Livres
950 pages
913 ALZON - AMADA Y TORREGROSSA 914,
Notes et documents pour servir à l'histoire du P. d'Alzon
et de ses œuvres, 5 vol., Paris. — Mgr Besson, Lettre pasto-
rale à l'occasion de la mort du P. d'Alzon, Nîmes, 1880. —
E. Bailly. dans la Revue augustinienne, t.1, p. 337-374, 408.
— E. Bouvry, Le centenaire de la naissance du P. d'Alzon,
ibid., t. XVII, p. 5-24.
S. PEITAVI.
1. AMABILIS. Martyr africain, cité le XIII des ca-
lendes d'août (20 juillet), par le Martyrologe hiéro-
nymien, dans un groupe de trente-deux saints. Neuf
d'entre eux sont désignés nommément, dans l'ordre
suivant : Sabinus, Lucianus, Petrus, Amabilis, Non-
nina, Sandus, Agripianus, Megadulus, Respectatus;
les vingt-trois autres sont anonymes. Le lieu de leur
supplice n'est pas mentionné. Ils durent être mis à
mort à la date ci-dessus, car un ms. (codex Wissen-
burgensis) y indique leur natale.
Acta sanctorum, jul. t. v, p. 45-46. — Martyrologium
hieronymianum, édit. De Rossi et Duchesne, p. 94.
Aug. AUDOLLENT.
2. AMABILIS, évêque d'Ostie. Nous n'avons pas de
renseignements sur sa vie. On sait seulement qu'il
prit par au concile de Latran, tenu en 649 sous le
pape Martin Ier.
Ughelli, Italia sacra, Venise, 1717, t. i, col. 49. - Mansi,
Sacr. concil. ampl. collect., t. X, col. 866.
A. PALMIERI.
1. AMABLE (Saint), prêtre àRiom(397?-475?). Gré-
goire de Tours rapporte, dans le De gloria confessorum
(c. XXXIII), qu'il a existé un saint Amable à Riom,
dont le tombeau au vie siècle était l'objet d'une
grande vénération, mais la Vie de saint Amable,
par Juste, traduite et publiée par Faydit, n'est pas
antérieure au XIe siècle; elle est assez insignifiante,
recueil de miracles peut-être empruntés à d'autres
vies de saints, et ne contenant guère de renseignements
précis.
D'après son biographe, saint Amable serait né à
Chauvance ou à Riom, en 397, et aurait étudié à
Verghéas, non loin de ce lieu. Ayant embrassé l'état
ecclésiastique, il remplit les fonctions de chantre à
Clermont, puis devint curé de Riom, où il fit construire
une église dédiée à saint Bénigne. Il fit plusieurs
voyages pour rapporter des reliques à son église et
serait même allé jusqu'à Rome. Il mourut le 1er no-
vembre, peut-être en 475.
Il fut inhumé dans l'église qu'il avait fait construire
à saint Bénigne. Il ne reste naturellement aucune
trace de cet ancien temple, mais en 1120 fut consacrée,
peut-être sur le même emplacement, une église dédiée
à saint Amable, dont quelques parties subsistent
encore aujourd'hui.
L'archiprêtre Juste mentionne, pour l'année 649, la
translation des reliques du saint en une chapelle
spéciale érigée par saint Gall, évêque d'Auvergne, à
Riom.
Au XVIIe siècle, s'éleva à leur sujet une contesta-
tion, Riom et Clermont se disputant l'honneur de
posséder les dépouilles du saint, Savaron, auteur des
Origines de Clermont, défendant les prétentions de
cette ville contre Faydit, habitant de Riom. Cette der-
nière cependant honorait encore au XVIIIe siècle son
saint d'un culte assez suivi, promenant ses reliques à
travers la ville, dans les circonstances solennelles.
Vita S. Amabilis, par Juste (Bibliothèque de Clermont-
Ferrand, ms. 622). — Faydit, La Vie de saint Amable,
.par Juste, traduite par l'abbé Faydit, Paris, 1702. —
L. Bernet-Rollande, Saint Amable; sa vie, son église, son
culte, Clermont-Ferrand, 1891, dans Mémoires de l'académie
des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, IIe
série, fasc. 4 (contient une bibliographie). - Éverat, Saint
Amable, patron de la ville de Riom, Clermont-Ferrand, 1912.
Michel PREVOST.
2. AMABLE DE SAINT-JOSEPH, carme dé-
chaussé français, nommé dans le monde Joseph Four-
nier, né à Vézelise, diocèse de Toul, le 27 octobre 1657,
entra chez les carmes déchaussés et fit profession au
couvent de Paris, le 25 février 1674. Après avoir
exercé plusieurs fois la charge de définiteur provin-
cial, il fut élu provincial, le 23 avril 1706 et mou-
rut à Paris, le 10 mars 1727. Il avait traduit de
l'italien : La vie de saint Jean de la Croix, in-12, publiée
à Paris, en 1727.
Catalogus chronologie. et histor. carmelit. discale. provinciae
Parisiensis, bibliothèque de l'Arsenal, Paris, ms. 1155,
p. 55, 117. — Martial de Saint-Jean-Baptiste, Bibliotheca
scriptorum carmelit. excalc., Bordeaux, 1730, p. 9-10. —
Cosme de Villiers, Bibliotheca carmelitana, t. i, col. 59. —
Barthélemy de Saint-Ange et Henri du Saint-Sacrement,
Collectio scriptor. excalc., t.1, p. 29.
P. MARIE-JOSEPH.
AMABLE (Sainte), vierge à Rouen. Cette sainte
avait vécu à l'abbaye de Saint-Amand de Rouen,
à une date que l'on ignore; la tradition la représen-
tait comme fille d'un roi d'Angleterre. Ses reliques
furent dispersées en 1562 par les hérétiques; on l'in-
voquait encore dans cette abbaye au XVIIe siècle.
Acta sanctorum, 1731, jul. t. VII, p. 865.— Pommeraye,
Histoire de l'abbaye de Saint-Amand de Rouen, Rouen, 1662,
p. 61.
Michel PREVOST.
AMACIUS. Évêque de Sufetula (Sbeitla), en Byza-
cène, connu seulement par une inscription décou-
verte, en 1908, dans une chapelle chrétienne de cette
ville. Elle est ainsi conçue :
HIC INVENTA EST DP * SCT e IVCVNDI *
(i). EPSC PER INQVISITIONE AMACI EPSCPI *
Hic inventa est d(e)p(ositio) s(an)c(t)i Jucundi
ep(i)sc(opi) per inquisitione(m) Amaci ep(i)sc(o)pi.
Ce texte, gravé sur le couvercle d'un sarcophage,
relate que l'évêque Amacius fit entreprendre des
recherches pour retrouver la tombe de Jucundus,
l'un de ses prédécesseurs, et qu'il fut assez heureux
pour y parvenir. Il mentionna cette inventio pour la
postérité, comme fit son collègue, Alexandre de
Tipasa, quand il recueillit honorablement les restes
des justi priores. Voir ALEXANDRE, ci-dessus, col. 187.
Jucundus vivait, selon toute vraisemblance, au
commencement du ve siècle. Amacius doit donc être
reporté à une date assez postérieure, pour qu'on ait
eu le temps d'oublier l'endroit précis où Jucundus
avait été déposé en terre.
M. Merlin, qui a publié l'inscription, dit que la
lecture du nom AMACIUS « peut prêter à quelque
doute,. » Voir JUCUNDUS, SUFETULA.
Merlin, Bulletin archéologique du Comité des travaux his-
toriques, 1909, p. CLXVIII; Forum et églises de Sufetula,
1912, p. 41-42, fasc. 5 des Notes et documents publiés par
la Direction des antiquités et arts de la Tunisie. — Cagnat et
Besnier, L'année épigraphique, 1909, n. 17.
Aug. AUDOLLENT.
AMADA Y TORREGROSSA (JOSÉ-FÉLIX DE).
Chanoine de la basilique del Pilar à Saragosse, né à
Sort (Urgel), le 21 avril 1625, mort à Saragosse, le
16 janvier 1706. Il devint prieur du chapitre du Pilar
dont il vit, un peu malgré lui, la fusion avec celui de
la Seo, et vicaire général de l'archevêque Castrillo. On
lui doit, en partie, la construction du monumental
édifice actuel du Pilar qui remplaça, vers la fin du
XVIIe siècle, l'ancienne église devenue insuffisante.
Avocat ecclésiastique fort réputé en son temps, il in-
tervint avec éclat dans la plupart de ces procès, par-
fois séculaires, entre les grandes corporations ecclé-
siastiques d'Espagne, autour desquels se passionnaient
Notes et documents pour servir à l'histoire du P. d'Alzon
et de ses œuvres, 5 vol., Paris. — Mgr Besson, Lettre pasto-
rale à l'occasion de la mort du P. d'Alzon, Nîmes, 1880. —
E. Bailly. dans la Revue augustinienne, t.1, p. 337-374, 408.
— E. Bouvry, Le centenaire de la naissance du P. d'Alzon,
ibid., t. XVII, p. 5-24.
S. PEITAVI.
1. AMABILIS. Martyr africain, cité le XIII des ca-
lendes d'août (20 juillet), par le Martyrologe hiéro-
nymien, dans un groupe de trente-deux saints. Neuf
d'entre eux sont désignés nommément, dans l'ordre
suivant : Sabinus, Lucianus, Petrus, Amabilis, Non-
nina, Sandus, Agripianus, Megadulus, Respectatus;
les vingt-trois autres sont anonymes. Le lieu de leur
supplice n'est pas mentionné. Ils durent être mis à
mort à la date ci-dessus, car un ms. (codex Wissen-
burgensis) y indique leur natale.
Acta sanctorum, jul. t. v, p. 45-46. — Martyrologium
hieronymianum, édit. De Rossi et Duchesne, p. 94.
Aug. AUDOLLENT.
2. AMABILIS, évêque d'Ostie. Nous n'avons pas de
renseignements sur sa vie. On sait seulement qu'il
prit par au concile de Latran, tenu en 649 sous le
pape Martin Ier.
Ughelli, Italia sacra, Venise, 1717, t. i, col. 49. - Mansi,
Sacr. concil. ampl. collect., t. X, col. 866.
A. PALMIERI.
1. AMABLE (Saint), prêtre àRiom(397?-475?). Gré-
goire de Tours rapporte, dans le De gloria confessorum
(c. XXXIII), qu'il a existé un saint Amable à Riom,
dont le tombeau au vie siècle était l'objet d'une
grande vénération, mais la Vie de saint Amable,
par Juste, traduite et publiée par Faydit, n'est pas
antérieure au XIe siècle; elle est assez insignifiante,
recueil de miracles peut-être empruntés à d'autres
vies de saints, et ne contenant guère de renseignements
précis.
D'après son biographe, saint Amable serait né à
Chauvance ou à Riom, en 397, et aurait étudié à
Verghéas, non loin de ce lieu. Ayant embrassé l'état
ecclésiastique, il remplit les fonctions de chantre à
Clermont, puis devint curé de Riom, où il fit construire
une église dédiée à saint Bénigne. Il fit plusieurs
voyages pour rapporter des reliques à son église et
serait même allé jusqu'à Rome. Il mourut le 1er no-
vembre, peut-être en 475.
Il fut inhumé dans l'église qu'il avait fait construire
à saint Bénigne. Il ne reste naturellement aucune
trace de cet ancien temple, mais en 1120 fut consacrée,
peut-être sur le même emplacement, une église dédiée
à saint Amable, dont quelques parties subsistent
encore aujourd'hui.
L'archiprêtre Juste mentionne, pour l'année 649, la
translation des reliques du saint en une chapelle
spéciale érigée par saint Gall, évêque d'Auvergne, à
Riom.
Au XVIIe siècle, s'éleva à leur sujet une contesta-
tion, Riom et Clermont se disputant l'honneur de
posséder les dépouilles du saint, Savaron, auteur des
Origines de Clermont, défendant les prétentions de
cette ville contre Faydit, habitant de Riom. Cette der-
nière cependant honorait encore au XVIIIe siècle son
saint d'un culte assez suivi, promenant ses reliques à
travers la ville, dans les circonstances solennelles.
Vita S. Amabilis, par Juste (Bibliothèque de Clermont-
Ferrand, ms. 622). — Faydit, La Vie de saint Amable,
.par Juste, traduite par l'abbé Faydit, Paris, 1702. —
L. Bernet-Rollande, Saint Amable; sa vie, son église, son
culte, Clermont-Ferrand, 1891, dans Mémoires de l'académie
des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, IIe
série, fasc. 4 (contient une bibliographie). - Éverat, Saint
Amable, patron de la ville de Riom, Clermont-Ferrand, 1912.
Michel PREVOST.
2. AMABLE DE SAINT-JOSEPH, carme dé-
chaussé français, nommé dans le monde Joseph Four-
nier, né à Vézelise, diocèse de Toul, le 27 octobre 1657,
entra chez les carmes déchaussés et fit profession au
couvent de Paris, le 25 février 1674. Après avoir
exercé plusieurs fois la charge de définiteur provin-
cial, il fut élu provincial, le 23 avril 1706 et mou-
rut à Paris, le 10 mars 1727. Il avait traduit de
l'italien : La vie de saint Jean de la Croix, in-12, publiée
à Paris, en 1727.
Catalogus chronologie. et histor. carmelit. discale. provinciae
Parisiensis, bibliothèque de l'Arsenal, Paris, ms. 1155,
p. 55, 117. — Martial de Saint-Jean-Baptiste, Bibliotheca
scriptorum carmelit. excalc., Bordeaux, 1730, p. 9-10. —
Cosme de Villiers, Bibliotheca carmelitana, t. i, col. 59. —
Barthélemy de Saint-Ange et Henri du Saint-Sacrement,
Collectio scriptor. excalc., t.1, p. 29.
P. MARIE-JOSEPH.
AMABLE (Sainte), vierge à Rouen. Cette sainte
avait vécu à l'abbaye de Saint-Amand de Rouen,
à une date que l'on ignore; la tradition la représen-
tait comme fille d'un roi d'Angleterre. Ses reliques
furent dispersées en 1562 par les hérétiques; on l'in-
voquait encore dans cette abbaye au XVIIe siècle.
Acta sanctorum, 1731, jul. t. VII, p. 865.— Pommeraye,
Histoire de l'abbaye de Saint-Amand de Rouen, Rouen, 1662,
p. 61.
Michel PREVOST.
AMACIUS. Évêque de Sufetula (Sbeitla), en Byza-
cène, connu seulement par une inscription décou-
verte, en 1908, dans une chapelle chrétienne de cette
ville. Elle est ainsi conçue :
HIC INVENTA EST DP * SCT e IVCVNDI *
(i). EPSC PER INQVISITIONE AMACI EPSCPI *
Hic inventa est d(e)p(ositio) s(an)c(t)i Jucundi
ep(i)sc(opi) per inquisitione(m) Amaci ep(i)sc(o)pi.
Ce texte, gravé sur le couvercle d'un sarcophage,
relate que l'évêque Amacius fit entreprendre des
recherches pour retrouver la tombe de Jucundus,
l'un de ses prédécesseurs, et qu'il fut assez heureux
pour y parvenir. Il mentionna cette inventio pour la
postérité, comme fit son collègue, Alexandre de
Tipasa, quand il recueillit honorablement les restes
des justi priores. Voir ALEXANDRE, ci-dessus, col. 187.
Jucundus vivait, selon toute vraisemblance, au
commencement du ve siècle. Amacius doit donc être
reporté à une date assez postérieure, pour qu'on ait
eu le temps d'oublier l'endroit précis où Jucundus
avait été déposé en terre.
M. Merlin, qui a publié l'inscription, dit que la
lecture du nom AMACIUS « peut prêter à quelque
doute,. » Voir JUCUNDUS, SUFETULA.
Merlin, Bulletin archéologique du Comité des travaux his-
toriques, 1909, p. CLXVIII; Forum et églises de Sufetula,
1912, p. 41-42, fasc. 5 des Notes et documents publiés par
la Direction des antiquités et arts de la Tunisie. — Cagnat et
Besnier, L'année épigraphique, 1909, n. 17.
Aug. AUDOLLENT.
AMADA Y TORREGROSSA (JOSÉ-FÉLIX DE).
Chanoine de la basilique del Pilar à Saragosse, né à
Sort (Urgel), le 21 avril 1625, mort à Saragosse, le
16 janvier 1706. Il devint prieur du chapitre du Pilar
dont il vit, un peu malgré lui, la fusion avec celui de
la Seo, et vicaire général de l'archevêque Castrillo. On
lui doit, en partie, la construction du monumental
édifice actuel du Pilar qui remplaça, vers la fin du
XVIIe siècle, l'ancienne église devenue insuffisante.
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tervint avec éclat dans la plupart de ces procès, par-
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