Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1932-03-03
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 03 mars 1932 03 mars 1932
Description : 1932/03/03 (A12,N559). 1932/03/03 (A12,N559).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6560155c
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
12
LES AILES
Ne 559. - 3-e
I RELIEUR MOBILE l
1 permettant de conrerver et chuter 1
j M LES AILES" I
Couverture élégante et solide bleue, g
s coins renforcés, titre or au dos, pou- f
s vant recevoir 52 numéros des AILES, :
i s'ouvrant entièrement à plat. g
; PRIX DU RELIEUR, à nos bu- |Of,. * =
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1 sement. — Joindre le montant à la
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militaire d l'aérodrome du Bourget.
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Sur les AêrodroDles,
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SUREAUX : 6. Rue de Verdun.
8. rue de Verdun.
CAVES 1 33. rue Maurice Cerveaux.
CAVES t 27 et 29. rue du Donjon.
88, rue de la Cité.
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
Une série d'avions Potez 25 à moteur Re-
nault de 500 CV est en cours de réception
sur le terrain de Méaulte. Ces appareils sont
contre-réceptionnés par le lieutenant Lesterpt
et l'adjudant-chef Cellard. D'autre part, les
pilotes des Forces Aériennes ont convoyé à
Romorantin un lot de Potez 25 T.O.E., à mo-
teur Lorraine de 450 CV, et l'adjudant-chef
Cellard a emmené au Bourget, par la voie des
airs, le Potez 25 révisé du général Hergault.
Enfin, un autre Potez-Lorraine a été expédié
à un gouvernement étranger.
Au groupe technique des prototypes, un
Potez 50 équipé d'un moteur Salmson 18 Ab.
vient d'effectuer ses premiers vols. Au cours
de ces essais, on a pu chronométrer une
vitesse sur base d'environ 245 km-h.; cet
appareil présenterait ,de plus, des qualités de
montée et de maniabilité très intéressantes.
D'autre part, un monoplan de tourisme
Potez 36 a été également réceptionné. M. Fil-
liatreau, de Nice, accompagné de M. Robert,
est venu prendre possession d'un appareil de
ce modèle.
A l'école de pilotage du Club Maurice Weiss,
un élève, M* Béhin, notaire à Albert et prési-
dent de ce groupement, a été lâché sur Po-
tez 36.
A SAINT-CYR
HMmriimtmiHitaimtsffH
A l'école de l'Aéro-Club de l'Ile-de-France,
MM. Touzé et Jean Delpeuch s'entraînent seul
à bord et MM. Hervé, Grasset, et Pierre Del-
peuch poursuivent leur instruction en double
commande, sous la direction du moniteur
Gaudin.
D'autre part, MM. Voland et Martin ont
donné le baptême de l'air à plusieurs nou-
veaux membres et MM. Régnier et d'Okhuysen
ont effectué des vols sur la campagne.
A VILLACOUBLAY
'•aMitaiitiiiif'immiiiiiititiimttm
Les pilotes du S.T.I. Aé. ont pris en main les
appareils R.2 Potez, Les Mureaux-A.N.F., La-
técoère et Nieuport du concours d'avions de
reconnaissance. De son côté, Lucien Coupet
a présenté le Farman de tourisme 205.
Le monoplan Bodiansky, à fentes et volets
Handley-Page, reprend ses essais avec, cette
fois, un moteur Michel. Les pilotes Doret et
Lepreux, sur avions Dewoitine commercial et
d'école; Descamps, sur le gros S.A.B. 20 qua-
drimoteur; Cavalli, sur monoplan Gourdou-
Leseurre 430 B-l; Massotte, sur le « Jockey »
Blériot-Spad 91-7, enfin, ont effectué quelques
vols d'essai.
Des avions de série, neufs ou réparés, ont
été réceptionnés par Schnée, chez Lioré-et-
Olivier; par Fickinger, chez Amiot-S.E.C.M.,
et par Abraham aux Ateliers des Mureaux.
A AGEN-LA GaRENNE
inimMiiiiiimmiiimiiiiimiHiiiiviiiimififv ;.
Les vols sont nombreux sur ce terrte ,(
est installée l'école Le Folcalvez. Cette
nière vient d'enregistrer trois noo*611
criptions d'élèves, MM. Garric —■ }e pV ;i
le fils -, de Layrac, et M. Carte, de IC
près de Bordeaux. Favorisés par un pil
magnifique, les candidats au brevet 1e ur 1)
de tourisme poursuivent rapidement 1 t
truction en double commande ; ils on il
ainsi effectuer 102 vols au cours de ces l';'
niers jours. D'autre part, de nombre JJilil
têmes de l'air ont été donnés par un m
L'avion de l'Aéro-Club Agenais,
ment arrivé sur l'aérodrome, A -tc
ques sorties d'essais sous la con
M. Lefoit. Il
A signaler, enfin, le passage de M. n If.
qui se rend au Maroc à bord d'un aVIO
« Gipsy-Moth ».
LA MALCHANCE
DE GILLIEAUX ET DUBOIS cf.
LES TOURISTES BELGES ONT ETE !.OIt
D'ATTERRIR EN PLEIN SAHARA.
Les aviateurs belges Gillieaux et
qui se rendent de Bruxelles au Congo,
d'un avion de tourisme Bulté c Spofl f
moteur Gipsy de 100 CV, semblent être r.
suivis par la malchance. at'
Arrêtés plusieurs jours déjà par le
à quelques âilomètres. de Colomb-BeeD ;
avaient pû atteindre cette ville et la
le 13 février, en direction de Reggan.
vais temps et des tempêtes de lab",
retinrent à Reggan jusqu'au 21. A cette n
ils s'engagèrent au-dessus du Sahara, el
rection de Gao. Mais ils ne purent aue bi
ce point et, obligés d'atterrir dans le
ils se posèrent, près de la piste l l'
Reggan à Gao, au poste du « Bidon » il. "i
furent recueillis par une voiture aoto".
de la Compagnie Générale Transsaba,.
qui les conduisit à Gao. Il paraît v.
équipe a été envoyée sur les lie p
réparer l'avion. • ;
UUIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIlIllIllitlllliiiiiiiiiillllIlH11
AVIATEURS
portez tous votre rinc préféré to
epingle de cravate ou en &r°c
pour cravate de chasse. ReductIO..
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A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
ertains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer
LE COQUETIER D'HONNEUR -
Heureux d'avoir trouvé le coup de
l'hélice « triplaee » qui rapporta
aux AILES le grand coquetier en
or de la semaine dernière, quelques
correspondants m'ont glissé dans
le tuyau auditif :
« — C'est bien fait! Ça vous apprendra
à vous moquer des pauvres journalistes. »
Je profite de cette occasion pour déclarer
hautement que je ne me moque de personne,
et que le « Coquetier d'Honneur » est un
championnat dans le genre du Prix Nobel,
comme lui destiné à l'amélioration de la
rs ce humaine et, plus particulièrement,
écrivassière.
C'est une haute mission que celle de
l'A. A. P. P., et aussi une distraction saine
et amusante, pouvant être pratiquée par
tous, sans distinction d'âge, ni de sexe, dans
les cercles les plus fermés, comme dans les
milieux les plus ouverts.
Sur ce, au rideau pour la distribution des
prix de cette semaine.
Notre fameuse hélice triplace a vivement
intéressé le Ministère de la Défense Natio-
nale qui, dans son BULLETIN D'INFORMATION
N° 35, a écrit ceci :
Pour l'installation du tunnel aérodyna-
mique de la société Pocke-Wulf, on eut
recours à un moteur électrique normal de
60 CV., asynchrone triphasé, à bagues col-
lectrices, sur l'arbre duquel était monté un
ventilateur à deux places de 2 m. 50 de dia-
mètre.
RIE ET RAc a publié un tableau des re-
cords du monde d'aviation où l'on y voit
Lees et Brossy voisiner avec Stainforth, ce
oui est fort bien. Malheureusement, il y a
une petite note qui nous rend perplexes :
Voici quelle était, à la date du 15 sep-
tembre 1931, la liste des records du monde
et de France, pour l'aviation sans moteur.
Les mêmes records sont établis avec des
charges marchandes de 500, 1.000, 2.000
kilos.
Pauvres planeurs!.
Grâce à L'ECLAIREUR DE NICE. nous possé-
dons des détails « transpoils » sur un nouvel
appareil volant.
Il s'agit d'un genre d'hélicoptère, dont les
caractéristiques, sont de s'enlever et de se
poser à la verticale. Cette machine est un
heureux mariage entre l'hélicoptère, l'otop-
thère et l'autogire. (Un mariage? Un ménage
à trois au minimum.)
Dans la machine de M. de Korwin, l'hélice
est folle et chacune de ses pales, libre sur son
point d'attache, agit comme le pied du na-
geur dans le crawl.
En cas de panne du moteur, l'appareil
amorce une descente verticale. (L'étonnant,
ce serait que le coucou se mette à monter.)
L'hélice se déplace verticalement avec des
secousses effroyables et se met à tourner en
battant des ailes. (Tu t'rends compte?.) En
effet, chaque pale est amovible sur son point
d'attache et se déplace d'une quantité déter-
minée.
Toussant, crachant, lançant des gerbes
d'étincelles, l'appareil s'élève, il atteint le
plafond; on arrête le moteur.
On obvtera aux secousses terribles qu'im-
prime au moteur la présence d'une seule
hélice en en mettant trois ou quatre fonc-
tionnant avec un décalement de temps con-
venable. Qn arrivera ainsi au .cycle du mo-
teur à quatre temps.
Beau de Rochas est enfoncé. Avec six
hélices, on fait un six temps!.
Imaginons que nous prenons deux oiseaux,
nous les attachons l'un sur l'autre. mais fai-
sant un angle de quarante-cinq degrés l'un
par rapport à l'autre. Si nous les laissons
s'envoler, ils agiront comme l'hélice de
Korwin et monteront verticalement dans
l'air.
Non, Mossieu, ils se f. par terre.
Soyons sérieux. L'hélicoptère intégral du
comte de Korwin et de M. Laubeuf l'est
sans doute aussi; mais l'article du journa-
liste niçois est insuffisant pour que nous
puissions juger la valeur de cette invention.
Autre découverte pêchée dans MARSEILLE-
MATIN : le moteur humain Aristote.
— En développant un principe d'A rchi-
mède, j'ai cherché à réaliser le rêve d'Icare
et, ainsi, j'ai forgé la formule qui m'a permis
de résoudre le problème de l'autopropulsion.
L'ingénieur me conduit au fond d'un jar-
din grand comme un drap de lit, et, immé-
diatement, débarrasse de sa bâche, le moteur
humain (sic)
A l'arrière du fuselage dépassent deux
leviers munis de pédales.
— Prenez place sur le siège, nous dit
M. Atioglou, et appuyez sur les pédales.
A notre grande surprise, l'hélice d'un
mètre soixante, placée à l'avant commence à
tourner, prenant de la vitesse à chaque coup
de pédale.
On se croirait en avion. Le vent nous
fouette le visage. L'effort que nous tour-
nissons est insignifiant. C'est celut d'un
cycliste roulant normalement en terrain plat.
Nous pédalons pendant cinq minutes.
L'hélice tourne régulièrement entre 7 et 800
tours, donnant une force de 8 CV. Le fonc-
tionnement est doux, silencieux, sans point
mort.
— L'avion sera construit rapidement par
une maison d'aviation de Toulouse. Je dois
ajouter, conclut le commandant Atçoglou,
que mon moteur construit avec d'autres
pièces, par des spécialistes, atteindra facile-
ment la puissance de 9 à 10 CV.
Petit problème : Sachant que la puissance
d'un homme est de 8 CV, avec la méthode
Aristote. calculer quelle est la puissance
d'un cheval.
Dans la revue AIR-MAGAZINE de janvier
1932, on peut lire au cours de la description
du Farman c Silver Star » :
Le carénage des roues. les pneus sur
roues qui ont permis le remplacement de la
béquille par une roulette horizontale., sont
autant de progrès et d'éléments de sécurité.
Un autre progrès serait de mettre une
roulette verticale.
De GRINGOIRE, cette appréciation :
Un spécialiste des questions aériennes,
membre du Parlement, a déclaré, ces jours
derniers :
— Si la France était entraînée dans une
guerre, elle n'aurait rien de mieux à faire que
d'utiliser des avions modèle 1923. Car nous
r.'avons rien fait de mieux depuis.
Ce brave GRINGOIRE va tout de même un
peu fort!
LE PETIT MARSEILLAIS a vu partir Costes
pour le Tchad, mais il a dû mal regarder,
car il noud dit que.
L'appareil est du type < sans queue » tout
acier. C'est le c Bréguet- 27-A-2 », Les méca-
niciens baissent le capotage moteur, finissent
le plein d'huile de ricin pure (f)
L'OUEST-ECLAIR signale qu'un Bréguet 19
a été donné à la Ligue Aéronautique de
Bretagne, pour permettre d'organiser un
cours de mécaniciens.
Il comporte à bord un appareil de T. S. F.,
deux postes de photographie, le chauffage
central et r éclair âge, une mitraille
kers, trois mitrailleuses Lewis s.
Calmez-vous, my dear, le prochain $
une salle de bains et le tout-à-l'égoût. t
L'ESSOR bordelais a découvert que: :
une annonce de Bristol, on pouvait vo
avion anglais muni de croix gammées."
indignation fut grande. il
< Ces engins sont en service dans f
pays » annonce, avec un légitime orgleell,
constructeur.
Fort bien. Mais l'un des avions de
ne porte-t-il pas une croix gammée Qlii
sauf erreur — constitue l'emblème d'11'1' .■
tain parti politique d'Outre-Rhin, dord'
sentiments pacifiques demeurent asseî
pects? V
Evidemment : business is business! * ,
si nous avons bonne mémoire. L'Anée
n'a-t-elle pas signé le traité de Versai,
interdit à l'Allemagne la possession dlli
militaires? Alors. f
Hé fada! la croix gammée, c'est l'eni
de l'aviation finlandaise. Tu vas nous aJ11
des complications diplomatiques.. 1;
LE JOURNAL DE BERGUES a eu C e
Pensez-vous, un avion de chasse belg
atterri à Quaëdypre. ;
Son moteur grillé, l'appareil atterrit :I,
dommages, près de la ferme de M. e
Janssen, après avoir évité de peu une :;:
de haute tension, grâce à la ma îtrise
pilote qui avait songé à se jeter par
bord, en parachute. r-
La maîtrise du pilote qui se jette en r!¡..
chute pour éviter une ligne à haute teJ1'
est une trouvaille. n
L'ECHO D'ORAN décrit ainsi le nouvel >
d'amateur construit" par Mourlau : ■'
L'appareil, baptisé « Inch Allah :t, est
monoplan de 10 mètres 10 d'envergufï f
( mètre 20 de profondeur d'aile, aya* rCI"
largeur totale de 6 mètres 50 et une 1
de voile de 2 mètres 10. Le fuselage est t !
rement en bois contreplaqué.
L'appareil, essayé par le pilote Gà f t
donné toute satisfaction, et a évolué t !
de terre de façon excellente. Quelques tIf:
ftcations seront apportées avant la teft
de vol réel. ¡J
Sûr que, grâce à sa voile, 1 e Co
Mourlau va être homologué par 1.
Technique. de
Et pour terminer, une pensée prof011
Jacques Mortane (AIR-15 février) : t r
L'essai statique de l'amitié ne résts
au profit d'argent. ;l
Cet essai statique qui ne tient pas G' ;
est une formule assez bizarre. \N -
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airs, le Potez 25 révisé du général Hergault.
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Potez 50 équipé d'un moteur Salmson 18 Ab.
vient d'effectuer ses premiers vols. Au cours
de ces essais, on a pu chronométrer une
vitesse sur base d'environ 245 km-h.; cet
appareil présenterait ,de plus, des qualités de
montée et de maniabilité très intéressantes.
D'autre part, un monoplan de tourisme
Potez 36 a été également réceptionné. M. Fil-
liatreau, de Nice, accompagné de M. Robert,
est venu prendre possession d'un appareil de
ce modèle.
A l'école de pilotage du Club Maurice Weiss,
un élève, M* Béhin, notaire à Albert et prési-
dent de ce groupement, a été lâché sur Po-
tez 36.
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à bord et MM. Hervé, Grasset, et Pierre Del-
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Blériot-Spad 91-7, enfin, ont effectué quelques
vols d'essai.
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le 13 février, en direction de Reggan.
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ils s'engagèrent au-dessus du Sahara, el
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correspondants m'ont glissé dans
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nale qui, dans son BULLETIN D'INFORMATION
N° 35, a écrit ceci :
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mique de la société Pocke-Wulf, on eut
recours à un moteur électrique normal de
60 CV., asynchrone triphasé, à bagues col-
lectrices, sur l'arbre duquel était monté un
ventilateur à deux places de 2 m. 50 de dia-
mètre.
RIE ET RAc a publié un tableau des re-
cords du monde d'aviation où l'on y voit
Lees et Brossy voisiner avec Stainforth, ce
oui est fort bien. Malheureusement, il y a
une petite note qui nous rend perplexes :
Voici quelle était, à la date du 15 sep-
tembre 1931, la liste des records du monde
et de France, pour l'aviation sans moteur.
Les mêmes records sont établis avec des
charges marchandes de 500, 1.000, 2.000
kilos.
Pauvres planeurs!.
Grâce à L'ECLAIREUR DE NICE. nous possé-
dons des détails « transpoils » sur un nouvel
appareil volant.
Il s'agit d'un genre d'hélicoptère, dont les
caractéristiques, sont de s'enlever et de se
poser à la verticale. Cette machine est un
heureux mariage entre l'hélicoptère, l'otop-
thère et l'autogire. (Un mariage? Un ménage
à trois au minimum.)
Dans la machine de M. de Korwin, l'hélice
est folle et chacune de ses pales, libre sur son
point d'attache, agit comme le pied du na-
geur dans le crawl.
En cas de panne du moteur, l'appareil
amorce une descente verticale. (L'étonnant,
ce serait que le coucou se mette à monter.)
L'hélice se déplace verticalement avec des
secousses effroyables et se met à tourner en
battant des ailes. (Tu t'rends compte?.) En
effet, chaque pale est amovible sur son point
d'attache et se déplace d'une quantité déter-
minée.
Toussant, crachant, lançant des gerbes
d'étincelles, l'appareil s'élève, il atteint le
plafond; on arrête le moteur.
On obvtera aux secousses terribles qu'im-
prime au moteur la présence d'une seule
hélice en en mettant trois ou quatre fonc-
tionnant avec un décalement de temps con-
venable. Qn arrivera ainsi au .cycle du mo-
teur à quatre temps.
Beau de Rochas est enfoncé. Avec six
hélices, on fait un six temps!.
Imaginons que nous prenons deux oiseaux,
nous les attachons l'un sur l'autre. mais fai-
sant un angle de quarante-cinq degrés l'un
par rapport à l'autre. Si nous les laissons
s'envoler, ils agiront comme l'hélice de
Korwin et monteront verticalement dans
l'air.
Non, Mossieu, ils se f. par terre.
Soyons sérieux. L'hélicoptère intégral du
comte de Korwin et de M. Laubeuf l'est
sans doute aussi; mais l'article du journa-
liste niçois est insuffisant pour que nous
puissions juger la valeur de cette invention.
Autre découverte pêchée dans MARSEILLE-
MATIN : le moteur humain Aristote.
— En développant un principe d'A rchi-
mède, j'ai cherché à réaliser le rêve d'Icare
et, ainsi, j'ai forgé la formule qui m'a permis
de résoudre le problème de l'autopropulsion.
L'ingénieur me conduit au fond d'un jar-
din grand comme un drap de lit, et, immé-
diatement, débarrasse de sa bâche, le moteur
humain (sic)
A l'arrière du fuselage dépassent deux
leviers munis de pédales.
— Prenez place sur le siège, nous dit
M. Atioglou, et appuyez sur les pédales.
A notre grande surprise, l'hélice d'un
mètre soixante, placée à l'avant commence à
tourner, prenant de la vitesse à chaque coup
de pédale.
On se croirait en avion. Le vent nous
fouette le visage. L'effort que nous tour-
nissons est insignifiant. C'est celut d'un
cycliste roulant normalement en terrain plat.
Nous pédalons pendant cinq minutes.
L'hélice tourne régulièrement entre 7 et 800
tours, donnant une force de 8 CV. Le fonc-
tionnement est doux, silencieux, sans point
mort.
— L'avion sera construit rapidement par
une maison d'aviation de Toulouse. Je dois
ajouter, conclut le commandant Atçoglou,
que mon moteur construit avec d'autres
pièces, par des spécialistes, atteindra facile-
ment la puissance de 9 à 10 CV.
Petit problème : Sachant que la puissance
d'un homme est de 8 CV, avec la méthode
Aristote. calculer quelle est la puissance
d'un cheval.
Dans la revue AIR-MAGAZINE de janvier
1932, on peut lire au cours de la description
du Farman c Silver Star » :
Le carénage des roues. les pneus sur
roues qui ont permis le remplacement de la
béquille par une roulette horizontale., sont
autant de progrès et d'éléments de sécurité.
Un autre progrès serait de mettre une
roulette verticale.
De GRINGOIRE, cette appréciation :
Un spécialiste des questions aériennes,
membre du Parlement, a déclaré, ces jours
derniers :
— Si la France était entraînée dans une
guerre, elle n'aurait rien de mieux à faire que
d'utiliser des avions modèle 1923. Car nous
r.'avons rien fait de mieux depuis.
Ce brave GRINGOIRE va tout de même un
peu fort!
LE PETIT MARSEILLAIS a vu partir Costes
pour le Tchad, mais il a dû mal regarder,
car il noud dit que.
L'appareil est du type < sans queue » tout
acier. C'est le c Bréguet- 27-A-2 », Les méca-
niciens baissent le capotage moteur, finissent
le plein d'huile de ricin pure (f)
L'OUEST-ECLAIR signale qu'un Bréguet 19
a été donné à la Ligue Aéronautique de
Bretagne, pour permettre d'organiser un
cours de mécaniciens.
Il comporte à bord un appareil de T. S. F.,
deux postes de photographie, le chauffage
central et r éclair âge, une mitraille
kers, trois mitrailleuses Lewis s.
Calmez-vous, my dear, le prochain $
une salle de bains et le tout-à-l'égoût. t
L'ESSOR bordelais a découvert que: :
une annonce de Bristol, on pouvait vo
avion anglais muni de croix gammées."
indignation fut grande. il
< Ces engins sont en service dans f
pays » annonce, avec un légitime orgleell,
constructeur.
Fort bien. Mais l'un des avions de
ne porte-t-il pas une croix gammée Qlii
sauf erreur — constitue l'emblème d'11'1' .■
tain parti politique d'Outre-Rhin, dord'
sentiments pacifiques demeurent asseî
pects? V
Evidemment : business is business! * ,
si nous avons bonne mémoire. L'Anée
n'a-t-elle pas signé le traité de Versai,
interdit à l'Allemagne la possession dlli
militaires? Alors. f
Hé fada! la croix gammée, c'est l'eni
de l'aviation finlandaise. Tu vas nous aJ11
des complications diplomatiques.. 1;
LE JOURNAL DE BERGUES a eu C e
Pensez-vous, un avion de chasse belg
atterri à Quaëdypre. ;
Son moteur grillé, l'appareil atterrit :I,
dommages, près de la ferme de M. e
Janssen, après avoir évité de peu une :;:
de haute tension, grâce à la ma îtrise
pilote qui avait songé à se jeter par
bord, en parachute. r-
La maîtrise du pilote qui se jette en r!¡..
chute pour éviter une ligne à haute teJ1'
est une trouvaille. n
L'ECHO D'ORAN décrit ainsi le nouvel >
d'amateur construit" par Mourlau : ■'
L'appareil, baptisé « Inch Allah :t, est
monoplan de 10 mètres 10 d'envergufï f
( mètre 20 de profondeur d'aile, aya* rCI"
largeur totale de 6 mètres 50 et une 1
de voile de 2 mètres 10. Le fuselage est t !
rement en bois contreplaqué.
L'appareil, essayé par le pilote Gà f t
donné toute satisfaction, et a évolué t !
de terre de façon excellente. Quelques tIf:
ftcations seront apportées avant la teft
de vol réel. ¡J
Sûr que, grâce à sa voile, 1 e Co
Mourlau va être homologué par 1.
Technique. de
Et pour terminer, une pensée prof011
Jacques Mortane (AIR-15 février) : t r
L'essai statique de l'amitié ne résts
au profit d'argent. ;l
Cet essai statique qui ne tient pas G' ;
est une formule assez bizarre. \N -
1
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