Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1937-03-29
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 mars 1937 29 mars 1937
Description : 1937/03/29 (Numéro 21944). 1937/03/29 (Numéro 21944).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
e
LE PETIT PARISIEN
29-3-37
Au Parc des Princes: à 15 h.
Les grandes vedettes méridionales du rugby
dans la finale de la Coupe Nationale
Au stade de Paris, à St-Ouen
Le prestigieux gardien de but Zamora
dans le match Racing-Nice
Un bel œuf de Pâques
offert aux Parisiens.
ce sera le ballon ovale que se disputeront cet
après-midi, au Parc, la Côte Basque et le Languedoc.
Roussillon pour la finale de la Coupe Nationale
La leçon de géographie par HeTmen GRÉGOIRE
La vérité, c'est que Français cannait
trop bien l'histoire et la géographie.
La vraie géographie. celle de nos pro-
vinces, celte qui règiie la structure de no*
oâ et la circulation de notre sang-
atteint. dans les mriieuis du ragfey, â l'éru-
dition. noua pourrions même, sur le match
d'aujourd'hui. sur la finale de ta Coupe
national au Parc des Priacei. la plu*
simple contre Bas-
quex
Les Catalans et les Basques sont daift
gnifique unité de la nation ne saurait se
race dont iis prolongent les prestigieux
rameau*, un attrait roman* ique. Ils ont
par surcroît trouvé dans le jeu de rugby
l'expression de leurs qualités raçkjues il
y s Lm rugby basque il- Y un rugby
catalan. En opposant l'un à l'autre, on
obtient une fameuse enseigne.
Au fond. si la rencontre qui se dérou-
tera cet après mids à Ja porte de
Saint-Gond fait recette, bien a
cet antagonisme latent qu'e-l!* le devra.
Nlais !es organisateurs pas plas que nous
n'oseraient baptiser Catalans les Langue-
d-ocHiu incorporés à l'équipe du Rauasdl-
lon. ou Basques les Béarnais qui consoli-
dent l'équipe du Sud-Ouest.
Que ceci ne soit pas pris pour un re-
proche mais pour un regret. Dans l'orga-
trée une part d'improvisation. Il fallait
huit équipes sélectionnées et, plutôt que
des délimitations géographiques serrées,
n'a pas fait assez pour éveiller de saines
rivalités et créer de fortes émulations.
I* ne doute pourtant pas que les sélec-
tionneurs, en faisant leurs cocktails, en
languedocienne, le romantisme basque et
lc classicisme béaraab. n'aient compose
Coups de pied à suivre.
la valeur du drop-goal à
sentiment puéril de la junUce. Quatre
pointa pour un drop-goal, c'est injuste 7
que le est un Jeu éducateur.
si 1'on vaut que la ruffby soit
taculaire, il faut le jouer à treize.
Si Si Ion veut néanmoins que le rugby
d miira« gnràtt son public, il prati-
OOO
par Sylvain Béa qui rut longtemps
le amateurs de rugby. Mais -Syl-
vain Bfts eat-il 'in capitaine ? Un* équipe
française peut-elle se paa-ier de capitaine ?
NOUS le saurons Lout a l'heure.
000
moine- ait vus È ce poste
eu Il II ne fit partie qu'une seule
roda de L équipe de F^snce, Citait aux
le Racine Club Narbonnai.i avant Le
qutnr,^ trtaol&rft. Peut-être d'ailleurs que
mi Nacbonn* notait éifmin* du champion-
n*t de France, on ne lui permettrait pas
fl* nous montrer Ipb restes encore hono-
rables de voleur.
LES EQUIPES DE LA FINALE
DE LA COUPE NATIONALE
Arrière:
r«'tlc*t iPernlgrian). Trois-quftrta n«ot
(CarcflMonnç) V*i« (Narbonne). Demis
]j«\«1I Lombanl
AViftta (irai (Fcrplsnan) r Bfp*ul« lUar-
(Perpignan) ftanoy
tlhoy (Cffrcaasonne) Amifi
INartOHn^) Iché (Bezi-Bra) Sanmis
(Mvrfffnap).
i;flTP BASQUE. At-rière Ouhoj
M»Mn. Demis: Ellntutlde (Bayr-nne)
(fait) AffiHla* Ithurr*
I.acqilt» Alnciui (BAyonne)
LTyroase),
radioreporiasa du
jotird'Kui au POSTE PARISIEN
la finale de la Coupe n*tiûa*l* d.
ver. H h. 50, Radioreporter
| Marcel de Labordori»
Mitantes amicaux
F. C. l,Higna.a bat *H. C. N'arhonnc, 9 S.
•A.S. 5Ioittf«rrandiis« b. H.U. OhaKin, 19 9.
Valence d'Alfa btt *OuJfta-M*strs.«7 11 i
S. U. Arm bal *C. A. BrlvtMe. 18 à 1S.
A. A. Bajontie bat U. S. Moatlnr^n, 10 i,
TiirbaU bat V. S. A. Perpi-
F. u. I.yon bat V+ CavaltlM, à 6.
•F. V. «t C. Pfrtruen», IL k 3.
•Start* 7,fminJ»lB 1 «.
Lvon O. C. bat -st.de OiJ&nnslii, t3 b 3.
slndp Aurillir hat O. A. Butais, 4 i
RUGBY à
CHAMPIONNAT DE FRANCE
°H. C. Roanne but S. A. Villeneuve, 35 à
raUlan« bat l>ax, 13.
but «Lïm VilltarittUf, 9 7.
T-f|a T«.iE« bat 'CAt* Basqnf, 2S l S*:
AUJOURD'HUI;
des équipe» homogènes et complètes. je
me promets d apprécier leur art, tout à
en faire autan*.
A match de sélection, il faut public
averti. La loi. les prophètes et les augures
britanniques en conviennent. La fomle en-
cadrant la rencontre de deux clubs signi-
fie déchaînement de passion. La foule
assistant à la rencontre de deux équipes
sélectionnées risque de faire preuve d'es-
prit critique.
Public ou pas punîic. gr^ive question
pour k rugby Wirçais, Je souhaite pouf'
tant qu'il ne déserte pas le stade-. Sa pré-
sence fait peser sur une partie cannne celle
qui se dérouAera tantôt au Parc des Prin-
ces une exigence salutaire. Quand. pour
des raisons vitales qui sont le plus souvent
des raisonis financières, deux équipes veu-
lent ga-grter à tout prix, la présence des
spectateurs est superflu*. Quand deux sé-
lections sont aux prises, il n'«i va pas de
méme. Les dont l'honneur n'est
pas fort cm eut etig-ûgé. sont tout prêts
confondre l'action généreuse, base du beau
jeu. avec une indifférence nonchalance.
Or, le le sache bien, ouvrir il. ou-
trance, sans souci de la marque, c'est dé-
naturer le .jeu tout aussi bien qu'eu le
fermant.
Ce .agit de savoir, c'est si des
éléments disparates, des joueurs apparte-
nant à des cùub différente sont capable
de s'entendre sur le champ et de cons-
truire une partie de ruyby. C'est cette dé-
monstration que les spectateur* du Parc
des Princes vont exiger des Catalans et
des Basqns en préseitce. EKe n'est pas.
les règl&a et possèdent une technique par-
faite du jeu.
En somme, c'eaî une sorte d'examen que
jury parisien. Ne souhaitons pas selon la
Souhaitons seulement que le meilleur
rugby se manifeste.
LA JOURNÉE p'HEIDELBERG
Pendant que 1«S joueurs
du Midi de la France, pendant que
l'élite du rugby framjaia va subir cet
examen au Parc des Princes, une
épreuve d'un autre genre attend nos
scolaires à Ils vont ren-
contrer Ica scolaires allemands.
Autrefois, le rugby scolaire fut ex-
traordinairement florissant en France,
il n'eut jamais la structure, l'esprit et
Ja tradition qui participent à l'ensei-
gnement du jeu dans les écoles britan-
niques. Mais on y notait un vif engoue-
ment, l'inteHigen ce proprê à cet âge
précoce et la vigilance des maîtres.
Tout cela. a. sombré à Cause du pré-
jugé méridional en faveur des *r-
moires. à glace des « huit bourrl-
ques ̃jeu brutal et forcené a tué le rugby
scolaire. Le rugby tout court, en taris-
sant cette source précieuse, failli
Succomber.
manda, nos potaches n'ont affaire
Cependant, tla ne semblent pas très
rassurés sur l'issue de la rencontre. Ils
craignent de trouver devant eux des
4: .athlètes
Le rugby passait jusqu'à présent en
France pour le meilleur emploi de la
force athlétique. Cela est changé. C'est
bi&n dommage.
et
PAR ROGER MALHER
Dan-3 quinze jours, Véquipe de
France de foottaU sera mise de nou-
veau à l'épreuve en /ace <*« onze
d'Italie au Parc de. Princes. Et déjà
la de football nous télé.
phone de recommander à nos lecteurs
de se hâter de louer leurs places à
ses bureaux (1) tant le rythme des
demandes s'accélère déjà.
Ainsi l'équipe de France peiti déce-
voir plusieurs années de suite ses par*
Jiflcwu sana que baisse d'un degré le
thermomètre de l'engouement pour les
grandes rencontres internationales
qu'elle dispute. Et nous, qui, au eoir
de ta défaite de Stuttgart, avens mé-
dité de sombres pensées au fond de
notre chambre d'hôtel et écrit quel-
gîtes méchantes sévérités d son égard,
noua voici une fois de plus prêt à
caresser des espoirs nouveaux.
C'est que nous l'aimons bien l'équipe
de France Et nous l'aimons bien
même quand eltû est battue sous
réserve toutefois qu'elle se Boit bien
battue. Et c'est Pour cela que noua
sommes parfois sévère 4 ?ort égard.
Dans le train qui nous rajfienait de
Stuttgart, Delfour, capitaine de
léquipe, vint, après avoir lu tes jour-
nauz nous confier ses imprea-
siona et, en dépit de sa parfaite cor-
rection et de sa gentillesse, il nous
apparut bien que N Momo c n'était
pas très content de la critique.
J'avais moi-même à la fois louange
rue tt« Londres.
H. G.
UN PARIS-ROUBAIX DE DERRIÈRE LES FAGOTS
Bagarres sur bagarres sur les pavés
Cinq hommes surgissent au sprint
et Jules Rossi gagne irrésistiblement
IRONIE CE FUT JUSQU'A ARRAS UN FAROUCHE DUEL FRANCO-BELGE
ET C'EST UN COUREUR ITALIEN QUI, AU SPRINT, RÈGLE TOUT LE MONDE
Déroalons les 265 km de pellicule
par Fred UÉVIN
Roubaix, 28 mars
P'DN M NOS ENYOTâS ÛÏ&3AUX
Nos bons amis italiens qui, la saison
dernière. avaient boude î«s compé-
titions françaises pour des raisons
trée, de réussir un coup de maître.
Paris-Roubaix manquait à leur ample
moisson, de lauriers* Le cumpianiaâi7no
Girardengo. valncu par dea crevaisona
abandonna en 1920, 1921 et 1924. Bot-
tecchia n'avait pu gagner, malgré de
belles prouesses, en 1926- Hellonl. L.Ï-
nari, Brunero, Grema avaient dû ausaï
s'incliner, r, vi oti mes du climat et des
légendaires pavés. De l'avis unanime,
Paria-Roubaix disputa à Pâques n'était
pins. Et, tout â. l'heure» c'est pourtant
maie Parisien d'adoption, qui a triom-
phé, culbutant les pronostics les plus
sérieux.
L'heur* de Rotsi
C'eat au sprint final, dana une dé-
tente magnifique, qu'il a acquis cette
retentissante victoire, prenant de vi-
spécialistes des courses de kermesses,
impatlents de renouveler 1m exploits
de leurs glorieux aînée dans les rudes
batailles internationales.
Rosai n'est point un inconnu. Son
Bordeaux-Paris derrière motos, en juin
dernier, à la poursuite de P^u'l Choc'
que, est encore dans toutes les mémoi-
res Iï aurait peut-être aujourd'hui
lâche au train eur la Bti du parcours
aea rivaux ei le passage à niveau de
tesse de fermer ssb solides t-arrieres
devant iui.
Sept hommes s'échappent
Dès 1s première heure, avant Mé-ru
(39 kilomètre»), sept hommes avaient
déjà résolument pris quelque avance.
C'étalent les Belge» Oanneels, Moren-
nhout, lea Français Passa.t. Archam-
baud. Mithou&rd, Blin et la b Luxem-
botlrgeola T. van Schendel. Avant Beau-
vala, Ma avaient 3' d'avance sur Egli,
Cogan. Lapébîe, Tantieveau, Lowie,
Canni, Vergili et 4V 30" sur Le gros du
A Am 1 e ns, au ravitaillenie n les
notre champion Le Grevés, bien îoin,
se lamentait sur deux crevaisons qui
l'avalent handicapé. Gaston Rebry était
déjà battu-
Le Nordiafe Bliti. le
Van Schendel avaient perdu contact,
maie MareaiUoM, Disseaux, Chrtatlaen-
aen, Wierinokx et le vétéran Benolt
Faure étaient paasè-s au Damier plan.
Dix coureurt ensemble à DonUens z
Ces dix hommes traver8aient Doul-
lena à 14 h. 25, suivis, à iff» par Vkn
Neuville, Blin, Van de Roya
et le géant Karl Kaers, ancien aham-
i et, à plus de 3', venaient Spelcher,
Lèôueur, Buttafochi. Roaaî. Kint Eglt,
Rinaldl, Tïendricka. GrysoUes, Gustave
Félicien Vervaecke.
Dans 1a côte de Doullens,
aucune décision n'était rendue. Dix
hummes cinq Ftratiçala, cinq Belges,
étaient encore roue dans roue après
venaient aufftmenter les difficultés. Paul
Choc.que et Mlthouaî'd perdaient toute
chance.
La fagne de Vervaecke
Le. rangs serraient et Félicien
Vervaeoke, revenu de façon surpre-
nante parmi la caravane des autos,
motos et sidecan, s'en allait tout seul
avec un brio étonnant. Sur la route
glissante du pays minier, le le décor
sévère des hautes cheminées d'usines et
des petits corons aux tulles routes, il
faisait merveille. Sa cadence était itin-
gniflque sur les cahotiques pavés du
Nord et dans les fondrières des bas-
càtés. A Hénin-Liétard, il était tou-
jours bon premier. Maréchal Dan-
neels, Wierinelïx lui donnaient la.
chasse à Courrières.
Mata Vervaeekc fut rejoint rt lâché
après Carvin. Six Belpes, Vau de Pitt,
Lievens, Hendriijk^, Danneels,
son ardeur et bidmê $oh désordre.
Pourtant Dcîfour n'eut pas un mot de
plainte et je peux bien lui dire main~
tenant que cette belle attitude ne
peut que renforcer l'amitié que nous
dui portons tous.
Vraisemblablement, Belfour com-
mandera encore l'équipe de France
le Il avril contre 17 faite pïuaçue
point la modifier.
Nous prendrons encore notre plume
pu., dire le bien ou le mal que nous
penserons de la partie de DelfDur et
de ses camarades, mais nous savons
déjà que nous n'aurons que des lou-
anges à fairp de leur moral et de
leur volonté de vaincre car, s'ils n'ont
pas encore atteint à l'art suprême du
ballon rond, ils savent, maintenant
comme jadis, jeter leur coeur dans la
bataille.
OOO
II y a quelques jours, un groupe
important de journalistes sportifs
allaient as recueillir sur la tombe de
Frantz-Reichel qui, le 24 mars 1932,
à trois heures et demie de Vaprès-midi,
fut terrassé par une mort foudroyante
à sa table de travail du Figaro-
Ceux qui, comme tnûi, ont marché
dans la vie un moment aux côtés de
Frants-Reichel n'oublieront jamais te
grand bonhomme du sport qu'il dtait.
Ce fut tmit Il la fois le premier
athlète, le premier journaliste sportif
et le premier -dirigeant de Franco,
»m-« f
Wierfnek, l'Italien Rosai et le Fran-
Le cLel a'est épuré et in route est
meilleure. WteFÏnokx décûlle à la suite
d'ujic défaillance. Huit homme» restent
-et Danneels joue son va-tout
vers Seclin. Encore un petit chemin
vicinal avec des pavés moyenâgeux.
Roftsi, Moretti. Van de Pitt, DeckrCq,
Hendrickx, Lievens sont toujoTirs tes
leaders de cette course entre les autos.
Ah tes passages à niveaa
Voici Rossi parti, mais la barrière
du passage à niveau de Lesquin, a
17 kilomètres du but, arrête sa fugue.
Vergili, Grysotie, Bonduel et notre so-
Ude Speicher, plus courageux que
jamais, pourchassent le groupe de tête.
Moretti. fils de i'ancien sprinter
Italien, tombe et se relève rapidement.
nitivement lâché.
Cinq hommes restent ensemble, plus
boueux- à chaque coup de pédale.
En file indienne, Ca suivent 1a route
sinueuse de ce labyrinthe. Les démar-
ragea répondent aux démarrages, mais
personne ne perd contact
Voici l'avenue Gustave-Delory où,
cette année, l'arrivée va être jugée.
Des milliers de apectateurs sont mas-
eés derrière des barrières solidement
fixées sur pîua d'un kilomètre. Par un
sprint de bonne facttire, lltalien Rossi
les 255 kilomètres du parcours.
Hendrick*, Décore, Von de Pitt et
Lievens. tous enfanta de la petite et
glorieuse Belgique, sont ses suivants
Danneeïs, de Caluwê, Bonduel, séparés
de leurs compatriotes "Walachùût et
Grysollea, par lea Français Vergili et
SpEioher, qui voient ainsi leur persévé-
rance récompensée.
L'arrivé*
1 Jiilen BOS&ï (sur bicyclette ThomuiiO,
en 7 h. îî' 57"
S. Hemlrlcbx 3. Déclare 4. Van cte
Pltte 5. Lievens. tau* même tempa
6. DaTineelS, 7 h. 19" H" 7. âfi Caluwé
8. Bonduel 9. Terglll
10. Spelctier,
14. Kint 15. Cloarecr en 1 h, 24" E6" 1S.
Le Calvflz ̃ l?. Caclieux r Auville
Michaux; 3D. Laurent, tous même temps,
23. rpebruyckfcr» Laut-k 2S. M«ulen-
hergh MaMon 3B.
Goujon 29. Van Trtache
toua m«Tne temps
rU-Roubaix. !a bicpclfitte Thomann prouve
Uns me intense l'habitait qu'il dé-
pen/ta avec, une folle prodigalité sur les
pistes et les pelousea des stades, dans
des feuilles qu'il dirigeait, dans les
comitéa où il siégeait.
C'était, sous une apparence nerveuse,
un colosse^ une sorte de Vidor-Hugo
du sport.
Du poèta de la Légende dea Siècles,
ii avait la puissance de travail et aussi
l'esprit chimérique.
Frantz-Reickel vécut et mourut de
sa f/rande chimère le sport généreux
et désintéressé. ne voulait paa qu'on
touchât un centime de Veffort phy-
alque. Il voulait qu'il restât un je., une
offrande, t'ouHl d forger des corps et
des caractères.
Comme t'écrivit 4 cette époque
Lucien D&beck
« Cher chevalier! Cette chimère
était absurde mais qu'elle était tou-
chante! Mais qu'elle était absurde
Oui, ffrantZ'Reichsl eut tort de s'en-
tête, à nourrir cette chimère, car ce
siècle n'en était paa digne.
N'empêche que ai l'on veut bien re-
garder d'un peu haut notre monde
sportif, on le voit devenu à l'image
du mande tout court avec ses pa.u~
vretés, ses faiblesses, ses compromis-
.!ion.,
Frantz-Rmchel avait tort parce qu'il
vivait au xr siècle. Mais il avait rat-
son de crier seul contre tous que le
sport aurait dd rester la grande ut
fraîche oasis de notre humanité lié-
Si Rouen manque de souffle
voici Marseille qui s'enfuit.
DES INCIDENTS A COLOMBES
Un match épique, mnuvenrenté à sou-
hait, au cours duquel "arbHre, le bon
M. Valpràde, au ohef enneigé, eut l'om
veux blatica. car il eut quelque peine à
ramener l'ordre, le calme dans les ea-
ptita, aussi belliqueux sur le terrain
du stade de Colombes que dans tes tri-
bun*? où, parmi ïes spectateurs,
certains, histoire de se réchauffer sans
doute, n'hésitèrent pas à en venir aux
mains.
L'atmosphère était donc très tendue;
il fallut alors que 3'arbitre intervint
1
Course de cauchemar
Si c'était à refaire.
refuserais net de suivre une course
cycliste qui ns serait point
Je demanderais j PariS-RûubaiX d'abord
Le Tour de France. je le connais.
Bordeaux-Paris, je l'ai vécu aussi je
l'admire.
Mais je l'aime.
000
Je.l"aîme, parce qu'il est repoeî et tra-
Admettons que vous n'ayez jamais fait
qu'en entendre parler. Réussir ai-]e à vous
le Faire vivre ?
Bien entendu, vous ne demanderez
pas « Combien sont-ils passes ensemble
à Beauvais et à Attas? Qui était en
t*te ? >
Cria n'a aucune importance. Cela n'est
pas le drame, sachez^c,
OOO
A ceux d'Argenteuïl, je dirai: t Cotn'
ment les voyez-vous les coureurs ? >
Et ceux d'Argeiitevil «pondront « On
les voit un peu comme des jockeys. »
A cens de Roubaix. je dirai Quel
effet vous Font-Us 7 Et ceux de Rou-
haix répondront «De vrais fligsrM »
OCO
Là des casaqircs éclataot&s et des mines
prospères.
Ici des torses englués de charbon, des
Des homcies de chair, des Jranmïes dt
suie.
Dépaît tou» 3« sourires de l"Ik-de-
Franc*.
Arrivée: toutes les grimaces du pays
noir.
000
Pour alLer de Paris à Routai*, il y a
une route »c«-«flte. Il y a aiwsi, pass#
Ce chemin, c'est toute la course.
S'il n'existait pas. il faudrait l'inventer.
Ou supprimer ce sjiectad* de cauche-
mar.
Pour aller jiiscju'au fond de» chose–
nous que, pour eux, ne
s'agit que de gagner sa vie.
DeiBMxtei'leiUir à tous « Le Tour ou
Bordeaux- Pari s ou Pafts-Roubadx ? >
Dune •mèmt voix, ils vous répondront
< Le Tour et vivement »
IL) ne sont pas fous
Mais ce sont de* salaries. Le travail,
c'est leurs patrons qui le choisissent, Od
ne leur demande pas leur avis.
Et pour Cause*
OOO
D'un mineur qui remonte de la mine à
un coureur qui arrive à Roubaiï, la dif-
(crercee est mince.
LA COURSE VERS LE TITRE
énergiquement. renvoyant aux vestiai-
res les plus ce qui fait
que SochaïMC, qui perdit également un
éclopé, termina la Partie à neuf équi-
piera et le Racing à dix.
La victoire, tant désirée par les deux
camps, revint au Racing Club de Pa~
ria, qui battit le Football Oub de So-
chaux par un petit but seulement, C est
que la hormis la période où
le « noble ari » et les principes chers
professeur CharJernont firent florès,
ne tint pas tout ce qu'olle promettait.
En effet, si le jeu fut rapide, il n'eut
pas ce dynamisme, cet allant généra-
teur d'intérêt, de passion, l'obsession
du réaultat pesant trop sur lU joueurs.
Ce fut ainsi que le Bacing, bénéficiant
de l'appoint du vent, déclencha tout au
long de la première mi-temps d'excel-
lentes offensives, mais ne but conclure
qu'une foie, par Crjuard, à la 22' mi-
nute, sur un. cadeau de Mattlar qui
ne parvint £&s à dégager A. temps.
Pourtant Sochaui ne resta pas Inac-
tif, loin de là, mais es meilleure ligne
d'attaque, tenue en échec par un Dia-
gne tres brillant, un Hiden sans cesse
en éveil et un Dupuls remuant comme
un diable, ne put guère se mettre cn
évidence. En fait, il lui manquait un
chef, un animateur, d'autant plu! que
Belfcû, à l'aile, eut quelque peine à sui-
vre l'allure de la partie.
Soûhau* eut donc à fournir une rtkte
défense, trop même puisque, il la tren-
tlèms minute, à la suite d'un choc
avec Mattler, Couard dut quitter le
terrain et ne reprit sa place qu'à la
cinquième minute de la seconde mi-
temps. Par compensation sans doute,
Belko, blessé à son tour, quitta défini-
tivement le terrain au moment où
Couard rentrait clopin-clopant.
Le jeu se ç&tn tout à fit lorsque
Abbéglen fut touché à son tour par
Jordan et les incidents continuèrent
tant et si bien que L'arbitre, M. Wal-
preadedut, à la quinzième minute. ren-
voyer au vestiaire Lehmann et Couard,
qui faisalent la coup de poing.
Sochaux jouant à à eut alors à re-
pousser les attaquas du Racing, supé*
rieur il lui d'une unité. Il fit tort bien
grâce surtout à Di Lorto, Qui ne perdit
Jamais son sang-froid. Sur la fin, le Ra*
eing ralentit son action et SachaUX
poussa alors plusieurs offensives dan-
gereuses sans toutefois pouvoir trom-
per Hilden.
Débarrassé du souci de la Coupe de
France, le Raclng-Club de Paria voyaH
se préciser son espoir de conserver son
titre de champion de France. A quelque
chose malheur est bon
Léon PlBDFKR-
par Yves DAUTUN
ils se ressemblent
comme des frères.
Toute la crasse du ciel et Ja suif des
corons fardera leurs figiares.
Ils Semblent du pays minier une par-
celle vivante, pétrie de la même matière
que la le champs et les maisons.
Est-ce la boue qui les a mis dans
(et état?
H n'est point ici q\*£&bion de boue.
Le chemin qu'ils âiàvenî pour Éviter la
chaussé^ aux meurtri'. est fil
de houiite liquide.
De la pointe de ieiffs souliers à la
racine de leurs ils en sont bien-
tôt englués. La mixture pénètre sous, leurs
ongles, dans leurs orefUes et jusqu'au
fond de leurs poumons.
Pluie, nen^e, grêle le printemps du
Nord est rkhe d'agréments.
Nous autres, iulve-urs, remontons les
glaces de notre voiture. Eux offrent
aux giboulées le- nuque, Jeurs
épaules et leur dos.
Mars est entre Amitos et Line.
OOO
Les plaindre ? Pourquoi Ils Tout voulu.
Comme me le dimait un jour tel jeune
homme intéressé à leurs ébat3:
Que ils a 'avaient qu'à
choisir un autre métier,
Le vôtre, par exempte, lui répoo-
dis-je.
Des ouvriers de ia pédale, on en trou-
vera toujours. Et tous aspirants chant'
pions. La gloire a un .parfum doux.
Jeune, flçr, heureux et Français Cent fois
plus qu'î'taiien, Rossd. avec un authen-
tique accent de PâiLïme, a clamé sa joie
d'être enfin promu au raflg de îA&f. Il fut,
l'an derniw, àecond de Bordeaux-Paris,
Aujourd'hui. Chocque, son vainqueur,
n 'était guère beau à voir. Et que
firent Lapêbie, Àirchambaud, Magne, Le
Grevés et Spekher t
CmtelLfl, cruelle route
OOO
Des fleurs, plein ks bras, Rossi vint
sourire à la multitude {pa chatïtak sa
fouaDgc, Il oubliait combien il était saie.
-bile combien il était îw.
Avec lu:, ils étsiioit paît cent soixante.
Un homme heureux pour plus de cent
désespérés ? La proportion est humatae.
Et t'est pourquoi, je vous la dis. Paris-
Roubaix cal mne belle tranche de vie.
Une tranche saignante, si j'en crois la
pourpre apparente de certainis frémis, de
cwtaâits br.as a« term-e de cette journée
d'époiiv^tcabls labeur.
Les résultats
•n. C. Boubulx bat F, C, Bonen, 3 k».
*B. C. Parli bût T. C. &9ch>n«, i II
Antibcs F. C. but •S*hdt Benn*ii,
1.
0.
-R. C- Lftft* ba-t *HlTT« A. C, 3 t 2.
•S. >I. Oftoit et SUdf> de Bnlma, 1 k 1.
9.
O, G. C..Vie* b*t «Amienfl A. C, 2 i. 1.
•A. H. $t ttienne bat Iî, S.
3 il î.
à 0.
THVIS1OÎÏ BECÏONALE
•B. C. tpcnay «t S. C. A3brrt< k ï.
CONVOITISES.
De pius en plus, le.) positions se Pré-
ciaçnt dans le cAamptonnot
nel. Elles sa précisent en ce sens qu'un
peloton de tête. fort de cinq unités* se
détache peu A peu du tot de. concur-
Tçn et que c'est vraisemblablement
l'un de ce. cinq ctuba qui enlèvera le
titre de champion. Quel sem-Ml f Pour
1 moment Marseille n légèrement
écarté de sa voate ton pï«* dangereux
rival Rouen, mais ce n'est vas à lui
tfu'ï+i revient Vhanncur, c'est d Rou-
haix qui obtint hier une gel-
tante sur une formation normande
fatiguée
Ëauen écarte momentanément,
nous t'oufon? bien le croire Marseille
n'en a pas moins beaucoup
encore pour une position qui naturelle-
ment suscite les convoitises. Le Racing
et ZAlte ne perdent pas Je contact, loin
de Ht, et restent très menaçants avec
le faible écart Qui le., sépare du leader.
Les lÀllois, en particulier* «ccwsettt un
do forme qui, en dépit du match
d'avance à leur ar.tif, les rend dange-
reux. Quant à Sochaux, s'il éprouve du
mal A maintenir dans cc groupe
d'qvant-garde, s'il semble peiner pour
suivre la cadence de ses adversaires,
il n'en est pas moins encore en course
et fort capable de jouer les e outsi-
ders $.
Les équipes t'oient peu 4 peu
.t'amonui.ier leurs espoirs. Certaines se
contentent de conserver au d'améliorer
Cross et marche
sont sports
populaires puisque
.LOKLAS
qui est jardinier
enlève le tour d'Orléans
Oriëanah 28 mais (.dêp, Eadio.)
Le Tour d'Orléans péd-estre a été du-
puté cet apràfi-mldï. Il consistait en
détjs boucles tau tota) 19 km. à couvrir
dans le quartier eud de la vilïe).
Lonias, du C. O. Aubervilllera, en fut
un ïacLle vainqueur. Il prit la tète au
troisième kilomètre et augmenta pro-
grçssï veinent son avan-c-e. Derrière lui,
la lutte fut très vive pour les places
d'honneur.
utniimiwei i. j-ôpisus s^u-
bervltllera) 2. M^wln
à m*trea 3. Arnold *Auh*r-
vjiajflm), & 1W mètre» Malv*là à 2Bfl mfttr&a 5. MlrhAt (AuUer-
Dearocfcâa (CA. Ortéana) 8. Gouzy (Au-
lierviLlterE) 9. Ktrvê
10. Pigé f^A. Orléftnfl» 11. Vint¡\¡ fme-
tro> 12. PllloTi (Indrr.) 13. Peynct (C.A.
S.G. Oiiteiu] 14. B*riné
Montreuil) D&iuar (Aub*rvir!lerîî)
Huoïiontell (A,-C. OuflSt) 17. PArnifty ICA.
1S. DeUtiiaye
treuit) 19. Cherrier (C.A, Orléans) M.
Gouin Undiv.>, etc.
Classement jwr clubs CO
S.G. Orléans. pta-
et JUIN
qui est déménageur
gagne les 100 kilomètres
Quimper, 23 mars (dép. Petit Puvtrtc-tt)
Dès le départ, ce matin, à fi heures,
Godard» en forme, prit la tête et mena
il. vive allure.
A Concarneaa, Malle a trots minutes
d'avance devant Cornet. A ce moment,
Cornet, pris d'un violent malaise, s'ar-
rêta une première fois. Il repart cou-
rageusement mais doit srarrfeter .non..
veau. Juin, de Quimperlé, remonte for-
tement et vient prendre la deuxlèmB
place. Bientôt Cornet abandonne il.
15 kilomètres de Quimper, h Parisien
Caron est quatrième derrière Huebert.
Juin et Manie,
Finalement, c'est le Breton Juin. un
sympathique garçcn. déménageur de
son métier, qui l'emporte dsvant yen
compatriote Manic. La victoire de Juin
et la place d'noïineur obtenue pur son
camarade de alub Manie -»st un bca.ii
résultat pour le Club de Marche Quim-
perlote qui ne compte pas trois
ans d'existence.
1. Juim iQuimpertfï. >in 9' 3.
ManieA la Fédération française
de ,parti, athEétiqusi
L'EQUIPE FRANÇAiSE
ENLEVE LE CROSS DES 3 NATIONS
Le cross dès Trois Nations, organisé
hier matin, à 11 heures, à Wiltz, soue
le contrôle de la. 1. S. A., a donna i*
classement suivant
France, 10 poimto 2. SeJ^i^ua 8- Qrd-
Du clué Luxeiribourg:.
Batno (Belçel
EN FOOTBALL NOS JOUEURS
ONT BATTU
LES LUXEMBOURGEOIS PAA Il A A
Ce match a été disputé hier après-
midi au stade de Wiltt (Grand-I>uch*
de Luxembourg), qui reçut la gravide
foule. Toute. les «uterit^s Avalant t«nu
à y asfltfltar, La. était arbi-
trée par M. Gaston Deck, d*Aïiv*nî.
Les classements
t
D1V1SIOW KAT1ONALK
1. Ol. AIaneiU«, 3Î pti 1, ex
StKinr C. P. et 41. Si 31 ptn
4. F, C. Rouen, M pis 5. F. C. fin-
9. Cxwlslnr B. T., î» pU 10. F-
Silo, 3» ptn tl. R*d Star Ol-, 32 ptn |
Aatlbes F. C, rt H. C R«ub*ix, 2ff pU |
15. S>tad« K*Tin*i^, 15 pin 16. F.
MtilHortft*, 12 pt*.
UlVl SI UN IMTKBBB0ÏO>âI.K
1. m. C. T/ena. Tï ptw y. V- s. vjhw-
eitooesr M pU S, F. C. O. Tfa»rleTin*f
.11 phi 4. A. S. Saint- Et tenu p. 30 pt«
3. O- ii. C. tfkw, 3» pt* i 6- V. S. B*b-
*t Amiens A. C, 2Ï bts A]«*>
14 pu 10. œqucK C. A. Paris t Ol. j
Panhfrrqae^ Ï3 pts 12, S. M. f**n,
5S ptï 13. A. S. Trvytn, îl pt* = "̃ r*
20 pte lfi. es. trqno, F. T. Nanry et
Stade de Belmi, Il ptK,
leur classement, autres Sont r/r;-f
efforts désespérés pour échapper A la
descente en divi&iott inieyréffionnle.
Pour l'instant &ennr.i et Mulhou&e *oni
sur une pente cela d'autant
pf«* qu'Antibes et Roubaix votent de
succès en succès, et dnï*
vent subir bon gré, mal gré, la loi
leurs adversaire^.
Ceci noua amène A œnaidérer Quelles
seront ies deux formation*! appelées A
prendre ia place des derniers de la
division nationale.
sont bien placés en ce moment l leur
victoire «1 soutenue qu'il sera difficile
de les dêïoger. Pourtant la tâche n'ef-
fraie paa Saint-Etienne et
même Nice et eux aussi obtiennent aveu
une régularité admirable des auccéff ré-
pétés. Seront-ils- de leur
constance f On ne saurait le dire avec
certitude car iï reste encore plusieurs
journées de Intte, des journées qwi /t'an-
noncent (MM-siannahrci et qïii
ront jusqu'à Vltitime rencontre le .merÈs
de 1t compétition patronnée pfl-f le Pe-
tit Parisien.
Robot! FOC
<> la dixième pnffc
NOS ILLUSTRATIONS
^OPORTIVES
LE PETIT PARISIEN
29-3-37
Au Parc des Princes: à 15 h.
Les grandes vedettes méridionales du rugby
dans la finale de la Coupe Nationale
Au stade de Paris, à St-Ouen
Le prestigieux gardien de but Zamora
dans le match Racing-Nice
Un bel œuf de Pâques
offert aux Parisiens.
ce sera le ballon ovale que se disputeront cet
après-midi, au Parc, la Côte Basque et le Languedoc.
Roussillon pour la finale de la Coupe Nationale
La leçon de géographie par HeTmen GRÉGOIRE
La vérité, c'est que Français cannait
trop bien l'histoire et la géographie.
La vraie géographie. celle de nos pro-
vinces, celte qui règiie la structure de no*
oâ et la circulation de notre sang-
atteint. dans les mriieuis du ragfey, â l'éru-
dition. noua pourrions même, sur le match
d'aujourd'hui. sur la finale de ta Coupe
national au Parc des Priacei. la plu*
simple contre Bas-
quex
Les Catalans et les Basques sont daift
gnifique unité de la nation ne saurait se
race dont iis prolongent les prestigieux
rameau*, un attrait roman* ique. Ils ont
par surcroît trouvé dans le jeu de rugby
l'expression de leurs qualités raçkjues il
y s Lm rugby basque il- Y un rugby
catalan. En opposant l'un à l'autre, on
obtient une fameuse enseigne.
Au fond. si la rencontre qui se dérou-
tera cet après mids à Ja porte de
Saint-Gond fait recette, bien a
cet antagonisme latent qu'e-l!* le devra.
Nlais !es organisateurs pas plas que nous
n'oseraient baptiser Catalans les Langue-
d-ocHiu incorporés à l'équipe du Rauasdl-
lon. ou Basques les Béarnais qui consoli-
dent l'équipe du Sud-Ouest.
Que ceci ne soit pas pris pour un re-
proche mais pour un regret. Dans l'orga-
trée une part d'improvisation. Il fallait
huit équipes sélectionnées et, plutôt que
des délimitations géographiques serrées,
n'a pas fait assez pour éveiller de saines
rivalités et créer de fortes émulations.
I* ne doute pourtant pas que les sélec-
tionneurs, en faisant leurs cocktails, en
languedocienne, le romantisme basque et
lc classicisme béaraab. n'aient compose
Coups de pied à suivre.
la valeur du drop-goal à
sentiment puéril de la junUce. Quatre
pointa pour un drop-goal, c'est injuste 7
que le est un Jeu éducateur.
si 1'on vaut que la ruffby soit
taculaire, il faut le jouer à treize.
Si Si Ion veut néanmoins que le rugby
d miira« gnràtt son public, il prati-
OOO
par Sylvain Béa qui rut longtemps
le amateurs de rugby. Mais -Syl-
vain Bfts eat-il 'in capitaine ? Un* équipe
française peut-elle se paa-ier de capitaine ?
NOUS le saurons Lout a l'heure.
000
moine- ait vus È ce poste
eu Il II ne fit partie qu'une seule
roda de L équipe de F^snce, Citait aux
le Racine Club Narbonnai.i avant Le
qutnr,^ trtaol&rft. Peut-être d'ailleurs que
mi Nacbonn* notait éifmin* du champion-
n*t de France, on ne lui permettrait pas
fl* nous montrer Ipb restes encore hono-
rables de voleur.
LES EQUIPES DE LA FINALE
DE LA COUPE NATIONALE
Arrière:
r«'tlc*t iPernlgrian). Trois-quftrta n«ot
(CarcflMonnç) V*i« (Narbonne). Demis
]j«\«1I Lombanl
AViftta (irai (Fcrplsnan) r Bfp*ul« lUar-
(Perpignan) ftanoy
tlhoy (Cffrcaasonne) Amifi
INartOHn^) Iché (Bezi-Bra) Sanmis
(Mvrfffnap).
i;flTP BASQUE. At-rière Ouhoj
M»Mn
(fait) AffiHla* Ithurr*
I.acqilt» Alnciui (BAyonne)
LTyroase),
radioreporiasa du
jotird'Kui au POSTE PARISIEN
la finale de la Coupe n*tiûa*l* d.
ver. H h. 50, Radioreporter
| Marcel de Labordori»
Mitantes amicaux
F. C. l,Higna.a bat *H. C. N'arhonnc, 9 S.
•A.S. 5Ioittf«rrandiis« b. H.U. OhaKin, 19 9.
Valence d'Alfa btt *OuJfta-M*strs.«7 11 i
S. U. Arm bal *C. A. BrlvtMe. 18 à 1S.
A. A. Bajontie bat U. S. Moatlnr^n, 10 i,
TiirbaU bat V. S. A. Perpi-
F. u. I.yon bat V+ CavaltlM, à 6.
•F. V. «t C. Pfrtruen», IL k 3.
•Start* 7,fminJ»lB 1 «.
Lvon O. C. bat -st.de OiJ&nnslii, t3 b 3.
slndp Aurillir hat O. A. Butais, 4 i
RUGBY à
CHAMPIONNAT DE FRANCE
°H. C. Roanne but S. A. Villeneuve, 35 à
raUlan« bat l>ax, 13.
but «Lïm VilltarittUf, 9 7.
T-f|a T«.iE« bat 'CAt* Basqnf, 2S l S*:
AUJOURD'HUI;
des équipe» homogènes et complètes. je
me promets d apprécier leur art, tout à
en faire autan*.
A match de sélection, il faut public
averti. La loi. les prophètes et les augures
britanniques en conviennent. La fomle en-
cadrant la rencontre de deux clubs signi-
fie déchaînement de passion. La foule
assistant à la rencontre de deux équipes
sélectionnées risque de faire preuve d'es-
prit critique.
Public ou pas punîic. gr^ive question
pour k rugby Wirçais, Je souhaite pouf'
tant qu'il ne déserte pas le stade-. Sa pré-
sence fait peser sur une partie cannne celle
qui se dérouAera tantôt au Parc des Prin-
ces une exigence salutaire. Quand. pour
des raisons vitales qui sont le plus souvent
des raisonis financières, deux équipes veu-
lent ga-grter à tout prix, la présence des
spectateurs est superflu*. Quand deux sé-
lections sont aux prises, il n'«i va pas de
méme. Les dont l'honneur n'est
pas fort cm eut etig-ûgé. sont tout prêts
confondre l'action généreuse, base du beau
jeu. avec une indifférence nonchalance.
Or, le le sache bien, ouvrir il. ou-
trance, sans souci de la marque, c'est dé-
naturer le .jeu tout aussi bien qu'eu le
fermant.
Ce .agit de savoir, c'est si des
éléments disparates, des joueurs apparte-
nant à des cùub différente sont capable
de s'entendre sur le champ et de cons-
truire une partie de ruyby. C'est cette dé-
monstration que les spectateur* du Parc
des Princes vont exiger des Catalans et
des Basqns en préseitce. EKe n'est pas.
les règl&a et possèdent une technique par-
faite du jeu.
En somme, c'eaî une sorte d'examen que
jury parisien. Ne souhaitons pas selon la
Souhaitons seulement que le meilleur
rugby se manifeste.
LA JOURNÉE p'HEIDELBERG
Pendant que 1«S joueurs
du Midi de la France, pendant que
l'élite du rugby framjaia va subir cet
examen au Parc des Princes, une
épreuve d'un autre genre attend nos
scolaires à Ils vont ren-
contrer Ica scolaires allemands.
Autrefois, le rugby scolaire fut ex-
traordinairement florissant en France,
il n'eut jamais la structure, l'esprit et
Ja tradition qui participent à l'ensei-
gnement du jeu dans les écoles britan-
niques. Mais on y notait un vif engoue-
ment, l'inteHigen ce proprê à cet âge
précoce et la vigilance des maîtres.
Tout cela. a. sombré à Cause du pré-
jugé méridional en faveur des *r-
moires. à glace des « huit bourrl-
ques ̃jeu brutal et forcené a tué le rugby
scolaire. Le rugby tout court, en taris-
sant cette source précieuse, failli
Succomber.
manda, nos potaches n'ont affaire
Cependant, tla ne semblent pas très
rassurés sur l'issue de la rencontre. Ils
craignent de trouver devant eux des
4: .athlètes
Le rugby passait jusqu'à présent en
France pour le meilleur emploi de la
force athlétique. Cela est changé. C'est
bi&n dommage.
et
PAR ROGER MALHER
Dan-3 quinze jours, Véquipe de
France de foottaU sera mise de nou-
veau à l'épreuve en /ace <*« onze
d'Italie au Parc de. Princes. Et déjà
la de football nous télé.
phone de recommander à nos lecteurs
de se hâter de louer leurs places à
ses bureaux (1) tant le rythme des
demandes s'accélère déjà.
Ainsi l'équipe de France peiti déce-
voir plusieurs années de suite ses par*
Jiflcwu sana que baisse d'un degré le
thermomètre de l'engouement pour les
grandes rencontres internationales
qu'elle dispute. Et nous, qui, au eoir
de ta défaite de Stuttgart, avens mé-
dité de sombres pensées au fond de
notre chambre d'hôtel et écrit quel-
gîtes méchantes sévérités d son égard,
noua voici une fois de plus prêt à
caresser des espoirs nouveaux.
C'est que nous l'aimons bien l'équipe
de France Et nous l'aimons bien
même quand eltû est battue sous
réserve toutefois qu'elle se Boit bien
battue. Et c'est Pour cela que noua
sommes parfois sévère 4 ?ort égard.
Dans le train qui nous rajfienait de
Stuttgart, Delfour, capitaine de
léquipe, vint, après avoir lu tes jour-
nauz nous confier ses imprea-
siona et, en dépit de sa parfaite cor-
rection et de sa gentillesse, il nous
apparut bien que N Momo c n'était
pas très content de la critique.
J'avais moi-même à la fois louange
rue tt« Londres.
H. G.
UN PARIS-ROUBAIX DE DERRIÈRE LES FAGOTS
Bagarres sur bagarres sur les pavés
Cinq hommes surgissent au sprint
et Jules Rossi gagne irrésistiblement
IRONIE CE FUT JUSQU'A ARRAS UN FAROUCHE DUEL FRANCO-BELGE
ET C'EST UN COUREUR ITALIEN QUI, AU SPRINT, RÈGLE TOUT LE MONDE
Déroalons les 265 km de pellicule
par Fred UÉVIN
Roubaix, 28 mars
P'DN M NOS ENYOTâS ÛÏ&3AUX
Nos bons amis italiens qui, la saison
dernière. avaient boude î«s compé-
titions françaises pour des raisons
trée, de réussir un coup de maître.
Paris-Roubaix manquait à leur ample
moisson, de lauriers* Le cumpianiaâi7no
Girardengo. valncu par dea crevaisona
abandonna en 1920, 1921 et 1924. Bot-
tecchia n'avait pu gagner, malgré de
belles prouesses, en 1926- Hellonl. L.Ï-
nari, Brunero, Grema avaient dû ausaï
s'incliner, r, vi oti mes du climat et des
légendaires pavés. De l'avis unanime,
Paria-Roubaix disputa à Pâques n'était
pins. Et, tout â. l'heure» c'est pourtant
maie Parisien d'adoption, qui a triom-
phé, culbutant les pronostics les plus
sérieux.
L'heur* de Rotsi
C'eat au sprint final, dana une dé-
tente magnifique, qu'il a acquis cette
retentissante victoire, prenant de vi-
spécialistes des courses de kermesses,
impatlents de renouveler 1m exploits
de leurs glorieux aînée dans les rudes
batailles internationales.
Rosai n'est point un inconnu. Son
Bordeaux-Paris derrière motos, en juin
dernier, à la poursuite de P^u'l Choc'
que, est encore dans toutes les mémoi-
res Iï aurait peut-être aujourd'hui
lâche au train eur la Bti du parcours
aea rivaux ei le passage à niveau de
tesse de fermer ssb solides t-arrieres
devant iui.
Sept hommes s'échappent
Dès 1s première heure, avant Mé-ru
(39 kilomètre»), sept hommes avaient
déjà résolument pris quelque avance.
C'étalent les Belge» Oanneels, Moren-
nhout, lea Français Passa.t. Archam-
baud. Mithou&rd, Blin et la b Luxem-
botlrgeola T. van Schendel. Avant Beau-
vala, Ma avaient 3' d'avance sur Egli,
Cogan. Lapébîe, Tantieveau, Lowie,
Canni, Vergili et 4V 30" sur Le gros du
A Am 1 e ns, au ravitaillenie n les
notre champion Le Grevés, bien îoin,
se lamentait sur deux crevaisons qui
l'avalent handicapé. Gaston Rebry était
déjà battu-
Le Nordiafe Bliti. le
Van Schendel avaient perdu contact,
maie MareaiUoM, Disseaux, Chrtatlaen-
aen, Wierinokx et le vétéran Benolt
Faure étaient paasè-s au Damier plan.
Dix coureurt ensemble à DonUens z
Ces dix hommes traver8aient Doul-
lena à 14 h. 25, suivis, à iff» par Vkn
Neuville, Blin, Van de Roya
et le géant Karl Kaers, ancien aham-
i et, à plus de 3', venaient Spelcher,
Lèôueur, Buttafochi. Roaaî. Kint Eglt,
Rinaldl, Tïendricka. GrysoUes, Gustave
Félicien Vervaecke.
Dans 1a côte de Doullens,
aucune décision n'était rendue. Dix
hummes cinq Ftratiçala, cinq Belges,
étaient encore roue dans roue après
venaient aufftmenter les difficultés. Paul
Choc.que et Mlthouaî'd perdaient toute
chance.
La fagne de Vervaecke
Le. rangs serraient et Félicien
Vervaeoke, revenu de façon surpre-
nante parmi la caravane des autos,
motos et sidecan, s'en allait tout seul
avec un brio étonnant. Sur la route
glissante du pays minier, le le décor
sévère des hautes cheminées d'usines et
des petits corons aux tulles routes, il
faisait merveille. Sa cadence était itin-
gniflque sur les cahotiques pavés du
Nord et dans les fondrières des bas-
càtés. A Hénin-Liétard, il était tou-
jours bon premier. Maréchal Dan-
neels, Wierinelïx lui donnaient la.
chasse à Courrières.
Mata Vervaeekc fut rejoint rt lâché
après Carvin. Six Belpes, Vau de Pitt,
Lievens, Hendriijk^, Danneels,
son ardeur et bidmê $oh désordre.
Pourtant Dcîfour n'eut pas un mot de
plainte et je peux bien lui dire main~
tenant que cette belle attitude ne
peut que renforcer l'amitié que nous
dui portons tous.
Vraisemblablement, Belfour com-
mandera encore l'équipe de France
le Il avril contre 17 faite pïuaçue
point la modifier.
Nous prendrons encore notre plume
pu., dire le bien ou le mal que nous
penserons de la partie de DelfDur et
de ses camarades, mais nous savons
déjà que nous n'aurons que des lou-
anges à fairp de leur moral et de
leur volonté de vaincre car, s'ils n'ont
pas encore atteint à l'art suprême du
ballon rond, ils savent, maintenant
comme jadis, jeter leur coeur dans la
bataille.
OOO
II y a quelques jours, un groupe
important de journalistes sportifs
allaient as recueillir sur la tombe de
Frantz-Reichel qui, le 24 mars 1932,
à trois heures et demie de Vaprès-midi,
fut terrassé par une mort foudroyante
à sa table de travail du Figaro-
Ceux qui, comme tnûi, ont marché
dans la vie un moment aux côtés de
Frants-Reichel n'oublieront jamais te
grand bonhomme du sport qu'il dtait.
Ce fut tmit Il la fois le premier
athlète, le premier journaliste sportif
et le premier -dirigeant de Franco,
»m-« f
Wierfnek, l'Italien Rosai et le Fran-
Le cLel a'est épuré et in route est
meilleure. WteFÏnokx décûlle à la suite
d'ujic défaillance. Huit homme» restent
-et Danneels joue son va-tout
vers Seclin. Encore un petit chemin
vicinal avec des pavés moyenâgeux.
Roftsi, Moretti. Van de Pitt, DeckrCq,
Hendrickx, Lievens sont toujoTirs tes
leaders de cette course entre les autos.
Ah tes passages à niveaa
Voici Rossi parti, mais la barrière
du passage à niveau de Lesquin, a
17 kilomètres du but, arrête sa fugue.
Vergili, Grysotie, Bonduel et notre so-
Ude Speicher, plus courageux que
jamais, pourchassent le groupe de tête.
Moretti. fils de i'ancien sprinter
Italien, tombe et se relève rapidement.
nitivement lâché.
Cinq hommes restent ensemble, plus
boueux- à chaque coup de pédale.
En file indienne, Ca suivent 1a route
sinueuse de ce labyrinthe. Les démar-
ragea répondent aux démarrages, mais
personne ne perd contact
Voici l'avenue Gustave-Delory où,
cette année, l'arrivée va être jugée.
Des milliers de apectateurs sont mas-
eés derrière des barrières solidement
fixées sur pîua d'un kilomètre. Par un
sprint de bonne facttire, lltalien Rossi
les 255 kilomètres du parcours.
Hendrick*, Décore, Von de Pitt et
Lievens. tous enfanta de la petite et
glorieuse Belgique, sont ses suivants
Danneeïs, de Caluwê, Bonduel, séparés
de leurs compatriotes "Walachùût et
Grysollea, par lea Français Vergili et
SpEioher, qui voient ainsi leur persévé-
rance récompensée.
L'arrivé*
1 Jiilen BOS&ï (sur bicyclette ThomuiiO,
en 7 h. îî' 57"
S. Hemlrlcbx 3. Déclare 4. Van cte
Pltte 5. Lievens. tau* même tempa
6. DaTineelS, 7 h. 19" H" 7. âfi Caluwé
8. Bonduel 9. Terglll
10. Spelctier,
14. Kint 15. Cloarecr en 1 h, 24" E6" 1S.
Le Calvflz ̃ l?. Caclieux r Auville
Michaux; 3D. Laurent, tous même temps,
23. rpebruyckfcr» Laut-k 2S. M«ulen-
hergh MaMon 3B.
Goujon 29. Van Trtache
toua m«Tne temps
rU-Roubaix. !a bicpclfitte Thomann prouve
Uns me intense l'habitait qu'il dé-
pen/ta avec, une folle prodigalité sur les
pistes et les pelousea des stades, dans
des feuilles qu'il dirigeait, dans les
comitéa où il siégeait.
C'était, sous une apparence nerveuse,
un colosse^ une sorte de Vidor-Hugo
du sport.
Du poèta de la Légende dea Siècles,
ii avait la puissance de travail et aussi
l'esprit chimérique.
Frantz-Reickel vécut et mourut de
sa f/rande chimère le sport généreux
et désintéressé. ne voulait paa qu'on
touchât un centime de Veffort phy-
alque. Il voulait qu'il restât un je., une
offrande, t'ouHl d forger des corps et
des caractères.
Comme t'écrivit 4 cette époque
Lucien D&beck
« Cher chevalier! Cette chimère
était absurde mais qu'elle était tou-
chante! Mais qu'elle était absurde
Oui, ffrantZ'Reichsl eut tort de s'en-
tête, à nourrir cette chimère, car ce
siècle n'en était paa digne.
N'empêche que ai l'on veut bien re-
garder d'un peu haut notre monde
sportif, on le voit devenu à l'image
du mande tout court avec ses pa.u~
vretés, ses faiblesses, ses compromis-
.!ion.,
Frantz-Rmchel avait tort parce qu'il
vivait au xr siècle. Mais il avait rat-
son de crier seul contre tous que le
sport aurait dd rester la grande ut
fraîche oasis de notre humanité lié-
Si Rouen manque de souffle
voici Marseille qui s'enfuit.
DES INCIDENTS A COLOMBES
Un match épique, mnuvenrenté à sou-
hait, au cours duquel "arbHre, le bon
M. Valpràde, au ohef enneigé, eut l'om
veux blatica. car il eut quelque peine à
ramener l'ordre, le calme dans les ea-
ptita, aussi belliqueux sur le terrain
du stade de Colombes que dans tes tri-
bun*? où, parmi ïes spectateurs,
certains, histoire de se réchauffer sans
doute, n'hésitèrent pas à en venir aux
mains.
L'atmosphère était donc très tendue;
il fallut alors que 3'arbitre intervint
1
Course de cauchemar
Si c'était à refaire.
refuserais net de suivre une course
cycliste qui ns serait point
Je demanderais j PariS-RûubaiX d'abord
Le Tour de France. je le connais.
Bordeaux-Paris, je l'ai vécu aussi je
l'admire.
Mais je l'aime.
000
Je.l"aîme, parce qu'il est repoeî et tra-
Admettons que vous n'ayez jamais fait
qu'en entendre parler. Réussir ai-]e à vous
le Faire vivre ?
Bien entendu, vous ne demanderez
pas « Combien sont-ils passes ensemble
à Beauvais et à Attas? Qui était en
t*te ? >
Cria n'a aucune importance. Cela n'est
pas le drame, sachez^c,
OOO
A ceux d'Argenteuïl, je dirai: t Cotn'
ment les voyez-vous les coureurs ? >
Et ceux d'Argeiitevil «pondront « On
les voit un peu comme des jockeys. »
A cens de Roubaix. je dirai Quel
effet vous Font-Us 7 Et ceux de Rou-
haix répondront «De vrais fligsrM »
OCO
Là des casaqircs éclataot&s et des mines
prospères.
Ici des torses englués de charbon, des
Des homcies de chair, des Jranmïes dt
suie.
Dépaît tou» 3« sourires de l"Ik-de-
Franc*.
Arrivée: toutes les grimaces du pays
noir.
000
Pour alLer de Paris à Routai*, il y a
une route »c«-«flte. Il y a aiwsi, pass#
Ce chemin, c'est toute la course.
S'il n'existait pas. il faudrait l'inventer.
Ou supprimer ce sjiectad* de cauche-
mar.
Pour aller jiiscju'au fond de» chose–
nous que, pour eux, ne
s'agit que de gagner sa vie.
DeiBMxtei'leiUir à tous « Le Tour ou
Bordeaux- Pari s ou Pafts-Roubadx ? >
Dune •mèmt voix, ils vous répondront
< Le Tour et vivement »
IL) ne sont pas fous
Mais ce sont de* salaries. Le travail,
c'est leurs patrons qui le choisissent, Od
ne leur demande pas leur avis.
Et pour Cause*
OOO
D'un mineur qui remonte de la mine à
un coureur qui arrive à Roubaiï, la dif-
(crercee est mince.
LA COURSE VERS LE TITRE
énergiquement. renvoyant aux vestiai-
res les plus ce qui fait
que SochaïMC, qui perdit également un
éclopé, termina la Partie à neuf équi-
piera et le Racing à dix.
La victoire, tant désirée par les deux
camps, revint au Racing Club de Pa~
ria, qui battit le Football Oub de So-
chaux par un petit but seulement, C est
que la hormis la période où
le « noble ari » et les principes chers
professeur CharJernont firent florès,
ne tint pas tout ce qu'olle promettait.
En effet, si le jeu fut rapide, il n'eut
pas ce dynamisme, cet allant généra-
teur d'intérêt, de passion, l'obsession
du réaultat pesant trop sur lU joueurs.
Ce fut ainsi que le Bacing, bénéficiant
de l'appoint du vent, déclencha tout au
long de la première mi-temps d'excel-
lentes offensives, mais ne but conclure
qu'une foie, par Crjuard, à la 22' mi-
nute, sur un. cadeau de Mattlar qui
ne parvint £&s à dégager A. temps.
Pourtant Sochaui ne resta pas Inac-
tif, loin de là, mais es meilleure ligne
d'attaque, tenue en échec par un Dia-
gne tres brillant, un Hiden sans cesse
en éveil et un Dupuls remuant comme
un diable, ne put guère se mettre cn
évidence. En fait, il lui manquait un
chef, un animateur, d'autant plu! que
Belfcû, à l'aile, eut quelque peine à sui-
vre l'allure de la partie.
Soûhau* eut donc à fournir une rtkte
défense, trop même puisque, il la tren-
tlèms minute, à la suite d'un choc
avec Mattler, Couard dut quitter le
terrain et ne reprit sa place qu'à la
cinquième minute de la seconde mi-
temps. Par compensation sans doute,
Belko, blessé à son tour, quitta défini-
tivement le terrain au moment où
Couard rentrait clopin-clopant.
Le jeu se ç&tn tout à fit lorsque
Abbéglen fut touché à son tour par
Jordan et les incidents continuèrent
tant et si bien que L'arbitre, M. Wal-
preadedut, à la quinzième minute. ren-
voyer au vestiaire Lehmann et Couard,
qui faisalent la coup de poing.
Sochaux jouant à à eut alors à re-
pousser les attaquas du Racing, supé*
rieur il lui d'une unité. Il fit tort bien
grâce surtout à Di Lorto, Qui ne perdit
Jamais son sang-froid. Sur la fin, le Ra*
eing ralentit son action et SachaUX
poussa alors plusieurs offensives dan-
gereuses sans toutefois pouvoir trom-
per Hilden.
Débarrassé du souci de la Coupe de
France, le Raclng-Club de Paria voyaH
se préciser son espoir de conserver son
titre de champion de France. A quelque
chose malheur est bon
Léon PlBDFKR-
par Yves DAUTUN
ils se ressemblent
comme des frères.
Toute la crasse du ciel et Ja suif des
corons fardera leurs figiares.
Ils Semblent du pays minier une par-
celle vivante, pétrie de la même matière
que la le champs et les maisons.
Est-ce la boue qui les a mis dans
(et état?
H n'est point ici q\*£&bion de boue.
Le chemin qu'ils âiàvenî pour Éviter la
chaussé^ aux meurtri'. est fil
de houiite liquide.
De la pointe de ieiffs souliers à la
racine de leurs ils en sont bien-
tôt englués. La mixture pénètre sous, leurs
ongles, dans leurs orefUes et jusqu'au
fond de leurs poumons.
Pluie, nen^e, grêle le printemps du
Nord est rkhe d'agréments.
Nous autres, iulve-urs, remontons les
glaces de notre voiture. Eux offrent
aux giboulées le- nuque, Jeurs
épaules et leur dos.
Mars est entre Amitos et Line.
OOO
Les plaindre ? Pourquoi Ils Tout voulu.
Comme me le dimait un jour tel jeune
homme intéressé à leurs ébat3:
Que ils a 'avaient qu'à
choisir un autre métier,
Le vôtre, par exempte, lui répoo-
dis-je.
Des ouvriers de ia pédale, on en trou-
vera toujours. Et tous aspirants chant'
pions. La gloire a un .parfum doux.
Jeune, flçr, heureux et Français Cent fois
plus qu'î'taiien, Rossd. avec un authen-
tique accent de PâiLïme, a clamé sa joie
d'être enfin promu au raflg de îA&f. Il fut,
l'an derniw, àecond de Bordeaux-Paris,
Aujourd'hui. Chocque, son vainqueur,
n 'était guère beau à voir. Et que
firent Lapêbie, Àirchambaud, Magne, Le
Grevés et Spekher t
CmtelLfl, cruelle route
OOO
Des fleurs, plein ks bras, Rossi vint
sourire à la multitude {pa chatïtak sa
fouaDgc, Il oubliait combien il était saie.
-bile combien il était îw.
Avec lu:, ils étsiioit paît cent soixante.
Un homme heureux pour plus de cent
désespérés ? La proportion est humatae.
Et t'est pourquoi, je vous la dis. Paris-
Roubaix cal mne belle tranche de vie.
Une tranche saignante, si j'en crois la
pourpre apparente de certainis frémis, de
cwtaâits br.as a« term-e de cette journée
d'époiiv^tcabls labeur.
Les résultats
•n. C. Boubulx bat F, C, Bonen, 3 k».
*B. C. Parli bût T. C. &9ch>n«, i II
Antibcs F. C. but •S*hdt Benn*ii,
1.
0.
-R. C- Lftft* ba-t *HlTT« A. C, 3 t 2.
•S. >I. Oftoit et SUdf> de Bnlma, 1 k 1.
9.
O, G. C..Vie* b*t «Amienfl A. C, 2 i. 1.
•A. H. $t ttienne bat Iî, S.
3 il î.
à 0.
THVIS1OÎÏ BECÏONALE
•B. C. tpcnay «t S. C. A3brrt< k ï.
CONVOITISES.
De pius en plus, le.) positions se Pré-
ciaçnt dans le cAamptonnot
nel. Elles sa précisent en ce sens qu'un
peloton de tête. fort de cinq unités* se
détache peu A peu du tot de. concur-
Tçn et que c'est vraisemblablement
l'un de ce. cinq ctuba qui enlèvera le
titre de champion. Quel sem-Ml f Pour
1 moment Marseille n légèrement
écarté de sa voate ton pï«* dangereux
rival Rouen, mais ce n'est vas à lui
tfu'ï+i revient Vhanncur, c'est d Rou-
haix qui obtint hier une gel-
tante sur une formation normande
fatiguée
Ëauen écarte momentanément,
nous t'oufon? bien le croire Marseille
n'en a pas moins beaucoup
encore pour une position qui naturelle-
ment suscite les convoitises. Le Racing
et ZAlte ne perdent pas Je contact, loin
de Ht, et restent très menaçants avec
le faible écart Qui le., sépare du leader.
Les lÀllois, en particulier* «ccwsettt un
do forme qui, en dépit du match
d'avance à leur ar.tif, les rend dange-
reux. Quant à Sochaux, s'il éprouve du
mal A maintenir dans cc groupe
d'qvant-garde, s'il semble peiner pour
suivre la cadence de ses adversaires,
il n'en est pas moins encore en course
et fort capable de jouer les e outsi-
ders $.
Les équipes t'oient peu 4 peu
.t'amonui.ier leurs espoirs. Certaines se
contentent de conserver au d'améliorer
Cross et marche
sont sports
populaires puisque
.LOKLAS
qui est jardinier
enlève le tour d'Orléans
Oriëanah 28 mais (.dêp, Eadio.)
Le Tour d'Orléans péd-estre a été du-
puté cet apràfi-mldï. Il consistait en
détjs boucles tau tota) 19 km. à couvrir
dans le quartier eud de la vilïe).
Lonias, du C. O. Aubervilllera, en fut
un ïacLle vainqueur. Il prit la tète au
troisième kilomètre et augmenta pro-
grçssï veinent son avan-c-e. Derrière lui,
la lutte fut très vive pour les places
d'honneur.
utniimiwei i. j-ôpisus s^u-
bervltllera) 2. M^wln
à m*trea 3. Arnold *Auh*r-
vjiajflm), & 1W mètre» Malv*l
Dearocfcâa (CA. Ortéana) 8. Gouzy (Au-
lierviLlterE) 9. Ktrvê
10. Pigé f^A. Orléftnfl» 11. Vint¡\¡ fme-
tro> 12. PllloTi (Indrr.) 13. Peynct (C.A.
S.G. Oiiteiu] 14. B*riné
Montreuil) D&iuar (Aub*rvir!lerîî)
Huoïiontell (A,-C. OuflSt) 17. PArnifty ICA.
1S. DeUtiiaye
treuit) 19. Cherrier (C.A, Orléans) M.
Gouin Undiv.>, etc.
Classement jwr clubs CO
S.G. Orléans. pta-
et JUIN
qui est déménageur
gagne les 100 kilomètres
Quimper, 23 mars (dép. Petit Puvtrtc-tt)
Dès le départ, ce matin, à fi heures,
Godard» en forme, prit la tête et mena
il. vive allure.
A Concarneaa, Malle a trots minutes
d'avance devant Cornet. A ce moment,
Cornet, pris d'un violent malaise, s'ar-
rêta une première fois. Il repart cou-
rageusement mais doit srarrfeter .non..
veau. Juin, de Quimperlé, remonte for-
tement et vient prendre la deuxlèmB
place. Bientôt Cornet abandonne il.
15 kilomètres de Quimper, h Parisien
Caron est quatrième derrière Huebert.
Juin et Manie,
Finalement, c'est le Breton Juin. un
sympathique garçcn. déménageur de
son métier, qui l'emporte dsvant yen
compatriote Manic. La victoire de Juin
et la place d'noïineur obtenue pur son
camarade de alub Manie -»st un bca.ii
résultat pour le Club de Marche Quim-
perlote qui ne compte pas trois
ans d'existence.
1. Juim iQuimpertfï. >in 9' 3.
Manie
de ,parti, athEétiqusi
L'EQUIPE FRANÇAiSE
ENLEVE LE CROSS DES 3 NATIONS
Le cross dès Trois Nations, organisé
hier matin, à 11 heures, à Wiltz, soue
le contrôle de la. 1. S. A., a donna i*
classement suivant
France, 10 poimto 2. SeJ^i^ua 8- Qrd-
Du clué Luxeiribourg:.
Batno (Belçel
EN FOOTBALL NOS JOUEURS
ONT BATTU
LES LUXEMBOURGEOIS PAA Il A A
Ce match a été disputé hier après-
midi au stade de Wiltt (Grand-I>uch*
de Luxembourg), qui reçut la gravide
foule. Toute. les «uterit^s Avalant t«nu
à y asfltfltar, La. était arbi-
trée par M. Gaston Deck, d*Aïiv*nî.
Les classements
t
D1V1SIOW KAT1ONALK
1. Ol. AIaneiU«, 3Î pti 1, ex
StKinr C. P. et 41. Si 31 ptn
4. F, C. Rouen, M pis 5. F. C. fin-
9. Cxwlslnr B. T., î» pU 10. F-
Silo, 3» ptn tl. R*d Star Ol-, 32 ptn |
Aatlbes F. C, rt H. C R«ub*ix, 2ff pU |
15. S>tad« K*Tin*i^, 15 pin 16. F.
MtilHortft*, 12 pt*.
UlVl SI UN IMTKBBB0ÏO>âI.K
1. m. C. T/ena. Tï ptw y. V- s. vjhw-
eitooesr M pU S, F. C. O. Tfa»rleTin*f
.11 phi 4. A. S. Saint- Et tenu p. 30 pt«
3. O- ii. C. tfkw, 3» pt* i 6- V. S. B*b-
*t Amiens A. C, 2Ï bts A]«*>
14 pu 10. œqucK C. A. Paris t Ol. j
Panhfrrqae^ Ï3 pts 12, S. M. f**n,
5S ptï 13. A. S. Trvytn, îl pt* = "̃ r*
20 pte lfi. es. trqno, F. T. Nanry et
Stade de Belmi, Il ptK,
leur classement, autres Sont r/r;-f
efforts désespérés pour échapper A la
descente en divi&iott inieyréffionnle.
Pour l'instant &ennr.i et Mulhou&e *oni
sur une pente cela d'autant
pf«* qu'Antibes et Roubaix votent de
succès en succès, et dnï*
vent subir bon gré, mal gré, la loi
leurs adversaire^.
Ceci noua amène A œnaidérer Quelles
seront ies deux formation*! appelées A
prendre ia place des derniers de la
division nationale.
sont bien placés en ce moment l leur
victoire «1 soutenue qu'il sera difficile
de les dêïoger. Pourtant la tâche n'ef-
fraie paa Saint-Etienne et
même Nice et eux aussi obtiennent aveu
une régularité admirable des auccéff ré-
pétés. Seront-ils- de leur
constance f On ne saurait le dire avec
certitude car iï reste encore plusieurs
journées de Intte, des journées qwi /t'an-
noncent (MM-siannahrci et qïii
ront jusqu'à Vltitime rencontre le .merÈs
de 1t compétition patronnée pfl-f le Pe-
tit Parisien.
Robot! FOC
<> la dixième pnffc
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