Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1928-05-17
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 17 mai 1928 17 mai 1928
Description : 1928/05/17 (A8,N361). 1928/05/17 (A8,N361).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6568392t
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
61 17-5-2M.
"-- y il 7-5-28.
Mm A i iiy
SOUS LES COCARDES
L'AVIATION DANS LA PAIX
L'organe d'expériences tactiques
La Grande Misère
1\ Le Ministère de la Guerre a, dit-on,
aySe la commande de quelques
(j IOns de grand raid qu'il confiera à
es pilotes d'élite pour conquérir des
ecords.
Ce simple fait nous révèle la grande
Misère de notre organisation d'Etat.
Quoi ! L'Aéronamtique civile, char-
?ee de nourrir le progrès général, est
Ce point dépourvue qu'elle ne peut
ncer, autrement que par des pri-
es dérisoires, des entreprises utiles
5 la renommée de nos ailes dans le
lQonde ?
i Encore que, pour ma part, je !-ois
Coonvai'TliCu que la conquête des records
et une affaire purement commer-
ce, on peut admettre qu'elle est une
Affaire d'Etat. Je préférerais, certes,
ue l'Etat se montrât plus généreux à
base de la pyramide aéronautique,
c est-à-dire à l'heure de la création
des prototypes, puis, qu'il laissât l'ini-
Native privée se débrouiller pour fai-
te valoir sa production dans la com
Pétition mondiale. Ce serait trop logi-
ÎUe. Qu'est-ce, cependant, qu'un
Système qui demande un avion à une
Administration, un programme à l'au-
; tre, et l'autorité à un aréopage aussi
eonsidérable' que le Conseil des Minis-
i tres dans un pays qui a vu naître Des-
cartes ?
Lorsque les responsabilités s'enche-
i vètrent, il n'y a plus de responsables,
! tfonc moins d'action saine et forte.
i
: Préparer la Guerre
f , Que va faire l'aviation militaire
dans cette galère ?
Si en l'état actuel des choses, on ne
Peut qu'applaudir à l'éclectisme de
j ses dirigeants, parce que, sans eux,
On ne tenterait rien du tout en Fran-
I ee, il ne saurait en être éternellement
1 ainsi. L'organisation de raids mon-
diaux ne semble pas être dans leurs
j attributions normales ou, alors, qu'on
leur confie la direction de toute l'Aé-
"vnauhque française.
1 Sinon, à chacun sa tâche.
Que l'aviation militaire accorde les
Meilleurs équipages pour la bonne
exécution des projets nationaux,
i qu'elle tire les enseignements que les
grandes performances peuvent révé-
ler, c'est à quoi son rôle devrait se
borner. Elle a mieux à faire que de
l, s'exciter à la plus grande vitesse com-
merciale.
Elle n'a, en tout cas, pas le droit de
diétourner, de leur objet propre, les
1 ïîioyens qui lui sont attribués, car, eu
j égard à l'étendue de ses besoins, les
1 moyens sont faibles. Elle est en effet
j destinée, tous moyens réunis, à pré-
I parer la guerre. La raison et les inté-
1 l'êts supérieurs de notre défense or-
donnent qu'il en soit ainsi.
Or, si en venant au secours de sa
Vieille ennemie de l'Avenue Rapp, elle
attend d'elle une certaine reconnais-
) sance, elle se trompe ; si elle se lance
dans des entreprises retentissantes
pour mieux abuser le public sur son
j état de préparation à la guerrç, elle
lie trompe personne.
Un des aspects de cette préparation
lne paraît même complètement négligé.
Le Progrès Tactique
Etablir des programmes d'avions et
de matériels nouveaux, payer le tout
au prix fort et l'entretenir technique-
ment, savoir piloter, naviguer et tirer,
ce sont là les tâches initiales de l'avia-
tion militaire. Pour les exécuter, elle
dispose d'un budget, d"un personnel
audacieux, d'écoles et d'organes divers.
Ces tâches, elle ne les accomplit pas
toujours à la satisfaction générale et
j'ai le regret de le lui dire assez sou-
Vent. Néanmoins, on peut considérer
que d'importants progrès, marqués
Parfois par de monumentales erreurs,
ont été obtenus dans cette voie.
Que dire, par contre, de sa tâche
seconde qui consiste à se servir d'un
avion dans un but militaire ?
Ici, j'ouvre mon cœur, mais je n'y
trouve rien pour une aimable personne
à laquelle, pourtant, j'ai voué un dé-
vouement sans limite. C'est que, dans
l'utilisation de l'avion comme engin
de guerre, notre aviation a cesse,
depuis l'armistice, de réaliser des pro-
grès. Je m'explique.
Pour accomplir le grand dessein
tactique qui est celui de la 5a Arme
dans les trois ordres : chasse, bom-
bardement, renseignement; des régi-
ments ont été crés. Or, on observe que
l'activité de ces formations est totale-
ment absorbée par la mise en œuvre
technique, par la préparation des
tâches initiales déjà citées, et aussi.
il faut le dire, par une bureaucratie
fourmillante.
Il en résulte que, dans l'emploi tac-
tique, loin de progresser, l'on stagne
et que, par rapport aux possibilités
tactiques acquises en 1918, l'on est en
pleine régression. L'apparitiotn de ma-
tériels plus modernes n'a en rien mo-
difié cet état dé chose ; au contraire,
elle a compliqué l'œuvre technique
sans accroître les possibilités tacti-
ques.
En effet, le personnel des régiments
se consacre plus volontiers à la pre-
mière qu'aux secondes, parce que
l'œuvre technique est celle qu'il im-
porte de réaliser en premier lieu.
Après quoi, il n'a ni le temps ni tou-
jours le goût, de découvrir la possibi-
lité tactique nouvelle. Il vit sur ses
habitudes.
Un orqane nécessaire
Les régiments font ce qu'ils peu-
vent, souvent plus, et cela est insuffi-
sant. Je tiens pour certain que, dans
leur organisation actuelle, ils sont
inaptes à aller de l'avant dans la voie
du progrès tactique. Ils n'ont pas le
temps d'être créateurs. Ils forment la
masse, et la masse n'a jamais rien
innové. Elle ne peut que s'efforcer de
transposer, dans son plan particulier,
les progrès réalisés par une élite.
Chose curieuse, l'aviation militaire
dispose d'organes primaires : école de
pilotes, de mécaniciens, d'observation,
de formation des jeunes officiers,
école de tir, commissions d'expérien-
ces, etc. Elle dispose encore, pour
certains de ses besoins, de l'organe de
tactique supérieur qu'est l'Ecole de
Guerre.
Par contre, elle ne dispose, pour
une matière en continuelle évolution,
d'aucun organe d'études et d'expé-
riences tactiques secondaires.
Cet organe, dont la création s'im-
pose, devrait réunir une élite de
grands équipages de toutes les spécia-
lités, de tacticiens réalisateurs haute-
ment éprouvés. Il faudrait qu'il soit
puissamment doté.
Là, tous les matériels voilants, après
avoir subi les épreuves classiques ac-
tuelles de réception, seraient soumis
à une étude approfondie destinée à
préciser les possibilités tactiques nou-
velles qu'ils présentent.
A cela, il faudrait travailler dans
des conditions s'approcharnt de la
guerre réelle. Et l'on connaîtrait avant
la mise en service dans les forma-
tions, la mesure dans laquelle les
matériels en cause répondent aux
vœux du programme dont ils sont
issus et constituent un progrès réel.
En somme, l'organe que je préco-
nise (1) remplirait, pour les expé-
riences de tactique aérienne générale,
ce que l'école de Cazaux fait actuelle-
ment pour le tir.
Dans cette voie, l'argent engagé
sera producteur de certitude, donc de
sécurité plus étendue pour le pays.
Peut-on en dire autant de toutes les
velléités de la rue Saint-Dominique ?
André MORVAN.
(1) Je préciserai prochainement sa consti-
tution et stm fonctionnement.
Aéronautique militaire
0 Le lieutenant Marmagnant, du 28
Groupe d'Afrique, rejoindra, à l'issue du
Cours de navigation aérienne, le 318 Rgt.
9 Le lieutenant Prohon, dui 388 Rgt, est
désigné pour remplir à ce corps l'emploi
d'adjoint au trésorier.
O Le lieutenant Castanier a bbtenu son
déplacement du 28 Rgt pour le 2e Groupe
d'Afrique.
0 Les 1" et 4e escadrilles du 48 Groupe du
398 Rgt viennent d'être l'objet d'iumé citation
comportant Je droit au port de la fourragère
des Théâtres d'Opérations Extérieures.
fb Le Commandant Dagnaux vient d'être
élevé au grade de commandeur dans l'ordre
de la Légion d'honneur.
lb Le sergent-pilote Guillaume, du 33e Rgt,
très grièvement blessé au cours d'un exercice
aérien, vient de recevoir la Médaille mili-
taire.
Le Commandlant de Drouas, du 32e Rgt,
vient d'être affecté à l'Ecole d'Application
de PAéronaïuitique.
fb Le Capitaine Chassier, du 398 Rgt, est
nommé au 2e Rgt d'Afrique.
9 Le Capitaine Almy fera partie, à son
retour du Levant, de la Commission d'Expé-
riences de Cazaux.
Ob Le capitaine Garnier, du 378 Rgt, passe
à PI. T. Aé.
9 Le Capitaine Carrié, rentrant de mission,
est maintenu au 348 Rgt.
10 Le Capitaine Auphan, de Pl. T. Aé, va
rejoindre l'Aéronautique indo-chinoise.
9 Le Lieutenant Dumouchel, de Prémarc,
est maintenu au, 3e Groupe d'Ouvriers.
10 Le Capitaine Coudouret, candidat à la
traversée de l'Atlantique, est maintenir au
38e Rgt, pendant-son congé.
O Le Capitaine Samson, de l'Ecole de Ver-
sailles, est affecté au 1er Rgt d'Aérostation,
1er bataillon..
18 Le Sous-Lieutenant Blamont, du 22e Rgt,
est désigné pour remplir à ce corps les fonc-
tions d'adjoint au Trésorier.
lb Le Capitaine Eclancher, quitte l'Ecole
des Spécialités de Bordeaux pour la Direc-
tion de l'Aéronautique.
0 Le Lieutenant Poujol, précédemment af-
fecté à l'Ecole d'Istres, va rejoindre le
35e Rgt.
Aéronautique maritime
9 Le capitaine de vaisseau Cochin, de
Brest, va commander le Centre d'instruction
aéronautique de Rochefort.
W Le lieutenant de vaisseau Sordoillet, de
Brest, vient d'être chargé des cours d'avia-
tion à l'Ecole navale.
Ob Le lieutenant de vaisseau Septans, du
centre d'Hourtin, est affecté comme second
à l'escadrille de terrestres 4 B.-l.
Ob Les Lieutenants de vaisseau Marinier,
Durand et Unvoas, le premier-maître pilote
Lantz, viennent d'être faits chevalier de la
Légion d'honneur.
0 Le capitaine de corvette Moellinger.
pilote die dirigeables, est élevé au grade
d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneui.
Pour les records
Que le matériel soit affecté aux plus méritants
Puisque l'Aviation militaire disposera
prochainement d'avions de grands raids,
nous demandons au Ministre de la Guerre
deux choses :
a) Que les avions soient affectés aux plus
méritants, aux plus qualifiés des équipages
militaires ;
b) Que le choix ne porte non pas seulement
sur les équipages qu'un heureux destin a
placé à Paris, mais également sur les équi-
pages des régiments de province ; en d'au-
tres termes sur les « mal lotis ».
Le trust, par une petite équipe parisienne,
des performances utiles à la renommée et à
l'avancement, a toujours produit des effets
déplorables dans les lointains régiments.
Nous en avons eu de nombreux échos et
souvent de très pénibles.
Nous savons, du reste, que tel est bien
aussi l'avis de l'éminent Général Pujo
puisqu'il vient de demander des noms et des
références à tous les Corps.
Nous applaudissons.
Mais cela ne saurait suffire. H faudra
résister aux intrigues lénitives et aux pres-
sions. Le mérite, l'aptitude, les performan-
ces antérieures doivent, seuls, départager les
candidats. Tâche difficile d'ailleurs, car ils
sont assez nombreux les équipages qui peu-
vent prétendre se voir confier 4.000 litres
d'essence.
A titres égaux, les candidats des régi-
ments de province devront avoir le pas sur
ceux de Paris. Car, pour nos dirigeants, pla-
cés au-dessus de la mêlée par sentiment de
la justice, c'est actuellement un devoir d'or-
dre psychologique de réaliser ce que nous
nous permettons d'appeler la « décentrali-
sation de la renommée ».
Le Coin du Lecteur
L'aviation nocturne
« Dans la guerre, tout le travail aérien
« sera nocturne pour être secret », dites-
voaus dans votre article sur les frères Du-
change. Est-ce bien exact ? Réglages, con-
trôles de tir, reconnaissances de troupes se
feront-ils uniquement de nuit ? Je ne le
crois pas. encore. Nous travaillons beaucoup
à cette question. Dans l'état actuel des
choses, l'éclairage par bombe Michelin très
local, ne permet de voir qu'un petit coin, et
sans éclairage, on ne voit rien.
Nous sommes d'accord avec notre dis-
tingué correspondant. Certes, en l'état
actuel des choses, tout le travail aérien
ne saurait être nocturne. Il ne le sera
jamais, croyons-nous, d'une manière
complète, mais il tendra à l'être de plus
en plus.
Car, enfin, on peut penser que les trou-
pes ne se soumettront pas bénévolement
aux investigations diurnes de l'Aviation.
Le vide du champ de bataille sera abso-
lu. Que fera alors l'aviation pour rensei-
gner un commandement avide de l'être ?
C'est à cette hypothèse qu'elle doit se
préparer en pratiquant systématiquement,
et non pas occasionnellement, le travail
nocturne.
Pour copie conforme:
OBSERVER.
*
L'avion de transport « Aéro », en service sur les lignes du réseau intérieur tchéccslovaque.
1 LES AILES S'OUVRENT
; L'avion AÉRO A. 23
De transport public, moteur Walter JUPITER de 420 CV.
L'aviation commerciale tchécoslovaque dis-
pose maintenant d'un nouvel avion de trans-
port pour assurer, concuremment avec l'Avia
B.. H.-25, le trafic de ses lignes aériennes.
Cet avion, l'Aéro A-23, avait été égale-
ment retenu à la suite du concours organisé
en, 1926, par le Ministère Tchécoslovaque
des Travaux publics.
Sa mise au point est complètement ache-
vée : aussi, vient-il d'être mis en service sur
le parcours Prague-Brno-Bratislava. L'Aéro
A-23 peut transporter six passagers, dans
une vaste cabine, et un fret important logé
dans une soute particulière. A la suite des
essais qui viennent d'être effectués, t)n se
propose d'ajouter deux places supplémen-
taires, ce qui (portera à huit le nombre des
passagers enlevés, en sus d'un équipage de
deux hommes.
Les performances de cet avion sont sensi-
Montage du groupe moteur
blement équivalentes à celles de l'Avia B. H.-
25. Sa construction est, toutefois, différente.
En effet, le fuselage, les ailerons et les em-
pennages de l'Aéro A-23 sont établis en
tubes d'acier, alors que la limousine Avia
est réalisée entièrement en bois. Il est à
remarquer que le poids à vide de l'Aéro A-23
est néanmoins légèrement inférieur pour un
même coëfficient de sécurité.
Voilure. — L'avion Aéro A-23 est ira
biplan d'une surface portante totale de 6 i
mq. L'aile supérieure est en trois parties :
une portion centrale, horizontale, raccordée
au fuselage par l'intermédiaire -d'une cabane
formée de deux N renversés, en tubes d'acier,
et deux parties latérales symétriques affec-
tant un léger dièdre latéral.
Les plans inférieurs sont attachés de part
et d'autre du fuselage, au bas de ce der-
nier, à l'aide de charnières.
La mâture est limitée à une pair' de mon-
tants, en tubes d'aciers profilés, pur demi-
cellule. Ces montants sont disposés oblique-
ment ; le haubannage comprend, en outre,
des croisillons normaux, deux paires de ten-
deurs qui, des ferrures d'ailes de la cabane,
vont s'attacher, au bas du fUtselage, aux piè-
ces de fixatitm dies plans inférieurs. Les
0
croisillons et tendeurs sont en câbles d'acier
doubles réunis sur un profilé en bois.
Les ailes inférieures présentent, égale-
ment, un léger dièdre latéral. Leur enver-
gure, de même que leur profondeur, est
quelque peu inférieure à celle de l'aile supé-
rieure.
C'est sur ce dernier que sont disposés les
deux ailerons, compensés, suivant la manière
de Dornier, ou des constructeurs italiens,
par un petit plan auxiliaire fixé au-dessus
et en avant de chaque aileron. Leur com-
mande est assurée par deux câbles, indé-
pendants l'un de l'autre.
La structure des ailes est en bois ; les
longerons sont en pin et les nervures en
contreplaqué. Toutefois, les ailerons sont
établis en tubes d'acier soudés à l'autogène.
L'ensemble de la voilure est normalement
entoilée.
Fuselage. — Le fuselage, de section rec-
tangulaire, est en tubes d'acier. Les lange-
rons, traverses et montants sont réunis par
des ferrures d'une seule pièce, également en
acier, sur lesquelles viennent se boulonner
des gougeons à œil, rivés aux extrémités des
tubes.
La partie avant du fuselage, à la suite dn.
bâti-moteur, dont elle est séparéo par un
cloison pare-feu métallique, avec plaqi
d'amiante, est réservée aux passagers. Elte
forme une vaste cabine de 3 m. de long sur
1 m. 50 de large et 1 m. 83 de haut. Les
cloistons sont, à cet endroit, renforcées par
des tubes d'acier disposés de telle orte que
leur passage n'entrave ni la visibilité de-
vant les fenêtres, ni la circulation, dans la
cabine. Cette dernière contient six fauteuils
en osier, placés dans le sens de la marché
et fixés sur le plancher à l'aide de trois,
ressorts qui permettent de les dlplacer. De
pluis, un strapontin est monté, à l'avant de
la cabine, dans son axe ; uni deuxième stra-
pontin de réserve peut également. trouver
place à cet endroit.
Près de chaque fauteuil se trouve une
large fenêtre, garnie de verre « Triplex »
de 400 X 700 rn/m, assurant une bonne visi-
bilité au voyageur. Les parois de la cabint
"-- y il 7-5-28.
Mm A i iiy
SOUS LES COCARDES
L'AVIATION DANS LA PAIX
L'organe d'expériences tactiques
La Grande Misère
1\ Le Ministère de la Guerre a, dit-on,
aySe la commande de quelques
(j IOns de grand raid qu'il confiera à
es pilotes d'élite pour conquérir des
ecords.
Ce simple fait nous révèle la grande
Misère de notre organisation d'Etat.
Quoi ! L'Aéronamtique civile, char-
?ee de nourrir le progrès général, est
Ce point dépourvue qu'elle ne peut
ncer, autrement que par des pri-
es dérisoires, des entreprises utiles
5 la renommée de nos ailes dans le
lQonde ?
i Encore que, pour ma part, je !-ois
Coonvai'TliCu que la conquête des records
et une affaire purement commer-
ce, on peut admettre qu'elle est une
Affaire d'Etat. Je préférerais, certes,
ue l'Etat se montrât plus généreux à
base de la pyramide aéronautique,
c est-à-dire à l'heure de la création
des prototypes, puis, qu'il laissât l'ini-
Native privée se débrouiller pour fai-
te valoir sa production dans la com
Pétition mondiale. Ce serait trop logi-
ÎUe. Qu'est-ce, cependant, qu'un
Système qui demande un avion à une
Administration, un programme à l'au-
; tre, et l'autorité à un aréopage aussi
eonsidérable' que le Conseil des Minis-
i tres dans un pays qui a vu naître Des-
cartes ?
Lorsque les responsabilités s'enche-
i vètrent, il n'y a plus de responsables,
! tfonc moins d'action saine et forte.
i
: Préparer la Guerre
f , Que va faire l'aviation militaire
dans cette galère ?
Si en l'état actuel des choses, on ne
Peut qu'applaudir à l'éclectisme de
j ses dirigeants, parce que, sans eux,
On ne tenterait rien du tout en Fran-
I ee, il ne saurait en être éternellement
1 ainsi. L'organisation de raids mon-
diaux ne semble pas être dans leurs
j attributions normales ou, alors, qu'on
leur confie la direction de toute l'Aé-
"vnauhque française.
1 Sinon, à chacun sa tâche.
Que l'aviation militaire accorde les
Meilleurs équipages pour la bonne
exécution des projets nationaux,
i qu'elle tire les enseignements que les
grandes performances peuvent révé-
ler, c'est à quoi son rôle devrait se
borner. Elle a mieux à faire que de
l, s'exciter à la plus grande vitesse com-
merciale.
Elle n'a, en tout cas, pas le droit de
diétourner, de leur objet propre, les
1 ïîioyens qui lui sont attribués, car, eu
j égard à l'étendue de ses besoins, les
1 moyens sont faibles. Elle est en effet
j destinée, tous moyens réunis, à pré-
I parer la guerre. La raison et les inté-
1 l'êts supérieurs de notre défense or-
donnent qu'il en soit ainsi.
Or, si en venant au secours de sa
Vieille ennemie de l'Avenue Rapp, elle
attend d'elle une certaine reconnais-
) sance, elle se trompe ; si elle se lance
dans des entreprises retentissantes
pour mieux abuser le public sur son
j état de préparation à la guerrç, elle
lie trompe personne.
Un des aspects de cette préparation
lne paraît même complètement négligé.
Le Progrès Tactique
Etablir des programmes d'avions et
de matériels nouveaux, payer le tout
au prix fort et l'entretenir technique-
ment, savoir piloter, naviguer et tirer,
ce sont là les tâches initiales de l'avia-
tion militaire. Pour les exécuter, elle
dispose d'un budget, d"un personnel
audacieux, d'écoles et d'organes divers.
Ces tâches, elle ne les accomplit pas
toujours à la satisfaction générale et
j'ai le regret de le lui dire assez sou-
Vent. Néanmoins, on peut considérer
que d'importants progrès, marqués
Parfois par de monumentales erreurs,
ont été obtenus dans cette voie.
Que dire, par contre, de sa tâche
seconde qui consiste à se servir d'un
avion dans un but militaire ?
Ici, j'ouvre mon cœur, mais je n'y
trouve rien pour une aimable personne
à laquelle, pourtant, j'ai voué un dé-
vouement sans limite. C'est que, dans
l'utilisation de l'avion comme engin
de guerre, notre aviation a cesse,
depuis l'armistice, de réaliser des pro-
grès. Je m'explique.
Pour accomplir le grand dessein
tactique qui est celui de la 5a Arme
dans les trois ordres : chasse, bom-
bardement, renseignement; des régi-
ments ont été crés. Or, on observe que
l'activité de ces formations est totale-
ment absorbée par la mise en œuvre
technique, par la préparation des
tâches initiales déjà citées, et aussi.
il faut le dire, par une bureaucratie
fourmillante.
Il en résulte que, dans l'emploi tac-
tique, loin de progresser, l'on stagne
et que, par rapport aux possibilités
tactiques acquises en 1918, l'on est en
pleine régression. L'apparitiotn de ma-
tériels plus modernes n'a en rien mo-
difié cet état dé chose ; au contraire,
elle a compliqué l'œuvre technique
sans accroître les possibilités tacti-
ques.
En effet, le personnel des régiments
se consacre plus volontiers à la pre-
mière qu'aux secondes, parce que
l'œuvre technique est celle qu'il im-
porte de réaliser en premier lieu.
Après quoi, il n'a ni le temps ni tou-
jours le goût, de découvrir la possibi-
lité tactique nouvelle. Il vit sur ses
habitudes.
Un orqane nécessaire
Les régiments font ce qu'ils peu-
vent, souvent plus, et cela est insuffi-
sant. Je tiens pour certain que, dans
leur organisation actuelle, ils sont
inaptes à aller de l'avant dans la voie
du progrès tactique. Ils n'ont pas le
temps d'être créateurs. Ils forment la
masse, et la masse n'a jamais rien
innové. Elle ne peut que s'efforcer de
transposer, dans son plan particulier,
les progrès réalisés par une élite.
Chose curieuse, l'aviation militaire
dispose d'organes primaires : école de
pilotes, de mécaniciens, d'observation,
de formation des jeunes officiers,
école de tir, commissions d'expérien-
ces, etc. Elle dispose encore, pour
certains de ses besoins, de l'organe de
tactique supérieur qu'est l'Ecole de
Guerre.
Par contre, elle ne dispose, pour
une matière en continuelle évolution,
d'aucun organe d'études et d'expé-
riences tactiques secondaires.
Cet organe, dont la création s'im-
pose, devrait réunir une élite de
grands équipages de toutes les spécia-
lités, de tacticiens réalisateurs haute-
ment éprouvés. Il faudrait qu'il soit
puissamment doté.
Là, tous les matériels voilants, après
avoir subi les épreuves classiques ac-
tuelles de réception, seraient soumis
à une étude approfondie destinée à
préciser les possibilités tactiques nou-
velles qu'ils présentent.
A cela, il faudrait travailler dans
des conditions s'approcharnt de la
guerre réelle. Et l'on connaîtrait avant
la mise en service dans les forma-
tions, la mesure dans laquelle les
matériels en cause répondent aux
vœux du programme dont ils sont
issus et constituent un progrès réel.
En somme, l'organe que je préco-
nise (1) remplirait, pour les expé-
riences de tactique aérienne générale,
ce que l'école de Cazaux fait actuelle-
ment pour le tir.
Dans cette voie, l'argent engagé
sera producteur de certitude, donc de
sécurité plus étendue pour le pays.
Peut-on en dire autant de toutes les
velléités de la rue Saint-Dominique ?
André MORVAN.
(1) Je préciserai prochainement sa consti-
tution et stm fonctionnement.
Aéronautique militaire
0 Le lieutenant Marmagnant, du 28
Groupe d'Afrique, rejoindra, à l'issue du
Cours de navigation aérienne, le 318 Rgt.
9 Le lieutenant Prohon, dui 388 Rgt, est
désigné pour remplir à ce corps l'emploi
d'adjoint au trésorier.
O Le lieutenant Castanier a bbtenu son
déplacement du 28 Rgt pour le 2e Groupe
d'Afrique.
0 Les 1" et 4e escadrilles du 48 Groupe du
398 Rgt viennent d'être l'objet d'iumé citation
comportant Je droit au port de la fourragère
des Théâtres d'Opérations Extérieures.
fb Le Commandant Dagnaux vient d'être
élevé au grade de commandeur dans l'ordre
de la Légion d'honneur.
lb Le sergent-pilote Guillaume, du 33e Rgt,
très grièvement blessé au cours d'un exercice
aérien, vient de recevoir la Médaille mili-
taire.
Le Commandlant de Drouas, du 32e Rgt,
vient d'être affecté à l'Ecole d'Application
de PAéronaïuitique.
fb Le Capitaine Chassier, du 398 Rgt, est
nommé au 2e Rgt d'Afrique.
9 Le Capitaine Almy fera partie, à son
retour du Levant, de la Commission d'Expé-
riences de Cazaux.
Ob Le capitaine Garnier, du 378 Rgt, passe
à PI. T. Aé.
9 Le Capitaine Carrié, rentrant de mission,
est maintenu au 348 Rgt.
10 Le Capitaine Auphan, de Pl. T. Aé, va
rejoindre l'Aéronautique indo-chinoise.
9 Le Lieutenant Dumouchel, de Prémarc,
est maintenu au, 3e Groupe d'Ouvriers.
10 Le Capitaine Coudouret, candidat à la
traversée de l'Atlantique, est maintenir au
38e Rgt, pendant-son congé.
O Le Capitaine Samson, de l'Ecole de Ver-
sailles, est affecté au 1er Rgt d'Aérostation,
1er bataillon..
18 Le Sous-Lieutenant Blamont, du 22e Rgt,
est désigné pour remplir à ce corps les fonc-
tions d'adjoint au Trésorier.
lb Le Capitaine Eclancher, quitte l'Ecole
des Spécialités de Bordeaux pour la Direc-
tion de l'Aéronautique.
0 Le Lieutenant Poujol, précédemment af-
fecté à l'Ecole d'Istres, va rejoindre le
35e Rgt.
Aéronautique maritime
9 Le capitaine de vaisseau Cochin, de
Brest, va commander le Centre d'instruction
aéronautique de Rochefort.
W Le lieutenant de vaisseau Sordoillet, de
Brest, vient d'être chargé des cours d'avia-
tion à l'Ecole navale.
Ob Le lieutenant de vaisseau Septans, du
centre d'Hourtin, est affecté comme second
à l'escadrille de terrestres 4 B.-l.
Ob Les Lieutenants de vaisseau Marinier,
Durand et Unvoas, le premier-maître pilote
Lantz, viennent d'être faits chevalier de la
Légion d'honneur.
0 Le capitaine de corvette Moellinger.
pilote die dirigeables, est élevé au grade
d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneui.
Pour les records
Que le matériel soit affecté aux plus méritants
Puisque l'Aviation militaire disposera
prochainement d'avions de grands raids,
nous demandons au Ministre de la Guerre
deux choses :
a) Que les avions soient affectés aux plus
méritants, aux plus qualifiés des équipages
militaires ;
b) Que le choix ne porte non pas seulement
sur les équipages qu'un heureux destin a
placé à Paris, mais également sur les équi-
pages des régiments de province ; en d'au-
tres termes sur les « mal lotis ».
Le trust, par une petite équipe parisienne,
des performances utiles à la renommée et à
l'avancement, a toujours produit des effets
déplorables dans les lointains régiments.
Nous en avons eu de nombreux échos et
souvent de très pénibles.
Nous savons, du reste, que tel est bien
aussi l'avis de l'éminent Général Pujo
puisqu'il vient de demander des noms et des
références à tous les Corps.
Nous applaudissons.
Mais cela ne saurait suffire. H faudra
résister aux intrigues lénitives et aux pres-
sions. Le mérite, l'aptitude, les performan-
ces antérieures doivent, seuls, départager les
candidats. Tâche difficile d'ailleurs, car ils
sont assez nombreux les équipages qui peu-
vent prétendre se voir confier 4.000 litres
d'essence.
A titres égaux, les candidats des régi-
ments de province devront avoir le pas sur
ceux de Paris. Car, pour nos dirigeants, pla-
cés au-dessus de la mêlée par sentiment de
la justice, c'est actuellement un devoir d'or-
dre psychologique de réaliser ce que nous
nous permettons d'appeler la « décentrali-
sation de la renommée ».
Le Coin du Lecteur
L'aviation nocturne
« Dans la guerre, tout le travail aérien
« sera nocturne pour être secret », dites-
voaus dans votre article sur les frères Du-
change. Est-ce bien exact ? Réglages, con-
trôles de tir, reconnaissances de troupes se
feront-ils uniquement de nuit ? Je ne le
crois pas. encore. Nous travaillons beaucoup
à cette question. Dans l'état actuel des
choses, l'éclairage par bombe Michelin très
local, ne permet de voir qu'un petit coin, et
sans éclairage, on ne voit rien.
Nous sommes d'accord avec notre dis-
tingué correspondant. Certes, en l'état
actuel des choses, tout le travail aérien
ne saurait être nocturne. Il ne le sera
jamais, croyons-nous, d'une manière
complète, mais il tendra à l'être de plus
en plus.
Car, enfin, on peut penser que les trou-
pes ne se soumettront pas bénévolement
aux investigations diurnes de l'Aviation.
Le vide du champ de bataille sera abso-
lu. Que fera alors l'aviation pour rensei-
gner un commandement avide de l'être ?
C'est à cette hypothèse qu'elle doit se
préparer en pratiquant systématiquement,
et non pas occasionnellement, le travail
nocturne.
Pour copie conforme:
OBSERVER.
*
L'avion de transport « Aéro », en service sur les lignes du réseau intérieur tchéccslovaque.
1 LES AILES S'OUVRENT
; L'avion AÉRO A. 23
De transport public, moteur Walter JUPITER de 420 CV.
L'aviation commerciale tchécoslovaque dis-
pose maintenant d'un nouvel avion de trans-
port pour assurer, concuremment avec l'Avia
B.. H.-25, le trafic de ses lignes aériennes.
Cet avion, l'Aéro A-23, avait été égale-
ment retenu à la suite du concours organisé
en, 1926, par le Ministère Tchécoslovaque
des Travaux publics.
Sa mise au point est complètement ache-
vée : aussi, vient-il d'être mis en service sur
le parcours Prague-Brno-Bratislava. L'Aéro
A-23 peut transporter six passagers, dans
une vaste cabine, et un fret important logé
dans une soute particulière. A la suite des
essais qui viennent d'être effectués, t)n se
propose d'ajouter deux places supplémen-
taires, ce qui (portera à huit le nombre des
passagers enlevés, en sus d'un équipage de
deux hommes.
Les performances de cet avion sont sensi-
Montage du groupe moteur
blement équivalentes à celles de l'Avia B. H.-
25. Sa construction est, toutefois, différente.
En effet, le fuselage, les ailerons et les em-
pennages de l'Aéro A-23 sont établis en
tubes d'acier, alors que la limousine Avia
est réalisée entièrement en bois. Il est à
remarquer que le poids à vide de l'Aéro A-23
est néanmoins légèrement inférieur pour un
même coëfficient de sécurité.
Voilure. — L'avion Aéro A-23 est ira
biplan d'une surface portante totale de 6 i
mq. L'aile supérieure est en trois parties :
une portion centrale, horizontale, raccordée
au fuselage par l'intermédiaire -d'une cabane
formée de deux N renversés, en tubes d'acier,
et deux parties latérales symétriques affec-
tant un léger dièdre latéral.
Les plans inférieurs sont attachés de part
et d'autre du fuselage, au bas de ce der-
nier, à l'aide de charnières.
La mâture est limitée à une pair' de mon-
tants, en tubes d'aciers profilés, pur demi-
cellule. Ces montants sont disposés oblique-
ment ; le haubannage comprend, en outre,
des croisillons normaux, deux paires de ten-
deurs qui, des ferrures d'ailes de la cabane,
vont s'attacher, au bas du fUtselage, aux piè-
ces de fixatitm dies plans inférieurs. Les
0
croisillons et tendeurs sont en câbles d'acier
doubles réunis sur un profilé en bois.
Les ailes inférieures présentent, égale-
ment, un léger dièdre latéral. Leur enver-
gure, de même que leur profondeur, est
quelque peu inférieure à celle de l'aile supé-
rieure.
C'est sur ce dernier que sont disposés les
deux ailerons, compensés, suivant la manière
de Dornier, ou des constructeurs italiens,
par un petit plan auxiliaire fixé au-dessus
et en avant de chaque aileron. Leur com-
mande est assurée par deux câbles, indé-
pendants l'un de l'autre.
La structure des ailes est en bois ; les
longerons sont en pin et les nervures en
contreplaqué. Toutefois, les ailerons sont
établis en tubes d'acier soudés à l'autogène.
L'ensemble de la voilure est normalement
entoilée.
Fuselage. — Le fuselage, de section rec-
tangulaire, est en tubes d'acier. Les lange-
rons, traverses et montants sont réunis par
des ferrures d'une seule pièce, également en
acier, sur lesquelles viennent se boulonner
des gougeons à œil, rivés aux extrémités des
tubes.
La partie avant du fuselage, à la suite dn.
bâti-moteur, dont elle est séparéo par un
cloison pare-feu métallique, avec plaqi
d'amiante, est réservée aux passagers. Elte
forme une vaste cabine de 3 m. de long sur
1 m. 50 de large et 1 m. 83 de haut. Les
cloistons sont, à cet endroit, renforcées par
des tubes d'acier disposés de telle orte que
leur passage n'entrave ni la visibilité de-
vant les fenêtres, ni la circulation, dans la
cabine. Cette dernière contient six fauteuils
en osier, placés dans le sens de la marché
et fixés sur le plancher à l'aide de trois,
ressorts qui permettent de les dlplacer. De
pluis, un strapontin est monté, à l'avant de
la cabine, dans son axe ; uni deuxième stra-
pontin de réserve peut également. trouver
place à cet endroit.
Près de chaque fauteuil se trouve une
large fenêtre, garnie de verre « Triplex »
de 400 X 700 rn/m, assurant une bonne visi-
bilité au voyageur. Les parois de la cabint
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.58%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.58%.
- Auteurs similaires Besançon Georges Besançon Georges /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Besançon Georges" or dc.contributor adj "Besançon Georges")Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b53273171p.highres Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b10084480b.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6568392t/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6568392t/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6568392t/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6568392t/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6568392t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6568392t
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6568392t/f5.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest