Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-14
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 octobre 1857 14 octobre 1857
Description : 1857/10/14 (Numéro 287). 1857/10/14 (Numéro 287).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
42 ANNÉE. - N" 287.
c WÏÏÔPSn* fcfflSaàs
MERCREDI 14 OCTOBRE 185 *
ibolàniâneBS: de* Paris, v.
TBOIS 'MOIS:. 1
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» TROIS-MOIS u . .? 13 FftT
SIX MOIS '26 FR
UN AN. i. .. 52 p
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„ publié leç&et 2a derihaque inoia», 1 i i ; !J; _ , r , r . f
J0ORNÀL POLITIQUE, UTTÉRAIRE, UNIVERSEL.
» -IœpiliiwrieI^-BO»»AriVn'i'i««BOB»-âiIakf,'l». '•*" j 3 r:>)1 0'. l'O , ^ r': f.i:- U' >.;<• ;';> t ■y4,r-.y.i <( | n ,>. ";•«■». I , .!.! *, , •:■••.(' i , ; » t! , ,,n. •, j I I |I|. » ,1, ;.;r
LFmodeVABOiwÊki^'te^ d'iin.e&isapfaâ»/i jfi *'ï te» kttre».M ctwoi» dwgent mx Ars*mw sontrefusés. '' | ^ 1 ^ rT ^-^âriKifôjHfass"^m' T 're^aes~' % 'cfiiéâs M. ÏAMs/régisMur des'journaux, '
% ; . i.'^.V 01 ^ 6 dèi^BMisTRiTKp&.dirjwirnal^^éV^tà^^ U1. " "Les articles déposés ne sont pas tendus. r et chez MM. Bigot et C% 8-, place de la Bourse.;
,- tes ^bonnemons datent dçs l*f .et
de chaque mois.'
' ""' ' " v.tvi..'» ■" •
PARIS, 15 OPTOBIIE.
' /*.>«»', V i"';' **' V. i'"'?!
N0U& vênonsûiipeu tard pourparler'd'istn
livre excellent, dû "a la plume exercée d'Un
.écrivain .très net, très esseiftielj- très -prati
que ,-éclairé etfortifiépar ïëtudé et parl'ex-
* tion; aperçus législatifs,! philosophiques et pb-
■■ litiques ■fur lit colbnisatmnl' pénitentiaire-i\i),
iOnvoitsdéjàpar Ife 'titré ;que l'auteur ï en-
i 1 .,J ll,!,-!,!. 1!M -
•visagé sous toutes ëès'fafîes jla „tl
cile : et gTave'"qu'it â'fchbisfei!"
-^v__ ^ * •*• a.
ld thèsè^ diffl-n
H « 'i t>ii
ration élevée èt Vraîmènt huihaine découle
le-système de ! là; transpôrfation; Là : soçiété
v ïi'a pas 'sêuleûaent le droit, elle a 1 . lé devoir
v .de se défendre 1 contre l'année . des ,"classés f{
' daù&ëî , etïàes,qui se glisse dan? sôo'.^eiU> qui 1
,. la miye, »qui la ronge i qùil' épuise et qui B'efr
l forcé jie lui' ténir le pied sur la gorge; Autre-
• foi&la société menacèe.avaitCrecours^afln dé
« se protéger, à des moyen3 terribles. Elle es?
saya, par l'horreur.des supplicesid'intîmidèr
>ies coupàblésétifcéûx qûiauraiënt la téntatiqïi
v de'.ltes'tmifôr: L^xeipple,, télét^tlè%tùni-
inens, outre,qu'elle i déployait ;une^évérité
.■ impitoyable dans^'application des peines;
-souvent)'disproportionnées aux "«crimes =-et;
aux délits. C'est ainsi qUe là roué; linirûer-;
-sioridans l'htillfe'bouiuanteVl'é^rtèlleinent
- au moyen 'dé <}ùairé u chevaux^ et tanVd*àù4
très pénalités atroç.es,furçntiûtroauits'dans
, notre «Jroit çriminël ét y survécurent si Djén
" aux époquesde barbarie, «piey sous LouisiXIV
.^et sous. Louis. XV, aux siècles ■■ les iplus bril-;
-dansde ia:monàrchie,ces supplices .abdmif
nables persistèrent.et que la torture ne' fui;
j { abolie que par Louis XVI. ° r * ,l ! ' , !'
«»/-Nou's àvons'' dit f'ar 1 qUelargUmentciôsi
Ïères justifiaient ces rigueùrs'.ifiepuiiSi lpréj®
es notions, plus hautes .et.pluS chrétiémieâ
ont prévalu. L^adoûcissçment des raoeurs à
. : amené j; t par.. unB '..conséquence .invincible j
/l'adoucissemeht; de»< /pénalités. - En même:
-temps,le. condamné luï-méiiié fest dëVënu
un objet de s.ollicitude et d'intérêt pour-la
- société Çiii le 'punit. JlUe : ; sferit Mit que srç
t tâche, serait .çftmplète,4t : ;'.eUe parvenait
' améliorer l'Homme criminel ■ qui, par sès
méfaits " antérieur^,' s'étàit ' attir^ un cKpiti-
mto 1 pt.a^it énçpuru une éipiaaojd., : ; ; •
• Là^a^portatiQu n' est; que. le, perfection-
' nemént -dé 'cçitté. floljle'ït, généreuse.. idée;!
,,;Ôn : K&ait'..qùe ;tanti.qu'il «ïpste on -contafct;
avec- ses. compatriotes^ le condamné s itraî-,
' ne partout après : lui un troflçon de chaîne"
' qui retentît douloureusement à chacun de
ses pas. •.Ilaiéténmatfqtié -au frotit d'une flé-
.ttrissùre ineffaçablé.' Point d'atèlieï 1 qui ne
se fermé devant. 1 lui. 'Le voilà donc-ieté dUns
" J lës ; complipatioris' ihèxtrjciEib,le.s ;impossible. 'Aussi est-il 'précipité ■ Souvent
i^aris un nouvel abîme' ! bièn' ^U'il a'it-1'ait
' éOnscientïiètiséiiierit des effôrts intj.^,?,poi|r
^remô^fer^pt-sjé.bien; „ , :> ;
* ■ ^JEh biè^la çet Uommé , ; yoû§ ouvre^june;
'admirable perspective». jV ouslui, offrez, sous.
' un autre ciel, les moyen& deise réhabiliter
.•pente et qu....— . .
î-du passé; unesecéndejp(atrie, et«,!au besoin,
j les consolations d'une famille pourront à-'
^doucir considérablement sesthaUX. ,Oh voit;
' donc qii'à tous les points de yùele r systèrne;
tic la transpôrtatiou présçnte'des /avantages!
sérieux î d^ufli côté, il 6jTi;e à Vordre : social
■une-complète sécurité.,^,de l'autre,-iUaisse i
au .condamné la^ chance < d'un^ .existence;
nouvelle et d'un àvenir meilleur. • ;i' i ; i
Dàiissapvédilection potïr^çe système, M.
Barbaroux li'hésitè pas à demander 'qu^
l'applique âttx'réclusiônnairés:^ "Nous; po
sons pas, -nous ravoupns ^umWçment, al-;
4er Jusquérlà..|l fautirqçonoaiU'è .que, foj-t:
' eéduifiatttèj ! en. théotfe ^la ,t}»n?portaUoni
■n'a. pas encôrft-dônné, -du moins en France,;
^dc Hsultats défiistfs, Il nous-paraîtTllablé,{avant."d'étPP4P4 ( »8"
(1} : Gh'è^1 f iimlû'Diaûti'i8S i 7.
s'en tenir aux grands criminels; à eeux^quv
nàgûèrés^ peuplaient le bagne. .L'expérieu-
ce, ,'en.pprtant.^ur, eux surtout,.!conduira,
peut-être à - donner/de -l'extension -à cette!
idée. C'est-pospiblef.f ma.is 'on ne' ;saurait
"tivès insuffisantes. Nous sommes aussi tbu-j
penses «nbnhps'iïinuoôus -semble qu ; avah^
jé^. jV Eriiiny i' aws, dirons ; franchement^
nouS m'avons -pasTenoncé à expérimente^
"feh'Fï'&nCe'làl : penséé, ' QU' yëgimé;' aiiglai§ t :^-
Jticfçeti ■ of ,„4eaoéî .-'.Spus erpyons., ï^rmiément
qu'un ;.«ssai ; . "de cette,/nature'réussirait^ Aui
lieu d'accôrder dés^ràce^ qui^jèttèni irrë-j
,iVpc^)ièméUt\lfe^p;ndàm^éi j(îans;.la, sàdciètëi
saijs r ; aucuhé,garantie l îpour. sa - conduite fu-|
ture, il serait inflniment'plUà efficace,; à f Bo
tte , setis,.'de ^né 1 ' lUi i;; ôctroye^ qiie.le', droit
*dé,s^rijir ptovisolrem^nt^dé ^risô'ù» ^aufijàj
y étre^replacé-si - sa manière d'agir, n'-étàit
pas • satisfaièanteMais ;tees ! . çoittidëtatiqfési
i Le i
"sujetï viaùt ^qu'oh y reviennes'.Reprenons (le;
livrelde M/Barbarouxi-^'»"' * ' • cw-
Cet 1
Cayenhe^rpersoïnne ne Pignore; aiidû^étr^
abandoiinèf - À l'insalubrité ' habituelle dM
.cliÊpati sont .-venues se joindre "des caiisè^
exceptionnelles , de mortalité. La fièvrejau-e
- ne, 1 jusqu'alors inconnue dans : ces parages,;
2.. ÀIÀH ^ÀMÀ/IÎ+A fonpTinfûittri -
^fr d'un élément essentiel, qui, leur man- ■
que, l'élément, féminin. . Aucune -société,,
.humaine, rie, petit durer que par la ~fa i; ;
mille, et point.de. famille sans l'épou- V
se et sàns'.la : mère; Avant' la révolution,.'
'"afin de : 'peupler'; les colonies, on faisait j
là prèss^ d,es.ûllei3 perdues, que, l'on transç «
plantait, vaille que vaillef," dans ces climats 1
loiptainsîét'âuxlçolônsiDieu sait cé;qui,' advenait de cçs |
:UriiohsJde hasard. (M. Barbaroui constate j
■qu'à Madagascar existé unerace de'femmes \
^r^ct^QldôiacÈ-viet'^'âiinSw^^ sSàtiachèat
aisément aux Éuropééns, à ce qu'il assu
re,; elles leux 1 'restent.figèles; elles leijr
sont'i.doçiles'. e'îi dévouées ; e}les .ne les f
(.quittent quïàTla,mort-...Ces.femmes-là rie
's'enquerront guère ; des antécédens'de leurs
! mâris':" ; :Il' ifji^fadlè'V.^/leslvqôu^érir^à
la.. 'civïliaatiprj „et au 'christianisme. ,Elles
deviendront bientôt le lien social qui reliera
; ehfre eux leséléme'nsde jè'ette 'société riàis-
: sânté^EUçs seront'Iè pivot dé.,1a. famille.
On voit sources sans nombre * à' des-'établisgemetis'
çôloniaux,'ethotàmpQent.àdes.étoh;ii^sëiriens
pénitentiaires. . . \ î , i , '
Telles sont les données principales duli- ;
' vrè : 'de'Mi'Ba)fb^QUX.']lJp travail-clé cette,,va-
'^é^'uW saûi'kit etrë ici; envisagé' dp? ioùs
ses détails. Mais nous en avons mis en relief
<îà> puisque die quatorze jésuites - qui-Ont'portê
_ . J MM 1 ' »n' n t.n j nn : I nîVv'énî'niftR : S ?ic«. ',/ïû'
.religieux së sontvolontairement «exposes,-a;
' toutes les fatiènesdel*apostolat.-Maîs,«nfin, ;
Kejï djépif des efforts ; méritoires'du' go'tiverne-
;gUe,c^tëjjteiTce;toçlé-;
'mente repousselâcolonisation- pénitentiaire .f
;la .quesiaon vt^M.y.etiil' plaide; la'cause:
-iqu 'ii> a-adoptéeiavec une. éloquence qui doit:
convaincre-toijLt, le. monde, et .pousTmêtrie;
M'î premiçrr Do.jgran^és.cori^dérâtiuris poli-?
tiques se mêlent à l'argumentation dù sa-:;
Wàùt^'ùblîejste.'.La Fraûce' a des -âtoits ,^ur
. Ma^gaçb^'.'drblts, anciens j .'irùioritestables,;
reconnus '«.aè; - tous. Quelle augmentation-
I de fprçe et.de puissance'pour ''notre pays,.
qu&, fa '^pésesisioxi' v ipe'na: mise,'(e^; ,va-i
lleûr i de cette, ;île immense, : qui ' est' p'oiir!
•aiiisi dire.une seconde Algérie! Quelle etagej
^>our ! notre' marine 1 !' qûél-débouché, ppiir;
.Botr^ cotnme^clî! ,ëi l'a providence à réservé;
'à :là-racei'anglo-saxonne ,u-n .grand rôle;à
jouer dans le niouvem'ent civilisàtelir^ d'u-
! tae J ' wtiëxi. '/.çoiisidéi^Ië' 'dé' ; l'AVhïa'i^tie, et
• VriÀmft mi'fillH 'ftVAÎt-iflÀ'.ftpnét
conquête, de Madagascar
■tabliSseinens coloniaux seraient "voie unïmi)brtar$t-prog.rck:"V (; ■ ■'
x " On'objëôté/tfUé'.^îadagascar; rt',e'st pas sa- 1
-lùbre. M. Bçirbaroux répond, - preuves' en
-main,'' qué!,Madagascar -a' été 'calomniéé.
ÏL'eiTéur^yi.ent^e'îCé qtie jusqU-^éè.jpuri
'lés téntativés'de" colonisation se -sontndSàitflSi
^sur un point où il, y a des marécages^ où;
.reknéût paij co^iséque^t fièyr^en^émi- s
.'.ijuës'. ;' (Mais ; M. .Barbarpux, à,yéc. T j?autovité
' d'une.'conviction hasée sur de's etûdès, pei;-:
;.sônnêlleg, signalé), l'es par\ies dei f l'Ue,{où la
santé puwiquè ^a^ripn. a icraijidrp. JJovis j;e-!
hcommandons. à oeûx. 'qu'iv,Ypu^ro,#,api)ror
" fohdir- la question, la leçtùre y -de ,çe phapitre
. su'bstàhtièl et décisiï. '. » î -, f. .
.Ceci.prouvé, ;M...Barbai'.oux;,n'a pas, de
peine à établir que son île favorité, offre des
;'fprêts,"isés; cpi^'s'Jdleau,,; iput.!.)^ destines
■À .une prospérité - agricole .vraiment .iner -j
■veilleuse.'Le : docte; écrivain insiste, avecj
-graridé^raison à notre sens, sur une" consi-;
►aération de premier ! ordre-. ; Les' 1 établisse- •
- t&èfté'colùfniatvik 1 périssent*, ^ e rif èéùéf^àlj 1 i'ail- 1
vpya néanmoins, dans la soirée du 2, des dé-
pèches>à son gouvernement' ; mais on ajoute
"''^e loM Stratlprt-.et'le'baroij Prokesclt seraient
fermement décidés a persister dans leurs xêeo4<
• lutions qui, au fond, seraient égaleifleht^ceUçs:
de la Turquie. ; - ». ' ' >
Si ces nouvelles, d'une si grande importance
sont authentiques, U faut absolument admettre
gué lés represéntaris de TAùtricKe "et de la
'•Grande - Bretagné :; orit agi à la. lettre^ d'à-!
! près les Instructions- qu'ils ont- reçues. ', Etj
si ces instructions' :véulent /que les 'élections
soient annulées, un conflit sérieux est sur le
point d'éclatêï'.' u faut 'qùerdaus ' l'un et l'au-j
tre cas, le nœud soit*, tranché ; voilà ffiOins
cequenpus garantitl'entente qui existe entre les
' Grandes-puissances et. qui a été toht rédèmmçnt
' scellée' à StùttMr'dt et à Wèiiïiai'; l'esjjrit'copci^
•: liant qui knim'e lés ciûjînets nous çn egt:égaleH
. ment garant, car,Hl faudrait'désespérér de;tou-j
tes les espérances que l'on a conçues du concert
T® européen nouvellënientrèstàufé, si cette lutfe au)
" sujet dé l'union des principautés venait, rie fee-î
■rait-cé qùé pour une heure; à mettre dé nou-j,
" veau lë mondé dans lesangpïsses et la frayeur
1 ■ ' (Prssse'de Vienne.)' •
î * , Pera, 3 octobre. •
■tLes ambassadeurs d'Autriche et d'Angleterre;
. ont crn.devoir.'demaoder, lùer au gouverne
ment turc d'annuler les dernières élections des;
principautés,~dè~taôihe quU'â'ânnulé les pré-
< cédentes i (Çette .démarche a produit une grande;
l sensation -quoiqu'on, né .l'^itupas encore,,fait
connaître offlciellement, ce qu'on doit faire, çn-
. . ....1 .. t r .'.'"te \ -â'J f _ 1,....^. LfV ■ •■- 4 - • ' ' "
de parçils problèmes, peuvent ë$rë résolllis,
fîopHQe- Je. hôtre^Le^
- gouvernement imperialj'qm n ? a point liési- S;
, > ir.i *
'tr'ii.îî!î{f
HENRY 1 CAUVA1N.
La iVe3se ;de Vienne, la fiazette de Trïeste |
etunë.coi'respondknce de Berlin, annoncent |
âu'à la 'date>'du..2 octobre, iord(Stratfond
c'iRedcliffe -et -M. 1 le baron de ; Prokeâéh
avaient adressé au ;j di\;an upp ,-protestatiôn •
"çpn'ti'è îës élèctionsqui viehnent d'avoir lieu i
en Moldavie et en Valàchier' ■ ' ,; i • ' " ' ,
, Ces feuilles^'entrant ;dàns.,1e'détail ,de çe i
;(ïùi se'gérait'passé fpjiî cette occasion, attrji- }
huent à;M> de Thoùvenel des démarches re- i
latives à cet incident.- • . • , ,<
' Jtouè croyons .pouvoir, assurer qu'aùçg- \
',ne, dépêehe n'est parvenue de Constantiriô- i;
:ple à PAris de nature à-confirmer cette pré-
tëndue'riouVèlle. Le-fait dé la réunion des .
.Bivànè qui délibèrent.'en ce moriienll suffi- 1
' rait pour r démontrer l'invraisemblance du
brait qui s'est répandu à Vienne. - ■ i-
I^ôt^p.c'orrèsppndànce'de Constantiijpple,
•que. nous': insérons plus ; loibj et qui est du ;
3 octobre, né-fait point mention>' 'commft ^
:'On , ;l"ayx ànibassadears d'Autriche et, d'Angle-, i
4err,ej t „. 1 .
>ji ù'.0> Ml•:•}•."M*'- , -';;. i -- i i 'Li-B o' K ieace.
. • /«- «*€-X lf'1* , àtm '?• 't'ijf. ' i ,-. ;
. Voici les extraits et côiTésp'o'ndances dont '
il fe'agitî
. ■ "Vienne,^) oçtehre.''"
1 • Si lès nouvelles,"â la date du'. 3 octphre/aryl- ,
" vée's de ;Çoustantinople,, venaient. à ^e confli - !
îiier,, nouvelles sur lesquelles Je télégraphe n'a
fardé le silence que pour ne pas -effrayer la
ourse, le conilitique > l'on a cru enterfô à Os-
boriiesê renouvéllèfalt 1 avec' plus d'aèharué- r
mpnt encore/sur lçg .rives du'^p'sphOrp; llarri- -
Vején feffetjde]Péralano\iyelle que,-^ous la.da- .
:te d,u"2 6ctqbi , e, )ea ambassadeius d Autriche t et ,
d'Ânglëterré'i auraient « demandé à : Ja Porte!
(l'annuler:les.;électiona unionistes accomplies ,
■ dans ia-Meldavie et dans la Valachié. » "
Le représentant de la : .Francei M-. de Thonvé- '
■nèl, ! âyertl de Ce fait, se's6rait rendu, aussitôt
chez lé ministre dés affaires' étrangères, Aali-
PacHà, pour, lui demander 4«s explications.qui
lui auraient été refusées, parce que. la note an- i
glo-autrichiënne no lui. arn-ait pas étô. ; adref-
sée personnellement,-à lui Aali-Pacha, mais .
bien par écrit;'au ministère 'des affaires étran- *
gères. A ; peiné d»'retour.'^. spà. palais;M. ■
'aé; Tliôuven'él' sè hâta d'ei^Vdyer .son drog-
mâiï lfçvéc. tine lettre pressante à Aali-Pacha, ;
afin dé lui demander par .écrit, le contenu de ;
'.cette noie. Jlais.il faut que le ministre ait de [
; bon9 motifs pour cacher préalablement à l'am- !
bassadeur français le contenu de la note ën
question;car le'droglnan aussi révint,sartrien *
avoir pu obtenir,. •
Sans ètre'bién instruit, M. de Thoùy'enel eu-
S»***-*' » r 1 j rv s -, w,r ;
octobre/a 2 h. 30 m. du matin'. " . "
« .Cagliari, 9 octobre» 8 h.-30 du soir.
». Maite> 8. octobre, 5 h. du matin. "
» Le 2fl août> un corps de rebelles sortis de
u la place -dans le but'd'intercepter le parc dfe
siège, a été attaqué à Nujuffghuiv par le général
w-,,. w.maue, « oçionre, &n. au rnauji.. i Nirhuisnrij n ni l'a entièrement battu, et lui .-a
i>■ le Èombay. est arjrivé à Suez le S octobre J pris tous.ses, carions. 7 ™ i * ■ :r,-, ;■
core dans le courant dé la journée.
t. ■' •' J ' ' K '!■' (Gai. de.Triste.) ^ .
' Berlin, 11 octdbre. "
" Oft' se "préoccupe beaucoûp Ici des nouvel-
' les de Constantihople, d'apres' lesquelles l'An-,
; 'gletérjre et l'Autriclie' auraient. • protesté' con-1
Îre'ïes - dernières élecliéils ,dès !: ;prinbipautéS.!
i'Adtrkh'e-; s'éiïorçe 1 de gagner'ïa; Presse:âux.
* propositions de lâ < Tûrquié , ;àm vien'rièht d'è-:
j'trë -"remises ïci.' ! lJa Prusse jetant "opposée ,'ài
■ la fôrmatiori'd'un. Etat roumain, gouverné par
' un-prince étranger,-' 11 est possible qu'elle ap-j
•puie lès propositions de la-Po/te.' Notre cala- 1
" net n'a pas encore pris de décision définitlye à!-
cet égard. On désire vivement ici là prompte!
. réunion .de la .conférence 4e ;P?.ris pour régler-
' cette affairé, > .-• ". j '■ ; 0ï«rç«>) {
ui '
m
TÉLÉfiJliFHIE PRIVÉE. ,
' ■ ■ ■ ! , .'j'Lpridres, ,13 octobre. ;
.Le,2Vmesdit que peut-être encore "une nou
velle élévation''immédiate du 'taux de l'es
compte seïa nécessaire j'mais, que la crise pas-;
"sèravite.'." /*" ..s :
.;iiC hruit court que £00,000' l'iy. st. seront, én-
^voyées cettersemaine en Amérique. ■■■■■.'
, < '- On parle d'une faillite 1 à Glasgow et on en
craint,beau'cOup d'autres. r {Idem.) - -
, Londres, >13 octobre.-
-, Une dépêche officielle •:annonce,-que î,270
• hommes de troupes-se trôuvai'eht le )'■ septetn-
f»rcà Allaliabad.'j.'elib.^ommcs d'infanterie avec
' * unè.batterie, avalent',été immédiatement .diri-'
gés sur f.aviipore, dans-le but de .rencontrer .le
' • général liàvelock. 'lie général••■Otiti-am suiVait'
"cette colonne. , : '\' r '
Ïje'^ï sçptçmftife,-,' flès renforts venant'^u
^Punjab' sont arrivés à Delhi. t>n,y attendait 'de
'.CacWmire 2,GQ0 hommes. Les assiégeons étaient
ien bonne santé' «t Abondamment pourvusidb
1 ' l ':(ïïavas.) ■ ' - 11
" ) 'i :-!îît) J
' Berlin, ,12,(?ctQbre^,i. ;
La santé du roi a éprouvé^fnf noitVelle amé-
• -provisions.
lioration. ' Les congestions 5êviennent ; de 1 pl us
' .ën ! J)lus.rare.^ Oij espère gue-S.*'3if? sè* 7 rétaîiliisi
"complétemciit. Lé'p|èsidéntjdu conseil'^ est re
venu ici.i
Jx Moniteùr pfihsteri pubîië une ordonnancé
■ provisoire * de' la commission'' 1 européenne du
- Dunutê sur la police dù port'de Sullna. (Idem.)
I : ,'it-iJf *-j; • ,1 ;■! -^>1 s :
V-f 4'lîV^rHiîvïï'«"v-* ^i'^eriin, ,13 octobre.; -•
San^-Souçi, ; plUsieurç fois dans la jçurnée ; le sommeil.aété
{'court,! mais'tranquille. > Les congestions -céré
brales n'ont plus reparu depuis ce matin'J
.1.-, . /■ .i" "< <■-
' . Madrid, 12 octobre. ' 1 ' '
-Il est créé une,école d'état-major de la ma-i
;rinev'.'t ,ï-"'- 7 ; V-C'-v'-" •
• Un' nouveau pliare a étu.placé au cap Pala-
frugucllj province de Gironp.
soir'..ll apporte des, nouvelles de Bombay en
' date du 17 septembre,,et d'Aden, du 27 .sep
tembre. t
■ » Les'nouvelles ci-dessous- ont été télégrapliiées
de Suez à Alexandrie par le vice-consul West
1 « Le .général llavelock à remporté -sa ncuviè-:
me victoire le. 16 août (1), débusquant lès re-'
belles d'iiné forte position près'de Bithoor, po-,
sltion Qu'ils ont défendue d'une façon désespé
rée.,,Après. la lutte, '.Havelock; s'est retiré à
.C^^vnporp où il. attend. des .renforts avant de
s'avancer au recours de Lucknow ; les rebelles
^ y ..ont été repoussés avec perte, .èt la garhison'
tient, toujours bravement. ' •
; » Le général Outram:: est arrivé i Allàliabad
le i"f. septembre, .accompagné<.de nombreux
•rpn(orts,-, et-il, comptait, arriver à- Cawnpore
vers Je i), - .,f j'. -i-.- - ' '■ j;
. » Les i révoltés de Dinapore /.ont été de nOu-
Teau battns.par le major- Eyreji -prés .de Sas-
, se van, ue.t s efforcent de se frayer uncliemin
jusqu'à .Delhi., ■* : i . v .;
, - » Des préparatifs énergiques ont été faits de-
Tant Delhi et, le 26 août, le général Nicholson}
a ; déf>ùt lgg rebelles, à; Nujuffghur, leur prenant
treize canops, et leur: matériel de campementi
Les lieutenans 1 Lumsden ,et Gabbett, ont été
tués.-On ; dit, qu',4 l'arrivée du matériel de ^iége,,
.qiie l'on,attend pour, le ,1 er , septembre/ un as-i
saut sera tenté. ■■'!
Un petit corps.de troupes qui a-quitté Agraj
s le 21 fioiit; spusle commandement > du major,
Montgomery, a défait une troupe dlinsUrgés
Mèsjd'Allyghùr èt l'amuse en fuito. L'enseigne?
.Marsi et M. Tandy, volontaires, ont été tué^.' • j
». Le 10? régiment. d!ipfanterie. .légère, -s'est
. réyoltéi à, Feronzerore (sans doute Ferozepare),
lé 19 août et. a assassiné-le.shirùrgieniijSel-!
» Le ïil" d'infanterie indigène s'est soulevé à!
Posliawur, lë 28 août ;. mais la plupart déà ré-!
voltés ont - été saisis et seront l'objet de'puni-f
tipns. sommaires. {
V '«rflé^at a été évacué . par -'lès! troupes de Jai
Re'rse; à la date-du 27 juillet J, J
' '» A ÎNejsmuch, une, partie ^d'un 'escadron du]
' 2 e régiment dé cavalerie légère de Bombay slestî
: Soulevée lé 12 août.. Les hommes ont été désain
•toés. • : - V;-'r »' l? v |
( ''n Les insurgés'.de là légiôh'de Joudpore ,ont!
màrclié vers Nusseeràbad 'd'où' l'on 1 a envoyé}
"des' troupes pour intercepter leur marche. " ]
Les ; révoltés d'Oude menàtent Allahabàd
''èt Bënarès.qùé l'on met eu' état de, défende.', ; |
"• .» ; lé 5" régiment dù Bengale' s'est souleVe àj
Bhaùgulpo.re,.le, 14 aoûtj-.le-.55° d'infanterie
in'digen'ea été désarmé' à!'Gha?eepore;' le. 10
août."' '' u ;'" ! 7 ;, ". j
■ » De nombreux: corps de troupes se dirigent'
de Cal'cùtta vers'Ajlahabàd.-; ! ' ' 1
» : .Lord Elgin à quitté Çalcutta le 3. septem-j
bre', et s'est embarqué pour ilong-Kong, a bord;
"dé l'Ai -a. ' 1
'' » Le $9 6 'Tégliaent de ""la reine est arrivé du
Cap de Bonne-Espérance à.Bombay, et.a.élé
envoyé à Deesa. ;0n attend' ,'dé joli'r en jour'
le G!» 0 -. -■ -, " ■;/ 1 ,h
" » Dix-sépt-prisonniers ont été exécutés à Sàt-
taiale 8 septembre pour c^usè de trahison, i
" » Les feteà-' du ; moliuriùm se .sont passées
tranquillement dans, toute l'Inde.
' » Les présidences de Madras çt de Bombay
sont palmes. ■ ' .-; ' ' '
;"V£e Punjâb continue à" être tranquille. Le!
Buridelciind et l'Inde centrale n'ont j^s étéj
troublés. ' '
» Urfe dépèc-ho-particulière»de-Suez parle de'
l'arrivée sur Je Bombayy&Q sir H. JL^eJec,. et sem
ble indiquer une nuaric'e d'amélioration
r les affaires de l^lnde.» • : ,v ,
■ (Cette dépêche à été reçue du' consul général"
Green, à Alexandrie, en 1 - date du' 3'octobre, S
quatre heures du soir,, pour le-comte de
rendou.O , , , , -, . •' / •. •
. '. V.-, # Signé-:'STOi'i'pii»,con'ti'e-a'miral;
, -,.le Consui-CBAIG.')). ,,i
" s. y • • ... : .. -"il i, • ; • -t '
,Le Times publie,, en outre, la dépèche sui
vante", qu'il a reçue de son correspondant;
Tous les journaux de Londres publient la
dépêche télégraphique; suivante,- qui à ! été
reçue de l'amiraiitc au Forëigri-Officé, le 'il
»L*es malles,de Bombay,, à la date du 17 sepr
tembre,. partent pbui; Malte-aujourd'hui, .parle
..vapeur de S. M., le Caradoe, ^.qui emmène aussi
l'ambassadeur, de Siam et sa suite, '•
» L'Encounter~a. relâché à.Suea ie 30 septem
bre; on attribua le séjour'de ce làtlmëijf dans
-cet endroit, à la mauvaise qualité, de sonchar-
-bon. . • • •• ■ -. -v •!• -
« Les nouvelles de Delhi vont' jusqu'au 30
■Août. Le parc de siège.était attendu- le- 3 sep-
«•tembre, et il était"probable qu'immédiatement
/après, l'assaut serait donné, à la place. : ;
. .(1) Il .avait,été déjà qq^lwi da eette victoire
4ans ( les flouvellcs, apportées par. la dernière
inalle, ■
» On pensait que la,garnison de Luçknow
serait secourue le 15 septembre. Ou croyait en V
toute assurance qu'elle serait à même. Je èe
maintenir jusqu'à cette'épotjiiè sans difficulté.
: » Le x 29 août, à Peshawur, le bl 1 d'infanterie
indigène s'est Tévolté. 'Le lendemain, les mu- "
tins avalent été complètement écrasés: La Té
volté d'une partie du-10 e -d'infanterie légère"
à Fei'ozepore, ainsi que/ceUe^d'une. partie.du
Sa" à/Hazura, a été .également promptement
étouffée'. 7 ., . , f
» La garnison' d'Arrali était, arriyée heureu
sement a Dinapore, après avoir ét'é séc'ouruepar
le major E^e. ' * r ?' ' ■ ' .
■ » Eyre avait ensuite attaqué* Koor-Sing i-à
Jugdespore , "et les rebelles avaient, été: dis-
"Çôrsési 't ■ y. ! r '" 1 •' ■ '■ ^ ■ ïi' 'i' 5' 1 - i ' 1 •>;''■ ■'
, ■> Les insurgés cherchaient- à -se. diriger sur
Pelhû* - , ■ - ■
y) A Bhangulpore, une partie du u e -régiment
de pavalerie irrégulière s'était insurgée. , 5
^ Le 23"'régiment d'infanterie était\ arrivé]4
Calcutta.
» Lord Elgin était parti lé 3 'septembre pour
llong-lCong. ■
. » .Dans l'Inde centrale ainsi que:dans le pays
d'Hyderabàd, tout était tranquille.
»Le restant de la légion de Joudpore s'était -in
surgé, mais dans l'armée, de : Bombay il n'y .
avait.pas eude.nouvelle'réyoite,
»'*Le 89 e régiment Venait d'arriyer. dù Càp ; le »
•93" était attendu d'heure en heure: ' '
» l]ne dépêche de Madras annoncé Parrlvéé .
• de l'Aima le 13, venanttue ia banque du Bengale -avait refusé de faire
es avances sur le papier. idc;.la Compagnie.,)». ,
Dans une troisième édition ? le même jour
nal '.donne une autret dépêche 'datée de
Trieste,' le octdbl'é,'etqueaious reprodui
sons en partie : ■ • ' ; , : ■ •■". > ■
« Le steamer'At«'2»$//a .est. arrivé ici,' à.. netif
• heures et demie du matin.ll ést vènu d'Alexan
drie en 107 heures; car 11 a quitté ce port le -7
- octobre? .
■. n. La. malle des Indes a quitté - 'Alexandrie ce .
mêine joui-, avêc.les nouvelles des dates ci-des-
vsous :-Calçutta;, jusqu'au, V> ;8çptembra;>Madras, ï
~lj.,septemlu'e; et Ceylan,.20septembre. ,
» On.régaruait; comme bien positive la sécu
rité de là'garnison de LuckiiOw., -, .:,,. ;. ( "
» Le géncrarNeiil avait transmis !de's n'ou-
velles de LucfcnoWj en date du %■ Septembre. /
Une seconde sortie heureuse a 'été'faite, 2 câ-
nons-ont été pris,- et une grandejquantitô de
.provisions introduite dans .ce-fort. ■< '■ <■/ ^
. ,» I,es steamers Cliopàtre^t,Pçnélope,, '.'àvec 400
hommes des fusiliers royaux de Galle et; 208 de
Partillerie royale^ avaient , pris du charbon'à
Galle et continuaient 'leur route •vei , s„.Cal-
'fcutta. ' '
1 » Oh dit que l'on connaissait" déjà l'arrivée''à,
l'Ile Maurice de 2,oOO hommes. ; '■ --■
» On prétend que lés troupes■ de Bhopaul se'
sont sou^vées,. ,La Begum, - qui continue-à vi-.
yre en rapports- d'amitié,; avait déjà' renvoyé"
: lës Européens sains et saufs,,j> . -, ; .r* , '-, >
Les journaux du soir publient la dépècte
telégraphiquesuiYante,reçûepar le îoreigiï-
office; le 12 octobre, à midi et denii, et '
transmise - par le vice-consul anglais de
Trieste: ■ : ' ' • '
( . "• , .« Alexandrie, 7 octobre.
• » L'Aima apporte des nouvelles de Calcutta ■
.du 10 septembre; de Madras, du 13.; de Galle,
du 27 ; et d'Aden, du 30.
"■ « .Les nouvelles des provinces du nord-ouest
ne sont pas plus récentes qnë celles apportées
.p.ar-la voie de.Bombay.
«Quand VÂlrtià est'passé à, Galla,- les J)âti-
inqns do S, M., la. Ténélope et lu Cléopàtre s'V l '
prouvaient, ayant des troupes à bord an disait
que'-2,'B00 hoiïvnes étalent déjà arrivés à l'ilfe
^Màuricè.'i) ' ; - L '■ * !•>--
... iTous les.journaax'd'e Londres s'accordent
pour regardei^ûmme favorables lss derniè
res nouvelles de l'Inde.'Voici qUelques-unësi
.des réflexions du Times k ee sujet : • ■ ?
- e_Npus pensons quëlà coréèspondance vehàa
•de l'Indu, que nous publions aujourd'hui,'sera
regardée par le publie comme assoa satisfai
sante. Et véritablement une quiniaine écoulée
-sans de nouveaux désastïes, esLpar celataémë,
-un succès qui n'a- pas peu d'importance. Dans
1 état actuel des choses, l'absence de nouvelles
est assurément, • uno bonne; nouvelle. Mais
nous- avoi\a «aujourd'hui à , faire, remarquer»
non^eulotnent qu'aucupo difficulté n'est sur
venue, mais que nos armes fontjië rapides-
progrès à travers le pays eniiemi, et qtfon peut
prévoir pour Une époque rapprochée l'àhéantis-
I sement final de l'insurrectioniEn «oiùmèi nous.
.. ) avons reçu I ob nouyellesjes pl lissdtisfaisantesqujj
BELLE-
'■*1• ' U ''V ^. kl
X-." Vl'-I.'.'i : 'i
a OCTOBRE.
J,.!
f 'pacëi'et toutes ces beautés ' que Diè'û a je-
téés a'insi" avec prof\isi6u f sur ces côtes] que
îeraient-relles ;si j'étais seule ppur lès ad-
(Suite.)
... t,,»..;.
lit'. WV* >'
i-hi1 m
J ",-AÙ»âjl;TWSPiJî1.,
. —Si ce. dOutfr ,pouyait. s e mparw de f un
-ide nous deux,*ce-sej'ait plutôt a:moi d«- l'a-
eXOitk »*I : «' -.UC:,teùf ! *>.ô k'»a j
.r. Camillehaussalesépaulés..i
. v-Ne troublous pas, dit-elle, nptrft félicite,
£aK46 vaines disputes. Ecoutons plutôt ; les
ruits dçj notre cœur comme nous écoutons
.-la mer i-Je-veux: penser-; tout haut Rêvant
- toi..v : Avec iejl'oty ma-pensée ya et revient;
r ^11^ fuit sur le dos .de la .vague par.de la leS
. mondes" et réparait plus xite encore autour,
,4e ce rubau d argent qui se- déroulé sur
^plage.-C^iel délicieux' voyage!; comme, on sq
..laisse bercer mollement, par l'onde,-on a le
-mieni» ^.;senfe.'jmmeosQ; comme Ja, mer j
sielle*8».touïWf fit ee retourne; lihrementdans
- l'espace^ âpres, avoir rompu touf les faifeles
lieas qni la Vattachaienti; au .s^l, La liberté;
r-cVst;8i faT6 potirune fémme 1 ^^ayai^rai&QU
j de ia sUpulet' pafmi SBesprérogativee ; tout
...en se la réservant, :ia femme tfep, jomt jaj
mais entièrement,;léidumoi{is,lojn detous».
sansoue personne' au monde sache ou npus
-sommes,affmchisde.toutes.pçépccupationà
du dehors- uoiig fle dépeudoimquede nousj
* mêmes, ■ etc.'ggt^eocorô .assez» car ^nous. por|
-rtiuiA avec nous tiOS -l a t'CUIlé
grandeur, de. la mer^ et l'inamensi
La reproduction et la traduction sont Interdites,'
mirer t L'admiration est uhe'vôd de .l'ame
ù laquelle il. faut répondre! si 'tii tie me
J dispaâ ; gràad'chô£è;.;.au,moihs"tU"ës lài' je
"^'jMiMctiyemenf-''.tiufe les ' battèmfens de i
'fciiî rêjEfe'ndent au 'niiën^èt cette ;mtiel- î
té. repense est .plus;^mëlqdi,èusç J ,qué .toutes j:
les * paroles'," "! ,' î ,' : V'.; "tvù! 'i
t Tiens „ ici . ..ajQU^trellçen 1 • s'anilmant;
pair degré'é; je té' dlrâVioiit/'Cé.tté'.^r; .^
: ciel> ces rivagés,;jéiés réunis ;çlanB':maî.pe4-
-'séé comVne ils sont réi^^ par %ts]limites!
Wsé touchènt* j'épjoil^e ;dU' bonheïir a te
Ui ^ii ,, »irtrtrfo'îb l 'e4vi»Aûiiv 'ftrc'ûfrdioi
te plus eteuau encore, lu . rw^utJSïj s>ur a m
nèïïsej - qui' ém,brasse .tdut'; es-tu cotitept,
'Mn^tlîS, Fél» ïïi&Iî Mfyï :l" u ' .
; J "Ët là iéurie fempw, avec uue grjice char-
t-'a ïmiY-nW-càVc Allinn. lpumÀïns Ami-
visage du jeune, liemme et'coijune absorbée
deviné ^ôus toiï.ènVelo|)pe .'dé, convention;
;uné;foycë r iflamêifee''ef force: dey$4t|
! moi:;"n.'esWéni
'mJ'hpmmi'qûi!.^.tN)ii}téi»it'pa^.
;WL et. à"M toùr, ; d'ûn.règard, je'té'.brise-'
^ ç « n î!
t à;que.1u lé sa.ch'es, ^*y;d:hpauèO)ip^de :
.Tieres dérj&opimé qù!elles pnt';choi§i, fti.je;
;iè'/ 1 sen?»jfeiut4'fl® re 4^'t 05, I
l^.immQuyè^n'ent subit; Albaa ,prit çe^ei
À' 1 ««A'L 1 V> n 'îl Alll Wrt «-( ^Vkltl lij
sourpissiçii ,....
. —<) mon aroi,;luf .dit-elle d'une voix dou
ce et pleine 'dé !reprpchés,tu,nè ; sauras doue
ElëVé ta pensée èt affranchis-toi • des, enjtra-
yes.de la jinatière. >, ,
.,-ij vftus, et! Aipé^qué;; répondit tout-à- t
,c.Qup Alban, huit jours c'es^rç!» peù;,tu me \
.ûlésurès mon bonheur eî nous avons ainsi i
'4éjà perdu unè journée. Èn-Amérique, j'au- ]
"r^i'îoute laj patiejipê. que 'tà$QUbj$\prli§i'pQx ,
je serai sûre de ; mon'bohheijtrr,....... ' f , .!• ;
; ; " ■— -Tç yoilà pom 1 ?» 6 le,s, autres homines, :
; ihon pâuvi'é : Àlb.an tu ne.'sàis pàsôtr.e lien-, j
Tir'èux. Qû^àdi^ Mfeênt ëstiCvous, vous voUs y •
v préoç.cUpk J pèVPayÀnîi:, JM^us duÉre^.fem- , ■
rtleé, : nous sommés sp: . ce point'hiéu supé-
içi'eur'és ïVous; npuâ.sommes, tout ^ pré- s
ëentVpfr nqus plaît | np^s'.^yjjps ^§itr.ç un ;
,'monde.dansoiUemipiite";, oui, qii'importe ;
l'àvenir?^ noiiS dùnnôn|^ notre .confiance : •
" nous nié doutons ' pas^ ùoûs, . avons ,}a foi ! «
I vhoihmeV itu contraire, porté 'dans -toutes : ;
se,s -actions le' 'scepticisme. dj6". son ,amé..Èl\i \-
înôn Dieu'! l'avenir, s'il",nous, ménagé de s
/ùous, nws'4u,vf)iis k ,et ' \$ soii-
^eûi r i * n "i*' V h' t ^ .î- 4 • ■
; : Eugéne.fi 1 avait .pas pçrjdu un' ' mot de cet ,
,'eptretieh., l'oreille çolléé à,la jen|é. dé :sa '
^ciibaiie; il écoutait Le langage de çêl},e féîh- :
me le plongeait dans un étonneinént pro- '
: fond.- En dépit i^e.ses paroles,, qui aîfec-
'"taiënt ùn caljme et une raison singulière, il '
voyait par momens une, ômbre impéreepli-» |
fele glisser sot se,i^nç ff'qnC .^Qnjïne ces ■
,'nùageg légers qui passent sù? la mer et qui ,
font àpejfle .tàohe.. sur lô bleu, emportés ;
"sousle souffle ; du Vent. H. soupçonnait, un ■
"ïnyâtèfelet sè perdait dahsjes'conjectures. ?
jÇamillç avait la .pudem: de là jeune ,lillé, et f
.ces comme-—.-r-^-T^ -?
, duhonheur^ éMent^ils'^ m)li i iég'et , poûr
jègoisme
.de leur amour. ' . . „ f . !
Le jeune couple s'éioignf.. s (
Le soir, Eugehe remarqua que lé mari, !
.avant dç se. mettre - dans soin |auteuil,' ayàit i
"osé porter ses levrés sur lé front déïajeuçç
, —Il y a progrès, peusa-t-il, , t fi , .. >
, ;. t ,L,é> lendemain rit^atiri,, Eugène qut.la re-
"préséiitation de là veille, dar^s laqùelie,,la,
fenêtre ouverte, le cigare, la figuiûsombré, i
la-grimace de Monsieur, lorsqu'on apporta •
le lait du déjeûner, joiièreht leur rôle. Le :
roman se.continuait avec une sorte 4^.ré-.
gulàrité iaonastique et sai\s iocid^ns nou-l
veaux. Le jeune liçenoif espéra que "sqîi
S'êc^ùr aurait du moins quelque chose à lui
ira j én effet," celui-ci se trouvà ù l'héufe
-fixée sur la pl<|ge; mais, depuis la veillé,, il
n'avait vu les étrangers qu'^ù moment d,ù
'dîner. Madame mangeait- peu, mais Mon
sieur dévorait .toiitl Plusieurs fois, il s'e^it ;
Slaint de. la nourriture exppr^ble QU'ÔU .ï\ii- s
onijàit : ■« Pas' w çQtp^ette a inotiré sous,
•ladégi, àveiîMl répété,, du lavage é.t .des 1
œ^c^ost pastoral!» Mais son estomacexi-:
geait un régime plus substantiel, ...
. —Ah! il a dit cela? -,
; . . .-[-Oui, reprit le pêcheur,'ge som ses'prq-
pres expressions. Ensuite ilç pijt parié d'upe
Tpromenafie sur mérj mais peu n'çtait en-'
core décidé quan^ je suispar^i,
Dàiis la journée, Eugèua^ îfla\gréi ia ^ui-
veillance, ne p.yi s^vftiç -, guçUçs rives.
les dëiù èpQM avaient porté Jeurs p'as, et
lejsoir il ne, remarqua aucun, changement
, dans leurs attitudes.respectives.. r -. . ;rt . j
Six jours se passèrent ainsi. ',
On était arrivé à la fin de la semaine. Al-s
ban paraissait, d'une ïhimieuf massaçrantê. •
4ii te pè.-i
. cheur: Monsieur "a voulu obtenir yu pjus^
. long délai. Madame a été inflç^ible.. , u
. Ce jour-làt Eugène, les vit un iftg.w
plus? de. deux lieues., Parfois le yént lui ap
portait quelques éclats do . leur voix,, quel
ques notes fraîches de ce bpn rire.de la jeu
nesse si çomniunîcatif, çt, si franc, Autant
flïi'il lùi sembla r , c'était presqué ftouj.oui's
lajeùnè femme qui-parlait çt qui liiait^,
Le soi^,.pugène, qui! avait observé qu'on
ne.se. couchait pas avan^çlix heures r
,'pbùvoir s , ahsentei\un moment j à son
cjrand 'regret, quand il fuUeptré, laJ'enètïe
^taiti (Jevenue somhv^ et elle -ne «"éclaira
.pluS, .., ', - " ■ , t- , . ; i ' ' i ■
•r'.fe lepilv^aiii matjn,4e ..Monsieur ne vint
pas fumer son cigare ; peut-être faisait-il
son paquet, car ce jou^la .devait être, selon
.les mdiçalions, du pêcheur, .le jour de dé-
i. r-^-Rien,n'est-il changé ? < cria Eugène aU !
peclieur du plus- loin qu 'il l'aperçut. - i
—• Sien, répondit èëlui-ci;: le Monsieur à
paye la déppftso.et lavaiture doit venir, cher- ï
çhèç,Ma.daip? a deuxtheures.. :
- ij^Yous.vçiuJea dire Madame et Monsieur.
v .<"^]^ T onpas,-j'ai bien entendu: Monsieur"
partira a pied eu ayant.. ... .
■ — C'est singulier ! , . ; \ i, "
.r.'—r H ftmt croiré qu'ils. 'Qultto&itanxuo-;
route à faire, car en> m'^^ion, sans doute,
des fatigues qui («g afteadenï, Us. se, sont
couche? \\m # bonne.heure et'levés tard'
,ce,EftaUn. ; ,, . " , '
—; Ah l àll?... c'est bien, merçi.
. ..Eiugèue .- .devina qu'avant de parti? ou
viendrait dire adieu à la mer," ef, guidé par
l'instffl'ct de la curiosité, ij se blottit dans^
•les falaises. Il avait empo^ tos sa" poche
.son morceau de pa\ft riia qu'il dévora en
faisant ses réflex,iQhs; Il eut le temps d'en!
-faire,. aewos s'écoulaiént, et il- allait!
-pôutôtfo .peindre patience, quand enfin vers :
-midi i) aperçut le jeune couple à moitié
sentier qui conduisait à lui. « Voat à la
.cabanàdu.'douaiuer r » et lestei
comme; un clùon ^ quête de gibier, il s'é-i
lanç^^ansçeiiactu'ection. -,
1.1 ^ deûaafcç- étaità 4eux ceals pas-dé là,
immobile sur une roohe. , . ."
. : Eugène -entra dans kcabp^e '/ 1 .
' l'^mtoytesaprès,Al^ e tCamille ar-
iu\ inént. Us s assirent a. xi) [ pi ace qu'ils avaient
occupée six jours ; aV ant. La jeune-iemme
«.ayait plus so^ insouciauce ordinaire.-Al-
ban, en,revanche, était plus gai ; ihpagsa
sonlir,^ autour ; de la taillé de Camille: et
la s&rra siu- son cœur. -Camille le laissa
.tftiVQ,' , >, ...o. -,
■- ^Voiis ne-voulez • donc pas ni'accorefw
ihuit joure de plus ? dit -Alban.. ,> ..
A quoi bon ? : répondit Camille,. -dans
-nuit jours "ne faudra-t-il pas toujours partir*
■Notre -rêve est fini,-Alban. Paitons dans l'é-
panouissement 'de notre bonheur ; nous èm-
4»orterons au fond do nôtre ame une inxioet
que le.tomps.n'affaiblira pas. .
-$t se tournant vers: lui, elle ajouta : - '
' ■- " T ~ r Puisque nous..allons nous séparcï*'"
laisse-moi une .dernière fois,mon Alba/i < 1( i'
mirer mes yeux dans tos yeux, y^hei-cher
l'expression waie.de ton amour, et onh^r
ver au.moins l'espérance qu'il v. nriirn in
mais.. .. - unira ja-
. -tr Voilà, bien tes jeuûP^' mai'iés :: è' p ' fîff
SSe temn^ eparer - t ' pour : uùe '' deïni -
«e monter une s côte, ét
îlnfj?' ^ jUre leur paraît un Siècle"! "■'
^ -M le i eune nomme,qaaud il èn-
wni^it Camille contimiftr ï • - ' :
Nous lie devons plus nous revoir/ami,'
tu me l'as juré. Il faut : à tout prix tehir tes
sermens, tu-les; violerais sans.utilité ; ces
huit jours, passés dans l'ivresse ont dù té
uoiiner la mesure de mon caractère. TU tet
présenterais à moi dans le monde, je ne te
reconnaîtrais plus; non-seulement îl riefadt
pas chercher a mè revoir, mais il ne" faut
-même pas îe hasard nous rassemblé
Souyiens-toi què je ne veù^ rougir devant
- quj soit. ... ■
' '^7 Vous êtes 'cmelle, répondit enfin Ar-
'-ban, et vous m'imposez des conditions?'îia-
- possibles. Je puis .promettre-de'ne W
chercher à vous revoir; mais garantir que
• le hasard ne nous* jettera pas un joiff en-
;face PuU de l'autre^ qui pouiTaît te promet-
sfe'ë-r Au moins fauduait-il quë je sfcièvtt-
,v . . ■■■*.■ ' »
c WÏÏÔPSn* fcfflSaàs
MERCREDI 14 OCTOBRE 185 *
ibolàniâneBS: de* Paris, v.
TBOIS 'MOIS:. 1
si r ^grf^r"32 F».
.. . - - s.îS:
>. •.'.TS'.û-i •;'• «îiv .»•• ' «Hkî *?•>. 2>uiyJ "tSi.'ko 14, f
' - * ' u 1 . ' •" ^ i r .1 ji ; -loi n!, . i > j j
» TROIS-MOIS u . .? 13 FftT
SIX MOIS '26 FR
UN AN. i. .. 52 p
ra^NÙïilRpt
PEjNIIM'
„ publié leç&et 2a derihaque inoia», 1 i i ; !J; _ , r , r . f
J0ORNÀL POLITIQUE, UTTÉRAIRE, UNIVERSEL.
» -IœpiliiwrieI^-BO»»AriVn'i'i««BOB»-âiIakf,'l». '•*" j 3 r:>)1 0'. l'O , ^ r': f.i:- U' >.;<• ;';> t ■y4,r-.y.i <( | n ,>. ";•«■». I , .!.! *, , •:■••.(' i , ; » t! , ,,n. •, j I I |I|. » ,1, ;.;r
LFmodeVABOiwÊki^'te^ d'iin.e&isapfaâ»/i jfi *'ï te» kttre».M ctwoi» dwgent mx Ars*mw sontrefusés. '' | ^ 1 ^ rT ^-^âriKifôjHfass"^m' T 're^aes~' % 'cfiiéâs M. ÏAMs/régisMur des'journaux, '
% ; . i.'^.V 01 ^ 6 dèi^BMisTRiTKp&.dirjwirnal^^éV^tà^^ U1. " "Les articles déposés ne sont pas tendus. r et chez MM. Bigot et C% 8-, place de la Bourse.;
,- tes ^bonnemons datent dçs l*f .et
de chaque mois.'
' ""' ' " v.tvi..'» ■" •
PARIS, 15 OPTOBIIE.
' /*.>«»', V i"';' **' V. i'"'?!
N0U& vênonsûiipeu tard pourparler'd'istn
livre excellent, dû "a la plume exercée d'Un
.écrivain .très net, très esseiftielj- très -prati
que ,-éclairé etfortifiépar ïëtudé et parl'ex-
* tion; aperçus législatifs,! philosophiques et pb-
■■ litiques ■fur lit colbnisatmnl' pénitentiaire-i\i),
iOnvoitsdéjàpar Ife 'titré ;que l'auteur ï en-
i 1 .,J ll,!,-!,!. 1!M -
•visagé sous toutes ëès'fafîes jla „tl
cile : et gTave'"qu'it â'fchbisfei!"
-^v__ ^ * •*• a.
ld thèsè^ diffl-n
H « 'i t>ii
ration élevée èt Vraîmènt huihaine découle
le-système de ! là; transpôrfation; Là : soçiété
v ïi'a pas 'sêuleûaent le droit, elle a 1 . lé devoir
v .de se défendre 1 contre l'année . des ,"classés f{
' daù&ëî , etïàes,qui se glisse dan? sôo'.^eiU> qui 1
,. la miye, »qui la ronge i qùil' épuise et qui B'efr
l forcé jie lui' ténir le pied sur la gorge; Autre-
• foi&la société menacèe.avaitCrecours^afln dé
« se protéger, à des moyen3 terribles. Elle es?
saya, par l'horreur.des supplicesid'intîmidèr
>ies coupàblésétifcéûx qûiauraiënt la téntatiqïi
v de'.ltes'tmifôr: L^xeipple,, télét^tlè%tùni-
inens, outre,qu'elle i déployait ;une^évérité
.■ impitoyable dans^'application des peines;
-souvent)'disproportionnées aux "«crimes =-et;
aux délits. C'est ainsi qUe là roué; linirûer-;
-sioridans l'htillfe'bouiuanteVl'é^rtèlleinent
- au moyen 'dé <}ùairé u chevaux^ et tanVd*àù4
très pénalités atroç.es,furçntiûtroauits'dans
, notre «Jroit çriminël ét y survécurent si Djén
" aux époquesde barbarie, «piey sous LouisiXIV
.^et sous. Louis. XV, aux siècles ■■ les iplus bril-;
-dansde ia:monàrchie,ces supplices .abdmif
nables persistèrent.et que la torture ne' fui;
j { abolie que par Louis XVI. ° r * ,l ! ' , !'
«»/-Nou's àvons'' dit f'ar 1 qUelargUmentciôsi
Ïères justifiaient ces rigueùrs'.ifiepuiiSi lpréj®
es notions, plus hautes .et.pluS chrétiémieâ
ont prévalu. L^adoûcissçment des raoeurs à
. : amené j; t par.. unB '..conséquence .invincible j
/l'adoucissemeht; de»< /pénalités. - En même:
-temps,le. condamné luï-méiiié fest dëVënu
un objet de s.ollicitude et d'intérêt pour-la
- société Çiii le 'punit. JlUe : ; sferit Mit que srç
t tâche, serait .çftmplète,4t : ;'.eUe parvenait
' améliorer l'Homme criminel ■ qui, par sès
méfaits " antérieur^,' s'étàit ' attir^ un cKpiti-
mto 1 pt.a^it énçpuru une éipiaaojd., : ; ; •
• Là^a^portatiQu n' est; que. le, perfection-
' nemént -dé 'cçitté. floljle'ït, généreuse.. idée;!
,,;Ôn : K&ait'..qùe ;tanti.qu'il «ïpste on -contafct;
avec- ses. compatriotes^ le condamné s itraî-,
' ne partout après : lui un troflçon de chaîne"
' qui retentît douloureusement à chacun de
ses pas. •.Ilaiéténmatfqtié -au frotit d'une flé-
.ttrissùre ineffaçablé.' Point d'atèlieï 1 qui ne
se fermé devant. 1 lui. 'Le voilà donc-ieté dUns
" J lës ; complipatioris' ihèxtrjciEib,le.s ;
i^aris un nouvel abîme' ! bièn' ^U'il a'it-1'ait
' éOnscientïiètiséiiierit des effôrts intj.^,?,poi|r
^remô^fer^pt-sjé.bien; „ , :> ;
* ■ ^JEh biè^la çet Uommé , ; yoû§ ouvre^june;
'admirable perspective». jV ouslui, offrez, sous.
' un autre ciel, les moyen& deise réhabiliter
.•pente et qu....— . .
î-du passé; unesecéndejp(atrie, et«,!au besoin,
j les consolations d'une famille pourront à-'
^doucir considérablement sesthaUX. ,Oh voit;
' donc qii'à tous les points de yùele r systèrne;
tic la transpôrtatiou présçnte'des /avantages!
sérieux î d^ufli côté, il 6jTi;e à Vordre : social
■une-complète sécurité.,^,de l'autre,-iUaisse i
au .condamné la^ chance < d'un^ .existence;
nouvelle et d'un àvenir meilleur. • ;i' i ; i
Dàiissapvédilection potïr^çe système, M.
Barbaroux li'hésitè pas à demander 'qu^
l'applique âttx'réclusiônnairés:^ "Nous; po
sons pas, -nous ravoupns ^umWçment, al-;
4er Jusquérlà..|l fautirqçonoaiU'è .que, foj-t:
' eéduifiatttèj ! en. théotfe ^la ,t}»n?portaUoni
■n'a. pas encôrft-dônné, -du moins en France,;
^dc Hsultats défiistfs, Il nous-paraît
(1} : Gh'è^1 f iimlû'Diaûti'i8S i 7.
s'en tenir aux grands criminels; à eeux^quv
nàgûèrés^ peuplaient le bagne. .L'expérieu-
ce, ,'en.pprtant.^ur, eux surtout,.!conduira,
peut-être à - donner/de -l'extension -à cette!
idée. C'est-pospiblef.f ma.is 'on ne' ;saurait
"tivès insuffisantes. Nous sommes aussi tbu-j
penses «nbnhps'iïinuoôus -semble qu ; avah^
jé^. jV Eriiiny i' aws, dirons ; franchement^
nouS m'avons -pasTenoncé à expérimente^
"feh'Fï'&nCe'làl : penséé, ' QU' yëgimé;' aiiglai§ t :^-
Jticfçeti ■ of ,„4eaoéî .-'.Spus erpyons., ï^rmiément
qu'un ;.«ssai ; . "de cette,/nature'réussirait^ Aui
lieu d'accôrder dés^ràce^ qui^jèttèni irrë-j
,iVpc^)ièméUt\lfe^p;ndàm^éi j(îans;.la, sàdciètëi
saijs r ; aucuhé,garantie l îpour. sa - conduite fu-|
ture, il serait inflniment'plUà efficace,; à f Bo
tte , setis,.'de ^né 1 ' lUi i;; ôctroye^ qiie.le', droit
*dé,s^rijir ptovisolrem^nt^dé ^risô'ù» ^aufijàj
y étre^replacé-si - sa manière d'agir, n'-étàit
pas • satisfaièanteMais ;tees ! . çoittidëtatiqfési
i Le i
"sujetï viaùt ^qu'oh y reviennes'.Reprenons (le;
livrelde M/Barbarouxi-^'»"' * ' • cw-
Cet 1
Cayenhe^rpersoïnne ne Pignore; aiidû^étr^
abandoiinèf - À l'insalubrité ' habituelle dM
.cliÊpati sont .-venues se joindre "des caiisè^
exceptionnelles , de mortalité. La fièvrejau-e
- ne, 1 jusqu'alors inconnue dans : ces parages,;
2.. ÀIÀH ^ÀMÀ/IÎ+A fonpTinfûittri -
^fr d'un élément essentiel, qui, leur man- ■
que, l'élément, féminin. . Aucune -société,,
.humaine, rie, petit durer que par la ~fa i; ;
mille, et point.de. famille sans l'épou- V
se et sàns'.la : mère; Avant' la révolution,.'
'"afin de : 'peupler'; les colonies, on faisait j
là prèss^ d,es.ûllei3 perdues, que, l'on transç «
plantait, vaille que vaillef," dans ces climats 1
loiptainsîét
:UriiohsJde hasard. (M. Barbaroui constate j
■qu'à Madagascar existé unerace de'femmes \
^r^ct^QldôiacÈ-viet'^'âiinSw^^ sSàtiachèat
aisément aux Éuropééns, à ce qu'il assu
re,; elles leux 1 'restent.figèles; elles leijr
sont'i.doçiles'. e'îi dévouées ; e}les .ne les f
(.quittent quïàTla,mort-...Ces.femmes-là rie
's'enquerront guère ; des antécédens'de leurs
! mâris':" ; :Il' ifji^fadlè'V.^/leslvqôu^érir^à
la.. 'civïliaatiprj „et au 'christianisme. ,Elles
deviendront bientôt le lien social qui reliera
; ehfre eux leséléme'nsde jè'ette 'société riàis-
: sânté^EUçs seront'Iè pivot dé.,1a. famille.
On voit
çôloniaux,'ethotàmpQent.àdes.étoh;ii^sëiriens
pénitentiaires. . . \ î , i , '
Telles sont les données principales duli- ;
' vrè : 'de'Mi'Ba)fb^QUX.']lJp travail-clé cette,,va-
'^é^'uW saûi'kit etrë ici; envisagé' dp? ioùs
ses détails. Mais nous en avons mis en relief
<îà> puisque die quatorze jésuites - qui-Ont'portê
_ . J MM 1 ' »n' n t.n j nn : I nîVv'énî'niftR : S ?ic«. ',/ïû'
.religieux së sontvolontairement «exposes,-a;
' toutes les fatiènesdel*apostolat.-Maîs,«nfin, ;
Kejï djépif des efforts ; méritoires'du' go'tiverne-
;gUe,c^tëjjteiTce;toçlé-;
'mente repousselâcolonisation- pénitentiaire .f
;la .quesiaon vt^M.y.etiil' plaide; la'cause:
-iqu 'ii> a-adoptéeiavec une. éloquence qui doit:
convaincre-toijLt, le. monde, et .pousTmêtrie;
M'î premiçrr Do.jgran^és.cori^dérâtiuris poli-?
tiques se mêlent à l'argumentation dù sa-:;
Wàùt^'ùblîejste.'.La Fraûce' a des -âtoits ,^ur
. Ma^gaçb^'.'drblts, anciens j .'irùioritestables,;
reconnus '«.aè; - tous. Quelle augmentation-
I de fprçe et.de puissance'pour ''notre pays,.
qu&, fa '^pésesisioxi' v ipe'na: mise,'(e^; ,va-i
lleûr i de cette, ;île immense, : qui ' est' p'oiir!
•aiiisi dire.une seconde Algérie! Quelle etagej
^>our ! notre' marine 1 !' qûél-débouché, ppiir;
.Botr^ cotnme^clî! ,ëi l'a providence à réservé;
'à :là-racei'anglo-saxonne ,u-n .grand rôle;à
jouer dans le niouvem'ent civilisàtelir^ d'u-
! tae J ' wtiëxi. '/.çoiisidéi^Ië' 'dé' ; l'AVhïa'i^tie, et
• VriÀmft mi'fillH 'ftVAÎt-iflÀ'.ftpnét
conquête, de Madagascar
■tabliSseinens coloniaux seraient
x " On'objëôté/tfUé'.^îadagascar; rt',e'st pas sa- 1
-lùbre. M. Bçirbaroux répond, - preuves' en
-main,'' qué!,Madagascar -a' été 'calomniéé.
ÏL'eiTéur^yi.ent^e'îCé qtie jusqU-^éè.jpuri
'lés téntativés'de" colonisation se -sontndSàitflSi
^sur un point où il, y a des marécages^ où;
.reknéût paij co^iséque^t fièyr^en^émi- s
.'.ijuës'. ;' (Mais ; M. .Barbarpux, à,yéc. T j?autovité
' d'une.'conviction hasée sur de's etûdès, pei;-:
;.sônnêlleg, signalé), l'es par\ies dei f l'Ue,{où la
santé puwiquè ^a^ripn. a icraijidrp. JJovis j;e-!
hcommandons. à oeûx. 'qu'iv,Ypu^ro,#,api)ror
" fohdir- la question, la leçtùre y -de ,çe phapitre
. su'bstàhtièl et décisiï. '. » î -, f. .
.Ceci.prouvé, ;M...Barbai'.oux;,n'a pas, de
peine à établir que son île favorité, offre des
;'fprêts,"isés; cpi^'s'Jdleau,,; iput.!.)^ destines
■À .une prospérité - agricole .vraiment .iner -j
■veilleuse.'Le : docte; écrivain insiste, avecj
-graridé^raison à notre sens, sur une" consi-;
►aération de premier ! ordre-. ; Les' 1 établisse- •
- t&èfté'colùfniatvik 1 périssent*, ^ e rif èéùéf^àlj 1 i'ail- 1
vpya néanmoins, dans la soirée du 2, des dé-
pèches>à son gouvernement' ; mais on ajoute
"''^e loM Stratlprt-.et'le'baroij Prokesclt seraient
fermement décidés a persister dans leurs xêeo4<
• lutions qui, au fond, seraient égaleifleht^ceUçs:
de la Turquie. ; - ». ' ' >
Si ces nouvelles, d'une si grande importance
sont authentiques, U faut absolument admettre
gué lés represéntaris de TAùtricKe "et de la
'•Grande - Bretagné :; orit agi à la. lettre^ d'à-!
! près les Instructions- qu'ils ont- reçues. ', Etj
si ces instructions' :véulent /que les 'élections
soient annulées, un conflit sérieux est sur le
point d'éclatêï'.' u faut 'qùerdaus ' l'un et l'au-j
tre cas, le nœud soit*, tranché ; voilà ffiOins
cequenpus garantitl'entente qui existe entre les
' Grandes-puissances et. qui a été toht rédèmmçnt
' scellée' à StùttMr'dt et à Wèiiïiai'; l'esjjrit'copci^
•: liant qui knim'e lés ciûjînets nous çn egt:égaleH
. ment garant, car,Hl faudrait'désespérér de;tou-j
tes les espérances que l'on a conçues du concert
T® européen nouvellënientrèstàufé, si cette lutfe au)
" sujet dé l'union des principautés venait, rie fee-î
■rait-cé qùé pour une heure; à mettre dé nou-j,
" veau lë mondé dans lesangpïsses et la frayeur
1 ■ ' (Prssse'de Vienne.)' •
î * , Pera, 3 octobre. •
■tLes ambassadeurs d'Autriche et d'Angleterre;
. ont crn.devoir.'demaoder, lùer au gouverne
ment turc d'annuler les dernières élections des;
principautés,~dè~taôihe quU'â'ânnulé les pré-
< cédentes i (Çette .démarche a produit une grande;
l sensation -quoiqu'on, né .l'^itupas encore,,fait
connaître offlciellement, ce qu'on doit faire, çn-
. . ....1 .. t r .'.'"te \ -â'J f _ 1,....^. LfV ■ •■- 4 - • ' ' "
de parçils problèmes, peuvent ë$rë résolllis,
fîopHQe- Je. hôtre^Le^
- gouvernement imperialj'qm n ? a point liési- S;
, > ir.i *
'tr'ii.îî!î{f
HENRY 1 CAUVA1N.
La iVe3se ;de Vienne, la fiazette de Trïeste |
etunë.coi'respondknce de Berlin, annoncent |
âu'à la 'date>'du..2 octobre, iord(Stratfond
c'iRedcliffe -et -M. 1 le baron de ; Prokeâéh
avaient adressé au ;j di\;an upp ,-protestatiôn •
"çpn'ti'è îës élèctionsqui viehnent d'avoir lieu i
en Moldavie et en Valàchier' ■ ' ,; i • ' " ' ,
, Ces feuilles^'entrant ;dàns.,1e'détail ,de çe i
;(ïùi se'gérait'passé fpjiî cette occasion, attrji- }
huent à;M> de Thoùvenel des démarches re- i
latives à cet incident.- • . • , ,<
' Jtouè croyons .pouvoir, assurer qu'aùçg- \
',ne, dépêehe n'est parvenue de Constantiriô- i;
:ple à PAris de nature à-confirmer cette pré-
tëndue'riouVèlle. Le-fait dé la réunion des .
.Bivànè qui délibèrent.'en ce moriienll suffi- 1
' rait pour r démontrer l'invraisemblance du
brait qui s'est répandu à Vienne. - ■ i-
I^ôt^p.c'orrèsppndànce'de Constantiijpple,
•que. nous': insérons plus ; loibj et qui est du ;
3 octobre, né-fait point mention>' 'commft ^
:'On , ;l"ayx ànibassadears d'Autriche et, d'Angle-, i
4err,ej t „. 1 .
>ji ù'.0> Ml•:•}•."M*'- , -';;. i -- i i 'Li-B o' K ieace.
. • /«- «*€-X lf'1* , àtm '?• 't'ijf. ' i ,-. ;
. Voici les extraits et côiTésp'o'ndances dont '
il fe'agitî
. ■ "Vienne,^) oçtehre.''"
1 • Si lès nouvelles,"â la date du'. 3 octphre/aryl- ,
" vée's de ;Çoustantinople,, venaient. à ^e confli - !
îiier,, nouvelles sur lesquelles Je télégraphe n'a
fardé le silence que pour ne pas -effrayer la
ourse, le conilitique > l'on a cru enterfô à Os-
boriiesê renouvéllèfalt 1 avec' plus d'aèharué- r
mpnt encore/sur lçg .rives du'^p'sphOrp; llarri- -
Vején feffetjde]Péralano\iyelle que,-^ous la.da- .
:te d,u"2 6ctqbi , e, )ea ambassadeius d Autriche t et ,
d'Ânglëterré'i auraient « demandé à : Ja Porte!
(l'annuler:les.;électiona unionistes accomplies ,
■ dans ia-Meldavie et dans la Valachié. » "
Le représentant de la : .Francei M-. de Thonvé- '
■nèl, ! âyertl de Ce fait, se's6rait rendu, aussitôt
chez lé ministre dés affaires' étrangères, Aali-
PacHà, pour, lui demander 4«s explications.qui
lui auraient été refusées, parce que. la note an- i
glo-autrichiënne no lui. arn-ait pas étô. ; adref-
sée personnellement,-à lui Aali-Pacha, mais .
bien par écrit;'au ministère 'des affaires étran- *
gères. A ; peiné d»'retour.'^. spà. palais;M. ■
'aé; Tliôuven'él' sè hâta d'ei^Vdyer .son drog-
mâiï lfçvéc. tine lettre pressante à Aali-Pacha, ;
afin dé lui demander par .écrit, le contenu de ;
'.cette noie. Jlais.il faut que le ministre ait de [
; bon9 motifs pour cacher préalablement à l'am- !
bassadeur français le contenu de la note ën
question;car le'droglnan aussi révint,sartrien *
avoir pu obtenir,. •
Sans ètre'bién instruit, M. de Thoùy'enel eu-
S»***-*' » r 1 j rv s -, w,r ;
octobre/a 2 h. 30 m. du matin'. " . "
« .Cagliari, 9 octobre» 8 h.-30 du soir.
». Maite> 8. octobre, 5 h. du matin. "
» Le 2fl août> un corps de rebelles sortis de
u la place -dans le but'd'intercepter le parc dfe
siège, a été attaqué à Nujuffghuiv par le général
w-,,. w.maue, « oçionre, &n. au rnauji.. i Nirhuisnrij n ni l'a entièrement battu, et lui .-a
i>■ le Èombay. est arjrivé à Suez le S octobre J pris tous.ses, carions. 7 ™ i * ■ :r,-, ;■
core dans le courant dé la journée.
t. ■' •' J ' ' K '!■' (Gai. de.Triste.) ^ .
' Berlin, 11 octdbre. "
" Oft' se "préoccupe beaucoûp Ici des nouvel-
' les de Constantihople, d'apres' lesquelles l'An-,
; 'gletérjre et l'Autriclie' auraient. • protesté' con-1
Îre'ïes - dernières élecliéils ,dès !: ;prinbipautéS.!
i'Adtrkh'e-; s'éiïorçe 1 de gagner'ïa; Presse:âux.
* propositions de lâ < Tûrquié , ;àm vien'rièht d'è-:
j'trë -"remises ïci.' ! lJa Prusse jetant "opposée ,'ài
■ la fôrmatiori'd'un. Etat roumain, gouverné par
' un-prince étranger,-' 11 est possible qu'elle ap-j
•puie lès propositions de la-Po/te.' Notre cala- 1
" net n'a pas encore pris de décision définitlye à!-
cet égard. On désire vivement ici là prompte!
. réunion .de la .conférence 4e ;P?.ris pour régler-
' cette affairé, > .-• ". j '■ ; 0ï«rç«>) {
ui '
m
TÉLÉfiJliFHIE PRIVÉE. ,
' ■ ■ ■ ! , .'j'Lpridres, ,13 octobre. ;
.Le,2Vmesdit que peut-être encore "une nou
velle élévation''immédiate du 'taux de l'es
compte seïa nécessaire j'mais, que la crise pas-;
"sèravite.'." /*" ..s :
.;iiC hruit court que £00,000' l'iy. st. seront, én-
^voyées cettersemaine en Amérique. ■■■■■.'
, < '- On parle d'une faillite 1 à Glasgow et on en
craint,beau'cOup d'autres. r {Idem.) - -
, Londres, >13 octobre.-
-, Une dépêche officielle •:annonce,-que î,270
• hommes de troupes-se trôuvai'eht le )'■ septetn-
f»rcà Allaliabad.'j.'elib.^ommcs d'infanterie avec
' * unè.batterie, avalent',été immédiatement .diri-'
gés sur f.aviipore, dans-le but de .rencontrer .le
' • général liàvelock. 'lie général••■Otiti-am suiVait'
"cette colonne. , : '\' r '
Ïje'^ï sçptçmftife,-,' flès renforts venant'^u
^Punjab' sont arrivés à Delhi. t>n,y attendait 'de
'.CacWmire 2,GQ0 hommes. Les assiégeons étaient
ien bonne santé' «t Abondamment pourvusidb
1 ' l ':(ïïavas.) ■ ' - 11
" ) 'i :-!îît) J
' Berlin, ,12,(?ctQbre^,i. ;
La santé du roi a éprouvé^fnf noitVelle amé-
• -provisions.
lioration. ' Les congestions 5êviennent ; de 1 pl us
' .ën ! J)lus.rare.^ Oij espère gue-S.*'3if? sè* 7 rétaîiliisi
"complétemciit. Lé'p|èsidéntjdu conseil'^ est re
venu ici.i
Jx Moniteùr pfihsteri pubîië une ordonnancé
■ provisoire * de' la commission'' 1 européenne du
- Dunutê sur la police dù port'de Sullna. (Idem.)
I : ,'it-iJf *-j; • ,1 ;■! -^>1 s :
V-f 4'lîV^rHiîvïï'«"v-* ^i'^eriin, ,13 octobre.; -•
San^-Souçi,
{'court,! mais'tranquille. > Les congestions -céré
brales n'ont plus reparu depuis ce matin'J
.1.-, . /■ .i" "< <■-
' . Madrid, 12 octobre. ' 1 ' '
-Il est créé une,école d'état-major de la ma-i
;rinev'.'t ,ï-"'- 7 ; V-C'-v'-" •
• Un' nouveau pliare a étu.placé au cap Pala-
frugucllj province de Gironp.
soir'..ll apporte des, nouvelles de Bombay en
' date du 17 septembre,,et d'Aden, du 27 .sep
tembre. t
■ » Les'nouvelles ci-dessous- ont été télégrapliiées
de Suez à Alexandrie par le vice-consul West
1 « Le .général llavelock à remporté -sa ncuviè-:
me victoire le. 16 août (1), débusquant lès re-'
belles d'iiné forte position près'de Bithoor, po-,
sltion Qu'ils ont défendue d'une façon désespé
rée.,,Après. la lutte, '.Havelock; s'est retiré à
.C^^vnporp où il. attend. des .renforts avant de
s'avancer au recours de Lucknow ; les rebelles
^ y ..ont été repoussés avec perte, .èt la garhison'
tient, toujours bravement. ' •
; » Le général Outram:: est arrivé i Allàliabad
le i"f. septembre, .accompagné<.de nombreux
•rpn(orts,-, et-il, comptait, arriver à- Cawnpore
vers Je i), - .,f j'. -i-.- - ' '■ j;
. » Les i révoltés de Dinapore /.ont été de nOu-
Teau battns.par le major- Eyreji -prés .de Sas-
, se van, ue.t s efforcent de se frayer uncliemin
jusqu'à .Delhi., ■* : i . v .;
, - » Des préparatifs énergiques ont été faits de-
Tant Delhi et, le 26 août, le général Nicholson}
a ; déf>ùt lgg rebelles, à; Nujuffghur, leur prenant
treize canops, et leur: matériel de campementi
Les lieutenans 1 Lumsden ,et Gabbett, ont été
tués.-On ; dit, qu',4 l'arrivée du matériel de ^iége,,
.qiie l'on,attend pour, le ,1 er , septembre/ un as-i
saut sera tenté. ■■'!
Un petit corps.de troupes qui a-quitté Agraj
s le 21 fioiit; spusle commandement > du major,
Montgomery, a défait une troupe dlinsUrgés
Mèsjd'Allyghùr èt l'amuse en fuito. L'enseigne?
.Marsi et M. Tandy, volontaires, ont été tué^.' • j
». Le 10? régiment. d!ipfanterie. .légère, -s'est
. réyoltéi à, Feronzerore (sans doute Ferozepare),
lé 19 août et. a assassiné-le.shirùrgieniijSel-!
» Le ïil" d'infanterie indigène s'est soulevé à!
Posliawur, lë 28 août ;. mais la plupart déà ré-!
voltés ont - été saisis et seront l'objet de'puni-f
tipns. sommaires. {
V '«rflé^at a été évacué . par -'lès! troupes de Jai
Re'rse; à la date-du 27 juillet J, J
' '» A ÎNejsmuch, une, partie ^d'un 'escadron du]
' 2 e régiment dé cavalerie légère de Bombay slestî
: Soulevée lé 12 août.. Les hommes ont été désain
•toés. • : - V;-'r »' l? v |
( ''n Les insurgés'.de là légiôh'de Joudpore ,ont!
màrclié vers Nusseeràbad 'd'où' l'on 1 a envoyé}
"des' troupes pour intercepter leur marche. " ]
Les ; révoltés d'Oude menàtent Allahabàd
''èt Bënarès.qùé l'on met eu' état de, défende.', ; |
"• .» ; lé 5" régiment dù Bengale' s'est souleVe àj
Bhaùgulpo.re,.le, 14 aoûtj-.le-.55° d'infanterie
in'digen'ea été désarmé' à!'Gha?eepore;' le. 10
août."' '' u ;'" ! 7 ;, ". j
■ » De nombreux: corps de troupes se dirigent'
de Cal'cùtta vers'Ajlahabàd.-; ! ' ' 1
» : .Lord Elgin à quitté Çalcutta le 3. septem-j
bre', et s'est embarqué pour ilong-Kong, a bord;
"dé l'Ai -a. ' 1
'' » Le $9 6 'Tégliaent de ""la reine est arrivé du
Cap de Bonne-Espérance à.Bombay, et.a.élé
envoyé à Deesa. ;0n attend' ,'dé joli'r en jour'
le G!» 0 -. -■ -, " ■;/ 1 ,h
" » Dix-sépt-prisonniers ont été exécutés à Sàt-
taiale 8 septembre pour c^usè de trahison, i
" » Les feteà-' du ; moliuriùm se .sont passées
tranquillement dans, toute l'Inde.
' » Les présidences de Madras çt de Bombay
sont palmes. ■ ' .-; ' ' '
;"V£e Punjâb continue à" être tranquille. Le!
Buridelciind et l'Inde centrale n'ont j^s étéj
troublés. ' '
» Urfe dépèc-ho-particulière»de-Suez parle de'
l'arrivée sur Je Bombayy&Q sir H. JL^eJec,. et sem
ble indiquer une nuaric'e d'amélioration
r les affaires de l^lnde.» • : ,v ,
■ (Cette dépêche à été reçue du' consul général"
Green, à Alexandrie, en 1 - date du' 3'octobre, S
quatre heures du soir,, pour le-comte de
rendou.O , , , , -, . •' / •. •
. '. V.-, # Signé-:'STOi'i'pii»,con'ti'e-a'miral;
, -,.le Consui-CBAIG.')). ,,i
" s. y • • ... : .. -"il i, • ; • -t '
,Le Times publie,, en outre, la dépèche sui
vante", qu'il a reçue de son correspondant;
Tous les journaux de Londres publient la
dépêche télégraphique; suivante,- qui à ! été
reçue de l'amiraiitc au Forëigri-Officé, le 'il
»L*es malles,de Bombay,, à la date du 17 sepr
tembre,. partent pbui; Malte-aujourd'hui, .parle
..vapeur de S. M., le Caradoe, ^.qui emmène aussi
l'ambassadeur, de Siam et sa suite, '•
» L'Encounter~a. relâché à.Suea ie 30 septem
bre; on attribua le séjour'de ce làtlmëijf dans
-cet endroit, à la mauvaise qualité, de sonchar-
-bon. . • • •• ■ -. -v •!• -
« Les nouvelles de Delhi vont' jusqu'au 30
■Août. Le parc de siège.était attendu- le- 3 sep-
«•tembre, et il était"probable qu'immédiatement
/après, l'assaut serait donné, à la place. : ;
. .(1) Il .avait,été déjà qq^lwi da eette victoire
4ans ( les flouvellcs, apportées par. la dernière
inalle, ■
» On pensait que la,garnison de Luçknow
serait secourue le 15 septembre. Ou croyait en V
toute assurance qu'elle serait à même. Je èe
maintenir jusqu'à cette'épotjiiè sans difficulté.
: » Le x 29 août, à Peshawur, le bl 1 d'infanterie
indigène s'est Tévolté. 'Le lendemain, les mu- "
tins avalent été complètement écrasés: La Té
volté d'une partie du-10 e -d'infanterie légère"
à Fei'ozepore, ainsi que/ceUe^d'une. partie.du
Sa" à/Hazura, a été .également promptement
étouffée'. 7 ., . , f
» La garnison' d'Arrali était, arriyée heureu
sement a Dinapore, après avoir ét'é séc'ouruepar
le major E^e. ' * r ?' ' ■ ' .
■ » Eyre avait ensuite attaqué* Koor-Sing i-à
Jugdespore , "et les rebelles avaient, été: dis-
"Çôrsési 't ■ y. ! r '" 1 •' ■ '■ ^ ■ ïi' 'i' 5' 1 - i ' 1 •>;''■ ■'
, ■> Les insurgés cherchaient- à -se. diriger sur
Pelhû* - , ■ - ■
y) A Bhangulpore, une partie du u e -régiment
de pavalerie irrégulière s'était insurgée. , 5
^ Le 23"'régiment d'infanterie était\ arrivé]4
Calcutta.
» Lord Elgin était parti lé 3 'septembre pour
llong-lCong. ■
. » .Dans l'Inde centrale ainsi que:dans le pays
d'Hyderabàd, tout était tranquille.
»Le restant de la légion de Joudpore s'était -in
surgé, mais dans l'armée, de : Bombay il n'y .
avait.pas eude.nouvelle'réyoite,
»'*Le 89 e régiment Venait d'arriyer. dù Càp ; le »
•93" était attendu d'heure en heure: ' '
» l]ne dépêche de Madras annoncé Parrlvéé .
• de l'Aima le 13, venant
es avances sur le papier. idc;.la Compagnie.,)». ,
Dans une troisième édition ? le même jour
nal '.donne une autret dépêche 'datée de
Trieste,' le octdbl'é,'etqueaious reprodui
sons en partie : ■ • ' ; , : ■ •■". > ■
« Le steamer'At«'2»$//a .est. arrivé ici,' à.. netif
• heures et demie du matin.ll ést vènu d'Alexan
drie en 107 heures; car 11 a quitté ce port le -7
- octobre? .
■. n. La. malle des Indes a quitté - 'Alexandrie ce .
mêine joui-, avêc.les nouvelles des dates ci-des-
vsous :-Calçutta;, jusqu'au, V> ;8çptembra;>Madras, ï
~lj.,septemlu'e; et Ceylan,.20septembre. ,
» On.régaruait; comme bien positive la sécu
rité de là'garnison de LuckiiOw., -, .:,,. ;. ( "
» Le géncrarNeiil avait transmis !de's n'ou-
velles de LucfcnoWj en date du %■ Septembre. /
Une seconde sortie heureuse a 'été'faite, 2 câ-
nons-ont été pris,- et une grandejquantitô de
.provisions introduite dans .ce-fort. ■< '■ <■/ ^
. ,» I,es steamers Cliopàtre^t,Pçnélope,, '.'àvec 400
hommes des fusiliers royaux de Galle et; 208 de
Partillerie royale^ avaient , pris du charbon'à
Galle et continuaient 'leur route •vei , s„.Cal-
'fcutta. ' '
1 » Oh dit que l'on connaissait" déjà l'arrivée''à,
l'Ile Maurice de 2,oOO hommes. ; '■ --■
» On prétend que lés troupes■ de Bhopaul se'
sont sou^vées,. ,La Begum, - qui continue-à vi-.
yre en rapports- d'amitié,; avait déjà' renvoyé"
: lës Européens sains et saufs,,j> . -, ; .r* , '-, >
Les journaux du soir publient la dépècte
telégraphiquesuiYante,reçûepar le îoreigiï-
office; le 12 octobre, à midi et denii, et '
transmise - par le vice-consul anglais de
Trieste: ■ : ' ' • '
( . "• , .« Alexandrie, 7 octobre.
• » L'Aima apporte des nouvelles de Calcutta ■
.du 10 septembre; de Madras, du 13.; de Galle,
du 27 ; et d'Aden, du 30.
"■ « .Les nouvelles des provinces du nord-ouest
ne sont pas plus récentes qnë celles apportées
.p.ar-la voie de.Bombay.
«Quand VÂlrtià est'passé à, Galla,- les J)âti-
inqns do S, M., la. Ténélope et lu Cléopàtre s'V l '
prouvaient, ayant des troupes à bord an disait
que'-2,'B00 hoiïvnes étalent déjà arrivés à l'ilfe
^Màuricè.'i) ' ; - L '■ * !•>--
... iTous les.journaax'd'e Londres s'accordent
pour regardei^ûmme favorables lss derniè
res nouvelles de l'Inde.'Voici qUelques-unësi
.des réflexions du Times k ee sujet : • ■ ?
- e_Npus pensons quëlà coréèspondance vehàa
•de l'Indu, que nous publions aujourd'hui,'sera
regardée par le publie comme assoa satisfai
sante. Et véritablement une quiniaine écoulée
-sans de nouveaux désastïes, esLpar celataémë,
-un succès qui n'a- pas peu d'importance. Dans
1 état actuel des choses, l'absence de nouvelles
est assurément, • uno bonne; nouvelle. Mais
nous- avoi\a «aujourd'hui à , faire, remarquer»
non^eulotnent qu'aucupo difficulté n'est sur
venue, mais que nos armes fontjië rapides-
progrès à travers le pays eniiemi, et qtfon peut
prévoir pour Une époque rapprochée l'àhéantis-
I sement final de l'insurrectioniEn «oiùmèi nous.
.. ) avons reçu I ob nouyellesjes pl lissdtisfaisantesqujj
BELLE-
'■*1• ' U ''V ^. kl
X-." Vl'-I.'.'i : 'i
a OCTOBRE.
J,.!
f 'pacëi'et toutes ces beautés ' que Diè'û a je-
téés a'insi" avec prof\isi6u f sur ces côtes] que
îeraient-relles ;si j'étais seule ppur lès ad-
(Suite.)
... t,,»..;.
lit'. WV* >'
i-hi1 m
J ",-AÙ»âjl;TWSPiJî1.,
. —Si ce. dOutfr ,pouyait. s e mparw de f un
-ide nous deux,*ce-sej'ait plutôt a:moi d«- l'a-
eXOitk »*I : «' -.UC:,teùf ! *>.ô k'»a j
.r. Camillehaussalesépaulés..i
. v-Ne troublous pas, dit-elle, nptrft félicite,
£aK46 vaines disputes. Ecoutons plutôt ; les
ruits dçj notre cœur comme nous écoutons
.-la mer i-Je-veux: penser-; tout haut Rêvant
- toi..v : Avec iejl'oty ma-pensée ya et revient;
r ^11^ fuit sur le dos .de la .vague par.de la leS
. mondes" et réparait plus xite encore autour,
,4e ce rubau d argent qui se- déroulé sur
^plage.-C^iel délicieux' voyage!; comme, on sq
..laisse bercer mollement, par l'onde,-on a le
-mieni» ^.;senfe.'jmmeosQ; comme Ja, mer j
sielle*8».touïWf fit ee retourne; lihrementdans
- l'espace^ âpres, avoir rompu touf les faifeles
lieas qni la Vattachaienti; au .s^l, La liberté;
r-cVst;8i faT6 potirune fémme 1 ^^ayai^rai&QU
j de ia sUpulet' pafmi SBesprérogativee ; tout
...en se la réservant, :ia femme tfep, jomt jaj
mais entièrement,;léidumoi{is,lojn detous».
sansoue personne' au monde sache ou npus
-sommes,affmchisde.toutes.pçépccupationà
du dehors- uoiig fle dépeudoimquede nousj
* mêmes, ■ etc.'ggt^eocorô .assez» car ^nous. por|
-rtiuiA avec nous tiOS -l a t'CUIlé
grandeur, de. la mer^ et l'inamensi
La reproduction et la traduction sont Interdites,'
mirer t L'admiration est uhe'vôd de .l'ame
ù laquelle il. faut répondre! si 'tii tie me
J dispaâ ; gràad'chô£è;.;.au,moihs"tU"ës lài' je
"^'jMiMctiyemenf-''.tiufe les ' battèmfens de i
'fciiî rêjEfe'ndent au 'niiën^èt cette ;mtiel- î
té. repense est .plus;^mëlqdi,èusç J ,qué .toutes j:
les * paroles'," "! ,' î ,' : V'.; "tvù! 'i
t Tiens „ ici . ..ajQU^trellçen 1 • s'anilmant;
pair degré'é; je té' dlrâVioiit/'Cé.tté'.^r; .^
: ciel> ces rivagés,;jéiés réunis ;çlanB':maî.pe4-
-'séé comVne ils sont réi^^ par %ts]limites!
Wsé touchènt* j'épjoil^e ;dU' bonheïir a te
Ui ^ii ,, »irtrtrfo'îb l 'e4vi»Aûiiv 'ftrc'ûfrdioi
te plus eteuau encore, lu . rw^utJSïj s>ur a m
nèïïsej - qui' ém,brasse .tdut'; es-tu cotitept,
'Mn^tlîS, Fél» ïïi&Iî Mfyï :l" u ' .
; J "Ët là iéurie fempw, avec uue grjice char-
t-'a ïmiY-nW-càVc Allinn. lpumÀïns Ami-
visage du jeune, liemme et'coijune absorbée
deviné ^ôus toiï.ènVelo|)pe .'dé, convention;
;uné;foycë r iflamêifee''ef force: dey$4t|
! moi:;"n.'esWéni
'mJ'hpmmi'qûi!.^.tN)ii}téi»it'pa^.
;WL et. à"M toùr, ; d'ûn.règard, je'té'.brise-'
^ ç « n î!
t à
.Tieres dérj&opimé qù!elles pnt';choi§i, fti.je;
;iè'/ 1 sen?»jfeiut4'fl® re 4^'t 05, I
l^.immQuyè^n'ent subit; Albaa ,prit çe^ei
À' 1 ««A'L 1 V> n 'îl Alll Wrt «-( ^Vkltl lij
sourpissiçii ,....
. —<) mon aroi,;luf .dit-elle d'une voix dou
ce et pleine 'dé !reprpchés,tu,nè ; sauras doue
ElëVé ta pensée èt affranchis-toi • des, enjtra-
yes.de la jinatière. >, ,
.,-ij vftus, et! Aipé^qué;; répondit tout-à- t
,c.Qup Alban, huit jours c'es^rç!» peù;,tu me \
.ûlésurès mon bonheur eî nous avons ainsi i
'4éjà perdu unè journée. Èn-Amérique, j'au- ]
"r^i'îoute laj patiejipê. que 'tà$QUbj$\prli§i'pQx ,
je serai sûre de ; mon'bohheijtrr,....... ' f , .!• ;
; ; " ■— -Tç yoilà pom 1 ?» 6 le,s, autres homines, :
; ihon pâuvi'é : Àlb.an tu ne.'sàis pàsôtr.e lien-, j
Tir'èux. Qû^àdi^ Mfeênt ëstiCvous, vous voUs y •
v préoç.cUpk J pèVPayÀnîi:, JM^us duÉre^.fem- , ■
rtleé, : nous sommés sp: . ce point'hiéu supé-
içi'eur'és ïVous; npuâ.sommes, tout ^ pré- s
ëentVpfr nqus plaît | np^s'.^yjjps ^§itr.ç un ;
,'monde.dansoiUemipiite";, oui, qii'importe ;
l'àvenir?^ noiiS dùnnôn|^ notre .confiance : •
" nous nié doutons ' pas^ ùoûs, . avons ,}a foi ! «
I vhoihmeV itu contraire, porté 'dans -toutes : ;
se,s -actions le' 'scepticisme. dj6". son ,amé..Èl\i \-
înôn Dieu'! l'avenir, s'il",nous, ménagé de s
/ùous, nws'4u,vf)iis k ,et ' \$ soii-
^eûi r i * n "i*' V h' t ^ .î- 4 • ■
; : Eugéne.fi 1 avait .pas pçrjdu un' ' mot de cet ,
,'eptretieh., l'oreille çolléé à,la jen|é. dé :sa '
^ciibaiie; il écoutait Le langage de çêl},e féîh- :
me le plongeait dans un étonneinént pro- '
: fond.- En dépit i^e.ses paroles,, qui aîfec-
'"taiënt ùn caljme et une raison singulière, il '
voyait par momens une, ômbre impéreepli-» |
fele glisser sot se,i^nç ff'qnC .^Qnjïne ces ■
,'nùageg légers qui passent sù? la mer et qui ,
font àpejfle .tàohe.. sur lô bleu, emportés ;
"sousle souffle ; du Vent. H. soupçonnait, un ■
"ïnyâtèfelet sè perdait dahsjes'conjectures. ?
jÇamillç avait la .pudem: de là jeune ,lillé, et f
.ces comme-—.-r-^-T^ -?
, duhonheur^ éMent^ils'^ m)li i iég'et , poûr
jègoisme
.de leur amour. ' . . „ f . !
Le jeune couple s'éioignf.. s (
Le soir, Eugehe remarqua que lé mari, !
.avant dç se. mettre - dans soin |auteuil,' ayàit i
"osé porter ses levrés sur lé front déïajeuçç
, —Il y a progrès, peusa-t-il, , t fi , .. >
, ;. t ,L,é> lendemain rit^atiri,, Eugène qut.la re-
"préséiitation de là veille, dar^s laqùelie,,la,
fenêtre ouverte, le cigare, la figuiûsombré, i
la-grimace de Monsieur, lorsqu'on apporta •
le lait du déjeûner, joiièreht leur rôle. Le :
roman se.continuait avec une sorte 4^.ré-.
gulàrité iaonastique et sai\s iocid^ns nou-l
veaux. Le jeune liçenoif espéra que "sqîi
S'êc^ùr aurait du moins quelque chose à lui
ira j én effet," celui-ci se trouvà ù l'héufe
-fixée sur la pl<|ge; mais, depuis la veillé,, il
n'avait vu les étrangers qu'^ù moment d,ù
'dîner. Madame mangeait- peu, mais Mon
sieur dévorait .toiitl Plusieurs fois, il s'e^it ;
Slaint de. la nourriture exppr^ble QU'ÔU .ï\ii- s
onijàit : ■« Pas' w çQtp^ette a inotiré sous,
•ladégi, àveiîMl répété,, du lavage é.t .des 1
œ^c^ost pastoral!» Mais son estomacexi-:
geait un régime plus substantiel, ...
. —Ah! il a dit cela? -,
; . . .-[-Oui, reprit le pêcheur,'ge som ses'prq-
pres expressions. Ensuite ilç pijt parié d'upe
Tpromenafie sur mérj mais peu n'çtait en-'
core décidé quan^ je suispar^i,
Dàiis la journée, Eugèua^ îfla\gréi ia ^ui-
veillance, ne p.yi s^vftiç -, guçUçs rives.
les dëiù èpQM avaient porté Jeurs p'as, et
lejsoir il ne, remarqua aucun, changement
, dans leurs attitudes.respectives.. r -. . ;rt . j
Six jours se passèrent ainsi. ',
On était arrivé à la fin de la semaine. Al-s
ban paraissait, d'une ïhimieuf massaçrantê. •
4ii te pè.-i
. cheur: Monsieur "a voulu obtenir yu pjus^
. long délai. Madame a été inflç^ible.. , u
. Ce jour-làt Eugène, les vit un iftg.w
plus? de. deux lieues., Parfois le yént lui ap
portait quelques éclats do . leur voix,, quel
ques notes fraîches de ce bpn rire.de la jeu
nesse si çomniunîcatif, çt, si franc, Autant
flïi'il lùi sembla r , c'était presqué ftouj.oui's
lajeùnè femme qui-parlait çt qui liiait^,
Le soi^,.pugène, qui! avait observé qu'on
ne.se. couchait pas avan^çlix heures r
,'pbùvoir s , ahsentei\un moment j à son
cjrand 'regret, quand il fuUeptré, laJ'enètïe
^taiti (Jevenue somhv^ et elle -ne «"éclaira
.pluS, .., ', - " ■ , t- , . ; i ' ' i ■
•r'.fe lepilv^aiii matjn,4e ..Monsieur ne vint
pas fumer son cigare ; peut-être faisait-il
son paquet, car ce jou^la .devait être, selon
.les mdiçalions, du pêcheur, .le jour de dé-
i. r-^-Rien,n'est-il changé ? < cria Eugène aU !
peclieur du plus- loin qu 'il l'aperçut. - i
—• Sien, répondit èëlui-ci;: le Monsieur à
paye la déppftso.et lavaiture doit venir, cher- ï
çhèç,Ma.daip? a deuxtheures.. :
- ij^Yous.vçiuJea dire Madame et Monsieur.
v .<"^]^ T onpas,-j'ai bien entendu: Monsieur"
partira a pied eu ayant.. ... .
■ — C'est singulier ! , . ; \ i, "
.r.'—r H ftmt croiré qu'ils. 'Qultto&itanxuo-;
route à faire, car en> m'^^ion, sans doute,
des fatigues qui («g afteadenï, Us. se, sont
couche? \\m # bonne.heure et'levés tard'
,ce,EftaUn. ; ,, . " , '
—; Ah l àll?... c'est bien, merçi.
. ..Eiugèue .- .devina qu'avant de parti? ou
viendrait dire adieu à la mer," ef, guidé par
l'instffl'ct de la curiosité, ij se blottit dans^
•les falaises. Il avait empo^ tos sa" poche
.son morceau de pa\ft riia qu'il dévora en
faisant ses réflex,iQhs; Il eut le temps d'en!
-faire,. aewos s'écoulaiént, et il- allait!
-pôutôtfo .peindre patience, quand enfin vers :
-midi i) aperçut le jeune couple à moitié
sentier qui conduisait à lui. « Voat à la
.cabanàdu.'douaiuer r » et lestei
comme; un clùon ^ quête de gibier, il s'é-i
lanç^^ansçeiiactu'ection. -,
1.1 ^ deûaafcç- étaità 4eux ceals pas-dé là,
immobile sur une roohe. , . ."
. : Eugène -entra dans kcabp^e '/ 1 .
' l'^mtoytesaprès,Al^ e tCamille ar-
iu\ inént. Us s assirent a. xi) [ pi ace qu'ils avaient
occupée six jours ; aV ant. La jeune-iemme
«.ayait plus so^ insouciauce ordinaire.-Al-
ban, en,revanche, était plus gai ; ihpagsa
sonlir,^ autour ; de la taillé de Camille: et
la s&rra siu- son cœur. -Camille le laissa
.tftiVQ,' , >, ...o. -,
■- ^Voiis ne-voulez • donc pas ni'accorefw
ihuit joure de plus ? dit -Alban.. ,> ..
A quoi bon ? : répondit Camille,. -dans
-nuit jours "ne faudra-t-il pas toujours partir*
■Notre -rêve est fini,-Alban. Paitons dans l'é-
panouissement 'de notre bonheur ; nous èm-
4»orterons au fond do nôtre ame une inxioet
que le.tomps.n'affaiblira pas. .
-$t se tournant vers: lui, elle ajouta : - '
' ■- " T ~ r Puisque nous..allons nous séparcï*'"
laisse-moi une .dernière fois,mon Alba/i < 1( i'
mirer mes yeux dans tos yeux, y^hei-cher
l'expression waie.de ton amour, et onh^r
ver au.moins l'espérance qu'il v. nriirn in
mais.. .. - unira ja-
. -tr Voilà, bien tes jeuûP^' mai'iés :: è' p ' fîff
SSe temn^ eparer - t ' pour : uùe '' deïni -
«e monter une s côte, ét
îlnfj?' ^ jUre leur paraît un Siècle"! "■'
^ -M le i eune nomme,qaaud il èn-
wni^it Camille contimiftr ï • - ' :
Nous lie devons plus nous revoir/ami,'
tu me l'as juré. Il faut : à tout prix tehir tes
sermens, tu-les; violerais sans.utilité ; ces
huit jours, passés dans l'ivresse ont dù té
uoiiner la mesure de mon caractère. TU tet
présenterais à moi dans le monde, je ne te
reconnaîtrais plus; non-seulement îl riefadt
pas chercher a mè revoir, mais il ne" faut
-même pas îe hasard nous rassemblé
Souyiens-toi què je ne veù^ rougir devant
- quj soit. ... ■
' '^7 Vous êtes 'cmelle, répondit enfin Ar-
'-ban, et vous m'imposez des conditions?'îia-
- possibles. Je puis .promettre-de'ne W
chercher à vous revoir; mais garantir que
• le hasard ne nous* jettera pas un joiff en-
;face PuU de l'autre^ qui pouiTaît te promet-
sfe'ë-r Au moins fauduait-il quë je sfcièvtt-
,v . . ■■■*.■ ' »
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