Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-06
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 06 janvier 1927 06 janvier 1927
Description : 1927/01/06 (A7,N290). 1927/01/06 (A7,N290).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65683225
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
LES AILES 3
:-.:. - SOUS LES COCARDES
Quelques
précisions
, (i * 'el suivant :
, {IJllil'III'
'1 'J\ \(¡,
\¡JI '(1'(1(',
h JS",,! S ,vU(: interêl, nuis quVs-
r, '/1'
vous.? j • ',e oro's pas qu'il soit bon
L| '.l^ f'"1' its Petites misères dont
l' l'Hio" ll'S Pl'tltes (lolit
''N'ylion j"!Utire 11 laquelle j';i i'iion-
1 l'leUir J"
Ptur de vous entendre
i lc1" top 11 et que, tout reste en l'état,
i I>!-w
'1. ¡¡"r' Pl' \'ntré hllt
Nlà gréer, etc
1 ij qu'
Voilà est Srit i Je remercie mon
la ecrit! Je remercie mon
,de de () de ses conseils et lui
Ca Pt" re patience.
1t4 le. er notre but, rien n'est
e¡¡allt Ihtaire, née en 1909, a
ralor^Sept ans. C'est peu.
','e eyolu VS que son destin est loin
Si dans 1 ° qu'elle « s'embour-
St da 8 la i- il-x. Les signes en sont
tention ombreux. Comme il y a une
!il%ah 6' fi,le toujours de l'es-
terature, fille toujours de l'es-
frt; JI niUriJ existe. croyons-nous,
^viati °D' pjaffante, ardente et
V rie Part-action.
\, Men 6S aV'aleurS» ceux Q0'»
Cahnr aviateurs, ceux qui,
Krt •^a&e- croient en leur
"IIqlJi s POSlton à ces esprits désa-
lui s in/*A-
lles et lent a lui trouver des
I 'K et des faiblesses qui la con-
1t.
avialeurs - Il en est de
s'^e- ik°nt un signe commun :
v' l'a /IOû parce que l'avion les
ile reureusement et leur
K,t 6 action, un peu de cette
dans l'action, un peu de cette
ne Pas trouver dans
"J:lJcou es biens matériels.
p n
1J On t fait la guerre ; ils en
,} Parfo .;Illarque telle, qu'il leur
unîtes de regretter les heures
li/tole S de la patrouille. Certains,
école, ont pensé: « j'irai dans l'a-
JQ, bIH Pensé : « j'irai dans l'a-
l\iJrtigiaUlres" avant d'arriver en ce
'ïj.*jx ; l'escadrille! ont subi,
faiblir, toutes les avaries que les
H, réSp Vent aux néophytes. Sou-
Ux res fil aux néophytes. Sou-
ils se firent « mal voir » — et
l SUb\,aln-Cyr — pour avoir eu
v S1ve d'entrer dans l'avia-
It/ les tcependant! Eh bien, qui les
°Uve déçus. Déçus par les
■ tor is fallacieux exercices sur
r H ,e; (j^
C1, r}l'ail1-tÇU.8 Par la vie régimentaire
i raln des garnisons. Pour-
'*}'{<"' - Parce qu'à peu près par-
n arce qu'à peu près par-
lVya às emploie inconsciemment
'dl' t
àternir la divine tlamme de
ls i i l'Ole en eux.
, adlllirent les précurseurs,
i rr't Par leurs chefs lorsqu'ils sont
Par allure et grands [par le
par allure et grands [par le
:IJf'lj/' de iS désirent les continuer et
(¡tr Uer eur expérience, mais les
rh, JIJttrabll Insufflant à une arme
comp ^bl» Une vitalité et, pour tout
PfJUlJ.e 4ble Une vitalité et, pour tout
h, nouvelles.
lepropager leur foi, pour de-
^,eUr8 ldées et suggérer des solu-
hardies sur tel ou tel
l'i h eUye et hardies sur tel ou tel
kA\ PoUr c°fflbattre courtoisement
l içj/ esqhî leur paraissent périmées ;
rQ Cet aji redonner à l'aviation mili-
.rj(Je, il aiit qu'elle est en train de
,1.1 lIte. C eUr fallait une tribune indé-
'i h ®- C» S6ra ce journal..
h
'4te C'e 8era ce journal.
La nouvelle rubrique des Ailes se pro-
:,t(J!J.le PoUr l'aviation militaire, ce
',It, etili du C.F.P.Aé. pour
'\1 l'de qUe générale, c'est-à-dire un
/'leJQe\ et désintéressé, un point
,1h. Ot"
- P "Ytl} •
j lila f rIgoureux est la garantie
r fiti iS 0i1 viendra ici poursuivre
8. il 8 rancunes personnelles.
lu Ps, ilnie semble que tous les
fh
8I. litaires et leurs camarades
* approuveront notre des-
i ^'ilcÛOUs aideront.
ICs sur lesquels nous leur
¡:¡¡.ce de collaborer avec nous
i Qu Ils ont le devoir d'éclairer
(j", et leurs chefs — sont
V,.®11* pf compleies.
V.or§anisation et du per-
Si" - ?Oan Ie sera la place de l'avia-
(jf I sera la place de l'avia-
i H S°^Uel ée nouvelle. ? Le statut
• -'lisent ^avi&ant, les questions
tut 14 3t. de récompense. le rajeu-
,l rs es cadres, l'assurance des
'lr s à ludler sérieusement.
t Jons pas l'amélioration
Ilvle t d'apporter à la situation
S et Morale des sous-officiers
!:Q ltVrièS SOIlt et resteront la che-
>, /!Otnare d.'une aviation d'élite.
JII Il lq si ne lniraense s'ouvre devant
on n .§iDi i évocation de l'instruc-
tiré e évocation de l'instruc-
\'{;ite 1 Haire et de l'adaptation
:IJ\e tis service d'un an. Nous
- daIlU;1 faut modifier quelque
:IJ¡l les méthodes de comman-
It un Usage dans l'aviation et
,Jij). **ves h complet à l'instruction
4rj leul's;:\ d U personnel navigant.
IS to 1 entrainement aérien des
î ri tlons est à vivifier dans
8*ba«»-
s par une réforme pro-
des d'instruction, 11
i trear surcroît, un aviateur qui
v, Sile: aux coupes, raids, courses
v! th .len»
te itis t Une formidable émula-
\J'S! aUssi combien de critiques
(j048 J}l -'
^l'eti^^aut ! C'est toute la ques-
vJ ell:lol tactique et parconsé-
uI¡ 1 q enement de Versailles et
el', eaU Il faut remettre sur le
r là t nous rétrogradons à
toute vitesse. Et la formation des
pilotes 1 Et celle des observateurs et
mitrailleurs, toujours abordées, jamais
résolues 1.
Nous pensons que la sécurité des
aviateurs doit être améliorée et qu'il
faut s'atteler résolument à la question
des mécaniciens, faute de quoi dans
deux ans, nous n'aurons plus d'aviation,
mais plus du tout !. Il va sans dire que
les avions, les programmes, le matériel
ne nous laissent pas indifférents et
nous n'oublions ni les T.O.E., ni l'avia-
tion coloniale, ni l'étude des aviations
militaires étrangères
Toutes ces questions, d'autres encore,
constituent la politique aérienne de la
France qui trouvera un jour sa synthèse
dans un Ministère de l'Air. Nous en
sommes partisans.
Programme ambitieux ?.
N'est jamais trop ambitieux celui qui
désire bien faire.
André MORVAN.
Aéronautique militaire.
ID Sont iircrits au tableau d'avancement
pour 1927 :
1° Pour le grade dé colonel, les lieutenants-
colonels Maginel (37e rgt) ; Ludmann (32e),
Benoist (35e), de Saqui-Sannes (Istres), Bou-
chet (21e), Berger (Ecole d'application de Ver-
sailles), Tulasne (31e).
2° Pour le grade de lieutenant-colonel les
commandants Aubé (de l'Inspection Générale)
Chapelet (Direction de l'Aéronautique) de
Galard-Terraube (3e Rgt) Delanney (21e),
Van den Vaero (39e), Glaize (34e), Lefort (22e),
Hugcni (Ministère du Commerce), Neant (Ecole
d'AppÏcation), Magnin (Ecole d'Application),
Vignon (35e), de Montarby (11e), Esciidier
(32e), Zarapofï (33e).
J.. 3° Pour le grade de commandant, les capitaines
Baston (37e), Pequin (34e), Guichard (39e),
Mathis (37e), Vogoyeau (Ministère du Com-
merce), Mortureux (3e brigade mixte), Davet
(Inspection Technique), BIaizot (39e), Cadaux
(22e), Valin (Inspection Générale), Drevet
(Entrepôt no 3), Desusclade (1er Aérostation),
Mochel (Service général du Ravitaillement),
Doliinger (Etat-Major, 4e armée), Ruby (39e),
Pelissier (22e), Gaudin (Direction de l'Aéronau-
tique), Roswag (Direction de l'Aéronautique),
Trezcnem (2e brigade), Duhil de Bénazé (34e;
mission fraiçaise en Pologne), Robini (37e),
Gigodot (36e), de Saint-Céran (Aviation d'Al-
gérie), Chateauvieuy (G M.P.), de Montrichard
(Inspection Technique), Cochet (2e Division
aérienne), Husson (21e), de Ge ffrier (34 e),
Romatet (33e), Radot (Commission des Essais
Pratiques), Poupon (Etat-major du maréchal
Foch), Rignot (Direction de l'Aéronautique).
4° Pour le grade de capitaine, les lieutenants
Fourestier (39e), Dordilly (Ecole d'Applica-
tion), Fruhinsholtz (37e), Carretier (34e), Challe
(38e), Janicaud (11*), Paolacci (2e Groupe
d'Afrique), Martin (37e), Maulde (Commission
d'Essais et d'Expériences), Goussot (Ministère
du Commerce), de Soto (Direction de l'Aéro-
nautique), Moguet (Ecole d'Avord), Tourné
(35e), Leclerc (32e), Le Bouter (388), Perrin
(37e), Didier (Entrepôt no 2), Marvillet (Entre-
pôt no 3), Lefèvre (1er Rgt Aérostation), Deu-
causse (Ministère du Commerce), Grifïoul
(Magasin général n° 1), Miermont (21e), Martin
(2e), Baronna (218), Alamichel (33e), Cebé (34e),
Schmitter (Etat-Major de l'Aéronautique de
l'armée du Rhin), Bordes (2e), Menu (Inspec-
tion des Essais), Tilly (Ecole d'Application),
Nebout (34e, détaché à la 12e Direction), Tes-
tart (Commission des Essais Pratiques), Cas-
teluin (22e), Dery (Ecole d'Istres), de Vitrolles
(34e), Escallier (37e).
5° Pour le grade de sous-lieutenant, a) les
lieutenants du cad.e latéral Lucques (22e),
Lonjaret (35e), Monsarral (11e), Roberl (Ecole
d'Istres), Perreau (Ecole d'Avord), Sallarès
(du 34e Aéronautique indo-chint ise) ; b) les
adjudants-chefs Rousseau (4e Groupe d'O.A.),
Pa!made (2e Aérostation), Airachart (4e Groupe
d'O.A.), Bernard (2e), Cadoux (34e), Jacquenet
(1er Groupe d'O.A.), Barillet (Entrepôt n° 1) ;
c) l'adjudant Pourtal (37e).
# La médaille militaire vient d'être conférée
au caporal Jolif, pilote au 2e Rgt, grièvement
blessé dans une chute d'avion en décembre 1921.
Les adjudants-chefs ou adjudants sui-
vants sont nommés Adjudant Ouvrier d'Etat
pour l'Aéronautique : Saint-Marc (au parc du
36e Groupe), Raboulene (au parc n° 33), Bou-
cheny (au parc no 21), Pouzet (au magasin
général n° 3), Thiery (au parc no 34) ; le sergent
Builhès est nommé au même emploi (au parc
d'aérostation n° 2).
Aéronautique maritime.
Le Ministre de la Marine vient d'accorder
le brevet d'aéronautique au lieutenant de
vaisseau Boidot et aux Enseignes de lre casse
Dupuy et Septans.
L'oflicier-mécanicien Thomas, du C.A.M.
du l'alyvestre, est atIccté au Centre d'Aviation
Maritime de Berre.
0 Promotions du 1er janvier. Le maître-
amineur Cadiou a été nommé premier-maître ;
les maîtres-mécaniciens Provost, Marrot,
Piriou ont été nommés premier-maître ; le
second-maître arrimeur Lafon a été nommé
maître ainsi que les seconds-maîtres mécani-
ciens Martineau, Hartung, Le Mée, Dégio-
vani, Reungoat; les quartiers-maîtres arri-
meurs Le Bail, Garrec, Audren, Labadie ont
été nommés second-maître de même que les
quartiers-maîtres- mécaniciens Le Calvez, Mar-
chand, Jodet, Marc, Quéroi et Badoche.
la Les matelots arrimeurs d'aéronautique
qui ont été proposés pour l'avancement le
le, octobre et qui possédaient à cette date un
nombre de points au moins égal à 200, sont
promus au grade de quartier-maître.
L'avancement
dans l'aviation
Le tab'eau d'avancement de notre aviation
mi itaire est paru. Il est désolant, non pas seu-
lement parce que l'on peut, à ben droit, s'étonner
de ne pas y voir figurer certains noms, mais, et
encore et surtout, par les tendances qu'il révèle.
Il n'est pas du tout question de rajeunir les
cadres de commandement du personnel navi-
gant. Ah ! certes non 1
Le plus jeune lieiuenant-colonel passera au
grade supérieur à 48 ans. C'est un chef de
Corps ! Quant au chef de bataillon le plus favo-
risé, nous le verrons lieutenant-colonel a 45 ans
bien sonnés. Les futurs chefs de bataillon sont
mieux partagés : leur âge oscille entre 33 ans
(capitaine Rignot) et 49 ans (capitaine Vo-
goyan) 1.
La 12e Direction n'est pas en cause. Elle
défend, autant qu'elle le peut, l'avancement
jeune dont elle sait l'intérêt primordial. Mais, de
parti-plis, de hautes influences s'emploient à
soumettre l'aviation à la loi commune des autres
armes.
C'est plus qu'une erreur, c'est une faute. Ce
journal ne la laissera pas commettre sans pre-
tester.
[1 en appellera au Parlement, souverain juge
en la matière !
CONTACT i
— En 1926, est-il admissible qu'un chef d'es-
cadrille du 34e Régiment d'Aviation, après avoir
obtenu la participation de son unité à des ma-
nœuvres de cavalerie en avril prochain, ait eu à
se dire : « Maintenant, il faut que je trouve des
observateurs. » Le 34e R. A. est un régiment
d'observation, mais il n'a pas d'observateurs I
- La 12e Direction étudie actuellement le
déplacement de certains régiments. Va-t-elle
rééditer le coup de Thionvillel. Les paris sont
ouverts.
— Beaucoup de bruit dans Landerneau,
autour d'une nouvelle commission interministé-
rielle que doit préisder le dernier-né de nos géné-
raux. et dans la presse autour d'un projet de
future traversée de l'Atlantique.
— Quel est l'auteur de cette phrase : « En faveur
« de l'aviation, il faudra montrer une hardiesse
« de tous les instants, une foi profonde, vive, si
« l'on ne veut pas être pris de vitesse par l'adver-
« saire ». ?
— Des raids? — Parfait t Mais nous aime-
rions connaître le nom du meilleur pilote, du
meilleur observateur, du meilleur mitrailleur, du
meilleur mécanicien de l'aviation française; nous
voudrions aussi qu'ils aient leurs portraits dans
les journaux. Nous réclamons un concours pour
les inconnus et méconnus du « 50 grand champ »
et de la clé anglaise.
- Que se passe-t-il de l'autre côté des Alpes ?.
L'ENTRAINEMENT
Une heure par mois,
c'est insuffisant
Nous avons reçu la lettre suivante :
Cher Monsieur,
J'ai lu avec un bien vif intérêt, un artic e
paru dans un récent numéro des Ailes, concer-
nant l'insuffisance d'entraînement des pilotes
de complément.
Puisque vous êtes l'actif défenseur de notie
chère aviation, en ma qualité de pilote de ré-
serve, je viens vous demander de bien vouloir
continuer à vous intéresser à cette question
primordiale.
Il nous est accordé une heure de vol par meir,
soit 12 heures par an. C'est vraiment trop peu
pour conserver les qualités d'un bon pilote.
Il serait à souhaiter que ceux qui fréquen-
tent régulièrement les centres, puissent voler
— mensuellement — au moins deux heures.
Si la dépense, de ce fait, se trouve doublée,
avec les avions actuels, il y aurait moyen, à
mon avis, de résoudre la question par l'emploi
des appareils à petite puissance beaucoup
moins coûteux à tous les points de vue et qui
offriraient aux usagers les mêmes avantages
que les 180, 300 CV, c'est-à-dire sécurité, ma-
niabilité, etc.
Bon nombre d'anciens pilotes de la guerre,
que je connais personnellement, ne s'entraînent
plus, car, ils jugent insuffisante et dangereuse,
l'heure mensuelle.
Que nos dirigeants écoutent la voix de ceux
qui réclament un entraînement plus intense,
base même de la sécurité et de la sauvegarde de
- notre pays en cas d'hostilités.
Il me serait très agréable de lire bientôt dans
votre intéressant journal, les avis de camarades
pratiquants, intéressés par la question de l'en-
traînement insuffisant dans les centres civils.
Avec mes remerciements anticipés, veuillez
agréer, etc.
E. BLONDEL,
Pilote de Réserve, Membre de il U. P. C.
-Les Ailes, depuis longtemps sou-
tiennent une thèse conforme à celle de
M. E. Blondel. Que celui-ci soit assuré
que ses idées sont les nôtres et que nous
continuerons à défendre le petit avion
d'entraînement qui, à dépense égale,
permettrait aux pilotes civils de tripler
ou quadrupler leur temps de vol.
Nouveaux records de Passaleva
Sandro Passaleva continue à améliorer ses
records. Tout récemment, il a réussi à obtenir
avec une charge de 1.000 kgs et sur une distance
de 500 kms, la belle vitesse horaire de 199 kms
606.
Un peu plus tard, sur 100 kms seulement,
mais toujours avec la charge de 1.000 kgs, Pas-
saleva atteignit la vitesse de 194 kms 200 à
l'heure.
Ces brillants résultats, comme les autres
records de Passaleva, ont été réalisés avec
l'hydravion monoplan SavoJa-Macchettl, bi-
moteur Isotta-Fraschini «Asso qui se révé a
comme une machine tout à fait remarquable
par ses performances et par ses qualités marines.
LES AILCS S'OUVRENT
L'AVION DE TRAVAIL" HEINKEL
- type - H.D.20, bi-moteur Wright-Whirlwind de 400 - CV ---
Depuis que les Alliés lui ont laissé l'entière
liberté de construire, l'industrie aéronautique
allemande a produit une imposante série d'avions
nouveaux.
En bons commerçants, les avionneurs
d'Outre-Rhin entendent bien conquérir rapide-
ment une place importante parmi les fournis-
seurs mondiaux de l'aéronautique.
L'avion Heinkel, type H.D. 20, a été spéciale-
ment établi pour le travail photographiqùe et
géodésique. Quoique ces pacifiques travaux
ne nécessitent, habituellement, ni grande
vitesse, ni plafond élevé, le Hdnkel H.D. 20
est néanmoins susceptible de vo er à environ
Vue de côté de l'avion cllemai d Heinkel.
200 kmsh- et d'atteindre, avec sa charge com-
plète, un plafond de 6 000 mètres.
Il possède un remarquab'e atterrisseur sans
essieu, lequel peut être, aussi rapidement rtm-
p!acé par deux flotteurs. Enfin, les deux mo-
teurs qui l'équipe, des Wright Whirlwind de
200 CV, sont fixés par quatre boulons seule-
ment, ce qui assure ainsi le remplacement com-
mode des groupes moto-propulseurs. se'on le
« travail 11 à effectuer.
Aussi bien, en effet, cet appareil à trans-
formations nous paraît parfaitement capab'e
de remplir, outre sa besogne photographique,
les missions les plus. diverses.
VOILURE. — La voilure de l'avion Heinkel
H.D. 20, se compose d'une cellule bip'ane de
39 mq. 80 de surface. Le plan supérieur est en
deux parties, raccordées par une cabane en
tubes d'acier au-dessus du fuselage. Les ailes
inférieures, plus petites, sont fixées de part et
d'autre de la carlingue, au-bas de celle-ci.
Le dessin des surfaces ainsi que l'épaisseur
du profil sont les mêmes pour les deux voilures.
Elles présentent également l'une et l'autre un
léger dièdre latéral.
La mâture, exclusivement rigide, comporte,
pour chaque demi-cellule, deux assemblages
de mâts : l'un en V, qui relie les deux longerons
du plan supérieur au longeron avant de l'aile
inférieure et, de ce point, un autre assemblage
en N qui du longeron supérieur au fuselage
vient se fixer aux longerons de l'aile inférieure.
Ces mâts sont des tubes d'acier profilés par un
carénage.
Pour donner "une bonne visibilité au pilote
qui est installé en arrière de la cellule, les ailes
inférieures sont fortement décallées vers l'ar-
rière. En outre, le bord de fuite du plan supé-
rieur, au-dessus du fuselage, est largement
échancré.
La structure des plans est mixte, les nervures
sont en tubes d'acier, les longerons en bois. Le
recouvrement est en toile.
FUSELAGE. — Le fuselage possède une ossa-
ture classique, de section rectangulaire, établie
en tubes d'acier. Son recouvrement est égale-
ment en toile.
Il comporte trois postes : l'un à l'extrémité
avant, l'autre sous le plan supérieur, le troi-
sième très en arrière pour le pilote. Un caré-
nage léger, en bois, fixé sur le dessus du fuse-
lage, profile complètement les occupants de ces
trois postes. -
L'empennage horizontal est composé d'un
plan nxe, réglabe en vol, et de deux volets de
profondeur, de grande surface, qui sont com-
pensés.
L'empennage vertical, extrêmement impor-
tant, comprend une dérive commandée par le
pilote, au cas où un des moteurs viendrait à
s'arrêter et un gouvernail de direction compensé.
L'empennage vertical n'est pas haubanné ; le
plan fixe de l'empennage horizontal est relié
au bas du fuselage par deux petits mâts obliques.
GROUPES MOTO-PROPULSEURS. — L'avion
Heinkel H.D. 20 est équipé de deux moteurs
Wright Whiriwind, en étoile, à refroidissement
par l'air, de 200 CV chacun.
Ces moteurs actionnent en prise directe une
hé'ice métallique, licence Reed, à deux pales.
Ils sont fixés sur un bâti qui supporte également
le réservoir d'huile, bâti raccordé par quatre
boulons à la structure. Un capotage en fuseau
profile parfaitement chacun des moteurs.
Les réservoirs d'essence sont logés dans
l'épaisseur du plan supérieur. Ils alimentent les
moteurs par gravité. Leur contenance est de
340 litres.
TRAIN D'ATTERRISSAGE. — Le train d'at-
terrissage, sans essieu, peut être aussi remplacé
par deux flotteurs. Les ferrures d'attaches de
ces flotteurs sont montées de construction sur
le planeur.
Les jambes de forces de l'atterrisseur forment,
de chaque côté du fuselage, une pyramide ren-
versée en tubes d'acier profilés par un caré-
nage en bois. Chaque pyramide est constituée
par trois tubes ; deux de ceux-ci viennent se
fixer au bas du fuselage, le troisième, en haut.
sur le longèron du fuselage.
Les roues sont munies d'un dispositif amor-
tisseur solidaire de leur moyeu.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES :
Envergure du plan supérieur : 12 m. 80;
Envergure du plan inférieur : 8 m. 80;
Profondeur du plan supérieur : 2 m. 10;
Profondeur du plan inférieur : 1 m. 80;
Longueur totale : 9 m. 45 ;
Hauteur totale : 3 m. 52 ; 1
Surface portante : 39 mq. 80 ;
Poids à vide : 1.315 kgs ;
Charge utile : 650 kgs ;
:-.:. - SOUS LES COCARDES
Quelques
précisions
, (i * 'el suivant :
, {IJllil'III'
'1 'J\ \(¡,
\¡JI '(1'(1(',
h JS",,! S ,vU(: interêl, nuis quVs-
r, '/1'
vous.? j • ',e oro's pas qu'il soit bon
L| '.l^ f'"1' its Petites misères dont
l' l'Hio" ll'S Pl'tltes (lolit
''N'ylion j"!Utire 11 laquelle j';i i'iion-
1 l'leUir J"
Ptur de vous entendre
i lc1" top 11 et que, tout reste en l'état,
i I>!-w
'1. ¡¡"r' Pl' \'ntré hllt
Nlà gréer, etc
1 ij qu'
Voilà est Srit i Je remercie mon
la ecrit! Je remercie mon
,de de () de ses conseils et lui
Ca Pt" re patience.
1t4 le. er notre but, rien n'est
e¡¡allt Ihtaire, née en 1909, a
ralor^Sept ans. C'est peu.
','e eyolu VS que son destin est loin
Si dans 1 ° qu'elle « s'embour-
St da 8 la i- il-x. Les signes en sont
tention ombreux. Comme il y a une
!il%ah 6' fi,le toujours de l'es-
terature, fille toujours de l'es-
frt; JI niUriJ existe. croyons-nous,
^viati °D' pjaffante, ardente et
V rie Part-action.
\, Men 6S aV'aleurS» ceux Q0'»
Cahnr aviateurs, ceux qui,
Krt •^a&e- croient en leur
"IIqlJi s POSlton à ces esprits désa-
lui s in/*A-
lles et lent a lui trouver des
I 'K et des faiblesses qui la con-
1t.
avialeurs - Il en est de
s'^e- ik°nt un signe commun :
v' l'a /IOû parce que l'avion les
ile reureusement et leur
K,t 6 action, un peu de cette
dans l'action, un peu de cette
ne Pas trouver dans
"J:lJcou es biens matériels.
p n
1J On t fait la guerre ; ils en
,} Parfo .;Illarque telle, qu'il leur
unîtes de regretter les heures
li/tole S de la patrouille. Certains,
école, ont pensé: « j'irai dans l'a-
JQ, bIH Pensé : « j'irai dans l'a-
l\iJrtigiaUlres" avant d'arriver en ce
'ïj.*jx ; l'escadrille! ont subi,
faiblir, toutes les avaries que les
H, réSp Vent aux néophytes. Sou-
Ux res fil aux néophytes. Sou-
ils se firent « mal voir » — et
l SUb\,aln-Cyr — pour avoir eu
v S1ve d'entrer dans l'avia-
It/ les tcependant! Eh bien, qui les
°Uve déçus. Déçus par les
■ tor is fallacieux exercices sur
r H ,e; (j^
C1, r}l'ail1-tÇU.8 Par la vie régimentaire
i raln des garnisons. Pour-
'*}'{<"' - Parce qu'à peu près par-
n arce qu'à peu près par-
lVya às emploie inconsciemment
'dl' t
àternir la divine tlamme de
ls i i l'Ole en eux.
, adlllirent les précurseurs,
i rr't Par leurs chefs lorsqu'ils sont
Par allure et grands [par le
par allure et grands [par le
:IJf'lj/' de iS désirent les continuer et
(¡tr Uer eur expérience, mais les
rh, JIJttrabll Insufflant à une arme
comp ^bl» Une vitalité et, pour tout
PfJUlJ.e 4ble Une vitalité et, pour tout
h, nouvelles.
lepropager leur foi, pour de-
^,eUr8 ldées et suggérer des solu-
hardies sur tel ou tel
l'i h eUye et hardies sur tel ou tel
kA\ PoUr c°fflbattre courtoisement
l içj/ esqhî leur paraissent périmées ;
rQ Cet aji redonner à l'aviation mili-
.rj(Je, il aiit qu'elle est en train de
,1.1 lIte. C eUr fallait une tribune indé-
'i h ®- C» S6ra ce journal..
h
'4te C'e 8era ce journal.
La nouvelle rubrique des Ailes se pro-
:,t(J!J.le PoUr l'aviation militaire, ce
',It, etili du C.F.P.Aé. pour
'\1 l'de qUe générale, c'est-à-dire un
/'leJQe\ et désintéressé, un point
,1h. Ot"
- P "Ytl} •
j lila f rIgoureux est la garantie
r fiti iS 0i1 viendra ici poursuivre
8. il 8 rancunes personnelles.
lu Ps, ilnie semble que tous les
fh
8I. litaires et leurs camarades
* approuveront notre des-
i ^'ilcÛOUs aideront.
ICs sur lesquels nous leur
¡:¡¡.ce de collaborer avec nous
i Qu Ils ont le devoir d'éclairer
(j", et leurs chefs — sont
V,.®11* pf compleies.
V.or§anisation et du per-
Si" - ?Oan Ie sera la place de l'avia-
(jf I sera la place de l'avia-
i H S°^Uel ée nouvelle. ? Le statut
• -'lisent ^avi&ant, les questions
tut 14 3t. de récompense. le rajeu-
,l rs es cadres, l'assurance des
'lr s à ludler sérieusement.
t Jons pas l'amélioration
Ilvle t d'apporter à la situation
S et Morale des sous-officiers
!:Q ltVrièS SOIlt et resteront la che-
>, /!Otnare d.'une aviation d'élite.
JII Il lq si ne lniraense s'ouvre devant
on n .§iDi i évocation de l'instruc-
tiré e évocation de l'instruc-
\'{;ite 1 Haire et de l'adaptation
:IJ\e tis service d'un an. Nous
- daIlU;1 faut modifier quelque
:IJ¡l les méthodes de comman-
It un Usage dans l'aviation et
,Jij). **ves h complet à l'instruction
4rj leul's;:\ d U personnel navigant.
IS to 1 entrainement aérien des
î ri tlons est à vivifier dans
8*ba«»-
s par une réforme pro-
des d'instruction, 11
i trear surcroît, un aviateur qui
v, Sile: aux coupes, raids, courses
v! th .len»
te itis t Une formidable émula-
\J'S! aUssi combien de critiques
(j048 J}l -'
^l'eti^^aut ! C'est toute la ques-
vJ ell:lol tactique et parconsé-
uI¡ 1 q enement de Versailles et
el', eaU Il faut remettre sur le
r là t nous rétrogradons à
toute vitesse. Et la formation des
pilotes 1 Et celle des observateurs et
mitrailleurs, toujours abordées, jamais
résolues 1.
Nous pensons que la sécurité des
aviateurs doit être améliorée et qu'il
faut s'atteler résolument à la question
des mécaniciens, faute de quoi dans
deux ans, nous n'aurons plus d'aviation,
mais plus du tout !. Il va sans dire que
les avions, les programmes, le matériel
ne nous laissent pas indifférents et
nous n'oublions ni les T.O.E., ni l'avia-
tion coloniale, ni l'étude des aviations
militaires étrangères
Toutes ces questions, d'autres encore,
constituent la politique aérienne de la
France qui trouvera un jour sa synthèse
dans un Ministère de l'Air. Nous en
sommes partisans.
Programme ambitieux ?.
N'est jamais trop ambitieux celui qui
désire bien faire.
André MORVAN.
Aéronautique militaire.
ID Sont iircrits au tableau d'avancement
pour 1927 :
1° Pour le grade dé colonel, les lieutenants-
colonels Maginel (37e rgt) ; Ludmann (32e),
Benoist (35e), de Saqui-Sannes (Istres), Bou-
chet (21e), Berger (Ecole d'application de Ver-
sailles), Tulasne (31e).
2° Pour le grade de lieutenant-colonel les
commandants Aubé (de l'Inspection Générale)
Chapelet (Direction de l'Aéronautique) de
Galard-Terraube (3e Rgt) Delanney (21e),
Van den Vaero (39e), Glaize (34e), Lefort (22e),
Hugcni (Ministère du Commerce), Neant (Ecole
d'AppÏcation), Magnin (Ecole d'Application),
Vignon (35e), de Montarby (11e), Esciidier
(32e), Zarapofï (33e).
J.. 3° Pour le grade de commandant, les capitaines
Baston (37e), Pequin (34e), Guichard (39e),
Mathis (37e), Vogoyeau (Ministère du Com-
merce), Mortureux (3e brigade mixte), Davet
(Inspection Technique), BIaizot (39e), Cadaux
(22e), Valin (Inspection Générale), Drevet
(Entrepôt no 3), Desusclade (1er Aérostation),
Mochel (Service général du Ravitaillement),
Doliinger (Etat-Major, 4e armée), Ruby (39e),
Pelissier (22e), Gaudin (Direction de l'Aéronau-
tique), Roswag (Direction de l'Aéronautique),
Trezcnem (2e brigade), Duhil de Bénazé (34e;
mission fraiçaise en Pologne), Robini (37e),
Gigodot (36e), de Saint-Céran (Aviation d'Al-
gérie), Chateauvieuy (G M.P.), de Montrichard
(Inspection Technique), Cochet (2e Division
aérienne), Husson (21e), de Ge ffrier (34 e),
Romatet (33e), Radot (Commission des Essais
Pratiques), Poupon (Etat-major du maréchal
Foch), Rignot (Direction de l'Aéronautique).
4° Pour le grade de capitaine, les lieutenants
Fourestier (39e), Dordilly (Ecole d'Applica-
tion), Fruhinsholtz (37e), Carretier (34e), Challe
(38e), Janicaud (11*), Paolacci (2e Groupe
d'Afrique), Martin (37e), Maulde (Commission
d'Essais et d'Expériences), Goussot (Ministère
du Commerce), de Soto (Direction de l'Aéro-
nautique), Moguet (Ecole d'Avord), Tourné
(35e), Leclerc (32e), Le Bouter (388), Perrin
(37e), Didier (Entrepôt no 2), Marvillet (Entre-
pôt no 3), Lefèvre (1er Rgt Aérostation), Deu-
causse (Ministère du Commerce), Grifïoul
(Magasin général n° 1), Miermont (21e), Martin
(2e), Baronna (218), Alamichel (33e), Cebé (34e),
Schmitter (Etat-Major de l'Aéronautique de
l'armée du Rhin), Bordes (2e), Menu (Inspec-
tion des Essais), Tilly (Ecole d'Application),
Nebout (34e, détaché à la 12e Direction), Tes-
tart (Commission des Essais Pratiques), Cas-
teluin (22e), Dery (Ecole d'Istres), de Vitrolles
(34e), Escallier (37e).
5° Pour le grade de sous-lieutenant, a) les
lieutenants du cad.e latéral Lucques (22e),
Lonjaret (35e), Monsarral (11e), Roberl (Ecole
d'Istres), Perreau (Ecole d'Avord), Sallarès
(du 34e Aéronautique indo-chint ise) ; b) les
adjudants-chefs Rousseau (4e Groupe d'O.A.),
Pa!made (2e Aérostation), Airachart (4e Groupe
d'O.A.), Bernard (2e), Cadoux (34e), Jacquenet
(1er Groupe d'O.A.), Barillet (Entrepôt n° 1) ;
c) l'adjudant Pourtal (37e).
# La médaille militaire vient d'être conférée
au caporal Jolif, pilote au 2e Rgt, grièvement
blessé dans une chute d'avion en décembre 1921.
Les adjudants-chefs ou adjudants sui-
vants sont nommés Adjudant Ouvrier d'Etat
pour l'Aéronautique : Saint-Marc (au parc du
36e Groupe), Raboulene (au parc n° 33), Bou-
cheny (au parc no 21), Pouzet (au magasin
général n° 3), Thiery (au parc no 34) ; le sergent
Builhès est nommé au même emploi (au parc
d'aérostation n° 2).
Aéronautique maritime.
Le Ministre de la Marine vient d'accorder
le brevet d'aéronautique au lieutenant de
vaisseau Boidot et aux Enseignes de lre casse
Dupuy et Septans.
L'oflicier-mécanicien Thomas, du C.A.M.
du l'alyvestre, est atIccté au Centre d'Aviation
Maritime de Berre.
0 Promotions du 1er janvier. Le maître-
amineur Cadiou a été nommé premier-maître ;
les maîtres-mécaniciens Provost, Marrot,
Piriou ont été nommés premier-maître ; le
second-maître arrimeur Lafon a été nommé
maître ainsi que les seconds-maîtres mécani-
ciens Martineau, Hartung, Le Mée, Dégio-
vani, Reungoat; les quartiers-maîtres arri-
meurs Le Bail, Garrec, Audren, Labadie ont
été nommés second-maître de même que les
quartiers-maîtres- mécaniciens Le Calvez, Mar-
chand, Jodet, Marc, Quéroi et Badoche.
la Les matelots arrimeurs d'aéronautique
qui ont été proposés pour l'avancement le
le, octobre et qui possédaient à cette date un
nombre de points au moins égal à 200, sont
promus au grade de quartier-maître.
L'avancement
dans l'aviation
Le tab'eau d'avancement de notre aviation
mi itaire est paru. Il est désolant, non pas seu-
lement parce que l'on peut, à ben droit, s'étonner
de ne pas y voir figurer certains noms, mais, et
encore et surtout, par les tendances qu'il révèle.
Il n'est pas du tout question de rajeunir les
cadres de commandement du personnel navi-
gant. Ah ! certes non 1
Le plus jeune lieiuenant-colonel passera au
grade supérieur à 48 ans. C'est un chef de
Corps ! Quant au chef de bataillon le plus favo-
risé, nous le verrons lieutenant-colonel a 45 ans
bien sonnés. Les futurs chefs de bataillon sont
mieux partagés : leur âge oscille entre 33 ans
(capitaine Rignot) et 49 ans (capitaine Vo-
goyan) 1.
La 12e Direction n'est pas en cause. Elle
défend, autant qu'elle le peut, l'avancement
jeune dont elle sait l'intérêt primordial. Mais, de
parti-plis, de hautes influences s'emploient à
soumettre l'aviation à la loi commune des autres
armes.
C'est plus qu'une erreur, c'est une faute. Ce
journal ne la laissera pas commettre sans pre-
tester.
[1 en appellera au Parlement, souverain juge
en la matière !
CONTACT i
— En 1926, est-il admissible qu'un chef d'es-
cadrille du 34e Régiment d'Aviation, après avoir
obtenu la participation de son unité à des ma-
nœuvres de cavalerie en avril prochain, ait eu à
se dire : « Maintenant, il faut que je trouve des
observateurs. » Le 34e R. A. est un régiment
d'observation, mais il n'a pas d'observateurs I
- La 12e Direction étudie actuellement le
déplacement de certains régiments. Va-t-elle
rééditer le coup de Thionvillel. Les paris sont
ouverts.
— Beaucoup de bruit dans Landerneau,
autour d'une nouvelle commission interministé-
rielle que doit préisder le dernier-né de nos géné-
raux. et dans la presse autour d'un projet de
future traversée de l'Atlantique.
— Quel est l'auteur de cette phrase : « En faveur
« de l'aviation, il faudra montrer une hardiesse
« de tous les instants, une foi profonde, vive, si
« l'on ne veut pas être pris de vitesse par l'adver-
« saire ». ?
— Des raids? — Parfait t Mais nous aime-
rions connaître le nom du meilleur pilote, du
meilleur observateur, du meilleur mitrailleur, du
meilleur mécanicien de l'aviation française; nous
voudrions aussi qu'ils aient leurs portraits dans
les journaux. Nous réclamons un concours pour
les inconnus et méconnus du « 50 grand champ »
et de la clé anglaise.
- Que se passe-t-il de l'autre côté des Alpes ?.
L'ENTRAINEMENT
Une heure par mois,
c'est insuffisant
Nous avons reçu la lettre suivante :
Cher Monsieur,
J'ai lu avec un bien vif intérêt, un artic e
paru dans un récent numéro des Ailes, concer-
nant l'insuffisance d'entraînement des pilotes
de complément.
Puisque vous êtes l'actif défenseur de notie
chère aviation, en ma qualité de pilote de ré-
serve, je viens vous demander de bien vouloir
continuer à vous intéresser à cette question
primordiale.
Il nous est accordé une heure de vol par meir,
soit 12 heures par an. C'est vraiment trop peu
pour conserver les qualités d'un bon pilote.
Il serait à souhaiter que ceux qui fréquen-
tent régulièrement les centres, puissent voler
— mensuellement — au moins deux heures.
Si la dépense, de ce fait, se trouve doublée,
avec les avions actuels, il y aurait moyen, à
mon avis, de résoudre la question par l'emploi
des appareils à petite puissance beaucoup
moins coûteux à tous les points de vue et qui
offriraient aux usagers les mêmes avantages
que les 180, 300 CV, c'est-à-dire sécurité, ma-
niabilité, etc.
Bon nombre d'anciens pilotes de la guerre,
que je connais personnellement, ne s'entraînent
plus, car, ils jugent insuffisante et dangereuse,
l'heure mensuelle.
Que nos dirigeants écoutent la voix de ceux
qui réclament un entraînement plus intense,
base même de la sécurité et de la sauvegarde de
- notre pays en cas d'hostilités.
Il me serait très agréable de lire bientôt dans
votre intéressant journal, les avis de camarades
pratiquants, intéressés par la question de l'en-
traînement insuffisant dans les centres civils.
Avec mes remerciements anticipés, veuillez
agréer, etc.
E. BLONDEL,
Pilote de Réserve, Membre de il U. P. C.
-Les Ailes, depuis longtemps sou-
tiennent une thèse conforme à celle de
M. E. Blondel. Que celui-ci soit assuré
que ses idées sont les nôtres et que nous
continuerons à défendre le petit avion
d'entraînement qui, à dépense égale,
permettrait aux pilotes civils de tripler
ou quadrupler leur temps de vol.
Nouveaux records de Passaleva
Sandro Passaleva continue à améliorer ses
records. Tout récemment, il a réussi à obtenir
avec une charge de 1.000 kgs et sur une distance
de 500 kms, la belle vitesse horaire de 199 kms
606.
Un peu plus tard, sur 100 kms seulement,
mais toujours avec la charge de 1.000 kgs, Pas-
saleva atteignit la vitesse de 194 kms 200 à
l'heure.
Ces brillants résultats, comme les autres
records de Passaleva, ont été réalisés avec
l'hydravion monoplan SavoJa-Macchettl, bi-
moteur Isotta-Fraschini «Asso qui se révé a
comme une machine tout à fait remarquable
par ses performances et par ses qualités marines.
LES AILCS S'OUVRENT
L'AVION DE TRAVAIL" HEINKEL
- type - H.D.20, bi-moteur Wright-Whirlwind de 400 - CV ---
Depuis que les Alliés lui ont laissé l'entière
liberté de construire, l'industrie aéronautique
allemande a produit une imposante série d'avions
nouveaux.
En bons commerçants, les avionneurs
d'Outre-Rhin entendent bien conquérir rapide-
ment une place importante parmi les fournis-
seurs mondiaux de l'aéronautique.
L'avion Heinkel, type H.D. 20, a été spéciale-
ment établi pour le travail photographiqùe et
géodésique. Quoique ces pacifiques travaux
ne nécessitent, habituellement, ni grande
vitesse, ni plafond élevé, le Hdnkel H.D. 20
est néanmoins susceptible de vo er à environ
Vue de côté de l'avion cllemai d Heinkel.
200 kmsh- et d'atteindre, avec sa charge com-
plète, un plafond de 6 000 mètres.
Il possède un remarquab'e atterrisseur sans
essieu, lequel peut être, aussi rapidement rtm-
p!acé par deux flotteurs. Enfin, les deux mo-
teurs qui l'équipe, des Wright Whirlwind de
200 CV, sont fixés par quatre boulons seule-
ment, ce qui assure ainsi le remplacement com-
mode des groupes moto-propulseurs. se'on le
« travail 11 à effectuer.
Aussi bien, en effet, cet appareil à trans-
formations nous paraît parfaitement capab'e
de remplir, outre sa besogne photographique,
les missions les plus. diverses.
VOILURE. — La voilure de l'avion Heinkel
H.D. 20, se compose d'une cellule bip'ane de
39 mq. 80 de surface. Le plan supérieur est en
deux parties, raccordées par une cabane en
tubes d'acier au-dessus du fuselage. Les ailes
inférieures, plus petites, sont fixées de part et
d'autre de la carlingue, au-bas de celle-ci.
Le dessin des surfaces ainsi que l'épaisseur
du profil sont les mêmes pour les deux voilures.
Elles présentent également l'une et l'autre un
léger dièdre latéral.
La mâture, exclusivement rigide, comporte,
pour chaque demi-cellule, deux assemblages
de mâts : l'un en V, qui relie les deux longerons
du plan supérieur au longeron avant de l'aile
inférieure et, de ce point, un autre assemblage
en N qui du longeron supérieur au fuselage
vient se fixer aux longerons de l'aile inférieure.
Ces mâts sont des tubes d'acier profilés par un
carénage.
Pour donner "une bonne visibilité au pilote
qui est installé en arrière de la cellule, les ailes
inférieures sont fortement décallées vers l'ar-
rière. En outre, le bord de fuite du plan supé-
rieur, au-dessus du fuselage, est largement
échancré.
La structure des plans est mixte, les nervures
sont en tubes d'acier, les longerons en bois. Le
recouvrement est en toile.
FUSELAGE. — Le fuselage possède une ossa-
ture classique, de section rectangulaire, établie
en tubes d'acier. Son recouvrement est égale-
ment en toile.
Il comporte trois postes : l'un à l'extrémité
avant, l'autre sous le plan supérieur, le troi-
sième très en arrière pour le pilote. Un caré-
nage léger, en bois, fixé sur le dessus du fuse-
lage, profile complètement les occupants de ces
trois postes. -
L'empennage horizontal est composé d'un
plan nxe, réglabe en vol, et de deux volets de
profondeur, de grande surface, qui sont com-
pensés.
L'empennage vertical, extrêmement impor-
tant, comprend une dérive commandée par le
pilote, au cas où un des moteurs viendrait à
s'arrêter et un gouvernail de direction compensé.
L'empennage vertical n'est pas haubanné ; le
plan fixe de l'empennage horizontal est relié
au bas du fuselage par deux petits mâts obliques.
GROUPES MOTO-PROPULSEURS. — L'avion
Heinkel H.D. 20 est équipé de deux moteurs
Wright Whiriwind, en étoile, à refroidissement
par l'air, de 200 CV chacun.
Ces moteurs actionnent en prise directe une
hé'ice métallique, licence Reed, à deux pales.
Ils sont fixés sur un bâti qui supporte également
le réservoir d'huile, bâti raccordé par quatre
boulons à la structure. Un capotage en fuseau
profile parfaitement chacun des moteurs.
Les réservoirs d'essence sont logés dans
l'épaisseur du plan supérieur. Ils alimentent les
moteurs par gravité. Leur contenance est de
340 litres.
TRAIN D'ATTERRISSAGE. — Le train d'at-
terrissage, sans essieu, peut être aussi remplacé
par deux flotteurs. Les ferrures d'attaches de
ces flotteurs sont montées de construction sur
le planeur.
Les jambes de forces de l'atterrisseur forment,
de chaque côté du fuselage, une pyramide ren-
versée en tubes d'acier profilés par un caré-
nage en bois. Chaque pyramide est constituée
par trois tubes ; deux de ceux-ci viennent se
fixer au bas du fuselage, le troisième, en haut.
sur le longèron du fuselage.
Les roues sont munies d'un dispositif amor-
tisseur solidaire de leur moyeu.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES :
Envergure du plan supérieur : 12 m. 80;
Envergure du plan inférieur : 8 m. 80;
Profondeur du plan supérieur : 2 m. 10;
Profondeur du plan inférieur : 1 m. 80;
Longueur totale : 9 m. 45 ;
Hauteur totale : 3 m. 52 ; 1
Surface portante : 39 mq. 80 ;
Poids à vide : 1.315 kgs ;
Charge utile : 650 kgs ;
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.5%.
- Auteurs similaires Aragon Louis Aragon Louis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Aragon Louis" or dc.contributor adj "Aragon Louis")Bloch Jean Richard Bloch Jean Richard /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Bloch Jean Richard" or dc.contributor adj "Bloch Jean Richard")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65683225/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65683225/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65683225/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k65683225/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65683225
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65683225
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k65683225/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest