Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1932-05-19
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 19 mai 1932 19 mai 1932
Description : 1932/05/19 (A12,N570). 1932/05/19 (A12,N570).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65601665
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
6 LES AILES
N° 570. - 19-5-32.
LES GRANDES REUNIONS AERONAUTIQUES
De très belles exhibitions
ont - caractérisé la fête d'Orly
Le meeting de l'Union des Pilotes Civils de France avait réuni sur l'aérodrome d'Orly de très nombreux avions et
des pilotes de tout premier plan. Malheureusement, le mauvais temps a empêché le public de venir aussi nombreux
qu'on l'eut désiré et, à cet égard, l'effort réel des organisateurs n'a pas été récompensé comme il le méritait.
D
u monde, il y en eut. Mais pas autant
qu'on aurait pu le souhaiter et que
le méritaient les efforts très réels
des organisateurs. Le temps, dimanche,
était menaçant et beaucoup de ceux qui
se proposaient de venir hésitèrent et fina-
lement restèrent à Paris. Néanmoins, les
diverses enceintes étaient honorablement
garnies et ce que l'on peut regretter, c'est
que l'étendue de l'aérodrome, ses nom-
breuses routes d'accès aient singulière-
ment facilité le « resquillage » au grand
détriment de la caisse de secours de
l'U.P.C.F.
Néanmoins, la foule ne bouda pas le
meeting, loin de là. Il semble qu'il y ait
eu moins d'affluence que les années précé-
dentes mais comme les enceintes étaient
beaucoup plus vastes, il est possible que ce
ne soit là qu'une impression et qu'elle ne
corresponde pas à la réalité. Seul, le chif-
fre des recettes, que nous ne connaissons
pas encore, nous fixera.
Le lundi, par contre, la pluie qui ne
cessa guère de tomber, réduisit à quelques
milliers le nombre des spectateurs. C'est
infiniment regrettable. Les efforts de
l'U.P.C.F., encore une fois, étaient dignes
d'un meilleur sort.
0
Les deux journées, le meeting commença
le matin, devant un public restreint. Les
visiteurs n'arrivèrent guère que dans
l'après -midi vers 15 heures. La direction
technique du meeting appartenait, on le
sait, à Maurice Finat. Marcel Haegelen,
Ruas, Brabant, Hamel, Cailleux, de La-
maze, etc., tous de l'U.P.C.F., s'enforçaient
de courir de l'un à l'autre, de satisfaire
tout le monde. Au poste du haut-parleur,
le Capitaine Jallois ne quitta pas le micro,
renseignant le public, avec beaucoup de *
bonne humeur et même d'humour.
+
Les tribunes, toutes les enceintes, la
piste de départ ne se trouvaient pas à
l'endroit habituel, près des installations
de l'Aviation civile, mais avaient été si-
tuées au sud-est du terrain, parallèlement
à l'entrée des hangars à dirigeables.
Sur la piste, on vit rarement autant
d'appareils différents. Tout au bout, les
Nieuport-Delage, les Farman 190 destinés
aux baptêmes de l'air confiés à Air-
Service et à la Compagnie Aérienne Fran-
çaise. Au centre, les avions des construc-
teurs et des pilotes professionnels. A
gau 'ic, en direction de la route de Fon-
tainebleau, les appareils des « touristes »,
accourus nombreux.
Il y eut quelques épreuves : celles que
nous avons annoncées. Mais il faut bien
dire qu'incorporées dans le programme,
elles ne ressortent pas suffisamment; le pu-
blic et même les initiés, malgré les aver-
tissements du haut-parleur, ne les distin-
guent pas d'une présentation quelconque.
C'est un inconvénient commun à tous les
concours de meetings et on n'y parera
qu'en changeant la formule.
8
L'épreuve qu'il eût été bon de « gon-
fler » un peu est la course-handicap qui
se déroula le lundi sur le* parcours Orly-
Chartres-Orly. Le départ, donné trop loin
des enceintes, au centre du terrain, passa
presque inaperçu. Mais le retour fut
l'objet d'une belle arrivée. Seitz, sur Blé-
riot-Spad 92, coupa, le premier, la ligne,
suivi d'assez près par Vantorhoudt sur
Morane-Saulnier. Delmotte — ayant son
petit chien comme passager — se classa
troisième sur un Caudron-Phalène, devant
Berthelin sur un Hanriot-Lorraine 431.
Dans la catégorie des amateurs, Boudi-
neau se classa premier sur le Moth-Morane
du comte Alfred de Montigny; les deux
places suivantes furent prises par Tersen
et Palayret.
Un concours de précision d'atterrissage
permit à Lemoine de briller une fois de
plus : sur un Potez, il se posa à 1 m. 10
du but, devant Détroyat, Delmotte, Ver-
cruysse, Cavalli et Finat.
Le concours de destruction de ballon-
nets confirma la longue expérience de
Maurice Finat dans ce genre d'exercice.
Deux ballonnets furent détruits par lui en
29 secondes et par Quatremare en 1 m. 40;
Doret descendit un ballon en 35 sec.
+
En fait, ce sont les présentations
d'avions qui constituèrent l'essentiel de la
fête et en assurèrent l'intérêt.
Les présentations de virtuosité furent
naturellement les plus abondantes et aussi
les plus remarquées.
Il y avait Marcel Doret, Michel Détroyat,
René Paulhan, Massotte, Cavalli, Lepreux,
Lemoine. C'est dire si, à ce point de vue,
le meeting d'Orly fut particulièrement
bien doté. Marcel Doret, sur son Dewoi-
tine, réalisa les démonstrations qui lui
sont habituelles, avec sa maîtrise coutu-
mière. Michel Détroyat nous prouva qu'il
n'avait décidément rien perdu de ses qua-
lités d'antan. René Paulhan nous présenta,
avec beaucoup de brio, son petit Nieuport-
Delage, or et noir, réalisé spécialement
pour lui. Massotte évolua sur le nouveau
Blériot-Spad 91 dont il tire un parti mer-
veilleux. Massotte nous a certainement
donné, avec cet avion, la plus forte impres-
sion de puissance de toute la fête; ses
montées, sous un angle étonnant, ne peu-
vent guère être comparées qu'à celles de
Doret. En outre, comme son avion frise
le 350 km.-h., on imagine aisément ce que
peuvent être ses passages, pleins gaz, à
dix ou vingt mètres du sol.
Quant à Cavalli, nous le considérons
comme la véritable révélation de la fête
de dimanche.
fi
Cavalli a volé sur un Gourdou-Leseurre
de 180 CV, c'est-à-dire qu'il disposait
d'un avion bien moins puissant que ceux
de ses émules en acrobatie. C'est une rai-
son de plus pour insister sur la très belle
qualité de ses démonstrations de virtuo-
sité, sur la beauté de son style qui rappelle
étonnamment celui du pauvre Fronval. Ses
loopings et ses tonneaux sont accomplis
avec une douceur remarquable; ses vols
sur le dos comptent parmi les meilleurs
que nous connaissons. Cavalli, venu à
l'Aviation civile professionnelle, après
avoir quitté le 35e Régiment d'aviation
dont il fut l'un des « as » les plus bril-
lants, deviendra vite célèbre dans la pha-
lange des pilotès d'acrobatie.
Sa participation à la fête de dimanche
l' a classé. Le lundi, malheureusement, des
ennuis de moteur l'empêchèrent de re-
nouveler ses exploits de la veille.
+
Le lundi, Doret fut magnifique et souleva
l'admiration des connaisseurs. Lepreux,
sur Dejvoitine également, lui donna la ré-
plique, dans une double exhibition vrai-
ment très belle.
De son côté, René Paulhan termina la
journée par une sortie au cours de laquelle
il accomplit des vols sur le dos absolument
remarquables. Terminant ses chandelles
en mettant son avion les roues en l'air,
il réalisa, dans cette position, des évolu-
tions parfaites de précision et de style.
e
Nous n'avons pas vu à Orly d'avions
vraiment nouveaux, à part une ou deux
exceptions. Le Spad 91 n'avait pas encore
eu l'occasion de se produire devant le
public parisien et Freton, accompagné de
Mlle Sébastienne Guyot, a amené sur le
terrain, une très belle version du Farman
231 à moteur Renault 95 CV équipé en
conduite intérieure. L'aménagement de
cette conduite intérieure est un modèle de
goût. : parois tendues de pongée gris
perle, sièges couverts de velours frappé de
même teinte avec dossier d'acajou vernis
au tampon. Un bijou, cet avion! Un autre
nouveau venu qui mérite d'être signalé est
le « Phalène » Caudron qui est très
sympathique et constitue une conception
réellement très heureuse du bel avion de
tourisme.
En dehors de cela, nous connaissons à
peu près tout le reste : Bréguet 27, pré-
senté par Codos et Robida, Potez 39, avec
lequel Lemoine accomplit des démonstra-
tions de qualité, avions de tourisme
Guillemin, Mauboussin, Caudron 232 et
Caudron - Luciole, Puss - Moth, Mofh-
Morane, Potez 36 et Farman 230 et 231,
limousine Nieuport-Delage 641 (L'Icare II,
de Mlle Suzanne Deutsch de la Meurthe),
Lorraine-Hanriot 431, Morane-Saulnier de
différents types. L'amphibie Blériot-
Zappata 290 permit à Bossoutrot de pré-
senter brillamment cet excellent appareil.
+
Parmi les démonstrations intéressantes
ou simplement originales qui retinrent
l'attention du public, signalons celles-ci :
Le vol, avec Quatremare, d'un vieux
Blériot, type Traversée de la Manche,
pourvu cependant d'un six cylindres
Anzani, alors que celui de l'équipée mé-
morable était un trois cylindres en Y,
et l'arrivée, à la fin de la journée de
dimanche, d'une « cage à poules » Far-
man. La présence de ces deux « pièces »
historiques, au milieu de tant d'avions
essentiellement modernes, n'était pas sans
charme.
La démonstration, faite également par
Quatremare, du monoplan de transport
Blériot 111 à atterrisseur éclipsable. Visi-
blement, le système est au point mainte-
nant. La silhouette de cet avion, lorsqu'il
vole avec son atterrisseur rentré dans
l'aile, est à la fois curieuse et séduisante.
La présentation du minuscule monoplan
Lachassagne dont l'aile est pourvue,
comme on le sait, d'un dispositif de cour-
bure variable. Avec le « tac-tac-tac » de
son moteur ABC de cyclecar, cet avion de
18 CV — piloté par Arnoux — fait songer
à une motocyclette aérienne. Les qualités
que révèle cette petite machine récom-
pensent Lachassagne d'un effort louable
qui se poursuit depuis de longues années.
L'apparition, enfin, d'un véritable
avion d'amateur, réalisé par M. Peitz. Il
s'agit d'un petit monoplan à aile repliable
qu'équipe un Anzani de 50 CV et que
Brabant a présenté en vol. Il faudra reve-
nir sur cet appareil. -
Tout cela retint l'attention des initiés.
Pour le public, il fallut bien faire une
petite part au cirque aérien. A cet égard,
on doit signaler le succès des descentes
en parachute qui furent nombreuses et
bien réussies et du trapèze sous avion qui
ne sont d'ailleurs que la répétition d'un
exercice dont on a largement usé et abusé.
C'est Maurice Finat lui-même qui pilota
le trapéziste Vassart.
8
La démonstration de vol remorqué, qui
figurait au programme, a été extrêmement
intéressante et réalisée avec un succès
complet. Elle était d'ailleurs impatiem-
ment attendue. Un Caudron C-60, piloté
par le Capitaine Remy, a tiré et décollé
avec aisance le planeur Kassel, monté par
Abrial. Décollage parfait; deux tours de
piste pour prendre de la hauteur, et, à
quelque 500 mètres, largage tU! dizaine
Très belle impression. Pendant un. fines, si
fle minutes, le Kassel aux ailes S1 l-dessUS
élégantes, a évolué en tous sens a
du terrain sur lequel, dans un st) douceur,
lent, il est venu se poser en ucClir,
lent, il est venu se poser el, dolic
exactement en face de la tribune ()ffleiL,
Ce fut incontestablement un des "IL l\C
leurs numéros inscrits au procranilllee
la première journée. Ce fut, en 0 ,,Itre1. tlnc
la première journée. Ce fut, en ou le¡;Corc
nouveauté, puisqu'on n'avait d ;1110n5-
jamais vu, dans un meeting, une t
tration de ce genre. 'cc le
Elle fut renouvelée le lundi avec le
même succès et par les mêmes p-]0te>
Mais le planeur largué moins hall crfec-
l'air aussi moins longtemps. Meme I feC-
tion dans l'atterrissage.
Il y eut aussi, dans le même OIiire
d'idées, 'quelques lancers d'un P :(>I11ent
école Avia 10 A caréné, succeSSI ^^nt
piloté par le capitaine Remy et par A
r reçut
Naturellement, le terrain d 1.a
-
la visite de quelques. personnalit j a
situation politique, la vacance goU pC.
mentale, firent qu'il n'y eut pas de ersol"
nages officiels. Mais on remarqua et l'oil
salua la présence de M. Laurent- aC,
venu très simplement, en ami de lu- p.,
apporter ses encouragements et seS tl'ci-
citations aux organisateurs et aux p', rjiCi-
citatIons aux organisateurs et au. l 'é par
pants. Il parcourut la piste, encact
Marcel Haegelen, président de l ^'V *' en
notre confrère, G. -D Rnffavolich- ceS, CII
iioti-e confreere, G.-D. c
effet, avec le concours du Journal que ja
fête avait été organisée.
- on questionna M, * j ';1ii-
rent-Eynae sur 1.. t. <>crollJ
que de demain. Mais l'ancien ^!inI.S. de
1 Air tint à observer une compJ('te dlsel
lion.. dit
Allons, monsieur le Miiistre, Il" (lit
quelqu'un, nous vous reverrons bie
M. Laurent-Eynac éluda la ,
— Mais, mon cher ami, vous m < avcz
revu. Ne suis-je pas au milieu de vots
jourd'hui? nt-
Pour beaucoup, la visite de M. L ronrent-
Eynac à Orly était le signe de son r >olii'
prochain à la tête des Services de 1:1
Saint-Didier.
4It llX
Il est impossible de citer ici tous c à
qui, dimanche et lundi, participer6 ^en
l'animation du meeting d'Orly.
voudrait cependant de ne point Pa jcl. dc
la participation féminine qui fut artnllW
Maryse Bastié vola sur son e Illan
Salmson et Maryse Hilsz sur le arenne
190 du voyage à Madagascar.
Bolland avait tenu à ouvrir la seIe e BOu-
vols furent très remarqués. Hélène x.
cher, la jeune aviatrice dont Les vint
ont déjà eu l'occasion de p r r, Iotlll
atterrir à Orly à bord de son s de
Morane et évolua elle aussi; au cou de
la fête.. 1' J'se
Le lundi, en dépit de la pluie, 1. J ènl-
Bastié prit l'air à trois reprises, en
menant notamment le jeune ™a
Magnet.
s'impose e,, t quie sÍ
La conclusion qui s'impose est uc si
le meeting d'Orly n'a pas connu n ^Upius
grand succès d'affluence, on le (
temps déplorable. Ceux qui vinrent jundi,
sur le terrain, transformé par endi * eii
marécage, eurent un certain C°L'c,..
Cela admis, il apparaît que le ni est,
tel que l'on continue à le colicevoji., est,
pour la région parisienne tout au ,,,,i",,
une formule un peu périmée et qu 1., fttit
se décider à la remplacer par autre êtrC
La solution du problème n'est peepuiS
pas facile mais il faut s'y atteler. l'a puis
douze ans, la formule du meeting 1 paS
évolué. -
- - - - - LE RALLY DE DEAUVILLfc r1\
CETTE EPREUVE AMICALE ORGANNISCCES.
L'U.P.C.F. SE PRESENTE COMME UIN pilotes
Le IX" Rally aérien de l'Union des be 22
Civils de France aura lieu le di,rna cjie
mai. Dès maintenant, on prévoIt l'riront
soixantaine d'avions de tourisme atterrl rolit
sur le nouvel aérodrome de DeauVI 'cbeZ
banquet sera offert par M. EsderS, Cllel
Bequet, « vieille tige », et hostelier- m liste
des engagés s'établit comme suit : lirc, de
MM. Scordel, de Chaumont; J- a iotl, de
Revin; Dl Dupechez, d'Auxcrre; Canlioll,.
vjasfrC
Vivier-de-Court; Gelley, de Lille; J. yernier'
de Croix; M. Vernier, de MarvauX mastire.]
de Lille; Rasson, de Tourcoing; eens, d
de Roubaix; Huet, de Lille; Clarpstéries U.
Wambrechies ; Buisset, de Sa^ar'sa-rô" 0ttei*icS
Molon, du Havre ; Boulant, de Sain ^^ci* !'
Moloii, du Havre ; Boulant, de Saillt- ,Onler
Piccard, de Saint-Germaind'Etablcs; jj0rla'
lery, de Bonneval; Prévost, de Roueode
ville, de Rouen; Cocffin, de Rouen ; 1 T °
paf
de Dieppe ; Delbos, de Dieppe; serre, de
Beauvais; Habert, de Cambrai, et et ri. ll, p.1r-
tiront de Paris : Bril Roger, RégiÙe's" Ilaegel
len, Desjobert, Tersen, Marcou, Lict
mann, Jomain, Maloine, Laboul'.
Mauboussin, de Montigny et Papj cranÇa,je
Onze avions de la Compagnie • j0tes
d'Aviation, pilotés par vingt-deux J?aleJlten
réserve du Centre d'Orly, prendront b t
le départ. bauer e
D'autre part, MM. Couhé, Hir5^-h° aVcV
Morane se rendront à Deauville P 9
aérienne. 'V p,Cy. le
Parallèlement au rally-aérien, vtl-P'
organisé, le même jour, une sortIe >1 tlerie âe
automobile, avec Deauville et 1 ,"°»Çe]-lei'>c(ie
Bequet comme but. P'f.
Des prix pour le rally ont été offclt
c?
Krauss, l'Air-Union, Vinav, les
man, les magnétos R. B., Gnome et plu»
L'Aéronautiaue et Les Ailes.
A PROPOS. (Dessin et légende d'André Cosla.)
— Dis donc, y paraît que Citroën vient de sortir le moteur flottant.
N° 570. - 19-5-32.
LES GRANDES REUNIONS AERONAUTIQUES
De très belles exhibitions
ont - caractérisé la fête d'Orly
Le meeting de l'Union des Pilotes Civils de France avait réuni sur l'aérodrome d'Orly de très nombreux avions et
des pilotes de tout premier plan. Malheureusement, le mauvais temps a empêché le public de venir aussi nombreux
qu'on l'eut désiré et, à cet égard, l'effort réel des organisateurs n'a pas été récompensé comme il le méritait.
D
u monde, il y en eut. Mais pas autant
qu'on aurait pu le souhaiter et que
le méritaient les efforts très réels
des organisateurs. Le temps, dimanche,
était menaçant et beaucoup de ceux qui
se proposaient de venir hésitèrent et fina-
lement restèrent à Paris. Néanmoins, les
diverses enceintes étaient honorablement
garnies et ce que l'on peut regretter, c'est
que l'étendue de l'aérodrome, ses nom-
breuses routes d'accès aient singulière-
ment facilité le « resquillage » au grand
détriment de la caisse de secours de
l'U.P.C.F.
Néanmoins, la foule ne bouda pas le
meeting, loin de là. Il semble qu'il y ait
eu moins d'affluence que les années précé-
dentes mais comme les enceintes étaient
beaucoup plus vastes, il est possible que ce
ne soit là qu'une impression et qu'elle ne
corresponde pas à la réalité. Seul, le chif-
fre des recettes, que nous ne connaissons
pas encore, nous fixera.
Le lundi, par contre, la pluie qui ne
cessa guère de tomber, réduisit à quelques
milliers le nombre des spectateurs. C'est
infiniment regrettable. Les efforts de
l'U.P.C.F., encore une fois, étaient dignes
d'un meilleur sort.
0
Les deux journées, le meeting commença
le matin, devant un public restreint. Les
visiteurs n'arrivèrent guère que dans
l'après -midi vers 15 heures. La direction
technique du meeting appartenait, on le
sait, à Maurice Finat. Marcel Haegelen,
Ruas, Brabant, Hamel, Cailleux, de La-
maze, etc., tous de l'U.P.C.F., s'enforçaient
de courir de l'un à l'autre, de satisfaire
tout le monde. Au poste du haut-parleur,
le Capitaine Jallois ne quitta pas le micro,
renseignant le public, avec beaucoup de *
bonne humeur et même d'humour.
+
Les tribunes, toutes les enceintes, la
piste de départ ne se trouvaient pas à
l'endroit habituel, près des installations
de l'Aviation civile, mais avaient été si-
tuées au sud-est du terrain, parallèlement
à l'entrée des hangars à dirigeables.
Sur la piste, on vit rarement autant
d'appareils différents. Tout au bout, les
Nieuport-Delage, les Farman 190 destinés
aux baptêmes de l'air confiés à Air-
Service et à la Compagnie Aérienne Fran-
çaise. Au centre, les avions des construc-
teurs et des pilotes professionnels. A
gau 'ic, en direction de la route de Fon-
tainebleau, les appareils des « touristes »,
accourus nombreux.
Il y eut quelques épreuves : celles que
nous avons annoncées. Mais il faut bien
dire qu'incorporées dans le programme,
elles ne ressortent pas suffisamment; le pu-
blic et même les initiés, malgré les aver-
tissements du haut-parleur, ne les distin-
guent pas d'une présentation quelconque.
C'est un inconvénient commun à tous les
concours de meetings et on n'y parera
qu'en changeant la formule.
8
L'épreuve qu'il eût été bon de « gon-
fler » un peu est la course-handicap qui
se déroula le lundi sur le* parcours Orly-
Chartres-Orly. Le départ, donné trop loin
des enceintes, au centre du terrain, passa
presque inaperçu. Mais le retour fut
l'objet d'une belle arrivée. Seitz, sur Blé-
riot-Spad 92, coupa, le premier, la ligne,
suivi d'assez près par Vantorhoudt sur
Morane-Saulnier. Delmotte — ayant son
petit chien comme passager — se classa
troisième sur un Caudron-Phalène, devant
Berthelin sur un Hanriot-Lorraine 431.
Dans la catégorie des amateurs, Boudi-
neau se classa premier sur le Moth-Morane
du comte Alfred de Montigny; les deux
places suivantes furent prises par Tersen
et Palayret.
Un concours de précision d'atterrissage
permit à Lemoine de briller une fois de
plus : sur un Potez, il se posa à 1 m. 10
du but, devant Détroyat, Delmotte, Ver-
cruysse, Cavalli et Finat.
Le concours de destruction de ballon-
nets confirma la longue expérience de
Maurice Finat dans ce genre d'exercice.
Deux ballonnets furent détruits par lui en
29 secondes et par Quatremare en 1 m. 40;
Doret descendit un ballon en 35 sec.
+
En fait, ce sont les présentations
d'avions qui constituèrent l'essentiel de la
fête et en assurèrent l'intérêt.
Les présentations de virtuosité furent
naturellement les plus abondantes et aussi
les plus remarquées.
Il y avait Marcel Doret, Michel Détroyat,
René Paulhan, Massotte, Cavalli, Lepreux,
Lemoine. C'est dire si, à ce point de vue,
le meeting d'Orly fut particulièrement
bien doté. Marcel Doret, sur son Dewoi-
tine, réalisa les démonstrations qui lui
sont habituelles, avec sa maîtrise coutu-
mière. Michel Détroyat nous prouva qu'il
n'avait décidément rien perdu de ses qua-
lités d'antan. René Paulhan nous présenta,
avec beaucoup de brio, son petit Nieuport-
Delage, or et noir, réalisé spécialement
pour lui. Massotte évolua sur le nouveau
Blériot-Spad 91 dont il tire un parti mer-
veilleux. Massotte nous a certainement
donné, avec cet avion, la plus forte impres-
sion de puissance de toute la fête; ses
montées, sous un angle étonnant, ne peu-
vent guère être comparées qu'à celles de
Doret. En outre, comme son avion frise
le 350 km.-h., on imagine aisément ce que
peuvent être ses passages, pleins gaz, à
dix ou vingt mètres du sol.
Quant à Cavalli, nous le considérons
comme la véritable révélation de la fête
de dimanche.
fi
Cavalli a volé sur un Gourdou-Leseurre
de 180 CV, c'est-à-dire qu'il disposait
d'un avion bien moins puissant que ceux
de ses émules en acrobatie. C'est une rai-
son de plus pour insister sur la très belle
qualité de ses démonstrations de virtuo-
sité, sur la beauté de son style qui rappelle
étonnamment celui du pauvre Fronval. Ses
loopings et ses tonneaux sont accomplis
avec une douceur remarquable; ses vols
sur le dos comptent parmi les meilleurs
que nous connaissons. Cavalli, venu à
l'Aviation civile professionnelle, après
avoir quitté le 35e Régiment d'aviation
dont il fut l'un des « as » les plus bril-
lants, deviendra vite célèbre dans la pha-
lange des pilotès d'acrobatie.
Sa participation à la fête de dimanche
l' a classé. Le lundi, malheureusement, des
ennuis de moteur l'empêchèrent de re-
nouveler ses exploits de la veille.
+
Le lundi, Doret fut magnifique et souleva
l'admiration des connaisseurs. Lepreux,
sur Dejvoitine également, lui donna la ré-
plique, dans une double exhibition vrai-
ment très belle.
De son côté, René Paulhan termina la
journée par une sortie au cours de laquelle
il accomplit des vols sur le dos absolument
remarquables. Terminant ses chandelles
en mettant son avion les roues en l'air,
il réalisa, dans cette position, des évolu-
tions parfaites de précision et de style.
e
Nous n'avons pas vu à Orly d'avions
vraiment nouveaux, à part une ou deux
exceptions. Le Spad 91 n'avait pas encore
eu l'occasion de se produire devant le
public parisien et Freton, accompagné de
Mlle Sébastienne Guyot, a amené sur le
terrain, une très belle version du Farman
231 à moteur Renault 95 CV équipé en
conduite intérieure. L'aménagement de
cette conduite intérieure est un modèle de
goût. : parois tendues de pongée gris
perle, sièges couverts de velours frappé de
même teinte avec dossier d'acajou vernis
au tampon. Un bijou, cet avion! Un autre
nouveau venu qui mérite d'être signalé est
le « Phalène » Caudron qui est très
sympathique et constitue une conception
réellement très heureuse du bel avion de
tourisme.
En dehors de cela, nous connaissons à
peu près tout le reste : Bréguet 27, pré-
senté par Codos et Robida, Potez 39, avec
lequel Lemoine accomplit des démonstra-
tions de qualité, avions de tourisme
Guillemin, Mauboussin, Caudron 232 et
Caudron - Luciole, Puss - Moth, Mofh-
Morane, Potez 36 et Farman 230 et 231,
limousine Nieuport-Delage 641 (L'Icare II,
de Mlle Suzanne Deutsch de la Meurthe),
Lorraine-Hanriot 431, Morane-Saulnier de
différents types. L'amphibie Blériot-
Zappata 290 permit à Bossoutrot de pré-
senter brillamment cet excellent appareil.
+
Parmi les démonstrations intéressantes
ou simplement originales qui retinrent
l'attention du public, signalons celles-ci :
Le vol, avec Quatremare, d'un vieux
Blériot, type Traversée de la Manche,
pourvu cependant d'un six cylindres
Anzani, alors que celui de l'équipée mé-
morable était un trois cylindres en Y,
et l'arrivée, à la fin de la journée de
dimanche, d'une « cage à poules » Far-
man. La présence de ces deux « pièces »
historiques, au milieu de tant d'avions
essentiellement modernes, n'était pas sans
charme.
La démonstration, faite également par
Quatremare, du monoplan de transport
Blériot 111 à atterrisseur éclipsable. Visi-
blement, le système est au point mainte-
nant. La silhouette de cet avion, lorsqu'il
vole avec son atterrisseur rentré dans
l'aile, est à la fois curieuse et séduisante.
La présentation du minuscule monoplan
Lachassagne dont l'aile est pourvue,
comme on le sait, d'un dispositif de cour-
bure variable. Avec le « tac-tac-tac » de
son moteur ABC de cyclecar, cet avion de
18 CV — piloté par Arnoux — fait songer
à une motocyclette aérienne. Les qualités
que révèle cette petite machine récom-
pensent Lachassagne d'un effort louable
qui se poursuit depuis de longues années.
L'apparition, enfin, d'un véritable
avion d'amateur, réalisé par M. Peitz. Il
s'agit d'un petit monoplan à aile repliable
qu'équipe un Anzani de 50 CV et que
Brabant a présenté en vol. Il faudra reve-
nir sur cet appareil. -
Tout cela retint l'attention des initiés.
Pour le public, il fallut bien faire une
petite part au cirque aérien. A cet égard,
on doit signaler le succès des descentes
en parachute qui furent nombreuses et
bien réussies et du trapèze sous avion qui
ne sont d'ailleurs que la répétition d'un
exercice dont on a largement usé et abusé.
C'est Maurice Finat lui-même qui pilota
le trapéziste Vassart.
8
La démonstration de vol remorqué, qui
figurait au programme, a été extrêmement
intéressante et réalisée avec un succès
complet. Elle était d'ailleurs impatiem-
ment attendue. Un Caudron C-60, piloté
par le Capitaine Remy, a tiré et décollé
avec aisance le planeur Kassel, monté par
Abrial. Décollage parfait; deux tours de
piste pour prendre de la hauteur, et, à
quelque 500 mètres, largage tU! dizaine
Très belle impression. Pendant un. fines, si
fle minutes, le Kassel aux ailes S1 l-dessUS
élégantes, a évolué en tous sens a
du terrain sur lequel, dans un st) douceur,
lent, il est venu se poser en ucClir,
lent, il est venu se poser el, dolic
exactement en face de la tribune ()ffleiL,
Ce fut incontestablement un des "IL l\C
leurs numéros inscrits au procranilllee
la première journée. Ce fut, en 0 ,,Itre1. tlnc
la première journée. Ce fut, en ou le¡;Corc
nouveauté, puisqu'on n'avait d ;1110n5-
jamais vu, dans un meeting, une t
tration de ce genre. 'cc le
Elle fut renouvelée le lundi avec le
même succès et par les mêmes p-]0te>
Mais le planeur largué moins hall crfec-
l'air aussi moins longtemps. Meme I feC-
tion dans l'atterrissage.
Il y eut aussi, dans le même OIiire
d'idées, 'quelques lancers d'un P :(>I11ent
école Avia 10 A caréné, succeSSI ^^nt
piloté par le capitaine Remy et par A
r reçut
Naturellement, le terrain d 1.a
-
la visite de quelques. personnalit j a
situation politique, la vacance goU pC.
mentale, firent qu'il n'y eut pas de ersol"
nages officiels. Mais on remarqua et l'oil
salua la présence de M. Laurent- aC,
venu très simplement, en ami de lu- p.,
apporter ses encouragements et seS tl'ci-
citations aux organisateurs et aux p', rjiCi-
citatIons aux organisateurs et au. l 'é par
pants. Il parcourut la piste, encact
Marcel Haegelen, président de l ^'V *' en
notre confrère, G. -D Rnffavolich- ceS, CII
iioti-e confreere, G.-D. c
effet, avec le concours du Journal que ja
fête avait été organisée.
- on questionna M, * j ';1ii-
rent-Eynae sur 1.. t. <>crollJ
que de demain. Mais l'ancien ^!inI.S. de
1 Air tint à observer une compJ('te dlsel
lion.. dit
Allons, monsieur le Miiistre, Il" (lit
quelqu'un, nous vous reverrons bie
M. Laurent-Eynac éluda la ,
— Mais, mon cher ami, vous m < avcz
revu. Ne suis-je pas au milieu de vots
jourd'hui? nt-
Pour beaucoup, la visite de M. L ronrent-
Eynac à Orly était le signe de son r >olii'
prochain à la tête des Services de 1:1
Saint-Didier.
4It llX
Il est impossible de citer ici tous c à
qui, dimanche et lundi, participer6 ^en
l'animation du meeting d'Orly.
voudrait cependant de ne point Pa jcl. dc
la participation féminine qui fut artnllW
Maryse Bastié vola sur son e Illan
Salmson et Maryse Hilsz sur le arenne
190 du voyage à Madagascar.
Bolland avait tenu à ouvrir la seIe e BOu-
vols furent très remarqués. Hélène x.
cher, la jeune aviatrice dont Les vint
ont déjà eu l'occasion de p r r, Iotlll
atterrir à Orly à bord de son s de
Morane et évolua elle aussi; au cou de
la fête.. 1' J'se
Le lundi, en dépit de la pluie, 1. J ènl-
Bastié prit l'air à trois reprises, en
menant notamment le jeune ™a
Magnet.
s'impose e,, t quie sÍ
La conclusion qui s'impose est uc si
le meeting d'Orly n'a pas connu n ^Upius
grand succès d'affluence, on le (
temps déplorable. Ceux qui vinrent jundi,
sur le terrain, transformé par endi * eii
marécage, eurent un certain C°L'c,..
Cela admis, il apparaît que le ni est,
tel que l'on continue à le colicevoji., est,
pour la région parisienne tout au ,,,,i",,
une formule un peu périmée et qu 1., fttit
se décider à la remplacer par autre êtrC
La solution du problème n'est peepuiS
pas facile mais il faut s'y atteler. l'a puis
douze ans, la formule du meeting 1 paS
évolué. -
- - - - - LE RALLY DE DEAUVILLfc r1\
CETTE EPREUVE AMICALE ORGANNISCCES.
L'U.P.C.F. SE PRESENTE COMME UIN pilotes
Le IX" Rally aérien de l'Union des be 22
Civils de France aura lieu le di,rna cjie
mai. Dès maintenant, on prévoIt l'riront
soixantaine d'avions de tourisme atterrl rolit
sur le nouvel aérodrome de DeauVI 'cbeZ
banquet sera offert par M. EsderS, Cllel
Bequet, « vieille tige », et hostelier- m liste
des engagés s'établit comme suit : lirc, de
MM. Scordel, de Chaumont; J- a iotl, de
Revin; Dl Dupechez, d'Auxcrre; Canlioll,.
vjasfrC
Vivier-de-Court; Gelley, de Lille; J. yernier'
de Croix; M. Vernier, de MarvauX mastire.]
de Lille; Rasson, de Tourcoing; eens, d
de Roubaix; Huet, de Lille; Clarpstéries U.
Wambrechies ; Buisset, de Sa^ar'sa-rô" 0ttei*icS
Molon, du Havre ; Boulant, de Sain ^^ci* !'
Moloii, du Havre ; Boulant, de Saillt- ,Onler
Piccard, de Saint-Germaind'Etablcs; jj0rla'
lery, de Bonneval; Prévost, de Roueode
ville, de Rouen; Cocffin, de Rouen ; 1 T °
paf
de Dieppe ; Delbos, de Dieppe; serre, de
Beauvais; Habert, de Cambrai, et et ri. ll, p.1r-
tiront de Paris : Bril Roger, RégiÙe's" Ilaegel
len, Desjobert, Tersen, Marcou, Lict
mann, Jomain, Maloine, Laboul'.
Mauboussin, de Montigny et Papj cranÇa,je
Onze avions de la Compagnie • j0tes
d'Aviation, pilotés par vingt-deux J?aleJlten
réserve du Centre d'Orly, prendront b t
le départ. bauer e
D'autre part, MM. Couhé, Hir5^-h° aVcV
Morane se rendront à Deauville P 9
aérienne. 'V p,Cy. le
Parallèlement au rally-aérien, vtl-P'
organisé, le même jour, une sortIe >1 tlerie âe
automobile, avec Deauville et 1 ,"°»Çe]-lei'>c(ie
Bequet comme but. P'f.
Des prix pour le rally ont été offclt
c?
Krauss, l'Air-Union, Vinav, les
man, les magnétos R. B., Gnome et plu»
L'Aéronautiaue et Les Ailes.
A PROPOS. (Dessin et légende d'André Cosla.)
— Dis donc, y paraît que Citroën vient de sortir le moteur flottant.
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