Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1932-01-07
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 07 janvier 1932 07 janvier 1932
Description : 1932/01/07 (A12,N551). 1932/01/07 (A12,N551).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6560147t
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
12
LES AILES
N° 551 — 7-1-32
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SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
'U C"., '111'1'
Malgré le froid, et bien que les usines de
Méaulte aient été fermées pendant les fêtes
de Noël et du Jour de l'An, l'activité n'a pas
faibli au cours de ces derniers jours. Quatre
avions Potez 29 sanitaires, à moteur Lorraine
de 450 CV et un lot d'appareils 25 T. O. E.
ont été livrés. Une autre série de Potez 25
est en cours de réception et de contrerécep-
tion; ces dernières opérations sont assurées
par les adjudants-chefs Cellard et Goret.
L'avion du général Barès, un Potez 29, a
moteur Salmson de 500 CV, est actuellement
en piste pour effectuer, après une révision
complète, ses essais.
Au groupe technique, on poursuit la mise
au point de l'avion Potez 50, à moteur His-
pano-Suiza, de 650 CV. Avec son équipement
complet, cet appareil a atteint, au sol, la
vitesse de 262 km.-h.
Un avion Potez 36 destiné à M. iLiger Belair
a été réceptionné et sera probablement livré
la semaine prochaine à son propriétaire.
Les élèves de l'école de pilotage et les jeunes
pilotes de la région sont venus très réguliè-
rement s'entraîner.
A ORLY
IMHtlMMttlIltf
A l'école du Club « Joseph Le Brix »
M. Larzillière, a passé avec succès les épreu-
ves du brevet de tourisme. MM. Marion et
Besnard volent seul; ils totalisent les atter-
rissages nécessaires avant de passer leurs
épreuves. Les autres élèves poursuivent acti-
vement leur entraînement, sous la surveillance
du chef-pilote Grandjean.
A VILLACOUBLAY
"lln"I'1IlI111111111111
Les fêtes et le mauvais temps ont réduit
l'activité de notre grand aérodrome d'essais.
Parmi les vols effectués, on peut noter une
très belle exhibition de virtuosité de Cavalli,
sur un monoplan Gourdou-Leseurre; une sor-
tie de Signerin, sur le bimoteur Bréguet 411,
avec la charge maximum prévue pour l'utili-
sation de cet avion en bombardier de nuit ;
enfin, une belle montée à 9.650 mètres, de
Vautorhoudt, à bord du Morane-Saulnier 222
à moteur Gnome-Rhône caréné par un anneau
Townend.
Le trimoteur postal Nieuport-Delage S.G.A.,
équipé de trois Salmson de 95 CV, a été livré
au S. T. L Aé.
A MARSEILLE-MARIGNANE
UiaillHaiMHIIIIIIIIMHIItlIIIIIHIHIHIIIttHIIHIttimilHt
Pendant le mois de décembre 1931, 83 h. 52
de vol ont été exécutées au cours de 114 vols,
par les cinquante-trois pilotes réservistes
suivants : MM. Dabry, Pagnan, Pendant
Mario, Chailau, Costera, Colbert, Mons, Vigo,
Tempez, Guillaume, Pierson, Klein, Bclloc. ■
Berthaud, Paillat, Joliot, Raymond, Gardais,
Simon, Millot, Franceschi, Drouhet, De Lé. j
vaque, Blanchet, Gassier, Gombert, Gardès. L
Macheny, Cortial, Laurent, Picard, Jaubert, !
Liard, Ayasse, Bas, Ambrogi, Rolland, Duclos.
David, Ferrand, Tresch, Guilmet, Rede, De!-
rieu, Boussions, Moulet, Ploquin, Fourne!,
Lamboley, Léon, Des Pallières, Neyret.
L'activité annuelle du centre de Marignanc,
pour 1931, se chiffre par 671 heures de vol.
effectuées par 460 pilotes, au cours de 954
exercices aeriens.
M. Paris, chef de ce centre, fournira tous
les renseignements utiles aux pilotes désirant
s'inscrire pour l'année 1932.
A CASABLANCA
IIBIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIMIIIIIlllia
Pour clôturer l'exercice 1931, le Centre d'en-
traînement des pilotes civils de Casablanca
a encore connu, en décembre, une belle acti-
vité. C'est ainsi que l'on cm e»istra, durant ce
mois, 75 heures de vol qui furent accomplies
par 69 pilotes dont les nom-; suivent :
Pierre, Bonhy, Roblin, Meyer, Dejouy, De-
rethé, Gorlacher, Bergoend, Pagel, Fournv.
Roques, Vaury, Martin, Le Corre, Gastonii
Maria, Mugnerot, Basset, Soubabère, Tourne-
fort, Poinsot, Gautron, Caulier, Bonnaud,
Nonza, Lacrois, Laroche, Vanier, Chamski, De
La Pierre, Collin, Maréchal, Larrouy, Robert,
Parrot, Maigne, Puhcllier, Gros, Jourdain, Es-
tors, Devoize, Flavier, Mony, Chevallier, Cros,
Wysse, Lambert, Caron, Bonnaud, Collet, Pe-
net, Laclais, Pascal, Shollaert, Johner, Babin,
Mouret.
Pour tous renseignements et inscription,
s'adresser à M. Rossillion, chef du Centre de
la C.A.F., à Casablanca.
LES ENNUIS DE LENA BERNSTEIN
CONTRAINTE ET FORCEE,
ELLE DOIT RENONCER A TENTER
LE RECORD QU'ELLE VISAIT
Léna Bernstein, à qui on a interdit le départ
à Istres, renonce à s'attaquer au record de dis-
tance en ligne droite et rentre à Paris.
A bord de son avion, un Farman 230 à mo-
teur Salmson de 40 CV, elle qui:ta Marignane,
le 29 décembre dernier, mais, quelques instants
plus tard, elle fut forcée d'atterrir au terrain
militaire d'Istres. Elle revint bientôt après à
Marignane.
Le lendemain, elle s'envola de nouveau, à
10 h. 15 et atterrit à Bron.
Le 31, Léna Bernstein partit de Bron pour
Paris, mais le mauvais temps l'obligea à reve-
nir à l'aérodrome. Elle a dû depuis regagner
Toussus-le-Noble où elle préparera la réalisa-
tion de nouveaux projets.
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des a AILES » ne doivent pas Ignorer
lE COQUETIER D'HONNEUR
C'est la crise. Je suis atteint
par le chômage, et les membres
de ma secte, les aappistes, font la
trêve des confiseurs. A peine
puis-je citer cette petite fantaisie
de L'AuTo sur des avions légers
américains :
Les caractéristiques du « Flyabout » sont
les suivantes : Envergure : 11.500 mètres;
longueur totale : 6.600 mètres ; bauteur :
1.700 mètres ; surface portante : 18,40 mq.
C'est peu pour une telle envergure ! Quelle
tristesse d'en être réduit à pêcher des vir-
gules ! Consolons-nous avec une enquête de
L'AMI DU PEUPLE DU SOIR sur l'avion strato-
sphérique Farman. L'interviewer Tait décla-
rer à Coupet ceci :
Les difficultés du problème à résoudre sont
nombreuses. L'une des plus sérieuses était
celle des compresseurs, qui nous permettront,
aux plus grandes altitudes, de maintenir « la
pression de 760 millimètres, qui est celle que
nous avons sur un avion ordinaire à six
mille mètres ».
Si c'est vrai, à quoi servent les compres-
seurs ?
A signaler, dans le même papier, un horri-
ble jeu de mots :
Voilà pourlfJ'OÏ, par un brouillard à c Cou-
pet » au couteau, nous sommes allés trouver
l'excellent chef-pilote, etc.
Hi ! Hi !
LA SARTHE jette le trouble dans l'esprit de
ses lecteurs en publiant un article sous le
titre : M. H. Farman construit un avion d'un
modèle spécial., et en le faisant suivre de la
photographie de l'avion stratosphérique. de
Guerchais. Le coup n'est pas régulier.
LE PROGRÈS DE TUNIS n'y va pas de main
morte. Relatant le voyage de M. Balbo à
Bolama, il écrit :
Accompagné du Général Vallé et de vingt-
deux survivants du vol célèbre, il a quitté
Rome et s'est embarqué sur le paquebot
« Esperia ».
Ne croirait-on pas qu'il s'agit des rescapés
d'une terrible catastrophe ?
Enfin LE DAILY TELEGRAPH fait des décou-
vertes sensationnelles.
Le major C. C. Turner déclare qu'un pro-
blème assez sérieux vient d'être soulevé par
une expérience récente faite avec un avion de
chasse biplace. Au cours d'essais faits en
groupe pendant ces derniers mois, on a re-
marqué que le mitrailleur placé dans le poste
arrière des biplaces de chasse, très rapides,
est dans l'impossibilité d'utiliser efficacement
son arme dans n'importe quelle direction, par
suite de la pression énorme provoquée par la
rapidité de l'écoulement de l'air.
Il y a belle lurette qu'on sait que la tou-
relle arrière des biplaces de chasse ne sert pas
à grand'chose. N'empêche qu'on continue à
en mettre sur tous les « coucous » parce que
ça fait riche. M'sieu l'major, ce n'est pas la
peine d'avoir gagné la Coupe Schneider pour
vous apercevoir de cela maintenant seule-
ment.
LA CELEBRITE
Je cueille dans LES NOUVELLES LITTÉ-
RAIRES cette petite anecdote :
Antoine de Saint-Exupéry, qui est actuel-
lement à Paris, entre dans une pharmacie
pour faire exécuter une ordonnance ;
— Quel est votre nom ? lui demande-t-on.
— Saint-Exupéry.
— Comment?
L'auteur du Vol de Nuit commence à épe-
ler son nom. -
— Ah ! l'interrompt le pharmacien, vous
vous appelez comme le Prix Fémina.
C'est beau, la gloire !
UN RUDE VOYAGE
D'après les comptes rendus qui viennent
d'être publiés par la presse technique an-
glaise, la traversée de l'Atlantique-Sud de
Bert Hinkler fut une dure épreuve. Voici ses
impressions, telles que nous les trouvons dans
les colonnes d'AIRWAYS :
Tant qu'il fit jour, je volais à 1 m. 50 au-
dessus des crêtes des vagues afin d'éviter
l'action des vents debout du Nord-Est.
Quand la nuit vint, je fus obligé de monter
et bientôt je rencontrai de vrais nuages
d'orage qui s'étendaient jusqu'à 8.000 ou
10.000 mètres et ressemblaient exactement
à des blocs de ciment. Comme il était impos-
sible de passer au-dessus d'eux, je dus les
traverser à une altitude de 3.600 mètres.
Bien entendu, c'était l'obscurité complète et
je naviguais en me fixant à ma boussole et
à mon indicateur de virage.
Ce fut certainement la partie la plus dé-
sagréable du voyage. J'encaissais les coups
de tabac les plus terrifiants et je n'avais ja-
mais vu de tels éclairs. J'étais aveuglé et je
voyais les éclairs si près de moi que je m'at-
tendais à les voir traverser l'appareil.
le peux maintenant donner une recette à
ceux qui voudraient reproduire un vol trans-
atlantique : enfermez-vous dans une caisse
complètement noire sur laquelle on jettera
des seaux d'eau. Louez ensuite un troupeau
d'éléphants qui donneront des coups de pied
sur elle, et vous aurez une idée très exacte du
voyage.
Evidemment, comme partie de plaisir,
c'est assez réussi. Bert Hinkler déclare que :
.pour l'Atlantique-Sud il n'y a aucun ser-
vice météorologique comparable à celui de
l'Atlantique-Nord. Il n'est donc pas sur-
prenant que j'aie rencontré le mauvais
temps.
Pardon, Hinkler avait, au contraire, toutes
les chances de trouver du beau temps, car
les météorologistes s'établissent de préfé-
rence auprès des dépressions et des cyclones.
CHINE, REVEILLE-TOI!
THE AEROPLANE cite, d'après THE CENTRAL
CHINA POST, les adjurations d'un Canadien,
M. Rapids of Lachine (sic), à la Chine pour
l'émouvoir et la faire sortir de son fata-
lisme. Il s'agit de la pagaïe qui règne à l'aé-
rodrome de Hankéou :
Une ligne postale aérienne fonctionne à
Hankéou depuis deux ans, mais bien loin
d'avoir amélioré l'aérodrome pendant ce
temps, les autorités chinoises l'ont laissé
tomber en ruine. Les avions courriers partent
d'un angle misérable et sale du terrain. Le
hangar où ils devraient être abrités est rem-
pli d'avions militaires. Dehors, je trouve une
masse d'avions tordus, lacérés, fracassés,
abandonnés, juste de quoi dégonfler le plus
intrépide passager.
Naturellement, avec un entretien de cette
sorte, l'aire d'atterrissage est souvent trans-
formée en une mer de boue, et, à présent,
c'est un lac. J'ai vu un avion faire deux es-
sais de départ en soulevant des vagues de
boue et d'eau à près de cinq mètres de haut,
souillant les passagers de la cabine. Il dut
renoncer, cette fois-là, au départ.
Réveille-toi, Chine ! Si tu comprends l'in-
térêt des services aériens, sers-toi de ton bon
sens pour équiper et maintenir les aéro-
dromes convenables. Veille à tes avions et
à tes passagers. Qu'ils ne soient pas arrêtés
par des soldats inutiles t Par des soldats qui,
d'ailleurs, seraient mieux employés à assé-
cher leurs baraques inondées — pour ne pas
parler du terrain lui-même — plutôt que de
se tenir sur une jambe, comme des cigognes,
à pomper des rhumatismes et de la fièvre
aux frais de leur pays.
M. Rapids of Lachine est bien bon de s'oc-
cuper des petits Chinois.
UN SAGE
Le Lieutenant-Colonel Pierre Weiss rap-
porte, dans LE MATIN, cette belle petite his-
toire sur le Colonel Vuillemin :
Le Colonel a fait édifier à El-Goléa, l'oasis
la plus parfumée, la plus ruisselante, un
bordj d'habitation, véritable délice qu'au-
raient aimé Horace et Tibulle. Il s'y rend
avec son petit zinc civil et y passe ses congés
au milieu des fleurs et des arbres qu'il a
plantés. Sa femme et ses deux enfants sont
toujours du voyage. Bichon a six ans et Jac-
queline six mois. C'est la chose la plus tou-
chante du monde de voix l'illustre soldat s'en-
voler gaiement, heureux permissionnaire, em-
portant par-dessus les montagnes et les sables
des êtres aussi chers, blottis dans la carlin-
gue, joyeux et confiants.
Le Colonel Vuillemin est un sage, qui a su
trouver le bonheur dans le désert.
LA CHASSE AUX PILOTES
La loi du 31 mai 1924, qui fait qu'un pilote
atterrissant en campagne est automatique-
ment traîné en correctionnelle, en prend un
bon coup. Hervé Lauwick, dont on connaît
l'amour et le dévouement pour la cause de
l'aviation, propose, dans L'INTRAN, les modi-
fications suivantes :
L'article 24 paralyse l'aviation honnête,
normale, l'aviation tout court. Il est sans
effet contre le malandrin. C'est le type des
mesures sottes et inefficaces. Il serait facile
de rédiger une proposition de loi :
lOT out pilote peut atterrir où ce sera ma-
tériellement possible, sans risque pour les ha-
bitants, s'il est d'accord avec le propriétaire
ou locataire du sol.
20 Tout pilote ayant atterri où que ce soit
peut être tenu de laisser vérifier ses livres et
visiter son avion par tous agents de l'au-
torité ou du fisc.
Un grand chef me disait :
— Nos avions valent les autos de 1912,
mais nos lois sont celles qui régissaient une
pompe à vapeur en 1866. Pourquoi le minis-
tère de l'Air continue-t-il à trembler comme
M. Thiers devant les chemins de ferf
Nous avons même des lois qui remontent
aux Capitulaires de Charlemagne et aux
Edits de Charles le Chauve. Et vous voulez
qu'en en fasse sur mesure pour l'aviation de
tourisme ? Pourtant, il faudrait bien essayer.
- WING.
LES AILES
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SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
'U C"., '111'1'
Malgré le froid, et bien que les usines de
Méaulte aient été fermées pendant les fêtes
de Noël et du Jour de l'An, l'activité n'a pas
faibli au cours de ces derniers jours. Quatre
avions Potez 29 sanitaires, à moteur Lorraine
de 450 CV et un lot d'appareils 25 T. O. E.
ont été livrés. Une autre série de Potez 25
est en cours de réception et de contrerécep-
tion; ces dernières opérations sont assurées
par les adjudants-chefs Cellard et Goret.
L'avion du général Barès, un Potez 29, a
moteur Salmson de 500 CV, est actuellement
en piste pour effectuer, après une révision
complète, ses essais.
Au groupe technique, on poursuit la mise
au point de l'avion Potez 50, à moteur His-
pano-Suiza, de 650 CV. Avec son équipement
complet, cet appareil a atteint, au sol, la
vitesse de 262 km.-h.
Un avion Potez 36 destiné à M. iLiger Belair
a été réceptionné et sera probablement livré
la semaine prochaine à son propriétaire.
Les élèves de l'école de pilotage et les jeunes
pilotes de la région sont venus très réguliè-
rement s'entraîner.
A ORLY
IMHtlMMttlIltf
A l'école du Club « Joseph Le Brix »
M. Larzillière, a passé avec succès les épreu-
ves du brevet de tourisme. MM. Marion et
Besnard volent seul; ils totalisent les atter-
rissages nécessaires avant de passer leurs
épreuves. Les autres élèves poursuivent acti-
vement leur entraînement, sous la surveillance
du chef-pilote Grandjean.
A VILLACOUBLAY
"lln"I'1IlI111111111111
Les fêtes et le mauvais temps ont réduit
l'activité de notre grand aérodrome d'essais.
Parmi les vols effectués, on peut noter une
très belle exhibition de virtuosité de Cavalli,
sur un monoplan Gourdou-Leseurre; une sor-
tie de Signerin, sur le bimoteur Bréguet 411,
avec la charge maximum prévue pour l'utili-
sation de cet avion en bombardier de nuit ;
enfin, une belle montée à 9.650 mètres, de
Vautorhoudt, à bord du Morane-Saulnier 222
à moteur Gnome-Rhône caréné par un anneau
Townend.
Le trimoteur postal Nieuport-Delage S.G.A.,
équipé de trois Salmson de 95 CV, a été livré
au S. T. L Aé.
A MARSEILLE-MARIGNANE
UiaillHaiMHIIIIIIIIMHIItlIIIIIHIHIHIIIttHIIHIttimilHt
Pendant le mois de décembre 1931, 83 h. 52
de vol ont été exécutées au cours de 114 vols,
par les cinquante-trois pilotes réservistes
suivants : MM. Dabry, Pagnan, Pendant
Mario, Chailau, Costera, Colbert, Mons, Vigo,
Tempez, Guillaume, Pierson, Klein, Bclloc. ■
Berthaud, Paillat, Joliot, Raymond, Gardais,
Simon, Millot, Franceschi, Drouhet, De Lé. j
vaque, Blanchet, Gassier, Gombert, Gardès. L
Macheny, Cortial, Laurent, Picard, Jaubert, !
Liard, Ayasse, Bas, Ambrogi, Rolland, Duclos.
David, Ferrand, Tresch, Guilmet, Rede, De!-
rieu, Boussions, Moulet, Ploquin, Fourne!,
Lamboley, Léon, Des Pallières, Neyret.
L'activité annuelle du centre de Marignanc,
pour 1931, se chiffre par 671 heures de vol.
effectuées par 460 pilotes, au cours de 954
exercices aeriens.
M. Paris, chef de ce centre, fournira tous
les renseignements utiles aux pilotes désirant
s'inscrire pour l'année 1932.
A CASABLANCA
IIBIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIMIIIIIlllia
Pour clôturer l'exercice 1931, le Centre d'en-
traînement des pilotes civils de Casablanca
a encore connu, en décembre, une belle acti-
vité. C'est ainsi que l'on cm e»istra, durant ce
mois, 75 heures de vol qui furent accomplies
par 69 pilotes dont les nom-; suivent :
Pierre, Bonhy, Roblin, Meyer, Dejouy, De-
rethé, Gorlacher, Bergoend, Pagel, Fournv.
Roques, Vaury, Martin, Le Corre, Gastonii
Maria, Mugnerot, Basset, Soubabère, Tourne-
fort, Poinsot, Gautron, Caulier, Bonnaud,
Nonza, Lacrois, Laroche, Vanier, Chamski, De
La Pierre, Collin, Maréchal, Larrouy, Robert,
Parrot, Maigne, Puhcllier, Gros, Jourdain, Es-
tors, Devoize, Flavier, Mony, Chevallier, Cros,
Wysse, Lambert, Caron, Bonnaud, Collet, Pe-
net, Laclais, Pascal, Shollaert, Johner, Babin,
Mouret.
Pour tous renseignements et inscription,
s'adresser à M. Rossillion, chef du Centre de
la C.A.F., à Casablanca.
LES ENNUIS DE LENA BERNSTEIN
CONTRAINTE ET FORCEE,
ELLE DOIT RENONCER A TENTER
LE RECORD QU'ELLE VISAIT
Léna Bernstein, à qui on a interdit le départ
à Istres, renonce à s'attaquer au record de dis-
tance en ligne droite et rentre à Paris.
A bord de son avion, un Farman 230 à mo-
teur Salmson de 40 CV, elle qui:ta Marignane,
le 29 décembre dernier, mais, quelques instants
plus tard, elle fut forcée d'atterrir au terrain
militaire d'Istres. Elle revint bientôt après à
Marignane.
Le lendemain, elle s'envola de nouveau, à
10 h. 15 et atterrit à Bron.
Le 31, Léna Bernstein partit de Bron pour
Paris, mais le mauvais temps l'obligea à reve-
nir à l'aérodrome. Elle a dû depuis regagner
Toussus-le-Noble où elle préparera la réalisa-
tion de nouveaux projets.
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des a AILES » ne doivent pas Ignorer
lE COQUETIER D'HONNEUR
C'est la crise. Je suis atteint
par le chômage, et les membres
de ma secte, les aappistes, font la
trêve des confiseurs. A peine
puis-je citer cette petite fantaisie
de L'AuTo sur des avions légers
américains :
Les caractéristiques du « Flyabout » sont
les suivantes : Envergure : 11.500 mètres;
longueur totale : 6.600 mètres ; bauteur :
1.700 mètres ; surface portante : 18,40 mq.
C'est peu pour une telle envergure ! Quelle
tristesse d'en être réduit à pêcher des vir-
gules ! Consolons-nous avec une enquête de
L'AMI DU PEUPLE DU SOIR sur l'avion strato-
sphérique Farman. L'interviewer Tait décla-
rer à Coupet ceci :
Les difficultés du problème à résoudre sont
nombreuses. L'une des plus sérieuses était
celle des compresseurs, qui nous permettront,
aux plus grandes altitudes, de maintenir « la
pression de 760 millimètres, qui est celle que
nous avons sur un avion ordinaire à six
mille mètres ».
Si c'est vrai, à quoi servent les compres-
seurs ?
A signaler, dans le même papier, un horri-
ble jeu de mots :
Voilà pourlfJ'OÏ, par un brouillard à c Cou-
pet » au couteau, nous sommes allés trouver
l'excellent chef-pilote, etc.
Hi ! Hi !
LA SARTHE jette le trouble dans l'esprit de
ses lecteurs en publiant un article sous le
titre : M. H. Farman construit un avion d'un
modèle spécial., et en le faisant suivre de la
photographie de l'avion stratosphérique. de
Guerchais. Le coup n'est pas régulier.
LE PROGRÈS DE TUNIS n'y va pas de main
morte. Relatant le voyage de M. Balbo à
Bolama, il écrit :
Accompagné du Général Vallé et de vingt-
deux survivants du vol célèbre, il a quitté
Rome et s'est embarqué sur le paquebot
« Esperia ».
Ne croirait-on pas qu'il s'agit des rescapés
d'une terrible catastrophe ?
Enfin LE DAILY TELEGRAPH fait des décou-
vertes sensationnelles.
Le major C. C. Turner déclare qu'un pro-
blème assez sérieux vient d'être soulevé par
une expérience récente faite avec un avion de
chasse biplace. Au cours d'essais faits en
groupe pendant ces derniers mois, on a re-
marqué que le mitrailleur placé dans le poste
arrière des biplaces de chasse, très rapides,
est dans l'impossibilité d'utiliser efficacement
son arme dans n'importe quelle direction, par
suite de la pression énorme provoquée par la
rapidité de l'écoulement de l'air.
Il y a belle lurette qu'on sait que la tou-
relle arrière des biplaces de chasse ne sert pas
à grand'chose. N'empêche qu'on continue à
en mettre sur tous les « coucous » parce que
ça fait riche. M'sieu l'major, ce n'est pas la
peine d'avoir gagné la Coupe Schneider pour
vous apercevoir de cela maintenant seule-
ment.
LA CELEBRITE
Je cueille dans LES NOUVELLES LITTÉ-
RAIRES cette petite anecdote :
Antoine de Saint-Exupéry, qui est actuel-
lement à Paris, entre dans une pharmacie
pour faire exécuter une ordonnance ;
— Quel est votre nom ? lui demande-t-on.
— Saint-Exupéry.
— Comment?
L'auteur du Vol de Nuit commence à épe-
ler son nom. -
— Ah ! l'interrompt le pharmacien, vous
vous appelez comme le Prix Fémina.
C'est beau, la gloire !
UN RUDE VOYAGE
D'après les comptes rendus qui viennent
d'être publiés par la presse technique an-
glaise, la traversée de l'Atlantique-Sud de
Bert Hinkler fut une dure épreuve. Voici ses
impressions, telles que nous les trouvons dans
les colonnes d'AIRWAYS :
Tant qu'il fit jour, je volais à 1 m. 50 au-
dessus des crêtes des vagues afin d'éviter
l'action des vents debout du Nord-Est.
Quand la nuit vint, je fus obligé de monter
et bientôt je rencontrai de vrais nuages
d'orage qui s'étendaient jusqu'à 8.000 ou
10.000 mètres et ressemblaient exactement
à des blocs de ciment. Comme il était impos-
sible de passer au-dessus d'eux, je dus les
traverser à une altitude de 3.600 mètres.
Bien entendu, c'était l'obscurité complète et
je naviguais en me fixant à ma boussole et
à mon indicateur de virage.
Ce fut certainement la partie la plus dé-
sagréable du voyage. J'encaissais les coups
de tabac les plus terrifiants et je n'avais ja-
mais vu de tels éclairs. J'étais aveuglé et je
voyais les éclairs si près de moi que je m'at-
tendais à les voir traverser l'appareil.
le peux maintenant donner une recette à
ceux qui voudraient reproduire un vol trans-
atlantique : enfermez-vous dans une caisse
complètement noire sur laquelle on jettera
des seaux d'eau. Louez ensuite un troupeau
d'éléphants qui donneront des coups de pied
sur elle, et vous aurez une idée très exacte du
voyage.
Evidemment, comme partie de plaisir,
c'est assez réussi. Bert Hinkler déclare que :
.pour l'Atlantique-Sud il n'y a aucun ser-
vice météorologique comparable à celui de
l'Atlantique-Nord. Il n'est donc pas sur-
prenant que j'aie rencontré le mauvais
temps.
Pardon, Hinkler avait, au contraire, toutes
les chances de trouver du beau temps, car
les météorologistes s'établissent de préfé-
rence auprès des dépressions et des cyclones.
CHINE, REVEILLE-TOI!
THE AEROPLANE cite, d'après THE CENTRAL
CHINA POST, les adjurations d'un Canadien,
M. Rapids of Lachine (sic), à la Chine pour
l'émouvoir et la faire sortir de son fata-
lisme. Il s'agit de la pagaïe qui règne à l'aé-
rodrome de Hankéou :
Une ligne postale aérienne fonctionne à
Hankéou depuis deux ans, mais bien loin
d'avoir amélioré l'aérodrome pendant ce
temps, les autorités chinoises l'ont laissé
tomber en ruine. Les avions courriers partent
d'un angle misérable et sale du terrain. Le
hangar où ils devraient être abrités est rem-
pli d'avions militaires. Dehors, je trouve une
masse d'avions tordus, lacérés, fracassés,
abandonnés, juste de quoi dégonfler le plus
intrépide passager.
Naturellement, avec un entretien de cette
sorte, l'aire d'atterrissage est souvent trans-
formée en une mer de boue, et, à présent,
c'est un lac. J'ai vu un avion faire deux es-
sais de départ en soulevant des vagues de
boue et d'eau à près de cinq mètres de haut,
souillant les passagers de la cabine. Il dut
renoncer, cette fois-là, au départ.
Réveille-toi, Chine ! Si tu comprends l'in-
térêt des services aériens, sers-toi de ton bon
sens pour équiper et maintenir les aéro-
dromes convenables. Veille à tes avions et
à tes passagers. Qu'ils ne soient pas arrêtés
par des soldats inutiles t Par des soldats qui,
d'ailleurs, seraient mieux employés à assé-
cher leurs baraques inondées — pour ne pas
parler du terrain lui-même — plutôt que de
se tenir sur une jambe, comme des cigognes,
à pomper des rhumatismes et de la fièvre
aux frais de leur pays.
M. Rapids of Lachine est bien bon de s'oc-
cuper des petits Chinois.
UN SAGE
Le Lieutenant-Colonel Pierre Weiss rap-
porte, dans LE MATIN, cette belle petite his-
toire sur le Colonel Vuillemin :
Le Colonel a fait édifier à El-Goléa, l'oasis
la plus parfumée, la plus ruisselante, un
bordj d'habitation, véritable délice qu'au-
raient aimé Horace et Tibulle. Il s'y rend
avec son petit zinc civil et y passe ses congés
au milieu des fleurs et des arbres qu'il a
plantés. Sa femme et ses deux enfants sont
toujours du voyage. Bichon a six ans et Jac-
queline six mois. C'est la chose la plus tou-
chante du monde de voix l'illustre soldat s'en-
voler gaiement, heureux permissionnaire, em-
portant par-dessus les montagnes et les sables
des êtres aussi chers, blottis dans la carlin-
gue, joyeux et confiants.
Le Colonel Vuillemin est un sage, qui a su
trouver le bonheur dans le désert.
LA CHASSE AUX PILOTES
La loi du 31 mai 1924, qui fait qu'un pilote
atterrissant en campagne est automatique-
ment traîné en correctionnelle, en prend un
bon coup. Hervé Lauwick, dont on connaît
l'amour et le dévouement pour la cause de
l'aviation, propose, dans L'INTRAN, les modi-
fications suivantes :
L'article 24 paralyse l'aviation honnête,
normale, l'aviation tout court. Il est sans
effet contre le malandrin. C'est le type des
mesures sottes et inefficaces. Il serait facile
de rédiger une proposition de loi :
lOT out pilote peut atterrir où ce sera ma-
tériellement possible, sans risque pour les ha-
bitants, s'il est d'accord avec le propriétaire
ou locataire du sol.
20 Tout pilote ayant atterri où que ce soit
peut être tenu de laisser vérifier ses livres et
visiter son avion par tous agents de l'au-
torité ou du fisc.
Un grand chef me disait :
— Nos avions valent les autos de 1912,
mais nos lois sont celles qui régissaient une
pompe à vapeur en 1866. Pourquoi le minis-
tère de l'Air continue-t-il à trembler comme
M. Thiers devant les chemins de ferf
Nous avons même des lois qui remontent
aux Capitulaires de Charlemagne et aux
Edits de Charles le Chauve. Et vous voulez
qu'en en fasse sur mesure pour l'aviation de
tourisme ? Pourtant, il faudrait bien essayer.
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