Titre : Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés : compte rendu in-extenso
Éditeur : Impr. du Journal officiel (Paris)
Date d'édition : 1884-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020951
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 208532 Nombre total de vues : 208532
Description : 01 avril 1884 01 avril 1884
Description : 1884/04/01 (VOL1,A1884). 1884/04/01 (VOL1,A1884).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IVe République (1946-1958)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6573872h
Source : Bibliothèque et Archives de l'Assemblée nationale, 2012-7516
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/01/2014
ialoiso
m 2 Avril [CHAMBRE! DÉBATS PARLEMENTAIRES «aiii £ Ùv!
M. le président. Il va être procédé au
scrutin sur l'ensemble da projet de loi.
(Le scrutin est ouvert. Les votes lJont re-
eueiLli. — MM. les secrétaires en opèrent le
dépouillement.)
M. le président. Voici le résultat du dé-
pouillemem du scrutin :
Nombre des votants. 335
Majorité absolue. 168
Pour l'adoption. 335
Contre. 0
La Chambre des députés a adopté.
• DÏPOT D'UN PROJET DE LOI D'INTÉRÊT
LOCAFC
M. le président. J'ai reçu de M. le mi-
nistre des finances un projet de loi relatif à un
échange entre l'Etat et la ville de Calais.
Le projet de loi sera imprimé, distribué et
Renvoyé à la commission dintérêt local.
SUITE DE LA PRBMIÈRE DÉLIBÉRATION SUR LE
PROJET DE LOI PORTANT APPROBATION D'UNE
CONVENTION CONCLUS AVEC LE BEY DE TUNIS
M. le président L'ordre du jour appelle
la suite de la première délibération sur le pro-
jet de loi portant approbation de la convention
conclue avec 80 A, le bey de Tunis, le 8 juin
1883.
La parole est à M. le rapporteur de la
commission.
M. Antonin Dubost, rapporteur. Mes-
sieurs, je voudrais rassurer la conscience si
troublée de l'honorable M. des Rotours, et je
voudrais, en même temps fournir à la Cham-
bre queJque éclaircissements qui me parais-
sent nécessaires pour mettre en pleine lumière
la situation de nos affaires en Tunisie. Aussi
jbien. messieurs, je ne suis qu'à moitié surpris
du trouble que ressent l'honorable M. des Ro-
tours..car il a fait tout ce qu'il a pu pour cela ;
11 a tout mêlé et tout confondu. (Exclamations
et rumeurs à droite.)
M Le Provost de Launay. C'est vous
qui mêlez et confondez tous lesprojets finan.
ciers pour tout cacher. (Protestations au centre
Ipt à gauche )
M, le président, Je vous prie, M. Le Pro-
Vost de L%unay, de ine- pas vous adresser en
ces termes à M. le rapporteur.
Un fMmbrtl à droite. Il a été désobligeant
pour M. des Roioare.
M. le président. Il n'est pas désobligeant
de dire à un collègue qu'il a confondu plusieurs
questions. (Exclamations à droite.)
Je vous prie, messieurs, de garder le silence.
M. dett Rotours a été parfaitement écouté
Jiier : veuillez écouter avec la même atten-
tion M. le rapporteur. (Très bien! très bien !)
M. le rapporteur. M. des Rotours a mêlé
la situation des affaires tunisiennes telle qu'elle
était autrefois avec la situation telle qu'elle
est auj ourd'hui.
Il a confondu l'état de la dette tel qu'il était
avant 1869 avec l'é at de 1. dtte tel qu'il est
depu's l'arrangement de 1870, lequel précisé-
ment a eu pour conséquence de réduire cette
4ette de 350 millions à 125 millions. ,
Il a ainsi tracé, à son usage, un tableau ef-
froyable de la situation tunisienne, afin de se
placer lui-même dans cet état d'esprit néces-
saire pour voir tout en noir et pour essayer,
én même temps de faire croire que les dtlapi-
dations, les malversations qui se pratiquaient
autrefois en Tunisie, avant l'intervention fran-
çaise, ont continué depuis. Oh 1 il ne l'a pas
dit. Mais on voyait bien qu'il n'était pas fâ-
ché de le laisser croire. (Sourires à gauche).
Ce sont là des procédés de discussion qu'il
suffis de signaler pour en faire justice.
M. Jolibois. C'est un procès de tendance !
M. le baron des Rotours. Vous me prê.
tez vos procédés; je le constate devant la
Chambre et je les repousse absolument. (Très
bien! très bien! à droite.)
M. le rapporteur. Vous me répondrez si
vous voulez, mais je crois n'avoir fait que ca.
ractériserjtrè* .exactementvotw Jdi*cours. ,,r ,'
M. Cunêo d'Ornano. Ne demandez pas
tant d'argent aux contribuables, voili ce qu'ils
désirent.
M. le rapporteur. Monsieur Cuneo d'Or.
nano, si vous voulez monter à la tribune pour
démontrer que nous demandons de l'argent
aux contribuables, je vous céderai volontiers
la place. Ea attendant, je crois être en me-
sure de faire une démonstration contraire.
M. Cunéo d'Ornano. Je le ferais volon-
tiers.
M. le président. Veuillez, je vous prie,
messieurs, écouter M. le rapporteur. Il n'est
pas possible de continuer cette discussion au
milieu des interruptions.
M. des Rotours a été écouté par la Chambre
avec la plus grande attention. Veuillez écou-
ter M. le rapporteur.
M. Le Provost de Launay. M. des Ra-
tours n'a pas été insolent ; il a été poli 1
M. le rapporteur. M. Le Provost de Lau.
nay me dit que M. des Rotours n'a pas été in-
solent, d'où il suit que c'est moi qui l'ai été ?
M. le président. M, le rapporteur n'a pro-
noncé aucune parole insolente.
M. Le Provost de Laanay. Sas insinua-
tions sont déplacées.
M. le président. Ce sont vos interruptions
persistantes qui sont déplacées, monsieur Le
Provost de Launay, et je vous rappelle à l'or-
dre. (Très bien! très bien! au centre et à
gauche.)
M. le rapporteur. Je ne reviendrai pas,
bien entendu, sur les causes de notre expédi-
tion en Tunisie ; ce serait là évidemment un
débat tout à fait rétrospectif. La seule chose à
faire pour le moment, il ma semble, c'est,
étant donné le but que nous poursuivons en
Tunisie, de rechercher et d'appliquer les meil-
leurs moyens de l'atteindre. Or. quel est donc le
but que nous poursuivons en Tunisie? Je crois
qu'on peut dire, sans courir le risque d'être
contredit par personne, que nous avons occupé
la Tunisie dans le but d'assurer à la fois la
sécurité de nos possessions en Afrique et d'en
finir, pour toujours, avec le péril qui résultait
visiblement pour nous des prétentions rivales
qui se manifes taient en Tunisie.
Pour en arriver là, messieurs, on avait exa-
miné la question de savoir si une simple oc-
cupation militaire pourrait suffire. Je crois
que la démonstration du contraire a été faite
complètement. Et, en effet, sans y insister
davantage, n'est-il pas évident de soi qu'une
simple occupation militaire ne pourrait pas
toujours durer, et que, si elle venait à cesser,
elle laisserait tout de suite reparaître les
causes de troubles et de conflits qu'elle au-
rait bien pu comprimer un instant, mais non
pas détruire.
Ces causes de troubles et de conflits tenaient
à l'état de ruine, à l'état d'anarchie dans le-
quel se trouvait le pays ; et en raison duquel le
gouvernement beylical était amené, fatalement
en quelque sorte, à faire appel au concours
des étrangers. De là, ces rivalités dont je viens
de parler, auxquelles il était nécessaire de
mettre un terme, sous peine de voir se consti-
tuer en Tunisie un état de cdévelo?P5,n
un obstacle pa'JJ®"*
~nos intérêts en AfnqQ < Â^
nos mtêrêts en Afrique, sijl?\/
Or, étant admise l'inefcac!t'd'an:e leifU;
oscupation militaire, i à VldenJifCull JI
moyen de mettre un t a des ains d 1J1!.
cette nature, c était d p 0Qdre
maniêre résolue la direc JioI1 des a ^tr$
manière résolue politiqubo et a
poh* 5 et polit p reed~e
tous les services M^giears, P
de la Régence. Mais, messleurs, l'cel. J
en mains la direction fees gervi'6»c0$ 1:
votre commission n'a pag ceosé
votre commission n j PJrateUr3 OUI .0éeg
dire, comme pin»wXrj» ji éUj' %s.
l'ont reconnu à la tribuna, 11 é' e des cSP:.
ble, au préalable d'abolir le ^giio3
tlations et de spprÍlner la coJttJLjg tep;.:.
cière, parce que ces deuX lnstl'tl e un ';
entaient dans leur euseln la d n:
sentaient dans av
table pouvoir antcfgo^ Sedmû ant l ^$
que des droits de go»
~été concédés i
blement un obstacle à i»action d0 ince.
La f
La seule obie®ti0? J t qu'Olle ¡iit
cette manière de pf r5céder»
outre 0 0 Par
reille entreprise, outre que par erait noUS cjisJ
serait pleine de diffic Sj~
duire à engloutir en Twele dalent, el,
énormes. Qaelques-uQs pprét.f eogflt,
lait hier de
des Rotours avait bien 1 &llt 'eur' centA
ter, qu'il pourrait s ag P 1181 -.. ",¡net I.
de millions. & ex'
C' t. n â es.
C'est là toute la quel, ion a
jourd'hui, il n'y en a P r(7.Qig*tiou.
-.
trative de la Tunij* cc0o%n titûe'te# J.
eflg0 d fJ;i
treprise imprudente, !dont
portion aveo les POCIAOe bagtekit
portion avea les rossOut".es dont Il ogogti
le droit de disposer, et daB e ';"
qu'avec ordre et écon J.0> t 1 bien eetl'
général, dans unin n'IOe je fel1,
général, dans un in térêt nationa bi,000%50'.
du ? C'est là toute £ î® eStionjÇj.fl £
mmer devant la bre. P#9 s
miner devant la chan brO-
cCtj(1
Messieurs, pour ?PPUJ prote^ leprotfcV
thèse, les adversaires dU Pro tectorst 0
jonts essayé de prtJJ yorgiO" la Po
tel que nous voulons. u <•'
autre qu'une fn°JfLeiile, Bp&VilK
le comprends à merveulet. et 1 ilo à
cela un grand intérêt , s ts&f
que les conséquences û tou
di, ton t log
protectorat n'étant Pas qUS o K<:
point de vue des cha g
de ces entreprises peu^^ peî
ils pouvaient grossir, qae e résete Je ';
ils leurs 01
Tunisie comme une source &
treprise de ré°rgj°is Q
fin, et comme po^ntg ême« i *>v
nn, et comme
tre, porter une v^ena«^*e bl
gime inancier. pt decaÍ!':
Mais affirmer et dmOJltrer so I.ce j' (f:I:;
différentes, dont l'lino 11, 1'114! ,:'
plutôt ne devrai» jamais Teïa^Pc^f}^
bien ! très bien ! à ga .} 0anQ'
protectorat tel que nous vo n pure et ce !l',
protectorat tel ~~X~W~ I¡
n'est rien autre diffère ^é'
ou du moins qa digèle 40 eo
que nous l41®®e fJP! l'
trône, ce qui, disent d'aillett^ie^s
tout à fait inutile. MLil, oirSi, dd6 ¡,or':,
sister sur la questio à P fy
actuel des choses all oint de 00 de
actuel des choses, a5i^té da^0
public et de la trlnuimtb une clJe* 5!Ú'
sulman, ce quter?lqJuf essuanu s 102^' îfaté
utile que d
suppression ne ~elev6e~;~~ ;';
est *
dépenses un peu ^?ng éle^el5i!0 ;
redoute, je crois qtl 1 1 est fici dei
qu'il y a une au5trre Ajfférenc0 .o0 »p Sjy:
et le protectorat, d enC0 g a
c0 < 1 V;fl
vue, peut-être volontatf ifgpaeiit'
C'est que prf i'};¡¡
tout à i,heure &
qui incombeil,t'à la riat'O op totec dg 1
la nation protégec SO
m 2 Avril [CHAMBRE! DÉBATS PARLEMENTAIRES «aiii £ Ùv!
M. le président. Il va être procédé au
scrutin sur l'ensemble da projet de loi.
(Le scrutin est ouvert. Les votes lJont re-
eueiLli. — MM. les secrétaires en opèrent le
dépouillement.)
M. le président. Voici le résultat du dé-
pouillemem du scrutin :
Nombre des votants. 335
Majorité absolue. 168
Pour l'adoption. 335
Contre. 0
La Chambre des députés a adopté.
• DÏPOT D'UN PROJET DE LOI D'INTÉRÊT
LOCAFC
M. le président. J'ai reçu de M. le mi-
nistre des finances un projet de loi relatif à un
échange entre l'Etat et la ville de Calais.
Le projet de loi sera imprimé, distribué et
Renvoyé à la commission dintérêt local.
SUITE DE LA PRBMIÈRE DÉLIBÉRATION SUR LE
PROJET DE LOI PORTANT APPROBATION D'UNE
CONVENTION CONCLUS AVEC LE BEY DE TUNIS
M. le président L'ordre du jour appelle
la suite de la première délibération sur le pro-
jet de loi portant approbation de la convention
conclue avec 80 A, le bey de Tunis, le 8 juin
1883.
La parole est à M. le rapporteur de la
commission.
M. Antonin Dubost, rapporteur. Mes-
sieurs, je voudrais rassurer la conscience si
troublée de l'honorable M. des Rotours, et je
voudrais, en même temps fournir à la Cham-
bre queJque éclaircissements qui me parais-
sent nécessaires pour mettre en pleine lumière
la situation de nos affaires en Tunisie. Aussi
jbien. messieurs, je ne suis qu'à moitié surpris
du trouble que ressent l'honorable M. des Ro-
tours..car il a fait tout ce qu'il a pu pour cela ;
11 a tout mêlé et tout confondu. (Exclamations
et rumeurs à droite.)
M Le Provost de Launay. C'est vous
qui mêlez et confondez tous lesprojets finan.
ciers pour tout cacher. (Protestations au centre
Ipt à gauche )
M, le président, Je vous prie, M. Le Pro-
Vost de L%unay, de ine- pas vous adresser en
ces termes à M. le rapporteur.
Un fMmbrtl à droite. Il a été désobligeant
pour M. des Roioare.
M. le président. Il n'est pas désobligeant
de dire à un collègue qu'il a confondu plusieurs
questions. (Exclamations à droite.)
Je vous prie, messieurs, de garder le silence.
M. dett Rotours a été parfaitement écouté
Jiier : veuillez écouter avec la même atten-
tion M. le rapporteur. (Très bien! très bien !)
M. le rapporteur. M. des Rotours a mêlé
la situation des affaires tunisiennes telle qu'elle
était autrefois avec la situation telle qu'elle
est auj ourd'hui.
Il a confondu l'état de la dette tel qu'il était
avant 1869 avec l'é at de 1. dtte tel qu'il est
depu's l'arrangement de 1870, lequel précisé-
ment a eu pour conséquence de réduire cette
4ette de 350 millions à 125 millions. ,
Il a ainsi tracé, à son usage, un tableau ef-
froyable de la situation tunisienne, afin de se
placer lui-même dans cet état d'esprit néces-
saire pour voir tout en noir et pour essayer,
én même temps de faire croire que les dtlapi-
dations, les malversations qui se pratiquaient
autrefois en Tunisie, avant l'intervention fran-
çaise, ont continué depuis. Oh 1 il ne l'a pas
dit. Mais on voyait bien qu'il n'était pas fâ-
ché de le laisser croire. (Sourires à gauche).
Ce sont là des procédés de discussion qu'il
suffis de signaler pour en faire justice.
M. Jolibois. C'est un procès de tendance !
M. le baron des Rotours. Vous me prê.
tez vos procédés; je le constate devant la
Chambre et je les repousse absolument. (Très
bien! très bien! à droite.)
M. le rapporteur. Vous me répondrez si
vous voulez, mais je crois n'avoir fait que ca.
ractériserjtrè* .exactementvotw Jdi*cours. ,,r ,'
M. Cunêo d'Ornano. Ne demandez pas
tant d'argent aux contribuables, voili ce qu'ils
désirent.
M. le rapporteur. Monsieur Cuneo d'Or.
nano, si vous voulez monter à la tribune pour
démontrer que nous demandons de l'argent
aux contribuables, je vous céderai volontiers
la place. Ea attendant, je crois être en me-
sure de faire une démonstration contraire.
M. Cunéo d'Ornano. Je le ferais volon-
tiers.
M. le président. Veuillez, je vous prie,
messieurs, écouter M. le rapporteur. Il n'est
pas possible de continuer cette discussion au
milieu des interruptions.
M. des Rotours a été écouté par la Chambre
avec la plus grande attention. Veuillez écou-
ter M. le rapporteur.
M. Le Provost de Launay. M. des Ra-
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M. le rapporteur. M. Le Provost de Lau.
nay me dit que M. des Rotours n'a pas été in-
solent, d'où il suit que c'est moi qui l'ai été ?
M. le président. M, le rapporteur n'a pro-
noncé aucune parole insolente.
M. Le Provost de Laanay. Sas insinua-
tions sont déplacées.
M. le président. Ce sont vos interruptions
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M. le rapporteur. Je ne reviendrai pas,
bien entendu, sur les causes de notre expédi-
tion en Tunisie ; ce serait là évidemment un
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contredit par personne, que nous avons occupé
la Tunisie dans le but d'assurer à la fois la
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visiblement pour nous des prétentions rivales
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Pour en arriver là, messieurs, on avait exa-
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cupation militaire pourrait suffire. Je crois
que la démonstration du contraire a été faite
complètement. Et, en effet, sans y insister
davantage, n'est-il pas évident de soi qu'une
simple occupation militaire ne pourrait pas
toujours durer, et que, si elle venait à cesser,
elle laisserait tout de suite reparaître les
causes de troubles et de conflits qu'elle au-
rait bien pu comprimer un instant, mais non
pas détruire.
Ces causes de troubles et de conflits tenaient
à l'état de ruine, à l'état d'anarchie dans le-
quel se trouvait le pays ; et en raison duquel le
gouvernement beylical était amené, fatalement
en quelque sorte, à faire appel au concours
des étrangers. De là, ces rivalités dont je viens
de parler, auxquelles il était nécessaire de
mettre un terme, sous peine de voir se consti-
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un obstacle pa'JJ®"*
~nos intérêts en AfnqQ < Â^
nos mtêrêts en Afrique, sijl?\/
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~été concédés i
blement un obstacle à i»action d0 ince.
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La seule obie®ti0? J t qu'Olle ¡iit
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reille entreprise, outre que par erait noUS cjisJ
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duire à engloutir en Twele dalent, el,
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des Rotours avait bien 1 &llt 'eur' centA
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de millions. & ex'
C' t. n â es.
C'est là toute la quel, ion a
jourd'hui, il n'y en a P r(7.Qig*tiou.
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portion aveo les POCIAOe bagtekit
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cela un grand intérêt , s ts&f
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di, ton t log
protectorat n'étant Pas qUS o K<:
point de vue des cha g
de ces entreprises peu^^ peî
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ils leurs 01
Tunisie comme une source &
treprise de ré°rgj°is Q
fin, et comme po^ntg ême« i *>v
nn, et comme
tre, porter une v^ena«^*e bl
gime inancier. pt decaÍ!':
Mais affirmer et dmOJltrer so I.ce j' (f:I:;
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plutôt ne devrai» jamais Teïa^Pc^f}^
bien ! très bien ! à ga .} 0anQ'
protectorat tel que nous vo n pure et ce !l',
protectorat tel ~~X~W~ I¡
n'est rien autre diffère ^é'
ou du moins qa digèle 40 eo
que nous l41®®e fJP! l'
trône, ce qui, disent d'aillett^ie^s
tout à fait inutile. MLil, oirSi, dd6 ¡,or':,
sister sur la questio à P fy
actuel des choses all oint de 00 de
actuel des choses, a5i^té da^0
public et de la trlnuimtb une clJe* 5!Ú'
sulman, ce quter?lqJuf essuanu s 102^' îfaté
utile que d
suppression ne ~elev6e~;~~ ;';
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dépenses un peu ^?ng éle^el5i!0 ;
redoute, je crois qtl 1 1 est fici dei
qu'il y a une au5trre Ajfférenc0 .o0 »p Sjy:
et le protectorat, d enC0 g a
c0 < 1 V;fl
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C'est que prf i'};¡¡
tout à i,heure &
qui incombeil,t'à la riat'O op totec dg 1
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