Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1937-10-21
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 21 octobre 1937 21 octobre 1937
Description : 1937/10/21 (A17,N853). 1937/10/21 (A17,N853).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65605246
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
tEs AILES
1 N" W,l — 21-10-17 — T'AI il? iS,
1 SUR LES TERRAINS
LES AVIONS
EN. ESSAIS.
SA VIONS COMMERCIA UX
> ÇAUDRON-RENAULT 635, type « Si-
, '¡II' a moteur Renault de 220 CV., six cy-
L ""etiéa, pour quatre voyageurs. a terminé
au E.M.A.
¡dr¡ LlORE-OLIVIER LeO-246, hydravion
Moteur Hispano-Suiza de 2.880 CV., va
•)re ses essais pour subir de légères mo-
J;ns. Celles-ci concernent notamment les
1 Jt) actuellement placés un peu bas. Les
le dCtues sous la direction de l'ingénieur Le-
l"r e la S.N.C.A. du Sud-Est, et de Givon,
vjr r*Rce, ont confirmé les belles possibilités
Pareil.
AVIONS MILITAIRES
, POTEZ 63-1, bimoteur Gnome-Rhône
"1 de 1.300 CV., avion de bombardement
et de commandement à la chasse, poursuit
l, 18 officiels sous la conduite de Détré
1 Marcel BLOCH 203 est un avion d'ar-
i p,e série, qui a été équipé de deux mo-
< "rfSet à huile lourde, de 500 CV. chacun,
c en double-étoile. Les essais sont
tes à Villacoublay.
ES AVIONS DE RECORDS
j^VIONS DE RECORDS
L'AVION AM10T-370, bimoteur Hiapano-
12-Y de 860 CV. chacun, poursuit, à Is-
I"t Ïessais de mise au point. Le pilote Fickin-
ti 1 mécanicien Vigroux ont effectué plu-
"t () i. dont un d'une heure environ, pour le
'*Se J ""jL refroidissement de l'huile. On sait que
ce Rotsi, sur cet avion de performance,
t quer à plusieurs records aussitôt la
i point terminée. La semaine dernière.
j C;1j P'ioté l'appareil.
[^ ÇAUDRON-RENAULT C-640 « T yphon»,
i e! deux moteurs Renault 6-Q d'une puis-
I ■■ , Utl>taiïe de 220 CV. à 2.000 mètres d'ahi-
! '., cf Présenté au C.E.M.A. C est le troisienie
! 6 Ce type réalisé par Caudron-Renault ;
f d Premiers appareils, aménagés en mono-
de performances, ont été livrés au Capi-
n'i81 et au Prince Cantacuzène. Le « Ty-
"j tqit été étudié pour servir d' avion postal
Hrande autonomie ; entre autres épreuves
r e, ,IOn, il était prévu pour ce modèle un
:t,t 'France sur 1.500 km. effectué avec un
<\rrèté.
< FF" ARM AN 2231 qui a pris part, avec
il et Lanata, à la course Istres-Damas-
c: ete conduit à Istres par le chef-pilote
: ^Upet. JL'appareil et le même pilote ont,
j IJo tkllamment établi le record de vitesse
r il km. avec une charge utile de dix ton-
i ij 6s^ question de le' confier à Paul Codos
t, !lct\¡ des travers é es rapides vers l' Amé-
di, S er es traversees rapl es vers .me-
ud
"NS PRIVES
t "(ION DUVERNE-SARAN. à deux ma.
ttqiln de 60 CV., a repris ses essais, sur
.¡¡ n Morane-Saulnier de Vélizy-Villacou-
ret Us la conduite de Duverne. Rappelons
'"iç :PParil a été équipé pour entreprendre
Point en altitude du dispositif Nomy.
^/|"nniuiiimmmmimmmnmimnui
l ^RRIERE D'AVENIR
^^lATIQN. Demandez Guide
cie préparation à tous emplois
J<\V|^Î militaires. ECOLE CENTRALE
Al ION, Service A. 7, rue François-
, Ccppée, PARIS JiyK
«
iV- -m
V R
ufYl 902
r T m
111
Coups d'Ailes
le
L'ABONNEMENT,
AUX TAXES
Un touriste d'Afrique du Nord noua demande
si l abonnement aux t(lXf:, d'atterrissage existe
toujours. Et voici ce qui justifie aa question.
En février dernier, il présente sa demonde
d'abonnement par l'intermédiaire du club auquel
il appartient. Le club la transmet à la Fédération
Aéronautique de France. Les semaines, les mois
passent. Juillet arrive et notre touriste attend
toujours son abonnement.
Il renouvelle la demande qu'il a faite, mais
personnellement cette fois, à la F.Aé.F., par lettre
recommandée. Il y a plusieurs semaines de ce la
et le résultat rollte négatif.
Le 4 octobre, enfin, ne sachant à qui sa vouer,
il écrit aux Ailes et leur pose la question : l'abon-
nement aux taxes etaterrissage existe-il encore et
combien de temps lui faudra-t-il attendre pour
qu'on lui en accorde le I>énéfice?
Renseignons notre lecteur: l'abonnement existe
toujours. Jadis, la F.Aé.F. prenait à sa charge
une partie du montant en ristournant une som-
me équivalente à ses clubs affiliés lorsque c'était
un de ceux-ci qui souscrivait l'abonnement. Au-
jourd hui, la générosité de la F.Aé.F. ne peut
plus s exercer dans ce domaine, et si l'abonne-
ment représente encore un certain avantage —
3 centimes par CV. au lieu de 6 — l'usager,
qu'il appartienne ou non à la F.Aé.F., paie le
prix fixé. Et c'est l'Aéro-Club de France qui re-
çoit les demandes et y satisfait, ayant été, pour
cela, habilité par le Ministère de l'Air. On peut
d ailleurs aussi s'adresser directement à l'Eta-
blissement Métropolitain de la Navigation
Aérienne, 26, boulevard Victor, à Paris (15''),
pour soucrire le contrat d' abonnement.
INCONSCIENCE
PROFESSIONNELLE
Un touriste de l'air, au mois d'août dernier, se
promenait. Au cours de son voyage, il a l'occa-
sion de se poser sur un des rares aérodromes que
possède la Bretagne. En roulant pour gagngr le
hangar, il casse son sandow de béquille; ce san-
dow. qui servait depuis longtemps, était usé. Ce
n'était pas grave, mais cela immobilisait néan-
moins l'avion.
Heureusement, un mécanicien était là. Il n'y
avait d'ailleurs que lui comme réparateur possible
sur ce - terrain. Il s'empresse, offre ou accepte de
réparer et annonce qu'il va commander immédia-
tement le sandow nécessaire.
Cela exige tout de même quatre jours au bout
desquels la béquille est remise en état. Notre tou-
riste demande la note et la règle. Elle est un peu
it assaisonnée •» ; le sandow, entre autres, est
compté 40 fr. le mètre; mais, enfin, un service
rendu. ça se paie. L'avion et son pilote repar-
tent.
Au premier atterrissage, clac!. Le sandow
s e ffondre de nouveau. Le pilote l'examine et
constate avec horreur que le caoutchouc « neuf »,
qu'on lui avait vendu 40 fr. le mètre, n'était cons-
titué que des débris effilochés de ses vieux san-
dows, réunis, raboutés avec de la ficelle!.
Nous ne dirons pof où cette petite escroquerie
s'est passée, ni à quel service appartenait celui
qui s en rendit coupable. Nous déplorerons sim-
plement que, dans l'Aviation 1937, il se trouve
des gens qui ont une telle notion de l'honnêteté
et de l'entr'aide que se doivent les gens de l'air.
Ce n'est évidemment là qu'une exception et la
plus haute conscience professionnelle reste la ca-
ractéristique du mécanicien d'Aviation digne de
ce titre. On peut seulement se demander ai ce
n'est pas là le résultat du déplorable esprit qu'on
a semé sur les terrains et qui oppose l'une à l'au-
tre deux A viations qui, servant le même idéal,
devraient se soutenir et s' entr' aider. au lieu de
se combattre.
NE BOUSCULEZ PAS
LES AVIONS D'AUTRUI
Le touriste, dont nous venons d'exposer la
désagréable aventure, n'a d'ailleurs pas de chance
sur les aérodromes qu'il utilise. Il est vrai que,
volant beaucoup, il voit beaucoup de terrains et
peut apprécier l'ordre et l'organisation qui régnent
sur chacun d'eux.
Le mais dernier, il est appelé en Bourgogne,
se pose sur un aérodrome et gagne le hangar où
une place lui est affectée. C'est un dimanchç; il
y a du monde; les avions sortent et rentrent.
Il laisse son appareil et gagne la ville voisine.
Quand il revient le prendre, pour effectuer un
retour urgent à sa base, il aperçoit dans le bord
d'attaque, en contreplaqué, un trou énorme où
l'on pourrait passer les deux poings!
Stupéfaction, désolation, puis colère! Notre tou-
riste pousse les hauts cris, s'indigne, tempête. Ça
fait du bruit. La vérité appardiit: en sortant un
« Luciole », des jeunes gens pleins de fougue et
d'ardeur, mais inexpérimentés et sans dQuceur,
Cours spéciaux
illllllllllllllllIllllIIIHItlIllllllllllllllllIlllllllfUliailIlIlIllIllllllItflIllIlliliKIllIlIllIllilIIIIIIIHIIIllllllll
~—— fD
=
kOLE CllllALE >
DE SoFe '; §|fe J £
.12, rue de la tune Paris 23 '■ *ÊÊr 1 I 0
Brevets
de
Radio ||l m
! Navigateur Aérien S
Pilote igk -' - T - wffjr !
Toutes préparations ~;. ?' -~ Mitj!!))!~ =
! professionnelles et prémilitaires Ë
DEMANDEZ RENSEIGNEMENTS |||jfo * * '|J | > ||||||||
! POUR LA PROCHAINE SESSION 0
1 |«j S jM||| iln ! | jln W HH
I =
i iot* notre âfKaBStg&-.v ■- v
Cours n
avaient emnch l'un des mais du biplan dont
l'aile du F-403.
Le touriste, qui soignait son avion avec amour.
s'est fâché. A-t-il eu tort de dire à ces jeuns gena
qu'on ne manie pas un avion comme une chaq.,
rue? A-t-il eu tort de laisser éclater sa mauvainh
humeur? Toujours est-il que cela a fait un dramg
et que notre touriste demande quelles mesures on
compte prendre pour assurer la sécurité des ma-
tériels privés dans les hangars envahis par un.j
jeunesse, pleine de bonne volonté, cet-les, mat*
d'une inexpérience redoutable pour la conserva-
tion de ces matéiiels.
Bientôt, d'ailleurs, si l'on n'y prend garde, le
touriste, qui paie de ses deniers le droit de vojr.
renoncera à l'Aviation, parce que sa pratique,
dijficile jadis, deviendra quasi impossibie.
LA PHOTOGRAPHIE
INTERDITE
Les poètes qui, jadis, ont chante la liberté de
l'ippace, seraient bien surpris si on leur disait ,r.
que l'A viotion est le moins libre des modes ■de: >■
transport Ne parlons pas des entraves apportéem ,'"
à la navigation aérienne par une quantité de tè-
glements, par l'institution des zones interdites,
par les exigences de mille services officiels qui
l'on dirait créés comme à plaisir pour « embêter *
l'aviateur. Si vous voyagez à travers le monde
en chemin de fer, en bateau, en auto, vous pou-
vez emporter avec ous un appareil photographia
que et fixer sur la pellicule tout ce qui vous plai-
ra. Essayez d'en faire autant en avion, même Ú
OOU3 circulez exclusivement au-dessus du terri-
toire national.
Il est interdit d' emmçner avec soi un appareil
photographique à bord d'un avion, que cet avion
soit commercial ou privé, que vous survoliez une
zone fortifiée ou une région dépourvue de tout
intérêt militaire. Le chef de bord, c'est-à-dire,
dans la plupart des cas, le pilote, est chargé da
s'assurer qu'il n'y a pas. dans son avion, d appa-
reil photographique, et si, par hasard ou par es-
prit frondeur, un passager a transgressé cette rè-
gle, c'est lui qui en supportera la responsabilité.
Il sera poursuivi en même temps que le délin-
quant.
La photographie aérienne est aujord' hui choîe
interdite. Vous n'avez pas le droit de photogra-
ph ier du haut de sairs votre propre maison de
campagne. à moins que vous ne demandiez et
n'obteniez une licence de photographe aérien, dé-
livrée parcimonieusement à quelques opérateurj
connus et classés.
Emile Michaud, le grand spécialiste de la pho- :¡-
tographie aérienne, possède naturellement cette
licence. Venue récemment à expiration, un bu- ,.
reaucrate ignorant lui en refusa le renouvelle-
ment, par ordre, dit-il, des Ministères de l'Air cf.
de la Guerre. A es moment, Emile Michaud tra-
vaillait pour le compte du Service Géographique)
de l'A rmée et, sans l'intervention pressante de
celui-ci, il lui eut peut-être fallu attendre long- •>
temps le renouvellement de sa licence et, par con-
séquent, la possibilité de poursuivre ses travaux.
Est-ce que, réellement, la Défense Nationale
exige l'interdiction de la photographie aérienne,
qui est ou devrait être l'un des attraits du touris-
me aérien?
Elle - est bien limitée, la liberté de l'air!.
C'EST CHER!
Les entreprises privées qui font du « traoait
aérien » ont toute notre sympathie. Nous l'avons
dit cent fois et nous le redirons encore. Raison de
plus pour protester quand certaines d'entre elles
desservent leur propre cause en appliquant des
tarifs prohibitifs.
Tout est horriblement cher, évidemment: et les
avions, et les réparations, et l'essence. Mais ne
pense-t-on pas que demander 260 fr. l'heure de
vol à bord aun Potez 36, ce soit un peu exagéré
Une station de province a fixé à ce prix l'entraî-
nement de sçs clients. Plusieurs de ceux-ci préfè-
rent rester trois mois sans voler et venir à Paris
tous les trimestres s'offrir trois à quatre heures de
vol. Ça leur revient moins cher, car on trouve,
autour de la capitale, des conditions bien plus
abordables.
En admettant que l'heure de vol à 280 fr. soit
justifiée par les hauts prix actuels, cela démontre
la nécessité impérieuse d'avoir des petits avions
économiques sur lesquels on puisse, enfin, voler
à meilleur compte.
111011I0IIHBlII.IIIIUII;;IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIOnl
----------- -------------------- ------- ----- ---- -- - -- - - - - --
flPIICRLE DES PROFESSIONNELS
DE L'BERONHUTIQUE
Secrétariat général,
24, rue St-Victor. — PARIS (5 )
Société reconnue par les Ministères de
l'Air, de la Marine, de la Guerre, prépare
les jeunes gens, pour une cotisation men-
suelle modique, au C.A.E.M.M.A. (Certifi-
cat exigé pour l'incorporation d'office dans
l'Aéronautique militaire et le devancement
d'appel).
Les brevets de cette Société sont recon-
nus par l'Aéronautique maritime et per-
mettent à leurs titulaires d'être incorporés
d'office dans cette arme avec de nombreux
avantages moraux et matériels.
8 SECTIONS FONCTIONNENT :
PARIS A., PARIS B., COURBEVOIE,
IVRY, RUEIL. ARGENTEUIL, BOURG-
LA-REINE. VERSAILLES
Cette Société a créé deux sections d'Avia-
tion Populaire.
Pour tous renseignements, écrire à
M. André LEFEVRE, président de l'A.P.A.
24,. rue Sa.nt-Victor. PARIS (se)
1 N" W,l — 21-10-17 — T'AI il? iS,
1 SUR LES TERRAINS
LES AVIONS
EN. ESSAIS.
SA VIONS COMMERCIA UX
> ÇAUDRON-RENAULT 635, type « Si-
, '¡II' a moteur Renault de 220 CV., six cy-
L ""etiéa, pour quatre voyageurs. a terminé
au E.M.A.
¡dr¡ LlORE-OLIVIER LeO-246, hydravion
Moteur Hispano-Suiza de 2.880 CV., va
•)re ses essais pour subir de légères mo-
J;ns. Celles-ci concernent notamment les
1 Jt) actuellement placés un peu bas. Les
le dCtues sous la direction de l'ingénieur Le-
l"r e la S.N.C.A. du Sud-Est, et de Givon,
vjr r*Rce, ont confirmé les belles possibilités
Pareil.
AVIONS MILITAIRES
, POTEZ 63-1, bimoteur Gnome-Rhône
"1 de 1.300 CV., avion de bombardement
et de commandement à la chasse, poursuit
l, 18 officiels sous la conduite de Détré
1 Marcel BLOCH 203 est un avion d'ar-
i p,e série, qui a été équipé de deux mo-
< "rfSet à huile lourde, de 500 CV. chacun,
c en double-étoile. Les essais sont
tes à Villacoublay.
ES AVIONS DE RECORDS
j^VIONS DE RECORDS
L'AVION AM10T-370, bimoteur Hiapano-
12-Y de 860 CV. chacun, poursuit, à Is-
I"t Ïessais de mise au point. Le pilote Fickin-
ti 1 mécanicien Vigroux ont effectué plu-
"t () i. dont un d'une heure environ, pour le
'*Se J ""jL refroidissement de l'huile. On sait que
ce Rotsi, sur cet avion de performance,
t quer à plusieurs records aussitôt la
i point terminée. La semaine dernière.
j C;1j P'ioté l'appareil.
[^ ÇAUDRON-RENAULT C-640 « T yphon»,
i e! deux moteurs Renault 6-Q d'une puis-
I ■■ , Utl>taiïe de 220 CV. à 2.000 mètres d'ahi-
! '., cf Présenté au C.E.M.A. C est le troisienie
! 6 Ce type réalisé par Caudron-Renault ;
f d Premiers appareils, aménagés en mono-
de performances, ont été livrés au Capi-
n'i81 et au Prince Cantacuzène. Le « Ty-
"j tqit été étudié pour servir d' avion postal
Hrande autonomie ; entre autres épreuves
r e, ,IOn, il était prévu pour ce modèle un
:t,t 'France sur 1.500 km. effectué avec un
<\rrèté.
< FF" ARM AN 2231 qui a pris part, avec
il et Lanata, à la course Istres-Damas-
c: ete conduit à Istres par le chef-pilote
: ^Upet. JL'appareil et le même pilote ont,
j IJo tkllamment établi le record de vitesse
r il km. avec une charge utile de dix ton-
i ij 6s^ question de le' confier à Paul Codos
t, !lct\¡ des travers é es rapides vers l' Amé-
di, S er es traversees rapl es vers .me-
ud
"NS PRIVES
t "(ION DUVERNE-SARAN. à deux ma.
ttqiln de 60 CV., a repris ses essais, sur
.¡¡ n Morane-Saulnier de Vélizy-Villacou-
ret Us la conduite de Duverne. Rappelons
'"iç :PParil a été équipé pour entreprendre
Point en altitude du dispositif Nomy.
^/|"nniuiiimmmmimmmnmimnui
l ^RRIERE D'AVENIR
^^lATIQN. Demandez Guide
cie préparation à tous emplois
J<\V|^Î militaires. ECOLE CENTRALE
Al ION, Service A. 7, rue François-
, Ccppée, PARIS JiyK
«
iV- -m
V R
ufYl 902
r T m
111
Coups d'Ailes
le
L'ABONNEMENT,
AUX TAXES
Un touriste d'Afrique du Nord noua demande
si l abonnement aux t(lXf:, d'atterrissage existe
toujours. Et voici ce qui justifie aa question.
En février dernier, il présente sa demonde
d'abonnement par l'intermédiaire du club auquel
il appartient. Le club la transmet à la Fédération
Aéronautique de France. Les semaines, les mois
passent. Juillet arrive et notre touriste attend
toujours son abonnement.
Il renouvelle la demande qu'il a faite, mais
personnellement cette fois, à la F.Aé.F., par lettre
recommandée. Il y a plusieurs semaines de ce la
et le résultat rollte négatif.
Le 4 octobre, enfin, ne sachant à qui sa vouer,
il écrit aux Ailes et leur pose la question : l'abon-
nement aux taxes etaterrissage existe-il encore et
combien de temps lui faudra-t-il attendre pour
qu'on lui en accorde le I>énéfice?
Renseignons notre lecteur: l'abonnement existe
toujours. Jadis, la F.Aé.F. prenait à sa charge
une partie du montant en ristournant une som-
me équivalente à ses clubs affiliés lorsque c'était
un de ceux-ci qui souscrivait l'abonnement. Au-
jourd hui, la générosité de la F.Aé.F. ne peut
plus s exercer dans ce domaine, et si l'abonne-
ment représente encore un certain avantage —
3 centimes par CV. au lieu de 6 — l'usager,
qu'il appartienne ou non à la F.Aé.F., paie le
prix fixé. Et c'est l'Aéro-Club de France qui re-
çoit les demandes et y satisfait, ayant été, pour
cela, habilité par le Ministère de l'Air. On peut
d ailleurs aussi s'adresser directement à l'Eta-
blissement Métropolitain de la Navigation
Aérienne, 26, boulevard Victor, à Paris (15''),
pour soucrire le contrat d' abonnement.
INCONSCIENCE
PROFESSIONNELLE
Un touriste de l'air, au mois d'août dernier, se
promenait. Au cours de son voyage, il a l'occa-
sion de se poser sur un des rares aérodromes que
possède la Bretagne. En roulant pour gagngr le
hangar, il casse son sandow de béquille; ce san-
dow. qui servait depuis longtemps, était usé. Ce
n'était pas grave, mais cela immobilisait néan-
moins l'avion.
Heureusement, un mécanicien était là. Il n'y
avait d'ailleurs que lui comme réparateur possible
sur ce - terrain. Il s'empresse, offre ou accepte de
réparer et annonce qu'il va commander immédia-
tement le sandow nécessaire.
Cela exige tout de même quatre jours au bout
desquels la béquille est remise en état. Notre tou-
riste demande la note et la règle. Elle est un peu
it assaisonnée •» ; le sandow, entre autres, est
compté 40 fr. le mètre; mais, enfin, un service
rendu. ça se paie. L'avion et son pilote repar-
tent.
Au premier atterrissage, clac!. Le sandow
s e ffondre de nouveau. Le pilote l'examine et
constate avec horreur que le caoutchouc « neuf »,
qu'on lui avait vendu 40 fr. le mètre, n'était cons-
titué que des débris effilochés de ses vieux san-
dows, réunis, raboutés avec de la ficelle!.
Nous ne dirons pof où cette petite escroquerie
s'est passée, ni à quel service appartenait celui
qui s en rendit coupable. Nous déplorerons sim-
plement que, dans l'Aviation 1937, il se trouve
des gens qui ont une telle notion de l'honnêteté
et de l'entr'aide que se doivent les gens de l'air.
Ce n'est évidemment là qu'une exception et la
plus haute conscience professionnelle reste la ca-
ractéristique du mécanicien d'Aviation digne de
ce titre. On peut seulement se demander ai ce
n'est pas là le résultat du déplorable esprit qu'on
a semé sur les terrains et qui oppose l'une à l'au-
tre deux A viations qui, servant le même idéal,
devraient se soutenir et s' entr' aider. au lieu de
se combattre.
NE BOUSCULEZ PAS
LES AVIONS D'AUTRUI
Le touriste, dont nous venons d'exposer la
désagréable aventure, n'a d'ailleurs pas de chance
sur les aérodromes qu'il utilise. Il est vrai que,
volant beaucoup, il voit beaucoup de terrains et
peut apprécier l'ordre et l'organisation qui régnent
sur chacun d'eux.
Le mais dernier, il est appelé en Bourgogne,
se pose sur un aérodrome et gagne le hangar où
une place lui est affectée. C'est un dimanchç; il
y a du monde; les avions sortent et rentrent.
Il laisse son appareil et gagne la ville voisine.
Quand il revient le prendre, pour effectuer un
retour urgent à sa base, il aperçoit dans le bord
d'attaque, en contreplaqué, un trou énorme où
l'on pourrait passer les deux poings!
Stupéfaction, désolation, puis colère! Notre tou-
riste pousse les hauts cris, s'indigne, tempête. Ça
fait du bruit. La vérité appardiit: en sortant un
« Luciole », des jeunes gens pleins de fougue et
d'ardeur, mais inexpérimentés et sans dQuceur,
Cours spéciaux
illllllllllllllllIllllIIIHItlIllllllllllllllllIlllllllfUliailIlIlIllIllllllItflIllIlliliKIllIlIllIllilIIIIIIIHIIIllllllll
~—— fD
=
kOLE CllllALE >
DE SoFe '; §|fe J £
.12, rue de la tune Paris 23 '■ *ÊÊr 1 I 0
Brevets
de
Radio ||l m
! Navigateur Aérien S
Pilote igk -' - T - wffjr !
Toutes préparations ~;. ?' -~ Mitj!!))!~ =
! professionnelles et prémilitaires Ë
DEMANDEZ RENSEIGNEMENTS |||jfo * * '|J | > ||||||||
! POUR LA PROCHAINE SESSION 0
1 |«j S jM||| iln ! | jln W HH
I =
i iot* notre âfKaBStg&-.v ■- v
Cours n
avaient emnch l'un des mais du biplan dont
l'aile du F-403.
Le touriste, qui soignait son avion avec amour.
s'est fâché. A-t-il eu tort de dire à ces jeuns gena
qu'on ne manie pas un avion comme une chaq.,
rue? A-t-il eu tort de laisser éclater sa mauvainh
humeur? Toujours est-il que cela a fait un dramg
et que notre touriste demande quelles mesures on
compte prendre pour assurer la sécurité des ma-
tériels privés dans les hangars envahis par un.j
jeunesse, pleine de bonne volonté, cet-les, mat*
d'une inexpérience redoutable pour la conserva-
tion de ces matéiiels.
Bientôt, d'ailleurs, si l'on n'y prend garde, le
touriste, qui paie de ses deniers le droit de vojr.
renoncera à l'Aviation, parce que sa pratique,
dijficile jadis, deviendra quasi impossibie.
LA PHOTOGRAPHIE
INTERDITE
Les poètes qui, jadis, ont chante la liberté de
l'ippace, seraient bien surpris si on leur disait ,r.
que l'A viotion est le moins libre des modes ■de: >■
transport Ne parlons pas des entraves apportéem ,'"
à la navigation aérienne par une quantité de tè-
glements, par l'institution des zones interdites,
par les exigences de mille services officiels qui
l'on dirait créés comme à plaisir pour « embêter *
l'aviateur. Si vous voyagez à travers le monde
en chemin de fer, en bateau, en auto, vous pou-
vez emporter avec ous un appareil photographia
que et fixer sur la pellicule tout ce qui vous plai-
ra. Essayez d'en faire autant en avion, même Ú
OOU3 circulez exclusivement au-dessus du terri-
toire national.
Il est interdit d' emmçner avec soi un appareil
photographique à bord d'un avion, que cet avion
soit commercial ou privé, que vous survoliez une
zone fortifiée ou une région dépourvue de tout
intérêt militaire. Le chef de bord, c'est-à-dire,
dans la plupart des cas, le pilote, est chargé da
s'assurer qu'il n'y a pas. dans son avion, d appa-
reil photographique, et si, par hasard ou par es-
prit frondeur, un passager a transgressé cette rè-
gle, c'est lui qui en supportera la responsabilité.
Il sera poursuivi en même temps que le délin-
quant.
La photographie aérienne est aujord' hui choîe
interdite. Vous n'avez pas le droit de photogra-
ph ier du haut de sairs votre propre maison de
campagne. à moins que vous ne demandiez et
n'obteniez une licence de photographe aérien, dé-
livrée parcimonieusement à quelques opérateurj
connus et classés.
Emile Michaud, le grand spécialiste de la pho- :¡-
tographie aérienne, possède naturellement cette
licence. Venue récemment à expiration, un bu- ,.
reaucrate ignorant lui en refusa le renouvelle-
ment, par ordre, dit-il, des Ministères de l'Air cf.
de la Guerre. A es moment, Emile Michaud tra-
vaillait pour le compte du Service Géographique)
de l'A rmée et, sans l'intervention pressante de
celui-ci, il lui eut peut-être fallu attendre long- •>
temps le renouvellement de sa licence et, par con-
séquent, la possibilité de poursuivre ses travaux.
Est-ce que, réellement, la Défense Nationale
exige l'interdiction de la photographie aérienne,
qui est ou devrait être l'un des attraits du touris-
me aérien?
Elle - est bien limitée, la liberté de l'air!.
C'EST CHER!
Les entreprises privées qui font du « traoait
aérien » ont toute notre sympathie. Nous l'avons
dit cent fois et nous le redirons encore. Raison de
plus pour protester quand certaines d'entre elles
desservent leur propre cause en appliquant des
tarifs prohibitifs.
Tout est horriblement cher, évidemment: et les
avions, et les réparations, et l'essence. Mais ne
pense-t-on pas que demander 260 fr. l'heure de
vol à bord aun Potez 36, ce soit un peu exagéré
Une station de province a fixé à ce prix l'entraî-
nement de sçs clients. Plusieurs de ceux-ci préfè-
rent rester trois mois sans voler et venir à Paris
tous les trimestres s'offrir trois à quatre heures de
vol. Ça leur revient moins cher, car on trouve,
autour de la capitale, des conditions bien plus
abordables.
En admettant que l'heure de vol à 280 fr. soit
justifiée par les hauts prix actuels, cela démontre
la nécessité impérieuse d'avoir des petits avions
économiques sur lesquels on puisse, enfin, voler
à meilleur compte.
111011I0IIHBlII.IIIIUII;;IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIOnl
----------- -------------------- ------- ----- ---- -- - -- - - - - --
flPIICRLE DES PROFESSIONNELS
DE L'BERONHUTIQUE
Secrétariat général,
24, rue St-Victor. — PARIS (5 )
Société reconnue par les Ministères de
l'Air, de la Marine, de la Guerre, prépare
les jeunes gens, pour une cotisation men-
suelle modique, au C.A.E.M.M.A. (Certifi-
cat exigé pour l'incorporation d'office dans
l'Aéronautique militaire et le devancement
d'appel).
Les brevets de cette Société sont recon-
nus par l'Aéronautique maritime et per-
mettent à leurs titulaires d'être incorporés
d'office dans cette arme avec de nombreux
avantages moraux et matériels.
8 SECTIONS FONCTIONNENT :
PARIS A., PARIS B., COURBEVOIE,
IVRY, RUEIL. ARGENTEUIL, BOURG-
LA-REINE. VERSAILLES
Cette Société a créé deux sections d'Avia-
tion Populaire.
Pour tous renseignements, écrire à
M. André LEFEVRE, président de l'A.P.A.
24,. rue Sa.nt-Victor. PARIS (se)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
- Auteurs similaires Académie des sciences Académie des sciences /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Académie des sciences" or dc.contributor adj "Académie des sciences")Inauguration de la statue de Perronet, à Neuilly (Seine), le 4 juillet 1897 / Discours prononcé par M. Maurice Lévy,... ; Institut de France. Académie des sciences. /ark:/12148/bd6t546445573.highres Institut de France. Académie des sciences. Rapport de la Commission d'action extérieure de l'Académie sur les laboratoires nationaux des recherches scientifiques, présenté, dans les séances des 13 et 27 novembre 1916, par M. Henry Le Chatelier /ark:/12148/bd6t54202280m.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65605246/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65605246/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65605246/f15.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k65605246/f15.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65605246
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65605246
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k65605246/f15.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest