Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1932-04-14
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 14 avril 1932 14 avril 1932
Description : 1932/04/14 (A12,N565). 1932/04/14 (A12,N565).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65601613
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
565. - 14-4-32. LES AILES
9
prochant le 1 us - P°ss^^e de celle fixée, pour
chaque type H'avion' Par le tableau annexé au
X;»les interm le tableau annexé au
,,,jL'IllentPe e Parcours sera jalonné de trois
, tes Coot eYInédiaires et de contrôles en vol.
,Cts contrôle ^'• pilotes ou leurs passagers
I ?Vf°nt obli°dat toirement jeter des messages
s. ues
l'itess:s ponts négatifs sont prévus pour
%-it esses qui auront été inférieures à celles
-,Jru»t au taKi
lu tableau, mais il ne sera pas attri-
Points de bonification pour les pilotes
, 1 Aéro-cini
: l'Aéro-c Une vitesse supérieure. Le Comité
"14I]ifesta/Ub de l'Eure ne veut pas que cette
estation utIlItaire soit transformée en
ceurse e de vi. tesse pure, au détriment de la
sécurité. pUre, au détriment de la
Ursc de vît esse pure, au détriment de la
Prix éco enseront- les lauréats de
l'epreuve - n sont onerts par l'Aéro-Club,
Le Petit' S- ont offrts par l'Aéro-Club,
ln Outre Parlslen et diverses municipalités.
f n0|itre une côu e, offerte au nom du Con-
enéral, sera remise au club qui aura
fU x anna .,
(jub scare!Is parmi les mieux classés. Le
Sera H 't teur de la coupe pour deux
s Ors ue le même club aura remporté
Gthnitivreuves consécutives, la coupe lui sera
d ''itivpjv, 'nt acquise.
Îl,, ej. euner amical sur le terrain d'Evreux
"Jlurera a lanifestation et un banquet la
j'urpij *
:.vreux e jour, un meeting est organisé à
S*,*ns chacune des escales et dans cer-
tains points du contrôle en vol.
Uuront i
ti SI)tiétDt lieu sous le contrôle technique de
I ^"cié|p Pour le Développement de l'Avia-
,!ni
i 'les le concours de plusieurs de ses
dll'linese d la Participation de quelques as. Des
lIIiIJI\\ e l'Air-Service prendront part à ces
N t»,,
s ns-
(/> r?Slement aura été définitive-
ni i ?' aP' l)r °Uvé, il sera envoyé à tous ceux qui
a lui, de la demande au secrétariat de l'Aéro-
Eure, 22, boulevard de la Buffardière,
1 U* PIQUE-NIQUE A DIEPPE
,que lctine dernière, Les Ailes ont signalé
lew nds, nécessaires à la création d'un
'"Port
[J/'f'Pe, (j:a. Dieppe venaient d'être réunis.
isi n s;-nous, aura donc son aéroport,
'1 , '! e
¡.Iu depet bon de la compléter en rappelant
depu- S deux ans, grâce aux efforts de
un aérodUb de Dieppe, la ville possédait déjà
u! 1 a<-'rodr orne provisoire. En bordure de cet
1 ■
, Prêté par l'autorité militaire,
I un Sel' n. hangar et un hôtel; le téléphone
u'i sery lc° automobile relient le terrain à
,'Up
t d'leurs sur cet aérodrome que
av- de Dieppe invite les touristes,
'li,111 "cho n °c'la'n 17 avril, à se réunir pour
I¡l!te cé l baptême de son avion-école. Cette
kt 'c céré ni°nie sera suivie d'un déjeuner
e a la très accueillante hôtellerie
[JI -e tl't'r:' e rendez-vous est fixé à 11 h. 30.
l)i 0 U'rrj-îU• l est situé à 2 km. au sud de
{'I )}ieppU, carrefour des routes nationales
aris et de Dieppe à Rouen.
t o ri-stes qui se proposent de se rendre
p,ntl' l'A.' de dimanche sont invités à en pré-
llr l'Aiir 0~^lub, Esplanade du Casino, télé-
PI,°ne : r>i eppe 11-77.
1 LE TOUR DE FRANCE
Il "anisé de France des Avions de Tourisme,
ailisé n fr l'Union des Pilotes Civils et
Pi] du Iele Le Journal, aura lieu, cette
an '1". 0' du 4 3U- 12 juin. Il n'est ouvert qu'aux
I IS (avionançals montant du matériel fran-
j * ^avion Moteur), d'une puissance maxi-
jo ion moteur), d'une puissance maxi-
i CV. Les avions qui seront au
tripl,,,, Pourront disposer de 180 CV.
a.i !urrés finu' pendant l'épreuve, devront être
d', )l1l aut tl' auto r)sees quelques réparations qui,
\)llIeurs Ol'1sees quelques réparations qui,
L(.II' COlnpt sO'ont pénalisées. Le circuit à cou-
vrj r, compte'a 3,350 km. Il passera par Paris-
Quentin - R. e-]3erck (4 juin) ; Douai-Saint-
Av'SQon.p ,CI!Ds - Chalons-sur-Marne, Nancy-
Ch 1Ponta rl ier-Lyon-Mo ntélim ar-
s (6 juin); Marseille-Nîmes-
\pl '^peliig j. uin) ; Carcassonne-Toulouse-
tl. Çon-La B ? juin); Bordeaux-Rochefort-
(12 lans-D aul (10 juin); Nantes-Angers-
Li. » lans-n«aouville (11 juin); Deauville-Paris
sCla16114 se fera par attribution de
1110 l'approche SUr la régularité; il s'agira de
tT>ov»pProcher le Plus possible d'une vitesse
i11erniinée par une formule dont
tot^?atioris Parait susceptible de donner des
au a atteintlnteressantes. Les prix, dont le
tot il atteilt ftA, francs, seront répartis
Par , 0rata H S Points obtenus. En outre, une
1 elape tarcours de 100 francs est prévue,
t etaPe et
t' départ Par Personne à bord.
Les engagements- à Orly.
l'i).. rancs - droit remboursable:
Civii„ 5 seront reçus par l'Union des
est (1 20 avril 51, rue de Clichy, à Paris, jus-
est 21 avril au 15 mai, le droit
l'I( l' SIgnale 21 avril au 15 mai, le droit
"Igriale que quinze concurrents sont déjà
LES AILES DANS L'INDUSTRIE AERONAUTIQUE
Visite à Lioré et Olivier
La Société Lioré et Olivier compte parmi les plus grands avionneurs de l'industrie aéronautique française. La
fabrication en série y est puissamment organisée, ce qui n'empêche pas les vastes usines d'Argenteuil de travailler
à l'étude et à la réalisation de formules très nouvelles. Si les avions et les hydravions sortent en série, plusieurs
appareils inédits sont en cours de construction et seront bientôt en mesure d'effectuer leurs premiers essais.
1
L Y A peu de temps encore, la production
des Ateliers Lioré et Olivier était nette-
ment divisée en deux parties : les avions
terrestres, a Levallois ; les hydravIOns, a
Argenteuil. Cette situation, peu pratique, ne
fut acceptée par les dirigeants de la Société
que comme un état intermédiaire et tempo-
raire.
Le développement des usines, l'organisa-
tion et la concentration des services condui-
sirent à un regroupement de tous les ateliers
autour de l'ancienne base Nieuport d'Argen-
teuil, l'ancien domaine des hydravions. Seule
l'administration centrale resta à Paris, rue
Boissière.
Sur le quai de Seine, là où ne s'élevaient
avant que de grands hangars en bois, de
nouvelles constructions ont été édifiées. Béton
et verre. Architecture industrielle claire, et
pratique.
o
A notre arrivée, nous sommes réceptionnés
par le portier et conduits aux bureaux de
l'administration. Ce coin de l'usine est très
gentil; un jardin, avec de la verdure et de
petites allées, s'efforce de subsister.
Les briques rouges, la tourelle ef les hauts
pignons du bâtiment de la direction ont été
soudés à l'autogène à la longue perspective
horizontale de verre et de béton des bureaux
d'études.
M. Magrou nous accueille très aimable-
ment ; il nous donne d'abord quelques chif-
fres : 32.960 mètres carrés constituent l'usine
d'Argenteuil ; les surfaces couvertes sont :
au rez-de-chaussée, 15.200 mq. ; au premier
étage, 3.950 mq. et au deuxième 400 mq.,
soit au total 19.550 mètres carrés, ce qui
montre bien la très grande importance des
Etablissements Lioré et Olivier.
Le personnel compte 1.300 ouvriers et em-
ployés, y compris l'annexe de Villacoublay,
qui utilise 60 personnes ; il y a 160 à 180 in-
génieurs et dessinateurs, tant d'étude que
d'outillage et de fabrication. Dans les ate-
liers, 40 agents techniques surveillent la pro-
duction.
Montant un étage, nous sommes reçus par
M. Prat, qui va nous guider dans le dédale
de l'usine.
Une porte, et nous voici dans le bureau
d'étude. C'est un spectacle impressionnant
que celui de 70 à 80 dessinateurs en proie à
la méditation technique : tables à dessin
innombrables, floraison de lampes électri-
ques qui tombe du plafond, amoncellement
de papier. Après avoir salué le Lieutenant de
Vaisseau Benoît, grand maître .des hydra-
vions, nous traversons ce sanctuaire sur la
pointe des pieds, en cherchant, dans ces
têtes qui se tournent vers nous, les figures de
connaissance.
Par une galerie extérieure, nous atteignons
l'atelier des voilures. C'est d'abord la fabri-
cation des nervures des appareils de la fa-
mille « Le 0-20 », les biplans bimoteurs de
bombardement qui ont rendu la firme cé-
lèbre. Ces nervures étant les pièces repro-
duites au plus grand nombre d'exemplaires,
un outillage perfectionné a été conçu. Sur
une grande table circulent des gabarits. A
chaque arrêt correspond une opération. Là,
on place les semelles, ici les croisillons ; un
couvercle qui se rabat sert de calibre de per-
çage. A la fin du circuit, la nervure est finie
ou, du moins, il ne reste qu'à la river, ce
que l'on fait sur une machine spéciale. A
côté, sur un bâti, deux scies circulaires élec-
triques peuvent se déplacer en tous sens pour
débiter des étirés à la longueur et à l'angle
convenables.
Des- montages verticaux reçoivent longe-
rons et nervures ; là, l'aile prend corps.
Celles que l'on fabrique actuellement sont
Le hall des prototypes, aux usines Lioré et Olivier.
destinées aux hydravions bimoteurs de la
Marine, prototypes que nous verrons tout à
l'heure dans l'atelier.
En suivant, nous trouvons le coin de la
peinture. Ici, plus de pinceau ; on se sert
d'une installation très simple de pulvérisa-
tion, qui comprend un ventilateur réuni à un
pistolet par un tuyau souple. C'est un sys-
tème de même ordre, mais inverse, que les
aspirateurs de poussière de nos ménagères.
L'entoilage est effectué également dans cet
atelier. Tout au bout de la chaîne de fabri-
cation, les ailes sortent, entièrement finies,
par de grandes trappes.
Nous descendons. On nous montre l'infir-
merie avec sa belle Croix-Rouge, différents
bureaux, et nous voici au laboratoire d'es-
sais, où s'effectuent la réception des maté-
riaux et la vérification des pièces en cours
d'usinage. Le matériel comporte une machine
Amsler à grande capacité, permettant des
essais en traction ou en compression jusqu'à
25 tonnes ; deux moutons de choc, l'un rota-
tif, pour le métal, l'autre pendulaire, pour le
bois ; une batterie de machines à biller ; un
four électrique de précision pour l'étalon-
nage des pyromètres et une machine à sou-
der électrique^ par points ; des essais sont
effectués actuellement avec des éprouvettes
en métal léger, et il paraît que ce procédé
donne de bons résultats. Les recherches se
poursuivent en vérifiant la résistance aux vi-
brations et à la corrosion.
Sous l'atelier des voilures, nous trouvons
la menuiserie avec sa batterie de scies, de dé-
gauchisseuses et de toupies. Là, nous voyons
l'aile de < l'hélica » Leyat, que l'on
répare à la suite d'une petite avarie, consé-
quence d'un départ trop cabré.
Des ouvriers s'affairent autour de grands
flotteurs en bois destinée aux premiers essais
des hydravions bimoteurs de l'aviation ma-
ritime. Par la suite, ils seront remplacés par
d'autres flotteurs métalliques que l'on cons-
truit parallèlement.
Une maquette imposante montre ce que se-
ront les aménagements d'un quadrimoteur de
transport dérivé de l'hydravion « Le 0-24 >.
Destiné à la Compagnie Air-Union, cet appa-
reil, muni de quatre groupes Gnome-Rhône
K-7 de 300 CV, transportera douze person-
nes et sera affecté au service de la Méditer-
ranée. Ce système de maquette est mainte-
nant complètement généralisé, car il permet
de déterminer plus pratiquement que sur des
dessins la visibilité et la position des postes
de pilotage, la place des équipements et des
aménagements.
o
Maintenant, nous voici au seuil des ate-
liers proprement dits. Près de l'entrée cen-
trale de la rue du Pérouzet, ce sont les ser-
vices de réception et de contrôle des mar-
chandises. Ces bâtiments neufs ont été
conçus pour constituer l'amorce des futurs
halls de montage qui remplacent les vieux
ateliers des prototypes. La hauteur dispo-
nible sous les fermes est considérable, cela
afin de pouvoir, au moyen de ponts rou-
lants, prendre un appareil à un endroit quel-
conque des ateliers, le hisser, le dégager et le
sortir sans rien déranger.
Une porte sert de frontière entre les ma-
L'hydravion amphibie Lioré et Olivier type H. 23 destiné aux missions de surveillance.
9
prochant le 1 us - P°ss^^e de celle fixée, pour
chaque type H'avion' Par le tableau annexé au
X;»les interm le tableau annexé au
,,,jL'IllentPe e Parcours sera jalonné de trois
, tes Coot eYInédiaires et de contrôles en vol.
,Cts contrôle ^'• pilotes ou leurs passagers
I ?Vf°nt obli°dat toirement jeter des messages
s. ues
l'itess:s ponts négatifs sont prévus pour
%-it esses qui auront été inférieures à celles
-,Jru»t au taKi
lu tableau, mais il ne sera pas attri-
Points de bonification pour les pilotes
, 1 Aéro-cini
: l'Aéro-c Une vitesse supérieure. Le Comité
"14I]ifesta/Ub de l'Eure ne veut pas que cette
estation utIlItaire soit transformée en
ceurse e de vi. tesse pure, au détriment de la
sécurité. pUre, au détriment de la
Ursc de vît esse pure, au détriment de la
Prix éco enseront- les lauréats de
l'epreuve - n sont onerts par l'Aéro-Club,
Le Petit' S- ont offrts par l'Aéro-Club,
ln Outre Parlslen et diverses municipalités.
f n0|itre une côu e, offerte au nom du Con-
enéral, sera remise au club qui aura
fU x anna .,
(jub scare!Is parmi les mieux classés. Le
Sera H 't teur de la coupe pour deux
s Ors ue le même club aura remporté
Gthnitivreuves consécutives, la coupe lui sera
d ''itivpjv, 'nt acquise.
Îl,, ej. euner amical sur le terrain d'Evreux
"Jlurera a lanifestation et un banquet la
j'urpij *
:.vreux e jour, un meeting est organisé à
S*,*ns chacune des escales et dans cer-
tains points du contrôle en vol.
Uuront i
ti SI)tiétDt lieu sous le contrôle technique de
I ^"cié|p Pour le Développement de l'Avia-
,!ni
i 'les le concours de plusieurs de ses
dll'linese d la Participation de quelques as. Des
lIIiIJI\\ e l'Air-Service prendront part à ces
N t»,,
s ns-
(/> r?Slement aura été définitive-
ni i ?' aP' l)r °Uvé, il sera envoyé à tous ceux qui
a lui, de la demande au secrétariat de l'Aéro-
Eure, 22, boulevard de la Buffardière,
1 U* PIQUE-NIQUE A DIEPPE
,que lctine dernière, Les Ailes ont signalé
lew nds, nécessaires à la création d'un
'"Port
[J/'f'Pe, (j:a. Dieppe venaient d'être réunis.
isi n s;-nous, aura donc son aéroport,
'1
¡.Iu depet bon de la compléter en rappelant
depu- S deux ans, grâce aux efforts de
un aérodUb de Dieppe, la ville possédait déjà
u! 1 a<-'rodr orne provisoire. En bordure de cet
1 ■
, Prêté par l'autorité militaire,
I un Sel' n. hangar et un hôtel; le téléphone
u'i sery lc° automobile relient le terrain à
,'Up
t d'leurs sur cet aérodrome que
av- de Dieppe invite les touristes,
'li,111 "cho n °c'la'n 17 avril, à se réunir pour
I¡l!te cé l baptême de son avion-école. Cette
kt 'c céré ni°nie sera suivie d'un déjeuner
e a la très accueillante hôtellerie
[JI -e tl't'r:' e rendez-vous est fixé à 11 h. 30.
l)i 0 U'rrj-îU• l est situé à 2 km. au sud de
{'I )}ieppU, carrefour des routes nationales
aris et de Dieppe à Rouen.
t o ri-stes qui se proposent de se rendre
p,ntl' l'A.' de dimanche sont invités à en pré-
llr l'Aiir 0~^lub, Esplanade du Casino, télé-
PI,°ne : r>i eppe 11-77.
1 LE TOUR DE FRANCE
Il "anisé de France des Avions de Tourisme,
ailisé n fr l'Union des Pilotes Civils et
Pi] du Iele Le Journal, aura lieu, cette
an '1". 0' du 4 3U- 12 juin. Il n'est ouvert qu'aux
I IS (avionançals montant du matériel fran-
j * ^avion Moteur), d'une puissance maxi-
jo ion moteur), d'une puissance maxi-
i CV. Les avions qui seront au
tripl,,,, Pourront disposer de 180 CV.
a.i !urrés finu' pendant l'épreuve, devront être
d', )l1l aut tl' auto r)sees quelques réparations qui,
\)llIeurs Ol'1sees quelques réparations qui,
L(.II' COlnpt sO'ont pénalisées. Le circuit à cou-
vrj r, compte'a 3,350 km. Il passera par Paris-
Quentin - R. e-]3erck (4 juin) ; Douai-Saint-
Av'SQon.p ,CI!Ds - Chalons-sur-Marne, Nancy-
Ch 1Ponta rl ier-Lyon-Mo ntélim ar-
s (6 juin); Marseille-Nîmes-
\pl '^peliig j. uin) ; Carcassonne-Toulouse-
tl. Çon-La B ? juin); Bordeaux-Rochefort-
(12 lans-D aul (10 juin); Nantes-Angers-
Li. » lans-n«aouville (11 juin); Deauville-Paris
sCla16114 se fera par attribution de
1110 l'approche SUr la régularité; il s'agira de
tT>ov»pProcher le Plus possible d'une vitesse
i11erniinée par une formule dont
tot^?atioris Parait susceptible de donner des
au a atteintlnteressantes. Les prix, dont le
tot il atteilt ftA, francs, seront répartis
Par , 0rata H S Points obtenus. En outre, une
1 elape tarcours de 100 francs est prévue,
t etaPe et
t' départ Par Personne à bord.
Les engagements- à Orly.
l'i).. rancs - droit remboursable:
Civii„ 5 seront reçus par l'Union des
est (1 20 avril 51, rue de Clichy, à Paris, jus-
est 21 avril au 15 mai, le droit
l'I( l' SIgnale 21 avril au 15 mai, le droit
"Igriale que quinze concurrents sont déjà
LES AILES DANS L'INDUSTRIE AERONAUTIQUE
Visite à Lioré et Olivier
La Société Lioré et Olivier compte parmi les plus grands avionneurs de l'industrie aéronautique française. La
fabrication en série y est puissamment organisée, ce qui n'empêche pas les vastes usines d'Argenteuil de travailler
à l'étude et à la réalisation de formules très nouvelles. Si les avions et les hydravions sortent en série, plusieurs
appareils inédits sont en cours de construction et seront bientôt en mesure d'effectuer leurs premiers essais.
1
L Y A peu de temps encore, la production
des Ateliers Lioré et Olivier était nette-
ment divisée en deux parties : les avions
terrestres, a Levallois ; les hydravIOns, a
Argenteuil. Cette situation, peu pratique, ne
fut acceptée par les dirigeants de la Société
que comme un état intermédiaire et tempo-
raire.
Le développement des usines, l'organisa-
tion et la concentration des services condui-
sirent à un regroupement de tous les ateliers
autour de l'ancienne base Nieuport d'Argen-
teuil, l'ancien domaine des hydravions. Seule
l'administration centrale resta à Paris, rue
Boissière.
Sur le quai de Seine, là où ne s'élevaient
avant que de grands hangars en bois, de
nouvelles constructions ont été édifiées. Béton
et verre. Architecture industrielle claire, et
pratique.
o
A notre arrivée, nous sommes réceptionnés
par le portier et conduits aux bureaux de
l'administration. Ce coin de l'usine est très
gentil; un jardin, avec de la verdure et de
petites allées, s'efforce de subsister.
Les briques rouges, la tourelle ef les hauts
pignons du bâtiment de la direction ont été
soudés à l'autogène à la longue perspective
horizontale de verre et de béton des bureaux
d'études.
M. Magrou nous accueille très aimable-
ment ; il nous donne d'abord quelques chif-
fres : 32.960 mètres carrés constituent l'usine
d'Argenteuil ; les surfaces couvertes sont :
au rez-de-chaussée, 15.200 mq. ; au premier
étage, 3.950 mq. et au deuxième 400 mq.,
soit au total 19.550 mètres carrés, ce qui
montre bien la très grande importance des
Etablissements Lioré et Olivier.
Le personnel compte 1.300 ouvriers et em-
ployés, y compris l'annexe de Villacoublay,
qui utilise 60 personnes ; il y a 160 à 180 in-
génieurs et dessinateurs, tant d'étude que
d'outillage et de fabrication. Dans les ate-
liers, 40 agents techniques surveillent la pro-
duction.
Montant un étage, nous sommes reçus par
M. Prat, qui va nous guider dans le dédale
de l'usine.
Une porte, et nous voici dans le bureau
d'étude. C'est un spectacle impressionnant
que celui de 70 à 80 dessinateurs en proie à
la méditation technique : tables à dessin
innombrables, floraison de lampes électri-
ques qui tombe du plafond, amoncellement
de papier. Après avoir salué le Lieutenant de
Vaisseau Benoît, grand maître .des hydra-
vions, nous traversons ce sanctuaire sur la
pointe des pieds, en cherchant, dans ces
têtes qui se tournent vers nous, les figures de
connaissance.
Par une galerie extérieure, nous atteignons
l'atelier des voilures. C'est d'abord la fabri-
cation des nervures des appareils de la fa-
mille « Le 0-20 », les biplans bimoteurs de
bombardement qui ont rendu la firme cé-
lèbre. Ces nervures étant les pièces repro-
duites au plus grand nombre d'exemplaires,
un outillage perfectionné a été conçu. Sur
une grande table circulent des gabarits. A
chaque arrêt correspond une opération. Là,
on place les semelles, ici les croisillons ; un
couvercle qui se rabat sert de calibre de per-
çage. A la fin du circuit, la nervure est finie
ou, du moins, il ne reste qu'à la river, ce
que l'on fait sur une machine spéciale. A
côté, sur un bâti, deux scies circulaires élec-
triques peuvent se déplacer en tous sens pour
débiter des étirés à la longueur et à l'angle
convenables.
Des- montages verticaux reçoivent longe-
rons et nervures ; là, l'aile prend corps.
Celles que l'on fabrique actuellement sont
Le hall des prototypes, aux usines Lioré et Olivier.
destinées aux hydravions bimoteurs de la
Marine, prototypes que nous verrons tout à
l'heure dans l'atelier.
En suivant, nous trouvons le coin de la
peinture. Ici, plus de pinceau ; on se sert
d'une installation très simple de pulvérisa-
tion, qui comprend un ventilateur réuni à un
pistolet par un tuyau souple. C'est un sys-
tème de même ordre, mais inverse, que les
aspirateurs de poussière de nos ménagères.
L'entoilage est effectué également dans cet
atelier. Tout au bout de la chaîne de fabri-
cation, les ailes sortent, entièrement finies,
par de grandes trappes.
Nous descendons. On nous montre l'infir-
merie avec sa belle Croix-Rouge, différents
bureaux, et nous voici au laboratoire d'es-
sais, où s'effectuent la réception des maté-
riaux et la vérification des pièces en cours
d'usinage. Le matériel comporte une machine
Amsler à grande capacité, permettant des
essais en traction ou en compression jusqu'à
25 tonnes ; deux moutons de choc, l'un rota-
tif, pour le métal, l'autre pendulaire, pour le
bois ; une batterie de machines à biller ; un
four électrique de précision pour l'étalon-
nage des pyromètres et une machine à sou-
der électrique^ par points ; des essais sont
effectués actuellement avec des éprouvettes
en métal léger, et il paraît que ce procédé
donne de bons résultats. Les recherches se
poursuivent en vérifiant la résistance aux vi-
brations et à la corrosion.
Sous l'atelier des voilures, nous trouvons
la menuiserie avec sa batterie de scies, de dé-
gauchisseuses et de toupies. Là, nous voyons
l'aile de < l'hélica » Leyat, que l'on
répare à la suite d'une petite avarie, consé-
quence d'un départ trop cabré.
Des ouvriers s'affairent autour de grands
flotteurs en bois destinée aux premiers essais
des hydravions bimoteurs de l'aviation ma-
ritime. Par la suite, ils seront remplacés par
d'autres flotteurs métalliques que l'on cons-
truit parallèlement.
Une maquette imposante montre ce que se-
ront les aménagements d'un quadrimoteur de
transport dérivé de l'hydravion « Le 0-24 >.
Destiné à la Compagnie Air-Union, cet appa-
reil, muni de quatre groupes Gnome-Rhône
K-7 de 300 CV, transportera douze person-
nes et sera affecté au service de la Méditer-
ranée. Ce système de maquette est mainte-
nant complètement généralisé, car il permet
de déterminer plus pratiquement que sur des
dessins la visibilité et la position des postes
de pilotage, la place des équipements et des
aménagements.
o
Maintenant, nous voici au seuil des ate-
liers proprement dits. Près de l'entrée cen-
trale de la rue du Pérouzet, ce sont les ser-
vices de réception et de contrôle des mar-
chandises. Ces bâtiments neufs ont été
conçus pour constituer l'amorce des futurs
halls de montage qui remplacent les vieux
ateliers des prototypes. La hauteur dispo-
nible sous les fermes est considérable, cela
afin de pouvoir, au moyen de ponts rou-
lants, prendre un appareil à un endroit quel-
conque des ateliers, le hisser, le dégager et le
sortir sans rien déranger.
Une porte sert de frontière entre les ma-
L'hydravion amphibie Lioré et Olivier type H. 23 destiné aux missions de surveillance.
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