Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1941-08-24
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307 Nombre total de vues : 135307
Description : 24 août 1941 24 août 1941
Description : 1941/08/24 (Numéro 16324). 1941/08/24 (Numéro 16324).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6624251
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
JOURNAL QUOTIDIEN RÉGIONAL
43» Année. NO 16.324
ANNONCES
a lima uni
a m mam. rua
m.A.Otl.-Blr»»M
PARIS (»•)
T4L Baisse 29-93
DIMANCHE
LUNDI
24^25
AOUT
1841
ABONNEMENTS
Un aa. iôu tr.
Six moU.. 130 tr.
Trcli moi» 70 (r.
DsmoU. 24 fc
ttmuoi imiBJ
J!,r.difc*.|«U.»niIS
ni. M-n no uibu)
Cbtqa» poitos
Ul lunêi
on n?»ftc
M«H Ttlégnpliiqiu OU CLAIR-RENNES
rn misiiPHiQoi spïcui
Le prix il
du pain français
par Roger VERCEL
VOUS vous souvenez de ce que
lut la tournée du quinze
août une fournie de pluie
petsUtante. presque rageuse. Et
cette fournit succédait à d'autres
qui avaient été également plu-
vieuses et froides Un temps de
Toussaint », gémissait-on.
Revenez en esprit de deux ans
en arrière et demandez-vous com-
ment aurait été accueillie cette
Journée diluvienne survenant en
plein coeur des vacancea et ou.
vrant un pont. de trois tours.
Avec indiqnation. On eût maudit
le sale temps on eût affirmé
II n'y a plus de saisons ou
encore C'est bien ma veine 1 »
Et ma fol. on n'eût guère pensé
plus loin.-
Cette année, ce fut autre chose
Ce 15 août et les journées maus-
sades qui le suivirent ont pris un
aspect tragique et furent accueil-
lis avec consternation. On ne par-
lait plus de promenades manquer
de toilettes gâtées. On disait par-
tout La récolte Le blé 1
Les paysans avalent jeté l'alar-
me Si ce temps-là ne cesse pas.
la récolte, qui s'annonçait nor.
male, est gâtée. Le blé gonfle à
en éclater, dans toute cette eau.
Il est tout prêt à germer. Il noir-
cit. S'il ne sèche pas, on en per-
dra moitié, les trois-quarts !».
Qu'eût-on dit, il y a deux ans
Certes, si le laitier, le matin. avait
annoncé cette menace, on eût sem-
blé compatir. Au fond, l'on s'en
serait moqué éperdûment I.- Si le
blé d'ici manquait. il en viendrait
d'ailleurs Le pain n'en serait pas
dan sou plus cher. On ne peut
pas plus manquer de pain qu'on
ne manque d'air. D'ailleurs, les
années où il y a trop de blé, on
le dénature pour en faire de l'ai-
cooL Alors Quant aux paysans,
le Jour on vous 1m entendrez, dise
que le temps est à leur couve.
nance Dès qu'il pleut, ils deman-
dent du sec. Huit Jours de beau
tomps ils réclament de l'eau. Le
désastre, ce n'est pas le blé. c'est
le pique-nique avec les Untel qui
est dans l'eau, dans toute cette
eau.
Voilà ce qu'on eût dit et pensé
au mois d'août 1939.» Nous étions
trop heureux Nous ne compre-
nions même plus les choses élé-
mentaires. Nous savions encore que
le pain se faisait avec du blé, mais
ce blé était chose lointaine, pres-
que abstraite n'était-il pas hon-
qrois, roumain, canadien ?.»
Aujourd'hui, il est français et
n'est plus que français. Aussi s'est-
il brusquement rapproché des
esprits et des coeurs Ce n'est pas
pour des raisons sentimentales que
brusquement toute la nation, même
ceux qui ne savent pas distinguer
le blé de l'orge ou du seigle, s'est
inquiétée de la moisaon c'est parce
qu'on a compris que c'était le pain
quotidien qui était en cause et que
la famine serait autre chose qu'un
mot oublié, un mot qu'on lit dans
son histoire, si le blé français ne
mûrissait pas.
Il a mûri, péniblement dans un
été humide. Et cependant, la récolte
était encore belle quand est sur-
venu le déluge sur les javelles.
Alors que le blé. le pain de notre
année, était là. à deux pas des
granges, presque sauvé, les désas-
treuses pluies ont fait craindre le
pire.
le ne sais si les profanes que
nous sommes se rendent un compte
exact de la force d'âme qu'il faut
à non paysans pour continuer à
lutter au moment de voir anéantir
leurs espoirs de toute une année.
Pourtant sans se plaindre de l'exté-
nuant travail supplémentaire, ils
ont dénoué les gerbes pour les
étendre au soleil les refaire, les
rentrer. Ou bien. ils ont guetté la
courte embellie pour emporter, char-
retée par charretée, le blé sitôt
séché. Il n'y avait alors ni heures
de repas, ni heures de repos. Le
travail commandait, et quel tra.
vail Si le pain de 1942 n'est pas
fait avec du blé français, avec quel
blé. ie vous prie.
Demain, ce seront les battages,
battages retardés, battages pressés
cependant avec ce blé humide. Les
demandes d'essence pour les mo.
teurs ont dû être réduites de
soixante pour cent, les entrepre-
neurs de battage électrique ne peu-
vent être partout à la fois. Il iau
dra de la discipline, de l'entr'aide,
du travail encore et du travail ra-
pide. Disons, par parenthèse, qu'il
serait inadmissible que l'on man.
quât alors de main-d'œuvre Tous
nos jeunes gens en vacances peu-
vent apporter des gerbes ou rentrer
de la paille»
Tous doivent comprendre quel est
le prix du pain.
Et certains qui ne l'ont pas en-
core compris, voyant aujourd'hui
nos paysans mener l'émouvante
bataille pour ce pain quotidien.
doivent comprendre de surcroît
quelle place éminente ils occupent
dans la nation.
Un équipage de l^pscoff 7
après trois jours de lutte
vient à bout d'une baleine
longue de 20 mètres
qui s'échoue sur une
ILE DE BaTZ, 23 août {De notre
correspondant). L'Ariel, patron
Esprit Le Mat, un solide bateau
du port de Roscoff, croisait mer-
credi dernier au nord de l'ile de
Batz. Soudain, l'équipage aperçut,
crevant la surface de la mer, une
silhouette sombre. S'agissait-il d'un
écueil oublié par les cartographes ?
Curieux écueil en vérité, puisque
l'énorme « rocher Il filait doucement
au ras de l'eau, comme un submer-
sible en croisière.
Cependant L'Arie! gagnait de
vitesse la chose. Quand le bateau
ne fut a,u'à quelques encablures, un
marin s écria
C'est une baleine 1
Et ce fut à bord de véritables
préparatifs de combat. Le monstre
paraissait bien avoir une vingtaine
de mètres. C'est-à-dire qu'à portée
de l'équipage de L'Arie! flottait
une masse de 78.400 kilos, dont
33.600 kilos de graisse, 27.000 kilos
d'huile, 1.680 kilos de fanons, sans
plage de l'île de Batz
compter d'autres multiple- trésors
recelés pu cette mine animale 1
Les six pêcheurs bataillèrent
ainsi jusqu'au jeudi matin. Le réant
mammifère déjouait tous les pièges
semés sur sa route, brisant dans sa
fuite engins et filets. L'A riel dût
rentrer au port bredouille.
Vendredi, à la marée du matin,
les vaillants baleiniers improvisés
repartirent pour leur chasse. Ils
retrouvèrent la baleine, probable-
ment blessée qui sait, une mine?
et recommencèrent la lutte avec
l'opmiâtreté des héros dont Moby
Dicit, le chef d'œuvre de Melville,
récemment traduit en français, célè-
bre l'épopée.
(Suite page 2).
AMÉLIORONS LA VIE RURALE
A la ferme, utilisez
les petits moteurs
QUE DE TRAVAUX PEUVENT ÊTRE RÉALISÉS
AVEC UNE FAIBLE CONSOMMATION
par Pierre DEVAUX
La c motorisation a de la ferme,
qu'elle soit partielle ou com-
pléte, est. pour qui a le moyen
de la pratiquer, un des élé-
mente essentiels du retour & le
terre. Le moteur et plus parti-
culièrement le très petit moteur
transportable, qui remplace l'ef-
fort d'une seule personne allège
la c peine des hommes accroît
largement le rendement des ex-
ploitatlons rurales et permet, lors-
que la maln-d'muvre manque,
d'expédier rapidement les mille
besognes de la ferme pour ne con-
sacrer aux travaux des champs.
Pas de gro»m>* puissance»
Un cheval en chair et en os
fournit une puissance mécanique
moyenne de 1 2 dheval-vapeur
un homme fournit 1/10 de cheval
•n «noKQ «emtiaa: un* f«an«,
un enfant ne dépassent pu 1/1!
ou même motns..
Cette remarque préliminaire est
capitale, car tes secteurs se plat-
gnent ce qui est paradoxal de
la part de marchands d'électrlcltél
que les ruraux ont tendance a
installer des moteurs trop puis-
tant Le problème consiste a rem-
plecer le moteur humain ou ani-
mal avec une certaine marge de
pulssance mais sans excès. Il n'y à
même rien d'humiliant, pour des
machinée comme les écrémeuses.
qui exigent beaucoup de courant
au démarrage, a Rider ledit démar-
rage au moyen d'une manivelle
c'est le principe du t vélomo-
leur 9, cette excellente moto à
puissance rédulteJ où le moteur
vient en aide aux muscles du cy-
cliste sans les supprimer entière-
ment.
(Suite page 2)
Le formidable travail
de la Luftwaffe
sur le front de l'Est
qui inscrit à son tableau
1398 chars, 17.336 autos, 739 canons
689 locomotives et 66 ponts
LES FINLANDAIS ACCULENT LES ROUGES AU LAC LADOGA
(Photo N.O.B.A.)
Embusqués sur la rive, des soldats allemands attendent, pour
traverser le Dniestr sur leurs canots de caoutchouc, que les
Stukas aient fini de bombarder les défenses soviétiques de l'autre
côté du fleuve.
BERLIN, 23 août Dans les
deux premiers mois de campagne,
l'aviation allemande a détruit 1.398
chars blinder et ~17.33&^&élùcuL3s
automobiles sur le front est. 253
batteries d'artillerie et 739 canons
ont été mis hors de combat.
Au cours des attaques contre les
voies ferrées, 689 locomotives et
trains ont été rendus inutilisables.
Enfin, opérant contre les troupes
ennemies en retraite, l'aviation
allemande a détruit 66 ponts im-
portants.
(Lire page 2)
LES QUESTURES
DES CHAMBRES
S'INSTALLERONT
A LA BOURBOULE
VICHY, 23 août, M. Pu-
cheu, secrétaire d'Etat à l'Inté-
rieur, vient de communiquer aux
présidents du Sénat. M. Jeanne-
ney et de La Chambre, M. Her-
riot, que les locaux réquisition-
nés pour les questures de nos
deux assemblées dans les divers
hôtels à Vichy, seront récupérés
au plus tard le 10 spptpmbre
1941.
Les questurps du Sénat et de
la Chambre spront transférées
vraisemblablement à La Bour-
PROCHE ORIENT ET MOYEN ORIENT
Les menées anglaises dans le Moyen-Orient transformeront-elles en champ de bataiue les pays Il
encore épargnés par la guerre t
AU COURS DU CONSEIL
,Ce maréchal
a reçu
le serment
des niinisfres
LE RAVITAILLEMENT
SERA RÉORGANISÉ
VicHy, 23 août. A, l'issue du
Conseil de Cabinet qui s'est tenu
aujourd'hui, le communiqué offi-
ciel suivant a été publié
Les ministres et secrétaires
d'Etat se sont réunis rn conseil
de cabinet sous la préside»ce du
Maréchal Pétain, elle) de l'Etat,
qui a reçu leur serment.
Le Conseil a adopté le princi-
pe de la réforme des comités
d'organisation économique. Les
premières mesures en seront pu-
bliées la scmaine prochaine. Il a
approuvé les bases de réorganisa-
tion régionale du ravitaillement
dan.s le sens d'une, simplifica-
tion des règlements, d'un meilleur
contrôle de la répartition, d'une
répression accélérée du mnrché
noir.
(Suite page 2)
LA CROISADE CONTRE LE BOLCHEVISME
Les volontaires français
partiront le 27 Août
PARIS. 23 août. Les volontaires français qui dol-
vent participer à la lutte contre le bolchevisme partironf
le mercredi 27 août. Ils seront rassemblés dans la région
de Versailles.
Ainsi, des soldats français vont
se ranger aux côtés des soldats
d'autres pays d'Europe, engagés
déjà sur le front soviétique. La
campagne d'Est prend son véri-
table caractère l'Europe civili-
sée se dresse pour échapper à un
régime de barbarie.
Dès le début des hostilités, des
hommes clairvoyants l'ont dit le
véritable danger de cette guerre,
c'est le bolchevisme. On connais-
sait les desseins de Moscou, qui
attendait l'heure propice pour
intervenir dans le conflit et dé-
chaîner dans toutes les nations
d'Occident, un mouvement révo-
lutionnaire. L'U. R. S. S. accrois-
sait ses armements, fabriquait
tanks, avions, canons, accumulait
les munitions, et, lorsquelle aurait
jugé le moment favorable, elle au-
rait déclenché l'attaque. Déjà
une armée considérable était mas-
sée aux frontières. Mais l'Allema-
gne, en devançant le plan de Sta-
line, l'a fait échouer.
Une lutte gigantesque est en-
gagée; avec les Allemands, y
Communistes et anarchistes
scront justiciables de sections spéciales
créées près des Cours d'Appel
ou des tribunaux militaires
la--Peine de mort pourra être prononcée
et les jugements seront immédiatement exécutables
VICIIV. 2a io.lt. Il est Insti-
tué par décret paru aujourd'hui
au « J. O. auprès de chaque tri-
bunal militaire ou de chaque tri-
bunal maritime, une ou deux sec-
tions spéciales auxquellr. sont
déférés les auteurs de toute In-
fraction penale, quelle qu'elle soit,
commise flans "intention il'acti-
cité communistes nu anarchiste
Dans la partie du territoire oil
ne siégeraient pas de tribunaux
militaires ou maritimes, la com-
pétence des sections spéciales sera
dévolue il 11111' section de la Cour
d'Appel.
La section spéciale près de cha-
que tribunal militaire on mari-
time est composée d'u, président
di grade de colonel ou de lieute-
nant-colonel ou du grade de capi-
taine de vaisseau ou de frégate;
d'un chef il.! baaillon ou d'esca-
dron ou commandant ou d'un
capitaine de corvette; d'un capi-
talne oa d'un lieutenant de vais-
seau; d'un lieutenant ou sous-
lieutenant nu d'un enseigne de
vaisseau; d'un sous-officier ou
d'un officier marinier.
Les membres de la section spé-
ciale sont désignés librement par
les généraux commandant la di-
vision militai» nu les préfets ma-
ritimes.
La section de la Cour d'Appel
est composée du président de
Chambre, de deux conseillers, et
linix membres du tribunal de pre-
mlère Instance désignés par ordon-
nance du premier président.
Pna d'instruction préalable
pour les flagrants délits
Les individus arrêtés en flagrant
délit d'infraction pénale relevant
d'une activité communiste ou
anarchiste sont traduits directe-
ment et sans Instruction préalable
devant la section spéciale. Aucun
délai n'est impusé entre la cita-
tion de l'inculpé devant la section
spéciale et la réunion de section.
A défaut de défenseur choisi par
l'Inculpé, présent a l'audience, le
président de la section spéciale
désigne Immédiatement un défen-
seur il'office.
Hors le cas d'arrestation en fla-
grant délit, la procédure sera Ins-
truite dans un délai de huit Jours.
Lorsque l'inculpé renvoyé devant
la section spéciale n'aura pu être
saisi ou lorsque après avoir été
saisi, Il se sera évadé, le président
de la section spéciale rendra une
ordonnance Indiquant l'infraction
pour laquelle l'inculpé était pour-
suivi et portant qu'il sera tenu de
se présenter dans le délal de dix
Jour" a compter de l'accomplisse-
ment de la dernière en date des
Informations suivant la publica-
tion de la dite ordonnance.
(Suite page 2)
prennent part, les Finlandais, les
Hongrois, les Roumains. les Ita-
liens, les Espagnols, etc. De-
main, des Français se joindront à
eux.
La France, qui fut toujours au
premier rang pour défendre la
cause de l'ordre et de la liberté,
ne pouvait se dérober à sa mis-
sion, et les volontaires qu! se sont
engagés dans la Légion antibol-
chevique ont conscience d'être fi-
dèles à la tradition.
A l'heure où, à l'intérieur du
pays, des agents communistes
déploient une activité criminelle
et cherchent à fomenter des trou-
bles, les Français, qui se battront
contre les bolcheviks prouveront
au monde que la France. malgré
sa défaite, n'est pas mûre pour
l'esclavage, et que, résolue à sa
rénover, elle prend, dès à présent,
rang dans l'Europe nouvelle.
AVIS
Le 21 août. un membre
de l'armée allemande a été
victime d'un assassinat à
Paris.
En conséquence j'or
donne
1° A partir du 23 août,
tous les Français mis en
état d'arrestation par les
autorités allemandes en
France ou qui sont arrê-
tées pour le compte de cel-
les-ci sont considérés com-
me otages.
2° En cas de nouvel acte
criminel, il sera fusillé un
nombre d'otages corres-
pondant à la gravité de
l'acte commis.
Paris, le ai août 1941.
Pour le niillturherehlshaber
in F'rankrelch,
SCHAIIMBDKG.
Oéiieral leutnant.
Tous les gens srnses. tous les
Français ré/tcchis réprouveront
l'attentat dont a été victime un
soldat atlemand. De tets gestes ent
même temps qu'ils risquent d'en-
trainer pour l'ensemble de la popu.
lation les pires conséquences nui-
sent à la politique du aouverne-
ment qui est une politique de sa-
et de raison. la seule
les intéréts du
La responsabilité du crime in-
combe incontestablement aux exci-
tateurs communistes qui obéis-
sant aux ordres de Moscou s'em-
ploient à susciter en territoire
occupé des difficultés aux autorités
allemandes. Vaincus, écrasés sur le
terrain mititaire, tes hommes du
Kremlin espèrent prendre leur re-
vanche sur un autre front sous
une autre forme qui leur est fami-
tière.
entraîner par cette propayande cri-
minelle. Ils savent tout le mal que
le communfsme a causé au wxys
les communistes, ne ('oublions pas.
sont les principaux artisans de no-
tre désagrégation qui nous a con-
duits att désastre. Le aouverne-
ment prend actuellement des me-
sures rigoureuses contre les sédi-
tieux ronoes nui veulent saoer aon
critvre de relèvement national Ai-
dons-le. N'écoutons pas les voix de
L'étranger. Savons français.
UN TRAIN DE MINEURS
DÉRAILLE
30 blessés
Marseille. 23 août. Un train
de mineurs a déraille hler. Plu-
sieurs wazons se sont renversés.
On évalue a 30 le nombre des
blessés.
COMMUNIQUE OFFICIEL ALLEMAND
V La Luftwaffe attaque
les bases britanniques
BERLIN, 23 août. Grand Quartier General du Führer. Le
Ilaut Commandement allemand communique
Sur le front Est, les opérations continuent à se dérouler
méthodiquement.
Sur la côte Sud-Est de l'Angleterre, des avions ont coulé, au
cours de la journée d'hier, un navire de commerce de L000
tonnes.
La nuit dernière, la Luftwaffe a bombardé plusieurs aéro-
dromes en Grande-Bretagne.
Des dragueurs de mines et des bateaux-patrouilleurs ont
abattu, au-dessns de la Manche, deux bombardiers britanniques.
Au cours d'une attaque effectuée par des avions allemands,
pendant la nuit du 21 au 22 août, contre la base navale bri-
tannique d'Alexandrie, des coups de bombes dans les installa-
tions portuaires et dans des centres de ravitaillement ont été
obtenus. De grands incendies ont éclaté.
Des avions britanniques ont lancé, la nuit dernière, sans
grand succès, sur différentes localités de l'Ouest et du Sud-
Ouest de l'Allemagne, des bombes explosives et incendiaires.
La D.C.A. abattu un des bombardiers assaillants.
43» Année. NO 16.324
ANNONCES
a lima uni
a m mam. rua
m.A.Otl.-Blr»»M
PARIS (»•)
T4L Baisse 29-93
DIMANCHE
LUNDI
24^25
AOUT
1841
ABONNEMENTS
Un aa. iôu tr.
Six moU.. 130 tr.
Trcli moi» 70 (r.
DsmoU. 24 fc
ttmuoi imiBJ
J!,r.difc*.|«U.»niIS
ni. M-n no uibu)
Cbtqa» poitos
Ul lunêi
on n?»ftc
M«H Ttlégnpliiqiu OU CLAIR-RENNES
rn misiiPHiQoi spïcui
Le prix il
du pain français
par Roger VERCEL
VOUS vous souvenez de ce que
lut la tournée du quinze
août une fournie de pluie
petsUtante. presque rageuse. Et
cette fournit succédait à d'autres
qui avaient été également plu-
vieuses et froides Un temps de
Toussaint », gémissait-on.
Revenez en esprit de deux ans
en arrière et demandez-vous com-
ment aurait été accueillie cette
Journée diluvienne survenant en
plein coeur des vacancea et ou.
vrant un pont. de trois tours.
Avec indiqnation. On eût maudit
le sale temps on eût affirmé
II n'y a plus de saisons ou
encore C'est bien ma veine 1 »
Et ma fol. on n'eût guère pensé
plus loin.-
Cette année, ce fut autre chose
Ce 15 août et les journées maus-
sades qui le suivirent ont pris un
aspect tragique et furent accueil-
lis avec consternation. On ne par-
lait plus de promenades manquer
de toilettes gâtées. On disait par-
tout La récolte Le blé 1
Les paysans avalent jeté l'alar-
me Si ce temps-là ne cesse pas.
la récolte, qui s'annonçait nor.
male, est gâtée. Le blé gonfle à
en éclater, dans toute cette eau.
Il est tout prêt à germer. Il noir-
cit. S'il ne sèche pas, on en per-
dra moitié, les trois-quarts !».
Qu'eût-on dit, il y a deux ans
Certes, si le laitier, le matin. avait
annoncé cette menace, on eût sem-
blé compatir. Au fond, l'on s'en
serait moqué éperdûment I.- Si le
blé d'ici manquait. il en viendrait
d'ailleurs Le pain n'en serait pas
dan sou plus cher. On ne peut
pas plus manquer de pain qu'on
ne manque d'air. D'ailleurs, les
années où il y a trop de blé, on
le dénature pour en faire de l'ai-
cooL Alors Quant aux paysans,
le Jour on vous 1m entendrez, dise
que le temps est à leur couve.
nance Dès qu'il pleut, ils deman-
dent du sec. Huit Jours de beau
tomps ils réclament de l'eau. Le
désastre, ce n'est pas le blé. c'est
le pique-nique avec les Untel qui
est dans l'eau, dans toute cette
eau.
Voilà ce qu'on eût dit et pensé
au mois d'août 1939.» Nous étions
trop heureux Nous ne compre-
nions même plus les choses élé-
mentaires. Nous savions encore que
le pain se faisait avec du blé, mais
ce blé était chose lointaine, pres-
que abstraite n'était-il pas hon-
qrois, roumain, canadien ?.»
Aujourd'hui, il est français et
n'est plus que français. Aussi s'est-
il brusquement rapproché des
esprits et des coeurs Ce n'est pas
pour des raisons sentimentales que
brusquement toute la nation, même
ceux qui ne savent pas distinguer
le blé de l'orge ou du seigle, s'est
inquiétée de la moisaon c'est parce
qu'on a compris que c'était le pain
quotidien qui était en cause et que
la famine serait autre chose qu'un
mot oublié, un mot qu'on lit dans
son histoire, si le blé français ne
mûrissait pas.
Il a mûri, péniblement dans un
été humide. Et cependant, la récolte
était encore belle quand est sur-
venu le déluge sur les javelles.
Alors que le blé. le pain de notre
année, était là. à deux pas des
granges, presque sauvé, les désas-
treuses pluies ont fait craindre le
pire.
le ne sais si les profanes que
nous sommes se rendent un compte
exact de la force d'âme qu'il faut
à non paysans pour continuer à
lutter au moment de voir anéantir
leurs espoirs de toute une année.
Pourtant sans se plaindre de l'exté-
nuant travail supplémentaire, ils
ont dénoué les gerbes pour les
étendre au soleil les refaire, les
rentrer. Ou bien. ils ont guetté la
courte embellie pour emporter, char-
retée par charretée, le blé sitôt
séché. Il n'y avait alors ni heures
de repas, ni heures de repos. Le
travail commandait, et quel tra.
vail Si le pain de 1942 n'est pas
fait avec du blé français, avec quel
blé. ie vous prie.
Demain, ce seront les battages,
battages retardés, battages pressés
cependant avec ce blé humide. Les
demandes d'essence pour les mo.
teurs ont dû être réduites de
soixante pour cent, les entrepre-
neurs de battage électrique ne peu-
vent être partout à la fois. Il iau
dra de la discipline, de l'entr'aide,
du travail encore et du travail ra-
pide. Disons, par parenthèse, qu'il
serait inadmissible que l'on man.
quât alors de main-d'œuvre Tous
nos jeunes gens en vacances peu-
vent apporter des gerbes ou rentrer
de la paille»
Tous doivent comprendre quel est
le prix du pain.
Et certains qui ne l'ont pas en-
core compris, voyant aujourd'hui
nos paysans mener l'émouvante
bataille pour ce pain quotidien.
doivent comprendre de surcroît
quelle place éminente ils occupent
dans la nation.
Un équipage de l^pscoff 7
après trois jours de lutte
vient à bout d'une baleine
longue de 20 mètres
qui s'échoue sur une
ILE DE BaTZ, 23 août {De notre
correspondant). L'Ariel, patron
Esprit Le Mat, un solide bateau
du port de Roscoff, croisait mer-
credi dernier au nord de l'ile de
Batz. Soudain, l'équipage aperçut,
crevant la surface de la mer, une
silhouette sombre. S'agissait-il d'un
écueil oublié par les cartographes ?
Curieux écueil en vérité, puisque
l'énorme « rocher Il filait doucement
au ras de l'eau, comme un submer-
sible en croisière.
Cependant L'Arie! gagnait de
vitesse la chose. Quand le bateau
ne fut a,u'à quelques encablures, un
marin s écria
C'est une baleine 1
Et ce fut à bord de véritables
préparatifs de combat. Le monstre
paraissait bien avoir une vingtaine
de mètres. C'est-à-dire qu'à portée
de l'équipage de L'Arie! flottait
une masse de 78.400 kilos, dont
33.600 kilos de graisse, 27.000 kilos
d'huile, 1.680 kilos de fanons, sans
plage de l'île de Batz
compter d'autres multiple- trésors
recelés pu cette mine animale 1
Les six pêcheurs bataillèrent
ainsi jusqu'au jeudi matin. Le réant
mammifère déjouait tous les pièges
semés sur sa route, brisant dans sa
fuite engins et filets. L'A riel dût
rentrer au port bredouille.
Vendredi, à la marée du matin,
les vaillants baleiniers improvisés
repartirent pour leur chasse. Ils
retrouvèrent la baleine, probable-
ment blessée qui sait, une mine?
et recommencèrent la lutte avec
l'opmiâtreté des héros dont Moby
Dicit, le chef d'œuvre de Melville,
récemment traduit en français, célè-
bre l'épopée.
(Suite page 2).
AMÉLIORONS LA VIE RURALE
A la ferme, utilisez
les petits moteurs
QUE DE TRAVAUX PEUVENT ÊTRE RÉALISÉS
AVEC UNE FAIBLE CONSOMMATION
par Pierre DEVAUX
La c motorisation a de la ferme,
qu'elle soit partielle ou com-
pléte, est. pour qui a le moyen
de la pratiquer, un des élé-
mente essentiels du retour & le
terre. Le moteur et plus parti-
culièrement le très petit moteur
transportable, qui remplace l'ef-
fort d'une seule personne allège
la c peine des hommes accroît
largement le rendement des ex-
ploitatlons rurales et permet, lors-
que la maln-d'muvre manque,
d'expédier rapidement les mille
besognes de la ferme pour ne con-
sacrer aux travaux des champs.
Pas de gro»m>* puissance»
Un cheval en chair et en os
fournit une puissance mécanique
moyenne de 1 2 dheval-vapeur
un homme fournit 1/10 de cheval
•n «noKQ «emtiaa: un* f«an«,
un enfant ne dépassent pu 1/1!
ou même motns..
Cette remarque préliminaire est
capitale, car tes secteurs se plat-
gnent ce qui est paradoxal de
la part de marchands d'électrlcltél
que les ruraux ont tendance a
installer des moteurs trop puis-
tant Le problème consiste a rem-
plecer le moteur humain ou ani-
mal avec une certaine marge de
pulssance mais sans excès. Il n'y à
même rien d'humiliant, pour des
machinée comme les écrémeuses.
qui exigent beaucoup de courant
au démarrage, a Rider ledit démar-
rage au moyen d'une manivelle
c'est le principe du t vélomo-
leur 9, cette excellente moto à
puissance rédulteJ où le moteur
vient en aide aux muscles du cy-
cliste sans les supprimer entière-
ment.
(Suite page 2)
Le formidable travail
de la Luftwaffe
sur le front de l'Est
qui inscrit à son tableau
1398 chars, 17.336 autos, 739 canons
689 locomotives et 66 ponts
LES FINLANDAIS ACCULENT LES ROUGES AU LAC LADOGA
(Photo N.O.B.A.)
Embusqués sur la rive, des soldats allemands attendent, pour
traverser le Dniestr sur leurs canots de caoutchouc, que les
Stukas aient fini de bombarder les défenses soviétiques de l'autre
côté du fleuve.
BERLIN, 23 août Dans les
deux premiers mois de campagne,
l'aviation allemande a détruit 1.398
chars blinder et ~17.33&^&élùcuL3s
automobiles sur le front est. 253
batteries d'artillerie et 739 canons
ont été mis hors de combat.
Au cours des attaques contre les
voies ferrées, 689 locomotives et
trains ont été rendus inutilisables.
Enfin, opérant contre les troupes
ennemies en retraite, l'aviation
allemande a détruit 66 ponts im-
portants.
(Lire page 2)
LES QUESTURES
DES CHAMBRES
S'INSTALLERONT
A LA BOURBOULE
VICHY, 23 août, M. Pu-
cheu, secrétaire d'Etat à l'Inté-
rieur, vient de communiquer aux
présidents du Sénat. M. Jeanne-
ney et de La Chambre, M. Her-
riot, que les locaux réquisition-
nés pour les questures de nos
deux assemblées dans les divers
hôtels à Vichy, seront récupérés
au plus tard le 10 spptpmbre
1941.
Les questurps du Sénat et de
la Chambre spront transférées
vraisemblablement à La Bour-
PROCHE ORIENT ET MOYEN ORIENT
Les menées anglaises dans le Moyen-Orient transformeront-elles en champ de bataiue les pays Il
encore épargnés par la guerre t
AU COURS DU CONSEIL
,Ce maréchal
a reçu
le serment
des niinisfres
LE RAVITAILLEMENT
SERA RÉORGANISÉ
VicHy, 23 août. A, l'issue du
Conseil de Cabinet qui s'est tenu
aujourd'hui, le communiqué offi-
ciel suivant a été publié
Les ministres et secrétaires
d'Etat se sont réunis rn conseil
de cabinet sous la préside»ce du
Maréchal Pétain, elle) de l'Etat,
qui a reçu leur serment.
Le Conseil a adopté le princi-
pe de la réforme des comités
d'organisation économique. Les
premières mesures en seront pu-
bliées la scmaine prochaine. Il a
approuvé les bases de réorganisa-
tion régionale du ravitaillement
dan.s le sens d'une, simplifica-
tion des règlements, d'un meilleur
contrôle de la répartition, d'une
répression accélérée du mnrché
noir.
(Suite page 2)
LA CROISADE CONTRE LE BOLCHEVISME
Les volontaires français
partiront le 27 Août
PARIS. 23 août. Les volontaires français qui dol-
vent participer à la lutte contre le bolchevisme partironf
le mercredi 27 août. Ils seront rassemblés dans la région
de Versailles.
Ainsi, des soldats français vont
se ranger aux côtés des soldats
d'autres pays d'Europe, engagés
déjà sur le front soviétique. La
campagne d'Est prend son véri-
table caractère l'Europe civili-
sée se dresse pour échapper à un
régime de barbarie.
Dès le début des hostilités, des
hommes clairvoyants l'ont dit le
véritable danger de cette guerre,
c'est le bolchevisme. On connais-
sait les desseins de Moscou, qui
attendait l'heure propice pour
intervenir dans le conflit et dé-
chaîner dans toutes les nations
d'Occident, un mouvement révo-
lutionnaire. L'U. R. S. S. accrois-
sait ses armements, fabriquait
tanks, avions, canons, accumulait
les munitions, et, lorsquelle aurait
jugé le moment favorable, elle au-
rait déclenché l'attaque. Déjà
une armée considérable était mas-
sée aux frontières. Mais l'Allema-
gne, en devançant le plan de Sta-
line, l'a fait échouer.
Une lutte gigantesque est en-
gagée; avec les Allemands, y
Communistes et anarchistes
scront justiciables de sections spéciales
créées près des Cours d'Appel
ou des tribunaux militaires
la--Peine de mort pourra être prononcée
et les jugements seront immédiatement exécutables
VICIIV. 2a io.lt. Il est Insti-
tué par décret paru aujourd'hui
au « J. O. auprès de chaque tri-
bunal militaire ou de chaque tri-
bunal maritime, une ou deux sec-
tions spéciales auxquellr. sont
déférés les auteurs de toute In-
fraction penale, quelle qu'elle soit,
commise flans "intention il'acti-
cité communistes nu anarchiste
Dans la partie du territoire oil
ne siégeraient pas de tribunaux
militaires ou maritimes, la com-
pétence des sections spéciales sera
dévolue il 11111' section de la Cour
d'Appel.
La section spéciale près de cha-
que tribunal militaire on mari-
time est composée d'u, président
di grade de colonel ou de lieute-
nant-colonel ou du grade de capi-
taine de vaisseau ou de frégate;
d'un chef il.! baaillon ou d'esca-
dron ou commandant ou d'un
capitaine de corvette; d'un capi-
talne oa d'un lieutenant de vais-
seau; d'un lieutenant ou sous-
lieutenant nu d'un enseigne de
vaisseau; d'un sous-officier ou
d'un officier marinier.
Les membres de la section spé-
ciale sont désignés librement par
les généraux commandant la di-
vision militai» nu les préfets ma-
ritimes.
La section de la Cour d'Appel
est composée du président de
Chambre, de deux conseillers, et
linix membres du tribunal de pre-
mlère Instance désignés par ordon-
nance du premier président.
Pna d'instruction préalable
pour les flagrants délits
Les individus arrêtés en flagrant
délit d'infraction pénale relevant
d'une activité communiste ou
anarchiste sont traduits directe-
ment et sans Instruction préalable
devant la section spéciale. Aucun
délai n'est impusé entre la cita-
tion de l'inculpé devant la section
spéciale et la réunion de section.
A défaut de défenseur choisi par
l'Inculpé, présent a l'audience, le
président de la section spéciale
désigne Immédiatement un défen-
seur il'office.
Hors le cas d'arrestation en fla-
grant délit, la procédure sera Ins-
truite dans un délai de huit Jours.
Lorsque l'inculpé renvoyé devant
la section spéciale n'aura pu être
saisi ou lorsque après avoir été
saisi, Il se sera évadé, le président
de la section spéciale rendra une
ordonnance Indiquant l'infraction
pour laquelle l'inculpé était pour-
suivi et portant qu'il sera tenu de
se présenter dans le délal de dix
Jour" a compter de l'accomplisse-
ment de la dernière en date des
Informations suivant la publica-
tion de la dite ordonnance.
(Suite page 2)
prennent part, les Finlandais, les
Hongrois, les Roumains. les Ita-
liens, les Espagnols, etc. De-
main, des Français se joindront à
eux.
La France, qui fut toujours au
premier rang pour défendre la
cause de l'ordre et de la liberté,
ne pouvait se dérober à sa mis-
sion, et les volontaires qu! se sont
engagés dans la Légion antibol-
chevique ont conscience d'être fi-
dèles à la tradition.
A l'heure où, à l'intérieur du
pays, des agents communistes
déploient une activité criminelle
et cherchent à fomenter des trou-
bles, les Français, qui se battront
contre les bolcheviks prouveront
au monde que la France. malgré
sa défaite, n'est pas mûre pour
l'esclavage, et que, résolue à sa
rénover, elle prend, dès à présent,
rang dans l'Europe nouvelle.
AVIS
Le 21 août. un membre
de l'armée allemande a été
victime d'un assassinat à
Paris.
En conséquence j'or
donne
1° A partir du 23 août,
tous les Français mis en
état d'arrestation par les
autorités allemandes en
France ou qui sont arrê-
tées pour le compte de cel-
les-ci sont considérés com-
me otages.
2° En cas de nouvel acte
criminel, il sera fusillé un
nombre d'otages corres-
pondant à la gravité de
l'acte commis.
Paris, le ai août 1941.
Pour le niillturherehlshaber
in F'rankrelch,
SCHAIIMBDKG.
Oéiieral leutnant.
Tous les gens srnses. tous les
Français ré/tcchis réprouveront
l'attentat dont a été victime un
soldat atlemand. De tets gestes ent
même temps qu'ils risquent d'en-
trainer pour l'ensemble de la popu.
lation les pires conséquences nui-
sent à la politique du aouverne-
ment qui est une politique de sa-
et de raison. la seule
les intéréts du
La responsabilité du crime in-
combe incontestablement aux exci-
tateurs communistes qui obéis-
sant aux ordres de Moscou s'em-
ploient à susciter en territoire
occupé des difficultés aux autorités
allemandes. Vaincus, écrasés sur le
terrain mititaire, tes hommes du
Kremlin espèrent prendre leur re-
vanche sur un autre front sous
une autre forme qui leur est fami-
tière.
entraîner par cette propayande cri-
minelle. Ils savent tout le mal que
le communfsme a causé au wxys
les communistes, ne ('oublions pas.
sont les principaux artisans de no-
tre désagrégation qui nous a con-
duits att désastre. Le aouverne-
ment prend actuellement des me-
sures rigoureuses contre les sédi-
tieux ronoes nui veulent saoer aon
critvre de relèvement national Ai-
dons-le. N'écoutons pas les voix de
L'étranger. Savons français.
UN TRAIN DE MINEURS
DÉRAILLE
30 blessés
Marseille. 23 août. Un train
de mineurs a déraille hler. Plu-
sieurs wazons se sont renversés.
On évalue a 30 le nombre des
blessés.
COMMUNIQUE OFFICIEL ALLEMAND
V La Luftwaffe attaque
les bases britanniques
BERLIN, 23 août. Grand Quartier General du Führer. Le
Ilaut Commandement allemand communique
Sur le front Est, les opérations continuent à se dérouler
méthodiquement.
Sur la côte Sud-Est de l'Angleterre, des avions ont coulé, au
cours de la journée d'hier, un navire de commerce de L000
tonnes.
La nuit dernière, la Luftwaffe a bombardé plusieurs aéro-
dromes en Grande-Bretagne.
Des dragueurs de mines et des bateaux-patrouilleurs ont
abattu, au-dessns de la Manche, deux bombardiers britanniques.
Au cours d'une attaque effectuée par des avions allemands,
pendant la nuit du 21 au 22 août, contre la base navale bri-
tannique d'Alexandrie, des coups de bombes dans les installa-
tions portuaires et dans des centres de ravitaillement ont été
obtenus. De grands incendies ont éclaté.
Des avions britanniques ont lancé, la nuit dernière, sans
grand succès, sur différentes localités de l'Ouest et du Sud-
Ouest de l'Allemagne, des bombes explosives et incendiaires.
La D.C.A. abattu un des bombardiers assaillants.
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