Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1931-07-30
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307 Nombre total de vues : 135307
Description : 30 juillet 1931 30 juillet 1931
Description : 1931/07/30 (Numéro 12684). 1931/07/30 (Numéro 12684).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k658624p
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
DIRECTEUR POLITIQUE
Emmanuel DESGRÉES DU LOU
JOURNAL RÉPUBLICAIN DU MATtN
a» Aimes
ANNONCES I
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25 CENT MES
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LA MODE
Petite cloche en feutre noir garnie
d'une plume d'autruche dégradée
blanc-gris-noir.
LES RADICAUX
S'AFFRANCHIRONT-ILS?
PARis, 29 juillet. L'un des principaux
dirigeants du aocialiame, M. Jean Zy-
romski. soutenait récemment avec énergie.
dans l'or^ne o!ficiel du parti. lea anti-
nomies profondes qui séparent le eollec-
tivisme du radicalisme En matière sociale.
dans le domaine économique, et en poli-
tique internationale, les deux mouvements
partent, en effet, de principes réellement
divercents. Sous l'éeide de M. Herriot,
le parti radical a fait preuve, d'après
M. Zvromski. « d'une incompréhension.
d'un esprit de nationalisme étroit et borné.
qui ne peut d'ailleurs surprendre que ceux
qui ne connaissent pas l'histoire et l'évo-
lution du radicalisme en France n. En
économie, les radicaux sont des « indivi-
dualis!es. des propriétistes bornés n qui ne
reconnaissent qu'en paroles un droit social,
un droit collectif, et la nécessité de l'in-
tervrntionnisme dans l'organisation de la
production. Ils sont jacobins et petits
bourgeois. Ils résistent aux transformations
du droit privé et du droit public intema-
tional. Il ne faut donc pas compter, tou-
jours selon M. Zyromslci, sur une action
positive et constructive basée sur l'Union
des gauches C'est une utopie.
Il y a, dans ces constatations, une large
part de vérité. Sans doute une équipe
intéressante de jeunes radicaux (qui sont
plurô! des socialisants réformistes) se dé-
tache du tronc originel. Mais dans l'en-
semble. le radicalisme est certainement de
souche ir-lividualiste et ne tient un langage
social d"'en raison des nécessités électo-
raie?. S'il il f.?it alliance avec le socialisme
c'est pouf bénéficier, en régime de scrutin
d'arrondissement, des échanges organisés
au ballottage. Le cartel des gauches n'est
pas une association homogène, franche,
logique, naturelle. C'est une coalition
hybride, c'est une société artificielle qui
ne profite nullement aux idées, mais teu-
letnen! a quelques politiciens.
Le marxisme, d'autre part. n'est pas plus
constructif que le vieux radicalisme
traditionnel. Il sape les fondements de
toute institution créatrice. Il supprime le
goût de l'initiative. Il détruit ou ralentit
le moteur de toute activité personnelle.
En décrétant la lutte des classes comme
moyen, il l'installe dans la société pour
toujours il ouvre l'ère des discordes per-
pétuelles, et il organise en quelque sorte
l'instabilité. l'insécurité, la stérilité. Ainsi,
c'est au nom de la nature humaine elle-
même, au nom de l'instinct de conserva-
tion et de progrès, qu'il faut combattre
individualisme et collectivisme. L'un ne
satisfait que la passion d'accaparer et de
commander, l'autre décourage les valeurs.
décapite les sociétés, et tend à tarir les
sources de la véritable vie.
Entre ces deux forces contraires et mal-
faisantes, il existe une doctrine plus res-
pectueuse des puissances complémentaires
de l'être doué de raison, mieux adaptée
1 la combinaison nécessaire et féconde
de l'individuel et du social. C'est la
doctrire qui maintient le d'oit de propriété
et la liberté de la personne, tout en recon-
naissent aux institutions, aux groupements
naturels (famille, procession, commure,
universités, etc.) et à l'Etat, des droits et
des devoirs d'intervention.
Si les radicaux se déclaraient partisans
de cette politique, qui est centriste s'ils
te montraient vraiment sociaux. tout en
favorisant l'épanouissement des libertés
individuelle. collectives dans tous les
domaines. • Tmineraient sans aucun
doute un hr reclassement des partis.
Ils vivent sur 'vieux préjugés et sur
de vieilles éqi'\ roues. Les attaques des
socialiste» vont-elles enfin les réveiller et
les rajeunir ?
L.-A. PAGES
Lire pltu loin
;ion, nouveau huilUtoa*
CROQUIS DE PLAGES
LIES VIJUIUAS
Une villa est essentiellement une maison'
isolée qui possède un lait complique
Une maison isolée comme telle, elle
n'est pas soumise au
ralisme des rues, à cef assortiment qui
ixut que des maisons de oille contiguis
se ressemblent autant que possible. Indé-
pendante, elle peut montrer de la fan-
taisie et elle atteint le sommet de cette
fantaisie à son toit.
C'est là que se déploie librement l'ima-
gination de l'architecte et du propriétaire.
Auvents, pignons, faux-combles, potences,
cornières, tabatières, avancées, repentirs,
le toit de villa admet tout. Il doit savoir
combiner la pyramide et l'obélisque, la
terrasse et la coupole, ne se point mon-
trer parcimonieux de girouettes se hérisser
de cheminées, brandir dea épis et des
paratonnerres, en un mot, répudier avec
horreur la simplicité et la ligne.
Après cela, le reste est sans grande im-
portance. Les murs qui ne sont là que
pour supporter le chef-d'oeuvre. l'offrir de
loin à tous les regards, se contentent d'en
épouser les caprices. Il en résulte, à l'ex-
térieur, des saillants et des rentrants, ag-
gravés encore de bow-ulindows à l'in-
térieur, des chambres à peu près impos-
sibles à meubler, où ron se cogne à de
multiples angles.
Ça n'a aucune importance. La villa
représente, en effet, une victoire de Ces-
prit sur la matière, le sacrijice du confort
consenti à la beauté. ou à ce qui en
tient lieu. Elle n'est point faite pour être
habitée mais pour être remarquée. C'est
un louable effort de la maçonnerie vers
l'architecture et il importe peu de oivre
tout un été dans des nids à rais. éclairés
par des chatières, si le passant S'arrête
et aoec un « Tiens, c'est rigolo I vous
décerne le suprême éloge.
Je vous enfends. Vous me dites que
la beauté, là comme ailleurs, consisterait j
dans la parfaite convenance de l'édifice
à sa destination que la mer et le vent
qui malmènent souvent ces toits ambitieux
ont bien aussi leur mot à dire que les
frais « patios n mauresques, les « j^ou-
las roumaines ramassées sous leur toit
débordant, ceinturées d'exquises galeries,
atteignent à la beauté en assurant l'abri
tdéal contre le chaud ou le froid. J'en
tombe d'accord, et que les uieilles mai-
sons bretonnes ou normandes savaienf y
faire pour envelopper leurs hôte3 dans la
douceur du home. C'est que, jadis, on
était drun noir égoîsme on vivait poui
soi et pour les siens. Aujourd'hui, on vit
pour la galerie, c'est autrement généreux
Le malheur, c'est que la galerie est de-
venue un véritable trottoir roulant. Le pas-
sont passe toujours, mais à 80 à l'heure,
minimum, et il ne l'arrête plus, pas même
pour admirer les plus étonnantes combi-
naisons de poutres et d'ardoises. C'est
décourager I Je ne serais donc pm étonné
que devant cette carence du spectateur,
les constructeurs indignés renoncent à des
frais inutiles et délaissent la oilla au pro-
fit de la maison. Ils y gagneront. et le
bon goût aussi. La preuve en est faite car
je connais plus d'une vieille maison neuve
charmante, spacieuse, claire et gaie. Le
disque est ouvert.
Pourquoi d'ailleurs se donner tant de
mal, alon qu'il suffit d'une piaqoe de
30 centimètres sur 25 pour posséder une
oilla authentique. Parfaitement. Sur volte
maison, quelle qu'elle soit, où qu'elle soit,
vous faites sceller une plaque sur laquelle
est inscrit un nom, une devise soigneuse-
ment choisie, longuement méditée qu
prouve la f inesse de Cotre esprit ou Télé-
vation de votre caractère. C'est fait
vous avez une cilla i Ici, plus qu'ailleurs,
le verbe est roi. Bien plus, vous devenez,
vous, du fait même, un être nouveau et
poétique. Vous dépouillez votre état civil
grisâtre et oous êtes, pour les fournisseurs,
pour le /ackur, pour vos ooisins de plage
« le monsieur du Val Fleuri ou la
dame de Brocéliande », exactement com-
me si vous sortiez d'un roman de Theu-
fief ou d'une pastorale du XV siècle-
Les noms de villas I Le sujet est trop
riche d'enseignemenfs pour être expédié en
quelques lignes. Nous y reviendrons.
Cependant, pour finir, je voudraia .ou.
mettre a cotre perspicacité le cas angois-
1 sont de Ker. Pourquoi ce Ker celtique si
étrangement accolé, parfois, des noms
qui n'ont rien de barbare ? Il existe un
n Ker-Papa n, un o Ker-Rigolette, n un
« Ker-Citrouilles » !!l Est-ce la sonorité
la /ois brève et nette du mot qui plait ?
Est-ce son allure mystérieuse et archaique,
I l'attrait du K, lettre héraldique qui sé-
duisait Leconte de Liste rappelez-Vous
Kaïn, Klytemnestra et les bouillons
Kub. ? le ne vois, pour l'instant, que
ces raisons. S'il en est d'autres, que les
possesseurs de Ker veuillent bien me les
révéler.
Roger VERCEL.
(Keystone Vlewi
LA DANSERA-T- ON CHEZ NOUS
Une danse hawaïenne. la « hulu-hulu », fait fureur sur les plages amé-
ricaines.
L'ETAT DE M. LLOYD GEORGE,
OPÉRÉ HIER,
EST INQUIÉTANT
Lohdres. 27 juillet. M. Lloy- Geor-
g. a subi ce matin une opération.
L'état de santé de M. Lloyd George
continue à donner beaucoup d'inquié-
tude.
De toutes parts des témoignages de
sympathie affluent au domicile de
l'illustre malade Le Roi d'Angleterre.
ainsi que d'autres membres de la fa-
mille royale ont demandé par télé-
phone des nouvelles du chef du parti
libéral.
iWlde World Photo.
CHARLOT ET CHEVALIER
/ont une partie de boutai
Mr la COU d'Aam.
DEUX SOLDATS AVAIENT VOLE
LE PORTEFEUILLE
D'UN MOURANT
CHATEAuRoux, 27 juillet. Devant
le tribunal correctionnel d'Issoudun
ont comparu deux soldats du 3« d'Avia-
tion Camille Bemisse et Eugène
Texier qui avait. le 24 juin, dérobé le
portefeuille de M. Garaud, cultivateur,
qui venait d'être mortellement blessé
par un train en gare d'Issoudun.
Texier est condamné à un mois de
prison et Bernisse à deux mois de la
même peine.
Un drame au vitriol
La Seyne-sur-Mer. 29 juillet. Une
jeune fille de 20 ans, Louise Fabre,
abandonnée par son amant, l'Espagnol
Manuel Gonzalez, 22 ans, lui a jeté au
visage un bol de vitriol Il a eu les
deux yeux brûlés. Louise Fabre a été
arrêtée au moment où elle allait se
jeter dans un bassin du port. Manuel
Gonzalez a été transporté à l'hôpital
de La Seyne où son état a été jugé
très grave.
EN ESPAGNE
Les grévistes du téléphone coupent
la ligne Madrid-Paris-Londres
MADRID. 29 juillet. La ligne du té-
léphone international entre Madrid.
Paris et Londres a été coupée hier
soir. nn peu avant minuit et les com-
munications ont été impossibles jus-
qu'à ce matin. Malgré la rapidité des
réparations, le service est encore pré-
caire; on ne doute pu que ce soient
des grévistes Irréductibles qui ont oom-
mis offt mu 48 -m
iWld* World Photo )
LA MODE
Un bien joli toquet en feutre noir
garni d'un gros ruban à gros grain de
couleur.
M. MAC DONALD
EST RENTRÉ EN AVION
Berljh, 29 juillet. A son arrivée
au champ d'aviation de Tempelhof.
M. Mac Donald a été salué par le
chancelier Brüning. le docteur Curtius
et l'ambassadeur britannique, sir Ho-
race Rumbold. les membres de l'am-
bassade anglaise. les représentants de
l'Office des Affaires étrangères, ainsi
Que par un nombreux public. M. Mac
Donald avait l'air bien dispos et sou-
riant. Il répondit en saluant aux vivats
du public. Après avoir pris congé des
membres du cabinet du Reich, il a pris
place dans l'avion piloté par le capi-
taine Helsop. avec lequel il a fait déjd
de nombreux vols. Le capitaine Helsop
a aidé M. Mac Donald à endosser le
vêtement de cuir jaune et a fixé à
son dos le parachute obligatoire pour
tous les aviateurs de l'armée britan-
nique. Après un dernier adieu, les trois
avions anglais ont pris leur vol à
10 h. 7. Au mAt du champ d'aviation
flottait le pavillon anglais ainsi que
les couleurs du Reich.
Hahovre. 29 juillet. A 11 h. 40, les
avions militaires anglais transportant
M. Mac Donald et sa suite ont fait
escale à Hanovre Les avions. après
avoir fait leur plein d'essence, sont re-
partis en direction de Rotterdam.
L'arrivée à Londres
Londres, 29 juillet. M. Mac Do-
nald, rentrant d'Allemagne par avion,
est arrivé ce soir à l'aérodrome de
Hendon.
La taxe du Reich aux passeports
réduite pour la Suisse
Genève, 29 juillet. A la suite des
démarches diplomatiques pressantes
faites par le Conseil fédéral suisse au-
près du gouvernement du Reich, la
taxe de 100 marks imposée aux Alle-
mands désireux d'obtenir un passeport
pour l'étranger a été réduite d'une ma-
nière assez considérable en ce qui con-
cerne la Suisse
Le rapprochement
franco-allemand et le Vaticc
Cité du Vatican, 29 juillet. « L'Os-
servatore Romano » commente en ter-
mes sympathiques les entretiens des
ministres britanniques et allemands
à Berlin et formule l'espoir qu'ils ser-
viront utilement la cause de la paix.
Poar éviter le bolchevisme.
PosTDAm. 29 juillet. La Société
allemande Steuben a envoyé une lettre
ouverte à la presse américaine dans
laquelle elle demande purement et
simplement la suppression des paye-
ments de réparation si l'on veut éviter
au monde les dangers du bolchevisme.
Ma Mussolini reconnaît
qu'une ère de paix
est indispensable
au s?'"f rle l'Europe
Paris, 29 juillet. M. Mussolini
publie cans la presse américaine un
article très alarmiste sur les dan-
gers oui menaewat is- nations de
l'Europe au cours de l'année 1932 si
une reprise commerciale ne se mani-
feste pas cet hiver.
A son avis pou- conjurer le désas-
tre et des événements intematirnnux
tragiques qui risqueraient de bolrhe-
viser le continent. il faut que tous les
hommes d'Etat précipitent leurs ef-
forts concertés. Il faut prévenir la
panique et l'effondrement de notre
civilisation, en sortant de l'isolement
politinùe et économique
« Nous devons, écrit M Mussolini
fortifier la solidarité européenne et
la condérer comme un fait Inhérent
à la civilisation moderne. Nous de-
vons prendre les mesures nécessaires
pour assurer au monde une période
de paix de dix années au moins
Pour cette raison, la Conférence du
désarmement, convoquée pour le 2 fé-
vrier 1932 à Genève, est de la plus
pressante importance. Ce n'est pas
seulement l'existence de la Société des
Nations qui est en jeu. mais les des-
tinées de la race humaine.
Le « Saint-Philibert »
pourra-t-il être renfloué
aujourd'hui ?
Samt-Nazaire, 29 juillet. (De no-
tre rédaction.) Des gens, en rade
de Saint-Nazaire et sur les plages
environnantes, munis de jumelles.
ont jeté l'émoi chez nous. Ils aperce-
vaient le ponton allemand Kraft qui
s'enfonçait dans l'eau au Châtelier.
Immédiatement, on en a conclu que
le Saint-Philibert était sur le point
d'être renfloué.
Nous avons pu joindre, à 19 heures,
l'équipage du baliseur Paul-Leferme,
qui rentrait d'une longue randonnée
en mer et avait passé près de la
flottille allemande
« il n'y a rien de sensationnel, nous
a déclaré le sympathique capitaine
Garnier. Le Kraft s'enfonce parce
qu'il a de l'eau dans ses ballasts, c'est
voulu Mais les six câbles qui le lient
à l'épave tragique ne sont pas tendus.
A basse mer, on raidira ces t aussiè-
res »
La marée du 30 juillet sera-t-elle
plus efficace que celle du 29 ? Per-
sonne ne le sait. On va toujours
essayer les expériences. Si le Saint-
Philibert, grâce à son soutien, flotte,
on l'amènera dans un endroit moins
profond et surtout plus calme que
les parages du Châtelier.
UN ANCIEN CHAMPION
DE BOXE EN PRISON
LA Havakï, 29 juillet. Le boxeur
Eligio Sardinals. plus connu dans le
monde des sports sous le nonr de « Kid
Chorolata a, ancien champion des
poids légers, a été arrête hier. Cette
arrestation est due à des accusations
encore inconnues qui ont été portées
contre lui par une jeune fille de dix-
sept ans.
LES NO YADES
Reims. 29 juillet. M. Lucien Tho-
mas, 23 ans, étudiant en droit à Rouen,
se baignait dans la Marne, à Ma-
reuil-sur-Lay, lorsqu'il a coulé à pic
dans un endroit profond de la ri-
vière. Le cadavre n'a pas été retrouvé.
(Kevstone View.)
La réception de M. Henderson, le ministre des Affaires étrangères
anglais au Ministère des Affaires étrangères de Berlin. Au milieu,
M. Henderson droite, M. Curtius tournant le dos, l'ambassadeur d'An-
l«toi«m tt »éi ia u. HmUtu* Mm Cw*to&
LA TRAVERSÉE
DE L'ATLANTIQUE
EN AVION
Un appareil signalé au large
de l'Irlanri»
'Keysiouc
Les aviateurs Boardman et Polando
qui ont pris leur vol, mardi matin à
New-York, pour Constantinople.
LONDRES, 29 juillet. Une Compa.
gnie de câbles de Valentia. ile situee
au large du Comte de Kerry (Irlande),
déclare avoir entendu, a 15 heures cet
après-midi, le moteur d'un avion qui
passait au-dessus du port de Magee et
f dirigeait vers le sud-ouest. En rai-
son de la mauvaise visibilité, il a été
impossible de lire le nom de l'appareil,
mais on suppose qu'il s'agit d'un des
deux avions partis hier de New-Yori.
A 15 h. 15, l'appareil a survole Kni-
ghtstown (ile de Valentia) et a pris la
direction du sud-est. Un brouillard
épais règne sur la région.
=:= SOURIRES =:=
Médor, président du c Club des
chiens contribuables ». a écrit au
Garde des sceaux
Tlree jurisprudence nouvelle {Coût
d'Appel de Dijon) veut que les auto-
mobilistes qui sont, naturellement,
hommes ou femmes, se déchargent sur
le dos du voisin de la responsabilité
des accidents. Qui donc pouvait trin-
quer dès qu'il y a de la casse sur une
roufe? Le passant qui distrait le
chauffeur en regardant passer les
voitures avec un ahurissement com-
plet, ou le caillou qui tlàne sur la
piste, ou l'arbre qui provoque les ama-
teurs de plaies et de bosses ? Non. la
victime toute désignée des rigueurs
judiciaires, c'est le piéton à quatre
pattes, le chien, mieux le chien de
berger qui, pour les besoins de son
service, traverse les chemins à toute
heure du jour
a Et l'on vient, Monsieur le Ministre,
d'assister à cette iniquité Un modeste
cabot jugé par Perrin Dandin et
payant 10.000 francs de dommages
pour avoir simulé qu'ils disent
un suicide sous les roues d'une tor-
pédo
« Ce jugement est absurde. Un chien
ne va jamais de gaieté de coeur et
avec i'intention de la renverser au-
devant d'une bagnole. Le chien est
distrait comme la poule, le canard et-
l'homme lui-même Quand un bipède
disparait sous les pneus, le chauffeur
paye généralement la tournée, n'est-il
pas vrai Lorsque c'est un quadru-
pède qui risque sa vie, on réclame
ce dernier des comptes. C'est peut-être
très flatteur pour le chien, mais pro-
fondément injuste I
a D'autant que la race canine paie
des impôts. Et ma protestation, Mon.
sieur le Ministre, revient à ceci Qua-
drupèdes et bipèdes doivent être son*
mis aux mêmes règlements. Egaux de·
vant le percepteur, ils doivent recevoir,
la même portion de justice. Vous ac-
cordez à l'automobiliste une conscience
et une lucidité que vous refusez ait
chien tout en grossissant sa responsa-
bilité. Pourquoi ? Le chien n'est pas
plus étourdi, pas plus bête que le
chauffard les routes appartiennent
tous les crochons de payants, sans dis-
tinction de plumage, ceci dit sans
offenser nos amis les .¡arcs, exposés,
eus aussi, aut caprices des moteurs.
C'est aux conducteurs enfiévrés
prendre les premières précautions
notre Club attend donc notre protec*
tion. la liberté de circuler sur les vote3
publiques et l'énalité absolue devant la
Code de la route.
P. C. C..
Le l'etlt Ureifolre.
Procéd és d e bandits
arnéricains
New-York. 28 juillet Des automo-
bilistes ont traversé aujourd'hui le
quartier italien en tirant des coups de
mitrailleuse sur les passants, Cinc en-
fante et deux hommes ont été bles-
Emmanuel DESGRÉES DU LOU
JOURNAL RÉPUBLICAIN DU MATtN
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25 CENT MES
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ni TÉiieurBitPi nitiu
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LA MODE
Petite cloche en feutre noir garnie
d'une plume d'autruche dégradée
blanc-gris-noir.
LES RADICAUX
S'AFFRANCHIRONT-ILS?
PARis, 29 juillet. L'un des principaux
dirigeants du aocialiame, M. Jean Zy-
romski. soutenait récemment avec énergie.
dans l'or^ne o!ficiel du parti. lea anti-
nomies profondes qui séparent le eollec-
tivisme du radicalisme En matière sociale.
dans le domaine économique, et en poli-
tique internationale, les deux mouvements
partent, en effet, de principes réellement
divercents. Sous l'éeide de M. Herriot,
le parti radical a fait preuve, d'après
M. Zvromski. « d'une incompréhension.
d'un esprit de nationalisme étroit et borné.
qui ne peut d'ailleurs surprendre que ceux
qui ne connaissent pas l'histoire et l'évo-
lution du radicalisme en France n. En
économie, les radicaux sont des « indivi-
dualis!es. des propriétistes bornés n qui ne
reconnaissent qu'en paroles un droit social,
un droit collectif, et la nécessité de l'in-
tervrntionnisme dans l'organisation de la
production. Ils sont jacobins et petits
bourgeois. Ils résistent aux transformations
du droit privé et du droit public intema-
tional. Il ne faut donc pas compter, tou-
jours selon M. Zyromslci, sur une action
positive et constructive basée sur l'Union
des gauches C'est une utopie.
Il y a, dans ces constatations, une large
part de vérité. Sans doute une équipe
intéressante de jeunes radicaux (qui sont
plurô! des socialisants réformistes) se dé-
tache du tronc originel. Mais dans l'en-
semble. le radicalisme est certainement de
souche ir-lividualiste et ne tient un langage
social d"'en raison des nécessités électo-
raie?. S'il il f.?it alliance avec le socialisme
c'est pouf bénéficier, en régime de scrutin
d'arrondissement, des échanges organisés
au ballottage. Le cartel des gauches n'est
pas une association homogène, franche,
logique, naturelle. C'est une coalition
hybride, c'est une société artificielle qui
ne profite nullement aux idées, mais teu-
letnen! a quelques politiciens.
Le marxisme, d'autre part. n'est pas plus
constructif que le vieux radicalisme
traditionnel. Il sape les fondements de
toute institution créatrice. Il supprime le
goût de l'initiative. Il détruit ou ralentit
le moteur de toute activité personnelle.
En décrétant la lutte des classes comme
moyen, il l'installe dans la société pour
toujours il ouvre l'ère des discordes per-
pétuelles, et il organise en quelque sorte
l'instabilité. l'insécurité, la stérilité. Ainsi,
c'est au nom de la nature humaine elle-
même, au nom de l'instinct de conserva-
tion et de progrès, qu'il faut combattre
individualisme et collectivisme. L'un ne
satisfait que la passion d'accaparer et de
commander, l'autre décourage les valeurs.
décapite les sociétés, et tend à tarir les
sources de la véritable vie.
Entre ces deux forces contraires et mal-
faisantes, il existe une doctrine plus res-
pectueuse des puissances complémentaires
de l'être doué de raison, mieux adaptée
1 la combinaison nécessaire et féconde
de l'individuel et du social. C'est la
doctrire qui maintient le d'oit de propriété
et la liberté de la personne, tout en recon-
naissent aux institutions, aux groupements
naturels (famille, procession, commure,
universités, etc.) et à l'Etat, des droits et
des devoirs d'intervention.
Si les radicaux se déclaraient partisans
de cette politique, qui est centriste s'ils
te montraient vraiment sociaux. tout en
favorisant l'épanouissement des libertés
individuelle. collectives dans tous les
domaines. • Tmineraient sans aucun
doute un hr reclassement des partis.
Ils vivent sur 'vieux préjugés et sur
de vieilles éqi'\ roues. Les attaques des
socialiste» vont-elles enfin les réveiller et
les rajeunir ?
L.-A. PAGES
Lire pltu loin
;ion, nouveau huilUtoa*
CROQUIS DE PLAGES
LIES VIJUIUAS
Une villa est essentiellement une maison'
isolée qui possède un lait complique
Une maison isolée comme telle, elle
n'est pas soumise au
ralisme des rues, à cef assortiment qui
ixut que des maisons de oille contiguis
se ressemblent autant que possible. Indé-
pendante, elle peut montrer de la fan-
taisie et elle atteint le sommet de cette
fantaisie à son toit.
C'est là que se déploie librement l'ima-
gination de l'architecte et du propriétaire.
Auvents, pignons, faux-combles, potences,
cornières, tabatières, avancées, repentirs,
le toit de villa admet tout. Il doit savoir
combiner la pyramide et l'obélisque, la
terrasse et la coupole, ne se point mon-
trer parcimonieux de girouettes se hérisser
de cheminées, brandir dea épis et des
paratonnerres, en un mot, répudier avec
horreur la simplicité et la ligne.
Après cela, le reste est sans grande im-
portance. Les murs qui ne sont là que
pour supporter le chef-d'oeuvre. l'offrir de
loin à tous les regards, se contentent d'en
épouser les caprices. Il en résulte, à l'ex-
térieur, des saillants et des rentrants, ag-
gravés encore de bow-ulindows à l'in-
térieur, des chambres à peu près impos-
sibles à meubler, où ron se cogne à de
multiples angles.
Ça n'a aucune importance. La villa
représente, en effet, une victoire de Ces-
prit sur la matière, le sacrijice du confort
consenti à la beauté. ou à ce qui en
tient lieu. Elle n'est point faite pour être
habitée mais pour être remarquée. C'est
un louable effort de la maçonnerie vers
l'architecture et il importe peu de oivre
tout un été dans des nids à rais. éclairés
par des chatières, si le passant S'arrête
et aoec un « Tiens, c'est rigolo I vous
décerne le suprême éloge.
Je vous enfends. Vous me dites que
la beauté, là comme ailleurs, consisterait j
dans la parfaite convenance de l'édifice
à sa destination que la mer et le vent
qui malmènent souvent ces toits ambitieux
ont bien aussi leur mot à dire que les
frais « patios n mauresques, les « j^ou-
las roumaines ramassées sous leur toit
débordant, ceinturées d'exquises galeries,
atteignent à la beauté en assurant l'abri
tdéal contre le chaud ou le froid. J'en
tombe d'accord, et que les uieilles mai-
sons bretonnes ou normandes savaienf y
faire pour envelopper leurs hôte3 dans la
douceur du home. C'est que, jadis, on
était drun noir égoîsme on vivait poui
soi et pour les siens. Aujourd'hui, on vit
pour la galerie, c'est autrement généreux
Le malheur, c'est que la galerie est de-
venue un véritable trottoir roulant. Le pas-
sont passe toujours, mais à 80 à l'heure,
minimum, et il ne l'arrête plus, pas même
pour admirer les plus étonnantes combi-
naisons de poutres et d'ardoises. C'est
décourager I Je ne serais donc pm étonné
que devant cette carence du spectateur,
les constructeurs indignés renoncent à des
frais inutiles et délaissent la oilla au pro-
fit de la maison. Ils y gagneront. et le
bon goût aussi. La preuve en est faite car
je connais plus d'une vieille maison neuve
charmante, spacieuse, claire et gaie. Le
disque est ouvert.
Pourquoi d'ailleurs se donner tant de
mal, alon qu'il suffit d'une piaqoe de
30 centimètres sur 25 pour posséder une
oilla authentique. Parfaitement. Sur volte
maison, quelle qu'elle soit, où qu'elle soit,
vous faites sceller une plaque sur laquelle
est inscrit un nom, une devise soigneuse-
ment choisie, longuement méditée qu
prouve la f inesse de Cotre esprit ou Télé-
vation de votre caractère. C'est fait
vous avez une cilla i Ici, plus qu'ailleurs,
le verbe est roi. Bien plus, vous devenez,
vous, du fait même, un être nouveau et
poétique. Vous dépouillez votre état civil
grisâtre et oous êtes, pour les fournisseurs,
pour le /ackur, pour vos ooisins de plage
« le monsieur du Val Fleuri ou la
dame de Brocéliande », exactement com-
me si vous sortiez d'un roman de Theu-
fief ou d'une pastorale du XV siècle-
Les noms de villas I Le sujet est trop
riche d'enseignemenfs pour être expédié en
quelques lignes. Nous y reviendrons.
Cependant, pour finir, je voudraia .ou.
mettre a cotre perspicacité le cas angois-
1 sont de Ker. Pourquoi ce Ker celtique si
étrangement accolé, parfois, des noms
qui n'ont rien de barbare ? Il existe un
n Ker-Papa n, un o Ker-Rigolette, n un
« Ker-Citrouilles » !!l Est-ce la sonorité
la /ois brève et nette du mot qui plait ?
Est-ce son allure mystérieuse et archaique,
I l'attrait du K, lettre héraldique qui sé-
duisait Leconte de Liste rappelez-Vous
Kaïn, Klytemnestra et les bouillons
Kub. ? le ne vois, pour l'instant, que
ces raisons. S'il en est d'autres, que les
possesseurs de Ker veuillent bien me les
révéler.
Roger VERCEL.
(Keystone Vlewi
LA DANSERA-T- ON CHEZ NOUS
Une danse hawaïenne. la « hulu-hulu », fait fureur sur les plages amé-
ricaines.
L'ETAT DE M. LLOYD GEORGE,
OPÉRÉ HIER,
EST INQUIÉTANT
Lohdres. 27 juillet. M. Lloy- Geor-
g. a subi ce matin une opération.
L'état de santé de M. Lloyd George
continue à donner beaucoup d'inquié-
tude.
De toutes parts des témoignages de
sympathie affluent au domicile de
l'illustre malade Le Roi d'Angleterre.
ainsi que d'autres membres de la fa-
mille royale ont demandé par télé-
phone des nouvelles du chef du parti
libéral.
iWlde World Photo.
CHARLOT ET CHEVALIER
/ont une partie de boutai
Mr la COU d'Aam.
DEUX SOLDATS AVAIENT VOLE
LE PORTEFEUILLE
D'UN MOURANT
CHATEAuRoux, 27 juillet. Devant
le tribunal correctionnel d'Issoudun
ont comparu deux soldats du 3« d'Avia-
tion Camille Bemisse et Eugène
Texier qui avait. le 24 juin, dérobé le
portefeuille de M. Garaud, cultivateur,
qui venait d'être mortellement blessé
par un train en gare d'Issoudun.
Texier est condamné à un mois de
prison et Bernisse à deux mois de la
même peine.
Un drame au vitriol
La Seyne-sur-Mer. 29 juillet. Une
jeune fille de 20 ans, Louise Fabre,
abandonnée par son amant, l'Espagnol
Manuel Gonzalez, 22 ans, lui a jeté au
visage un bol de vitriol Il a eu les
deux yeux brûlés. Louise Fabre a été
arrêtée au moment où elle allait se
jeter dans un bassin du port. Manuel
Gonzalez a été transporté à l'hôpital
de La Seyne où son état a été jugé
très grave.
EN ESPAGNE
Les grévistes du téléphone coupent
la ligne Madrid-Paris-Londres
MADRID. 29 juillet. La ligne du té-
léphone international entre Madrid.
Paris et Londres a été coupée hier
soir. nn peu avant minuit et les com-
munications ont été impossibles jus-
qu'à ce matin. Malgré la rapidité des
réparations, le service est encore pré-
caire; on ne doute pu que ce soient
des grévistes Irréductibles qui ont oom-
mis offt mu 48 -m
iWld* World Photo )
LA MODE
Un bien joli toquet en feutre noir
garni d'un gros ruban à gros grain de
couleur.
M. MAC DONALD
EST RENTRÉ EN AVION
Berljh, 29 juillet. A son arrivée
au champ d'aviation de Tempelhof.
M. Mac Donald a été salué par le
chancelier Brüning. le docteur Curtius
et l'ambassadeur britannique, sir Ho-
race Rumbold. les membres de l'am-
bassade anglaise. les représentants de
l'Office des Affaires étrangères, ainsi
Que par un nombreux public. M. Mac
Donald avait l'air bien dispos et sou-
riant. Il répondit en saluant aux vivats
du public. Après avoir pris congé des
membres du cabinet du Reich, il a pris
place dans l'avion piloté par le capi-
taine Helsop. avec lequel il a fait déjd
de nombreux vols. Le capitaine Helsop
a aidé M. Mac Donald à endosser le
vêtement de cuir jaune et a fixé à
son dos le parachute obligatoire pour
tous les aviateurs de l'armée britan-
nique. Après un dernier adieu, les trois
avions anglais ont pris leur vol à
10 h. 7. Au mAt du champ d'aviation
flottait le pavillon anglais ainsi que
les couleurs du Reich.
Hahovre. 29 juillet. A 11 h. 40, les
avions militaires anglais transportant
M. Mac Donald et sa suite ont fait
escale à Hanovre Les avions. après
avoir fait leur plein d'essence, sont re-
partis en direction de Rotterdam.
L'arrivée à Londres
Londres, 29 juillet. M. Mac Do-
nald, rentrant d'Allemagne par avion,
est arrivé ce soir à l'aérodrome de
Hendon.
La taxe du Reich aux passeports
réduite pour la Suisse
Genève, 29 juillet. A la suite des
démarches diplomatiques pressantes
faites par le Conseil fédéral suisse au-
près du gouvernement du Reich, la
taxe de 100 marks imposée aux Alle-
mands désireux d'obtenir un passeport
pour l'étranger a été réduite d'une ma-
nière assez considérable en ce qui con-
cerne la Suisse
Le rapprochement
franco-allemand et le Vaticc
Cité du Vatican, 29 juillet. « L'Os-
servatore Romano » commente en ter-
mes sympathiques les entretiens des
ministres britanniques et allemands
à Berlin et formule l'espoir qu'ils ser-
viront utilement la cause de la paix.
Poar éviter le bolchevisme.
PosTDAm. 29 juillet. La Société
allemande Steuben a envoyé une lettre
ouverte à la presse américaine dans
laquelle elle demande purement et
simplement la suppression des paye-
ments de réparation si l'on veut éviter
au monde les dangers du bolchevisme.
Ma Mussolini reconnaît
qu'une ère de paix
est indispensable
au s?'"f rle l'Europe
Paris, 29 juillet. M. Mussolini
publie cans la presse américaine un
article très alarmiste sur les dan-
gers oui menaewat is- nations de
l'Europe au cours de l'année 1932 si
une reprise commerciale ne se mani-
feste pas cet hiver.
A son avis pou- conjurer le désas-
tre et des événements intematirnnux
tragiques qui risqueraient de bolrhe-
viser le continent. il faut que tous les
hommes d'Etat précipitent leurs ef-
forts concertés. Il faut prévenir la
panique et l'effondrement de notre
civilisation, en sortant de l'isolement
politinùe et économique
« Nous devons, écrit M Mussolini
fortifier la solidarité européenne et
la condérer comme un fait Inhérent
à la civilisation moderne. Nous de-
vons prendre les mesures nécessaires
pour assurer au monde une période
de paix de dix années au moins
Pour cette raison, la Conférence du
désarmement, convoquée pour le 2 fé-
vrier 1932 à Genève, est de la plus
pressante importance. Ce n'est pas
seulement l'existence de la Société des
Nations qui est en jeu. mais les des-
tinées de la race humaine.
Le « Saint-Philibert »
pourra-t-il être renfloué
aujourd'hui ?
Samt-Nazaire, 29 juillet. (De no-
tre rédaction.) Des gens, en rade
de Saint-Nazaire et sur les plages
environnantes, munis de jumelles.
ont jeté l'émoi chez nous. Ils aperce-
vaient le ponton allemand Kraft qui
s'enfonçait dans l'eau au Châtelier.
Immédiatement, on en a conclu que
le Saint-Philibert était sur le point
d'être renfloué.
Nous avons pu joindre, à 19 heures,
l'équipage du baliseur Paul-Leferme,
qui rentrait d'une longue randonnée
en mer et avait passé près de la
flottille allemande
« il n'y a rien de sensationnel, nous
a déclaré le sympathique capitaine
Garnier. Le Kraft s'enfonce parce
qu'il a de l'eau dans ses ballasts, c'est
voulu Mais les six câbles qui le lient
à l'épave tragique ne sont pas tendus.
A basse mer, on raidira ces t aussiè-
res »
La marée du 30 juillet sera-t-elle
plus efficace que celle du 29 ? Per-
sonne ne le sait. On va toujours
essayer les expériences. Si le Saint-
Philibert, grâce à son soutien, flotte,
on l'amènera dans un endroit moins
profond et surtout plus calme que
les parages du Châtelier.
UN ANCIEN CHAMPION
DE BOXE EN PRISON
LA Havakï, 29 juillet. Le boxeur
Eligio Sardinals. plus connu dans le
monde des sports sous le nonr de « Kid
Chorolata a, ancien champion des
poids légers, a été arrête hier. Cette
arrestation est due à des accusations
encore inconnues qui ont été portées
contre lui par une jeune fille de dix-
sept ans.
LES NO YADES
Reims. 29 juillet. M. Lucien Tho-
mas, 23 ans, étudiant en droit à Rouen,
se baignait dans la Marne, à Ma-
reuil-sur-Lay, lorsqu'il a coulé à pic
dans un endroit profond de la ri-
vière. Le cadavre n'a pas été retrouvé.
(Kevstone View.)
La réception de M. Henderson, le ministre des Affaires étrangères
anglais au Ministère des Affaires étrangères de Berlin. Au milieu,
M. Henderson droite, M. Curtius tournant le dos, l'ambassadeur d'An-
l«toi«m tt »éi ia u. HmUtu* Mm Cw*to&
LA TRAVERSÉE
DE L'ATLANTIQUE
EN AVION
Un appareil signalé au large
de l'Irlanri»
'Keysiouc
Les aviateurs Boardman et Polando
qui ont pris leur vol, mardi matin à
New-York, pour Constantinople.
LONDRES, 29 juillet. Une Compa.
gnie de câbles de Valentia. ile situee
au large du Comte de Kerry (Irlande),
déclare avoir entendu, a 15 heures cet
après-midi, le moteur d'un avion qui
passait au-dessus du port de Magee et
f dirigeait vers le sud-ouest. En rai-
son de la mauvaise visibilité, il a été
impossible de lire le nom de l'appareil,
mais on suppose qu'il s'agit d'un des
deux avions partis hier de New-Yori.
A 15 h. 15, l'appareil a survole Kni-
ghtstown (ile de Valentia) et a pris la
direction du sud-est. Un brouillard
épais règne sur la région.
=:= SOURIRES =:=
Médor, président du c Club des
chiens contribuables ». a écrit au
Garde des sceaux
Tlree jurisprudence nouvelle {Coût
d'Appel de Dijon) veut que les auto-
mobilistes qui sont, naturellement,
hommes ou femmes, se déchargent sur
le dos du voisin de la responsabilité
des accidents. Qui donc pouvait trin-
quer dès qu'il y a de la casse sur une
roufe? Le passant qui distrait le
chauffeur en regardant passer les
voitures avec un ahurissement com-
plet, ou le caillou qui tlàne sur la
piste, ou l'arbre qui provoque les ama-
teurs de plaies et de bosses ? Non. la
victime toute désignée des rigueurs
judiciaires, c'est le piéton à quatre
pattes, le chien, mieux le chien de
berger qui, pour les besoins de son
service, traverse les chemins à toute
heure du jour
a Et l'on vient, Monsieur le Ministre,
d'assister à cette iniquité Un modeste
cabot jugé par Perrin Dandin et
payant 10.000 francs de dommages
pour avoir simulé qu'ils disent
un suicide sous les roues d'une tor-
pédo
« Ce jugement est absurde. Un chien
ne va jamais de gaieté de coeur et
avec i'intention de la renverser au-
devant d'une bagnole. Le chien est
distrait comme la poule, le canard et-
l'homme lui-même Quand un bipède
disparait sous les pneus, le chauffeur
paye généralement la tournée, n'est-il
pas vrai Lorsque c'est un quadru-
pède qui risque sa vie, on réclame
ce dernier des comptes. C'est peut-être
très flatteur pour le chien, mais pro-
fondément injuste I
a D'autant que la race canine paie
des impôts. Et ma protestation, Mon.
sieur le Ministre, revient à ceci Qua-
drupèdes et bipèdes doivent être son*
mis aux mêmes règlements. Egaux de·
vant le percepteur, ils doivent recevoir,
la même portion de justice. Vous ac-
cordez à l'automobiliste une conscience
et une lucidité que vous refusez ait
chien tout en grossissant sa responsa-
bilité. Pourquoi ? Le chien n'est pas
plus étourdi, pas plus bête que le
chauffard les routes appartiennent
tous les crochons de payants, sans dis-
tinction de plumage, ceci dit sans
offenser nos amis les .¡arcs, exposés,
eus aussi, aut caprices des moteurs.
C'est aux conducteurs enfiévrés
prendre les premières précautions
notre Club attend donc notre protec*
tion. la liberté de circuler sur les vote3
publiques et l'énalité absolue devant la
Code de la route.
P. C. C..
Le l'etlt Ureifolre.
Procéd és d e bandits
arnéricains
New-York. 28 juillet Des automo-
bilistes ont traversé aujourd'hui le
quartier italien en tirant des coups de
mitrailleuse sur les passants, Cinc en-
fante et deux hommes ont été bles-
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