd'humanité '
qui -put été' données eri-Angleterre,î.particuliè
rement ,jà. l'égard'fL'iiasassins et dkutres crimi-
néls atroçes, iïpeutsemblerque le caractère bri
tannique enti;^ auj ou^'d'jyii.dans, une phàsenou-
vellelorsqu'on fçmarque dans le pays un assen
timent géhéral.à ^es mesures ' 'derigueur dah& '
llridé. Il y* a mêinè plus, car é'est du côté dès me-
stirés les plus violentes possibles qu'est la m'ajo-
rité la plus forte, ët il y a peu de 'gehs-qùi ne*
seraient disposés - à • considérer- comme 1 une fin
assez douce de toute cette affaire l'exterminas
tion pure et simple.,dcs «payes-, sur le. champ
de tourne. , -. 4 '
» Quant a nous, nous regardons .cpmme.unft,
' grahde faveur de la Pfovîdèn'ce de'pouvoir'
; montrer 'aiix»Hindbus' 'que.'nous aussi nous
j appartenoh?''!?ù' l unei :castey et >qU'e c'est une 1
caste de justice- et! d'humanité. Tous les mi-*
sérables .qui ' ont pris une part', si petite '
qu'elle soit, à ces crimes, nbus lès Considérons-'
comme descëndûs au-dessous de l'humanité,
, comme unevileclassedebrutes, bons seulement»
à être assommés, ou à être écrasés sous les pieds. ;
i Ce sont des objets de mépris 1 et d'exécration. U ;
1 esbconveriable et-, utile, eh vue de la -'future
éducation de l'esprit des r Indiens, • de 'montrer;
par toutes.sortes de -moyens i notre - dégoût d^'
■ ces.forfaits, de leurs auteurs et • de leurs 1 fau«
i teurs...■L'humanité doit' • s'adresser à ïce qùi est"
hrimainj et rion à ; c6"qui est'beétial;,. i .
» Nous ne pouvons concevoir pour quel mo-f
:ti^, précisément en ces, conjonctures, lorsque
Itout dépend'tt'ùn ptoïnpt châtiment'et de l^p.
'pui accordé aux fonctiôrin'airëà; 'ïé gouverne-
■ment dq rl'inde -a jugé .convenahle.de"publier
i une ,proclamation,insensée, frappant d'un hlà^,
!mé général les mesures vigoureuses-de ses ém»'
'liloyés civils, ,çt d,'un blâme indirect'la conduit '
te.de,1'àrméefvu le dianjp.de, totta^él.. - . s
; >> Nous: ne pouvons, eh vérité, respecter, nous
! méprisofis,, au contraire, souveraipement une' ;
jcoiiiplaisànteetiyacillante humanité, qu'on dé- i
'ploie aux dépens d'hortupes braves et pour l'en» I
couragement des traîtres et, des coquins. Lere-.-,
np.m d'humanité que nous amuerrionspar unè, J
telle conduite, serait,. en vérité,. acquis à trop,",
.bon. mêffché,. et n'aurait auqupfe valeur; nous
sommet convaincus que le îpeqple anglais' sera,,
, dé. .notre avi^sur, çe. pomt et qu'il insistera pour.,
iquèl'on fasse'justice aux* victimes dé cette r
hoaiteuse politique. » ,' 1
FEUILLETON. 0|J .jCOfJSTIT|JT|ON|
^ • « ■ • - j ...... .
■.p >r
.'i -
n:q
M 4
VIT.
; En France:, on se .passionne facilement.
Selon les temps,-ce sera pour la politique,'et
ie'Français y apportera .la-'même légereté
crue dans ses amours; à d'autres époques-
uit roman attachant, une picce de'theatre,
*Vs chemins de ferylefe^ndiguemens (quand
iln'v a pas.d'inondations, sans-quoi on les-
détruirait.tous après Lavoir dépensé- des mil-
Sons pour les établir);;le drainage nopseiv.
lement ,^arce qtfil > fest. tres'Utile, mais;par--
ce qu 'il /ious vient des Anglais, séduiront-
lesimaginà'tibns.>■> -«'■ "'
A l'époquO de ce récit, on s'était passion-■
né pour ce drame terrible qui s'était joué
dans le chàtëaa du prince de :W.. ^La jeu-
wptfcp de la victitoe/i sa :beaute, 8a nbblesse,
SmriS ««twe, .cet.attehemont wj-
manesqûe à ; une^ ancienne, haisgn;révélé
riar,la«irconstance du • mouchoir, tout ms-.
' lïait un intérêt qui-^e changeait enampre-
lations' contre BeUe -fângue. On réaffirmait
5en plus d'un endroit ■ de; beaux - yeux
avaient versé des larmes, àiïrecit de ses der
niers momens.;. mais ces Larmes -, toutes
Charmantes qu'elles- étaient, ^n'avaient pas
la vertu de rappeler à la,Vie-le herûs de ce
^Les fermnès, et, sous ce rapport; Mme de
Gtandcourt n'était pas la seule, pouisui-
V La reproduction .et la traduction sont interdites
vaient ayeç ( acharnement cet- insensible vo
leur, cet assàssin.mal élevé .qui n'avait pàs-
•su respecter; une aussi noblé tête et un cœur
aussi clieyaleresque. 'y . -:r- ; •
' :> Pour satisiaire la-;.cuvio$ité.-de nos.lectw-i
cesy-.'àvçp lesquelles mous, voudrions,tou-'
■jours vivre en pai'faitej intelligence, pour
.nQtreplus.grande, perfection,.nous laisse
rons de, çôté Grandcourt ,et sesdiabitans, «t, 1
; profitant- de .notre privilège de romancier",
,' nous allons traverser d'une, aile "plus rapide ■
■ que celle de l'oiseau, la - distance qui nous-
isépare.de P,.î! 'r ■ *' >.
.La pjisou dé.p.» ; est une .prison cellulai- <
re^mais d'un;régime assez adouci. Les pri -i
Isonniprs sont ; bien■ habituellement' seuls;:
mais aomme ,1a prigon- est petite «t insuffi- j
saçtej il s'ensuit que, -dans les momens de
presse, i0n «st obligé; de-doubler le. Nombre s
! dès • prisonniers par _ cellule ; et,- m^me -à ;
'l'heure nù ils sortent pour respirer l'air nér- <
! cessaire à ces existences renfermées, on en-;
; réunit six, sept ou liuit dans le même préau, j
| Pénétrons dans un :de. tiçes préaux,-refc.
voyons quels sont les huit compagnons de
'captivité qui s'yirouven.ti:L'un «st un jeune
î homme, de vingt-trois.^ns, inculpé de vaga^.
'bondage,' et qui a subi déjà sept condamna
tions.- Il paraît, parfaitement: insouciant, et'
1 s'occupe- de jouer au bouchon avec, un hom-.
ime, de quarante^einq ans^qui,. la semaine
dernière,.a tenté ;d'ernpoisonner sa femmes
iùais éprouve le regret dp ne pas avoir réus»;
■si--Deux autres : tracent. la silhouette, d'un
^gendarme sur la muraille. Trois sont d'an-
iciens forçats libérés, inculpés de rupture
de ^aii^ lls se, promènent, de: ft'ont ^les:
'■mains dans,, les . poches en .tournant aui-|
tour du préau ,et en-, regardant-de temps;
ien .temps leur huitième camarade,- .un jeu^
ne hopntoe-nouvellement arrivé'^ assis 1 sur
iune pierre' 1 ,.;,qui ^ache 1 sa tête ëntte ses
'mains; il est' immobile et silencieux. 1 Dans
les yeux de ces 1 liommes on 1 deyine Un cer-
tàin intérêt et une secrète - admiration qui
lsei«ianifeste r 'Chaqnê fois' que leur;promet,
inade lès>rapproch«'. de ce jeune honiméiDe-
! puis'la veilley il cii cule à travers les rfnirs,-
[de càchôt én «achat, une sourde noùvèlle. .
On ne' sait commei.it ces nouvelles se'répan-
jdenti'mais'oh constate' -qu'elles- se répart-'
t dent toujours.! On affirme que' lé fameux
iJean, dit Belle-Langue,est arrêté et qu'il est:
'dansleur prisonv , *■ - - ''' ^
. - — Dis' donc, moii petit, s'écrie tout-à-
Scoup l'uh' des - brigands au jeune homme,'
jest-ce que tu'vas'toujours'comme ça'tenir'
ita tête dans. tes mains ! Motftre-rious donc
!dë quelle couleur sont tes-yeux?
' • — Âliez4ous bientôt me donner la paix,
'répondit -tout-à-coup l'inconnu, dans-' un
'langage plus énergique, et en accompagnant ,
'sa réponse 'd'un vigoureux coup de jied .
ià-l'àdresse de ''son interliauteur.
I -Le.brigand.alla rouler sur le sol', mais il
jSe. releva et; au lieu de .se-fàcher, -
. —,Cré nom, je suis ftxé, c'est lui-î
| . -Et se-rapprochant ides "autrës il leur dit à
jvoix basse*: : c'est Belle -Langue ! ! "•
j .-A cettà çonQdencei, -voilS ' feussiéîîXvu les
jjeux'et la promenade : s'arrètër, et 1 tous-les
yeux se fixer sur'le nouveau venu', 'f - '
\ Saluez votré' maître, voùs autres; dit
Je.brigand aux deubc joueurs 1 de ; bouchon,-
iqui.restaiènt'bofuûhe beantë 'devant le ;héros ?
Idu'jouE; >' '.-''v'
i C'est'celui-là, dit-il, , qui ^est 'un fameux' ;
[lapinvvougn'êtespas capables, tous tant que 1
(vtrafe êtes'j'fcis de fainéans, de' lui décrotter .
îsesj soulierâ.V. «'il en avait. Eri'V'là, un' bia-
lin, et' tjui en 'à fait' voit* de riides à 1 la7ci-
gogne... Il y'à'des-êtres' favorisés dè : la na
ture, quoi!.. Regardez-moi, :unè boulé com
me ça, ça pèse. louM, t '.il n'y a que dè!' la
cervelle ; là-dedànâ. Guedïe-de-Nain, cria-t-
il r à uii dô'sës' caiïîàrades 'laid et difformè','
qui'se tèiiait à deux'pas d'è là ,' son bonnet
de laine encore à la main, si t'avais mis ta'
figuré dans ce moule-là', m'e^t avis que t'au
rais aussi'bien fait. 1 • : !
Et tous les brigands'derirè. '
- J3elle-Langue> à ce bruit, frappa du pied.
— Ah ç"à! vous,ne vous' tairez donc pas,
lesautrçô! ■- J i,! "*
Et il fit un'paè vers eux. ; :
' Les : brigands reculèrent et allèrent se ïe-
fugier dans le coin le plus éloigné- du
préau. :
: Belle-L'ahgue se rassit etrèhiifr sa tête dàils
sesmaiiis. -*'
■ — Heinl quelle frimousse,-dit le premier
brigand aux autres. Y a-t-il fils de roi qui -
ait ,unê si jolie paire, d'yeux que ce gredin-'
là. Et ces moustaches donc ! j parlcz-moi;de
ça. Ah ! dam ! il les soigne ',. mais pas fle^
tout dë même ; quand il le faut, il sait met-,
ire la main à la pàtë. Regarde', Gtieule-de-''
Nain;' ce petit poignet-là, Cest délicatj'n'est-
ce pas ; eh bien l c'est un poignét de ferj
e'ést-un étau. ' ' • ,
. Mais tput cela n'est rien, mon'fils^il n'èst
. pas rare que' les plus âgés dans .les .prisons
appellent les plus jèunes leurs-fils) : ià bèàti-
té]' là : ' "vigueur, 1 l'intelligence de Bôlle-Lâù-
gue' cèdent le pas-à son «l'oquèncë; de" là
vient son surnom de Belle J Làngue. ! C'est lùi
qui a formé a Parisle bataillon aes Messieurs,
ceux qui'sont chargés d'àllëi" dans les'bals,
_ les-soiréeset les'fetéè, 'partout où il .'y à du '
. ihûxide. et'du désordre ; ils; prennent Feih-
S'reirité ' 'des r serrure'sj' ils étucliént le pLaii
eâ hiàisons et leur diéti'ibiittoïi intérieuré,'
ce qui ne les. ernpêche.point, ' pour, hp pâs
perdre tout aïait lëur'teihpâ, de s'éniretê-
lîir laùnain en chipant^-n\ p^r-^à.deschàî-
nesj dës-mohtrës et des bijpux. '
Les Messieurs ' : spiit' mis' c'omîné ' tout ! le
monde"'' •
ils ont
i révolution p^rmi.npus^ et elle à coûté chè'f,
| à-établir, car il a : fallii faire bien des éddr",
cations; mais ça rapporte. Saluez, Bellè-
' Langue, rihventëifr de ( cèttè "fameuse, dè-
; couverte: Ah! quej. hpmjthè. complet 'ça eût
fait'dans.son genre,'é'il n'avait eu une' pas-,
Ision ! Les'fèmniesî 'mon' cherj.dit lp pri-
i gand, s'adressant à Gueule-dë-Nàin, tu' ûè
connais pas çà,'toi;' éh biën V pour xih niïr,
^nois à peu près bien, troussé., j'ai.,vu man
quer à Belle-Langue les plus'belles affairp^.,
jQuel malheur qu'il. n'ait pas su'.conipian-
jder à ses passions! ' \f
i En' ! ce moment.. Belle-Langue se ley^ .
. brusquement; iltoiirna autcur^clu préàu éh ; |
! lançant un rapide coup^œilisur iesmùrs, •
S et fit cinq fpîsié tour de sa cage : cbmmè "la,
ih'yènb'diï Jàrdih-de§-Plantës. ' Qha^ue .(dis :
!que le tour le ratnëhait.près de ,sgs;4pnipa-
] gnons d'infortune, ceux-ci s'é'cart^iQnt'avec
i crainte respect. .
i : Toût a'coup il leur ! t(t' : ,signe, et'toussé
.rapprochèrent. ' On ne'èé lait pas uhe ^iàeé
'de ï'bbëissancèrde çes'^gèns-ïÈi' quadd viinp
fois'ils obéissent' et.qu'ils bntrêpohnit, ùhe'
supériorité. ; "• '. "' t ' ' ^ \ ^
:-i_ Vous saignèzrauldpigt, dit le'pins j'eu r ;
ine à Belle-Langue d'upe yobc'timidé; vous
^fes-v'biièble'osé;?'.'V 1 , , J '■ n
> "■ijiltà'jb vb'is ; pas'quë Bèlle-Lhligùéj,dâns ij
moment de dépit, se l'est' m'ordù 'jUs-
\in
Wprs^-.pcoute.,. .., m . , -, ,, „
; .Quand Belle-Langue, eiit r^s^emblé ses,,
compagnons dans le coin le plus élpighè de .
la,niche occupée par, le gardien,-.: .'"'j. , 1.' :
! i—. Toi, dit-il àix bavard àvoix basse, je
connais, tu.vas., pendant que jè'parleraL'jie
ias quitter de' l'-œil notre.'-chien dé garde ,
c'est du gardien qu'il voulait'parler) ca ne.' ,
'empêcherapastd'écouter. ,
Le. bkyàrd pirouetta, sur/ses .Wlons et se
nit' én .arrêt' ; il. était* tout .yeux, et tout,
.ïreilles. ' ( •' ■' '
i — Il faut que ; d',içi trois jours je ,i^e sois .*
évadé, dit Belle-Langue,quicètte fois ne lu- '
gea pas utile sans doute ae faire preuve des
qualités oratoires'qu'on lut reconnaissait. '
- Evadé, ça.nous va f ,^ .
■ .t- Je n.ai pas parle devons, maisdemoii
• L'un des brigand? fit la a;imacë..' ' -
i "ttt Oui, faisla grimace, iMè^pmpit B^ll^.r
gangue, ça en .vau'tla peine. Quel.intérêt;
auraisrtu à.te. sauyer ? Et, il ajouta àyèc dé-.. »
dàin • Qu'às-tu fait ? '" ' "• A .. 'V- ;
i .—.J'ai volé, Répondit le brigand.- V. '
I —Tu en aui-às pôui; huit mois.,,:... ,
i -r Je puis gnjavpirrppur cinq ânsi : "jt! ' 1
: "— Non, je cohnaislé tribunal' dé ftr, tu
Serais.un soî.de çherçher.à t'ènfùir; quand 1
ton temps dè pri^bn'sera 'fait, ,-fe. plus .fopt..
de^'hiver sera.pàss'é', tuaur^'s eiîuhé.noùr- '
ïiture jpassablè,, iin. bôn litpt tu auras été -
çliàuftyj. aux'frais du goiiverneine nt i -dé quoi
te.plams-tu? tu,es .heureux eomme hn.prin- ; ;'
ceîci^'jpçipijcfestidiffêVpnt.' , "<,...
1 "—t)uiV bn/ ; çonnaît ton, .affaire^' elle, est
èlau"é, dit Pile-ourfaée qui' ne /pouvait ' sg '
taire, etl'on comprend -qné ) ..tu ;.veuillëV..y..
-échapper* c ' f> l
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