Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1932-09-15
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 septembre 1932 15 septembre 1932
Description : 1932/09/15 (A12,N587). 1932/09/15 (A12,N587).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6560183p
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
12 LES AILES N° 587. — 15-9-32.
C'est parce que le
est l'avion le plus sûr
le plus confortable
le moins cher de tous
POTEZ 36
a bec de sécurité
que 74 des touristes
de --- l'air l'ont - adopté
D'aérodrome en âérocfrotnc £ 3 A .T.O.U..S.S.U.S..-.L. E-NOBLE 1
A VILLACOUBLAY
'*< ■ HIHHIMf IIIIHIIIMIIIIlItlItlfl
Semainè du 5 au 12 septembre :
CHEZ HERNARD, Baptiste poursuit toujours
la mise au point des coloniaux et fait faire
clc la double commande à diverses personnes
de sa maison, sur Potez-36.
CHEZ GOURDon, Cavali réceptionne des 32-C1
réparés et termine les essais du 32-Cl à com-
presseur, muni d'un capot genre NACA, qu'il
livre au S.T.I.Aé.
CHEZ WEYMANS, le constructeur lui-même
fait les essais d'un nouveau petit biplan de
tourisme muni d'un moteur Wright de 160 CV
et vole chaque soir longuement sur cet appa-
reil. Martin s'occupe de son autogire et ter-
mine, au S.T.I.Aé., les essais du R2-650, qui
a été représenté après avoir subi des modifi-
cations de voilure et d'aménagement.
CHEZ BLOCH, le petit monoplan de sport, à
moteur Renault 4 cyl. inversés, a fait ses pre-
miers vols piloté par lieu. Ce petit appareil,
destiné par son constructeur à battre des re-
cords pour avion léger, a une vitesse élevée,
de l'ordre de-240 km.-h.; il est d'ailleurs assez
léger et ne pèse que 400 kg. en ordre de mar-
che. A la fin de la semaine, il a été légère-
ment accidenté par suite d'un blocage des
freins trop intensif; il s'en est suivi un pylône
qui endommagea l'hélice et quelques parties
de l'avant du capotage.
CHEZ HANRIOT, la mise au point du mo-
noplan-écote est terminée, et Haeglen a fait
avec cet avion toutes les acrobaties, y compris
le vol sur le dos. Ce pilote prépare un voyage
de démonstration au Maroc avec un H-31
mmii d'un nouveau train, et dont le 230 CV
Lorraine est équipé d'un capotage NACA; il
doit partir ces jours-ci accompagné, comme
d'habitude, par « La Volaille ».
CHEZ S.E.C.M., Fickinger poursuit les récep-
tions des 122 de série et les essais du 123-
Renault 700 CV, qui subit quelques modifi-
cations; le 140 multiplace, qui a fini entière-
ment ses essais au S.T.I.Aé., est revenu au
hangar pour être équipé avec des freins et
une béquille orientable. Il s'acheminera bien-
tôt vers le G.A.N. On sait que cet appareil,
maintenant parfaitement au point, a enlevé
la totalité des primes de son marché.
CHEZ POTEZ, Lemoine a terminé la mise au
point de son premier avion de record, un
Potez 25 à moteur K-14, à compresseur. Il doit
s'attaquer, dès le premier jour favorable, au
record des 500 et 1.000 km. avec charge. Le
départ aura vraisemblablement, lieu de Villa-
coublay, pour effectuer un circuit en direction
d'Angers. Lemoine a, d'ailleurs, un autre avion
semblable, mais aménagé de façon à pouvoir
emporter plus de charge. Tin avion de ce type,
piloté par Duroyon, a déjà démontré à Zurich
ses qualités de vitesse; il est donc probable
que Lemoine sera, d'ici peu, un sympathique
recordman.
CHEZ LIORÉ, Schnée a beaucoup de travail
avec la sériç des LeO-20. Le quadrimoteur vole
toujours beaucoup. Lepreux poursuit les essais
du Jockey-Dewoitine à moteur K-14. Cet avion
a été construit par Lioré, et c'est aussi cette
maison qui s'occupe de sa mise au point.
CHEZ A.N.F.-LES MUREAUX, Desjobert a volé
sur le trimoteur postal et continue au S.T.I.Aé.
les performances du RN-3 à moteur Gnome
et Rhône K-7. On attend, au hangar, un avion
de tourisme et, pour la fin du mois, le Jockey
du concours des avions de chasse. Nous savons
déjà que cet appareil, muni d'une aile genre
PZL et d'un Hispano à réducteur et à com-
presseur, est d'une grande finesse et ne dépa-
rera pas la belle lignée des avions dessinés
par Brunet.
CHEZ NIEUPORT, Sadi s'occupe toujours acti-
vement du Jockey, qui va bientôt être pré-
senté, ainsi que le trimoteur colonial. Paulhan
vole toute la journée sur N-62, et Lasne lui
donne la main, tout en terminant au S.T.I.Aé.
les essais du N-62 à compresseur Farman.
Au S.T.I.At., Blériot a présenté le monoplan
métallique de tourisme Kellner-Béchereau, à
moteur Salmson 96 CV. C'est Seitz qui fera les
essais de ce petit avion, ainsi que ceux du
bifuselage de transport, bimoteur en tandem
Hispano-Suiza 500 CV démultipliés, qui est
revenu après modifications. Signerin, pour
Bréguet, a fait plusieurs montées vers 9.000
mètres avec le Br-19 à moteur K-14. Burtin
a presque terminé les essais du trimoteur
postal Farman et a fait de la stabilité sur le
1 no métallique. Seitz, de son côté, en a ter-
miné avec le Blériot-127 modifié. Martin, pour
Weymann, termine le R2, et Desjobert fait
impression avec le RN-3 des Mureaux. Des-
camps a fait ses dernières épreuves sur le
BN-5 Dyle et Bacalan, épreuves consistant en
montées et en paliers, à l'altitude d'utilisa-
tion, pour déterminer la consommation et le
rayon d'action. Cet appareil va ensuite être
repris par les pilotes militaires du S.T.I.Aé.
Au G.A.N., le petit monoplan sanitaire Al-
bert est arrivé, avec le trimoteur Potez colo-
nial; les pilotes ont commencé à voler sur ces
nouveaux venus. Le multiplace Bréguet doit
partir à Cazaux faire ses tirs, et l'on attend
le second Laté-R2. Le R2-Les Mureaux vole
toujours et le petit Bloch sanitaire est en
revision générale, après plus de 600 heures
de marche.
A MEAULTE
IMIIIMIIIIIITIIIIIMIIIIRN.
Au cours de la semaine écoulée, 'un Potez
25 T.O.E., Lorraine 450 CV, a été convoyé au
S.T.I.Aé., par le capitaine Bogard, accompagné
du lieutenant Viard.
D'autre part, la réception en cours d'un lot
de Potez 25, Salmson Cmb. 18, 025 CV, a été
achevée par les pilotes Duroyon et Détré; ces
appareils ont ensuite été contre-réceptionnés
par le lieutenant Jambel, assisté de l'adju-
dant-chef Rinn. Ces mêmes pilotes achèvent
actuellement la réception et la contre-récep-
tion d'un lot de Potez-29 sanitaires, Lorraine
450 CV.
Parmi les six Potez-25, Salmson Cmb. 18
550 CV, destinés aux écoles de la Compagnie
Française d'Aviation, deux avions ont été ré-
ceptionnés.
Le Potez-36 de M. Thaon et du docteur
Trampol a été pris en charge par le docteur
Trampol et M. Cornet; cet appareil est équipé
d'un moteur Potez 6 Ac.
A signaler de nombreuses visites de clients
venus avec leurs Potez-36; les pilotes de la
région s'entraînent régulièrement et la vie de
l'aérodrome demeure particulièrement intense.
Semaine du 29 août au 4 septembre :
Chez Farman, à l'école militaire, les élèves
ont terminé les épreuves du brevet. Pa, ,
lewski, Huy, d'Anglejan, candidats au brevet
de tourisme, s'entraînent régulièrement
double commande sur Farman 200. M. Nogu'
directeur de la Compagnie Air-Orient, a co;
mencé son entraînement au Pilotage sans Vislé
bilité. MM. Perrin et Delausorne ont effectil
des vols d'entraînement sur Farman 6
M. Desurmont, sur son Farman 350, a exécut
de nombreuses promenades. en.
Mlle Sébastienne Guyot et M. Métayer sen;
traînent sur leur Farman 231. M. Parant, s
son Farman 200, s'est rendu à Deauville
à Houen. MM. de la Hubaudière et Meuo1 -
sont partis sur Farman 352. M. Achille GaI.
lard a exécuté plusieurs vols de prise en mal:
sur Farman 205. M. Kellner, parti sur s
Farman 203, a rejoint un rendez-vous o
chasse. M. Esders, sur son Farman 192, piloté
par Decker, est parti pour la Normandie. jj
Deux Farman 168 ont été réceptionnés pat i
Salel. Coupet, Burtin et Salel poursuivent la
mise au point et les essais de divers proto.
types.
Semaine du 5 au il septembte :
A l'école civile, M. d'Anglejan, candidat a
brevet de tourisme, a été lâché. MM. Pare~s~ ;
et Huy poursuivent leur entraînement en dor :*
ble commande. MM. Noguès, directeur de la
Compagnie Air-Orient, Quatremarre, Massoti
et Seitz, de la Maison Blériot, et M. GiraO
s'entraînent régulièrement au pilotage sao;
visibilité. Mlle Sébastienne Guyot vole su
Farman-231. M. Lesourd a effectué quelques
promenades aux environs sur Farman-234, de
même que MM. Desurmont et Perrin, sut
Farman-352.
M. Parant, sur Farman-200, s'est rendu
jeudi à Deauville, ainsi que M. Esders sur
Farman-192 piloté par Decker. Samedi, Arta.
chart est parti de Toussus pour Montluçon sut
Farman-198. M. d'Estailleur-Chanteraine, sur
Farman-197, a pris le départ dimanche mat 11
pour Bruxelles.
Un Farman-350 destiné à M. Scordel a été
réceptionné par Salel devant c Yéritas e"
M. Scofdel en a pris livraison vendredi ®
s'est rendu à Chaumont le soir même. BurtiU
et Salel poursuivent à Villacoublay, lés essa"
de plusieurs prototypes; deux Farman-168-o®.
été réceptionnés par Salel et deux autres oD
été livrés à Orly par Salel et Freton.
Ce qu'écrivent
les autres
Dans la presse on trouve
du plaisant et du sévère.
Notre rubrique est ou-
verte à ces deux catégo-
ries pour que nos lec-
teurs se divertissent des
lamusantes erreurs Jour-
nalistiques et profitent
des bonnes Idées trou-
vées chez nos confrères.
LE COQUETIER D'HONNEUR
On m'a signalé deux perles
trouvées dans les Ailes. La pre-
mière concerne von Gronau qui
fait un voyage autour du monde
austral. Homologué. Nous avons
confondu le pôle Nord et le pôle Sud. Pour
la seconde, rien à faire. C'est bien intention-
nellement que nous avons écrit que le
Blackburn était équipé d'une roue orientale.
C'est une nouvelle fabrication anglaise
d'une usine de Bagdad qui utilise un vieux
fonds de commerce de derviches tourneurs.
Basées sur le même principe, ces roues
orientales sont orientables. J'espère que
cette explication satisfait tout le monde.
FIGAKO a publié candidement une infor-
mation réjouissante :
— Une firme aéronautique japonaise a
fabriqué un nouveau modèle d'avion de
cbasse. Son poids en vol est de 24 tonnes
et l'équipage comprend 10 personnes.
Et allez donc! Le plus beau, c'est que
HGARO a pris cette information dans le
Bulletin de Renseignements du. ministère
de l'Air. A qui se fier, grands Dieux!
Sur un sujet triste : l'accident de l'adju-
dant Weigel, qui passa au travers du plan-
cher de son avion.
LE COURRIER DE SAONE-ET-LOIRE :
La bouteille métallique dans laquelle il se
trouvait s'est détachée brusquement et le
sous-officier a été précipité dans le vide
d'une hauteur de 3.000 mètres.
LA DÉPÊCHE DE L'EURE-ET-LOIR :
L'ambulance est. partie immédiatement
à la recherches du malheureux adjudant
Weigel qu'on désespère de retrouver vivant.
Evidemment.
LE NEW-YORK HERALD donne des détails
circonstanciés sur la fusée des Australiens
qui veulent battre le record de Piccard.
Le bolide a été inventé par un éminent
ingénieur qui a étudié longuement en Alle-
magne la technique de la propulsion par fu-
sées et a découvert un gai spécial permet-
tant à son stratoplane d'atteindre une hau-
teur de près de 20.000 mètres, à une vitesse
voisine de mille kilomètres à l'heure.
Les deux' passagers respireront par un
masque spécialement construit l'air contenu
dans des réservoirs soigneusement étudiés.
Des hublots fermés par des verres très épais
leur permettront de surveiller l'espace au
cours de ce vol fantastique, et notammânt
de se rendre compte de leur progression et
de l'approche du point d'atterrissage.
C'est alors qu'interviendra une manoeuvre
délicate qui consistera à réduire la puis-
sance des gai propulseurs et à diriger l'avant
de la fusée vers la terre.
C'est à 160 kilomètres environ du point
d'atterrissage choisi, que la formidable vi-
tesse de l'appareil sera progressivement ré-
duite.
A une altitude de 3.300 mètres, l'un des
occupants de l'appareil doit sauter en para-
chute, afin de réduire le poids total de la
fusée.
Dès que la vitesse du stratoplane se trou-
vera complètement amortie, le second occu-
pant déclenchera un mécanisme particulier
et un vaste parachute s'ouvrira, au point
mort, pour permettre à l'appareil et à son
dernier pilote d'atterrir sans danger après
cette course effarante.
J'offre un coquetier en bois des Iles à
celui qui nous expliquera comment, en fai-
sant piquer la fusée vers la terre, on peut
amortir la vitesse et atteindre le point
mort. LE NEW-YORK HERALD se f.t de nous.
Dans 1 ILLUSTRE du Petit Journal, je
trouve cette définition du « meeting > qui
n'est pas sans saveur.
On nomme « meeting d'aviation * une
manifestation organisée- dans un double
but : humanitaire et intéressé.
But humanitaire : permettre aux pilotes
de sortir au moins une fois leur avion dei
hangars et permettre au public de sortir des
villes pour aller goûter pleinement les char-
mes rustiques d'un terrain d'atterrissage.
But intéressé : Par la vue d'ébats aé-
riens, plus ou moins originaux, de loopings,
d'acrobaties et de descentes en parachute,
éveiller le petit oiseau qui dort. au cœuf
de chaque spectateur et accentuer, en con-
séquence, la vente des billets de baptêmes
de l'air.
Son petit oiseau bien réveillé, notre au-
teur est monté dans un avion :
Dans sa petite cabine vitrée, le pilote, en
complet veston, comme vous et moi, gesti-
cule, se perd dans ses manettes.
Au dehors, les mécanos s'affairent, véri-
fient, puis hurlent dans le tumulte du mo-\
teur :
— Allei, rrouleç.
J'espère pour notre néophyte que le pilote
s'est retrouvé avant le décollage.
Le dictateur de la section aapépiste tou-
lousaine requiert le pilori pour L'EXPRESS
DE TOULOUSE. Voici l'instrument du crime :
Le champion allemand de boxe Max
Schmeling, son entraîneur Machon et son
manager Jacobs ont été victimes d'un acci-
dent.
Le moteur de l'hydravion, prit feu et ce
n'est qu'à grand peine que Schmeling et ses
compagnons purent être sauvés.
Ils ont, ce qui se conçoit, préféré pour-s
suivre le voyage en chemin de fer.
Ce c ce qui ce conçoit » est une injure
pour la sécurité aérienne.
LA PETITE GIRONDE relate ainsi un exer-
cice de défense aérienne qui eut lieu à
Brive.
La compagnie de mitrailleuses exécutait
des tirs à blanc, contre avions simulés, de-
vant protéger ainsi la manceuvre d'embar-
quement.
La population de ce quartier fut un ins-
tant épouvantée par le bruit des fusils
mitrailleurs qui, juste au moment de leurs
tirs, regardaient passer un avion dans les airs.
Ces fusils-mitrailleurs qui regardent pas-
ser un avion dans les airs juste au moment
où ils tirent sur des « avions simulés » est
une fameuse astuce.
Le coquetier émaillé, demandé par
M. J. D., est accordé avec les félicitations du
jury.
Toujours dans le Midi, hé, une petite ori-
ginalité de LA DÉPÊCHE DE TOULOUSE :
La commission sportive de VAéro-Club
de France vient d'homologuer 'le record de
Marcel Haeglen, avec la vitesse moyenne de
263 k. 900.
L'ancien record appartenait au lieutenant
de vaisseau Paris, à la moyenne de 288 kt/o"
mètres 267 à l'heure.
Et alors, ils ne savent plus compter, à
l'Aéro-Club ? i-
TROP D'AVIATEURS REÇOIVENT
LE GRAND PRIX DE L'ACADEMIE
DES SPORTS
Cette thèse a été présentée, dans l'Au1"0'
par Marcel Oger, que l'on ne saurait taxer
d'aérophobie :
Cette année encore le Grand Prix de l'A"
cadémie des Sports a été décerné à des avur
teurs.
Depuis sa fondation, le Grand Prix est
presque toujours allé à des aviateurs atnSS
que le démontre ce palmarès :
Aviation : 14 Grands Prix.
Automobile : 2 Grands Prix.
Bote : 1 Grand Prix.
Escrime : 1 Grand Prix.
Yachting : 1 Grand Prix.
Natation : 1 Grand Prix. ';t
M. Henry Deutsch de la Meurthe pensl
surtout aux locomotives mécaniques qu t
voulait encourager et dont il voulait recom-
penser les champions. S
Mais ne pourrait-on créer deux Grana
Prix de l'Académie des Sports, celui des *°
comotions mécaniques et celui des spof
athlétiques ?
L'Académie des Sports pourrait peut-et
étudier cette suggestion.
Elle se réunit une fois l'an. Ça ne lut tgra
pas de mal de se réunir une fois de plus
Marcel Oger a raison. Il faut que tout le
monde aît la médaille de l'Académie des
Sports. Ça fait plaisir aux parents et a
amuse les enfants. Le plus simple, c'est de la
distribuer par tirage au sort. Voilà ma P
position. uviria.
C'est parce que le
est l'avion le plus sûr
le plus confortable
le moins cher de tous
POTEZ 36
a bec de sécurité
que 74 des touristes
de --- l'air l'ont - adopté
D'aérodrome en âérocfrotnc £ 3 A .T.O.U..S.S.U.S..-.L. E-NOBLE 1
A VILLACOUBLAY
'*< ■ HIHHIMf IIIIHIIIMIIIIlItlItlfl
Semainè du 5 au 12 septembre :
CHEZ HERNARD, Baptiste poursuit toujours
la mise au point des coloniaux et fait faire
clc la double commande à diverses personnes
de sa maison, sur Potez-36.
CHEZ GOURDon, Cavali réceptionne des 32-C1
réparés et termine les essais du 32-Cl à com-
presseur, muni d'un capot genre NACA, qu'il
livre au S.T.I.Aé.
CHEZ WEYMANS, le constructeur lui-même
fait les essais d'un nouveau petit biplan de
tourisme muni d'un moteur Wright de 160 CV
et vole chaque soir longuement sur cet appa-
reil. Martin s'occupe de son autogire et ter-
mine, au S.T.I.Aé., les essais du R2-650, qui
a été représenté après avoir subi des modifi-
cations de voilure et d'aménagement.
CHEZ BLOCH, le petit monoplan de sport, à
moteur Renault 4 cyl. inversés, a fait ses pre-
miers vols piloté par lieu. Ce petit appareil,
destiné par son constructeur à battre des re-
cords pour avion léger, a une vitesse élevée,
de l'ordre de-240 km.-h.; il est d'ailleurs assez
léger et ne pèse que 400 kg. en ordre de mar-
che. A la fin de la semaine, il a été légère-
ment accidenté par suite d'un blocage des
freins trop intensif; il s'en est suivi un pylône
qui endommagea l'hélice et quelques parties
de l'avant du capotage.
CHEZ HANRIOT, la mise au point du mo-
noplan-écote est terminée, et Haeglen a fait
avec cet avion toutes les acrobaties, y compris
le vol sur le dos. Ce pilote prépare un voyage
de démonstration au Maroc avec un H-31
mmii d'un nouveau train, et dont le 230 CV
Lorraine est équipé d'un capotage NACA; il
doit partir ces jours-ci accompagné, comme
d'habitude, par « La Volaille ».
CHEZ S.E.C.M., Fickinger poursuit les récep-
tions des 122 de série et les essais du 123-
Renault 700 CV, qui subit quelques modifi-
cations; le 140 multiplace, qui a fini entière-
ment ses essais au S.T.I.Aé., est revenu au
hangar pour être équipé avec des freins et
une béquille orientable. Il s'acheminera bien-
tôt vers le G.A.N. On sait que cet appareil,
maintenant parfaitement au point, a enlevé
la totalité des primes de son marché.
CHEZ POTEZ, Lemoine a terminé la mise au
point de son premier avion de record, un
Potez 25 à moteur K-14, à compresseur. Il doit
s'attaquer, dès le premier jour favorable, au
record des 500 et 1.000 km. avec charge. Le
départ aura vraisemblablement, lieu de Villa-
coublay, pour effectuer un circuit en direction
d'Angers. Lemoine a, d'ailleurs, un autre avion
semblable, mais aménagé de façon à pouvoir
emporter plus de charge. Tin avion de ce type,
piloté par Duroyon, a déjà démontré à Zurich
ses qualités de vitesse; il est donc probable
que Lemoine sera, d'ici peu, un sympathique
recordman.
CHEZ LIORÉ, Schnée a beaucoup de travail
avec la sériç des LeO-20. Le quadrimoteur vole
toujours beaucoup. Lepreux poursuit les essais
du Jockey-Dewoitine à moteur K-14. Cet avion
a été construit par Lioré, et c'est aussi cette
maison qui s'occupe de sa mise au point.
CHEZ A.N.F.-LES MUREAUX, Desjobert a volé
sur le trimoteur postal et continue au S.T.I.Aé.
les performances du RN-3 à moteur Gnome
et Rhône K-7. On attend, au hangar, un avion
de tourisme et, pour la fin du mois, le Jockey
du concours des avions de chasse. Nous savons
déjà que cet appareil, muni d'une aile genre
PZL et d'un Hispano à réducteur et à com-
presseur, est d'une grande finesse et ne dépa-
rera pas la belle lignée des avions dessinés
par Brunet.
CHEZ NIEUPORT, Sadi s'occupe toujours acti-
vement du Jockey, qui va bientôt être pré-
senté, ainsi que le trimoteur colonial. Paulhan
vole toute la journée sur N-62, et Lasne lui
donne la main, tout en terminant au S.T.I.Aé.
les essais du N-62 à compresseur Farman.
Au S.T.I.At., Blériot a présenté le monoplan
métallique de tourisme Kellner-Béchereau, à
moteur Salmson 96 CV. C'est Seitz qui fera les
essais de ce petit avion, ainsi que ceux du
bifuselage de transport, bimoteur en tandem
Hispano-Suiza 500 CV démultipliés, qui est
revenu après modifications. Signerin, pour
Bréguet, a fait plusieurs montées vers 9.000
mètres avec le Br-19 à moteur K-14. Burtin
a presque terminé les essais du trimoteur
postal Farman et a fait de la stabilité sur le
1 no métallique. Seitz, de son côté, en a ter-
miné avec le Blériot-127 modifié. Martin, pour
Weymann, termine le R2, et Desjobert fait
impression avec le RN-3 des Mureaux. Des-
camps a fait ses dernières épreuves sur le
BN-5 Dyle et Bacalan, épreuves consistant en
montées et en paliers, à l'altitude d'utilisa-
tion, pour déterminer la consommation et le
rayon d'action. Cet appareil va ensuite être
repris par les pilotes militaires du S.T.I.Aé.
Au G.A.N., le petit monoplan sanitaire Al-
bert est arrivé, avec le trimoteur Potez colo-
nial; les pilotes ont commencé à voler sur ces
nouveaux venus. Le multiplace Bréguet doit
partir à Cazaux faire ses tirs, et l'on attend
le second Laté-R2. Le R2-Les Mureaux vole
toujours et le petit Bloch sanitaire est en
revision générale, après plus de 600 heures
de marche.
A MEAULTE
IMIIIMIIIIIITIIIIIMIIIIRN.
Au cours de la semaine écoulée, 'un Potez
25 T.O.E., Lorraine 450 CV, a été convoyé au
S.T.I.Aé., par le capitaine Bogard, accompagné
du lieutenant Viard.
D'autre part, la réception en cours d'un lot
de Potez 25, Salmson Cmb. 18, 025 CV, a été
achevée par les pilotes Duroyon et Détré; ces
appareils ont ensuite été contre-réceptionnés
par le lieutenant Jambel, assisté de l'adju-
dant-chef Rinn. Ces mêmes pilotes achèvent
actuellement la réception et la contre-récep-
tion d'un lot de Potez-29 sanitaires, Lorraine
450 CV.
Parmi les six Potez-25, Salmson Cmb. 18
550 CV, destinés aux écoles de la Compagnie
Française d'Aviation, deux avions ont été ré-
ceptionnés.
Le Potez-36 de M. Thaon et du docteur
Trampol a été pris en charge par le docteur
Trampol et M. Cornet; cet appareil est équipé
d'un moteur Potez 6 Ac.
A signaler de nombreuses visites de clients
venus avec leurs Potez-36; les pilotes de la
région s'entraînent régulièrement et la vie de
l'aérodrome demeure particulièrement intense.
Semaine du 29 août au 4 septembre :
Chez Farman, à l'école militaire, les élèves
ont terminé les épreuves du brevet. Pa, ,
lewski, Huy, d'Anglejan, candidats au brevet
de tourisme, s'entraînent régulièrement
double commande sur Farman 200. M. Nogu'
directeur de la Compagnie Air-Orient, a co;
mencé son entraînement au Pilotage sans Vislé
bilité. MM. Perrin et Delausorne ont effectil
des vols d'entraînement sur Farman 6
M. Desurmont, sur son Farman 350, a exécut
de nombreuses promenades. en.
Mlle Sébastienne Guyot et M. Métayer sen;
traînent sur leur Farman 231. M. Parant, s
son Farman 200, s'est rendu à Deauville
à Houen. MM. de la Hubaudière et Meuo1 -
sont partis sur Farman 352. M. Achille GaI.
lard a exécuté plusieurs vols de prise en mal:
sur Farman 205. M. Kellner, parti sur s
Farman 203, a rejoint un rendez-vous o
chasse. M. Esders, sur son Farman 192, piloté
par Decker, est parti pour la Normandie. jj
Deux Farman 168 ont été réceptionnés pat i
Salel. Coupet, Burtin et Salel poursuivent la
mise au point et les essais de divers proto.
types.
Semaine du 5 au il septembte :
A l'école civile, M. d'Anglejan, candidat a
brevet de tourisme, a été lâché. MM. Pare~s~ ;
et Huy poursuivent leur entraînement en dor :*
ble commande. MM. Noguès, directeur de la
Compagnie Air-Orient, Quatremarre, Massoti
et Seitz, de la Maison Blériot, et M. GiraO
s'entraînent régulièrement au pilotage sao;
visibilité. Mlle Sébastienne Guyot vole su
Farman-231. M. Lesourd a effectué quelques
promenades aux environs sur Farman-234, de
même que MM. Desurmont et Perrin, sut
Farman-352.
M. Parant, sur Farman-200, s'est rendu
jeudi à Deauville, ainsi que M. Esders sur
Farman-192 piloté par Decker. Samedi, Arta.
chart est parti de Toussus pour Montluçon sut
Farman-198. M. d'Estailleur-Chanteraine, sur
Farman-197, a pris le départ dimanche mat 11
pour Bruxelles.
Un Farman-350 destiné à M. Scordel a été
réceptionné par Salel devant c Yéritas e"
M. Scofdel en a pris livraison vendredi ®
s'est rendu à Chaumont le soir même. BurtiU
et Salel poursuivent à Villacoublay, lés essa"
de plusieurs prototypes; deux Farman-168-o®.
été réceptionnés par Salel et deux autres oD
été livrés à Orly par Salel et Freton.
Ce qu'écrivent
les autres
Dans la presse on trouve
du plaisant et du sévère.
Notre rubrique est ou-
verte à ces deux catégo-
ries pour que nos lec-
teurs se divertissent des
lamusantes erreurs Jour-
nalistiques et profitent
des bonnes Idées trou-
vées chez nos confrères.
LE COQUETIER D'HONNEUR
On m'a signalé deux perles
trouvées dans les Ailes. La pre-
mière concerne von Gronau qui
fait un voyage autour du monde
austral. Homologué. Nous avons
confondu le pôle Nord et le pôle Sud. Pour
la seconde, rien à faire. C'est bien intention-
nellement que nous avons écrit que le
Blackburn était équipé d'une roue orientale.
C'est une nouvelle fabrication anglaise
d'une usine de Bagdad qui utilise un vieux
fonds de commerce de derviches tourneurs.
Basées sur le même principe, ces roues
orientales sont orientables. J'espère que
cette explication satisfait tout le monde.
FIGAKO a publié candidement une infor-
mation réjouissante :
— Une firme aéronautique japonaise a
fabriqué un nouveau modèle d'avion de
cbasse. Son poids en vol est de 24 tonnes
et l'équipage comprend 10 personnes.
Et allez donc! Le plus beau, c'est que
HGARO a pris cette information dans le
Bulletin de Renseignements du. ministère
de l'Air. A qui se fier, grands Dieux!
Sur un sujet triste : l'accident de l'adju-
dant Weigel, qui passa au travers du plan-
cher de son avion.
LE COURRIER DE SAONE-ET-LOIRE :
La bouteille métallique dans laquelle il se
trouvait s'est détachée brusquement et le
sous-officier a été précipité dans le vide
d'une hauteur de 3.000 mètres.
LA DÉPÊCHE DE L'EURE-ET-LOIR :
L'ambulance est. partie immédiatement
à la recherches du malheureux adjudant
Weigel qu'on désespère de retrouver vivant.
Evidemment.
LE NEW-YORK HERALD donne des détails
circonstanciés sur la fusée des Australiens
qui veulent battre le record de Piccard.
Le bolide a été inventé par un éminent
ingénieur qui a étudié longuement en Alle-
magne la technique de la propulsion par fu-
sées et a découvert un gai spécial permet-
tant à son stratoplane d'atteindre une hau-
teur de près de 20.000 mètres, à une vitesse
voisine de mille kilomètres à l'heure.
Les deux' passagers respireront par un
masque spécialement construit l'air contenu
dans des réservoirs soigneusement étudiés.
Des hublots fermés par des verres très épais
leur permettront de surveiller l'espace au
cours de ce vol fantastique, et notammânt
de se rendre compte de leur progression et
de l'approche du point d'atterrissage.
C'est alors qu'interviendra une manoeuvre
délicate qui consistera à réduire la puis-
sance des gai propulseurs et à diriger l'avant
de la fusée vers la terre.
C'est à 160 kilomètres environ du point
d'atterrissage choisi, que la formidable vi-
tesse de l'appareil sera progressivement ré-
duite.
A une altitude de 3.300 mètres, l'un des
occupants de l'appareil doit sauter en para-
chute, afin de réduire le poids total de la
fusée.
Dès que la vitesse du stratoplane se trou-
vera complètement amortie, le second occu-
pant déclenchera un mécanisme particulier
et un vaste parachute s'ouvrira, au point
mort, pour permettre à l'appareil et à son
dernier pilote d'atterrir sans danger après
cette course effarante.
J'offre un coquetier en bois des Iles à
celui qui nous expliquera comment, en fai-
sant piquer la fusée vers la terre, on peut
amortir la vitesse et atteindre le point
mort. LE NEW-YORK HERALD se f.t de nous.
Dans 1 ILLUSTRE du Petit Journal, je
trouve cette définition du « meeting > qui
n'est pas sans saveur.
On nomme « meeting d'aviation * une
manifestation organisée- dans un double
but : humanitaire et intéressé.
But humanitaire : permettre aux pilotes
de sortir au moins une fois leur avion dei
hangars et permettre au public de sortir des
villes pour aller goûter pleinement les char-
mes rustiques d'un terrain d'atterrissage.
But intéressé : Par la vue d'ébats aé-
riens, plus ou moins originaux, de loopings,
d'acrobaties et de descentes en parachute,
éveiller le petit oiseau qui dort. au cœuf
de chaque spectateur et accentuer, en con-
séquence, la vente des billets de baptêmes
de l'air.
Son petit oiseau bien réveillé, notre au-
teur est monté dans un avion :
Dans sa petite cabine vitrée, le pilote, en
complet veston, comme vous et moi, gesti-
cule, se perd dans ses manettes.
Au dehors, les mécanos s'affairent, véri-
fient, puis hurlent dans le tumulte du mo-\
teur :
— Allei, rrouleç.
J'espère pour notre néophyte que le pilote
s'est retrouvé avant le décollage.
Le dictateur de la section aapépiste tou-
lousaine requiert le pilori pour L'EXPRESS
DE TOULOUSE. Voici l'instrument du crime :
Le champion allemand de boxe Max
Schmeling, son entraîneur Machon et son
manager Jacobs ont été victimes d'un acci-
dent.
Le moteur de l'hydravion, prit feu et ce
n'est qu'à grand peine que Schmeling et ses
compagnons purent être sauvés.
Ils ont, ce qui se conçoit, préféré pour-s
suivre le voyage en chemin de fer.
Ce c ce qui ce conçoit » est une injure
pour la sécurité aérienne.
LA PETITE GIRONDE relate ainsi un exer-
cice de défense aérienne qui eut lieu à
Brive.
La compagnie de mitrailleuses exécutait
des tirs à blanc, contre avions simulés, de-
vant protéger ainsi la manceuvre d'embar-
quement.
La population de ce quartier fut un ins-
tant épouvantée par le bruit des fusils
mitrailleurs qui, juste au moment de leurs
tirs, regardaient passer un avion dans les airs.
Ces fusils-mitrailleurs qui regardent pas-
ser un avion dans les airs juste au moment
où ils tirent sur des « avions simulés » est
une fameuse astuce.
Le coquetier émaillé, demandé par
M. J. D., est accordé avec les félicitations du
jury.
Toujours dans le Midi, hé, une petite ori-
ginalité de LA DÉPÊCHE DE TOULOUSE :
La commission sportive de VAéro-Club
de France vient d'homologuer 'le record de
Marcel Haeglen, avec la vitesse moyenne de
263 k. 900.
L'ancien record appartenait au lieutenant
de vaisseau Paris, à la moyenne de 288 kt/o"
mètres 267 à l'heure.
Et alors, ils ne savent plus compter, à
l'Aéro-Club ? i-
TROP D'AVIATEURS REÇOIVENT
LE GRAND PRIX DE L'ACADEMIE
DES SPORTS
Cette thèse a été présentée, dans l'Au1"0'
par Marcel Oger, que l'on ne saurait taxer
d'aérophobie :
Cette année encore le Grand Prix de l'A"
cadémie des Sports a été décerné à des avur
teurs.
Depuis sa fondation, le Grand Prix est
presque toujours allé à des aviateurs atnSS
que le démontre ce palmarès :
Aviation : 14 Grands Prix.
Automobile : 2 Grands Prix.
Bote : 1 Grand Prix.
Escrime : 1 Grand Prix.
Yachting : 1 Grand Prix.
Natation : 1 Grand Prix. ';t
M. Henry Deutsch de la Meurthe pensl
surtout aux locomotives mécaniques qu t
voulait encourager et dont il voulait recom-
penser les champions. S
Mais ne pourrait-on créer deux Grana
Prix de l'Académie des Sports, celui des *°
comotions mécaniques et celui des spof
athlétiques ?
L'Académie des Sports pourrait peut-et
étudier cette suggestion.
Elle se réunit une fois l'an. Ça ne lut tgra
pas de mal de se réunir une fois de plus
Marcel Oger a raison. Il faut que tout le
monde aît la médaille de l'Académie des
Sports. Ça fait plaisir aux parents et a
amuse les enfants. Le plus simple, c'est de la
distribuer par tirage au sort. Voilà ma P
position. uviria.
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