Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1937-07-22
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 22 juillet 1937 22 juillet 1937
Description : 1937/07/22 (A17,N840). 1937/07/22 (A17,N840).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6560511k
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
1 lEs ailes
u NI, 840 — 22-7-37 — PAGE 13
lie I
ih |o conjuguées titillent « au poil »,
- moteur de 25 CV.; 2° Adap-
a Ur¡ .1 et que au ailes; 30 Qu'il y ait au
d de J ètre entre les verticales passant par le
ci Qlle te. l'aile avant et le bord d'attaque
e Ifterreure; 4. ° Au moins 75 cm. de dé-
Le reste etrc les deux plans
I C reste n es' que du détail.
M 1\ est que du détail.
M "aCroix J
1 eux qui x.., so.n cote - nous écrit ceci :
bçr' "* (Itit, éi-à bien famllzarlses avec le « Pou-
C'ca * Qr!e ,1\ Jo ?t , Pas volé correctement avec les
¡UI e* "nob,des, doivent chercher la cause de
lrîlacCi.\ n
?S:'i(Ct ailleurs que dans le principe de ce
■iih °S'!-' ta tout cas, celui-ci ne peut être incri-
V'e £ ',J en ortie seulement. Mignet a donné des
Q:; su hsantes concernant le nouveau ré-
f is de « ~r f ût' re
cette lI¡r3c ou tne permdtrai pas de ® par f aire i)
contre, voici, ° mcn sens, les causes d' in-
011 ,
Cc!a ?'3''es l' expérience acquise par la
n°''c autoplan :
cnirage est mauvais. Le « Pou », long
•PrVe»» '"<,°urd de l'avant. Il faut avan-
21 Le ré 1 nt, b) les arles sont déformées.
hfi réglae biellettes est mauvais. En ad-
ïe. un «p ou bien centré, dont les ailes
11et, il fa St correctement d'après le plan de Mi-
'° L ! ^uf, p„.
yer de faire varier l'inclinaison,
1,3 qUIs ci-après :
r A —
A- - Cas d'un « Pou » lourd à décol-
II 10 hic" te lourd de l'avant. Il faut raccour-
,, , Q~.
c. e te B ou avancer l'aile, ce qui est
.;;?qis a
'!II¡'dlre ( - Cas d'un « Pou » trop ardent,
Il e b Ourd de l'arrière. Il faut raccourcir la
j cs([
que les ailes conjuguées aient
b'; e r la ligne de vol. C'est le fait d'avoir
,;C'j C 0i/0 tniere qui, en modifiant le centrage,
PQQllcs de Perturbations dans l'avion. Le but
Ccou"
''«r fu^es est d'assurer la sécurité du
dun3 outes les positions et non d'amé-
Q li gne ae vol.
''1 !Ira v essais de l'autopian, nous avons
hQ t Cs ^odifié le centrage sans inconvé-
nients graves. Le rnei eur réglage était ce l ui qui
\'■ te à 5o j• £ 'us à l'aile arrière en ligne de
, correspondant aux deux ailes ca-
.C'Jn.ç?rtt e taux a donnj; un appareil « veau x,
;fan( e< 16 décollant pas.
qnt et l pas.
ii de 1 e on sens, d'ailleurs, indique que, en
11io"Qrrt¡ai i ^e amplitude des mouvements en
rnql le dispositif des deux ailes conju-
■ '■ 1:l!qgc !lt influencer le vol. Seuls, le centrage
{Ce;tDQill des ai/es sont en cause. Que les ama-
°~ Stkru
r t as ce sens et ils obtiendront un
tavion à sécurité totale. »
"11 ,st lo
"J/s de Plnlon de M. L. Lacroix.
; :;II des louveau ceux qui ont essayé le
:!If lites iles conjuguees à nous faire part
(J e eurs essais, que ce résultat soit
.:'11' t Leurs camarades-amateurs en
l et, ent d'utiles enseignements. Na-
Us etendns cette invitation à ceux
ont essayé le stabilisateur P.C.C.C. Il serait
Je^voir si l'adaptation de ce stabi-
loir si l'ada Ptation de ce stabi-
orit nou avons dit les avantages et les
fj 'it ts
'1"n'er>ts Présente des difficultés d'adapta-
qua rit au rge de l'appareil.
»l.niïiative de M. Gruy
Ja parlé , ,
C, ejà palé de l'appareil construit
It \l'Ciel appareil directement dérivé du
QqtqttrtisS:hn) êmes voilures avant et arrière,
':: I l, le s)'s '.Ir et dont l'intérêt réside à la
',! it etne de commande et dans le fait
itRavi ^n est soumis au contrôle des Ser-
,,'Jl't 1 It Án VUe de recevoir son certificat de
ité AU n J'stèrne de commande, très par-
tr, tnande. en vol normal, par l'aile
vi• de l'aile arrière régla-
Par iePilote au moyen d'une comman-
aJ* lute également un dispositif de
ql" doit permettre à l'appareil de
tu
,'>I: 1)118 epreuves de stabilité.
!e S p construction de l'appareil,
Il;t''q 1/10 F.A. a été approuvée. Une ma-
da été réalisée et va être soumise
■"Lr,ratoire. On commencera ces
'N|4 con8t f ut,°n du dossier de calculs qui
(¡re Iii plu' Pour un artisan ou un amateur,
Plus lourde qui lui est imposée.
m , 1% * a r. COtltré de la sympathie dans les
.j'?c
L'effort qu'il accomplit la
pleinement et nous lui souhaitons. de tout
St h aitons, de tout
'/, Qf1 Q 'd d'
unn accident d'atterrissage
c' Ur¡
, ¡el » J?r¡:al du soir annonça qu'un
lCi^j » S eta/t écrasé la veille à Chelles
VV Piloteayait été blessé à la tête et aux
■>,r'JlrrJ°u,s1 C' et¡t s est passé il y a une quin-
;r':j" eUe, Q' ,
"ili'" h s n avait jamais fait de double-
u ^111?'1 en roulant. Il a décollé,
lw stie dro à quelques mètres, mais, peu
ent terrissage-, il emboutit le sol
, se Posant. L'avant de la car-
f L e lendemain, le « blessé »
rS,S Servit nOrmal à la Compagnie des
: N ce où travaille
"'U fVeftue travaille.
1 si® V U ïïé Se résume toute l' histoire. Si
j. »_ a autre avion qu un « Pou-
e!t\ittId lfrère n'en eût même pas
etllahcl e ellalité de traitement.
!' LE VOL SANS MOTEUR
Au Concours de la Rhon,
les Allemands triomphent.
Le concurrent étranger le plus redoutable pour eux est le Suisse Hans
Sandmeier qui, à la fin de la première semaine, occupait la quatrième
place du classement général.
Bien que peu favorisée par les conditions atmosphériques, la grande compéti-
tion a permis de réaliser de fort belles perrormances. Les vols de plus de
200 kilomètres furent nombreux. On regrette, une fois de plus, que le vol à
voile français ne soit pas représenté dans cette manifestation.
L
E concours international de la Rhon s' est
poursuivi avec des alternatives de temps
favorable et de temps défavorable, les cir-
constances atmosphériques les plus fréquen-
tes étant d'ailleurs les circonstances défavorables.
Ouvert le dimanche 4 juillet, par de belles
performances, le concours s'était poursuivi, les
5, 6 et 7 juillet, par le repos presque complet des
concurrents. Nous avons rapporté cette période
dans notre dernier numéro.
Le 8 juillet
Le jeudi 8 juillet, la Commission avait indiqué
comme prix du jour, un prix pour la durée. Mais
la Wasserkuppe ne sortit des nuages qu'à midi ;
d'autre part, le règlement impose au pilote de
ne pas voler plus d'un quart d'heure après le
coucher du soleil. Il n'y eut donc pas de très
longs vois. L'Anglais Murray, seul à bord sur le
biplace Falcon-Ill, tint l'air 5 h. 19, mais l'Au-
trichien Karl Frena, sur Rhonsperber, gagna le
prix du jour avec 6 h. 54.
Par bon vent d'Ouest, un certain nombre de
pilotes tentèrent des vols de distance. Quelques-
uns seulement réussirent : le Suisse Hans Sand-
meier parcourut 202 km., atteignant la Tchéco-
slovaquie où il atterrit près d'Etzgersrieth. Spate
parcourut une distance à peine inférieure et atter-
rit près de Weiden. Dittmar se posa dans l'Erzge-
birge, après un vol de 185 km.
Le pilote suisse Baur parcourut 152 km. et
atterrit sur l'aérodrome de Plauen d'où il rentra
en vol remorqué, le même jour.
Le 9 juillet
Le lendemain, 9 juillet, fut un jour de très
beaux vols. Il y en eut quatre au delà de 200
kilomètres : Wolfgang Spate parcourut 283 km.
et atterrit en Tchécoslovaquie, ---près de Kolinetz.
Il pilotait un Minimoa. Dittmar atterrit à Oschaltz
(238 km.) ; Kurt Schmidt, à Torgau (227 km.);
Hanna Reitsch, à Thun (210 km.) ; Ludwig Hof-
mann suivait avec 174 km. Ainsi, les pilotes alle-
mands étaient-ils en tête.
Cependant, Sandmeier, le premier des étran-
gers, parcourut 145 kilomètres et atterrit près de
Sangerhausen. Un certain nombre de pilotes firent
des vols de 100 km. environ et, parmi eux, les
Anglais Wills (120 km.) et Watt (124 km.) Ce
dernier était monté à 2.293 mètres au-dessus de
son point de départ et gagna le prix du jour qui
était un prix d'altitude. Il avait atteint cette hau-
teur en pilotant, sans visibilité, pendant 1 h. 30,
dans les cumulus.
Le même jour, une pilote allemande, Fraulein
Pielsticker. partie de Darmstadt, rallia la Rhon,
parcourant 120 km. en vol à voile. Elle fut très
applaudie.
Le 1 0 juillet
Le samedi 10 juillet marqua le retour du temps
peu favorable. La plupart des pilotes achevèrent
leur semaine sans avoir obtenu un point ; dix-
neuf concurrents sur trente-deux ont seuls droit
au tableau. Il faut dire que toute performance,
pour être homologuée, doit dépasser ou 2 h. 30
de vol ou 500 mètres au-dessus du point de
départ ou 30 km. de distance.
Ceux qui essayèrent descendirent au pied de !a
Wasserkuppe irrémédiablement. Parmi les Alle-
mands, seul Heini Dittmar fit quelque chose. Re-
venu à la Rhon par la route, il prit à peine uns
heure de repos et profita d'un front d'orage où
il pilota sans visibilité pour gagner le Thuringer-
wald, à plus de 2.000 mètres d'altitude. Arrivé
là, il perdit le front d'orage mais en trouva un
second, puis un troisième plus loin et atteignit
ainsi Leipzig, à 178 km. de la Wasserkuppe. Ce
fut un vol exceptionnel dans cette journée creuse.
Le classement à la fin de cette journée était :
Spate 715 points ; Hanna Reitsch 571 points ;
Hofmann 526 ; Sandmeier 514. Venaient après
ces quatre premiers, encore un Allemand,
Schmidt, puis les Polonais Mynarski et Baronov-
ski, l'Anglais Watt. En distance, les Allemands
avaient totalisé 2.825 km., les Polonais 1.230 km.,
les Suisses 900, les Anglais 372, les Autrichiens
326. Les Tch écoslovaques et les Yougoslaves
avaient. zéro.
Ces derniers d'ailleurs n' étaient arrivés que la
veille. Ce même jour, deux cents touristes du
rally international, venus à Darmstadt à bord
de soixante-sept avions, rendirent visite à la Was-
serkuppe.
Le concours international avait attiré beaucoup
de monde et c'était dommage qu'il fit un temps
si peu favorable. On comptait une cinquantaine
de reporters de toutes nationalités dont certains
avaient même fondé une revue, La Gummihund,
qui en était à son deuxième numéro. On analy-
sait, à défaut d'autre activité, les qualités des
planeurs.
Ceux des Anglais paraissaient lourds et lents
et ne semblaient pas répondre à l'attente de leurs
équipes, pas même les « King-Kite » construits
pour le concours. On suivait les allées et venues
du professeur Sato qui organisera le vol à voile,
à Osaka, aux Jeux Olympiques de 1940.
Les 11 et 12 juillet
Le dimanche Il juillet, la Wasserkuppe resta
dans les averses et la brume ; il n'y eut pas un
seul départ.
La seconde semaine sembla commencer pour-
tant, le lundi 12, sous de meilleurs auspices. Il
y eut trente-et-un départs ; certains pilotes, par-
tis trop tôt, atterrirent sur les pentes et, à peine
revenus, repartirent de nouveau. Karl Spate par-
courut 80 km. Sandmeier fit un vol de 197 km.
qui l'amena près de Schwarzenfeld et lui fit
gagner un rang dans le classement général. Le
pilote suisse était le - grand rival des Allemands. {
Mais ce fut Ludwig Hofmann qui réalisa, ce jour-
là. la plus grande performance en parcourant
216 km. qui l'amenèrent près de Regensburg.
Kurt Schmidt atterrit près de Kulmbach (120 km.).
Deux Anglais, Murray et Ton, firent une ten-
tative pour le record de durée en biplace. Partis
à 11 heures seulement, ils furent ramenés au sol
par la nuit, après avoir tenu l'air 9 h. 26.
Le 13 juillet
Le temps s'améliora doucement dans la mati-
née du 13' juillet ; les Yougoslaves, impatients de
voler, furent les premiers sur les pentes. Mais les
ascendances n'étaient pas assez fortes. Les grands
déparis eurent lieu seulement vers midi, par un
vent d'Ouest assez faible.
Les pilotes allemands allaient encore se clas-
ser en tête sur la distance, puisque sur six vols
de plus de 200 km., quatre furent faits par eux :
Hofmann atterrit à Arnsdorf (299 km.) ; Schmidt
atterrit à Diesbach (275 km.) ; Spate se posa dans
le Bohmerwald, après avoir parcouru 265 km.
Le Polonais Baronovski se posa en Tchécosiova:
quie (247 km.), ainsi que Dittmar qui parcourut
à peu près la même distance (244 km.). Le Po-
lonais Brzezina se posa au delà de Weiden
(217 km.).
Le lieutenant Watt, concurrent anglais, attei-
gnit Eger (178 km.) en Tchécoslovaquie ; le
Suisse Marcel Godinat se posa un peu avant
Weiden (172 km.).
Il y eut un certain nombre de vols, dans les
cent kilomètres. Sandmeier s'était attaqué, au
circuit de 40 kilomètres avec points de survol
spécifiés (Kreuzberg, Darmersfeld) qui donne une
bonification de points analogue à un vol de 100
kilomètres. Mais, après avoir accompli tout le
circuit, il fut obligé d'atterrir un peu avant d'ar-
river à son point de départ.
Performances françaises
Eric Nessler continue ses exploits. Le 11 juillet,
il a décollé de Saint-Cyr à 11 h. 15 en vol re-
morqué et, à une altitude qui varia de 500 à
1.300 mètres, il gagna Longueville, dans l'Aube.
à 105 km. de son point de départ et où il atter-
rit à 15 h. 15.
Cette performance est un gentil succès pour le
chef-pilote du vol à voile français ; il n'a, du
reste, plus besoin de faire la preuve de ses qua-
lités qui sont très grandes. Mais le vol à voile
tel qu'on le conçoit au Ministère de l'Air est un
sport de « masses ». Maintenant, ce sont donc
les émules de Nessler qui doivent faire des étin-
celles.
Aussi, avons-nous appris avec plaisir que le
moniteur Caudry, des « Ailerons », parti en pla-
neur de l'aérodrome d'Enghien-Moisselles, avait
atterri près d'Epernay, après avoir parcouru 105
km. C'est un heureux commencement.
N N
N AU CONCOURS américain d'Elmira, le
pilote allemand Peter Riedel a couvert 212 km.
et est monté à 2.540 mètres d'altitude.
M PARTIE le vendredi 9 juillet à 14 h. 35.
la pilote allemande Feodora Schmidt n'a atterri
que le lendemain samedi à 14 h. 17 après avoir
tenu l'air pendant 23 h. 42 sur un planeur.
M LE PILOTE RUSSE Fedorov a fait remor-
quer son planeur G-9 à 12.300 mètres d'altitude;
il est redescendu en 30 minutes après avoir
atteint —46° C. Cette fantaisie aéronautique ne
veut rien dire. Le lieutenant anglais Adam aurait
pu remorquer un planeur à 15.000 mètres avec
son Bristol stratosphérique.
N A L'AERO-CLUB D'AUVERGNE, la sec-
tion de vol à voile a accompli, ces temps der-
niers, 142 lancers ; 5 brevets A ont été passés.
— La Sous-Section de vol sans moteur de la
section d'Aviation Populaire de l'Aéro-Club d'Au-
vergne a effectué 70 lancers.
Une vue originale du biplace léger
Carlos Régnier-12 ; son constructeur a
volé sur ce prototype après avoir tota-
lisé seulement 10 heures d'entrainement,
comme élève-pilote, sur un « Moth ».
Précisons ici que l'appareil a été entiè-
rement réalisé à Ostende sous sa direc-
tion. Il sera prochainement présenté
en France où son succès est assuré.
u NI, 840 — 22-7-37 — PAGE 13
lie I
ih |o conjuguées titillent « au poil »,
- moteur de 25 CV.; 2° Adap-
a Ur¡ .1 et que au ailes; 30 Qu'il y ait au
d de J ètre entre les verticales passant par le
ci Qlle te. l'aile avant et le bord d'attaque
e Ifterreure; 4. ° Au moins 75 cm. de dé-
Le reste etrc les deux plans
I C reste n es' que du détail.
M 1\ est que du détail.
M "aCroix J
1 eux qui x.., so.n cote - nous écrit ceci :
bçr' "* (Itit, éi-à bien famllzarlses avec le « Pou-
C'ca * Qr!e ,1\ Jo ?t , Pas volé correctement avec les
¡UI e* "nob,des, doivent chercher la cause de
lrîlacCi.\ n
?S:'i(Ct ailleurs que dans le principe de ce
■iih °S'!-' ta tout cas, celui-ci ne peut être incri-
V'e £ ',J en ortie seulement. Mignet a donné des
Q:; su hsantes concernant le nouveau ré-
f is de « ~r f ût' re
cette lI¡r3c ou tne permdtrai pas de ® par f aire i)
contre, voici, ° mcn sens, les causes d' in-
011 ,
Cc!a ?'3''es l' expérience acquise par la
n°''c autoplan :
cnirage est mauvais. Le « Pou », long
•PrVe»» '"<,°urd de l'avant. Il faut avan-
21 Le ré 1 nt, b) les arles sont déformées.
hfi réglae biellettes est mauvais. En ad-
ïe. un «p ou bien centré, dont les ailes
11et, il fa St correctement d'après le plan de Mi-
'° L ! ^uf, p„.
yer de faire varier l'inclinaison,
1,3 qUIs ci-après :
r A —
A- - Cas d'un « Pou » lourd à décol-
II 10 hic" te lourd de l'avant. Il faut raccour-
,, , Q~.
c. e te B ou avancer l'aile, ce qui est
.;;?qis a
'!II¡'dlre ( - Cas d'un « Pou » trop ardent,
Il e b Ourd de l'arrière. Il faut raccourcir la
j cs([
que les ailes conjuguées aient
b'; e r la ligne de vol. C'est le fait d'avoir
,;C'j C 0i/0 tniere qui, en modifiant le centrage,
PQQllcs de Perturbations dans l'avion. Le but
Ccou"
''«r fu^es est d'assurer la sécurité du
dun3 outes les positions et non d'amé-
Q li gne ae vol.
''1 !Ira v essais de l'autopian, nous avons
hQ t Cs ^odifié le centrage sans inconvé-
nients graves. Le rnei eur réglage était ce l ui qui
\'■ te à 5o j• £ 'us à l'aile arrière en ligne de
, correspondant aux deux ailes ca-
.C'Jn.ç?rtt e taux a donnj; un appareil « veau x,
;fan( e< 16 décollant pas.
qnt et l pas.
ii de 1 e on sens, d'ailleurs, indique que, en
11io"Qrrt¡ai i ^e amplitude des mouvements en
rnql le dispositif des deux ailes conju-
■ '■ 1:l!qgc !lt influencer le vol. Seuls, le centrage
{Ce;tDQill des ai/es sont en cause. Que les ama-
°~ Stkru
r t as ce sens et ils obtiendront un
tavion à sécurité totale. »
"11 ,st lo
"J/s de Plnlon de M. L. Lacroix.
; :;II des louveau ceux qui ont essayé le
:!If lites iles conjuguees à nous faire part
(J e eurs essais, que ce résultat soit
.:'11' t Leurs camarades-amateurs en
l et, ent d'utiles enseignements. Na-
Us etendns cette invitation à ceux
ont essayé le stabilisateur P.C.C.C. Il serait
Je^voir si l'adaptation de ce stabi-
loir si l'ada Ptation de ce stabi-
orit nou avons dit les avantages et les
fj 'it ts
'1"n'er>ts Présente des difficultés d'adapta-
qua rit au rge de l'appareil.
»l.niïiative de M. Gruy
Ja parlé , ,
C, ejà palé de l'appareil construit
It \l'Ciel appareil directement dérivé du
QqtqttrtisS:hn) êmes voilures avant et arrière,
':: I l, le s)'s '.Ir et dont l'intérêt réside à la
',! it etne de commande et dans le fait
itRavi ^n est soumis au contrôle des Ser-
,,'Jl't 1 It Án VUe de recevoir son certificat de
ité AU n J'stèrne de commande, très par-
tr, tnande. en vol normal, par l'aile
vi• de l'aile arrière régla-
Par iePilote au moyen d'une comman-
aJ* lute également un dispositif de
ql" doit permettre à l'appareil de
tu
,'>I: 1)118 epreuves de stabilité.
!e S p construction de l'appareil,
Il;t''q 1/10 F.A. a été approuvée. Une ma-
da été réalisée et va être soumise
■"Lr,ratoire. On commencera ces
'N|4 con8t f ut,°n du dossier de calculs qui
(¡re Iii plu' Pour un artisan ou un amateur,
Plus lourde qui lui est imposée.
m , 1% * a r. COtltré de la sympathie dans les
.j'?c
L'effort qu'il accomplit la
pleinement et nous lui souhaitons. de tout
St h aitons, de tout
'/, Qf1 Q 'd d'
unn accident d'atterrissage
c' Ur¡
, ¡el » J?r¡:al du soir annonça qu'un
lCi^j » S eta/t écrasé la veille à Chelles
VV Piloteayait été blessé à la tête et aux
■>,r'JlrrJ°u,s1 C' et¡t s est passé il y a une quin-
;r':j" eUe, Q' ,
"ili'" h s n avait jamais fait de double-
u ^111?'1 en roulant. Il a décollé,
lw stie dro à quelques mètres, mais, peu
ent terrissage-, il emboutit le sol
, se Posant. L'avant de la car-
f L e lendemain, le « blessé »
rS,S Servit nOrmal à la Compagnie des
: N ce où travaille
"'U fVeftue travaille.
1 si® V U ïïé Se résume toute l' histoire. Si
j. »_ a autre avion qu un « Pou-
e!t\ittId lfrère n'en eût même pas
etllahcl e ellalité de traitement.
!' LE VOL SANS MOTEUR
Au Concours de la Rhon,
les Allemands triomphent.
Le concurrent étranger le plus redoutable pour eux est le Suisse Hans
Sandmeier qui, à la fin de la première semaine, occupait la quatrième
place du classement général.
Bien que peu favorisée par les conditions atmosphériques, la grande compéti-
tion a permis de réaliser de fort belles perrormances. Les vols de plus de
200 kilomètres furent nombreux. On regrette, une fois de plus, que le vol à
voile français ne soit pas représenté dans cette manifestation.
L
E concours international de la Rhon s' est
poursuivi avec des alternatives de temps
favorable et de temps défavorable, les cir-
constances atmosphériques les plus fréquen-
tes étant d'ailleurs les circonstances défavorables.
Ouvert le dimanche 4 juillet, par de belles
performances, le concours s'était poursuivi, les
5, 6 et 7 juillet, par le repos presque complet des
concurrents. Nous avons rapporté cette période
dans notre dernier numéro.
Le 8 juillet
Le jeudi 8 juillet, la Commission avait indiqué
comme prix du jour, un prix pour la durée. Mais
la Wasserkuppe ne sortit des nuages qu'à midi ;
d'autre part, le règlement impose au pilote de
ne pas voler plus d'un quart d'heure après le
coucher du soleil. Il n'y eut donc pas de très
longs vois. L'Anglais Murray, seul à bord sur le
biplace Falcon-Ill, tint l'air 5 h. 19, mais l'Au-
trichien Karl Frena, sur Rhonsperber, gagna le
prix du jour avec 6 h. 54.
Par bon vent d'Ouest, un certain nombre de
pilotes tentèrent des vols de distance. Quelques-
uns seulement réussirent : le Suisse Hans Sand-
meier parcourut 202 km., atteignant la Tchéco-
slovaquie où il atterrit près d'Etzgersrieth. Spate
parcourut une distance à peine inférieure et atter-
rit près de Weiden. Dittmar se posa dans l'Erzge-
birge, après un vol de 185 km.
Le pilote suisse Baur parcourut 152 km. et
atterrit sur l'aérodrome de Plauen d'où il rentra
en vol remorqué, le même jour.
Le 9 juillet
Le lendemain, 9 juillet, fut un jour de très
beaux vols. Il y en eut quatre au delà de 200
kilomètres : Wolfgang Spate parcourut 283 km.
et atterrit en Tchécoslovaquie, ---près de Kolinetz.
Il pilotait un Minimoa. Dittmar atterrit à Oschaltz
(238 km.) ; Kurt Schmidt, à Torgau (227 km.);
Hanna Reitsch, à Thun (210 km.) ; Ludwig Hof-
mann suivait avec 174 km. Ainsi, les pilotes alle-
mands étaient-ils en tête.
Cependant, Sandmeier, le premier des étran-
gers, parcourut 145 kilomètres et atterrit près de
Sangerhausen. Un certain nombre de pilotes firent
des vols de 100 km. environ et, parmi eux, les
Anglais Wills (120 km.) et Watt (124 km.) Ce
dernier était monté à 2.293 mètres au-dessus de
son point de départ et gagna le prix du jour qui
était un prix d'altitude. Il avait atteint cette hau-
teur en pilotant, sans visibilité, pendant 1 h. 30,
dans les cumulus.
Le même jour, une pilote allemande, Fraulein
Pielsticker. partie de Darmstadt, rallia la Rhon,
parcourant 120 km. en vol à voile. Elle fut très
applaudie.
Le 1 0 juillet
Le samedi 10 juillet marqua le retour du temps
peu favorable. La plupart des pilotes achevèrent
leur semaine sans avoir obtenu un point ; dix-
neuf concurrents sur trente-deux ont seuls droit
au tableau. Il faut dire que toute performance,
pour être homologuée, doit dépasser ou 2 h. 30
de vol ou 500 mètres au-dessus du point de
départ ou 30 km. de distance.
Ceux qui essayèrent descendirent au pied de !a
Wasserkuppe irrémédiablement. Parmi les Alle-
mands, seul Heini Dittmar fit quelque chose. Re-
venu à la Rhon par la route, il prit à peine uns
heure de repos et profita d'un front d'orage où
il pilota sans visibilité pour gagner le Thuringer-
wald, à plus de 2.000 mètres d'altitude. Arrivé
là, il perdit le front d'orage mais en trouva un
second, puis un troisième plus loin et atteignit
ainsi Leipzig, à 178 km. de la Wasserkuppe. Ce
fut un vol exceptionnel dans cette journée creuse.
Le classement à la fin de cette journée était :
Spate 715 points ; Hanna Reitsch 571 points ;
Hofmann 526 ; Sandmeier 514. Venaient après
ces quatre premiers, encore un Allemand,
Schmidt, puis les Polonais Mynarski et Baronov-
ski, l'Anglais Watt. En distance, les Allemands
avaient totalisé 2.825 km., les Polonais 1.230 km.,
les Suisses 900, les Anglais 372, les Autrichiens
326. Les Tch écoslovaques et les Yougoslaves
avaient. zéro.
Ces derniers d'ailleurs n' étaient arrivés que la
veille. Ce même jour, deux cents touristes du
rally international, venus à Darmstadt à bord
de soixante-sept avions, rendirent visite à la Was-
serkuppe.
Le concours international avait attiré beaucoup
de monde et c'était dommage qu'il fit un temps
si peu favorable. On comptait une cinquantaine
de reporters de toutes nationalités dont certains
avaient même fondé une revue, La Gummihund,
qui en était à son deuxième numéro. On analy-
sait, à défaut d'autre activité, les qualités des
planeurs.
Ceux des Anglais paraissaient lourds et lents
et ne semblaient pas répondre à l'attente de leurs
équipes, pas même les « King-Kite » construits
pour le concours. On suivait les allées et venues
du professeur Sato qui organisera le vol à voile,
à Osaka, aux Jeux Olympiques de 1940.
Les 11 et 12 juillet
Le dimanche Il juillet, la Wasserkuppe resta
dans les averses et la brume ; il n'y eut pas un
seul départ.
La seconde semaine sembla commencer pour-
tant, le lundi 12, sous de meilleurs auspices. Il
y eut trente-et-un départs ; certains pilotes, par-
tis trop tôt, atterrirent sur les pentes et, à peine
revenus, repartirent de nouveau. Karl Spate par-
courut 80 km. Sandmeier fit un vol de 197 km.
qui l'amena près de Schwarzenfeld et lui fit
gagner un rang dans le classement général. Le
pilote suisse était le - grand rival des Allemands. {
Mais ce fut Ludwig Hofmann qui réalisa, ce jour-
là. la plus grande performance en parcourant
216 km. qui l'amenèrent près de Regensburg.
Kurt Schmidt atterrit près de Kulmbach (120 km.).
Deux Anglais, Murray et Ton, firent une ten-
tative pour le record de durée en biplace. Partis
à 11 heures seulement, ils furent ramenés au sol
par la nuit, après avoir tenu l'air 9 h. 26.
Le 13 juillet
Le temps s'améliora doucement dans la mati-
née du 13' juillet ; les Yougoslaves, impatients de
voler, furent les premiers sur les pentes. Mais les
ascendances n'étaient pas assez fortes. Les grands
déparis eurent lieu seulement vers midi, par un
vent d'Ouest assez faible.
Les pilotes allemands allaient encore se clas-
ser en tête sur la distance, puisque sur six vols
de plus de 200 km., quatre furent faits par eux :
Hofmann atterrit à Arnsdorf (299 km.) ; Schmidt
atterrit à Diesbach (275 km.) ; Spate se posa dans
le Bohmerwald, après avoir parcouru 265 km.
Le Polonais Baronovski se posa en Tchécosiova:
quie (247 km.), ainsi que Dittmar qui parcourut
à peu près la même distance (244 km.). Le Po-
lonais Brzezina se posa au delà de Weiden
(217 km.).
Le lieutenant Watt, concurrent anglais, attei-
gnit Eger (178 km.) en Tchécoslovaquie ; le
Suisse Marcel Godinat se posa un peu avant
Weiden (172 km.).
Il y eut un certain nombre de vols, dans les
cent kilomètres. Sandmeier s'était attaqué, au
circuit de 40 kilomètres avec points de survol
spécifiés (Kreuzberg, Darmersfeld) qui donne une
bonification de points analogue à un vol de 100
kilomètres. Mais, après avoir accompli tout le
circuit, il fut obligé d'atterrir un peu avant d'ar-
river à son point de départ.
Performances françaises
Eric Nessler continue ses exploits. Le 11 juillet,
il a décollé de Saint-Cyr à 11 h. 15 en vol re-
morqué et, à une altitude qui varia de 500 à
1.300 mètres, il gagna Longueville, dans l'Aube.
à 105 km. de son point de départ et où il atter-
rit à 15 h. 15.
Cette performance est un gentil succès pour le
chef-pilote du vol à voile français ; il n'a, du
reste, plus besoin de faire la preuve de ses qua-
lités qui sont très grandes. Mais le vol à voile
tel qu'on le conçoit au Ministère de l'Air est un
sport de « masses ». Maintenant, ce sont donc
les émules de Nessler qui doivent faire des étin-
celles.
Aussi, avons-nous appris avec plaisir que le
moniteur Caudry, des « Ailerons », parti en pla-
neur de l'aérodrome d'Enghien-Moisselles, avait
atterri près d'Epernay, après avoir parcouru 105
km. C'est un heureux commencement.
N N
N AU CONCOURS américain d'Elmira, le
pilote allemand Peter Riedel a couvert 212 km.
et est monté à 2.540 mètres d'altitude.
M PARTIE le vendredi 9 juillet à 14 h. 35.
la pilote allemande Feodora Schmidt n'a atterri
que le lendemain samedi à 14 h. 17 après avoir
tenu l'air pendant 23 h. 42 sur un planeur.
M LE PILOTE RUSSE Fedorov a fait remor-
quer son planeur G-9 à 12.300 mètres d'altitude;
il est redescendu en 30 minutes après avoir
atteint —46° C. Cette fantaisie aéronautique ne
veut rien dire. Le lieutenant anglais Adam aurait
pu remorquer un planeur à 15.000 mètres avec
son Bristol stratosphérique.
N A L'AERO-CLUB D'AUVERGNE, la sec-
tion de vol à voile a accompli, ces temps der-
niers, 142 lancers ; 5 brevets A ont été passés.
— La Sous-Section de vol sans moteur de la
section d'Aviation Populaire de l'Aéro-Club d'Au-
vergne a effectué 70 lancers.
Une vue originale du biplace léger
Carlos Régnier-12 ; son constructeur a
volé sur ce prototype après avoir tota-
lisé seulement 10 heures d'entrainement,
comme élève-pilote, sur un « Moth ».
Précisons ici que l'appareil a été entiè-
rement réalisé à Ostende sous sa direc-
tion. Il sera prochainement présenté
en France où son succès est assuré.
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