Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1928-03-01
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1928 01 mars 1928
Description : 1928/03/01 (A8,N350). 1928/03/01 (A8,N350).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65683811
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
:50, 1 3-28.
LES AILES 5
SOUS LES COCARDES
LES GRANDS PROBLÈMES
L'Emploi de la Radio
qlje S avons demandé à un ingénieur averti, à un de ces hommes qui montent et
1 « LES AILES » s'efforcent de grouper, de nous dire ou en est la question de la
9*«o-aérienne et en quel sens elle doit évoluer. Car si l'aviation ne sait pas navi-
fe,'> c'est qu'elle ignore ou utilise mal les ressources que la science modeine met
disposition. Mais de son côté, le technicien a-t-il toujours le souci de satisfaire
, ctlment les exioeiires narticulières des utilisateurs ? Nous ne le croyons pas. A. M.
Ni0 t depuis longtemps prouvé que la
est indispensable à la navigation
¡QI lIne. Les efforts des constructeurs
hu raison des obstacles d'ordre tech-
¡. be 6*' à l'heure actuelle, notre flotte
j¡ te mer est dotée d'aplpjareils sim-
rri bes et puissants' qui permet-
t:J!:taI1X navires d'être sans cesse en
h() avec la terre ferme et d'être
¡ e en cas de danger.
':'ç ri?!118» et c'est là que la ratdio devient
;4s 1 éCieuse auxiliaire, un navire perchi
fIos brume peut, grâce à eille, situer
f Po«r *°n et se diriger aussi sûrement
Un temps clair, d!ans des cir-
f" an.ces où les instruments ordinaires
!. aigation sont inefficaces. Sous ce
t Qn peut affirmer sans crainte de
i'I. Ir. que, dans un avenir très pro-
h a Vledle navigation à l'estime ne
1,5 qu'un souvenir. La radiogonio-
li - ou mesure des angles par la
:Hjj0 l'aura remplacée.
r;> l'aura remplacée.
¡¡ est grâce à cette application quie la
o S av©rera le guindé sûr — le seul
- pour l'avion, volant dans des
^rçj^ances où les ressources de la
iiaphie deviennent sans objet. L'ex-
|'j( ç. encore toute récente de Gérar-
t':I Corniitlon l'a démontré d'une façon
11 ^te.
-::.?ie est ouverte, mais il faut la
j Que nous manque-t-il ?
.1. tT
h4t n matériel étudié tout spéciale-
! Pour l'aviation.
4t Dn emplacement prévu spéciale-
; Pour le matériel nouveau sur des
; llouveaux.
; nouveaux.
-"I¡ ?1, que la première de ces deux
ns soit réalisée, il faut que les
Icteurs d'appareillage radioélec-
;:¡ Poussent leurs études vers un ma-
St éger, simple et die fonctionne-
s; ceain. Nous ne devons pas perdre
¡rl que ce matériel doit, par sa des-
h o même, pouvoir être mis entre
f~ 3lns de gens non spécialisés et que,
l'iie l1.slequenIt, un profane doit pou-
r:t¡nl Initier rapidement à son usage. La
('> lcité est donc une règle rigoureuse.
t là évidemment un gros sacrifice
lir °*is demandons aux constructeurs;
t une technique nouvelle à étu-
à mettre au point. Le sacrifice
d'ailleurs tout momentané. Nul
en effet ne peut subsister à cet
, ; il suffira die présenter à l'aéro-
,lque française un appareillage radio
1ent adapté à ses besoins pour
:. devienne très rapiidement d'un usage
:/. lit.
iPement idéal d'un avion, appelé
e de la grande navigation, doit réa-
les conditions suivantes :
ravoir être entendu de loin et de
¡)a fois et permettre une portée au
l' égafte à la moitié de la distance
.V j, avion idoit Couvrir ;
ssurer la réception dans les mêmes
k ons et, autant que possible, le pas-
"J SImultané de l'émission à la récep-
"nin d'avertir sans délai l'opérateur
, e sa transmission devient illisible;
î»
: '* ermettre à l'équipage de relever
instantanément sa position à l'aide de la
radiogoniométrie quelles que soient les
circonstances.
Les conditions étant posées, voyons
comme elles peuvent être réalisées.
*
* *
Pour obtenir la liaison à courte et à
longue distance, il n'existe qu'un seul
moyen, tout au moins tdans l'état actuel
de la technique radioélectrique, c'est
l'emploi des ondes courtes concurrem-
ment avec les grandes ondes.
En 'effet, il est prouvé que les ondes
courtes émises avec de faibles puissan-
ces — d'où un faible poids die l'équipe-
ment, point capital — ont de très grandes
portées par suite de leur propagation ré-
fléchie, mais qu'à une faible distance de
l'émetteur, elles cessent brusquement
d'être entendues. Il est donc nécessaire
de combler une zone d'un millier de
kilomètres par l'emploi d'une onde lon-
gue.
Les mêmes conditions doivent être réa-
lisées à la récejpttion pour les mêmes mo-
tifs. De plus, cette réception doit pou-
voir être assurée, simultanément, en du-
plex.
Quant à la goniométrie, elle doit four-
nir la position par lecture directe et cela
est un progrès qu'il faut absolument ob-
tenir parce que lui seul rendra la mesure
de position aussi facile et aussi rapide
que la lecture d'un cap sur un compas.
La tâche qui s'impose aux construc-
teurs est ardue, mais elle n'est pas irréa-
lisable. Ce qui la complique encore un
peu, c'est la simjplicité de maniement et
la légèreté alliée à une grande robus-
tesse, qualités qu'il faut toujours exiger
des appareils) idevant prendre place sur
un avion et être mis — répétons-le parce
qu'on l'oublie trop — entre n'importe
quelles mains, même les plus inexpéri-
mentées.
Maintenant, que demandions-nous aux
avionneurs ? Peu de chose à côté de l'ef-
fort exigé de radios-électriciens, simple-
ment une place spécialement réservée à
l'équipement radio à bord des avions. Il
faut que la radio ait sa place au grand
jour, tout comme les instruments de bord
habituels et que, pour se servir id'un pos-
te, on ne soit pas obligé de se soumettre -
à des exercices d'assouplissement dans
le fond d'une carlingue.
» • • ! : l'
Lorsque toutes les conditions que nous
venons d'énumérer seront remplies — et
elles peuvent l'être — on peut espérer
que la radio cessera d'être considérée
par les pilotes et les navigateurs comme
un encombrement inutile et même dan-
gereux. Il sera possible de faire entrer
son emploi régulier dans les habitudes
du personnel navigant qui, alors, trouve-
ra en elle, une auxiliaire indispensable et
un précieux soutien moral dans les mo-
ments difficiles.
Mais des résultats définitifs ne seront
obtenus que si l'effort technique précède,
et de beaucoup, l'entreprise qui consiste-
ra à éduquer les navigateurs de l'air. On
n'insistera jamais trop sur ce principe.
Jean MANUEL.
!
j
j LE MERVEILLEUX RAID
LONDRES - AUSTRALIE
de Bert HINCKLER
; (16.580 kilomètres en 16 jours : 7/22 Février)
sur AVIONNETTE 40/80 HP
si été réalisé avec un moteur lubrifié par
C'est également l'huile CASTROL qui fut employée par
S Major CAMPBELL pour son RECORD du MONDE
, de VITESSE en AUTOMOBILE
*33 kilomètres à l'heure
Société des Huiles CASTROL, 58, rue de Londres, PARIS
L'hydravion Savoia-Marchetti S-63, avant la mise à l'eau.
Aéronautique militaire
0 Le caporal-mitrailleur Lavigne, du
38' Rgt, vient de recevoir la Médaille mili-
taire. Il avait été grièvement blessé, le
29 Décembre dernier, au départ d'une mis-
sion de reconnaissance.
Il Les capitaines Orith, de l'Entrepôt spé-
cial d'aviation n° 2, et Ronin, de l'Ecole
d'Istres, viennent d'être désignes pour suivre
un cours de spécialisation.
6 Le lieutenant-colonel Blaise va com-
mander, en second, le 34" Rgt.
0 Le lieutenant-colonel Yence, directeur
de l'Entrepôt spécial n° 4, est affecté au
Magasin Général n° 4. Il est remplacé à l'En-
trepôt n° 4 par le commandant Martel.
0 Le capitaine Roussin, du 358 Rgt, passe
à l'Entrepôt spécial n° 2.
fb Le lieutenant Tapie, du 28 Rgt, s'est
embarqué pour le 398 Rgt.
tb Le lieutenant Rostan, du 358 Rgt, est
nommé au 33e Rgt.
0 Le lieutenant Sondaz quitte le 11e Rgt
pour le 39e Rgt.
W Le lieutenant Tournés, du 22e Rgt, est
aftecté au 39e Rgt.
Ob Le lieutenant Gérand, du 3" Groupe d'ou-
vriers, est désigné pour remplir à son corps
l'emploi d'adjoint au trésorier.,
0 Le lieutenant Gosset, du 2e Rgt, va rem-
plir les fonctions d'officier chargé du ma-
tériel, en remplacement du capitaine Devi-
terne.
0 Le lieutenant Burlet, du 32e Rgt d'ar-
tillerie, détaché aux éléments de Météorolo-
gie à Paris, est mis à la disposition du
Centre d'instruction de l'O. N. M., à Saiut-
Cyr.
0 Le commandant Bordages et le capi-
taine Coutereaù viennent d'être affectés au
Centre de mobilisation n° 34.
Aéronautique maritime
0 La Médaille militaire vient d'être, confé-
rée au second maître Pierre-Jean Le Goflic.
0 Le capitaine de frégate de Nantes est
ncmmé commandant de llWTonautique de
la 4e région maritime, à BJzerte.
Il Le capitaine de corvette Féraud, de
l'Entrepôt d'Orly, est désigné pour rejoin-
dre l'Entrepôt de Rochefort.
Ob Le lieutenant de vaisseau Mornu, du
centre d'Hourtin, est affecté à l'escadrille
2. R-I, du centre de Brest.
fb L'enseigne de vaisseau de lre classe Au,.-
senac passe du Centre d'Hourtin, à l'école
des mitrailleurs-bombardiers.
Chronique de La Goupille
Est-il opportun de faire
suivre par les spécialistes
un peloton destiné à leur
apprendre le règlement de
manœuvre de l'infanterie,
chaque fois qu'ils vont gra-
vir un échelon de la hiérar-
chie.
Lors de son entrée an
service, La Goupille doit
faire ses classes à pied,
apprendre à tirer, à sailler.
etc. C'est indispensable.
Mais après ? tjour le nom-
mer sous-chef mécanicien, est-il indispen-
sable qu'il consacre de longues heures à
débrouiller les manœuvres d'une section ?
Il ne faut pas abuser l
Si pour être nommé au grade supérieur,
il faut que le candidat se distingue de
quelque manière, que ce soit dans l'ordre
technique, par un concours technique.
La Goupille n'est pas universel. Il ne peut
être, tout à la fois, bon technicien, être res-
ponsable de l'entretien d'un avion et d'un
moteur, être parfait fantassin et par sur-
croit savoir marcher, grimper, sauter, nager,
arracher et courir, selon les préceptes du
maitre Hébert.
Il faut choisir.
Les « Ailes » sont exclusivement consa-
crées à l'aéronautique. Elles sont indépen-
dantes comme l'est rarement un journal.
Prêtes à servir toutes les bonnes causes, elles
ne servent et ne veulent servir aucun inté-
rêt particulier au détriment de l'inlrêt gé-
néral.
LES AILES S'OUVRENT
L'hydravion Savoia-Marchetti S-63
Appareil commercial, bimoteur Isotta-Fraschini de 1.000 CV
Le courageux voyage du colonel de Pinedo
à travers les deux Amériques, voyage qui
a comporté une double traversée de l'Atlan-
tique, a mis en vedette une des plus belles
réalisations de l'ingénieur italien Mar-
cltetti : l'hydravion Savoia S-55.
Cet appareil avait été choisi par le Colo-
nel de Pinedo, en raison de l'importante
charge utile qu'il pouvait emmener. En effet,
pour satisfaire à l'amour-propre national de
ses concitoyens, il importait, avant tout, que
Je matériel utilisé pour ce nouveau voyage
fût exclusivement italien. Ce matériel, étu-
dié pour des fins militaires, suscita à son
pilote quelques difficultés, notamment pour
décoller, avec une trop forte charge le long
des côtes de l'Afrique.
L'hydravion S.-55, plus particulièrement
conçu pour servir d'appareil torpilleur, était
muni de deux coques qui augmentaient sa
résistance à l'avancement et élevaient consi-
dérablement son poids mort.
C'est pour ces raisons que le nouveau mo-
dèle S.-63, qui vient d'être réalisé par les
chantiers de Sesto-Calende pour le transport
des passagers ne comporte qu'une seule
coque centrale. Cette coque, de vastes
dimensions, a une jauge disponible d'envi-
ron 23 me., permettant un aménagement très
confortable des cabines.
Comme son devancier, le S.-55, les élé-
ments qui le constituent ont été établis pour
pouvoir être normalement transportés par
chemin de fer.
Les essais en vol de cette superbe ma-
chine ont été effectués par le pilote, connu
Passaleva, devant le commandant Ferrarin,
qui, paraît-il, fut enthousiasmé de sa faci-
lité de manœuvre.
Voilure. — L'hydravion Savoia-Marchetti
S.-63 est un grand monoplan à ailes
épaisses « cantilever n, de 27 m. 32 d'en-
vergure.
Sa voilure diffère peu de celle du S.-55.
Elle présente, vue en plan, la même forme
trapézoïdale ; mais, avec un plus grand
allongement. Son épaisseur, qui atteint
environ 90 centimètres à l'encastrement,
décroît régulièrement, à l'intrados et à l'ex-
trados, de ce point aux extrémités.
Les ailes sont établies en trois parties :
line partie centrale solidaire de la coque et
deux parties symétriques, qui affectent un
dièdre latéral important. De ce fait, les
bouts d'ailes se trouvent à 2 m. 40 au-des-
sus de l'eau, bien à l'abri des paquets de
mer.
Les ailerons, commandés par des câbles,
sont largement compensés. Chacun d'eux est
pourvu de deux grands guignols extérieurs.
La structure, identique à celle du S.-55,
comprend trois longerons et des nervures
en bois. Le bord d'attaque est renforcé par
un large bec en contre-plaqué ; le reste de la
voilure est normalement entoilée.
Coque. — La coque, à un seul redan, pré..
sente des formes de fond très amorties. Sa
longueur est réduite au minimum, les em-
pennages étant supportés par une poutre
métallique.
Cette solution, particulière à l'ingénieur
Marchetti, ne paraît pas présenter de très
sérieux avantages pour un appareil com-
mercial.
A l'avant de la coque, se trouve l'entrée ;
puis, le poste de pilotage décalé vers la cloi-
son de gauche. L'intérieur est divisé en com-
partiments réservés aux passagers, à la poste
et aux bagages. On y trouve, en outre, la
toilette et le poste du radiotélégraphiste. De
ce dernier, un trou d'homme permet d'ac-
céder sur l'aile et, de là, aux bâtis-moteurs.
La cabine des passagers mesure trois
mètres de large sur trois mètres de long et
deux mètres de haut. Dix personnes y pren-
nent place et peuvent s'y loger à l'aise.
L'eclairage est assuré par des hublots.
Malgré la largeur de la coque et la hau-
teur importante, au-dessus de l'eau, des
extrémités d'ailes, il y a deux ballonnets
fixés sous la voilure. Ces ballonnets son?
supportés par de petits mâts et se trouvent
disposés à environ cinq mètres de part et
d'autre de l'axe de l'appareil.
Empennages. — Les empennages sont
reliés à la coque par deux poutres métal-
liques. En outre, deux haubans, disposés en
V, raccordent les extrémités de ces poutres
à la voilure, en des points qui se trouvent
être sensiblement dans l'axe des flotteurs
latéraux.
L'empennage vertical se compose d'un plan
fixe réglable et d'un volet de profondeur
compensé, de forme semi-elliptique.
L'empennage horizontal est constitué par
deux surfaces de dérive, suivies de deux
gouvernes de direction également compen-
sées. Ces organes sont montés dans l'axe de
chaque poutre de liaison. Ils sont assujettis
par des haubans profilés. Les deux dernières
travées des poutres sont entoilées, formant
ainsi deux petits focs de dérive. Les com-
mandes, en câbles, sont extérieures.
Vue de profil du bimoteur Savoia-Marchetti S-63.
LES AILES 5
SOUS LES COCARDES
LES GRANDS PROBLÈMES
L'Emploi de la Radio
qlje S avons demandé à un ingénieur averti, à un de ces hommes qui montent et
1 « LES AILES » s'efforcent de grouper, de nous dire ou en est la question de la
9*«o-aérienne et en quel sens elle doit évoluer. Car si l'aviation ne sait pas navi-
fe,'> c'est qu'elle ignore ou utilise mal les ressources que la science modeine met
disposition. Mais de son côté, le technicien a-t-il toujours le souci de satisfaire
, ctlment les exioeiires narticulières des utilisateurs ? Nous ne le croyons pas. A. M.
Ni0 t depuis longtemps prouvé que la
est indispensable à la navigation
¡QI lIne. Les efforts des constructeurs
hu raison des obstacles d'ordre tech-
¡. be 6*' à l'heure actuelle, notre flotte
j¡ te mer est dotée d'aplpjareils sim-
rri bes et puissants' qui permet-
t:J!:taI1X navires d'être sans cesse en
h() avec la terre ferme et d'être
¡ e en cas de danger.
':'ç ri?!118» et c'est là que la ratdio devient
;4s 1 éCieuse auxiliaire, un navire perchi
fIos brume peut, grâce à eille, situer
f Po«r *°n et se diriger aussi sûrement
Un temps clair, d!ans des cir-
f" an.ces où les instruments ordinaires
!. aigation sont inefficaces. Sous ce
t Qn peut affirmer sans crainte de
i'I. Ir. que, dans un avenir très pro-
h a Vledle navigation à l'estime ne
1,5 qu'un souvenir. La radiogonio-
li - ou mesure des angles par la
:Hjj0 l'aura remplacée.
r;> l'aura remplacée.
¡¡ est grâce à cette application quie la
o S av©rera le guindé sûr — le seul
- pour l'avion, volant dans des
^rçj^ances où les ressources de la
iiaphie deviennent sans objet. L'ex-
|'j( ç. encore toute récente de Gérar-
t':I Corniitlon l'a démontré d'une façon
11 ^te.
-::.?ie est ouverte, mais il faut la
j Que nous manque-t-il ?
.1. tT
h4t n matériel étudié tout spéciale-
! Pour l'aviation.
4t Dn emplacement prévu spéciale-
; Pour le matériel nouveau sur des
; llouveaux.
; nouveaux.
-"I¡ ?1, que la première de ces deux
ns soit réalisée, il faut que les
Icteurs d'appareillage radioélec-
;:¡ Poussent leurs études vers un ma-
St éger, simple et die fonctionne-
s; ceain. Nous ne devons pas perdre
¡rl que ce matériel doit, par sa des-
h o même, pouvoir être mis entre
f~ 3lns de gens non spécialisés et que,
l'iie l1.slequenIt, un profane doit pou-
r:t¡nl Initier rapidement à son usage. La
('> lcité est donc une règle rigoureuse.
t là évidemment un gros sacrifice
lir °*is demandons aux constructeurs;
t une technique nouvelle à étu-
à mettre au point. Le sacrifice
d'ailleurs tout momentané. Nul
en effet ne peut subsister à cet
, ; il suffira die présenter à l'aéro-
,lque française un appareillage radio
1ent adapté à ses besoins pour
:. devienne très rapiidement d'un usage
:/. lit.
iPement idéal d'un avion, appelé
e de la grande navigation, doit réa-
les conditions suivantes :
ravoir être entendu de loin et de
¡)a fois et permettre une portée au
l' égafte à la moitié de la distance
.V j, avion idoit Couvrir ;
ssurer la réception dans les mêmes
k ons et, autant que possible, le pas-
"J SImultané de l'émission à la récep-
"nin d'avertir sans délai l'opérateur
, e sa transmission devient illisible;
î»
: '* ermettre à l'équipage de relever
instantanément sa position à l'aide de la
radiogoniométrie quelles que soient les
circonstances.
Les conditions étant posées, voyons
comme elles peuvent être réalisées.
*
* *
Pour obtenir la liaison à courte et à
longue distance, il n'existe qu'un seul
moyen, tout au moins tdans l'état actuel
de la technique radioélectrique, c'est
l'emploi des ondes courtes concurrem-
ment avec les grandes ondes.
En 'effet, il est prouvé que les ondes
courtes émises avec de faibles puissan-
ces — d'où un faible poids die l'équipe-
ment, point capital — ont de très grandes
portées par suite de leur propagation ré-
fléchie, mais qu'à une faible distance de
l'émetteur, elles cessent brusquement
d'être entendues. Il est donc nécessaire
de combler une zone d'un millier de
kilomètres par l'emploi d'une onde lon-
gue.
Les mêmes conditions doivent être réa-
lisées à la récejpttion pour les mêmes mo-
tifs. De plus, cette réception doit pou-
voir être assurée, simultanément, en du-
plex.
Quant à la goniométrie, elle doit four-
nir la position par lecture directe et cela
est un progrès qu'il faut absolument ob-
tenir parce que lui seul rendra la mesure
de position aussi facile et aussi rapide
que la lecture d'un cap sur un compas.
La tâche qui s'impose aux construc-
teurs est ardue, mais elle n'est pas irréa-
lisable. Ce qui la complique encore un
peu, c'est la simjplicité de maniement et
la légèreté alliée à une grande robus-
tesse, qualités qu'il faut toujours exiger
des appareils) idevant prendre place sur
un avion et être mis — répétons-le parce
qu'on l'oublie trop — entre n'importe
quelles mains, même les plus inexpéri-
mentées.
Maintenant, que demandions-nous aux
avionneurs ? Peu de chose à côté de l'ef-
fort exigé de radios-électriciens, simple-
ment une place spécialement réservée à
l'équipement radio à bord des avions. Il
faut que la radio ait sa place au grand
jour, tout comme les instruments de bord
habituels et que, pour se servir id'un pos-
te, on ne soit pas obligé de se soumettre -
à des exercices d'assouplissement dans
le fond d'une carlingue.
» • • ! : l'
Lorsque toutes les conditions que nous
venons d'énumérer seront remplies — et
elles peuvent l'être — on peut espérer
que la radio cessera d'être considérée
par les pilotes et les navigateurs comme
un encombrement inutile et même dan-
gereux. Il sera possible de faire entrer
son emploi régulier dans les habitudes
du personnel navigant qui, alors, trouve-
ra en elle, une auxiliaire indispensable et
un précieux soutien moral dans les mo-
ments difficiles.
Mais des résultats définitifs ne seront
obtenus que si l'effort technique précède,
et de beaucoup, l'entreprise qui consiste-
ra à éduquer les navigateurs de l'air. On
n'insistera jamais trop sur ce principe.
Jean MANUEL.
!
j
j LE MERVEILLEUX RAID
LONDRES - AUSTRALIE
de Bert HINCKLER
; (16.580 kilomètres en 16 jours : 7/22 Février)
sur AVIONNETTE 40/80 HP
si été réalisé avec un moteur lubrifié par
C'est également l'huile CASTROL qui fut employée par
S Major CAMPBELL pour son RECORD du MONDE
, de VITESSE en AUTOMOBILE
*33 kilomètres à l'heure
Société des Huiles CASTROL, 58, rue de Londres, PARIS
L'hydravion Savoia-Marchetti S-63, avant la mise à l'eau.
Aéronautique militaire
0 Le caporal-mitrailleur Lavigne, du
38' Rgt, vient de recevoir la Médaille mili-
taire. Il avait été grièvement blessé, le
29 Décembre dernier, au départ d'une mis-
sion de reconnaissance.
Il Les capitaines Orith, de l'Entrepôt spé-
cial d'aviation n° 2, et Ronin, de l'Ecole
d'Istres, viennent d'être désignes pour suivre
un cours de spécialisation.
6 Le lieutenant-colonel Blaise va com-
mander, en second, le 34" Rgt.
0 Le lieutenant-colonel Yence, directeur
de l'Entrepôt spécial n° 4, est affecté au
Magasin Général n° 4. Il est remplacé à l'En-
trepôt n° 4 par le commandant Martel.
0 Le capitaine Roussin, du 358 Rgt, passe
à l'Entrepôt spécial n° 2.
fb Le lieutenant Tapie, du 28 Rgt, s'est
embarqué pour le 398 Rgt.
tb Le lieutenant Rostan, du 358 Rgt, est
nommé au 33e Rgt.
0 Le lieutenant Sondaz quitte le 11e Rgt
pour le 39e Rgt.
W Le lieutenant Tournés, du 22e Rgt, est
aftecté au 39e Rgt.
Ob Le lieutenant Gérand, du 3" Groupe d'ou-
vriers, est désigné pour remplir à son corps
l'emploi d'adjoint au trésorier.,
0 Le lieutenant Gosset, du 2e Rgt, va rem-
plir les fonctions d'officier chargé du ma-
tériel, en remplacement du capitaine Devi-
terne.
0 Le lieutenant Burlet, du 32e Rgt d'ar-
tillerie, détaché aux éléments de Météorolo-
gie à Paris, est mis à la disposition du
Centre d'instruction de l'O. N. M., à Saiut-
Cyr.
0 Le commandant Bordages et le capi-
taine Coutereaù viennent d'être affectés au
Centre de mobilisation n° 34.
Aéronautique maritime
0 La Médaille militaire vient d'être, confé-
rée au second maître Pierre-Jean Le Goflic.
0 Le capitaine de frégate de Nantes est
ncmmé commandant de llWTonautique de
la 4e région maritime, à BJzerte.
Il Le capitaine de corvette Féraud, de
l'Entrepôt d'Orly, est désigné pour rejoin-
dre l'Entrepôt de Rochefort.
Ob Le lieutenant de vaisseau Mornu, du
centre d'Hourtin, est affecté à l'escadrille
2. R-I, du centre de Brest.
fb L'enseigne de vaisseau de lre classe Au,.-
senac passe du Centre d'Hourtin, à l'école
des mitrailleurs-bombardiers.
Chronique de La Goupille
Est-il opportun de faire
suivre par les spécialistes
un peloton destiné à leur
apprendre le règlement de
manœuvre de l'infanterie,
chaque fois qu'ils vont gra-
vir un échelon de la hiérar-
chie.
Lors de son entrée an
service, La Goupille doit
faire ses classes à pied,
apprendre à tirer, à sailler.
etc. C'est indispensable.
Mais après ? tjour le nom-
mer sous-chef mécanicien, est-il indispen-
sable qu'il consacre de longues heures à
débrouiller les manœuvres d'une section ?
Il ne faut pas abuser l
Si pour être nommé au grade supérieur,
il faut que le candidat se distingue de
quelque manière, que ce soit dans l'ordre
technique, par un concours technique.
La Goupille n'est pas universel. Il ne peut
être, tout à la fois, bon technicien, être res-
ponsable de l'entretien d'un avion et d'un
moteur, être parfait fantassin et par sur-
croit savoir marcher, grimper, sauter, nager,
arracher et courir, selon les préceptes du
maitre Hébert.
Il faut choisir.
Les « Ailes » sont exclusivement consa-
crées à l'aéronautique. Elles sont indépen-
dantes comme l'est rarement un journal.
Prêtes à servir toutes les bonnes causes, elles
ne servent et ne veulent servir aucun inté-
rêt particulier au détriment de l'inlrêt gé-
néral.
LES AILES S'OUVRENT
L'hydravion Savoia-Marchetti S-63
Appareil commercial, bimoteur Isotta-Fraschini de 1.000 CV
Le courageux voyage du colonel de Pinedo
à travers les deux Amériques, voyage qui
a comporté une double traversée de l'Atlan-
tique, a mis en vedette une des plus belles
réalisations de l'ingénieur italien Mar-
cltetti : l'hydravion Savoia S-55.
Cet appareil avait été choisi par le Colo-
nel de Pinedo, en raison de l'importante
charge utile qu'il pouvait emmener. En effet,
pour satisfaire à l'amour-propre national de
ses concitoyens, il importait, avant tout, que
Je matériel utilisé pour ce nouveau voyage
fût exclusivement italien. Ce matériel, étu-
dié pour des fins militaires, suscita à son
pilote quelques difficultés, notamment pour
décoller, avec une trop forte charge le long
des côtes de l'Afrique.
L'hydravion S.-55, plus particulièrement
conçu pour servir d'appareil torpilleur, était
muni de deux coques qui augmentaient sa
résistance à l'avancement et élevaient consi-
dérablement son poids mort.
C'est pour ces raisons que le nouveau mo-
dèle S.-63, qui vient d'être réalisé par les
chantiers de Sesto-Calende pour le transport
des passagers ne comporte qu'une seule
coque centrale. Cette coque, de vastes
dimensions, a une jauge disponible d'envi-
ron 23 me., permettant un aménagement très
confortable des cabines.
Comme son devancier, le S.-55, les élé-
ments qui le constituent ont été établis pour
pouvoir être normalement transportés par
chemin de fer.
Les essais en vol de cette superbe ma-
chine ont été effectués par le pilote, connu
Passaleva, devant le commandant Ferrarin,
qui, paraît-il, fut enthousiasmé de sa faci-
lité de manœuvre.
Voilure. — L'hydravion Savoia-Marchetti
S.-63 est un grand monoplan à ailes
épaisses « cantilever n, de 27 m. 32 d'en-
vergure.
Sa voilure diffère peu de celle du S.-55.
Elle présente, vue en plan, la même forme
trapézoïdale ; mais, avec un plus grand
allongement. Son épaisseur, qui atteint
environ 90 centimètres à l'encastrement,
décroît régulièrement, à l'intrados et à l'ex-
trados, de ce point aux extrémités.
Les ailes sont établies en trois parties :
line partie centrale solidaire de la coque et
deux parties symétriques, qui affectent un
dièdre latéral important. De ce fait, les
bouts d'ailes se trouvent à 2 m. 40 au-des-
sus de l'eau, bien à l'abri des paquets de
mer.
Les ailerons, commandés par des câbles,
sont largement compensés. Chacun d'eux est
pourvu de deux grands guignols extérieurs.
La structure, identique à celle du S.-55,
comprend trois longerons et des nervures
en bois. Le bord d'attaque est renforcé par
un large bec en contre-plaqué ; le reste de la
voilure est normalement entoilée.
Coque. — La coque, à un seul redan, pré..
sente des formes de fond très amorties. Sa
longueur est réduite au minimum, les em-
pennages étant supportés par une poutre
métallique.
Cette solution, particulière à l'ingénieur
Marchetti, ne paraît pas présenter de très
sérieux avantages pour un appareil com-
mercial.
A l'avant de la coque, se trouve l'entrée ;
puis, le poste de pilotage décalé vers la cloi-
son de gauche. L'intérieur est divisé en com-
partiments réservés aux passagers, à la poste
et aux bagages. On y trouve, en outre, la
toilette et le poste du radiotélégraphiste. De
ce dernier, un trou d'homme permet d'ac-
céder sur l'aile et, de là, aux bâtis-moteurs.
La cabine des passagers mesure trois
mètres de large sur trois mètres de long et
deux mètres de haut. Dix personnes y pren-
nent place et peuvent s'y loger à l'aise.
L'eclairage est assuré par des hublots.
Malgré la largeur de la coque et la hau-
teur importante, au-dessus de l'eau, des
extrémités d'ailes, il y a deux ballonnets
fixés sous la voilure. Ces ballonnets son?
supportés par de petits mâts et se trouvent
disposés à environ cinq mètres de part et
d'autre de l'axe de l'appareil.
Empennages. — Les empennages sont
reliés à la coque par deux poutres métal-
liques. En outre, deux haubans, disposés en
V, raccordent les extrémités de ces poutres
à la voilure, en des points qui se trouvent
être sensiblement dans l'axe des flotteurs
latéraux.
L'empennage vertical se compose d'un plan
fixe réglable et d'un volet de profondeur
compensé, de forme semi-elliptique.
L'empennage horizontal est constitué par
deux surfaces de dérive, suivies de deux
gouvernes de direction également compen-
sées. Ces organes sont montés dans l'axe de
chaque poutre de liaison. Ils sont assujettis
par des haubans profilés. Les deux dernières
travées des poutres sont entoilées, formant
ainsi deux petits focs de dérive. Les com-
mandes, en câbles, sont extérieures.
Vue de profil du bimoteur Savoia-Marchetti S-63.
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