Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1932-05-12
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 12 mai 1932 12 mai 1932
Description : 1932/05/12 (A12,N569). 1932/05/12 (A12,N569).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6560165r
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
12
LES AILES Sa 569. - 12-
Vient de sortir:
Le CAIIDRON "rhalène"
moteur" GIPSY III "de 120 cv.
EN TRIPLACE PRIMÉ
750 km. de rayon d'action
EN QUADRIPLACE
(pour baptêmes) autonomie: 2 h.
EN BIPLACE
♦
1500 km. de rayon d'action
à la vitesse de 155 km-heure
Délai de livraison : 2 mois
Demandez tous renseignements à
CAUDRON
52, Rue Guynemer, ISSY-LES MOULINEAUX (Seine)
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A AÏYIBEREU-EN-BUGEY
1'111'1. ;:: i (111'1' ..11." 11111111111111 ïi 1.lIllllnUi'III,.
A Amhédeu-en-Bugey, récole de pilotage
René Caudron a reçu, le 2 mai, un contingent
de sei e boursiers de l'Etat, MM. Adam, Bros-
sier, Dupont, Ferry, Hotellier, Jacquet, Kiffan,
Lamboley, Mallie, Marcel, Marbaud, Durand,
Octave, Picot, Vaulot et Vérant.
Ces élèves ont reçu Aussitôt le baptême de
l'air et poursuivent actuellement leur entraî-
nement sur rouleur.
A MEAULTE
MIIIIIMIIIMItdllliailIMm
Au cours de ces derniers jours, des pilotes
militaires ont convoyé, à Etampes, le reste
d'un lot de Potez 25 à moteur Farman de
500 CV; puis, à Romorantin, une série d'ap-
pareils T.O.E.
Sur le terrain, on termine la mise au point,
avant les épreuves de réception et de contre-
réception, d'un lot de. Potez 25 à moteur
Salmson 18 Cmb. de 520 CV et de quelques
avions sanitaires Potez 29 à moteur Lorraine
de 450 CV.
L'avion Potez 50 à moteur Gnome-Rhône
K-14 a terminé, au Groupe Technique de
l'usine, une première série d'essais; cet appa-
reil possède d'excellentes performances et
s'annonce, en particulier, très rapide. Ces ré-
sultats seront encore améliorés dès que le
groupe moto-propulseur aura été profilé, ainsi
qu'on se propose de le faire, par un capot
N.A.C.A.
Par ailleurs, trois monoplans de tourisme
Potez 36 ont été réceptionnés; un de ces
avions, équipé d'un moteur Potez 6 Ac., et
aménagé avec-une carrosserie de luxe, a été
livré à M. Minjoz.
A GUYANCOURT
A l'école de pilotage de l'Aéro-Club de Paris,
MM. Darnault et Thillier s'entraînent en dou-
ble commande et M. Musnier vole seul à bord.
Deux membres du club, MM. Bleustein et
Perrin, ont effectué, à la fin de l'autre se-
maine, le voyage Guyancourt-Strasbourg et
retour.
Enfin, Mme Louise Bourbon, ainsi que plu-
sieurs membres, s'entraînent assidûment à la
navigation.
1% BORDEAUX-MERIGNAC
.».
De nombreux avions de tourisme participant
au rally du Maroc, ou simplement de passage,
se sont posés sur le terrain ces temps derniers.
Notons aussi le passage du Latécoère 490-R.2,
qui ,a été très remarqué.
Le pilote Obrech, sur Nieuport 391, donne
de nombreux baptêmes de l'air.
Dans les ateliérs de la Société Aérienne
Bordelaise, on termine la construction du
deuxième quadrimoteur type AB-20-Bn.5; un
hydravion de cette formule et deux trimo-
teurs coloniaux Lorraine-Hanriot 50 ateliers.
ment en cours de fabrication dans ces ateliers-
A VILLACOUBLAY iloteS
En dépit du temps peu favorable, I
militaires du Groupe des "Vions 1 Il'S
volent fréquemment sur le D. B. sur
avions R. 2 et à bord du monpln sa ursuil
Marcel Bloch. D'autre part, Déglise potirsul-t
les essais du Bodiansky à luoteur Idi. ch 1 et
Massot ceux du monoplan GucrchIS. anneau
key » Morane-Saulnier, équipé d un s d'en-
ks
Townend, a amélioré ses perforniances d ell-
viron 20 kilomètres-heure. dotons ec t~
( au-
vols du pilote Heu, sur le trirnoteur COUlliler,
cial Marcel Bloch; de Delmotte, sur l'AltJj()t-
dron « Phalène » ; de Fickinger, sur l ) de
S:E.C.M. 122 à moteur Lorraine 4 Orlnoplan
700 CV; d'Haegelen, - enfin, avec le « no!^"
Lorraine-Hanriot S. G. A. 4-31 d 1 a COUPe
Michelin.
A TOUSSUS-LE-NOBLE
MiimmiiuiiMHiniiiuiituiuiiiitiiiiiimiHii s:l OS
Chez Farman, à l'école do P' :\ir-
Visibilité, M. Ancel, de la Compagnl1 le
Orient, a terminé ses épreuves et 0 tel,', le
brevet. urisJlle,
M. Rhein, candidat au brevet de to entral-
a été lâché, et M. Samaue poursu
nement en double commande sur Far ter¡nine
A l'école militaire, les élèves ®nïjenn'. ne
leur entraînement sur rouleur et nt far-
par-
mencé les vols en double commande S rar,
man 20 rd d'un
Mlle Guyot a effectué, seule env.-
Farman 231, plusieurs promenades aU. env».-
rons de l'aérodrome. I{el!-
Parmi les propriétaires d'avions, l\ ("t Que-
ner, Karp, Métayer, Lesourd, Bouleng, n{raine*
min ont exécuté de nombreux vols ille-
ment sur Farman 203, 202, 231 et 34. lieu à
A l'occasion de l'exposition qUI jjcli à
Tours, le pilote Moreau a conduit dancl il Il
ville un avion Farman 350, avec lequel il a
effectué plusieurs vols de démonstratIo ursult
Enfin, le chef-pilote Lucien Couper p eS ft,
la mise au point de différents prC?tot) ,a'cs
notamment, d'un monoplan à a
équipé d'un moteur Farman à comp
de 350 CV.
A TOULOUSE-FRANCAZAL
Il.llIllInll1nll nt'IUIlI1111IJlt.nllltll,IltlIIIJlI.1111I 5 e sC"
Le retour de Marcel Doret à Toulo l'ltion.
cite à 1 aérodrome une certaine an cOln-
Entre deux ,averses, l'exccllent pilote -e (Je'
mencé les essais du monoplan pilote a roili,
wqitine équipé d'un moteur Hisl-aijo
presseur; les premiers vols sont satls jsants-
Doret à également effectué un vol do ileure
environ, sur le trimoteur Dewoitine eti
cpmpagnie du comte de Sibour. F ancazal
A noer, par ailleurs, le passage à r
de six Nieuport 62. 111111
11111111111111111111111111111111111111111111111111111111 Ur
ur
Utilisez nos « Petites Annonces pour
vos offres et demandes d'eniploi, , P Our la
vente ou l'achat de matériel, etc
..•iiillM
- ------------
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les'lecteurs des a AILES » ne doivent pas ignorer
LE COQUETIER D'HONNEUR
LES AILES (hélas !) ont annoncé
que le Douglas d'observation était
équipé d'un moteur Curtiss
« Conqueror » de 600/650 km.-h.
Horreur, enfer et damnation !
Enfin, heureusement que nous n avons pas
écrit que la vitesse de l'appareil était de
290 CV !.
PARIS-SOIR pense sans doute que Maryse
Hilsz nous monte un bateau lorsqu'il dit que.
Le ministère des Colonies a reçu un télé-
gramme annonçant que l'aviron de Maryse
H ils* a atterri à Brazzaville, le 30 avril, à
14 heures.
Il est vrai que, dans le temps, les sorcières
utilisaient couramment le manche à balai
comme moyen de communication rapide !
De L'INFORMATION :
Deux films d'aventures, Tun américain :
les « Titans du Ciel » ; l'autre français :
c Sous le masque de cuir ».
Il s'agit sûrement de pilotes de Mardi-
Gras.
PARIS-MIDI pense sans doute que le re-
mède est pire que le mal lorsqu'il relate le
traitement aérien de la coqueluche :
l'ne fillette de deux ans souffrait depuis
plusieurs mois d'une cruelle coqueluche. On
décida de faire effectuer à l'enfant un vol à
très haute altitude. Quand l'aéroplane atter-
rit, l'enfant était guérie. Seulement, ce re-
mède doit être relativement coûteux et. assez
dangereux.
LE TEMPS, à propos de la conférence du
désarmement, annonce tranquillement qu'à
Genève, il y a eu. Une discussion au sujet
des cuirassés et des aviofts porte-aéronefs.
Malheureusement, nous n'en sommes pas
encore là !
CHALLENGE INTERNATIONAL DE L'A.A.P.P.
LA TRIBUNE DE GENÈVE et L'IMPARTIAL DE
LA CHAUX-DE-FoNDS ont publié, simultané-
ment, ces savoureux détails sur les avions
Lockheed Orion, de la Compagnie Suissair.
L'innovation la plus curieuse que réalise ce
nouvel avion est la possibilité de replier le
fuselage sous les aides.
Chose curieuse, l'atterrissage avec le fuse-
lage replié n'offre pas d'inconvénients no-
tables.
Je serai assez curieux de recueillir les im-
pressions des passagers à leur retour au sol.
Cette trouvaille mécanique a droit à toute
notre considération.
ANALYSE ET SYNTHESE
De PLANS ces variations philosophiques sur
l'aviation commerciale.
L'avion doit définitivement cesser d'être
considéré comme un moyen de transport
extra-normal, audacieux et à tout jamais dé-
fendu à la pratique courante.
C'est, au contraire, le moyen de transport
normal des temps qui viennent. L'avion est
rapide. Il est commode et reposant. Il est
propre et confortable. Enfin, et surtout, dès
maintenant, l'avion présente, ou doit pré-
senter, une sécurité égale, sinon supérieure,
aux autres moyens de transport.
Un nouveau snobisme consiste à déclarer le
voyage en avion « le plus embêtant de
tous ». Petite pose destinée à montrer qu'on
use de ce transport avec continuité et jusqu'à
la lassitude. En réalité, nous ne connaissons
que deux beaux moyens d'explorer le monde:
en avion et à pied. L'un et l'autre sont
comme toutes les choses vraies, aux extrê-
mes. Le voyage à pied, c'est l'analyse du
monde à la mesure du bipède que la nature
nous a fait, c'est le repos, la joie de vivre ;
la marche est à la mesure de la méditation.
Le voyage en avion, c'est la synthèse. Il ex-
plique tout : le destin des races par le cadre
où elles vivent, les indications du sol et des
fleuves, leur histoire, leur régime juridique
et social.
Et Pierre Latercier termine en demandant
un ultime progrès, le principal : l'abaisse-
ment des tarifs, pour que l'avion devienne le
véhicule normal de la circulation. Ce n'est
pas impossible ; il suffit de vouloir.
-----..---.----- ------- ------- --- ---- - - --- - ---- - ------ --- - - --
LES PORTE-AVIONS
LE TEMPS est un journal bien brave, mais
ses articles aéronautiques sont un peu nébu-
leux. En face du problème aérien, il n'a pas
d'opinion personnelle et reflète tour à tour
celles de la Guerre, de la Marine et même,
quelquefois, celle des bureaux de l'Air lors-
que ceux-ci s'efforcent de diminuer la valeur
de l'engin aérien. Un article sur les porte-
avions m'a fait souffrir :
Une théorie, qui fut en vogue pendant plu-
sieurs années, voulait que les progrès pres-
que foudroyants de l'aviation, l'augmenta-
tion du rayon d'action des appareils de com-
bat, rendissent par là même inutile la créa-
tion de ces bases flottantes, coûteuses, incom-
modes, surtout dans des mers étroites, encer-
clées de côtes, qui semblaient constituer les
meilleurs points de départ ou d'arrivée des
escadrilles engagées dans la lutte.
Cest tout l'esprit du TEMPS qui se trouve
dans ces quelques mots : c les progrès pres-
que foudroyants de l'Aviation >. Réticence et
componction.
Puis voici une description du Sverige,
convoyeur suédois qui va opérer dans la Bal-
tique et qui fait loucher les services tech-
niques de notre Marine :
Cest un bâtiment original, qui opérera
prochainement en Baltique. Il a fait l'objet
de longues études et expériences - notam-
ment à l'institut d'essais de Hambourg. Le
projet a prévu la réalisation d'un navire de
4-750 tonnes, de 135 mètres de longueur, d'une
puissance de 33.000 chevaux, d'une vitesse
de 27 nœuds, armé de six pièces de 150 mm.,
d'une batterie antiaérienne, de tubes lance-
torpilles. Il sera muni d'une catapulte exiale
et porteur de huit appareils aériens disposés
sur le pont même, qui seront ramenés à bord
au moyen de « slips » (1) et de grues d'avia-
tion.
(1) Chemins d'atterrissage d'un modèle ré-
cent, en toile à voile, disposés à l'arrière du
navire (sic).
Et, enfin, c'est la pointe immanquable :
A la question avions ou porte-avions ?
il faut répondre : avions et porte-avions
C'est un peu comme si on demandait :
Cigarette ou fume-cigarette ?
Pour faire de la fumée, il faut d'abord et
essentiellement du tabac, le reste est acces-
soires et signes extérieurs de richesse.
LE MILLIEME DE MILLIMETRE
LE TEMPS nous rapporte aussi une mé-
thode de mesure due à M. Marcel Mennesson
------------------------------------------- < l'Aca'
et présentée par M. Léon Guillet, a l'Acr
démie des Sciences. ent
Cette méthode est basée sur l'écou e,!nt
de l'air, pris sous pression constante, écüu-
lement qui se produit entre la paroI t air
pièce à mesurer et l'ajutage amenant c alr
et situé à distance connue du support types
pièce. M. Guillet présente différent„^pé-
d'appareils et procède à une série e de
riences, dans lesquelles des longue11
l'ordre du millième de millimètre se tr"ldigj'-
■
sent instantanément par des hauteurs po-
métriques de l'ordre de cinq
on peut ainsi suivre les variations à a
d'un cylindre, d'un canon ; le travail
pièce sur machines-outils; le laminage d'u
bande, d'un" film. La méthode est telle pres'
sensible qu'en exerçant à la main une ns JiI
sion sur un bloc moteur, on observe » de
colonne manométrique une dénivellat1
l'ordre d'un centimètre. e'
Nous voici loin du fifrelin, unité nle
Nous voici loin du fifrelin, un'
sure précédemment adoptée dans a
truction aéronautique.
UN POINT DE VUE
L'Affaire de l'Aéropostale est conl lè te-
ment c tassée » et, après enquête en réditS
rique du Sud, le Parlement a voté les cdts
de la ligne. Edmond Blanc donne,
COURRIER DU CENTRE, un point de vue IJOIJ-
veau pour considérer les critiques fat
l'Aéropostale. 'z nt
Dans des jugements de cette nature, i caf
faut point dépouiller toute i IgÉ
devant des œuvres d envergure , qUe
l'Aéropostale; la critique est plus alsec que
l'art.
Il paraît impossible à une dlree l elit'dé
suivre dans tous ses détails iiiie alpftJXI,
aussi étendue, aussi variée, aussi 0 omph'*e'
aussi ardente, à travers dix nations l'aspt Cts
divers et d'esprit différent, entre 7,~7~
ctra..,
serpentent toutes les convoitises ,;t ioTtS
Et, précisément, l'esprit de ces l( ({m'
sud-américaines, tout différent dCdes paYs
cepttOn methodtque et preczse dirlo
ception méthodique et précise P,IYS
d'Europe, exigeait une soup lesse u^ ne
matie, une amabilité commerciale P -
portunité échappait à bien des crl"t'qil
J'aime beaucoup le délicat eu?_, IlL !nt.
de « l'amabilité commerciale ». Sui Lce pc int'
Edmond Blanc a raison. Il faut .,tj ,p!er
aux mœurs des pays où Ion v0jr
N'empêche qu'il est dangereux dation.
pure finance s'intéresser trop a 1 2
\NIN'
LES AILES Sa 569. - 12-
Vient de sortir:
Le CAIIDRON "rhalène"
moteur" GIPSY III "de 120 cv.
EN TRIPLACE PRIMÉ
750 km. de rayon d'action
EN QUADRIPLACE
(pour baptêmes) autonomie: 2 h.
EN BIPLACE
♦
1500 km. de rayon d'action
à la vitesse de 155 km-heure
Délai de livraison : 2 mois
Demandez tous renseignements à
CAUDRON
52, Rue Guynemer, ISSY-LES MOULINEAUX (Seine)
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A AÏYIBEREU-EN-BUGEY
1'111'1. ;:: i (111'1' ..11." 11111111111111 ïi 1.lIllllnUi'III,.
A Amhédeu-en-Bugey, récole de pilotage
René Caudron a reçu, le 2 mai, un contingent
de sei e boursiers de l'Etat, MM. Adam, Bros-
sier, Dupont, Ferry, Hotellier, Jacquet, Kiffan,
Lamboley, Mallie, Marcel, Marbaud, Durand,
Octave, Picot, Vaulot et Vérant.
Ces élèves ont reçu Aussitôt le baptême de
l'air et poursuivent actuellement leur entraî-
nement sur rouleur.
A MEAULTE
MIIIIIMIIIMItdllliailIMm
Au cours de ces derniers jours, des pilotes
militaires ont convoyé, à Etampes, le reste
d'un lot de Potez 25 à moteur Farman de
500 CV; puis, à Romorantin, une série d'ap-
pareils T.O.E.
Sur le terrain, on termine la mise au point,
avant les épreuves de réception et de contre-
réception, d'un lot de. Potez 25 à moteur
Salmson 18 Cmb. de 520 CV et de quelques
avions sanitaires Potez 29 à moteur Lorraine
de 450 CV.
L'avion Potez 50 à moteur Gnome-Rhône
K-14 a terminé, au Groupe Technique de
l'usine, une première série d'essais; cet appa-
reil possède d'excellentes performances et
s'annonce, en particulier, très rapide. Ces ré-
sultats seront encore améliorés dès que le
groupe moto-propulseur aura été profilé, ainsi
qu'on se propose de le faire, par un capot
N.A.C.A.
Par ailleurs, trois monoplans de tourisme
Potez 36 ont été réceptionnés; un de ces
avions, équipé d'un moteur Potez 6 Ac., et
aménagé avec-une carrosserie de luxe, a été
livré à M. Minjoz.
A GUYANCOURT
A l'école de pilotage de l'Aéro-Club de Paris,
MM. Darnault et Thillier s'entraînent en dou-
ble commande et M. Musnier vole seul à bord.
Deux membres du club, MM. Bleustein et
Perrin, ont effectué, à la fin de l'autre se-
maine, le voyage Guyancourt-Strasbourg et
retour.
Enfin, Mme Louise Bourbon, ainsi que plu-
sieurs membres, s'entraînent assidûment à la
navigation.
1% BORDEAUX-MERIGNAC
.».
De nombreux avions de tourisme participant
au rally du Maroc, ou simplement de passage,
se sont posés sur le terrain ces temps derniers.
Notons aussi le passage du Latécoère 490-R.2,
qui ,a été très remarqué.
Le pilote Obrech, sur Nieuport 391, donne
de nombreux baptêmes de l'air.
Dans les ateliérs de la Société Aérienne
Bordelaise, on termine la construction du
deuxième quadrimoteur type AB-20-Bn.5; un
hydravion de cette formule et deux trimo-
teurs coloniaux Lorraine-Hanriot 50 ateliers.
ment en cours de fabrication dans ces ateliers-
A VILLACOUBLAY iloteS
En dépit du temps peu favorable, I
militaires du Groupe des "Vions 1 Il'S
volent fréquemment sur le D. B. sur
avions R. 2 et à bord du monpln sa ursuil
Marcel Bloch. D'autre part, Déglise potirsul-t
les essais du Bodiansky à luoteur Idi. ch 1 et
Massot ceux du monoplan GucrchIS. anneau
key » Morane-Saulnier, équipé d un s d'en-
ks
Townend, a amélioré ses perforniances d ell-
viron 20 kilomètres-heure. dotons ec t~
( au-
vols du pilote Heu, sur le trirnoteur COUlliler,
cial Marcel Bloch; de Delmotte, sur l'AltJj()t-
dron « Phalène » ; de Fickinger, sur l ) de
S:E.C.M. 122 à moteur Lorraine 4 Orlnoplan
700 CV; d'Haegelen, - enfin, avec le « no!^"
Lorraine-Hanriot S. G. A. 4-31 d 1 a COUPe
Michelin.
A TOUSSUS-LE-NOBLE
MiimmiiuiiMHiniiiuiituiuiiiitiiiiiimiHii s:l OS
Chez Farman, à l'école do P' :\ir-
Visibilité, M. Ancel, de la Compagnl1 le
Orient, a terminé ses épreuves et 0 tel,', le
brevet. urisJlle,
M. Rhein, candidat au brevet de to entral-
a été lâché, et M. Samaue poursu
nement en double commande sur Far ter¡nine
A l'école militaire, les élèves ®nïjenn'. ne
leur entraînement sur rouleur et nt far-
par-
mencé les vols en double commande S rar,
man 20 rd d'un
Mlle Guyot a effectué, seule env.-
Farman 231, plusieurs promenades aU. env».-
rons de l'aérodrome. I{el!-
Parmi les propriétaires d'avions, l\ ("t Que-
ner, Karp, Métayer, Lesourd, Bouleng, n{raine*
min ont exécuté de nombreux vols ille-
ment sur Farman 203, 202, 231 et 34. lieu à
A l'occasion de l'exposition qUI jjcli à
Tours, le pilote Moreau a conduit dancl il Il
ville un avion Farman 350, avec lequel il a
effectué plusieurs vols de démonstratIo ursult
Enfin, le chef-pilote Lucien Couper p eS ft,
la mise au point de différents prC?tot) ,a'cs
notamment, d'un monoplan à a
équipé d'un moteur Farman à comp
de 350 CV.
A TOULOUSE-FRANCAZAL
Il.llIllInll1nll nt'IUIlI1111IJlt.nllltll,IltlIIIJlI.1111I 5 e sC"
Le retour de Marcel Doret à Toulo l'ltion.
cite à 1 aérodrome une certaine an cOln-
Entre deux ,averses, l'exccllent pilote -e (Je'
mencé les essais du monoplan pilote a roili,
wqitine équipé d'un moteur Hisl-aijo
presseur; les premiers vols sont satls jsants-
Doret à également effectué un vol do ileure
environ, sur le trimoteur Dewoitine eti
cpmpagnie du comte de Sibour. F ancazal
A noer, par ailleurs, le passage à r
de six Nieuport 62. 111111
11111111111111111111111111111111111111111111111111111111 Ur
ur
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vente ou l'achat de matériel, etc
..•iiillM
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A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les'lecteurs des a AILES » ne doivent pas ignorer
LE COQUETIER D'HONNEUR
LES AILES (hélas !) ont annoncé
que le Douglas d'observation était
équipé d'un moteur Curtiss
« Conqueror » de 600/650 km.-h.
Horreur, enfer et damnation !
Enfin, heureusement que nous n avons pas
écrit que la vitesse de l'appareil était de
290 CV !.
PARIS-SOIR pense sans doute que Maryse
Hilsz nous monte un bateau lorsqu'il dit que.
Le ministère des Colonies a reçu un télé-
gramme annonçant que l'aviron de Maryse
H ils* a atterri à Brazzaville, le 30 avril, à
14 heures.
Il est vrai que, dans le temps, les sorcières
utilisaient couramment le manche à balai
comme moyen de communication rapide !
De L'INFORMATION :
Deux films d'aventures, Tun américain :
les « Titans du Ciel » ; l'autre français :
c Sous le masque de cuir ».
Il s'agit sûrement de pilotes de Mardi-
Gras.
PARIS-MIDI pense sans doute que le re-
mède est pire que le mal lorsqu'il relate le
traitement aérien de la coqueluche :
l'ne fillette de deux ans souffrait depuis
plusieurs mois d'une cruelle coqueluche. On
décida de faire effectuer à l'enfant un vol à
très haute altitude. Quand l'aéroplane atter-
rit, l'enfant était guérie. Seulement, ce re-
mède doit être relativement coûteux et. assez
dangereux.
LE TEMPS, à propos de la conférence du
désarmement, annonce tranquillement qu'à
Genève, il y a eu. Une discussion au sujet
des cuirassés et des aviofts porte-aéronefs.
Malheureusement, nous n'en sommes pas
encore là !
CHALLENGE INTERNATIONAL DE L'A.A.P.P.
LA TRIBUNE DE GENÈVE et L'IMPARTIAL DE
LA CHAUX-DE-FoNDS ont publié, simultané-
ment, ces savoureux détails sur les avions
Lockheed Orion, de la Compagnie Suissair.
L'innovation la plus curieuse que réalise ce
nouvel avion est la possibilité de replier le
fuselage sous les aides.
Chose curieuse, l'atterrissage avec le fuse-
lage replié n'offre pas d'inconvénients no-
tables.
Je serai assez curieux de recueillir les im-
pressions des passagers à leur retour au sol.
Cette trouvaille mécanique a droit à toute
notre considération.
ANALYSE ET SYNTHESE
De PLANS ces variations philosophiques sur
l'aviation commerciale.
L'avion doit définitivement cesser d'être
considéré comme un moyen de transport
extra-normal, audacieux et à tout jamais dé-
fendu à la pratique courante.
C'est, au contraire, le moyen de transport
normal des temps qui viennent. L'avion est
rapide. Il est commode et reposant. Il est
propre et confortable. Enfin, et surtout, dès
maintenant, l'avion présente, ou doit pré-
senter, une sécurité égale, sinon supérieure,
aux autres moyens de transport.
Un nouveau snobisme consiste à déclarer le
voyage en avion « le plus embêtant de
tous ». Petite pose destinée à montrer qu'on
use de ce transport avec continuité et jusqu'à
la lassitude. En réalité, nous ne connaissons
que deux beaux moyens d'explorer le monde:
en avion et à pied. L'un et l'autre sont
comme toutes les choses vraies, aux extrê-
mes. Le voyage à pied, c'est l'analyse du
monde à la mesure du bipède que la nature
nous a fait, c'est le repos, la joie de vivre ;
la marche est à la mesure de la méditation.
Le voyage en avion, c'est la synthèse. Il ex-
plique tout : le destin des races par le cadre
où elles vivent, les indications du sol et des
fleuves, leur histoire, leur régime juridique
et social.
Et Pierre Latercier termine en demandant
un ultime progrès, le principal : l'abaisse-
ment des tarifs, pour que l'avion devienne le
véhicule normal de la circulation. Ce n'est
pas impossible ; il suffit de vouloir.
-----..---.----- ------- ------- --- ---- - - --- - ---- - ------ --- - - --
LES PORTE-AVIONS
LE TEMPS est un journal bien brave, mais
ses articles aéronautiques sont un peu nébu-
leux. En face du problème aérien, il n'a pas
d'opinion personnelle et reflète tour à tour
celles de la Guerre, de la Marine et même,
quelquefois, celle des bureaux de l'Air lors-
que ceux-ci s'efforcent de diminuer la valeur
de l'engin aérien. Un article sur les porte-
avions m'a fait souffrir :
Une théorie, qui fut en vogue pendant plu-
sieurs années, voulait que les progrès pres-
que foudroyants de l'aviation, l'augmenta-
tion du rayon d'action des appareils de com-
bat, rendissent par là même inutile la créa-
tion de ces bases flottantes, coûteuses, incom-
modes, surtout dans des mers étroites, encer-
clées de côtes, qui semblaient constituer les
meilleurs points de départ ou d'arrivée des
escadrilles engagées dans la lutte.
Cest tout l'esprit du TEMPS qui se trouve
dans ces quelques mots : c les progrès pres-
que foudroyants de l'Aviation >. Réticence et
componction.
Puis voici une description du Sverige,
convoyeur suédois qui va opérer dans la Bal-
tique et qui fait loucher les services tech-
niques de notre Marine :
Cest un bâtiment original, qui opérera
prochainement en Baltique. Il a fait l'objet
de longues études et expériences - notam-
ment à l'institut d'essais de Hambourg. Le
projet a prévu la réalisation d'un navire de
4-750 tonnes, de 135 mètres de longueur, d'une
puissance de 33.000 chevaux, d'une vitesse
de 27 nœuds, armé de six pièces de 150 mm.,
d'une batterie antiaérienne, de tubes lance-
torpilles. Il sera muni d'une catapulte exiale
et porteur de huit appareils aériens disposés
sur le pont même, qui seront ramenés à bord
au moyen de « slips » (1) et de grues d'avia-
tion.
(1) Chemins d'atterrissage d'un modèle ré-
cent, en toile à voile, disposés à l'arrière du
navire (sic).
Et, enfin, c'est la pointe immanquable :
A la question avions ou porte-avions ?
il faut répondre : avions et porte-avions
C'est un peu comme si on demandait :
Cigarette ou fume-cigarette ?
Pour faire de la fumée, il faut d'abord et
essentiellement du tabac, le reste est acces-
soires et signes extérieurs de richesse.
LE MILLIEME DE MILLIMETRE
LE TEMPS nous rapporte aussi une mé-
thode de mesure due à M. Marcel Mennesson
------------------------------------------- < l'Aca'
et présentée par M. Léon Guillet, a l'Acr
démie des Sciences. ent
Cette méthode est basée sur l'écou e,!nt
de l'air, pris sous pression constante, écüu-
lement qui se produit entre la paroI t air
pièce à mesurer et l'ajutage amenant c alr
et situé à distance connue du support types
pièce. M. Guillet présente différent„^pé-
d'appareils et procède à une série e de
riences, dans lesquelles des longue11
l'ordre du millième de millimètre se tr"ldigj'-
■
sent instantanément par des hauteurs po-
métriques de l'ordre de cinq
on peut ainsi suivre les variations à a
d'un cylindre, d'un canon ; le travail
pièce sur machines-outils; le laminage d'u
bande, d'un" film. La méthode est telle pres'
sensible qu'en exerçant à la main une ns JiI
sion sur un bloc moteur, on observe » de
colonne manométrique une dénivellat1
l'ordre d'un centimètre. e'
Nous voici loin du fifrelin, unité nle
Nous voici loin du fifrelin, un'
sure précédemment adoptée dans a
truction aéronautique.
UN POINT DE VUE
L'Affaire de l'Aéropostale est conl lè te-
ment c tassée » et, après enquête en réditS
rique du Sud, le Parlement a voté les cdts
de la ligne. Edmond Blanc donne,
COURRIER DU CENTRE, un point de vue IJOIJ-
veau pour considérer les critiques fat
l'Aéropostale. 'z nt
Dans des jugements de cette nature, i caf
faut point dépouiller toute i IgÉ
devant des œuvres d envergure , qUe
l'Aéropostale; la critique est plus alsec que
l'art.
Il paraît impossible à une dlree l elit'dé
suivre dans tous ses détails iiiie alpftJXI,
aussi étendue, aussi variée, aussi 0 omph'*e'
aussi ardente, à travers dix nations l'aspt Cts
divers et d'esprit différent, entre 7,~7~
ctra..,
serpentent toutes les convoitises ,;t ioTtS
Et, précisément, l'esprit de ces l( ({m'
sud-américaines, tout différent dCdes paYs
cepttOn methodtque et preczse dirlo
ception méthodique et précise P,IYS
d'Europe, exigeait une soup lesse u^ ne
matie, une amabilité commerciale P -
portunité échappait à bien des crl"t'qil
J'aime beaucoup le délicat eu?_, IlL !nt.
de « l'amabilité commerciale ». Sui Lce pc int'
Edmond Blanc a raison. Il faut .,tj ,p!er
aux mœurs des pays où Ion v0jr
N'empêche qu'il est dangereux dation.
pure finance s'intéresser trop a 1 2
\NIN'
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