Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1845-04-04
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 avril 1845 04 avril 1845
Description : 1845/04/04 (Numéro 94). 1845/04/04 (Numéro 94).
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k6670467
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
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JOURNAL DU COHHEHCB; POUTIQIJB ET LITTÉRAIRE.
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"et, dam H» ' DiPAB^haixksJ^trix ta DtsKcnras vu toiru,
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t* Suisse .est ce moment le théâtre d'éfénèmens de là plus
haute gravité. Là guerre civile' y » éclaté ^algr^ rinterVieiition
•par lés -gouvernement tory et
r . Guizot est allé. placer un gou-
diptomaliquedes^^uis^ces*4traiBgères plutôt éette .ioter-
yentiob,danulaquelleon «stropwbliéideaiéntgerla* j
iséptiMlité d'tjB^pe^telihre,; nVfait qu'accélérer pei
^védémens qu'elleavait la prétention de préveidr. S& emp^çhailt
une^najorité île seformer dans & diète par i» fprdteçiion #t r «o
accordait aul jésuites, ona laissé à 1» force la décision delaqaesr
tioti. Voilà quél a été l'€flet le plus direct de eette tendance d'in
timidation*
àhsctfulisies
veraementl
- On «*est plu imettre"le jugement qtfenousavons portésur la
aote de M. Guizot et celle de lord Aberdeett'en'Opposition 1 3vec le
jugèm&nt que porte jçtar les mêmes .dpj^ënsuj^journallibéral
anglais. Le tapprochement peut, être piquant, mais,,ft aurait dû
être fait aveesbonne foi : on prétendquenois avonse&ilté la note
de tord Aberdeen, » que -nous l'àVonsappelée l'œuvre d'un grand
Jefoadlanotedi t lordAberdeen, nàjjs Ijmw soutenu ique Ontér-
*entiondespuissancesgarantes n'était® assuffisamment justifiée;
ttài^ 'éttSttite nous -avons tenu compté delà différence des Unga* <
'lesfoirttieSçon-
.6tti-
1te^^taaî»Mtt50up'qptt 1% polîtes», à.notre;jugementj,vis4t-
•vis d%n 'pevple libre et ami. Si d'autres préfèrent le petit décret
#e M;c'#tt qi»!ijs 'jMnsentpeut^tre^queflte plu» courtes
nous èn rapportons d ailleurs vo-
tlontiérsau iugementquele
M. Guizot/note raçoncevablede la partd'unpayslibéral.levoisjji
presse âes réprêsentans delà jwtion.acru devoir protester offi T
ciellementcontre la dépêche de M.-Guizot. 7 ,
•^ l^ ^-jOTiT^iwiriB^ A déplorer J c'est » l'effenrescencerépan-
.fàësïaa» la Suisse entière par les démarches d une diplomatie im
prévoyante. Il,eii.es)Ls9rtikguerrej:ivile.,Nos.lecteurs verront,
par notte eoriespoadanià», w«ne |rmée insurreçUonneU&,com-
posée pour moitié de réfugiés lueeraois, * envahi le cerné, 4QMeeiuS-inicti«atl«t Itçonoi*
avait ei ' ... • -•»!— .
la ville,
l^Ur^ss^atteri^ët
inafe ligne de défense le long de iEmme, qui coule à une demi-
lieueen avant de i\icerne, et le général en chefiâvait fait miner
le-poijt'dë rçmriië ; poùr ohligèrles libéranx^passerlaiTivière à
swis le feu. de reWifemi, Voici les léttr^^téWdsirecevons
, .«••• i » : • m iâm, ^le 30 marf.
1 '» lie» derniers éorpi de volontaire! arrWés ce«iaUn è Ar»n sff sont di-
^tigéi iBunédiatemetot air ïolfingW, Tilte atgo*iemie,iiHij«e>ài»iié deiaai-
*Keae di territoîrelBCiert»oi»et quartier-général-dfrl'antiée innurection-
eBTaWr ïe canton de Lncerae se
f compo«ait» îk^ èîAô^henresdii «oir/de6,S00hoHime», dontla «oltiétdeci-
tojens lueerooii/parini Içiqnpls officiera, depni* lea grades lea-plai
«Ueréa jtitfa'aax grades ioférienra. Cette t/oup« a élé diriiée en trois bri-
gade» ; elle est ions la commandement ea chef d'un officier bernois de
l'élat-niàjor-«4ii$ra!. Elle doit »e mettre en moutement i onze heures da
•oir et pourra triompher de tou te* ob»tact(k iotqa'Ji. Snrzée, ville lucer-
.WOMift àcinq lienej de la capital rfb|8»ï|èW,WWJ< l*«H»
bataillon*. Si r comme cela éat probabW, fàtaïUee 4n prem!er enagenient
%eite aux insurgé», iit ponâniTràÂt lear teata jaMa'aa poat de TEmme
à ona demi-lieue dèiaceriie;'Hf ièàirtl StUmeabOrg fait fortifier ea
iKtint,Mater * ' ' '
de
.extrême., „ ^ _ _ _
oppoieriunearmée,«t i(ra»i1ntter%£& femmé», 'mère* «n iltle* 4e («Méritant fait aaetMoeiatiOtt
•pour aider le xaoaTenent. - " ' - ^ ; ;> v m ' Î -'
»/tta pen$e que la partieMrt cliattdeiMat 4i*putée ; car torgueil du
généralen chef des tconiiei 4b. (oaTercement laj iera «acriflér teaucQup
.'de monde, plutôt que de céder devant ta kéeetsité. Upoint e«*entiel pour
le* insurgés, c'est qu'ils ne Irvutent ^aa L«cer■• occupé par le» trtfupe*
"de* petit* cantons. - ; , .. j , '
» .Ce initin à six heure*, «ta a:iatt.pïrtif fMxm #pçt : failli? rations Kg
f>au), aoixante-ciivt .qoiBtatu)de tiandej Ct lêise «é^0. jK>t» da tin, que le
eomité liicèrDôis a payé* comptant. pu ti«at4(a^«meôt prét» de»^çomésti>
bles pour lès «nTQyer «ux troupac, >i «l|^ CprOutrent ttop d'entraVe*.
: »Le grand^nseil eanto^I'V^l4tti<^téaû *a}cnrd'hui; niais iI »'•«
«né immèaie^i^téî«€UÉI»ilW!i^M^(i««iV«tiMsiHl»Ba
(;con*eil-d'état)ponr» riait* immnm^pmk
«anton et, entr?autr«, i ré pa»»é «ouaailence toute* diapo*itiffM aaw.lltit été im»
postibled'enempêchMlaformatiM. , . ' '•
u 'En vertu de ces pouyàirf, * -«stis'fmméâiâMment sur
*pied deux bataillons et dÀmi d'tbféiMerie» #wi batt|#ier d'artiUitrie et treis
compagnies de carabmierf. Cef t(ospt*r«^«t destinées, d ! n# part, à em
pêcher toute oonnireoce âef popuutittte^n freialat < arec le gouverae-
ment de Lucèrne, et . dt'éqtre put ,'j| frlta:«ssUtànee au gouternement
proTisoire qei ya être proela*lé 4 ses ferTiees lient demandés iiprès U
«hute du gourernemeat aotiel. » . i , -
•:> ;i." f-': • *%AiiiMar9|'SMHh;
« Sur tel nouvelle* tarons* d'Une «gression eertaiiu «ontre le canton
de Lncerne, le eonseiP4'ét«t dirncterial » été rtqarhier presqu'en perma
nence. Les conservateurs exslté*, et U. Bluatsehli à iear téte, réclamaient
impérieusement des ]Msureê{i«évfiràT«*; «aiiUpuUiai wolait atten
dre des faits, l'a encore emporté pwi »a4* de,*o*te que le, conseil
S'estséparé ^ huithmtres du sàUr «tins M«rrin^àwidé;mais s'attend
ï»our aujourd'hui'â.i
rité, daus ce corps,
conseil qui est & la
iftt m mût-**
gouvernement lacernois. Il {Tappeite q*«n-183> licféacMoii, Tictorieuse
alors-à Zurichméme r ibth.^r«iii^»# #éi^^«w'wé/vo^tt'&ire~m
tau. Lç gouvernement, iaat ïé prévi*ie« ^«n-éebs^ «vait fait partir deè
estafettes toute'la nuii pour iltar l'arrlvée^ea '-«euurs ^ju'il « demandés
Mes pétit» cantons, et I
envoyés i Flueten^ à Brunnen; «t StanUtadt. 4>k 4roj%it que les troupes
d'Dri et d'Unterwald arriveraiant dans (U, mati
deukliateaux iè 'tipiur «ratent daus ce but été
rodait que les troupes
; maison n'était sûr
que d'une partie de. celles: île Séhwyz, 'et quant A Zug. il avàif positive*
ment refusé de laisser ses spldftls'franchir té*-' frontières ~ de son tèrri-
toire. ' i. . '.-j 1 V
'n L'intervention srmée deg petitscatttonS eodstitaefàit le Wit le plus
•grave J de la lutte ; car «lie provéqu«ra nfciestàirémiittt'l'entrée 'des batail-
lons bernois, et le conflit.4évitHdfft tlortfilBénk 'Berne T«ut mettre en
•tingt-qnatré:heures30,'Oflffihppa.m^so»s:les«ïiB#s,Ily a dans l'arsenal
quarante-gix pièces d'artillerie, gui nedemandent plu* qu'à élre jttelée*.
» A six heures du matin, on «tenéa distinctement de la frontière
argoviennele bruit4p>xanonna4à.» ■ l -j -,
Pi-S. ' « Sur la nouvelle positive que l'invasion du territoire lucernois
est consommée, que le Sang adéji coul^ dans la .-première rencontré (on
manque de détails);; le vorort a décidé, .dans sa séance dë cet après?
midi : ' . ' " ' ' ''
1° De convoquer la diète\
2° D'ordonner la mise sur
... ... j_wîtCEfc.-"i t'ï ' •'■'■1..
1 Hr«aoAÉ'<^t. }( pstité liKh«> — S Aunes la ligne 4» MçUm*, ■ .
xocTn iKSaiTtoii doit' ft-nta xni . .. Luhun$ntm affrcmçhitf isrent rigourtwvMmtwfiûfa,.,, n "
' " n , lrtill| l lsieurscomf ' . .
tre compagnies.de,^v^0fip > .'3einê; « .
SainHK>H>
-« Ces troupes aontf^acées sons le eomtsandeiaeAt. du colopjBl fédéral
iDoaatz; fitle cokmeliéfléral2jegler i e8tdé8)gné conjiBe'COfflii>e,comnsa»-
dantdo la premièrebr^ade. Ces deux cbefs appartipnnentauipartico»»»
tervatèwj Kb-t.uU-i-Mtf •»(. • » --h l: m-t imuscfi. » :;-*!» U
lat<<
:çfiés* â'arttHàrïe fetqiia
**•' UTOVUlttllUU WB'lïUUJWS ll'OÎJfr WttWCaWWW U*W, VW U '»«WW OU
moins ttois'tfu' quatre WWs pour les vmùmtPÊit
'^âns^ontêflfoMi^dés^^^âumgemens auisîiofie Wf#t,^ ! iB^#itîtfS»
question d'intemnij» m faveur du g&rveimeàieBt cto l.ucernf. 'èar lë$
mUicesnè'mareberatentpas. ' '• r (l - ,
» On atMdavec la plus vive'att^êté lesnouyellesde'cèl^nWÇ*..",
Les correspondances que l'on vient de lire cotâentè&t les &oi^
tellef du ih^âtjpe de la lutte' le»; pl*s réce^te^^nl ^»ie^laMnrixéè»lk
Paris parlef voiesordinaires ;nuûKoiiiaffu.!dk.Mw.ifwtetéIi-
graphe,qtelesréfugié* lucernois,entrés le l ,r «vriluumatmsùr
le territoiredeLucâ-ne.avaientdépassé i le joir
'toivWK&afàSuô k'jnoliis ..' X
Dans la journée, )é priait acouru que le p|^e)c»ëinent Wait^étï^
informé que les tronpes de Lucerne, soutenues pird» renforts
arrivés descantons primitifs, avaient repoussé lesréfagiés; mats
«uece^jnouvement aes vietfx càntoDsaVait déterminé l'utteryen-
tràndeïéttteièt^^d^s
un caractère plus décisif : '
La Gaxette naliônale suùge antionce l'entrée de c6rpl-teakcff
à Lucerne, api'ès une lutte très achaxnée. Cet événemept jiurait eù
'V. Des lçttres de fiàle çoafirmeiit cçlte
nouvelle. » : t ; j
tlne.disçussion,"engagée le Bi mars ds^ns la.chalc^ dei coW
sur lelallwjatifkrawgmentotiqii dfss f^c^p^Mesjde
J Angleterre, ^ m ^wqMble suytoWi par les «xpjfeittoai qne
w RpbertiPed^*dppte;i^yçùetit& Hwmmissit>iK»i*te„de
MM.-delwjglie etiu*N«M>» m ^^%ii^tit»Mo^ w^.de^Tir
oyions «çawç^ïe ^ d^tieri
d consiste i établiras çwii^rei ^mixt»
m augmentast ^îyi^hlementîe^omlttedésl^meMdesto
nations. trw •pitiJnHïa.» UVsi.j
defficacité ^uepoirr
noirs^UBsystètne qui
sent pas Je idfoit de ^tef I^rd^almers^nri^lMéïquft le
«t M^isite était, j| :wa «#^iiieoi moyèn c*pafete;de®Btfc
nuer sinon de détruirejà |l^ a ét^Wî q»e le mnisl^etoçy»:
9 a, .poar^^^W ; au#ttvoip, asfljt#)esisympatî^t^r^ttve
la chambre des communes pour la répression de la traite .des noir»
et qui semblait, par conséquent^ avotr reça la mission de pousser
cette répression avec plus d'énergie .que ses prédécesseuïs ,
iâvàît; au «Qntniiré; iùéçeissivément ^bânddùâié
rait
ne
droit
îhistônquè # tous lés efforts ^&*ï , Àngletèrrç $ feiaffiM pi
1815 potr obtenir cettèconcession de la pari ;des «tr^ pjdissat
jwidrsamçdi««tain,5ltv/3; , \tes-»à pëiàt U déceptioitMi résulterait du.ho^M lys]
■ piiBd de dix-hmt bataillohs d'infanterie, plu-1 et l'impuissance h laquelle seraient réduiteS les deux Iroisi
ères?
awnxxnpto BO c^^ »u A xvnxx. ms.
ALLEE DES VEUVES
m.
PRE3UÈIVE PARTÏE.
Les événemens se précipitaient si vite dans la vie de Çhevillard et
ur logique jetait si serrée et si entralimiitje, .qu'il 1U> aurait été bien dif-
s'arrôter sur la pente dont, le fatal dtner de Ghabouillaut avait
ntded
|Barqué|)Our.lui fepoiht de'l^rt.
|U{/BUu j ,VW
jçaeàt auliea
une o¥. ^ , .
la beaUté de lafemme qui
perdre dans la fdplé,
! cçmme il_ avait coutume,
du
, . ....... >'Pen-
idant plusieurs heures, subissant le contact magnétique de sesenar-
W< une obseure bânqiipye du pa rterrej twis les yeux attirés sur
, . bientôt devait être la sienne, et lui-môme pen-
mes, en un lieu où la musique, la danse, la beauté du spectacle conapi
firent "déjà si .énergiqueipent'à l'ivresse des sens , en fallait-il davantage
pour troubler la raison d'un homme léger et impressionnable et pour lui
4érob«r son libre arbitre (2) ? ' :
tp. D'ailleurs, comme ponr. mieux, ménager à potre prétendu tonte
«oromodité d# faire sa cour, le tuteur. d'Esther, aussitôt ses hôtes
établis dans «a logo, les, avait laissés pour aHeraufoyeroù, dès cette
Jpoqus, les hommes politiques «t les hommes dç Cnances avaieht un
àsautuel et tacite rendez-vous , et, d'un autre côté, sans marquer une
ijtrantition trop rapide,, la jenne fille à laquelle Çhevillard adressait ses
'soins, accueillit ce soir-jià sa conversation. et ses galanteries avec une
ti">,in*r " 1 'L'!"< i 'i"'.... "■ . r '. i
- (i) Toute reproduction, inéme partielle de ce feuillcion, est interdite.
, Voir nos numéros des 20, », 28, 2# et 30 mars, l"» 2 et 3 avril.
(2) Avec une psssion 4e l'exactitude dont nous.aimons à çroiré qae
«os lecteurs nous sauront gré, hohshou* somme* informés du spectacle
lui *9 donnait ce j^ur^U au. . théâtre de la rue ^e la Xo» (rue de Riche-
lieu) ; t'afâche annonçait deux pièces mythologiques, l'opéra i OEdipe à
,,Çalonnt et Àchilli à Scyrot, ballet de v Gardel. Le rôle de Thètét était
. rempli par, Lay*,., celui d'OEdipt par Chéron» et celui A'Antigone par
Mme Chéroo,dontil é(ait le triomphé. Dans la amte de ce temps-ti.sous
trouvons Vestrii, Beaopré, Aumer, Daport, «'parmi les danseuses Mme*
c PffitiliB. , YestHi, feiurdé!^ Saulnier, Bigottini, Conlon etTagliiqri.' tfom
mStV&k 'é&mr, 1W6«M :M«n4lnnnacl> tt'ésl écrit
-pirariM ^wfit
tpolitésse bienveillante qui HP sl^mblait èà rîftn]k la fi;oid|ur$laçia]«
qu'elle lui avait inoUtrée dans 4eu^:première .entiwjiç ; 'aussi, en se sé^
.parant de sa belle fiancée, ce n'ébut plï»s séulemeî>t pn goùt'très
je protégé de Lej
contre avec une
venu à manquer
force d'ame pour parvenir
Si Çhevillard.avaitaufc^iréf^nçe,JeJend«!!oaiKil eut la matinée
orageuse,^et voici le^tit désarment qaj^luisurvint. . . .
Un sien ami, cominis comme lui ibhs Uné miusoh de commerce, etù,t
affaire chez Mlle tebepu-, et j\istemeiit Cheyi}lard était aiqprte dé sa 'f*-
tronne quand ce yisiteur èntça. ,C ; v , fî j ^ ,
•Se donnant à peine le temps de'salùer la ihattre^a de la maispn, tant
«Il avaithâte de combettre s» m^câeuSéittpi^étion t
t — Ah ça t. dites donc, Çhevillard,«feîaâuvais plaisant, —■ depuis
quand dope fréquënteît-vouf les, fcmmés d'ambassadeurs? ;.
— Les femmes d'àmbassadeurst —. répartit le teneur de livres un peu
Surpris de la question, ' 1 ' i-' ; -
, — D'ambassadeura^ou de banquiers, je ( ne sai^ lequel*; .mais enfin d«f
femmes qui vous mènent àf Opéra, én équipage, «vec^eux laquais 'et des
chevaux gtris-pommelé.T
Rien ne saurait
anxiété la figure
Mais prenant aussitôt
•nier, > . , ..
—Tiens, vous m'avez vut-j-dit le teneur de livres,—où ètiez-vous
donc? . ....v ... „. -
—Parbleu! avec la canaille du partèrrô, pendantque vous vous pa«
vaniez auprès de cette charmante personne, dont la beauté faisait dans
.la salle tant de sensation. , . , > v < ... i.
— Aht c'est li l'afiaire qui vous forçait,ki^r dirons absssleri
put s'empêcher de dire Mua Lebeau qûi futuSAportée, dans.cette
sion, hors de sa réserve accoutumée. . Îa s .
-^Mon:Dieu t^ditCh^il^fC(>bfe^fé.cain»eunhop!une que l'on
«rend en flagrant délit de mensumge «wlfous aunes tort, Mademoiselle,
d'attacher de l importanca à p^ttei parti^ ds spéctacle. Les personnes
avec lesquelles je suis allé à l'Opéra, sent d'anciens amis de ma famille
qui SOnt venus passer à Paris quelque temps . .et qui m'ont engagé à les
accompagner. .. , j -
— Et qui yous dit, Monsieur, répartit Mlle Mbeauavflc une viva
cité qui trahissait le tond de sà |»nace, i r-r;quei'lîtache de l'importance
à ce que vous fréquentiez telles ou telles personnes ; «sMse que j'ai quelr
•qù» chose: à y voir ? Mais seulement, ce qvti me paraît très^^ ndicule, c'est
que vous fassiez des caehotteri«»coUime «U'étais faplme à vous refuser
lapermission de sortffc^quaud iqmm ïlMWandW ; ,.
*■ Sans doute, ~ i^rit j* ftt-vqm
— ne
occar
ment,la çhose; -mais je me suis. rappelé qu d yj huit jou«, /yous aviez
para assez in^ntented^cô.qùé j'allai^ dSnër ayéç Çhabouillant v ,, ..,
— Mais, Monsieur, voos sàvèz très bîeh dans quel sentiment je nj'op--
pose à ce que vous ay«s des rapporfs avec M. CjiabQuillant,, qui est; un
nomme 'sahS ïùœure, ét dans la sofciëté "d&qqel il, y a ; $^& perd^,; |Misi t
comme je ne éupposè pàiS quëjeë^té oame dont ' la Véuûu fa »1 tant
ne,'vous'
galion soit eu femme ce que M. Chabouillant peut être en
n'aviezpsÉKèSoiudé fâirede.'mystèreksonsujet,
La potion dé Chévillàrà était mauvaise; il vit tîne ouverture à- es
sortir en se ftehant ; prônant donc un ton fo ( rt séqéùi ëifor^digne ; ■ -
; — Maden^iselle^^ dit-.il, ^ je me Dern^tinn^l^trqu§
Ver singuUef qtte VoUs ayéz J'air de diriger, contre une pçrsoane qua
vous hé cohtiàisséz bas ues insinuations ^«Mbligeantes^ iiei^voua pria
m'â vu sont des' femmes &èa
dé croire
comme
re qi
il fa
iue
aut.
avec]
, -T- fiéns; jè crois hiëd, ~ dit i^uéçdi'de la querell», avec un
équipage ficelé comme le leur. ' .... ' n
., — Quant à vous, mou, rr- continua Çhevillard, — je tous prie?
bi une autre fois de jiiteux. tenir votre langue. Tons .voyez ce qç'amè *
Bent des bavardagrâ incOnsidérés! , , , . .
des bavardages
— Ah i ma foi; ~'Tejpartit vivement le plaisant, ainsi morigéné,'—,
-wnt-'pi^««ii^'lé8..^!^vlUeii ^ fiâiraue, et voos êtes ridicule ,
àvec mairsdèttirela léçôn itout lë.monae. „ .. ,
— Voyons, en voilà ymf. tri dit Mlle Lebeau avee autorité tkJ«aMl+ *•
tendre quelque riposta plus aigre.
Où est la facture que vous m'apportez? — dit-elle au eommis
étranger.
gner les chances d'i
TDS livrés. ... J; , • é <' * '
Puis elle fongédia l'indiséret causeur en lui promettant, d'envoyer
jpayer lé jour p^me chez son patron.. ,» i
. Grice à son inspiration de se mettre i,propos en eolère, Çhevillard
venait, pn définitive, dejSortir assez heureusement de soMnauvaiafaa;
mais cette scène n'en était #*«< moins peur loi ftsrt embarrassante ; ear
ou se rappelle qu'il, avait rende&-vous pris pour le : soir ichez Mme d».
Saint-Martin, afin d'obténir de sa future »n consentement fermé! èjewr
mariage, et apré* çe qui venait de Se passer, il.lui devenait,presque im
possible de solliciter dif sa patronne la permissii» de s'abSenter^ «
■ Mais Mlle Lebeau avait, reçu,de la révélation inquiétante qui lui avait
été faite, une blessure tellement profo^e, que toute l'économie: d# soi^ ,
humeur en avait été momentan;ément modifiée. Ordinairement affectueuse
et bienveillante, elle était devenue ce jour-là aigre et agressive, et après
le dtues, : alla»^niiésaxote^urd^yatnt dw;dé«r de,ehevto»#a loi
m jf—
VENDREDI 4 AVRIL 4845.
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t* Suisse .est ce moment le théâtre d'éfénèmens de là plus
haute gravité. Là guerre civile' y » éclaté ^algr^ rinterVieiition
•par lés -gouvernement tory et
r . Guizot est allé. placer un gou-
diptomaliquedes^^uis^ces*4traiBgères plutôt éette .ioter-
yentiob,danulaquelleon «stropwbliéideaiéntgerla* j
iséptiMlité d'tjB^pe^telihre,; nVfait qu'accélérer pei
^védémens qu'elleavait la prétention de préveidr. S& emp^çhailt
une^najorité île seformer dans & diète par i» fprdteçiion #t r «o
accordait aul jésuites, ona laissé à 1» force la décision delaqaesr
tioti. Voilà quél a été l'€flet le plus direct de eette tendance d'in
timidation*
àhsctfulisies
veraementl
- On «*est plu imettre"le jugement qtfenousavons portésur la
aote de M. Guizot et celle de lord Aberdeett'en'Opposition 1 3vec le
jugèm&nt que porte jçtar les mêmes .dpj^ënsuj^journallibéral
anglais. Le tapprochement peut, être piquant, mais,,ft aurait dû
être fait aveesbonne foi : on prétendquenois avonse&ilté la note
de tord Aberdeen, » que -nous l'àVonsappelée l'œuvre d'un grand
Jefoadlanotedi t lordAberdeen, nàjjs Ijmw soutenu ique Ontér-
*entiondespuissancesgarantes n'était® assuffisamment justifiée;
ttài^ 'éttSttite nous -avons tenu compté delà différence des Unga* <
'lesfoirttieSçon-
.6tti-
1te^^taaî»Mtt50up'qptt 1% polîtes», à.notre;jugementj,vis4t-
•vis d%n 'pevple libre et ami. Si d'autres préfèrent le petit décret
#e M;c'#tt qi»!ijs 'jMnsentpeut^tre^queflte plu» courtes
nous èn rapportons d ailleurs vo-
tlontiérsau iugementquele
M. Guizot/note raçoncevablede la partd'unpayslibéral.levoisjji
presse âes réprêsentans delà jwtion.acru devoir protester offi T
ciellementcontre la dépêche de M.-Guizot. 7 ,
•^ l^ ^-jOTiT^iwiriB^ A déplorer J c'est » l'effenrescencerépan-
.fàësïaa» la Suisse entière par les démarches d une diplomatie im
prévoyante. Il,eii.es)Ls9rtikguerrej:ivile.,Nos.lecteurs verront,
par notte eoriespoadanià», w«ne |rmée insurreçUonneU&,com-
posée pour moitié de réfugiés lueeraois, * envahi le
avait ei ' ... • -•»!— .
la ville,
l^Ur^ss^atteri^ët
inafe ligne de défense le long de iEmme, qui coule à une demi-
lieueen avant de i\icerne, et le général en chefiâvait fait miner
le-poijt'dë rçmriië ; poùr ohligèrles libéranx^passerlaiTivière à
swis le feu. de reWifemi, Voici les léttr^^téWdsirecevons
, .«••• i » : • m iâm, ^le 30 marf.
1 '» lie» derniers éorpi de volontaire! arrWés ce«iaUn è Ar»n sff sont di-
^tigéi iBunédiatemetot air ïolfingW, Tilte atgo*iemie,iiHij«e>ài»iié deiaai-
*Keae di territoîrelBCiert»oi»et quartier-général-dfrl'antiée innurection-
eBTaWr ïe canton de Lncerae se
f compo«ait» îk^ èîAô^henresdii «oir/de6,S00hoHime», dontla «oltiétdeci-
tojens lueerooii/parini Içiqnpls officiera, depni* lea grades lea-plai
«Ueréa jtitfa'aax grades ioférienra. Cette t/oup« a élé diriiée en trois bri-
gade» ; elle est ions la commandement ea chef d'un officier bernois de
l'élat-niàjor-«4ii$ra!. Elle doit »e mettre en moutement i onze heures da
•oir et pourra triompher de tou te* ob»tact(k iotqa'Ji. Snrzée, ville lucer-
.WOMift àcinq lienej de la capital rfb|8»ï|èW,WWJ< l*«H»
bataillon*. Si r comme cela éat probabW, fàtaïUee 4n prem!er enagenient
%eite aux insurgé», iit ponâniTràÂt lear teata jaMa'aa poat de TEmme
à ona demi-lieue dèiaceriie;'Hf ièàirtl StUmeabOrg fait fortifier ea
iKtint,
de
.extrême., „ ^ _ _ _
oppoieriunearmée,«t i(ra»i1ntter
•pour aider le xaoaTenent. - " ' - ^ ; ;> v m ' Î -'
»/tta pen$e que la partieMrt cliattdeiMat 4i*putée ; car torgueil du
généralen chef des tconiiei 4b. (oaTercement laj iera «acriflér teaucQup
.'de monde, plutôt que de céder devant ta kéeetsité. Upoint e«*entiel pour
le* insurgés, c'est qu'ils ne Irvutent ^aa L«cer■• occupé par le» trtfupe*
"de* petit* cantons. - ; , .. j , '
» .Ce initin à six heure*, «ta a:iatt.pïrtif fMxm #pçt : failli? rations Kg
f>au), aoixante-ciivt .qoiBtatu)de tiandej Ct lêise «é^0. jK>t» da tin, que le
eomité liicèrDôis a payé* comptant. pu ti«at4(a^«meôt prét» de»^çomésti>
bles pour lès «nTQyer «ux troupac, >i «l|^ CprOutrent ttop d'entraVe*.
: »Le grand^nseil eanto^I'V^l4tti<^téaû *a}cnrd'hui; niais iI »'•«
«né immèaie^i^téî«€UÉI»ilW!i^M^(i««iV«tiMsiHl»Ba
(;con*eil-d'état)ponr» riait* immnm^pmk
«anton et, entr?autr«, i ré
postibled'enempêchMlaformatiM. , . ' '•
u 'En vertu de ces pouyàirf, * -«stis'fmméâiâMment sur
*pied deux bataillons et dÀmi d'tbféiMerie» #wi batt|#ier d'artiUitrie et treis
compagnies de carabmierf. Cef t(ospt*r«^«t destinées, d ! n# part, à em
pêcher toute oonnireoce âef popuutittte^n freialat < arec le gouverae-
ment de Lucèrne, et . dt'éqtre put ,'j| frlta:«ssUtànee au gouternement
proTisoire qei ya être proela*lé 4 ses ferTiees lient demandés iiprès U
«hute du gourernemeat aotiel. » . i , -
•:> ;i." f-': • *%AiiiMar9|'SMHh;
« Sur tel nouvelle* tarons* d'Une «gression eertaiiu «ontre le canton
de Lncerne, le eonseiP4'ét«t dirncterial » été rtqarhier presqu'en perma
nence. Les conservateurs exslté*, et U. Bluatsehli à iear téte, réclamaient
impérieusement des ]Msureê{i«évfiràT«*; «aiiUpuUiai wolait atten
dre des faits, l'a encore emporté pwi »a4* de,*o*te que le, conseil
S'estséparé ^ huithmtres du sàUr «tins M«rrin^àwidé;mais s'attend
ï»our aujourd'hui'â.i
rité, daus ce corps,
conseil qui est & la
iftt m mût-**
gouvernement lacernois. Il {Tappeite q*«n-183> licféacMoii, Tictorieuse
alors-à Zurichméme r ibth.^r«iii^»# #éi^^«w'wé/vo^tt'&ire~m
tau. Lç gouvernement, iaat ïé prévi*ie« ^«n-éebs^ «vait fait partir deè
estafettes toute'la nuii pour iltar l'arrlvée^ea '-«euurs ^ju'il « demandés
Mes pétit» cantons, et I
envoyés i Flueten^ à Brunnen; «t StanUtadt. 4>k 4roj%it que les troupes
d'Dri et d'Unterwald arriveraiant dans (U, mati
deukliateaux iè 'tipiur «ratent daus ce but été
rodait que les troupes
; maison n'était sûr
que d'une partie de. celles: île Séhwyz, 'et quant A Zug. il avàif positive*
ment refusé de laisser ses spldftls'franchir té*-' frontières ~ de son tèrri-
toire. ' i. . '.-j 1 V
'n L'intervention srmée deg petitscatttonS eodstitaefàit le Wit le plus
•grave J de la lutte ; car «lie provéqu«ra nfciestàirémiittt'l'entrée 'des batail-
lons bernois, et le conflit.4évitHdfft tlortfilBénk 'Berne T«ut mettre en
•tingt-qnatré:heures30,'Oflffihppa.m^so»s:les«ïiB#s,Ily a dans l'arsenal
quarante-gix pièces d'artillerie, gui nedemandent plu* qu'à élre jttelée*.
» A six heures du matin, on «tenéa distinctement de la frontière
argoviennele bruit4p>xanonna4à.» ■ l -j -,
Pi-S. ' « Sur la nouvelle positive que l'invasion du territoire lucernois
est consommée, que le Sang adéji coul^ dans la .-première rencontré (on
manque de détails);; le vorort a décidé, .dans sa séance dë cet après?
midi : ' . ' " ' ' ''
1° De convoquer la diète\
2° D'ordonner la mise sur
... ... j_wîtCEfc.-"i t'ï ' •'■'■1..
1 Hr«aoAÉ'<^t. }( pstité liKh«> — S Aunes la ligne 4» MçUm*, ■ .
xocTn iKSaiTtoii doit' ft-nta xni
' " n , lrtill| l l
tre compagnies.de,^v^0fip > .'3einê; « .
SainHK>H>
-« Ces troupes aontf^acées sons le eomtsandeiaeAt. du colopjBl fédéral
iDoaatz; fitle cokmeliéfléral2jegler i e8tdé8)gné conjiBe'COfflii>e,comnsa»-
dantdo la premièrebr^ade. Ces deux cbefs appartipnnentauipartico»»»
tervatèwj Kb-t.uU-i-Mtf •»(. • » --h l: m-t imuscfi. » :;-*!» U
lat<<
:çfiés* â'arttHàrïe fetqiia
**•' UTOVUlttllUU WB'lïUUJWS ll'OÎJfr WttWCaWWW U*W, VW U '»«WW OU
moins ttois'tfu' quatre WWs pour les vmùmtPÊit
'^âns^ontêflfoMi^dés^^^âumgemens auisîiofie Wf#t,^ ! iB^#itîtfS»
question d'intemnij» m faveur du g&rveimeàieBt cto l.ucernf. 'èar lë$
mUicesnè'mareberatentpas. ' '• r (l - ,
» On atMdavec la plus vive'att^êté lesnouyellesde'cèl^nWÇ*..",
Les correspondances que l'on vient de lire cotâentè&t les &oi^
tellef du ih^âtjpe de la lutte' le»; pl*s réce^te^^nl ^»ie^laMnrixéè»lk
Paris parlef voiesordinaires ;nuûKoiiiaffu.!dk.Mw.ifwtetéIi-
graphe,qtelesréfugié* lucernois,entrés le l ,r «vriluumatmsùr
le territoiredeLucâ-ne.avaientdépassé i le joir
'toivWK&afàSuô k'jnoliis ..' X
Dans la journée, )é priait acouru que le p|^e)c»ëinent Wait^étï^
informé que les tronpes de Lucerne, soutenues pird» renforts
arrivés descantons primitifs, avaient repoussé lesréfagiés; mats
«uece^jnouvement aes vietfx càntoDsaVait déterminé l'utteryen-
tràndeïéttteièt^^d^s
un caractère plus décisif : '
La Gaxette naliônale suùge antionce l'entrée de c6rpl-teakcff
à Lucerne, api'ès une lutte très achaxnée. Cet événemept jiurait eù
'V. Des lçttres de fiàle çoafirmeiit cçlte
nouvelle. » : t ; j
tlne.disçussion,"engagée le Bi mars ds^ns la.chalc^ dei coW
sur lelallwjatifkrawgmentotiqii dfss f^c^p^Mesjde
J Angleterre, ^ m ^wqMble suytoWi par les «xpjfeittoai qne
w RpbertiPed^*dppte;i^yçùetit& Hwmmissit>iK»i*te„de
MM.-delwjglie etiu*N«M>» m ^^%ii^tit»Mo^ w^.de^Tir
oyions «çawç^ïe ^ d^tieri
d consiste i établiras çwii^rei ^mixt»
m augmentast ^îyi^hlementîe^omlttedésl^meMdesto
nations. trw •pitiJnHïa.» UVsi.j
defficacité ^uepoirr
noirs^UBsystètne qui
sent pas Je idfoit de ^tef I^rd^almers^nri^lMéïquft le
«t M^isite était, j| :wa «#^iiieoi moyèn c*pafete;de®Btfc
nuer sinon de détruirejà |l^ a ét^Wî q»e le mnisl^etoçy»:
9 a, .poar^^^W ; au#ttvoip, asfljt#)esisympatî^t^r^ttve
la chambre des communes pour la répression de la traite .des noir»
et qui semblait, par conséquent^ avotr reça la mission de pousser
cette répression avec plus d'énergie .que ses prédécesseuïs ,
iâvàît; au «Qntniiré; iùéçeissivément ^bânddùâié
rait
ne
droit
îhistônquè # tous lés efforts ^&*ï , Àngletèrrç $ feiaffiM pi
1815 potr obtenir cettèconcession de la pari ;des «tr^ pjdissat
jwidrsamçdi««tain,5ltv/3; , \tes-»à pëiàt U déceptioitMi résulterait du.ho^M lys]
■ piiBd de dix-hmt bataillohs d'infanterie, plu-1 et l'impuissance h laquelle seraient réduiteS les deux Iroisi
ères?
awnxxnpto BO c^^ »u A xvnxx. ms.
ALLEE DES VEUVES
m.
PRE3UÈIVE PARTÏE.
Les événemens se précipitaient si vite dans la vie de Çhevillard et
ur logique jetait si serrée et si entralimiitje, .qu'il 1U> aurait été bien dif-
s'arrôter sur la pente dont, le fatal dtner de Ghabouillaut avait
ntded
|Barqué|)Our.lui fepoiht de'l^rt.
|U{/BUu j ,VW
jçaeàt auliea
une o¥. ^ , .
la beaUté de lafemme qui
perdre dans la fdplé,
! cçmme il_ avait coutume,
du
, . ....... >'Pen-
idant plusieurs heures, subissant le contact magnétique de sesenar-
W< une obseure bânqiipye du pa rterrej twis les yeux attirés sur
, . bientôt devait être la sienne, et lui-môme pen-
mes, en un lieu où la musique, la danse, la beauté du spectacle conapi
firent "déjà si .énergiqueipent'à l'ivresse des sens , en fallait-il davantage
pour troubler la raison d'un homme léger et impressionnable et pour lui
4érob«r son libre arbitre (2) ? ' :
tp. D'ailleurs, comme ponr. mieux, ménager à potre prétendu tonte
«oromodité d# faire sa cour, le tuteur. d'Esther, aussitôt ses hôtes
établis dans «a logo, les, avait laissés pour aHeraufoyeroù, dès cette
Jpoqus, les hommes politiques «t les hommes dç Cnances avaieht un
àsautuel et tacite rendez-vous , et, d'un autre côté, sans marquer une
ijtrantition trop rapide,, la jenne fille à laquelle Çhevillard adressait ses
'soins, accueillit ce soir-jià sa conversation. et ses galanteries avec une
ti">,in*r " 1 'L'!"< i 'i"'.... "■ . r '. i
- (i) Toute reproduction, inéme partielle de ce feuillcion, est interdite.
, Voir nos numéros des 20, », 28, 2# et 30 mars, l"» 2 et 3 avril.
(2) Avec une psssion 4e l'exactitude dont nous.aimons à çroiré qae
«os lecteurs nous sauront gré, hohshou* somme* informés du spectacle
lui *9 donnait ce j^ur^U au. . théâtre de la rue ^e la Xo» (rue de Riche-
lieu) ; t'afâche annonçait deux pièces mythologiques, l'opéra i OEdipe à
,,Çalonnt et Àchilli à Scyrot, ballet de v Gardel. Le rôle de Thètét était
. rempli par, Lay*,., celui d'OEdipt par Chéron» et celui A'Antigone par
Mme Chéroo,dontil é(ait le triomphé. Dans la amte de ce temps-ti.sous
trouvons Vestrii, Beaopré, Aumer, Daport, «'parmi les danseuses Mme*
c PffitiliB. , YestHi, feiurdé!^ Saulnier, Bigottini, Conlon etTagliiqri.' tfom
mStV&k 'é&mr, 1W6«M :M«n4lnnnacl> tt'ésl écrit
-pirariM ^wfit
tpolitésse bienveillante qui HP sl^mblait èà rîftn]k la fi;oid|ur$laçia]«
qu'elle lui avait inoUtrée dans 4eu^:première .entiwjiç ; 'aussi, en se sé^
.parant de sa belle fiancée, ce n'ébut plï»s séulemeî>t pn goùt'très
je protégé de Lej
contre avec une
venu à manquer
force d'ame pour parvenir
Si Çhevillard.avaitaufc^iréf^nçe,JeJend«!!oaiKil eut la matinée
orageuse,^et voici le^tit désarment qaj^luisurvint. . . .
Un sien ami, cominis comme lui ibhs Uné miusoh de commerce, etù,t
affaire chez Mlle tebepu-, et j\istemeiit Cheyi}lard était aiqprte dé sa 'f*-
tronne quand ce yisiteur èntça. ,C ; v , fî j ^ ,
•Se donnant à peine le temps de'salùer la ihattre^a de la maispn, tant
«Il avaithâte de combettre s» m^câeuSéittpi^étion t
t — Ah ça t. dites donc, Çhevillard,«feîaâuvais plaisant, —■ depuis
quand dope fréquënteît-vouf les, fcmmés d'ambassadeurs? ;.
— Les femmes d'àmbassadeurst —. répartit le teneur de livres un peu
Surpris de la question, ' 1 ' i-' ; -
, — D'ambassadeura^ou de banquiers, je ( ne sai^ lequel*; .mais enfin d«f
femmes qui vous mènent àf Opéra, én équipage, «vec^eux laquais 'et des
chevaux gtris-pommelé.T
Rien ne saurait
anxiété la figure
Mais prenant aussitôt
•nier, > . , ..
—Tiens, vous m'avez vut-j-dit le teneur de livres,—où ètiez-vous
donc? . ....v ... „. -
—Parbleu! avec la canaille du partèrrô, pendantque vous vous pa«
vaniez auprès de cette charmante personne, dont la beauté faisait dans
.la salle tant de sensation. , . , > v < ... i.
— Aht c'est li l'afiaire qui vous forçait,ki^r dirons absssleri
put s'empêcher de dire Mua Lebeau qûi futuSAportée, dans.cette
sion, hors de sa réserve accoutumée. . Îa s .
-^Mon:Dieu t^ditCh^il^fC(>bfe^fé.cain»eunhop!une que l'on
«rend en flagrant délit de mensumge «wlfous aunes tort, Mademoiselle,
d'attacher de l importanca à p^ttei parti^ ds spéctacle. Les personnes
avec lesquelles je suis allé à l'Opéra, sent d'anciens amis de ma famille
qui SOnt venus passer à Paris quelque temps . .et qui m'ont engagé à les
accompagner. .. , j -
— Et qui yous dit, Monsieur, répartit Mlle Mbeauavflc une viva
cité qui trahissait le tond de sà |»nace, i r-r;quei'lîtache de l'importance
à ce que vous fréquentiez telles ou telles personnes ; «sMse que j'ai quelr
•qù» chose: à y voir ? Mais seulement, ce qvti me paraît très^^ ndicule, c'est
que vous fassiez des caehotteri«»coUime «U'étais faplme à vous refuser
lapermission de sortffc^quaud iqmm ïlMWandW ; ,.
*■ Sans doute, ~ i^rit j* ftt-vqm
— ne
occar
ment,la çhose; -mais je me suis. rappelé qu d yj huit jou«, /yous aviez
para assez in^ntented^cô.qùé j'allai^ dSnër ayéç Çhabouillant v ,, ..,
— Mais, Monsieur, voos sàvèz très bîeh dans quel sentiment je nj'op--
pose à ce que vous ay«s des rapporfs avec M. CjiabQuillant,, qui est; un
nomme 'sahS ïùœure, ét dans la sofciëté "d&qqel il, y a ; $^& perd^,; |Misi t
comme je ne éupposè pàiS quëjeë^té oame dont ' la Véuûu fa »1 tant
ne,'vous'
galion soit eu femme ce que M. Chabouillant peut être en
n'aviezpsÉKèSoiudé fâirede.'mystèreksonsujet,
La potion dé Chévillàrà était mauvaise; il vit tîne ouverture à- es
sortir en se ftehant ; prônant donc un ton fo ( rt séqéùi ëifor^digne ; ■ -
; — Maden^iselle^^ dit-.il, ^ je me Dern^tinn^l^trqu§
Ver singuUef qtte VoUs ayéz J'air de diriger, contre une pçrsoane qua
vous hé cohtiàisséz bas ues insinuations ^«Mbligeantes^ iiei^voua pria
m'â vu sont des' femmes &èa
dé croire
comme
re qi
il fa
iue
aut.
avec]
, -T- fiéns; jè crois hiëd, ~ dit i^uéçdi'de la querell», avec un
équipage ficelé comme le leur. ' .... ' n
., — Quant à vous, mou, rr- continua Çhevillard, — je tous prie?
bi une autre fois de jiiteux. tenir votre langue. Tons .voyez ce qç'amè *
Bent des bavardagrâ incOnsidérés! , , , . .
des bavardages
— Ah i ma foi; ~'Tejpartit vivement le plaisant, ainsi morigéné,'—,
-wnt-'pi^««ii^'lé8..^!^vlUeii ^ fiâiraue, et voos êtes ridicule ,
àvec mairsdèttirela léçôn itout lë.monae. „ .. ,
— Voyons, en voilà ymf. tri dit Mlle Lebeau avee autorité tkJ«aMl+ *•
tendre quelque riposta plus aigre.
Où est la facture que vous m'apportez? — dit-elle au eommis
étranger.
gner les chances d'i
TDS livrés. ... J; , • é <' * '
Puis elle fongédia l'indiséret causeur en lui promettant, d'envoyer
jpayer lé jour p^me chez son patron.. ,» i
. Grice à son inspiration de se mettre i,propos en eolère, Çhevillard
venait, pn définitive, dejSortir assez heureusement de soMnauvaiafaa;
mais cette scène n'en était #*«< moins peur loi ftsrt embarrassante ; ear
ou se rappelle qu'il, avait rende&-vous pris pour le : soir ichez Mme d».
Saint-Martin, afin d'obténir de sa future »n consentement fermé! èjewr
mariage, et apré* çe qui venait de Se passer, il.lui devenait,presque im
possible de solliciter dif sa patronne la permissii» de s'abSenter^ «
■ Mais Mlle Lebeau avait, reçu,de la révélation inquiétante qui lui avait
été faite, une blessure tellement profo^e, que toute l'économie: d# soi^ ,
humeur en avait été momentan;ément modifiée. Ordinairement affectueuse
et bienveillante, elle était devenue ce jour-là aigre et agressive, et après
le dtues, : alla»^niiésaxote^urd^yatnt dw;dé«r de,ehevto»#a loi
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