Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1848-01-05
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 124053 Nombre total de vues : 124053
Description : 05 janvier 1848 05 janvier 1848
Description : 1848/01/05 (Numéro 5). 1848/01/05 (Numéro 5).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k668076j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Ï.E CÔNSTttOttlôMtKt, ittEftCttËÔI jANfliÉil yié.
LES CENTENAIRES brotluite Jltqnante et
hiltoriqne, que tout le monde Voudra et pourra lire
moi scrupule. Prix î i fr. broché, et 1 fr. 2$ c. car
tonné. Oa expédie franco. Dépôt avec;remise.
• S'adreiter«n deuxième.
BIBLIOTHÈQUE FRANÇAISE
in BACCALAUREAT, formai Caïin, 13 volume», l'ou
vrage coarLKT, 10 fr. Chaque Tolume, pris «épsré-
jnent,i fr,. Celte collection, unique en librairie, com-
prend tout le* chefs-d'œuvre exicéi de : C«rneille, Ra
cine, Molière, La Fontaine, Boileau, Bossuet, Fénelon,
Paical, Manillon. La Bruyère, BulTon, Voltaire. Au
pensionnat de jounei gens dirigéj par M. BOULET, 11,
me Balte dn-Bempait. On y trouve *ossi, au prix de
1 fr. le volume, le» Classiques Grecs et ÏMtins, arec
tradnetion «ynopliqne et littérale.
CJIIII7C FI'ICII U Considérations tur les tallei
ijimuliCii) ij ilkJlLu. d'aiile, etde lear iiflaonce
•or l'avenir de* claiiei pauvres, par émile dépassé,
maire de Lannion; prix : 1 fr. 2B o. — Librairie de L
HACHETTE et C«, à Parii, rue Pierre-Sarrazin, 12.
NOTICE SUR L'ÉTBÈttiïSS.
4a la chirurgie dentaire , par CH. COUSIN, méde-
cin-dentifte de la Faculté de Pari*. In-8*, prix : 1 fr.
808. Ghei L'AUTEUR ,'rne d'Alger, 11, et oh« Le-
^o>en, libraire, galerie d'Orléans, Palais-Royal.
mirril lITDrïiT RuedesMiçoni-Sorbonne,7.
MtliilLJUiliM 1. M. Lelarge, coanu par su
•uocès, ooramencera ses cours lui-même le 13 janvier.
MTs
GANTS INDÉGOUSABLES.
. Guillaume, breveté [tant garantit du gouverne-
ment), 16, r. de Bond y, derrière le Château-d'Eau.
DVIVAC ' droits bardiés , auciçn contre-mattre
1 llillUtj da M. Roller, bouleV. Poissonnière, 13.
rrtUfil/T'S} tthëvetés, s. gar. du gony. Gros et
l*UlU3l!i I jj détail. M»cé, rue Neuv c-St-Angustin, 5k
A TOUTES LES
les robes et les garantir de la boue, chez tilman,
inventeur, rae Ménars, n. 2, au cÔin"de Pelle Rictietieto.
HABILLEHENS ,<™ DOMESTIQUES.
Maison carrière et C*, tailleurs, rue des Filles-S aint-
Thoroas, 23, au premier. Livrée complète, 88 fr.
PARFUMERIE FINE. A LABOULLÉÊ? n
H- 93, rue Richeliea en faoe la ma Feydfau ; gants de
premier choix, éventails, bourses, sachets, etc.
CHAUSSURES EN CAOUTCHOUC
Contrel'humidité, Vétemen* imperméable*, Manteaux,
Paletots, Cabans, Coussins, Clysoirs, Tabliers de nour-
rice, etc. —11, rue des Fossês-JHontmartrt, 11.
SOCIÉTÉ BORDELAISE ET
BOURGUIGNONNE, rue Nre<-Siiot-'Augustin, T. vins
rouges «t blancs , rendus à domicile ; ordinaires en
bouteille i 45, 80, 60 et 75 o.; en pièces & 133, 180,
175 et 215 fr. vins fins de 1 fr. à 3 fr. la bouteille,
275 et 1,200 fr. la pièce.
DIVAN-LITS DESCARTES
Renfermant 1* lit tout fait, à 100 fr. et aa-deiras.
6, rue du 29 Juillet. .
PLUMES INALTÉRABLES et platine,
à pointes de rubis on diamantées, de Mallat, breveté
g. du g.) Spécialité de Carte* de visite*, depuis 1 fr.
cent. Enveloppe* glacée*, 35 e. le eent. Papeterie
t
legrajfp, 142, rue Montmartre . (Affranchir.)
DDUCCU ragueneau, auto-litbograpbiqoe,' rue du
rimaafl Bouloi, 22.Ia-4' 60 f.; 26 c. sur 37 c. 80f.
fi WFIVDtl'C dausse , me de Lancry, 10, pour
viil'llilllliiiutj faire le café k l'eau chaude on il
l'esprit; Brûle-Cofi qui indique le degré de torréfao-
tlon, Moulins pour moudre fin. Pour étrenne*.
FAVTDIW AI1V et calorifères divers,
rUUflilEiiitjA de th. pauchet . Fabrique fau-
bourg Poissonnière, 106 bis.
PO MME S DE PIN.
l' r choix, 4 fr. 50 les 800 ; 2', 2 fr. 50, rendues franeo.
3 fr.,
IN JECTION copahu, faubourg Saint-Denis,
bien préférable an
8.
ratfntaid des actions, 8, pl. de la Bourse,
LUllir lUlli de 10 h. t 3. Escom* et reports.
A ITT O La Société da journal le Pér# duPtuple de-
iiVlij» mande un ir*pecteur dans chaque arrondis
sement. 1,200 fr. de fixe et les remises. S'ad. franeo k
la direction générale, 11, rue de Pugy, i Lyon, .
Vente et achats de fonds, chez M. Ca>
ron, 281, r. St-Honoré (spécialité]!.
E piciers .
Administration générale des hôpitaux et hospice t
civils dé'Paris.
l?AlTD\Tl r riTD1?G Adjudication, le 18 janvier
rUUliill 1 LliEiiS. 1848, k une heure précise,
dans l'une des salles de l'administration des hospices,
rue Neuve-Notre-Dame, 2, au rabais et sur soumis
sions cachcUcs, de la fourniture de la Viapde de bou
cherie & livrer dans les divers établUicmens de l'intér
rieur de Paris, pendant onze mois dcompter du l* r février, divisée en vingt-deux lots re-
pré'entant autant d'hôpitaux et ho'pices k approvi
sionner' dans les conditions ordinaires.
Niil ne sera admis k concourir k ladite adjudication
s'il n'y a été préalablement autorisé par le cçnseil-gé-
néral des hospices. ,
Le dépôt des demandes d'admisi ion sera fait jusqu'au
jeudi 13 jtnrier 1818 au plus tard, i quatre heures du
soif.
Chaque cauiiondement, évalué sur l'affiche suivant
l'importance de chaque lot, sera versé avant trois heu
res la veille.de l'adjudication, 17 janvier 1848, »t il en
sera juitifié/par la représentation du récépisié, faife au
même moment, ainsi que le dépôt de la soumission au
secrétariat.
Il sera donné communication des cahiers des char
ges au bureau du secrétariat des hospice.*, rue Neuve-
Notre-Dame. 2, tous les jours (les dimanches et fêtes
exceptés), depuis dix heures jusqu'à trois heures.
Le membre de la commission administrative,
secrétaire-général, h. dubost.
Administration des Hôpitaux et Hospices civils de Paris.
VATTT)\TITITD1?C! Adjudicalion, le 25 janvier
ffuUltilll IJllEiiJ. 18 S8, lune heure précise, dans
l'unedessalles del'adttliniilralion des hospice*, rue Neu-
vc-Notre-nam*, V2,.
Au rabais et sur soumissions cachetées.
De la fourniture dos Papiers, Cartes, et Confection de.
Reliures nécessaire* au service do l'administration gé
nérale et de ses établissement pendant trois années, i
compter du 1" avril 1818, suivant les quantités généra
les et leurs prix fixés, sauf rabais, sur l'affiche publiée
i cet, effet.
Nul ne sera admis k concourir k ladite adjudication
s'il n'y a été préalablement autorisé par le conseil géné
ral deshospices.
Le dépôt des demandes d'admission sera fait jusqu'au
samedi 15 janvier 1848 au plus tard, k quatre heures
du soir. , , . ^ -
Le cautionnement, fixé S 3,500 ftslflci, S»ra verté le
24 janvier 1848, vèille de l'adjudication, ati plus làrd
avant trois heures, et il eu sera justifié par la représen
tation du récépissé faite au même moment, ainsi que
le défôtdela soumission, au secrétariat.
Il sera donné communication dn cahier dos charges
et des échantillons au bureau du secrétariat des hospi
ces, rueNeuve-Notre-Dame, 2, tous les jours (les diman
ches et fêtes exceptés), depuis dix heures jusqu'à trois,
Le membre de la commission administrative, Mçré-
taire générât, t.. DUBOST.
enifNiMRHI 17 ripatée.l* P 1 ®». '"O»* 6 Paris
qU.îlLl ilill ullLu dans le Manuel du Magncttlsma.
Consultations'médicales et recherches", tons les jours,
dB midi k trois heure», et gratuites, les lundis, pour*
les iniigens.18, rue dé Rivoli.
PATE pzctorale PRODnOMSSE'S.T™,'
grippes, catarrhe*,' pituites, asthmes, «nrouemenf, irri
tations de la gorge et de la poitrine. Prix : 1 fr. 50 c.
Rue LafÛtte, 34. .
fïlV n^AlfAUD dentiste , 4, faub. Monimar-
ULI 1/ illMULit, tre, Paris, invenloar, bre»elé.
( s. garantie du .gouvern,) du stuc-plombage , pâte
blanche comme la dent qui s'y adhère complètement et
durcit en cinq minutes. Fon cmp'oi e&t'dlnna utilité
précieuse pour les dents du derant qu'il évite de limer*
en'leur rendant'leor blancheur primitive. Inventeur
des deirts osano-cristalunis , se posant sans extrac
tions de racines, sans pivots ni crochots métalliques et
broyant les alimens lès plus durs. '
LES DENTS SEÏH0UR , ";S™"* t .SX < "
Rien n'est mieux constaté que l'avantage de ces dents,
qoi se fixent sans ligaiere, et dont il garantit le* fono-
tiônt immédiates. Les de
l'aide de l'or et du
its g&tés* sont remodelées
[u minéral sucoédaneum, matière qui
est dé la même ootilefrr qfte l«s dents, se durcit aussitôt
et rétïïlit leurs formas. — M. seymour , chirurgias-
iantist8, 9, r*i» de Castialione. ;
BROSSES A DENTS~ noweio modèle. —
Ces célèbres brosses sont faites d'après on principa
bien étudié et de manière k remplir t«ur important-
offles, savoir d'atteindre k fond les divisions et de les
nettoyer de la manière la plus efficace. Les soies ne s'en
détachent jamais; également les brosses a chxvkuk
de Metcalfe. a la pharmacie pariss , 26, place Ven
dôme. Dépôt de l l Oldrides Balm of Columbia pour le*
cheveux, et de Go wland's Lotion pour le teint.
CHLOROFORME accault, successeur de
béral , 13, rue de la Paix, Paris.
BïTOI?V1VI7C Grand assortiment de flacons de
El 1 liuLill uij. poche v anglais, de nouveau modèle,
fermant hermétiquement'sans bouchons, de 5 fr. à
189'fr. Véritable sel de Vinaigre anglaif. Se vendent
chez robekts^et c *, pharmacie anglaise, "23, place
Vendôme. ' ■■
JL'ÉTABLISSEIIENT S r -ALIÎAiV
(Loire), du l« r octobre au 1" juin est entièrement con -
sacré au traitement des maladies de poitrine . Les
malades y respirent le gaz.qoi sort des sources, y boi-
vtnt les eau* minérales et y. sont abrités contre touie»
les variations de température.
; LA POMMADE MELAIN0C0SK
de M- V* CAVAUXOiV, pour tainiro les cîioreiix e»
toutes nuanoes et les faire croître, vient d'être portée
au plus haut degré de perfection. Palais-Royal, £irt*ri»
de Valois, 133, au 2*. Pot* de 5, 10 et 20 fr. (Affr.)
1848 :
On donne aux abonné» d'un an :
Un riche Àl.BUM-GÂl.EfWE biogr., avec Porlr.;
Un Àl.BUM in>8° des êphémériaes conlcmp. IS47;
Une LITHOGRAPlilE de luxe h deux teintei,
Tehausaée d'or, ou une riche Grav. au bur. In-fol.;
Les abonnés de *i.\ mois reenvrout un ALBUM «l
une L! l'HOGR. ou la GRAVURE»—* Les abonnés
4a troii mou,— la L1THOGR. rehaussée d'or.
PARAIT TOUS LES CIKQ JOl'RS—EN 24 PAGES IS-4» ILLUSTRÉES—LA VALEUR
20 e
année.
DOUBLE DES DÉBATS-*- «O GRAVURES au burin el LITROGRAPRIESlors texte.
LE VOLEUR LITTERAIRE ET ARTISTIQUE
Et le, CABINET DE LECTURE, Miroir de la Littérature, des Arts, des Théâtres, des Modes. PARIS, RUE DU HELDER, 14 bis.
m
Tout les abonnés recevront, en dehors du Journal,
G REVUES ILLUSTRÉES gra\'d 1X-8 0 ENCADRÉ t
Ucvuc-Galeric biogr. des princes princesses des familles Ugnantct, avec l'ortr.
Jnnalea Judiciaires des trtbunaux et t Hcvue scientifique, airicoJc y industrielle ci bibliographique.
■ Annales militaires de l'armée et de la marine.
\Hevue critique des tMdtres et des mode*, avec Gravures coloriées.
\ Annules historiques mcnsutllles des.EpMméridcs contemporaines•
ADMINISTRATION DES ACTES SOUS SEINGS-PRIVÉS,
62, RUE DE PROVENCE. — Les acte» sous seings-privés ayant autant de valeur que les socles notariée ;
des anciens notaireset principaux clercs de notaire ont cru faire une œuvre utile en fondant cette administra
tion, où on pourra s'adresser avec confiance pour faire régler toutes conventions, d tris peu de frais.
CLASSE 1847.
ASSURANCES
MILITAIRES.
Fondées en 1845 sous-la direction de MM. D cchastaing- S octy , rue de la Sourdière, 51.
De< garanties complète* «ont offerte* aux familles par cette Compagnie, qui n'exige le paiement
■ ~ ■ dot prime* qu'aprêi la libération déflaitire de ta* anaré*. .
U KEDUCTION DE PIUX PAU SUITE DE FABRICATION PAIt MACHINE A VAl'EUft.
«Ofr.
■a lieu de
'130-fr.
TOUT EN FER ET SUR FIE11RE,
uuuvuaivn vu riUA rA» ijvuu vu i «uiuumiuii a ai» wnuu»iu a i*» uvim
PRESSES «GRAPHIQUES
90 fr.
au lieu de
130 fr.
FERFECTIOIVIVEES ET r.AItAVTIES,
i écrit à la main.*— Expériences complètes faites 1 par l'a-
t les szivsloppbs et les sbbibllem de chaussures;
. i percussion et h balancior. —GRAVUKE de timbres secs et humides. ..
POIRIER., ing.-mécan., faub. St-Martin, 35, connu depui* ÎS an* >ar la juplr. de te» PRESSES. '
GOUTTE, RHUMATISMES, DOULEURS,
Moyeu de les guérir par le SIROP ANTI-GOUTTEUX DE BOUBÉE.
Voir la broeh. délivrée gratis RUE daufhuve , 38, à Paris, et dans tons les dépôts.
ge traitement sanctionné par vzkgt années db soccèb , enraya instantanément les accès do goutte les plus violens, empôcbe Ja fyr-
tnalion des concrétions» donne de la force et de l'élasticité aux articulations; sou usage est recommandé par les médecins les plus re
nommés* il gutmt également les rhumatismes et toutes les doux>eijb 8 des muscles et des articulations, dépôts dans toutes les
principales villes, factutés pour les exportations,
; défier des contrefaçons.
DEUIL»* GOUE.
COIFFURE PAREE.
DEUIL ET DEMI-DEUIL.
74, RUE
RICHELIEU,
M. CROISAT, coiffeur, auteur de deux Traitts sur l'art de coiffer selon l'dae et la physionomie, vient de composer divers accessoires de,
CQiiTurcs ûe grand deuil, appropriées h la Sévigné, aux bandeaux, aux anglaises,- etc. Ces parures, faites avec tous ornement de deuil
consacrés par l'usage, sont essayées par leur auteur sur la tête des dames, de manière h ce qu'clles>soipnt toujours appropriées à l'arran
gement des c I icycux et & l'ensemble de la Ngurc. — Couronne», plumes, peignes, épingles, perles de jais , etc. E nvois en province . (Air.)
EXPOSITIONS
DE l!INDUSTRIE
182g 811837.
AftOMAYIUUU DB
VIHAIGRE/ean-vK"ntBULLY
- • 4 * ' ■
CeVinai^Fb, i P dd usage reconnu blic «pépearauxeanx
de Cologne, est le type de tous les Tinsigres tant pronés
aujourd'hui, lesquels ne sont cependaut que des imita
tions imparfaites ou même dangereuse» i ctat le cosméti
que le plus distingué et le plus recherché |wur les soins
délicats de la toilette des dames. Xl rafratchit etadoucii
la peau à laquelle il rend son élasticité ; Il enlève les bou
tons et rougeurs, calme le feu du rasoir » nettoie» Blan
chit les dents et dissipe les maux de tétc* ^our ses autres
.propriétés,YQirle prospectus»
rue StrHonori, a Paris, — I ft, 80$Mm*
PATE PECTO«HE bt SIROP PECTORAL dè
LAIT D'HUITRE
I. I1DD0ÎI
propriétaires . .
glutlneux génératif de i nultre,
.i.—
■V
le
C*, BREVETES 8 , Bdu
Seuls propriétaires du procédé pour extraire le lait
glutlneux génératif de I nultre, guérissant radicale
ment les rhumes, asthmes, coqueluches, irritations de
joitrlne. Dépôt chez les meilleurs pharmaciens; pour
les expéditions, rue de Jussieu, <1.
3
BAZAR PROVENÇAL.
43 bis, boulevard de la Madeleine „
tl 404, rue du Bac.-
L 'Orange confite entière .arec.sa chair, dans un
élégant panier en bois et fc Jour, découpé parles
montagnards suisses, »'étant f«it ran dernier une
réputation européenne .comme cadeau d'étrennes
pour'la nouvelle année, nous prévenons les per-
sonaes à qui nous fbraes forcés de dire : Nous n'en &toi»s plus, do
ne pas attendre lo Si décembre.—Les commandes qui nous viennent de
la prevtnce vont bientOtabsorber la quantité que nous avens amenée.
Rien n'étant plus délicieux que le centenu,
le contenant, l'aeheteur est-t
. et plus gracieux que
croire queM. AYMES se ruine>
. it tenté.
ra en livrant le tout pour s nvDemandez aussi i'Oranga Mandarine
qui fait les déliées de nos soirées, tous les Fruits tonflls de Frovenee
elles Marrons du Luc, à s fr. 80 a. à la fleur d'eranger et 4 fr. à la
vanille, le 1/1 kileg. (Aflfratichir.)
FOURRUpS
ET COHFECTIOa-SPÉCIALITÉ.
AUBOXaTJkXBXfftPoistonnière,4imai»onMallard
S cbiiosi ir RtvisATK»! rnoom us romuiiiaci.
ACCOUCHEMENT.
40 FR., ET LES 9 JOURS.—!i™ M VIÎT1S,
Saat-femme du bureau de Henf*isaneè*du 40* arrondiuement.
i bis, rue d'Erfurth, prés l'église et l'Abbaye.
(Faubourg Saint-Germain.)
A L'EPREUVE DELA FOURCMTTE.
Maison MASSO T et C, rue do Coq-Saint-Honoré, 11.
^ Fabrique de Couverts, Théières, Cafe
tières et tout ee qui concerne le servi
ce de table, Couverts argentés à 09 fr.
et 71 fr. la douzaine, garantis en mail-
Icchort et argentés dans Ses ateliers de
MM. Cb. Christofle et C% portant leur
leur poinçon, qui représente une ba-
lauce et deux C. — Couverts anglais à 24 fr. et 36 fr. la douzaine.
Maison spéciale à Bordeaux, rue Sainte-Catherine,
Maladies
COiKISON PROMPTE, RADICALE ET PEU COUTEUSE |
par* le traitement du Docteur
MeSSEET!
Médecin de la Faculté de Parii, maltr' «s pharmade, I
ex-pharmcciea de» hôpitaux de la TlU< lia Paria, pro- I
leasaui da médecin, «t de botanique, U".Eoi^ da mé- [
daillai «t léoompraaaa catioBalea,
Rue Montorgueil, 22 L
Consultations gratuites•
traitement par corresponbahce. [À/fr.)
BANDAGES
A ressort français et'anglais, •
de drapier ilU, ex-bandagisle-hcrniairo
îles hôpitaux civils de Paris. Cinq années
de pratique dans ce scri icc lui oift donnf
lanacilité de faire des observations sur les
cas lesplus'difflciles. Ceintures hypogastriques contre le renver
sement du col de l'utérus et toutes espèces d'Appareils comprcssife.
Prix modéré, solidité garantie. Fabrique et cabinet, 141, RUE ST*
antoine, près l'église Saint-Paul. Anr., G •
fi. P. SIROP D'ÉCORCES D'ORANGES. -"'J'
IUD 1 A< t llMll^gIJLjgj'l j-l'i jlt'J
phann. Champs
loujour* en flacons spéciaux portant la signaturt L aivozs.
En régularisant loi fondions àt l'estomac et dos intestins, il
détruit la constipation, çtiérit la diarrhée et la dysenterie, les
maladies nerveuses, loi gastrites, gastralgies, les aigreurs et cram
pes d'estomac; facilite ta digestion, abrège les convalescence*.
LOCATIONS DE PARIS.
A louer présentement, boule
vard delà Madeleine, 13, un grand
appartement meublé avec luxe
et offrant tout le confortable dé
sirable.
A loue, vaste rez*de-cliaussée
avec jardin et plusieurs apparte-
mens, rue Vicllle-du Temple, 78.
À louer meublé un bel apparte
ment, 15, rue du Havre.
OCCASIONS.
A vendre, pour cause de dé
part, COû bouteilles, Bordeaux,
St-Emilion lAH,fi0c. la bouteille,
verre compris; deux barriques,
môme crû, même année, 180 fr. la
barrique. S'adresser à Mmo Y #
Crosmer, rue de Verneuil, 37.
Bon piano droit d'occaifon, à
vendre, rue Cadet, 34, au con
cierge.
VENTES DE FONDU
A vendre, moyennant 80,000 fr ^
une charge facile i gérer, d'Mi>
produit annuel de 40,000 fr. Poi-r
la facilité et la garantie du I' ju ~
qatreur, on formerait une assc»
cialion, et les bénéfices ecraiti C
appliquée, savoir : un tiers à clic—
cun des associés, et le dernitic
tiers à un fonds de réierve,
ayant atteint le prix de vente cor *,
venu, servirait au paiement de
charge; on ne pourruit irtti*« r
ainsi qu'avec une per: onne-pou
vant disposer d'une
100,000 fr. S'adresser à M. Vauvar-
din, ancien notaire, rue de Vk
Jussienne, iS. (AlTr.)
Tnès BONNE OCCASION A TIUITKB
DB SUITE.
Un fonds de boulangerie, sfiwb
à la Chapclic-Saint-DeiMS, dans ma
quartier trè* populeux, à céder
pour cause de maladie grave. Prix;
4,!;09. On traitera S lamiablo Ou*
cuit deux sacs par jour. Huit de lO
ans, de la maison entière, eu prin
cipale ^cation, 1,000 ff. de love»
S'adr., pniir troiterj b M. l)Ousséau,
rue de Fiandrc, 40. S La Villette.-
— — w~ ■ ■ ■■
Fonds de serrurier A rendre,,
tenu depuis 20 ans par la môme-
personne Affaires 24 à 58,000 fr.;
prix, 11,000 fr. S'ad. à M. Bouliliivr
bemontières, rue Kicliellcu. lï.
DEMANDES, OFFRES.
• Emploi» rares et lucratif*, un
caissier avec 500 fr. Rue de lUm»
buteru, ii.
CHEVAUX, VOITURES.
A vendre, coupé moîerne et
hirnsii. •
S'adr. rue Oodot-de-Iiauroy, 3$
BOURSE. — Paris, 4 janvier.
; Les affaires ont été encore plus nulles qu'à la Bour-
se d^ier
' Fermé hier k 75.10, le3 0/0 reste k 7S.05en liqui-
àllion, à 75.30 fln du mois,
i Le 5.0/0 a monté de 5 cent, et reste Si 117.05 en
liquidation, 147.40 fin du mois.
L'emprunt de 76.25 a baissé k 76.15 en liquidation:
n ne s'est fait aucune affaire lin prochain.
- lies primes, dont 1, ont été cotées 75.60 et 55 sur
le 3 0/0; 117.50 sur le 5 0/0.
' Le report sur le 3 0/0 a été colé 35 et 22 1/2; sur
l'emprunt 7 1/2; sur le 5 0/0 45 et 50..
Le 4 1 /2 0/0 a été coté 104 ; les bons du trésor 4 3/4 ;
la Banque de France 3,225; les obligations de la ville
1;325 coupon détaché ; la caisse, Gouin 1,090, ex-divi
dende; le cofnptoir Ganneron 1,000 ; la caisse Baudon
475; lés obligations d'Orléans 1,160; du Havre
4 j002:70.
• — ■' Au IS janvier
Orléans a monté de 1,212.50 k 1,217.50
Rouen > — 910. à 912.50
Havre reste comme hier k - 433.75
Marseille a-montéde 581.25 k 588.75
Vierzon — 5i5. k 547.50
Bordeaux, ferme comme hier k 486.26
Nord a baissé de ■ 551.25 k 550.
Lyon a monté de , _ 400. k 401.25
Strasbourg reste comme hier k 413.75
. Au comptant, on a coté : 310, rive droite ; 195, rive
gauche; 160, Bàle ; 65, Bordeaux k La Teste..
! Peu d'affaires eu. primes. 1.221.25 et 1,223.75,
dont 10, au 31 janvier sur Orléans; 916.25 et 915
Rouen ; 600, Marseille ; 557.50 et B55, Nord.
■ Les reports sur Orléans ontété cotés 25et 75 cent.;
sur Rouen 2 fr.; sur le Havre 75 cent.; sur Marseille
371/2; sur le N«rd 1 fr. et 75 cent.; sur Strasbourg
35 cent. . «
Fonds étrangers : 98, 5 0/0 belge 1840; 08 1/2, em
prunt 1842; 52 3/4, 21/2 0/0 hollandais; 10.2, Na-
ples ; 26, dette intérieure d'Espagne ; 325, Haïti ;
1,080, Piémont, et 96 1/2 Romaines.
3 0/0 avant la Bourse, 75.40,
— après, 75.35off.
AU COIVU'TANT.
valeurs fraçaise8. ,
Cinq 0/0. jouissance 42 sept, 117 f.
ii7rn»ryr> uo us îur.
Quatre 1 fi 0/0, jouissance 22 sept.,
104.
Quatre 0/0; jouiss. 22 sept..
Trois 0/0, jouissance 22 déc., 73 f.
1520.
Trois 0/0 1817, jouissance 22 déc.,
Bons du Trésor. 4 3/4 0/0 6 m
Actions de la Banque, 322>.
ilentes de la Ville,
Obligations de la Ville, 1323.
Caisie liypolhè^aiie,
Canaux : 4 canaux, •:
v Act.de joutes.,
— Scaiiauïi -
' Act. de jouiss.,
— Bourgogne,
Act. de jouiss.,
Caisse Gouin, >0'.)0.
('omptoir (ianneron, 1000. >
baisse Baudon, 475.
Caisse Béchet,
valeurs étrangères.
Rentes do Naplcs,
— Uècépissésdèflnitifs, 102.
Borne, emprunt 1841, l' J 1/2.
Belgique. Emprunt ik40, kh. .
— — 1812, 08 1/2.
— 4 1/2 0/0,
— 3 0/03
— 2.J/2 0/0, 02 3/4.
— Banque 1885,
— ' — 1841,
Espagne, dette active,
— dillérès sans-Jnt..
— dette passive,
— 40/0 18H,
— Dette intérieure.
Hollandais, !> 0/0,
2 * /i 0/0,
Portugais, 5 0/0,
— 3 0/0,
Emprunt d'Haïti, 325.
Kmprunt grec.
Emprunt do Piémont, 1080.
Lots d'Autriche,
Cinq 0/0 autrichien, .
VALEURS DIVERSES.
Mines de la Grand'Couvbe..
Un Mabcrly..
Filature Boucnnaisc de lin.
Un Krévent
L'Union liniArc
Gaz Manby Wilson
— des Balignollctf...
Société générale...
Zinc. Vieillc-lloniairne
—. Nouvelle Montagne...
— deStolberK
Valcnlin-Cocq
Forges de l'AveyroiiII. fourneaux de Monceaux.
AU GOUTTANT;
I er C.
Pl.
II.
Pl.,
0.
l>.(
Trois 0/0, lin courant
7u 45
75
45
78
30
78.
30
Prime fin courant.
75 (10
7S
K3
W
75
bo
d.
M)
60
— fin prochain
Trois 0/0 1817, lin courant
n ir
u
ti
tt
tt
tt
ir
d.
tt tt
tt
tt
tt
tt
tt
V
KO
Prime lin courant
u n
tt
tt
tt
tt
tt
tt
d.
— lin prochain
tt tt
: tt
tt
tt
tt
tt
tt
d.
oO
Cinq 0/0, fln courant
417 15
117
45
117
33
417
40
d.
80
Prime lin courant.
417 30
tt
it
tt
tt
tt
it
— fin i>roc|]aifi...[...>
- n tt
tt
tt
tf
tt
tt
tt
d.
M)
Napics,fin courant
tt tt
"
tt
tt
tt
tt
CHEMINS DE FER.
au comptant.
Saint-Germain
. Oblig.1840
— 1842....
Versailles, rive droite
Obllg. 1812 f..
— i8t3 :
Versailles, rive gauche...'.. 195 »
Paris à Orléans 1218 .75
Oblig. 1840 ... 1100 »
Paris à Rouen 'J07 150
Oblig. 18tô tt
Paris a Sceaux tt
Paris h Strasbourg 415
Paris a Lyon...... 402 50
lloucn au Havre
Oblig. 18l ft 1002 50
Marseille à Avignon.. 3*3 75
Montpellier à Cette......... " "
Strasbourg à Bille 100 n
Centre 543 «
Tours a Nantes 305 »
Mulhouse à lhann " »
Orléans b Bordeaux "
Saint-Etienne.. \ " '>
Nord..;....... 55125
La Teste 65 »
Montereau aTroyes.. " »
Amiens a Boulogne » "
Andrezieux h Koatine " "
Cliarleroy.. » »
Fampouk A llazebrouck.... » »
Dieppe et Fécamp u "
llordeaui * Cette tt "
Lyon à Avignon " **
: A TrRHE.
4 ir C.
P. II.
Pl. 1i.
D. C.
Saint-Germain.....
« tt
tt
h
u
tt
tt tt
Versailles (rive droite)..
tt ' tt
tt
tt
u
H
tt H
— (rive gauche)
tt tt
' tt
tt
tt
tt
tt tt
Paris ù Orléans
isi7 no
lîî'J
n
1310 33 4317 80
Paris à lloucn...
U12 50
t»13 80
Paris a Strasbourg
413 78
tt
tt
tt
tt
44i 80
Paris è Lyon.
401 38
<
tt
tt
U,
403-80
Rouen au Havre.....
432 80
tt
tt
' tt
tt
433 70
Marseille à Avignon
887 80
'588-
73
888
tt
888 78
Strasbourg d ll&le
Cenlrc »
tt tt
SUS 25
tt
tt
tt
tt
tt
tt
tt
817 30
Tours à Nantes
tt 41
tt
tt
tt
H
tt tt
Orléans à Bordeaux
480 23
tt
tt
■tt
tt
* tt tt
Nord
832 50
883 75
850
tt
850 tt
Montereau a Trpycs
tt tt
V
tt
tt
tt
tt tt
Amiens & Boulogne
tf tt
tt
tt
tt
tt tt
Charlcroi
tt tt
//
tt
tt
tt
tt tt
Fampoux à llazebrouck
tt tt
tt
tt
tt
"
tt H
Dieppe et Fécauip
tf tt
tt
tt
tt
"
tt H
llordeaux à Cette
tt' tt
tt
tt
tt
tt
' H Tt
Lvon ù Avignon
>rt tt
- tt
tt
tt
tt
tt tt
Crcil à SainHJucnlm..... ;....
tt fi
■ rt
tt
tt
tt
tt tt
rerort A fin ds mois.
Trnis 0/0,».
Cinq 0/0....
Naplcs..,..,
d'un mois a l'autre.
35 22 1/2
J5 30
27 1/2
CHANGES. *
Londres, 40 jours. 25 47 J/2—3 mois, 25 30.
■ Vintiic, ■— Xi» 1/4 - »» */*•■
Naplcs, — " ■ — - "
boursxi DE lohdre B . — 3 janvier. -'Les com illdftx pour compte
sont furmes; ouverts » 8^ «5 '/s, il^ ont fini à Wt l/ii 1/J. — O.tte açli.e
il'lsspaunB (S 3/4:3 0/0 d" ïl M •■/' »' 1/8- — Portugais SIS/». — Mexi
cains 7/8.—Chemin du Nord 41 08 7/8.
bourse on vxEzrrn:. — S8 dôccmbre. — 1 1 /0 U3 7 /a ; 4 !/• ro l/4ï
t t/, O/n 't s/8 Banque <,0tr>.
BOunsE or M adrid. — Î9 iI6remhi«. — S tjt » 1 /8 i JW Joui* apr^i
liliourio i" a/« aiiiui.t, il 13/10 napicrl; ï S/® «1/* IMpwr («prf» I»
Bouiso la 1A argrui); dett. aan. Intérêt I p&pior (ayrea la ilourao
« :
EMPLOI DE LA JOURNEE.
8 à 3.—Karché aux fleurs, quai aux Fleurs
9 à. S,— Visiter la Sorbonne, siépe de l'Aca
démie de Paris, la première dcïïanrc. I.es
cours qui y sont professés nous amènent
naturellement à parier de l'Université.Voici
son origine. C'est k Charlemaene que la
France doit l'établissement de l'Université
de Paris. Deux moines écossais, ayant an
noncé dans leurs prédications qa'ils avaient
des leçon» de science a donner, inspirèrent
à ce prince le désir de vérifier ce" qu'ils
disaient ; il les manda; et, après s'être con
vaincu de leurs talons, il permit à l'un
d'eux, nommé Clément, .de s'établir à Pa
ris, avec promesse de le charger de l'ins
truction de ta jeunesse". Pour cet effet, il
• fonda des écoles publiques convenab!es
aux différons gen-es d'arts et de sciences,
3u'oa y devait enseigner, et mit les étu-
ians en possession des privilèges néces
saires aux progrès des scionces et au.main
tien' de cet établissement. L'estime dont
ce.prince honorait les savans : attira,,dans
ce mémo temps, en France, un cclènre
savant anglais, nommé Alcuyn; et. à sa
sollicitation. Charlemagne transféra i Uni
versité de Rome k. Pans. Elle eut d abord
Suatre oliefs: savoir : Alcuvn. Rabanus.
laude et Jean le Scot ou 1 Lcossam Mous
quatre disciples de B"de le Vénérable.
Voilà la première origine de 1 Université.
Ainsi, on doit donc regarder (.barleinagne
comme le restaurateur des .sc cnces en
France. (Pour visiter les Facultés, il faut
s adros. au secrétariat de chacune d éliés )
Il k K. —Valais des Thermes : Musée d anti-
quités. tOuvert aux étrangers, sur uneper.
mission du directeur.;
11 k tt.—Hôtel de Cluny : Musée moyen-âge
(Ouvert sur permission du directeur.)
i k 3. —Manufacture royale des bobefins
exposition de précieuses tapisseries de
. haute et basse lisse. (Sadr. aladministr
Sorbonne. — Faculté des Sciences.— 3 cours
Ïiublics : k 10 h. l/3 t de calcul dos proba
ulités. par M. Libri : k midi 1/3. de geo
. métrie supérieure, par H. Chasles : a a li.
1/3. de géologie, par M. C. Prévost.
rKMRiMI 01» srivncus BD HËltCREDI 5 JANVIER.
OPÉRA.
Oaeomm. à T h. 0, 0.
L'AVB BH PB1KB,
op. 2 a. St-Gcorges, de
Flotov.
Frantï, Portheaut.
Léopold, Poultier.
majoMome, Brémond.
chasseur, Kœnig.
~aysan. liens,
aoia, M" Nau.,
comtesse, d'Ilalbert.
paouita,
ball.-pant. 2 a. t'ournier,
Matiliier, Dcldevez.,
Inigo, Êlie.
St-valliei - , Petipa.
le colonel, Quérlau.
don Lopex, CoralU..
Manola, Toussaint,
sculpteur, Cornet.
?;ouverncur, Monnet,
^aquita, M" C. tirisi.
Séraphine, Zèlie.
Mauoia, Piunkctt.
Danse :Théodore.Tous«
saint, Grisi, UumL-
lâtre,plunkett,Franck,
Coste. liante.
tajkATAa- s m< «■ ; •
On Gcmm. \ 7 0/0.
LB MAniAGIC D'AnGBNT,
c; 6 a. Scribe.
Dorbeval. Samson
t'oligny. Brindeau.
Olivier, Maillard.
Dybois, Mathien
JierinAnce,A! e> Worms. :
M* d Orbeval, Denain.
M- de Brienne, Anaïs
vn CAPBICl,
c. f a. Alfred de Massât.
Chavigny, Brindeau.
valet, Mathien.
Uathtlde. M" Judith.
M' de Léry, Allan.
LA HAniIfBTTK,
c. 1 a. en vers. Adrien
Decourceile.
G. Guillaume, .Samson.
Garguille,Mainvielle
Tmiopiu, Got.
président, Mirecour.
itlarinetU, M e Brohan.
oritaA-co*iQtw
On eomm. h 3 /4.
XéuiRB BT AZOn,
op,~c. X a. en vers, Mar-
montel, Grétry.
Azor, Jourdan.
bander, Cliaix.
Ali, Sainte-Foy.
Zèmire, M« 4 Lemercler.
Fatmé, Hévilly.
Lisbé, I'èlix.
fra-d1avow),
op. 3 a. Scribe, Auber.
Dlavolo, Audran.
Kokbourg, Sainte-Foy
Mathéo, Henri.
Lorenzo, Emon.
(liacomo,. Palianti.
Beppo, • Duvernoy.
Paméla, HV Bévilly. ■
Zerline, , Charton.
OlMtolt». '
On eoB&a. i 6 b. 1/î.
vavtb n'ira pardon,
dr. B a. Foucher. Jarry.
LimairoV Luguet.
Léonce» Delaunay,
Lossac, Roger,
docteur, Jourdain,
comtesse, 11** Laurent.
Blanche, Henry,
hôtesse, Taller.
dbrhibr bawqubt pb 1847
c -revuc 2 a. en vers»
mêlée de chants.
Camille Doucet.
Odéon XXXIII, Mlcheau
Balsamo, Roger,
danseur,
Opéra Na-
tlonal,
Valentin, Luguet.
Opéra, Osmont.
Dominique, Baptiste,
ciiiironmer, Larochelle.
Ilaralct, Barbier.
écaillère, St-IIilaire.
1 heures, Dèrouet.
Minuit, Henry,
le bten, Bruneval.
le mal, Talicnter.
Aérostat, Albèrl.
Chemin de fer, Jary.
Piflne, Durey.
Titine, Blanche,
la Moisson, Aglaé.
la Vendange, ;Vulie,
LA PARTIE DR CHASSB,
e. 3 a. Collé.
Henri IV, Jourdain.
Sully, Darcourt.
Bellegarde, Octave.
Couchiny, Ilarvllle.
Richard. , Husson.
VUchaud, ' l.omaire.
Lui'as, Larochelle,
bûcheron, Forestier.
Agathe, M*' Albert.
Catau, Laurentlne,
Margot, Dupont.
iwger.
-jLemalri
Dimanche, Delauney.
petitauteor, Albert.
Krandauteur, Manuel.
Raphaël, Forest.er.
Etner, Desroches.
Chloroforme, Ernest,
convive, Husson.
garçon. Berlin,
présidente, M c * Grassau
CléopAtre, Antonia.
la Presse, Laurcntine
année 1847, Fraotxia.
année 1848,Talini.
msAwa • anToiiQ.
On eoEtKS. à 0 |i. 3/4.
tlamlbt, pbircb pb j»a-
nbharck , dr. Sa. et 8
parties, trad. libre de
MM. Al. DumM et P.
Meurice.
roi, Georges.
H&mlet, Bouvière.
Polonius, Barré,
ombre, Crette,
fossoyeurs, Boileau.
Castel.
Laërte, Rosnr. ,
Horatio, Peupin.
RoxencrantXi llenrl.
Guildenstern, Lutgè.
Maréellus» Alexandre.
Bernardo, Lefévre.
roi de thèltre, Beaulieu
i?U ("«nai, Bonne». •
h* du peuple, Paul,
domestiques, Désiré.
Jules.
.Opbélie, M*' Persont.
Gertrude, Matbilde P.
r«do théitre, itafine..
SATtOlUfc.
On eomm. à 7 k. •/•.
ma somiB foaTtms,
op.-c. l a. Fèréol,
Edouard, Ad. Adam.
Isidore, Jos. Keltn.
Darey, Dutilloy.
Belmonté, Huré.
Octave, Hervé.
Mariana, m** Gautier.
Flora, Honorine*
Rosabella, Derly.
«AITIin.XA,
op. dram. 8 a. Dennery,
Cormos, Maillard.
Gastlbelxa, Chenets.
Roi, Juuca.
de Saldague, Pauly.
Aivar, Fosse.
Matteo,, Deisarte.
Perex, Martin.
Sabine, Rossot.
Paquita, Hetxvl.
Divertissement: Lerou»
ge,.Massartic v Frapar,
Fflvrlrr, Tètrel, 11 e »
Richard, Auriul, Pau-
■lus, Demonchy, Lan-
dcJJe, ISrneslino, Ade~
line.
Oa eoiam. i B h. t 2
LA aaiocna S'SOireiBR,
. Imbroglio 1 a.
• Gernler-Sttenne.
Oufoar, Amant.
Jean, Têtard,
Albert, Pierron.
Lenoir, RolUo.
LebUne, Bar,
iuliette,'!!* 11 Flireae.
Crlquctte, Caroline.
Gertruda, JUéraui.
CHB iEuxB neiLLBSsa,
ét. 3 a. 5 tab. M. **\
D'ilerby, Volnys.
Jules, Bondois.
Lambert,. Victte.
John, Roilin.
Debreuil, Pascal.
Devancourt, Pierron.
Demercy, Dulac.
Marie, M" Nathalie.
M* Lambnrt, Thénard.
ROSJR ET HAnOUBRITX,
c.-v. 3 a. C. Desnoyers.
Perrin, Volnys.
baron, Leclcre.
Frédéric, Félix.
Jules, BondoLs.
Ito^e, M«* P.-Ernest
Marguerite, Nathalie. '
YAftEMa.
Oa «oœa. 1 6 h. 0 0
caaoRiQoas aa&ToaiiBs,
S. fant- 1 a. Clairvllle.
arriére,Faulqu«mom
Kêrouaa, Duasaru
baron, Bardou.
Dyring, Desjardins.
paysan, Charrier.
Yvonne, M ts Delorme.
Korysan, Aline,
paysanne, Suzanc*.
1ÉROKB LB BACON,
' a. Bayard et i
Biéviïle.
Jérôme, Bouffé.
Didier, Laba.
Armand, Cachardy.
Camus, Rébard.
François, Pérey.
M" Jèréme, M**Pélagt«
Louisa, Potel,
OMB DBRffliUR CORQU^TB
v. t a. Rosier.
Vlrefeullle, LafonU
Charlemont, Laba.
Hélène, M c< Uarquet.
Laure, Virginie.
Klortne, Potel.
LB KOULUI A PAROLB8,
v. l a. Dupcuty. Gabriel
Albert. Laba.
Gérard, Romand.
Christophe, Georges,
Caillette, M" Déiaxet.
Antunine, Saint-Mare.
On eemm. à 6 b 0,0
LA VIOVB PincnON,
ç.-v. 1 a. Vanderburch
et Laurcnoln.
Philippe, Àchard.
Frédéric, Sylvestre,
Mulot, Priston.
Bouchenot, Bordier.
Félix, Corail.
Catherine, M" Désirée.
Perrjne, Kœhler.
L'ART DK NB PA? pONHKR
D'BTRBNNES, c.-v. 1 a.
Labiche et Lefranc.
Thouvenei, Geoffroy.
Dupiton, Syivesjtro.
Pouradl, Pérès.
M' Dupiton, A.-Cbèri.
M* Thouvenei, Kœhler.
LBS MEUOinES DT GIUM-
mont , c.-v. 1 a. Adrien
liecourcelle.
Grammont, Brossant.
Paterson, Landrol.
Dutournoi, Silvestre.
Haring, Antonin.
Ripcrt, Corail,
hôtcllier, Bordier.
George, M eI E. Sauvage
Êvplina, Martiiç.
fUZAIWX >8 CROIS0T,
c.-v. i a. MarvHia.
Crolssy, Deschamps
Chaaialim,Tisiersnt.
Jean, Geoffroy.
Bellegarde, Landrol.
Bussiere, Antonin.
Bernls. Corail.
Suzanne, M** R.-Chérl.
servante, Kila.,
LBSRALBBtmS D'VNAMANT
Haoaaox, c. 2a. Scribe
Torigny, Ferviile.
* Wuma.
Bressast.
Deschamps.
Bordier.
Bonneval,
Thémine,
Edouard,
valet,
U* de Simlane, Meley.
Hertense, Rose-Chéri
Henriette, Maréhe.
On ooeuM. kl k. 0/0.
LA SAVONRBTTB IMPÉRIA
LE, c. 2 a, m. de cou-
Slets, A.-Bourgeois et
>umanoir.
Feirier. Dervaî.
Bernard, Lemènil.
aide-de-camn,Lh6rilier
marquis, Kalckaire.
capitaine, Fioridor.
lieutenant, Lemcunier.
valet,! Remy.
Anàïs, M e Dupuis.
LB BANC P'HUITRBS,
Revue de 1847 en 4 a. et
7 tableaux.
Dumanoir, Clalrville.
Pieddecheval. Sain ville.
Mollusque, Hyacinthe,
<>™
s^r/jA -Tou^,
Kalekaire.
jLevwor.
Odéon,
dentiste,
Manassès,
dentisto, l f
vendeur, j^héritler.
chevalier, ( L^cou.-
Pouponette, ( riérev
Jeannette,
Gastibelza
contralto,
iambour,
La Drague
voix,
La Marée,
Augustin.
Luguet.
Fioridor.
I e * Brasatntt
fée du rocher, 1 Loov
Larose, | Lcrr.
Osiende, i L.
flllede marbre (Durand
v e Cancale,Lecomte.
I'as3. Joiiffroy,
statue,
l'ass. Verdeau,
La Tuiipe,
Hosalinae, -
Giroflée,
statue,
CJio'ca,
Cléo pitre,
Auriol,
Opéra,
c* Dubarry
laChanson
statue,
[Oiy.
Pauline.
A i-.yval,
Serlvaneck
Duverger.
Juliette P.
«oje'r*.
On eotaœ. *. 7 h- 9/0.
, Magic blanche.
Le départ? dû Tyruiien.
J^'ijomrneJaus: ïpotsriécf
Les Reproches,viiU-
geois.
Cendriilon.
La Nourrice de Caen.
Polichinclou les Ktrcn-
nes.de Jocrisse.
mOSABA.
8,oui. Bonne-Nouvelle
Vue de Chine, prise sur
le canal de ilonan, a
Canton, ovoc ta Foie
dos Lanternes.
Intérieur de VEfflise da
Saint-Marc, è Venise.
ROS sert aora»,
. Rua de Valois.
Solréiw mystéheurae
C.-.
— 154 —
BIBLIOTHÈQUE CHOISIE DU CONSTITUTIONNEL.
CHAPITRE V,
L'HOSPITAI ITE.
Et qw'cstrce'qu'il veut-, cet aveugle?— demanda le
père Châtelain à Jean-René. , ,
Jr _ Ce pauvre homme et son lils se sont égarés en voulant
aller à Louvres par la.traverse ; comme il fait un froid de loup
et que la nuit est noire, car le ciel se couvre, l'aveugle et son
enfants demandent à passer la nuit à Ja ferme, dans un coin
del'étable. .'■■■,■ .v* . *• ■ , •
Mme Georges egt si. bonne, qu'elle ne refuse jamais l'hos
pitalité èt un malheureux; elle consentira, bien sùr, à ce qu'on
donne; k coucher à ces pauvres gens... mais il faut la préve
nir. Yas-y, Claudine.
Claudine.disparut;. - , - ,
— Et où attend-il, ce brave homme? —. demanda le père
Châtelain.
— Dans la petite grange.
— Porquoii'as^tu mis dans là grange? - - '•
— S'il était resté dans la cour, les chiens l'auraient mangé
tout cru, lui et son petit. Oui, père Ghàtelainy j'avais beau
dite Tout beau; Médor.,. ici, Turc-... à bas, Sultan!... »
J'ai jamàis vu des décliainés pareils. Et pourtant, à la ferine,
on'ne . les dresse pas à mordre sur le pauvre,. comme..dans
tien desendroits...
. - • -^ Ma foi, mes'enfàns, la part du pauvre aura été ce. soir (
réservée pour tout - de bon ;.. Serrez-vous. un' peu... Bien !
•Ifet'tous deux couverts", dé plus, ,l'un ; pour l'aveugle, J'autre
•pow-son fjls ; car sûrement Mme» .■Georges leur laissera pa^.
.scrlanuU.ici,./ù
— C'est tout de même étonnant que les chiens, soient fu
rieux, comme se dit JeaS-René; iVv avait surtout Turc,
.què-Claudine!a)emmené; en allant ce soir au pjesbj'tcre.., i^
était comme un! possédé;!. En ,1e flattant pour l'apaiser, j'ai
senti les.- poils de son dos tout hérissés... on aurait dit d'un,
poroépic..Qu'est-ce.que vous dites de cela, hein ! père.CÏiâ-j
telain, vous qui savez tout? " . ... • . ( .. , ,
v. r—Je dis ; . monigarçon,-;moi qui saistoyt. que les bêtes an
savent encore plus long que moi... Lors de l'ouragande cet.
automne, qui avait changé la petite rivière en torrent, quand
je m'en revenais à nuit noire, avec mes chevaux de labour,
assis sur le vieux cheval rouan, que le diable m'emporte si
j'aurais su oh passer à gué, car on n'y voyait pas plus que
dans un four I... Eh bien ! j'ai laissé la bride sur le cou du
vieux rouan, et il a trouvé tout seul ce que nous n'aurions
trouvé ni les uu ai les autres... Qui est-ce qui lui a appris
cela?— - — -
. — Oui, père Châtelain, qui est-ce qui lui a appris cela, aii
vieux cheval rouan ? ...
— Celui, qui apprend aux hirondelles k faire leur nid sur
les toits, et aux bergeronnettes à faire leur nid'au milieu des
roseaux, mon garçon... —Eh bien ! Claudine, — dit le vieil
oracle à la laitière qui rentrait portant sous son bras deux
paires de draps bien blancs, qui jetaient une suave odeur de
sauge et de verveine, —eh bien! madame Georges a ordonné
de faire souper et coucher ici ce pauvre aveugle et son lils,
n'est-ce pas ? . , , . -
> -r- Yoilk des draps pour,faire leurs lits dans la petite cham
bre au hçut. du corridor,—dit Claudine...
Allons, va les, chercher, Jean-René... Toi, ma fille,,ap
proche deux chaises du feu, ils se réchaufferont un moment
avqnt de se mettre k table.., car le froid est dur cette nuit.
On entendit de nouveau les aboiemens furieux des chiens*
et Ja voix de Jean^René qui tâchait de lcs apaiser. ,
•La porte de là cuisine s'ouvrit brusquement : le Maître
d'école et Tortillard entrèrent avec précipitation comme s'ils
eussent été poursuivis; '
: — Prenez donc garde k vos chiens ! — s'écria le Maître
d'école avec frayeur, — ils ont manqué nous mordre.
— Ils m'ont arraché un morceau de ma blouse, — dit Tor
tillard, encore pâle d'effroi. - , . ;
,j — Excusez, mon brave homme, —.dit Jean-René; en fer
mant la porte; mais je n'ai jamais vu nos chiens si^.iné-
.«hans;. .C'est, bien sûr, le,froid qui lés agace... Ces bètes n'ont
pas dé raison; elles veulent peut-être mordre pour ge réchauf
fer!.; .. ; ' , ■ ■
, _ Allons, k l'a,utre maintenant! — dit le,laboureur en
arrêtant le ivieux Lysandre au moment ou, grondant d'un air
menaçant, il allait s'élancer sur-les nouveau-venus. — Il à
entendu lesjjutres çhieiis aboyer de furie, il veut faire comme
> eux. Veux-tu aller té coucher tout dé suite, vieux sauvage !
veux-tu... v 1 - " •
A ces mots du père Châtelain, accompagnés d'un coup de
pied significatif, Lysandre regagna toujours fondant ", sa
place de prédilection au coin»du foyer.
Le Maître d'école et Tortillard restaient k la porte de la
cuisine, n'osant pas avancer.
Enveloppé d'un manteau bleu k collet de fourrure , son
chapeau enfoncé sur le bonnet noir qui lui cachait presque
entièrement le front, le brigand tenait la main de Tortillard
qui se pressait contre lui, en regardant les paysans avec dé-.
-r
— 155 —
EUGÈNE SUE. — LES MYSTÈRES DE PARIS.
fiance; l'honnêteté de ces physionomies déroutait et effrayait
presque le lils de Bras-Rouge.
Les natures mauvaises ont aussi leurs répulsions et leurs
sympathies.
Les traits du Maître d'école étaient si hideux, que les ha-
bitans de la ferme restèrent un instant frappés , les uns de
dégoût, les autres d'effroi... Cette impression n'échappa pas
à Tortillard; la frayeur des paysans je" rassura, il fut fier de
l'épouvante qu'inspirait son compagnon. Ce premier, mouve
ment passé; le père Châtelain, ne songeant qu'k remplir les
devoirs de l'hospitalité, dit au Maître d'école :
— Mon brave homme, avancez près du feu, vous vous ré
chaufferez d'abord. Youssoupcrez ensuite avec nous, car vous
arrivez au moment où nous allions nous mettre k table. Te
nez, asseyez-vous là. Mais a quoi ai-je la tête? — ajouta le
ppre Châtelain; — ce n'est pas k vous, mais k votre lils que
je dois^'adresser, puisque malheureusement vous êtes aveu
gle. .Voyons, mon enfant, conduis toi> père auprès de la che
minée.
— Oui, mon bon Monsieur, — répondit Tortillard , d'un
ton nasillard, patelin et hypocrite; — que le bon Dieu vous
rende votre bonne charité?.. Suis-moi, pauvre papa .. suis-
moi... prends' bien garde. — Et l'enfant guida les pas du
brigand..
- Tous deux arrivèrent près de la clicminee.
D'abord Lysandre gronda sourdement; mais ayant flairé
ûu instant le Maître d'école, il poussa tout k coup cette sorte
d'aboienjent lugubre qui fait dire communément què les chiens
hurlent à la mort.
— Enfer! —se dit le Maître d'école. —Est-ce donc le
sang qu'ils flairent, ces maudits animaux ? J'avais ce panta-
lon-lk pendant là nuit de l'assassinat du marchand debceufs.
■— Tiens, c'est étonnant, — dit tout bas Jean-René, —le
vieux Lysandre qui hurle k la mort en sentant le bonhomme!
V Alors il arriva une chose étrange.
Les cris de Lysandre étaient si perçans, si plaintifs,.que
les autres chiens l'entendirent (la coùf de là terme n'étant
séparée de la [cuisine que par une fenêtre vitrée), et, selon
l'habitude de la. race canine, ils répétèrent à l'en vices gé-
missemens lamentables. - -
- Quoique peu superstitieux, les métayers s'entre-regardè-
rent presque avec effroi.
En effet, ce qui se passait, était singulier.
Un homme qu'ils n'avaient pu envisager sans horreur en
trait dans la ferme. Alors des ;animaux jusqu ! àlors paisibles
devenaient, furieux.et jetaient ces clameurs sinistres qui, se
lon les clameurs populaires, prédirent les approches de la
mort. : . , v , . ... V' .......
Lé brigand lui-même, malgré son endurcissement, .malgré
son audace infernale, tressaillit un moment en entendant ces
hùrlémens funèbres, mortuaires... qui éclataient k son arri
vée, k lui,., assassin. • - ■ •
i * . • . . ■" _ ■ - • -
Tortillard, sceptique, "effronté cbmiiiè un enfant de Paris,
corrompu pour ainsi dire k la mamelle, resta seul indiffé
rent k l'effet moral de cette scène. Délivré de la crainte d'être
mordu, cet avorton railleur se moqua de ce qui atterrait les
habitans de la ferme et de ce qui faisait frissonner le Maître
d'école.
La première stupeur passée, Jean-René sortit, el l'on en- '
lendit bientôt les claquenïens de son fouet, qui dissipèrent
les lugubres pressentimens de Turc, de Sultan et de Médor.
Peu à peu les visages contrislés des laboureurs se rassérénè
rent. "Au bout dé quelques momens, l'épouvantable laideur
du Maître d'école, leur inspira plus de pitié que d'horreur;
ils plaignirent le petit boiteux de son infirmité, lui trouvè
rent une mine futée très intéressante, et le louèrent beaucoup
des soins empressés qu'il prodiguait k son père."
L'appétit des laboureurs, un moment oublié, se réveilla
avec une nouvelle énergie, et l'on n'entendit pendant quelques
instans.què le bruit des fourchettes.
Tout en s'cscrimant de leur mieux sur leurs mets rusti
ques, métayers et métayères remarquaient avec attendrisse-
mens les prévenances de l'enfant pour l'aveugle, auprès
duquel on l'avait placé. Tortillard lui préparait ses nior-*
ceaux, lui coupait son pain, lui versait k boire avec une
attention toute jiliale.
Ceci était le beau côté de la médaille, voici le revers :
Autant par cruauté que par l'esprit d'imitation naturelle k
son âge, Tortillard trouvait une jouissance cruelle k tourmen
ter le-Maître d'école, k l'exemple de lai Chouette, qu'il était
-lier de copier ainsi, et qu'il aimait avec une sorte de dévoû-
ment.
Comment cet enfant pervers sentait-il le besoin d'être
aimé? comment se trouvait-il heureux du semblant d'affec
tion que lui témoignait ,1a borgnesse? comiiient pouvait-il,
enfin, s'émouvoir au lointain souvenir des caresses de sa
mère? C'était encore une de ces fréquentes et nombreuses
anomalies qui, de temps à autre, protestent heureusement
contre l'unité dans le vice. ■
[. * Nous l'avons dit, éprouvant, ainsi que la Chouette, un
charme extrême k avoir, lui chétif, pour bête de souffraheej '
un tigre muselé. .7 Tortillard, assis à la table des laboureurs,
eut la méchanceté.de vouloir raffiner, son plaisir en forçant le
Maître d'école, k supporter ses mauvais traitemens sans sour
ciller.
Il compensa donc chacune de ses attentions ostensibles pour
son père supposé par un coup de pied souterrain particulière
ment adressé à une plaie très ancienne que le Maître d'école,
comme beaucoup de forçats, avait k la jambe, k l'endroit où
pesait l'anneau de sa chaîne pendant son séjour au bagne.
- Il fallut à ce brigand un courage d'autant plus stoïque
pour cacher sa souffrance k chaque atteinte de Tortillard,
què ce petit monstre, afin de 'mettPe sa victime dans une po
sition plus difficile encore, choisissait pour ses attaques tan
tôt le moment ou le Maître d'Ecole buvait, tantôt le moment
où il parlait. - .
Néanmoins l'impassibilité de ce dernier ne se démentit pas;
il contint merveilleusement sa colère et sa douleur, pensant
LES CENTENAIRES brotluite Jltqnante et
hiltoriqne, que tout le monde Voudra et pourra lire
moi scrupule. Prix î i fr. broché, et 1 fr. 2$ c. car
tonné. Oa expédie franco. Dépôt avec;remise.
• S'adreiter
BIBLIOTHÈQUE FRANÇAISE
in BACCALAUREAT, formai Caïin, 13 volume», l'ou
vrage coarLKT, 10 fr. Chaque Tolume, pris «épsré-
jnent,i fr,. Celte collection, unique en librairie, com-
prend tout le* chefs-d'œuvre exicéi de : C«rneille, Ra
cine, Molière, La Fontaine, Boileau, Bossuet, Fénelon,
Paical, Manillon. La Bruyère, BulTon, Voltaire. Au
pensionnat de jounei gens dirigéj par M. BOULET, 11,
me Balte dn-Bempait. On y trouve *ossi, au prix de
1 fr. le volume, le» Classiques Grecs et ÏMtins, arec
tradnetion «ynopliqne et littérale.
CJIIII7C FI'ICII U Considérations tur les tallei
ijimuliCii) ij ilkJlLu. d'aiile, etde lear iiflaonce
•or l'avenir de* claiiei pauvres, par émile dépassé,
maire de Lannion; prix : 1 fr. 2B o. — Librairie de L
HACHETTE et C«, à Parii, rue Pierre-Sarrazin, 12.
NOTICE SUR L'ÉTBÈttiïSS.
4a la chirurgie dentaire , par CH. COUSIN, méde-
cin-dentifte de la Faculté de Pari*. In-8*, prix : 1 fr.
808. Ghei L'AUTEUR ,'rne d'Alger, 11, et oh« Le-
^o>en, libraire, galerie d'Orléans, Palais-Royal.
mirril lITDrïiT RuedesMiçoni-Sorbonne,7.
MtliilLJUiliM 1. M. Lelarge, coanu par su
•uocès, ooramencera ses cours lui-même le 13 janvier.
MTs
GANTS INDÉGOUSABLES.
. Guillaume, breveté [tant garantit du gouverne-
ment), 16, r. de Bond y, derrière le Château-d'Eau.
DVIVAC ' droits bardiés , auciçn contre-mattre
1 llillUtj da M. Roller, bouleV. Poissonnière, 13.
rrtUfil/T'S} tthëvetés, s. gar. du gony. Gros et
l*UlU3l!i I jj détail. M»cé, rue Neuv c-St-Angustin, 5k
A TOUTES LES
les robes et les garantir de la boue, chez tilman,
inventeur, rae Ménars, n. 2, au cÔin"de Pelle Rictietieto.
HABILLEHENS ,<™ DOMESTIQUES.
Maison carrière et C*, tailleurs, rue des Filles-S aint-
Thoroas, 23, au premier. Livrée complète, 88 fr.
PARFUMERIE FINE. A LABOULLÉÊ? n
H- 93, rue Richeliea en faoe la ma Feydfau ; gants de
premier choix, éventails, bourses, sachets, etc.
CHAUSSURES EN CAOUTCHOUC
Contrel'humidité, Vétemen* imperméable*, Manteaux,
Paletots, Cabans, Coussins, Clysoirs, Tabliers de nour-
rice, etc. —11, rue des Fossês-JHontmartrt, 11.
SOCIÉTÉ BORDELAISE ET
BOURGUIGNONNE, rue Nre<-Siiot-'Augustin, T. vins
rouges «t blancs , rendus à domicile ; ordinaires en
bouteille i 45, 80, 60 et 75 o.; en pièces & 133, 180,
175 et 215 fr. vins fins de 1 fr. à 3 fr. la bouteille,
275 et 1,200 fr. la pièce.
DIVAN-LITS DESCARTES
Renfermant 1* lit tout fait, à 100 fr. et aa-deiras.
6, rue du 29 Juillet. .
PLUMES INALTÉRABLES et platine,
à pointes de rubis on diamantées, de Mallat, breveté
g. du g.) Spécialité de Carte* de visite*, depuis 1 fr.
cent. Enveloppe* glacée*, 35 e. le eent. Papeterie
t
legrajfp, 142, rue Montmartre . (Affranchir.)
DDUCCU ragueneau, auto-litbograpbiqoe,' rue du
rimaafl Bouloi, 22.Ia-4' 60 f.; 26 c. sur 37 c. 80f.
fi WFIVDtl'C dausse , me de Lancry, 10, pour
viil'llilllliiiutj faire le café k l'eau chaude on il
l'esprit; Brûle-Cofi qui indique le degré de torréfao-
tlon, Moulins pour moudre fin. Pour étrenne*.
FAVTDIW AI1V et calorifères divers,
rUUflilEiiitjA de th. pauchet . Fabrique fau-
bourg Poissonnière, 106 bis.
PO MME S DE PIN.
l' r choix, 4 fr. 50 les 800 ; 2', 2 fr. 50, rendues franeo.
3 fr.,
IN JECTION copahu, faubourg Saint-Denis,
bien préférable an
8.
ratfntaid des actions, 8, pl. de la Bourse,
LUllir lUlli de 10 h. t 3. Escom* et reports.
A ITT O La Société da journal le Pér# duPtuple de-
iiVlij» mande un ir*pecteur dans chaque arrondis
sement. 1,200 fr. de fixe et les remises. S'ad. franeo k
la direction générale, 11, rue de Pugy, i Lyon, .
Vente et achats de fonds, chez M. Ca>
ron, 281, r. St-Honoré (spécialité]!.
E piciers .
Administration générale des hôpitaux et hospice t
civils dé'Paris.
l?AlTD\Tl r riTD1?G Adjudication, le 18 janvier
rUUliill 1 LliEiiS. 1848, k une heure précise,
dans l'une des salles de l'administration des hospices,
rue Neuve-Notre-Dame, 2, au rabais et sur soumis
sions cachcUcs, de la fourniture de la Viapde de bou
cherie & livrer dans les divers établUicmens de l'intér
rieur de Paris, pendant onze mois d
pré'entant autant d'hôpitaux et ho'pices k approvi
sionner' dans les conditions ordinaires.
Niil ne sera admis k concourir k ladite adjudication
s'il n'y a été préalablement autorisé par le cçnseil-gé-
néral des hospices. ,
Le dépôt des demandes d'admisi ion sera fait jusqu'au
jeudi 13 jtnrier 1818 au plus tard, i quatre heures du
soif.
Chaque cauiiondement, évalué sur l'affiche suivant
l'importance de chaque lot, sera versé avant trois heu
res la veille.de l'adjudication, 17 janvier 1848, »t il en
sera juitifié/par la représentation du récépisié, faife au
même moment, ainsi que le dépôt de la soumission au
secrétariat.
Il sera donné communication des cahiers des char
ges au bureau du secrétariat des hospice.*, rue Neuve-
Notre-Dame. 2, tous les jours (les dimanches et fêtes
exceptés), depuis dix heures jusqu'à trois heures.
Le membre de la commission administrative,
secrétaire-général, h. dubost.
Administration des Hôpitaux et Hospices civils de Paris.
VATTT)\TITITD1?C! Adjudicalion, le 25 janvier
ffuUltilll IJllEiiJ. 18 S8, lune heure précise, dans
l'unedessalles del'adttliniilralion des hospice*, rue Neu-
vc-Notre-nam*, V2,.
Au rabais et sur soumissions cachetées.
De la fourniture dos Papiers, Cartes, et Confection de.
Reliures nécessaire* au service do l'administration gé
nérale et de ses établissement pendant trois années, i
compter du 1" avril 1818, suivant les quantités généra
les et leurs prix fixés, sauf rabais, sur l'affiche publiée
i cet, effet.
Nul ne sera admis k concourir k ladite adjudication
s'il n'y a été préalablement autorisé par le conseil géné
ral deshospices.
Le dépôt des demandes d'admission sera fait jusqu'au
samedi 15 janvier 1848 au plus tard, k quatre heures
du soir. , , . ^ -
Le cautionnement, fixé S 3,500 ftslflci, S»ra verté le
24 janvier 1848, vèille de l'adjudication, ati plus làrd
avant trois heures, et il eu sera justifié par la représen
tation du récépissé faite au même moment, ainsi que
le défôtdela soumission, au secrétariat.
Il sera donné communication dn cahier dos charges
et des échantillons au bureau du secrétariat des hospi
ces, rueNeuve-Notre-Dame, 2, tous les jours (les diman
ches et fêtes exceptés), depuis dix heures jusqu'à trois,
Le membre de la commission administrative, Mçré-
taire générât, t.. DUBOST.
enifNiMRHI 17 ripatée.l* P 1 ®». '"O»* 6 Paris
qU.îlLl ilill ullLu dans le Manuel du Magncttlsma.
Consultations'médicales et recherches", tons les jours,
dB midi k trois heure», et gratuites, les lundis, pour*
les iniigens.18, rue dé Rivoli.
PATE pzctorale PRODnOMSSE'S.T™,'
grippes, catarrhe*,' pituites, asthmes, «nrouemenf, irri
tations de la gorge et de la poitrine. Prix : 1 fr. 50 c.
Rue LafÛtte, 34. .
fïlV n^AlfAUD dentiste , 4, faub. Monimar-
ULI 1/ illMULit, tre, Paris, invenloar, bre»elé.
( s. garantie du .gouvern,) du stuc-plombage , pâte
blanche comme la dent qui s'y adhère complètement et
durcit en cinq minutes. Fon cmp'oi e&t'dlnna utilité
précieuse pour les dents du derant qu'il évite de limer*
en'leur rendant'leor blancheur primitive. Inventeur
des deirts osano-cristalunis , se posant sans extrac
tions de racines, sans pivots ni crochots métalliques et
broyant les alimens lès plus durs. '
LES DENTS SEÏH0UR , ";S™"* t .SX < "
Rien n'est mieux constaté que l'avantage de ces dents,
qoi se fixent sans ligaiere, et dont il garantit le* fono-
tiônt immédiates. Les de
l'aide de l'or et du
its g&tés* sont remodelées
[u minéral sucoédaneum, matière qui
est dé la même ootilefrr qfte l«s dents, se durcit aussitôt
et rétïïlit leurs formas. — M. seymour , chirurgias-
iantist8, 9, r*i» de Castialione. ;
BROSSES A DENTS~ noweio modèle. —
Ces célèbres brosses sont faites d'après on principa
bien étudié et de manière k remplir t«ur important-
offles, savoir d'atteindre k fond les divisions et de les
nettoyer de la manière la plus efficace. Les soies ne s'en
détachent jamais; également les brosses a chxvkuk
de Metcalfe. a la pharmacie pariss , 26, place Ven
dôme. Dépôt de l l Oldrides Balm of Columbia pour le*
cheveux, et de Go wland's Lotion pour le teint.
CHLOROFORME accault, successeur de
béral , 13, rue de la Paix, Paris.
BïTOI?V1VI7C Grand assortiment de flacons de
El 1 liuLill uij. poche v anglais, de nouveau modèle,
fermant hermétiquement'sans bouchons, de 5 fr. à
189'fr. Véritable sel de Vinaigre anglaif. Se vendent
chez robekts^et c *, pharmacie anglaise, "23, place
Vendôme. ' ■■
JL'ÉTABLISSEIIENT S r -ALIÎAiV
(Loire), du l« r octobre au 1" juin est entièrement con -
sacré au traitement des maladies de poitrine . Les
malades y respirent le gaz.qoi sort des sources, y boi-
vtnt les eau* minérales et y. sont abrités contre touie»
les variations de température.
; LA POMMADE MELAIN0C0SK
de M- V* CAVAUXOiV, pour tainiro les cîioreiix e»
toutes nuanoes et les faire croître, vient d'être portée
au plus haut degré de perfection. Palais-Royal, £irt*ri»
de Valois, 133, au 2*. Pot* de 5, 10 et 20 fr. (Affr.)
1848 :
On donne aux abonné» d'un an :
Un riche Àl.BUM-GÂl.EfWE biogr., avec Porlr.;
Un Àl.BUM in>8° des êphémériaes conlcmp. IS47;
Une LITHOGRAPlilE de luxe h deux teintei,
Tehausaée d'or, ou une riche Grav. au bur. In-fol.;
Les abonnés de *i.\ mois reenvrout un ALBUM «l
une L! l'HOGR. ou la GRAVURE»—* Les abonnés
4a troii mou,— la L1THOGR. rehaussée d'or.
PARAIT TOUS LES CIKQ JOl'RS—EN 24 PAGES IS-4» ILLUSTRÉES—LA VALEUR
20 e
année.
DOUBLE DES DÉBATS-*- «O GRAVURES au burin el LITROGRAPRIESlors texte.
LE VOLEUR LITTERAIRE ET ARTISTIQUE
Et le, CABINET DE LECTURE, Miroir de la Littérature, des Arts, des Théâtres, des Modes. PARIS, RUE DU HELDER, 14 bis.
m
Tout les abonnés recevront, en dehors du Journal,
G REVUES ILLUSTRÉES gra\'d 1X-8 0 ENCADRÉ t
Ucvuc-Galeric biogr. des princes princesses des familles Ugnantct, avec l'ortr.
Jnnalea Judiciaires des trtbunaux et t Hcvue scientifique, airicoJc y industrielle ci bibliographique.
■ Annales militaires de l'armée et de la marine.
\Hevue critique des tMdtres et des mode*, avec Gravures coloriées.
\ Annules historiques mcnsutllles des.EpMméridcs contemporaines•
ADMINISTRATION DES ACTES SOUS SEINGS-PRIVÉS,
62, RUE DE PROVENCE. — Les acte» sous seings-privés ayant autant de valeur que les socles notariée ;
des anciens notaireset principaux clercs de notaire ont cru faire une œuvre utile en fondant cette administra
tion, où on pourra s'adresser avec confiance pour faire régler toutes conventions, d tris peu de frais.
CLASSE 1847.
ASSURANCES
MILITAIRES.
Fondées en 1845 sous-la direction de MM. D cchastaing- S octy , rue de la Sourdière, 51.
De< garanties complète* «ont offerte* aux familles par cette Compagnie, qui n'exige le paiement
■ ~ ■ dot prime* qu'aprêi la libération déflaitire de ta* anaré*. .
U KEDUCTION DE PIUX PAU SUITE DE FABRICATION PAIt MACHINE A VAl'EUft.
«Ofr.
■a lieu de
'130-fr.
TOUT EN FER ET SUR FIE11RE,
uuuvuaivn vu riUA rA» ijvuu vu i «uiuumiuii a ai» wnuu»iu a i*» uvim
PRESSES «GRAPHIQUES
90 fr.
au lieu de
130 fr.
FERFECTIOIVIVEES ET r.AItAVTIES,
i écrit à la main.*— Expériences complètes faites 1 par l'a-
t les szivsloppbs et les sbbibllem de chaussures;
. i percussion et h balancior. —GRAVUKE de timbres secs et humides. ..
POIRIER., ing.-mécan., faub. St-Martin, 35, connu depui* ÎS an* >ar la juplr. de te» PRESSES. '
GOUTTE, RHUMATISMES, DOULEURS,
Moyeu de les guérir par le SIROP ANTI-GOUTTEUX DE BOUBÉE.
Voir la broeh. délivrée gratis RUE daufhuve , 38, à Paris, et dans tons les dépôts.
ge traitement sanctionné par vzkgt années db soccèb , enraya instantanément les accès do goutte les plus violens, empôcbe Ja fyr-
tnalion des concrétions» donne de la force et de l'élasticité aux articulations; sou usage est recommandé par les médecins les plus re
nommés* il gutmt également les rhumatismes et toutes les doux>eijb 8 des muscles et des articulations, dépôts dans toutes les
principales villes, factutés pour les exportations,
; défier des contrefaçons.
DEUIL»* GOUE.
COIFFURE PAREE.
DEUIL ET DEMI-DEUIL.
74, RUE
RICHELIEU,
M. CROISAT, coiffeur, auteur de deux Traitts sur l'art de coiffer selon l'dae et la physionomie, vient de composer divers accessoires de,
CQiiTurcs ûe grand deuil, appropriées h la Sévigné, aux bandeaux, aux anglaises,- etc. Ces parures, faites avec tous ornement de deuil
consacrés par l'usage, sont essayées par leur auteur sur la tête des dames, de manière h ce qu'clles>soipnt toujours appropriées à l'arran
gement des c I icycux et & l'ensemble de la Ngurc. — Couronne», plumes, peignes, épingles, perles de jais , etc. E nvois en province . (Air.)
EXPOSITIONS
DE l!INDUSTRIE
182g 811837.
AftOMAYIUUU DB
VIHAIGRE/ean-vK"ntBULLY
- • 4 * ' ■
CeVinai^Fb, i P dd usage reconnu blic «pépearauxeanx
de Cologne, est le type de tous les Tinsigres tant pronés
aujourd'hui, lesquels ne sont cependaut que des imita
tions imparfaites ou même dangereuse» i ctat le cosméti
que le plus distingué et le plus recherché |wur les soins
délicats de la toilette des dames. Xl rafratchit etadoucii
la peau à laquelle il rend son élasticité ; Il enlève les bou
tons et rougeurs, calme le feu du rasoir » nettoie» Blan
chit les dents et dissipe les maux de tétc* ^our ses autres
.propriétés,YQirle prospectus»
rue StrHonori, a Paris, — I ft, 80$Mm*
PATE PECTO«HE bt SIROP PECTORAL dè
LAIT D'HUITRE
I. I1DD0ÎI
propriétaires . .
glutlneux génératif de i nultre,
.i.—
■V
le
C*, BREVETES 8 , Bdu
Seuls propriétaires du procédé pour extraire le lait
glutlneux génératif de I nultre, guérissant radicale
ment les rhumes, asthmes, coqueluches, irritations de
joitrlne. Dépôt chez les meilleurs pharmaciens; pour
les expéditions, rue de Jussieu, <1.
3
BAZAR PROVENÇAL.
43 bis, boulevard de la Madeleine „
tl 404, rue du Bac.-
L 'Orange confite entière .arec.sa chair, dans un
élégant panier en bois et fc Jour, découpé parles
montagnards suisses, »'étant f«it ran dernier une
réputation européenne .comme cadeau d'étrennes
pour'la nouvelle année, nous prévenons les per-
sonaes à qui nous fbraes forcés de dire : Nous n'en &toi»s plus, do
ne pas attendre lo Si décembre.—Les commandes qui nous viennent de
la prevtnce vont bientOtabsorber la quantité que nous avens amenée.
Rien n'étant plus délicieux que le centenu,
le contenant, l'aeheteur est-t
. et plus gracieux que
croire queM. AYMES se ruine>
. it tenté.
ra en livrant le tout pour s nvDemandez aussi i'Oranga Mandarine
qui fait les déliées de nos soirées, tous les Fruits tonflls de Frovenee
elles Marrons du Luc, à s fr. 80 a. à la fleur d'eranger et 4 fr. à la
vanille, le 1/1 kileg. (Aflfratichir.)
FOURRUpS
ET COHFECTIOa-SPÉCIALITÉ.
AUBOXaTJkXBXfftPoistonnière,4imai»onMallard
S cbiiosi ir RtvisATK»! rnoom us romuiiiaci.
ACCOUCHEMENT.
40 FR., ET LES 9 JOURS.—!i™ M VIÎT1S,
Saat-femme du bureau de Henf*isaneè*du 40* arrondiuement.
i bis, rue d'Erfurth, prés l'église et l'Abbaye.
(Faubourg Saint-Germain.)
A L'EPREUVE DELA FOURCMTTE.
Maison MASSO T et C, rue do Coq-Saint-Honoré, 11.
^ Fabrique de Couverts, Théières, Cafe
tières et tout ee qui concerne le servi
ce de table, Couverts argentés à 09 fr.
et 71 fr. la douzaine, garantis en mail-
Icchort et argentés dans Ses ateliers de
MM. Cb. Christofle et C% portant leur
leur poinçon, qui représente une ba-
lauce et deux C. — Couverts anglais à 24 fr. et 36 fr. la douzaine.
Maison spéciale à Bordeaux, rue Sainte-Catherine,
Maladies
COiKISON PROMPTE, RADICALE ET PEU COUTEUSE |
par* le traitement du Docteur
MeSSEET!
Médecin de la Faculté de Parii, maltr' «s pharmade, I
ex-pharmcciea de» hôpitaux de la TlU< lia Paria, pro- I
leasaui da médecin, «t de botanique, U".Eoi^ da mé- [
daillai «t léoompraaaa catioBalea,
Rue Montorgueil, 22 L
Consultations gratuites•
traitement par corresponbahce. [À/fr.)
BANDAGES
A ressort français et'anglais, •
de drapier ilU, ex-bandagisle-hcrniairo
îles hôpitaux civils de Paris. Cinq années
de pratique dans ce scri icc lui oift donnf
lanacilité de faire des observations sur les
cas lesplus'difflciles. Ceintures hypogastriques contre le renver
sement du col de l'utérus et toutes espèces d'Appareils comprcssife.
Prix modéré, solidité garantie. Fabrique et cabinet, 141, RUE ST*
antoine, près l'église Saint-Paul. Anr., G •
fi. P. SIROP D'ÉCORCES D'ORANGES. -"'J'
IUD 1 A< t llMll^gIJLjgj'l j-l'i jlt'J
phann. Champs
loujour* en flacons spéciaux portant la signaturt L aivozs.
En régularisant loi fondions àt l'estomac et dos intestins, il
détruit la constipation, çtiérit la diarrhée et la dysenterie, les
maladies nerveuses, loi gastrites, gastralgies, les aigreurs et cram
pes d'estomac; facilite ta digestion, abrège les convalescence*.
LOCATIONS DE PARIS.
A louer présentement, boule
vard delà Madeleine, 13, un grand
appartement meublé avec luxe
et offrant tout le confortable dé
sirable.
A loue, vaste rez*de-cliaussée
avec jardin et plusieurs apparte-
mens, rue Vicllle-du Temple, 78.
À louer meublé un bel apparte
ment, 15, rue du Havre.
OCCASIONS.
A vendre, pour cause de dé
part, COû bouteilles, Bordeaux,
St-Emilion lAH,fi0c. la bouteille,
verre compris; deux barriques,
môme crû, même année, 180 fr. la
barrique. S'adresser à Mmo Y #
Crosmer, rue de Verneuil, 37.
Bon piano droit d'occaifon, à
vendre, rue Cadet, 34, au con
cierge.
VENTES DE FONDU
A vendre, moyennant 80,000 fr ^
une charge facile i gérer, d'Mi>
produit annuel de 40,000 fr. Poi-r
la facilité et la garantie du I' ju ~
qatreur, on formerait une assc»
cialion, et les bénéfices ecraiti C
appliquée, savoir : un tiers à clic—
cun des associés, et le dernitic
tiers à un fonds de réierve,
ayant atteint le prix de vente cor *,
venu, servirait au paiement de
charge; on ne pourruit irtti*« r
ainsi qu'avec une per: onne-pou
vant disposer d'une
100,000 fr. S'adresser à M. Vauvar-
din, ancien notaire, rue de Vk
Jussienne, iS. (AlTr.)
Tnès BONNE OCCASION A TIUITKB
DB SUITE.
Un fonds de boulangerie, sfiwb
à la Chapclic-Saint-DeiMS, dans ma
quartier trè* populeux, à céder
pour cause de maladie grave. Prix;
4,!;09. On traitera S lamiablo Ou*
cuit deux sacs par jour. Huit de lO
ans, de la maison entière, eu prin
cipale ^cation, 1,000 ff. de love»
S'adr., pniir troiterj b M. l)Ousséau,
rue de Fiandrc, 40. S La Villette.-
— — w~ ■ ■ ■■
Fonds de serrurier A rendre,,
tenu depuis 20 ans par la môme-
personne Affaires 24 à 58,000 fr.;
prix, 11,000 fr. S'ad. à M. Bouliliivr
bemontières, rue Kicliellcu. lï.
DEMANDES, OFFRES.
• Emploi» rares et lucratif*, un
caissier avec 500 fr. Rue de lUm»
buteru, ii.
CHEVAUX, VOITURES.
A vendre, coupé moîerne et
hirnsii. •
S'adr. rue Oodot-de-Iiauroy, 3$
BOURSE. — Paris, 4 janvier.
; Les affaires ont été encore plus nulles qu'à la Bour-
se d^ier
' Fermé hier k 75.10, le3 0/0 reste k 7S.05en liqui-
àllion, à 75.30 fln du mois,
i Le 5.0/0 a monté de 5 cent, et reste Si 117.05 en
liquidation, 147.40 fin du mois.
L'emprunt de 76.25 a baissé k 76.15 en liquidation:
n ne s'est fait aucune affaire lin prochain.
- lies primes, dont 1, ont été cotées 75.60 et 55 sur
le 3 0/0; 117.50 sur le 5 0/0.
' Le report sur le 3 0/0 a été colé 35 et 22 1/2; sur
l'emprunt 7 1/2; sur le 5 0/0 45 et 50..
Le 4 1 /2 0/0 a été coté 104 ; les bons du trésor 4 3/4 ;
la Banque de France 3,225; les obligations de la ville
1;325 coupon détaché ; la caisse, Gouin 1,090, ex-divi
dende; le cofnptoir Ganneron 1,000 ; la caisse Baudon
475; lés obligations d'Orléans 1,160; du Havre
4 j002:70.
• — ■' Au IS janvier
Orléans a monté de 1,212.50 k 1,217.50
Rouen > — 910. à 912.50
Havre reste comme hier k - 433.75
Marseille a-montéde 581.25 k 588.75
Vierzon — 5i5. k 547.50
Bordeaux, ferme comme hier k 486.26
Nord a baissé de ■ 551.25 k 550.
Lyon a monté de , _ 400. k 401.25
Strasbourg reste comme hier k 413.75
. Au comptant, on a coté : 310, rive droite ; 195, rive
gauche; 160, Bàle ; 65, Bordeaux k La Teste..
! Peu d'affaires eu. primes. 1.221.25 et 1,223.75,
dont 10, au 31 janvier sur Orléans; 916.25 et 915
Rouen ; 600, Marseille ; 557.50 et B55, Nord.
■ Les reports sur Orléans ontété cotés 25et 75 cent.;
sur Rouen 2 fr.; sur le Havre 75 cent.; sur Marseille
371/2; sur le N«rd 1 fr. et 75 cent.; sur Strasbourg
35 cent. . «
Fonds étrangers : 98, 5 0/0 belge 1840; 08 1/2, em
prunt 1842; 52 3/4, 21/2 0/0 hollandais; 10.2, Na-
ples ; 26, dette intérieure d'Espagne ; 325, Haïti ;
1,080, Piémont, et 96 1/2 Romaines.
3 0/0 avant la Bourse, 75.40,
— après, 75.35off.
AU COIVU'TANT.
valeurs fraçaise8. ,
Cinq 0/0. jouissance 42 sept, 117 f.
ii7rn»ryr> uo us îur.
Quatre 1 fi 0/0, jouissance 22 sept.,
104.
Quatre 0/0; jouiss. 22 sept..
Trois 0/0, jouissance 22 déc., 73 f.
1520.
Trois 0/0 1817, jouissance 22 déc.,
Bons du Trésor. 4 3/4 0/0 6 m
Actions de la Banque, 322>.
ilentes de la Ville,
Obligations de la Ville, 1323.
Caisie liypolhè^aiie,
Canaux : 4 canaux, •:
v Act.de joutes.,
— Scaiiauïi -
' Act. de jouiss.,
— Bourgogne,
Act. de jouiss.,
Caisse Gouin, >0'.)0.
('omptoir (ianneron, 1000. >
baisse Baudon, 475.
Caisse Béchet,
valeurs étrangères.
Rentes do Naplcs,
— Uècépissésdèflnitifs, 102.
Borne, emprunt 1841, l' J 1/2.
Belgique. Emprunt ik40, kh. .
— — 1812, 08 1/2.
— 4 1/2 0/0,
— 3 0/03
— 2.J/2 0/0, 02 3/4.
— Banque 1885,
— ' — 1841,
Espagne, dette active,
— dillérès sans-Jnt..
— dette passive,
— 40/0 18H,
— Dette intérieure.
Hollandais, !> 0/0,
2 * /i 0/0,
Portugais, 5 0/0,
— 3 0/0,
Emprunt d'Haïti, 325.
Kmprunt grec.
Emprunt do Piémont, 1080.
Lots d'Autriche,
Cinq 0/0 autrichien, .
VALEURS DIVERSES.
Mines de la Grand'Couvbe..
Un Mabcrly..
Filature Boucnnaisc de lin.
Un Krévent
L'Union liniArc
Gaz Manby Wilson
— des Balignollctf...
Société générale...
Zinc. Vieillc-lloniairne
—. Nouvelle Montagne...
— deStolberK
Valcnlin-Cocq
Forges de l'Aveyroii
AU GOUTTANT;
I er C.
Pl.
II.
Pl.,
0.
l>.(
Trois 0/0, lin courant
7u 45
75
45
78
30
78.
30
Prime fin courant.
75 (10
7S
K3
W
75
bo
d.
M)
60
— fin prochain
Trois 0/0 1817, lin courant
n ir
u
ti
tt
tt
tt
ir
d.
tt tt
tt
tt
tt
tt
tt
V
KO
Prime lin courant
u n
tt
tt
tt
tt
tt
tt
d.
— lin prochain
tt tt
: tt
tt
tt
tt
tt
tt
d.
oO
Cinq 0/0, fln courant
417 15
117
45
117
33
417
40
d.
80
Prime lin courant.
417 30
tt
it
tt
tt
tt
it
— fin i>roc|]aifi...[...>
- n tt
tt
tt
tf
tt
tt
tt
d.
M)
Napics,fin courant
tt tt
"
tt
tt
tt
tt
CHEMINS DE FER.
au comptant.
Saint-Germain
. Oblig.1840
— 1842....
Versailles, rive droite
Obllg. 1812 f..
— i8t3 :
Versailles, rive gauche...'.. 195 »
Paris à Orléans 1218 .75
Oblig. 1840 ... 1100 »
Paris à Rouen 'J07 150
Oblig. 18tô tt
Paris a Sceaux tt
Paris h Strasbourg 415
Paris a Lyon...... 402 50
lloucn au Havre
Oblig. 18l ft 1002 50
Marseille à Avignon.. 3*3 75
Montpellier à Cette......... " "
Strasbourg à Bille 100 n
Centre 543 «
Tours a Nantes 305 »
Mulhouse à lhann " »
Orléans b Bordeaux "
Saint-Etienne.. \ " '>
Nord..;....... 55125
La Teste 65 »
Montereau aTroyes.. " »
Amiens a Boulogne » "
Andrezieux h Koatine " "
Cliarleroy.. » »
Fampouk A llazebrouck.... » »
Dieppe et Fécamp u "
llordeaui * Cette tt "
Lyon à Avignon " **
: A TrRHE.
4 ir C.
P. II.
Pl. 1i.
D. C.
Saint-Germain.....
« tt
tt
h
u
tt
tt tt
Versailles (rive droite)..
tt ' tt
tt
tt
u
H
tt H
— (rive gauche)
tt tt
' tt
tt
tt
tt
tt tt
Paris ù Orléans
isi7 no
lîî'J
n
1310 33 4317 80
Paris à lloucn...
U12 50
t»13 80
Paris a Strasbourg
413 78
tt
tt
tt
tt
44i 80
Paris è Lyon.
401 38
<
tt
tt
U,
403-80
Rouen au Havre.....
432 80
tt
tt
' tt
tt
433 70
Marseille à Avignon
887 80
'588-
73
888
tt
888 78
Strasbourg d ll&le
Cenlrc »
tt tt
SUS 25
tt
tt
tt
tt
tt
tt
tt
817 30
Tours à Nantes
tt 41
tt
tt
tt
H
tt tt
Orléans à Bordeaux
480 23
tt
tt
■tt
tt
* tt tt
Nord
832 50
883 75
850
tt
850 tt
Montereau a Trpycs
tt tt
V
tt
tt
tt
tt tt
Amiens & Boulogne
tf tt
tt
tt
tt
tt tt
Charlcroi
tt tt
//
tt
tt
tt
tt tt
Fampoux à llazebrouck
tt tt
tt
tt
tt
"
tt H
Dieppe et Fécauip
tf tt
tt
tt
tt
"
tt H
llordeaux à Cette
tt' tt
tt
tt
tt
tt
' H Tt
Lvon ù Avignon
>rt tt
- tt
tt
tt
tt
tt tt
Crcil à SainHJucnlm..... ;....
tt fi
■ rt
tt
tt
tt
tt tt
rerort A fin ds mois.
Trnis 0/0,».
Cinq 0/0....
Naplcs..,..,
d'un mois a l'autre.
35 22 1/2
J5 30
27 1/2
CHANGES. *
Londres, 40 jours. 25 47 J/2—3 mois, 25 30.
■ Vintiic, ■— Xi» 1/4 - »» */*•■
Naplcs, — " ■ — - "
boursxi DE lohdre B . — 3 janvier. -'Les com illdftx pour compte
sont furmes; ouverts » 8^ «5 '/s, il^ ont fini à Wt l/ii 1/J. — O.tte açli.e
il'lsspaunB (S 3/4:3 0/0 d" ïl M •■/' »' 1/8- — Portugais SIS/». — Mexi
cains 7/8.—Chemin du Nord 41 08 7/8.
bourse on vxEzrrn:. — S8 dôccmbre. — 1 1 /0 U3 7 /a ; 4 !/• ro l/4ï
t t/, O/n 't s/8 Banque <,0tr>.
BOunsE or M adrid. — Î9 iI6remhi«. — S tjt » 1 /8 i JW Joui* apr^i
liliourio i" a/« aiiiui.t, il 13/10 napicrl; ï S/® «1/* IMpwr («prf» I»
Bouiso la 1A argrui); dett. aan. Intérêt I p&pior (ayrea la ilourao
« :
EMPLOI DE LA JOURNEE.
8 à 3.—Karché aux fleurs, quai aux Fleurs
9 à. S,— Visiter la Sorbonne, siépe de l'Aca
démie de Paris, la première dcïïanrc. I.es
cours qui y sont professés nous amènent
naturellement à parier de l'Université.Voici
son origine. C'est k Charlemaene que la
France doit l'établissement de l'Université
de Paris. Deux moines écossais, ayant an
noncé dans leurs prédications qa'ils avaient
des leçon» de science a donner, inspirèrent
à ce prince le désir de vérifier ce" qu'ils
disaient ; il les manda; et, après s'être con
vaincu de leurs talons, il permit à l'un
d'eux, nommé Clément, .de s'établir à Pa
ris, avec promesse de le charger de l'ins
truction de ta jeunesse". Pour cet effet, il
• fonda des écoles publiques convenab!es
aux différons gen-es d'arts et de sciences,
3u'oa y devait enseigner, et mit les étu-
ians en possession des privilèges néces
saires aux progrès des scionces et au.main
tien' de cet établissement. L'estime dont
ce.prince honorait les savans : attira,,dans
ce mémo temps, en France, un cclènre
savant anglais, nommé Alcuyn; et. à sa
sollicitation. Charlemagne transféra i Uni
versité de Rome k. Pans. Elle eut d abord
Suatre oliefs: savoir : Alcuvn. Rabanus.
laude et Jean le Scot ou 1 Lcossam Mous
quatre disciples de B"de le Vénérable.
Voilà la première origine de 1 Université.
Ainsi, on doit donc regarder (.barleinagne
comme le restaurateur des .sc cnces en
France. (Pour visiter les Facultés, il faut
s adros. au secrétariat de chacune d éliés )
Il k K. —Valais des Thermes : Musée d anti-
quités. tOuvert aux étrangers, sur uneper.
mission du directeur.;
11 k tt.—Hôtel de Cluny : Musée moyen-âge
(Ouvert sur permission du directeur.)
i k 3. —Manufacture royale des bobefins
exposition de précieuses tapisseries de
. haute et basse lisse. (Sadr. aladministr
Sorbonne. — Faculté des Sciences.— 3 cours
Ïiublics : k 10 h. l/3 t de calcul dos proba
ulités. par M. Libri : k midi 1/3. de geo
. métrie supérieure, par H. Chasles : a a li.
1/3. de géologie, par M. C. Prévost.
rKMRiMI 01» srivncus BD HËltCREDI 5 JANVIER.
OPÉRA.
Oaeomm. à T h. 0, 0.
L'AVB BH PB1KB,
op. 2 a. St-Gcorges, de
Flotov.
Frantï, Portheaut.
Léopold, Poultier.
majoMome, Brémond.
chasseur, Kœnig.
~aysan. liens,
aoia, M" Nau.,
comtesse, d'Ilalbert.
paouita,
ball.-pant. 2 a. t'ournier,
Matiliier, Dcldevez.,
Inigo, Êlie.
St-valliei - , Petipa.
le colonel, Quérlau.
don Lopex, CoralU..
Manola, Toussaint,
sculpteur, Cornet.
?;ouverncur, Monnet,
^aquita, M" C. tirisi.
Séraphine, Zèlie.
Mauoia, Piunkctt.
Danse :Théodore.Tous«
saint, Grisi, UumL-
lâtre,plunkett,Franck,
Coste. liante.
tajkATAa- s m< «■ ; •
On Gcmm. \ 7 0/0.
LB MAniAGIC D'AnGBNT,
c; 6 a. Scribe.
Dorbeval. Samson
t'oligny. Brindeau.
Olivier, Maillard.
Dybois, Mathien
JierinAnce,A! e> Worms. :
M* d Orbeval, Denain.
M- de Brienne, Anaïs
vn CAPBICl,
c. f a. Alfred de Massât.
Chavigny, Brindeau.
valet, Mathien.
Uathtlde. M" Judith.
M' de Léry, Allan.
LA HAniIfBTTK,
c. 1 a. en vers. Adrien
Decourceile.
G. Guillaume, .Samson.
Garguille,Mainvielle
Tmiopiu, Got.
président, Mirecour.
itlarinetU, M e Brohan.
oritaA-co*iQtw
On eomm. h 3 /4.
XéuiRB BT AZOn,
op,~c. X a. en vers, Mar-
montel, Grétry.
Azor, Jourdan.
bander, Cliaix.
Ali, Sainte-Foy.
Zèmire, M« 4 Lemercler.
Fatmé, Hévilly.
Lisbé, I'èlix.
fra-d1avow),
op. 3 a. Scribe, Auber.
Dlavolo, Audran.
Kokbourg, Sainte-Foy
Mathéo, Henri.
Lorenzo, Emon.
(liacomo,. Palianti.
Beppo, • Duvernoy.
Paméla, HV Bévilly. ■
Zerline, , Charton.
OlMtolt». '
On eoB&a. i 6 b. 1/î.
vavtb n'ira pardon,
dr. B a. Foucher. Jarry.
LimairoV Luguet.
Léonce» Delaunay,
Lossac, Roger,
docteur, Jourdain,
comtesse, 11** Laurent.
Blanche, Henry,
hôtesse, Taller.
dbrhibr bawqubt pb 1847
c -revuc 2 a. en vers»
mêlée de chants.
Camille Doucet.
Odéon XXXIII, Mlcheau
Balsamo, Roger,
danseur,
Opéra Na-
tlonal,
Valentin, Luguet.
Opéra, Osmont.
Dominique, Baptiste,
ciiiironmer, Larochelle.
Ilaralct, Barbier.
écaillère, St-IIilaire.
1 heures, Dèrouet.
Minuit, Henry,
le bten, Bruneval.
le mal, Talicnter.
Aérostat, Albèrl.
Chemin de fer, Jary.
Piflne, Durey.
Titine, Blanche,
la Moisson, Aglaé.
la Vendange, ;Vulie,
LA PARTIE DR CHASSB,
e. 3 a. Collé.
Henri IV, Jourdain.
Sully, Darcourt.
Bellegarde, Octave.
Couchiny, Ilarvllle.
Richard. , Husson.
VUchaud, ' l.omaire.
Lui'as, Larochelle,
bûcheron, Forestier.
Agathe, M*' Albert.
Catau, Laurentlne,
Margot, Dupont.
iwger.
-jLemalri
Dimanche, Delauney.
petitauteor, Albert.
Krandauteur, Manuel.
Raphaël, Forest.er.
Etner, Desroches.
Chloroforme, Ernest,
convive, Husson.
garçon. Berlin,
présidente, M c * Grassau
CléopAtre, Antonia.
la Presse, Laurcntine
année 1847, Fraotxia.
année 1848,Talini.
msAwa • anToiiQ.
On eoEtKS. à 0 |i. 3/4.
tlamlbt, pbircb pb j»a-
nbharck , dr. Sa. et 8
parties, trad. libre de
MM. Al. DumM et P.
Meurice.
roi, Georges.
H&mlet, Bouvière.
Polonius, Barré,
ombre, Crette,
fossoyeurs, Boileau.
Castel.
Laërte, Rosnr. ,
Horatio, Peupin.
RoxencrantXi llenrl.
Guildenstern, Lutgè.
Maréellus» Alexandre.
Bernardo, Lefévre.
roi de thèltre, Beaulieu
i?U ("«nai, Bonne». •
h* du peuple, Paul,
domestiques, Désiré.
Jules.
.Opbélie, M*' Persont.
Gertrude, Matbilde P.
r«do théitre, itafine..
SATtOlUfc.
On eomm. à 7 k. •/•.
ma somiB foaTtms,
op.-c. l a. Fèréol,
Edouard, Ad. Adam.
Isidore, Jos. Keltn.
Darey, Dutilloy.
Belmonté, Huré.
Octave, Hervé.
Mariana, m** Gautier.
Flora, Honorine*
Rosabella, Derly.
«AITIin.XA,
op. dram. 8 a. Dennery,
Cormos, Maillard.
Gastlbelxa, Chenets.
Roi, Juuca.
de Saldague, Pauly.
Aivar, Fosse.
Matteo,, Deisarte.
Perex, Martin.
Sabine, Rossot.
Paquita, Hetxvl.
Divertissement: Lerou»
ge,.Massartic v Frapar,
Fflvrlrr, Tètrel, 11 e »
Richard, Auriul, Pau-
■lus, Demonchy, Lan-
dcJJe, ISrneslino, Ade~
line.
Oa eoiam. i B h. t 2
LA aaiocna S'SOireiBR,
. Imbroglio 1 a.
• Gernler-Sttenne.
Oufoar, Amant.
Jean, Têtard,
Albert, Pierron.
Lenoir, RolUo.
LebUne, Bar,
iuliette,'!!* 11 Flireae.
Crlquctte, Caroline.
Gertruda, JUéraui.
CHB iEuxB neiLLBSsa,
ét. 3 a. 5 tab. M. **\
D'ilerby, Volnys.
Jules, Bondois.
Lambert,. Victte.
John, Roilin.
Debreuil, Pascal.
Devancourt, Pierron.
Demercy, Dulac.
Marie, M" Nathalie.
M* Lambnrt, Thénard.
ROSJR ET HAnOUBRITX,
c.-v. 3 a. C. Desnoyers.
Perrin, Volnys.
baron, Leclcre.
Frédéric, Félix.
Jules, BondoLs.
Ito^e, M«* P.-Ernest
Marguerite, Nathalie. '
YAftEMa.
Oa «oœa. 1 6 h. 0 0
caaoRiQoas aa&ToaiiBs,
S. fant- 1 a. Clairvllle.
arriére,Faulqu«mom
Kêrouaa, Duasaru
baron, Bardou.
Dyring, Desjardins.
paysan, Charrier.
Yvonne, M ts Delorme.
Korysan, Aline,
paysanne, Suzanc*.
1ÉROKB LB BACON,
' a. Bayard et i
Biéviïle.
Jérôme, Bouffé.
Didier, Laba.
Armand, Cachardy.
Camus, Rébard.
François, Pérey.
M" Jèréme, M**Pélagt«
Louisa, Potel,
OMB DBRffliUR CORQU^TB
v. t a. Rosier.
Vlrefeullle, LafonU
Charlemont, Laba.
Hélène, M c< Uarquet.
Laure, Virginie.
Klortne, Potel.
LB KOULUI A PAROLB8,
v. l a. Dupcuty. Gabriel
Albert. Laba.
Gérard, Romand.
Christophe, Georges,
Caillette, M" Déiaxet.
Antunine, Saint-Mare.
On eemm. à 6 b 0,0
LA VIOVB PincnON,
ç.-v. 1 a. Vanderburch
et Laurcnoln.
Philippe, Àchard.
Frédéric, Sylvestre,
Mulot, Priston.
Bouchenot, Bordier.
Félix, Corail.
Catherine, M" Désirée.
Perrjne, Kœhler.
L'ART DK NB PA? pONHKR
D'BTRBNNES, c.-v. 1 a.
Labiche et Lefranc.
Thouvenei, Geoffroy.
Dupiton, Syivesjtro.
Pouradl, Pérès.
M' Dupiton, A.-Cbèri.
M* Thouvenei, Kœhler.
LBS MEUOinES DT GIUM-
mont , c.-v. 1 a. Adrien
liecourcelle.
Grammont, Brossant.
Paterson, Landrol.
Dutournoi, Silvestre.
Haring, Antonin.
Ripcrt, Corail,
hôtcllier, Bordier.
George, M eI E. Sauvage
Êvplina, Martiiç.
fUZAIWX >8 CROIS0T,
c.-v. i a. MarvHia.
Crolssy, Deschamps
Chaaialim,Tisiersnt.
Jean, Geoffroy.
Bellegarde, Landrol.
Bussiere, Antonin.
Bernls. Corail.
Suzanne, M** R.-Chérl.
servante, Kila.,
LBSRALBBtmS D'VNAMANT
Haoaaox, c. 2a. Scribe
Torigny, Ferviile.
* Wuma.
Bressast.
Deschamps.
Bordier.
Bonneval,
Thémine,
Edouard,
valet,
U* de Simlane, Meley.
Hertense, Rose-Chéri
Henriette, Maréhe.
On ooeuM. kl k. 0/0.
LA SAVONRBTTB IMPÉRIA
LE, c. 2 a, m. de cou-
Slets, A.-Bourgeois et
>umanoir.
Feirier. Dervaî.
Bernard, Lemènil.
aide-de-camn,Lh6rilier
marquis, Kalckaire.
capitaine, Fioridor.
lieutenant, Lemcunier.
valet,! Remy.
Anàïs, M e Dupuis.
LB BANC P'HUITRBS,
Revue de 1847 en 4 a. et
7 tableaux.
Dumanoir, Clalrville.
Pieddecheval. Sain ville.
Mollusque, Hyacinthe,
<>™
s^r/jA -Tou^,
Kalekaire.
jLevwor.
Odéon,
dentiste,
Manassès,
dentisto, l f
vendeur, j^héritler.
chevalier, ( L^cou.-
Pouponette, ( riérev
Jeannette,
Gastibelza
contralto,
iambour,
La Drague
voix,
La Marée,
Augustin.
Luguet.
Fioridor.
I e * Brasatntt
fée du rocher, 1 Loov
Larose, | Lcrr.
Osiende, i L.
flllede marbre (Durand
v e Cancale,Lecomte.
I'as3. Joiiffroy,
statue,
l'ass. Verdeau,
La Tuiipe,
Hosalinae, -
Giroflée,
statue,
CJio'ca,
Cléo pitre,
Auriol,
Opéra,
c* Dubarry
laChanson
statue,
[Oiy.
Pauline.
A i-.yval,
Serlvaneck
Duverger.
Juliette P.
«oje'r*.
On eotaœ. *. 7 h- 9/0.
, Magic blanche.
Le départ? dû Tyruiien.
J^'ijomrneJaus: ïpotsriécf
Les Reproches,viiU-
geois.
Cendriilon.
La Nourrice de Caen.
Polichinclou les Ktrcn-
nes.de Jocrisse.
mOSABA.
8,oui. Bonne-Nouvelle
Vue de Chine, prise sur
le canal de ilonan, a
Canton, ovoc ta Foie
dos Lanternes.
Intérieur de VEfflise da
Saint-Marc, è Venise.
ROS sert aora»,
. Rua de Valois.
Solréiw mystéheurae
C.-.
— 154 —
BIBLIOTHÈQUE CHOISIE DU CONSTITUTIONNEL.
CHAPITRE V,
L'HOSPITAI ITE.
Et qw'cstrce'qu'il veut-, cet aveugle?— demanda le
père Châtelain à Jean-René. , ,
Jr _ Ce pauvre homme et son lils se sont égarés en voulant
aller à Louvres par la.traverse ; comme il fait un froid de loup
et que la nuit est noire, car le ciel se couvre, l'aveugle et son
enfants demandent à passer la nuit à Ja ferme, dans un coin
del'étable. .'■■■,■ .v* . *• ■ , •
Mme Georges egt si. bonne, qu'elle ne refuse jamais l'hos
pitalité èt un malheureux; elle consentira, bien sùr, à ce qu'on
donne; k coucher à ces pauvres gens... mais il faut la préve
nir. Yas-y, Claudine.
Claudine.disparut;. - , - ,
— Et où attend-il, ce brave homme? —. demanda le père
Châtelain.
— Dans la petite grange.
— Porquoii'as^tu mis dans là grange? - - '•
— S'il était resté dans la cour, les chiens l'auraient mangé
tout cru, lui et son petit. Oui, père Ghàtelainy j'avais beau
dite Tout beau; Médor.,. ici, Turc-... à bas, Sultan!... »
J'ai jamàis vu des décliainés pareils. Et pourtant, à la ferine,
on'ne . les dresse pas à mordre sur le pauvre,. comme..dans
tien desendroits...
. - • -^ Ma foi, mes'enfàns, la part du pauvre aura été ce. soir (
réservée pour tout - de bon ;.. Serrez-vous. un' peu... Bien !
•Ifet'tous deux couverts", dé plus, ,l'un ; pour l'aveugle, J'autre
•pow-son fjls ; car sûrement Mme» .■Georges leur laissera pa^.
.scrlanuU.ici,./ù
— C'est tout de même étonnant que les chiens, soient fu
rieux, comme se dit JeaS-René; iVv avait surtout Turc,
.què-Claudine!a)emmené; en allant ce soir au pjesbj'tcre.., i^
était comme un! possédé;!. En ,1e flattant pour l'apaiser, j'ai
senti les.- poils de son dos tout hérissés... on aurait dit d'un,
poroépic..Qu'est-ce.que vous dites de cela, hein ! père.CÏiâ-j
telain, vous qui savez tout? " . ... • . ( .. , ,
v. r—Je dis ; . monigarçon,-;moi qui saistoyt. que les bêtes an
savent encore plus long que moi... Lors de l'ouragande cet.
automne, qui avait changé la petite rivière en torrent, quand
je m'en revenais à nuit noire, avec mes chevaux de labour,
assis sur le vieux cheval rouan, que le diable m'emporte si
j'aurais su oh passer à gué, car on n'y voyait pas plus que
dans un four I... Eh bien ! j'ai laissé la bride sur le cou du
vieux rouan, et il a trouvé tout seul ce que nous n'aurions
trouvé ni les uu ai les autres... Qui est-ce qui lui a appris
cela?— - — -
. — Oui, père Châtelain, qui est-ce qui lui a appris cela, aii
vieux cheval rouan ? ...
— Celui, qui apprend aux hirondelles k faire leur nid sur
les toits, et aux bergeronnettes à faire leur nid'au milieu des
roseaux, mon garçon... —Eh bien ! Claudine, — dit le vieil
oracle à la laitière qui rentrait portant sous son bras deux
paires de draps bien blancs, qui jetaient une suave odeur de
sauge et de verveine, —eh bien! madame Georges a ordonné
de faire souper et coucher ici ce pauvre aveugle et son lils,
n'est-ce pas ? . , , . -
> -r- Yoilk des draps pour,faire leurs lits dans la petite cham
bre au hçut. du corridor,—dit Claudine...
Allons, va les, chercher, Jean-René... Toi, ma fille,,ap
proche deux chaises du feu, ils se réchaufferont un moment
avqnt de se mettre k table.., car le froid est dur cette nuit.
On entendit de nouveau les aboiemens furieux des chiens*
et Ja voix de Jean^René qui tâchait de lcs apaiser. ,
•La porte de là cuisine s'ouvrit brusquement : le Maître
d'école et Tortillard entrèrent avec précipitation comme s'ils
eussent été poursuivis; '
: — Prenez donc garde k vos chiens ! — s'écria le Maître
d'école avec frayeur, — ils ont manqué nous mordre.
— Ils m'ont arraché un morceau de ma blouse, — dit Tor
tillard, encore pâle d'effroi. - , . ;
,j — Excusez, mon brave homme, —.dit Jean-René; en fer
mant la porte; mais je n'ai jamais vu nos chiens si^.iné-
.«hans;. .C'est, bien sûr, le,froid qui lés agace... Ces bètes n'ont
pas dé raison; elles veulent peut-être mordre pour ge réchauf
fer!.; .. ; ' , ■ ■
, _ Allons, k l'a,utre maintenant! — dit le,laboureur en
arrêtant le ivieux Lysandre au moment ou, grondant d'un air
menaçant, il allait s'élancer sur-les nouveau-venus. — Il à
entendu lesjjutres çhieiis aboyer de furie, il veut faire comme
> eux. Veux-tu aller té coucher tout dé suite, vieux sauvage !
veux-tu... v 1 - " •
A ces mots du père Châtelain, accompagnés d'un coup de
pied significatif, Lysandre regagna toujours fondant ", sa
place de prédilection au coin»du foyer.
Le Maître d'école et Tortillard restaient k la porte de la
cuisine, n'osant pas avancer.
Enveloppé d'un manteau bleu k collet de fourrure , son
chapeau enfoncé sur le bonnet noir qui lui cachait presque
entièrement le front, le brigand tenait la main de Tortillard
qui se pressait contre lui, en regardant les paysans avec dé-.
-r
— 155 —
EUGÈNE SUE. — LES MYSTÈRES DE PARIS.
fiance; l'honnêteté de ces physionomies déroutait et effrayait
presque le lils de Bras-Rouge.
Les natures mauvaises ont aussi leurs répulsions et leurs
sympathies.
Les traits du Maître d'école étaient si hideux, que les ha-
bitans de la ferme restèrent un instant frappés , les uns de
dégoût, les autres d'effroi... Cette impression n'échappa pas
à Tortillard; la frayeur des paysans je" rassura, il fut fier de
l'épouvante qu'inspirait son compagnon. Ce premier, mouve
ment passé; le père Châtelain, ne songeant qu'k remplir les
devoirs de l'hospitalité, dit au Maître d'école :
— Mon brave homme, avancez près du feu, vous vous ré
chaufferez d'abord. Youssoupcrez ensuite avec nous, car vous
arrivez au moment où nous allions nous mettre k table. Te
nez, asseyez-vous là. Mais a quoi ai-je la tête? — ajouta le
ppre Châtelain; — ce n'est pas k vous, mais k votre lils que
je dois^'adresser, puisque malheureusement vous êtes aveu
gle. .Voyons, mon enfant, conduis toi> père auprès de la che
minée.
— Oui, mon bon Monsieur, — répondit Tortillard , d'un
ton nasillard, patelin et hypocrite; — que le bon Dieu vous
rende votre bonne charité?.. Suis-moi, pauvre papa .. suis-
moi... prends' bien garde. — Et l'enfant guida les pas du
brigand..
- Tous deux arrivèrent près de la clicminee.
D'abord Lysandre gronda sourdement; mais ayant flairé
ûu instant le Maître d'école, il poussa tout k coup cette sorte
d'aboienjent lugubre qui fait dire communément què les chiens
hurlent à la mort.
— Enfer! —se dit le Maître d'école. —Est-ce donc le
sang qu'ils flairent, ces maudits animaux ? J'avais ce panta-
lon-lk pendant là nuit de l'assassinat du marchand debceufs.
■— Tiens, c'est étonnant, — dit tout bas Jean-René, —le
vieux Lysandre qui hurle k la mort en sentant le bonhomme!
V Alors il arriva une chose étrange.
Les cris de Lysandre étaient si perçans, si plaintifs,.que
les autres chiens l'entendirent (la coùf de là terme n'étant
séparée de la [cuisine que par une fenêtre vitrée), et, selon
l'habitude de la. race canine, ils répétèrent à l'en vices gé-
missemens lamentables. - -
- Quoique peu superstitieux, les métayers s'entre-regardè-
rent presque avec effroi.
En effet, ce qui se passait, était singulier.
Un homme qu'ils n'avaient pu envisager sans horreur en
trait dans la ferme. Alors des ;animaux jusqu ! àlors paisibles
devenaient, furieux.et jetaient ces clameurs sinistres qui, se
lon les clameurs populaires, prédirent les approches de la
mort. : . , v , . ... V' .......
Lé brigand lui-même, malgré son endurcissement, .malgré
son audace infernale, tressaillit un moment en entendant ces
hùrlémens funèbres, mortuaires... qui éclataient k son arri
vée, k lui,., assassin. • - ■ •
i * . • . . ■" _ ■ - • -
Tortillard, sceptique, "effronté cbmiiiè un enfant de Paris,
corrompu pour ainsi dire k la mamelle, resta seul indiffé
rent k l'effet moral de cette scène. Délivré de la crainte d'être
mordu, cet avorton railleur se moqua de ce qui atterrait les
habitans de la ferme et de ce qui faisait frissonner le Maître
d'école.
La première stupeur passée, Jean-René sortit, el l'on en- '
lendit bientôt les claquenïens de son fouet, qui dissipèrent
les lugubres pressentimens de Turc, de Sultan et de Médor.
Peu à peu les visages contrislés des laboureurs se rassérénè
rent. "Au bout dé quelques momens, l'épouvantable laideur
du Maître d'école, leur inspira plus de pitié que d'horreur;
ils plaignirent le petit boiteux de son infirmité, lui trouvè
rent une mine futée très intéressante, et le louèrent beaucoup
des soins empressés qu'il prodiguait k son père."
L'appétit des laboureurs, un moment oublié, se réveilla
avec une nouvelle énergie, et l'on n'entendit pendant quelques
instans.què le bruit des fourchettes.
Tout en s'cscrimant de leur mieux sur leurs mets rusti
ques, métayers et métayères remarquaient avec attendrisse-
mens les prévenances de l'enfant pour l'aveugle, auprès
duquel on l'avait placé. Tortillard lui préparait ses nior-*
ceaux, lui coupait son pain, lui versait k boire avec une
attention toute jiliale.
Ceci était le beau côté de la médaille, voici le revers :
Autant par cruauté que par l'esprit d'imitation naturelle k
son âge, Tortillard trouvait une jouissance cruelle k tourmen
ter le-Maître d'école, k l'exemple de lai Chouette, qu'il était
-lier de copier ainsi, et qu'il aimait avec une sorte de dévoû-
ment.
Comment cet enfant pervers sentait-il le besoin d'être
aimé? comment se trouvait-il heureux du semblant d'affec
tion que lui témoignait ,1a borgnesse? comiiient pouvait-il,
enfin, s'émouvoir au lointain souvenir des caresses de sa
mère? C'était encore une de ces fréquentes et nombreuses
anomalies qui, de temps à autre, protestent heureusement
contre l'unité dans le vice. ■
[. * Nous l'avons dit, éprouvant, ainsi que la Chouette, un
charme extrême k avoir, lui chétif, pour bête de souffraheej '
un tigre muselé. .7 Tortillard, assis à la table des laboureurs,
eut la méchanceté.de vouloir raffiner, son plaisir en forçant le
Maître d'école, k supporter ses mauvais traitemens sans sour
ciller.
Il compensa donc chacune de ses attentions ostensibles pour
son père supposé par un coup de pied souterrain particulière
ment adressé à une plaie très ancienne que le Maître d'école,
comme beaucoup de forçats, avait k la jambe, k l'endroit où
pesait l'anneau de sa chaîne pendant son séjour au bagne.
- Il fallut à ce brigand un courage d'autant plus stoïque
pour cacher sa souffrance k chaque atteinte de Tortillard,
què ce petit monstre, afin de 'mettPe sa victime dans une po
sition plus difficile encore, choisissait pour ses attaques tan
tôt le moment ou le Maître d'Ecole buvait, tantôt le moment
où il parlait. - .
Néanmoins l'impassibilité de ce dernier ne se démentit pas;
il contint merveilleusement sa colère et sa douleur, pensant
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.18%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.18%.
- Collections numériques similaires Bibliothèques d'Orient Bibliothèques d'Orient /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BbLevt0"Collections de l’École nationale des ponts et chaussées Collections de l’École nationale des ponts et chaussées /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPC000"
- Auteurs similaires Bibliothèques d'Orient Bibliothèques d'Orient /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BbLevt0"Collections de l’École nationale des ponts et chaussées Collections de l’École nationale des ponts et chaussées /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPC000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k668076j/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k668076j/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k668076j/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k668076j/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k668076j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k668076j
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k668076j/f4.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest