Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1934-08-30
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 30 août 1934 30 août 1934
Description : 1934/08/30 (A14,N689). 1934/08/30 (A14,N689).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6576054r
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/01/2014
COUPS D'AILES
tes AILES
N° 689 — 30-8-34 — PAGE 15
IL Y A DIX ANS
L ON LISAIT DANS
'ts AILES
Ho 167, DU 28 AOUT 1924
U J"€ concours des avions commerciaux s'est
1 bilIIotae la victoire du Farman-* Jabiru »,
1 III i ^4spa,î0_5uiza, piloté par Coupet et Bos-
Ptt B" le Blénot, quadrimoteur Salmson, pitoté
ow Biïof et Villechanoux, s'est classé second.
M L'AI lemagne consacrera, en 1925, trois mil-
Sjxi de Bglïî" à la petite aviation. C'est là, la
siitietae Partis du budget de la navigation aérienne.
Le ceneotirs de la Rhoen réunit 78 pla-
leurs 1 a commencé le 1 5 août.
1 Ju Le Prieur fait sur le lac d'Annecy les
l't e, l'hydravion construit, pour lui, par Louis
Dtite' I > *Pi)are'' est de très grande voilure et de
PUIssance (Anzani 45 CV).
lg La S.A.8.E.N.A. va inaugurer une ligne
^vilie-Leopoldville, au Congo beige,
avec es + Tri- moteurs Handiey-Page.
aérien A fartlr 1fr septembre, un service postal
aérien !..,Ci..izra entre Antibes et Ajaccio, tes
€ra en*'re Antibes et Ajaccio, les
mardi, jeudi et samedi (hydravions Lioré et Olivierl
A
ldées
L'EtOLE qu'il a créée et au fonctionne-
rne,,, de laquelle il ne cesse de se dé-
Vo er, notre - ami Odier a appliqué bien des
r®ti$es. ^S' réalisé bien des initiatives heu-
1 Ecole S an1 que, dès 1930, le directeur de
tlJ ciale de Travaux Aéronautiques a
patfai: ce que tous ses élèves sachent, sinon
Dèrfai te , parler, du moins lire et écrire
Ptttanto, Cela répondait à un but tout à fait
En qui est aujourd'hui atteint.
e Co e il n'est pas une firme d'aviation qui
ME cornpte dans son personnel technique au
fait, p Un ancien élève de l'Ecole Spéciale. Le
fait Pour cet ancien élève de connaître l'Espé-
tD Perrnet à la firme qui l'emploie de recevoir
corr Z°nàJnce écrite dans la langue inter-
une correspondance écrite dans la cette même
, e et d'y répondre dans cette même
rire Des pays les plus reculés, on peut donc
're er) p Sp®ran*° à n'importe lequel de nos
î°ris*r'Jcte avec la certitude qu'on sera
l'es. est un résultat appréciable.
j-'exern '3 ,6 > ^dier a d'ailleurs, depuis, été
L'xemple d'Odier a d'ai l ~'curs, depuis, été
Inairlt cours d'Espéranto fonctionne
dA.érQ llt. a l'Ecole Nationafe Supérieurs
que. C)n l'a dit bien souvent ici :
,6st l'Av!' 3 'on qui justifie le mieux l'usage
> |ar^U0 internationale et c'est dans le
J''eu eérr°n^'que qu'elle devrait le plus rapi-
ent se développer,
l à r-- &./Jf PILeT ACE que Reginensi a créée
** à TcipSc Sus~Pparis dans le courant du mois
vi de l1'Ial dernier n'a pas chômé. Avec trois
avions et - n a pasc ome. vec troIs
èvjz rIs et en trOIS mois Réginensi a fait breveter
l'* ®'èves 'Mlle Lucas Naudin, MM. Vachon,
r^rer>2y i Comte de Menthon, Frin, Elizalde,
ziè p Urperand, Bel Ion et Brodsky. Un
ille , '^Pellegrin,
n Pellegrin, est sur le point de
qYIS, à brevet. En outre, M. Allaire a con-
il à ette, Ympathique école, son «2e degré».
aVait, es Ieves récemment brevetés, M. Frin,
(j,rnls volé quand, un jour, il vint à
Pilir. Cr,ls.. Règinensi lui donna Je baptême
tjç frira' e.talt Un mardi. Le dimanche suivant,
M. Freini était taché et accomp~s&ait son premier
de selJl cac e et accomplissait son premier
de Seul.. cela sans hâte, sans vouloir battre
14 1 fejn P^ment parce qu'après cinq jours
le ut était prêt à être lâché et qu'il
ls/fe élèy Reginensi sont évidemment
°nt1es mains. Comme moniteur à
Il ¡iltaires gloensl a formé des centaines d'élèves
lij éc-ole , Ce passé le désignait pour ouvrir
qui le Ou S00* appliqués les bons principes
, joint à ses qualités de
'IAre Pilote celles d'un excellent garçon, on est
feUx çj, applaudir au succès de son école.
VJ son VVCUR DE DIJON nous fait part de
et;) du « :gnatlon à la lecture d'un article
H > C 6n Public » à la gloire d'Hélène
\Ir) r* Ce ne sont pas les louanges exprimées
une élètie 01-Icher qui indignent notre ami, mais
UC C'u' ipdignent notre ami, mais
une comparaison entre celle-ci et « certaines de
^sl°nsceurs }), Comparaison vraiment peu flat-
ti()Ste Pour çeJes-là. Evidemment, pour le jour-
!)oSe dat')s tais, Hélène Boucher est une excep-
tion d"Is le ^onde aéronautique ; « elle ne
pose pas aéronautique ; « elle ne
tout' au mécano et conserve tou-
bitlj Urie sJrve de bon ton ; son langage n'est
pas émaillé de bon ton ; son langage n'est
C)E!l1es so es tnvialités et cambronnades ha-
n s Sn>, 'es aijes. »
On a idée que si la journaliste di j onnais con-
!trit Ptê que SI le journaliste dijonnais con-
Das d'elle re Hélène Boucher, puisque ce qu'il
icrit ^utS|'Parfaitement exact, il ne connaît
b as
d e ,""Oit) AVIation féminine. Celle-ci n'est
rilns d monde ce qu'il imagine et l'on
vienne passer quelques heures dans
m:s fem Vlatlon Privée pour se rendre compte
tent = qui le fréquentent et qui volent
t LlcOnernerit son sévère jugement.
t ere, est mlnllle, quoi qu'en pense notre
lenco est
deef'\tore téCh,C, trop chic peut-être puisqu'elle
*(Lnc0re S6rv®e a une élite. L'opinion qu'il
^yiatric 6S est périmée comme est périmé
S depujS^ur type « Vie Parisienne »,
^ars i, 'e lurette des aérodromes.
1IIIIh. a mode.
Ë i -
A rm a gnac
n ac^|
- LA GRANDE DECOUVERTE --
— Oui, La Goupille, si ce type change l'eau de mer en essence, il est capable
de fabriquer un carburateur avec un hareng-saur. (Dessin d'André Costa.)
Petites Nouvelles
LES VOYAGES
* LE CENERAL DENAIN, toujours pilotant lui-même,
a fait une tournée d'inspection à travers la France du
Sud. Arrivé à Istres, le 21 août, il a inspecté l'école
et présidé, le 22, à la proclamation des résultats du
concours d'honneur réservé à l'Aviation Lourde de Défense.
Le même jour, i! s'est fait présenter à Berre, par Lucien
Bossoutrot, l'hydravion « Santos-Dumont », il se rendit
ensuite à Saint-Raphaël, où il décora le pilote civil Bour-
din et épingla la médaille militaire sur le cercueil du
Quartir-Maître Henri Devaire.
Le Ministre se rendit à Toulouse, le 24 août. Il visita
les usines D-woitine et Latécoère, déjeuna chez le Pré-
sident Douraergue. Le 25, il inspecta Cazaux et Pau.
Le 25 au soir, il atterrissait à Mont-de-Marsan et
gagnait, par la route, Dax, sa ville natalt, qui avait orga-
nisé une réception en son honneur. Le Ministre, toujours
accompagné pîr les avions du Capitaine Toure et du Lieute-
nant Génin, est rentré en vol, à Paris, le 27 août.,
* MARYSE HILSZ s'est rendue à l'exposition de
Copenhague. Partie du Bourget, le 23 août, à 12 h. 05,
t'aviatrice a atterri à Kastru, près de Copenhague, à
16 h. 17, après 4 h. 12 de voyage. EIU pilotait un
Bréguet 274 à moteur Gnome et Rhône K-14,
SUR LES LtGNES
* Alîv-FRANCE a décidé une importante réduction sur
sis tarifs pour la lign-e Paris-Londres, à partir du 1er sep-
tembre.
Les nouveaux tarifs sont les suivants :
Aller : 405 fr. Aller et retour (15 jours) : 650 fr.
Aller et retour (2 mois) : 690 fr. Billet da week-end :
540 fr. Excédent de bagages, au-dessus de 15 kg. :
2 fr. 50 par kg.
Le trajet Paris-Londres est effectué en 95 minutes.
+ L'AVION de la ligne Paris-Saigon a capoté, le
23 août, au départ de l'aérodrome de Mingaladon, près
de Rangoon. Il a été endommagé. Mais aucun des passa-
gers n'a été blessé.
6 MARSEILLE-TUNIS EN 5 H. 15 M. Le « Ville de
Tunis », hydravion quadrimoteur tiaré-Olivier d'Air-France,
a fait, sur la ligne, son premier vol du service régulier,
ic 24 août. Parti de Marignane, à 9 h. 15, il est arrivé
à Tunis, à 15 h. 30, après une heure d'arrêt à Ajaccio.
Quinze personnes étaient à bord.
+ L'« ARC-EN-CIEL » devait faire une nouvelle tra-
versée la s.maine dernière; mais, parti, le 26 août, à
5 h. 03, de Casablanca, pour le Cap-Vert et Nital, il
a été obligé d'y revenir à 6 h. 20. Le refroidissement
des moteurs n'était pas suffisant. Jean Mermoz comptait,
ce jour-là, parmi ses passagers René Couzinet, le construc-
teur de l'avion, et Edouard Serre, un des directeurs d'Air-
France. Le courrier a été transporté par un aviso.
LES COMMENTAIRES DE WING
PAUVRES INVENTEURS.
Jeudi, 30 août.
Dans un temps ou la propriété de
chacun est nettement établie, je dis que
les inventeurs ne sont pas protégés, ou,
s'ils le sont, ils le sont mal. Les lois
tutélaires leur procurent le minimum
de sécurité avec le maximum d'empoi-
sonnements.
Je ne cherche pas à savoir si l'inven-
tion est un bien ou un mal social. Je
crois simplement que le désir de faire
quelque chose de nouveau est un besoin
naturel de l'homme, comme le manger
ou le dormir. Dès lors, comme le tra-
vail d'un individu sert à tout le monde,
il est normal qu'il en tire une juste ré-
tribution.
C'est ce qu'ont parfaitement compris
les musiciens.
Une supposition. Je suis composi-
teur. Sans avoir l'outrecuidance de
penser qu'un jour, je pourrai mettre
au monde un chef-d'œuvre internatio-
nal comme les Gars de la Marine, je
sais suffisamment me débrouiller avec
le bémol, le demi-soupir et la triple
croche pour pondre une petite musi-
quette dans le genre « fox-trot » que
j'intitulerai, par exemple, pour que ça
fasse riche et moderne, Don't send my
boy to prison. Satisfait de moi, je por-
terai mon enfant à la société des
compositeurs.. Dès lors, je suis tran-
quille. Chaque fois que, dans un bis-
trot, on jouera Don't send my boy to
prison, je palperai le juste tribut dû
à mon génie.
Et, cinquante ans après ma mort
— le plus tard possible, naturelle-
ment — mes héritiers toucheront en-
core mes droits d'auteur sur Doa'i send
my boy to prison.
A côté de cela, regardez le triste sort
du pauvre inventeur. Prenons ie cas
de Le Boloch. Un jour, il découvre une
astuce : les volets d'intrados. Il prend
un brevet. Ça lui coûte cher. Puis, il
va montrer son système aux pontifes.
Naturellement, on ne le comprend pas,
on n'essaye même pas de le compren-
dre. On rigole. On lui recommande les
douches froides.
A moins d'être un très grand type-,
dans le genre de Pasteur, le rôle de
précurseur est extrêmement ingrat.
DégoÙté, Le Boloch laisse tomber
des annuités de son brevet.
Et, dix ans après, il assiste à la re-
découverte de son volet d'intrados.
Grâce à ce volet, la Coupe Deutsch
devient le 14 juillet de l'Aviation. Le
Boloch veut assister, à Etampes, au
triomphe de son idée. Naturellement,
il paye sa place. C'est un peu écœu-
rant, mais c'est bien normal. Le Bo-
loch, qui s'en soucie?
Et pourtant, Le Boloch fait un ca-
deau royal â l'Etat. Il lui donne un
million! Simplement. En effet, des
pourparlers avaient été entamés avec
les Américains pour l'achat de la li-
cence du volet Zap. L'antériorité Le
Boloch rend cette formalité inutile.
Actuellement, tout le monde peut se
servir des volets d'intrados, sans payer
un sou à qui que ce soit, pas même à
Le Boloch.
Et c'est même triste de constater
que, parce que les ingénieurs officiels
n'y ont rien compris et se sont trom-
pés, l'Etat fait une bonne affaire et
profite gratuitement du travail d'un
inventeur.
Dans tous les bureaux d'études, on
dessine les avions qui rénoveront notre
Aéronautique : ils auront des volets
d'intrados.
Il me semble que, dans ces condi-
tions, Le Boloch a droit à une juste
réparation, réparation morale, répara-
tion matérielle.
Dans notre temps tourmenté, alors
que les escrocs furent rois, ce geste
sera élégant et intelligent, car il pren-
dra une petite allure symbolique.
Allons, la Chambre Syndicale, allons
le Ministère de l'Air, un bon mou-
vement.
WIN G.
+ M. GEORGES EDCARD-BONNET, "Ve:prést.tent du
Conseil d'idministration d' Air-Franc, a quitté Le Bourget, <*
le 24 août, à bord de i'avion de service réguler « Flèche-
d'Or », piloté par Durmon. M. Bonnet entreprend un voyage
d'études sur la, figns de l'Europe Centrale.
♦ L'INAUGURATION D'UN SERVICE AERIEN Paris-La
Baule a donné lieu, à La Baule, le 25 août, à une céré-
monie très réussie, présidée par Hélène Boucher. Le ser-
vice « saisonnier >> sera interrompu pendant l'hiver.
+ AMY MOLLI SON, l'héroïne connue de plusieurs grands
raids, est arrivée au Bourget, le 23 août, à bord du
Dragon des « Hithnan's Airways » qu'elle pilotait. Car
l'aviatrice est d.venue, pour quelque temps, jusqu'à la
course LondresMeibourne, pilote de lignes. Elle veut,
dit-elle, s'entraîner ainsi par tous les temps. Le chef-
pilote de la compagnie, Anderson, lui servait de radiotélé-
graphiste, pour ce premier voyage.
INDUSTRIE
♦ AVIONS BERNAR'D. Une récente assemblée extraordi-
naire a décidé, après consultation, qu'il n'y avait pas
lieu de procéder à la dissolution de l'entreprise.
NOS DEUILS
41 UN EQUIPACE de la Base de Dugny a été victime d'un
accident, le 21 août, au moment où il se posait sur
ur terrain de secours, près de Senfis. Pour éviter un
groupe de personnes, le pilote fouzei se mit en perte de
vitesse. Il fut tué sur le coup. Son passager, le sergent-
observateur Huret a été blessé.
* HENRI DEVAIRE, Quartier-Maitre, pilote de l'Esca-
drille « 3C-1 » du Centre de Berre, a trouvé la mort, le
22 août, au cours d'un vol d'entraînement, près de Car-
queiranne.
Contrairement à ce que certains quotidiens ont annoncé
a ce sujet, le pilote était muni de son parachute. On
croit que, s'étant mis volontairement en vrille, Henri De-
vaire n'a pu sortir de celle-ci et que, quand il a voulu se
servir de son parachute, c'était trop tard.
Le Vice-Aneral MOug-t, préfet maritime à Toulon, a
enté le malheureux piiote à l'ordre de la 3e Région
Maritime, avec le texte suivant : « Pilote de chasse d'une
aideur sans égale, faisant preuve en toutes circonstances
d'un moral au-dessus de toute défaillance. 600 heures
de vol, dont 400 dans la chasse. Mort en plein vol, le*
22 août 1934, à Carqueiranne. »
A L'ORDRE DE LA NATION
* TROIS PILOTES ont été cités à l'ordre de la Nation :
Marcel Fanet, dont la citation souligne la propagande
active en faveur du tourisme aérien; Robert Bachmann,
ingénieur, cluf-pilote de la section Le Brix, instructebr
de tir de l'Association des Officiers de Réserve de l'Ar-
mée de l'Air; enfin, Victor Etienne, pilote de Air-
France, pionnier de l'Aéropostaie, tombé à Bahia, le
6 août 1934. Il avait 600 heures de vol, dont 425
de nuit.
LE CULTE DU SOUVENIR
L-'lNAUCUixATION du monument élevé à Maisons,
à la mémoire du Capitaine Arrachart, a donné lieu, le
26 août, à une cérémonie très émouvante, à laquelle par-
ticipèrent, à côté des aviateurs, un grand nombre de
personnes de la localité. Le Général Denain était repré-
senté par le Colonel Davet. Parmi les personnalités pré-
sentes, on notait : le Général Mouchard, commandant la
2r Brigade de Chartres; M. Caillet, préfet d'Eure-et-Loir;
le Colonel de Vasselot, Maurice Bellonte, Maryse Bas-
tié, etc. Des escadrilles apportèrent, en vol, l'hommage
ds aviateurs au grand pilote disparu. Des discours furent
prononcés par MM. Doublet, président de l'Airo-Ciub
d'Eure-et-Loir; Touzel, maire de Maisons; M. Couguenheilll,
repiésentant de l'Aéro-Club de Franc::. Mme Arrachait et
le frère du Capitaine assistaient à la cérémonie.
COUPS DURS
♦ UN AVION de la 12" escadrs de Reims a heurté,
le 22 août, au moment où il allait atterrir, au cours
des manœuvres du camp de Mailly, une ligne à haute ten-
sion. Le Commandant Maillot et le sergent Neige ont
été blessés.
+ UN AVION D'OBSERVATION du Centre d'Orly, pijoté
par l'Adjudant Marey, a heurté un poteau électrique en
atterrissant, le 23 août, au nord-est da la Gan d'Aytré,
près de La Rochelle. Surpris par une pluie intense, le
pilote avait voulu se poser, mais il fut pris, au dernier
momeni par un remous. L'avion est détruit. Le pilote et
son pasSager, l'Adjudant Morozeau, sont indemnes.
+ MAUMCE GROS, du Club des Ailes Biterroises, don-
nait un baptême de l'air, le 20 août, à M. Bacou,
quand, en panne de moteur, il dut se poser sur l'eau, en
face de Valras. Le pilote et son passager furent sauvés
par des pêcheurs.
* LES AVIATEURS Montaudon et Jacques Hermann
faisaient un vol d'entraînement sur un avion du centre
de Douai-La Brayelle, le 20 août, quand ils furent obli-
gés de se poser, dans un champ, à Montigny-en-Ostrevent, •
évitant de justesse des fils de haute tension. L'avion est
détruit, mais l'équipage indemne.
ICI ET LA
mmmmkmmàm
+ LA LOTERIE de l'Association des Anciens Elèves de
l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique a été
tirée le 22 juillet dernier. L'avion de tourisme Marcel
Bloch, à moteur Hispano-Suiza, hélice lèvassiur, est gagné
par le numéro 76.927. Les autres gros lots sont gagnés
par tes numéros 47.127, 00-384, 37.362,
Ol .060,, 08.309,' 17.571, etc. La liste des ga-
gnants est longue. On peut se la procurer au secrétariat
de l'Association, 32, boulevard Victor, Paris (15e). Les
lots doivent être retirés avant le 30 septembre.
* N.-D. DU PLATIN. De même lue les automobilistes
se mettent sous la protection de SilintChristpphe, au
cours d'un pèlerinage spécial, un pèlerinage est organisé,
Je 8 septembre, à Saint-Paiais-sur-Mer, près de Royan,
pour les aviateurs qui veulent se mettre sous la protection
de N.-D.. du Platin.
+ DE LAUZANNE, ancien lieutenant de l'Aéronautique
d'Indochine, a été fait chevalier de la' Légion d'Honneur;
à titre posthume. Dans le même numéro du « Journal
Officiel », en date du 25 août, on peut lire la citation
du Sergent Jean Girma qui a reçu la médaille militaire,
également à titre posthume.
wiiMiiiiniiiiimiiiiiiiuiMiiiitfiiiiftiMiiiiiiiHuaiiiiiiiiiuijiijiiiiiiiuiiiiiifiti*
i SOCIÉTÉ ï
IZODIACj
ï 15, Av. du Havre, PUTEAUX (Seine) 1
i DIAC 4 1
-. -
g Ballons dirigeables ê
, Captifs - Sphériques E
E Gazomètres, Parachutes 3
Treuils et Tenders d'àérùstaiidn s
, : R. C. séi 109-653
.IIIIIIIIIIIIIIIII 1111..;111 1lllllllllllllllllllllllllll"'IIITlllnnUnnl nnunm.. E
tes AILES
N° 689 — 30-8-34 — PAGE 15
IL Y A DIX ANS
L ON LISAIT DANS
'ts AILES
Ho 167, DU 28 AOUT 1924
U J"€ concours des avions commerciaux s'est
1 bilIIotae la victoire du Farman-* Jabiru »,
1 III i ^4spa,î0_5uiza, piloté par Coupet et Bos-
Ptt B" le Blénot, quadrimoteur Salmson, pitoté
ow Biïof et Villechanoux, s'est classé second.
M L'AI lemagne consacrera, en 1925, trois mil-
Sjxi de Bglïî" à la petite aviation. C'est là, la
siitietae Partis du budget de la navigation aérienne.
Le ceneotirs de la Rhoen réunit 78 pla-
leurs 1 a commencé le 1 5 août.
1 Ju Le Prieur fait sur le lac d'Annecy les
l't e, l'hydravion construit, pour lui, par Louis
Dtite' I > *Pi)are'' est de très grande voilure et de
PUIssance (Anzani 45 CV).
lg La S.A.8.E.N.A. va inaugurer une ligne
^vilie-Leopoldville, au Congo beige,
avec es + Tri- moteurs Handiey-Page.
aérien A fartlr 1fr septembre, un service postal
aérien !..,Ci..izra entre Antibes et Ajaccio, tes
€ra en*'re Antibes et Ajaccio, les
mardi, jeudi et samedi (hydravions Lioré et Olivierl
A
ldées
L'EtOLE qu'il a créée et au fonctionne-
rne,,, de laquelle il ne cesse de se dé-
Vo er, notre - ami Odier a appliqué bien des
r®ti$es. ^S' réalisé bien des initiatives heu-
1 Ecole S an1 que, dès 1930, le directeur de
tlJ ciale de Travaux Aéronautiques a
patfai: ce que tous ses élèves sachent, sinon
Dèrfai te , parler, du moins lire et écrire
Ptttanto, Cela répondait à un but tout à fait
En qui est aujourd'hui atteint.
e Co e il n'est pas une firme d'aviation qui
ME cornpte dans son personnel technique au
fait, p Un ancien élève de l'Ecole Spéciale. Le
fait Pour cet ancien élève de connaître l'Espé-
tD Perrnet à la firme qui l'emploie de recevoir
corr Z°nàJnce écrite dans la langue inter-
une correspondance écrite dans la cette même
, e et d'y répondre dans cette même
rire Des pays les plus reculés, on peut donc
're er) p Sp®ran*° à n'importe lequel de nos
î°ris*r'Jcte avec la certitude qu'on sera
l'es. est un résultat appréciable.
j-'exern '3 ,6 > ^dier a d'ailleurs, depuis, été
L'xemple d'Odier a d'ai l ~'curs, depuis, été
Inairlt cours d'Espéranto fonctionne
dA.érQ llt. a l'Ecole Nationafe Supérieurs
que. C)n l'a dit bien souvent ici :
,6st l'Av!' 3 'on qui justifie le mieux l'usage
> |ar^U0 internationale et c'est dans le
J''eu eérr°n^'que qu'elle devrait le plus rapi-
ent se développer,
l à r-- &./Jf PILeT ACE que Reginensi a créée
** à TcipSc Sus~Pparis dans le courant du mois
vi de l1'Ial dernier n'a pas chômé. Avec trois
avions et - n a pasc ome. vec troIs
èvjz rIs et en trOIS mois Réginensi a fait breveter
l'* ®'èves 'Mlle Lucas Naudin, MM. Vachon,
r^rer>2y i Comte de Menthon, Frin, Elizalde,
ziè p Urperand, Bel Ion et Brodsky. Un
ille , '^Pellegrin,
n Pellegrin, est sur le point de
qYIS, à brevet. En outre, M. Allaire a con-
il à ette, Ympathique école, son «2e degré».
aVait, es Ieves récemment brevetés, M. Frin,
(j,rnls volé quand, un jour, il vint à
Pilir. Cr,ls.. Règinensi lui donna Je baptême
tjç frira' e.talt Un mardi. Le dimanche suivant,
M. Freini était taché et accomp~s&ait son premier
de selJl cac e et accomplissait son premier
de Seul.. cela sans hâte, sans vouloir battre
14 1 fejn P^ment parce qu'après cinq jours
le ut était prêt à être lâché et qu'il
ls/fe élèy Reginensi sont évidemment
°nt1es mains. Comme moniteur à
Il ¡iltaires gloensl a formé des centaines d'élèves
lij éc-ole , Ce passé le désignait pour ouvrir
qui le Ou S00* appliqués les bons principes
, joint à ses qualités de
'IAre Pilote celles d'un excellent garçon, on est
feUx çj, applaudir au succès de son école.
VJ son VVCUR DE DIJON nous fait part de
et;) du « :gnatlon à la lecture d'un article
H > C 6n Public » à la gloire d'Hélène
\Ir) r* Ce ne sont pas les louanges exprimées
une élètie 01-Icher qui indignent notre ami, mais
UC C'u' ipdignent notre ami, mais
une comparaison entre celle-ci et « certaines de
^sl°nsceurs }), Comparaison vraiment peu flat-
ti()Ste Pour çeJes-là. Evidemment, pour le jour-
!)oSe dat')s tais, Hélène Boucher est une excep-
tion d"Is le ^onde aéronautique ; « elle ne
pose pas aéronautique ; « elle ne
tout' au mécano et conserve tou-
bitlj Urie sJrve de bon ton ; son langage n'est
pas émaillé de bon ton ; son langage n'est
C)E!l1es so es tnvialités et cambronnades ha-
n s Sn>, 'es aijes. »
On a idée que si la journaliste di j onnais con-
!trit Ptê que SI le journaliste dijonnais con-
Das d'elle re Hélène Boucher, puisque ce qu'il
icrit ^utS|'Parfaitement exact, il ne connaît
b as
d e ,""Oit) AVIation féminine. Celle-ci n'est
rilns d monde ce qu'il imagine et l'on
vienne passer quelques heures dans
m:s fem Vlatlon Privée pour se rendre compte
tent = qui le fréquentent et qui volent
t LlcOnernerit son sévère jugement.
t ere, est mlnllle, quoi qu'en pense notre
lenco est
deef'\tore téCh,C, trop chic peut-être puisqu'elle
*(Lnc0re S6rv®e a une élite. L'opinion qu'il
^yiatric 6S est périmée comme est périmé
S depujS^ur type « Vie Parisienne »,
^ars i, 'e lurette des aérodromes.
1IIIIh. a mode.
Ë i -
A rm a gnac
n ac^|
- LA GRANDE DECOUVERTE --
— Oui, La Goupille, si ce type change l'eau de mer en essence, il est capable
de fabriquer un carburateur avec un hareng-saur. (Dessin d'André Costa.)
Petites Nouvelles
LES VOYAGES
* LE CENERAL DENAIN, toujours pilotant lui-même,
a fait une tournée d'inspection à travers la France du
Sud. Arrivé à Istres, le 21 août, il a inspecté l'école
et présidé, le 22, à la proclamation des résultats du
concours d'honneur réservé à l'Aviation Lourde de Défense.
Le même jour, i! s'est fait présenter à Berre, par Lucien
Bossoutrot, l'hydravion « Santos-Dumont », il se rendit
ensuite à Saint-Raphaël, où il décora le pilote civil Bour-
din et épingla la médaille militaire sur le cercueil du
Quartir-Maître Henri Devaire.
Le Ministre se rendit à Toulouse, le 24 août. Il visita
les usines D-woitine et Latécoère, déjeuna chez le Pré-
sident Douraergue. Le 25, il inspecta Cazaux et Pau.
Le 25 au soir, il atterrissait à Mont-de-Marsan et
gagnait, par la route, Dax, sa ville natalt, qui avait orga-
nisé une réception en son honneur. Le Ministre, toujours
accompagné pîr les avions du Capitaine Toure et du Lieute-
nant Génin, est rentré en vol, à Paris, le 27 août.,
* MARYSE HILSZ s'est rendue à l'exposition de
Copenhague. Partie du Bourget, le 23 août, à 12 h. 05,
t'aviatrice a atterri à Kastru, près de Copenhague, à
16 h. 17, après 4 h. 12 de voyage. EIU pilotait un
Bréguet 274 à moteur Gnome et Rhône K-14,
SUR LES LtGNES
* Alîv-FRANCE a décidé une importante réduction sur
sis tarifs pour la lign-e Paris-Londres, à partir du 1er sep-
tembre.
Les nouveaux tarifs sont les suivants :
Aller : 405 fr. Aller et retour (15 jours) : 650 fr.
Aller et retour (2 mois) : 690 fr. Billet da week-end :
540 fr. Excédent de bagages, au-dessus de 15 kg. :
2 fr. 50 par kg.
Le trajet Paris-Londres est effectué en 95 minutes.
+ L'AVION de la ligne Paris-Saigon a capoté, le
23 août, au départ de l'aérodrome de Mingaladon, près
de Rangoon. Il a été endommagé. Mais aucun des passa-
gers n'a été blessé.
6 MARSEILLE-TUNIS EN 5 H. 15 M. Le « Ville de
Tunis », hydravion quadrimoteur tiaré-Olivier d'Air-France,
a fait, sur la ligne, son premier vol du service régulier,
ic 24 août. Parti de Marignane, à 9 h. 15, il est arrivé
à Tunis, à 15 h. 30, après une heure d'arrêt à Ajaccio.
Quinze personnes étaient à bord.
+ L'« ARC-EN-CIEL » devait faire une nouvelle tra-
versée la s.maine dernière; mais, parti, le 26 août, à
5 h. 03, de Casablanca, pour le Cap-Vert et Nital, il
a été obligé d'y revenir à 6 h. 20. Le refroidissement
des moteurs n'était pas suffisant. Jean Mermoz comptait,
ce jour-là, parmi ses passagers René Couzinet, le construc-
teur de l'avion, et Edouard Serre, un des directeurs d'Air-
France. Le courrier a été transporté par un aviso.
LES COMMENTAIRES DE WING
PAUVRES INVENTEURS.
Jeudi, 30 août.
Dans un temps ou la propriété de
chacun est nettement établie, je dis que
les inventeurs ne sont pas protégés, ou,
s'ils le sont, ils le sont mal. Les lois
tutélaires leur procurent le minimum
de sécurité avec le maximum d'empoi-
sonnements.
Je ne cherche pas à savoir si l'inven-
tion est un bien ou un mal social. Je
crois simplement que le désir de faire
quelque chose de nouveau est un besoin
naturel de l'homme, comme le manger
ou le dormir. Dès lors, comme le tra-
vail d'un individu sert à tout le monde,
il est normal qu'il en tire une juste ré-
tribution.
C'est ce qu'ont parfaitement compris
les musiciens.
Une supposition. Je suis composi-
teur. Sans avoir l'outrecuidance de
penser qu'un jour, je pourrai mettre
au monde un chef-d'œuvre internatio-
nal comme les Gars de la Marine, je
sais suffisamment me débrouiller avec
le bémol, le demi-soupir et la triple
croche pour pondre une petite musi-
quette dans le genre « fox-trot » que
j'intitulerai, par exemple, pour que ça
fasse riche et moderne, Don't send my
boy to prison. Satisfait de moi, je por-
terai mon enfant à la société des
compositeurs.. Dès lors, je suis tran-
quille. Chaque fois que, dans un bis-
trot, on jouera Don't send my boy to
prison, je palperai le juste tribut dû
à mon génie.
Et, cinquante ans après ma mort
— le plus tard possible, naturelle-
ment — mes héritiers toucheront en-
core mes droits d'auteur sur Doa'i send
my boy to prison.
A côté de cela, regardez le triste sort
du pauvre inventeur. Prenons ie cas
de Le Boloch. Un jour, il découvre une
astuce : les volets d'intrados. Il prend
un brevet. Ça lui coûte cher. Puis, il
va montrer son système aux pontifes.
Naturellement, on ne le comprend pas,
on n'essaye même pas de le compren-
dre. On rigole. On lui recommande les
douches froides.
A moins d'être un très grand type-,
dans le genre de Pasteur, le rôle de
précurseur est extrêmement ingrat.
DégoÙté, Le Boloch laisse tomber
des annuités de son brevet.
Et, dix ans après, il assiste à la re-
découverte de son volet d'intrados.
Grâce à ce volet, la Coupe Deutsch
devient le 14 juillet de l'Aviation. Le
Boloch veut assister, à Etampes, au
triomphe de son idée. Naturellement,
il paye sa place. C'est un peu écœu-
rant, mais c'est bien normal. Le Bo-
loch, qui s'en soucie?
Et pourtant, Le Boloch fait un ca-
deau royal â l'Etat. Il lui donne un
million! Simplement. En effet, des
pourparlers avaient été entamés avec
les Américains pour l'achat de la li-
cence du volet Zap. L'antériorité Le
Boloch rend cette formalité inutile.
Actuellement, tout le monde peut se
servir des volets d'intrados, sans payer
un sou à qui que ce soit, pas même à
Le Boloch.
Et c'est même triste de constater
que, parce que les ingénieurs officiels
n'y ont rien compris et se sont trom-
pés, l'Etat fait une bonne affaire et
profite gratuitement du travail d'un
inventeur.
Dans tous les bureaux d'études, on
dessine les avions qui rénoveront notre
Aéronautique : ils auront des volets
d'intrados.
Il me semble que, dans ces condi-
tions, Le Boloch a droit à une juste
réparation, réparation morale, répara-
tion matérielle.
Dans notre temps tourmenté, alors
que les escrocs furent rois, ce geste
sera élégant et intelligent, car il pren-
dra une petite allure symbolique.
Allons, la Chambre Syndicale, allons
le Ministère de l'Air, un bon mou-
vement.
WIN G.
+ M. GEORGES EDCARD-BONNET, "Ve:prést.tent du
Conseil d'idministration d' Air-Franc, a quitté Le Bourget, <*
le 24 août, à bord de i'avion de service réguler « Flèche-
d'Or », piloté par Durmon. M. Bonnet entreprend un voyage
d'études sur la, figns de l'Europe Centrale.
♦ L'INAUGURATION D'UN SERVICE AERIEN Paris-La
Baule a donné lieu, à La Baule, le 25 août, à une céré-
monie très réussie, présidée par Hélène Boucher. Le ser-
vice « saisonnier >> sera interrompu pendant l'hiver.
+ AMY MOLLI SON, l'héroïne connue de plusieurs grands
raids, est arrivée au Bourget, le 23 août, à bord du
Dragon des « Hithnan's Airways » qu'elle pilotait. Car
l'aviatrice est d.venue, pour quelque temps, jusqu'à la
course LondresMeibourne, pilote de lignes. Elle veut,
dit-elle, s'entraîner ainsi par tous les temps. Le chef-
pilote de la compagnie, Anderson, lui servait de radiotélé-
graphiste, pour ce premier voyage.
INDUSTRIE
♦ AVIONS BERNAR'D. Une récente assemblée extraordi-
naire a décidé, après consultation, qu'il n'y avait pas
lieu de procéder à la dissolution de l'entreprise.
NOS DEUILS
41 UN EQUIPACE de la Base de Dugny a été victime d'un
accident, le 21 août, au moment où il se posait sur
ur terrain de secours, près de Senfis. Pour éviter un
groupe de personnes, le pilote fouzei se mit en perte de
vitesse. Il fut tué sur le coup. Son passager, le sergent-
observateur Huret a été blessé.
* HENRI DEVAIRE, Quartier-Maitre, pilote de l'Esca-
drille « 3C-1 » du Centre de Berre, a trouvé la mort, le
22 août, au cours d'un vol d'entraînement, près de Car-
queiranne.
Contrairement à ce que certains quotidiens ont annoncé
a ce sujet, le pilote était muni de son parachute. On
croit que, s'étant mis volontairement en vrille, Henri De-
vaire n'a pu sortir de celle-ci et que, quand il a voulu se
servir de son parachute, c'était trop tard.
Le Vice-Aneral MOug-t, préfet maritime à Toulon, a
enté le malheureux piiote à l'ordre de la 3e Région
Maritime, avec le texte suivant : « Pilote de chasse d'une
aideur sans égale, faisant preuve en toutes circonstances
d'un moral au-dessus de toute défaillance. 600 heures
de vol, dont 400 dans la chasse. Mort en plein vol, le*
22 août 1934, à Carqueiranne. »
A L'ORDRE DE LA NATION
* TROIS PILOTES ont été cités à l'ordre de la Nation :
Marcel Fanet, dont la citation souligne la propagande
active en faveur du tourisme aérien; Robert Bachmann,
ingénieur, cluf-pilote de la section Le Brix, instructebr
de tir de l'Association des Officiers de Réserve de l'Ar-
mée de l'Air; enfin, Victor Etienne, pilote de Air-
France, pionnier de l'Aéropostaie, tombé à Bahia, le
6 août 1934. Il avait 600 heures de vol, dont 425
de nuit.
LE CULTE DU SOUVENIR
L-'lNAUCUixATION du monument élevé à Maisons,
à la mémoire du Capitaine Arrachart, a donné lieu, le
26 août, à une cérémonie très émouvante, à laquelle par-
ticipèrent, à côté des aviateurs, un grand nombre de
personnes de la localité. Le Général Denain était repré-
senté par le Colonel Davet. Parmi les personnalités pré-
sentes, on notait : le Général Mouchard, commandant la
2r Brigade de Chartres; M. Caillet, préfet d'Eure-et-Loir;
le Colonel de Vasselot, Maurice Bellonte, Maryse Bas-
tié, etc. Des escadrilles apportèrent, en vol, l'hommage
ds aviateurs au grand pilote disparu. Des discours furent
prononcés par MM. Doublet, président de l'Airo-Ciub
d'Eure-et-Loir; Touzel, maire de Maisons; M. Couguenheilll,
repiésentant de l'Aéro-Club de Franc::. Mme Arrachait et
le frère du Capitaine assistaient à la cérémonie.
COUPS DURS
♦ UN AVION de la 12" escadrs de Reims a heurté,
le 22 août, au moment où il allait atterrir, au cours
des manœuvres du camp de Mailly, une ligne à haute ten-
sion. Le Commandant Maillot et le sergent Neige ont
été blessés.
+ UN AVION D'OBSERVATION du Centre d'Orly, pijoté
par l'Adjudant Marey, a heurté un poteau électrique en
atterrissant, le 23 août, au nord-est da la Gan d'Aytré,
près de La Rochelle. Surpris par une pluie intense, le
pilote avait voulu se poser, mais il fut pris, au dernier
momeni par un remous. L'avion est détruit. Le pilote et
son pasSager, l'Adjudant Morozeau, sont indemnes.
+ MAUMCE GROS, du Club des Ailes Biterroises, don-
nait un baptême de l'air, le 20 août, à M. Bacou,
quand, en panne de moteur, il dut se poser sur l'eau, en
face de Valras. Le pilote et son passager furent sauvés
par des pêcheurs.
* LES AVIATEURS Montaudon et Jacques Hermann
faisaient un vol d'entraînement sur un avion du centre
de Douai-La Brayelle, le 20 août, quand ils furent obli-
gés de se poser, dans un champ, à Montigny-en-Ostrevent, •
évitant de justesse des fils de haute tension. L'avion est
détruit, mais l'équipage indemne.
ICI ET LA
mmmmkmmàm
+ LA LOTERIE de l'Association des Anciens Elèves de
l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique a été
tirée le 22 juillet dernier. L'avion de tourisme Marcel
Bloch, à moteur Hispano-Suiza, hélice lèvassiur, est gagné
par le numéro 76.927. Les autres gros lots sont gagnés
par tes numéros 47.127, 00-384, 37.362,
Ol .060,, 08.309,' 17.571, etc. La liste des ga-
gnants est longue. On peut se la procurer au secrétariat
de l'Association, 32, boulevard Victor, Paris (15e). Les
lots doivent être retirés avant le 30 septembre.
* N.-D. DU PLATIN. De même lue les automobilistes
se mettent sous la protection de SilintChristpphe, au
cours d'un pèlerinage spécial, un pèlerinage est organisé,
Je 8 septembre, à Saint-Paiais-sur-Mer, près de Royan,
pour les aviateurs qui veulent se mettre sous la protection
de N.-D.. du Platin.
+ DE LAUZANNE, ancien lieutenant de l'Aéronautique
d'Indochine, a été fait chevalier de la' Légion d'Honneur;
à titre posthume. Dans le même numéro du « Journal
Officiel », en date du 25 août, on peut lire la citation
du Sergent Jean Girma qui a reçu la médaille militaire,
également à titre posthume.
wiiMiiiiniiiiimiiiiiiiuiMiiiitfiiiiftiMiiiiiiiHuaiiiiiiiiiuijiijiiiiiiiuiiiiiifiti*
i SOCIÉTÉ ï
IZODIACj
ï 15, Av. du Havre, PUTEAUX (Seine) 1
i DIAC 4 1
-. -
g Ballons dirigeables ê
, Captifs - Sphériques E
E Gazomètres, Parachutes 3
Treuils et Tenders d'àérùstaiidn s
, : R. C. séi 109-653
.IIIIIIIIIIIIIIIII 1111..;111 1lllllllllllllllllllllllllll"'IIITlllnnUnnl nnunm.. E
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6576054r/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6576054r/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6576054r/f15.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6576054r/f15.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6576054r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6576054r
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6576054r/f15.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest