Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1922-09-14
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 septembre 1922 14 septembre 1922
Description : 1922/09/14 (A2,N65). 1922/09/14 (A2,N65).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6556011f
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
Lie ÂILBâ
Profondeur du plan inférieur en V,
0 m. 76 ;
Surface, 26 mer 10;
Longueur totale, 7 m 25 ;
Poids à vide. 430 kilos ;
Charge utile, 471 kgs;
Poids total, 901 kgs ;
Charge « payante », 306 kgs ;
Poids par mètre carré, 34 kgs 6 ;
• Poids au HP, 10 kgs;
Finesse, 12 ;
Capacité des réservoirs (essence et huile),
172 lit. 5 ,
Consommation. horaire (essence et huile),
43 litres ;
Rayon d'action, à pleine puissance,
708 kms ;
Rayon d'action, vitesse commerciale,
965 kms.
Performances, chargè à 544 kilos.
Vitesse maximum, 175 kmh. ;
Vitesse minimum, 49 kmh. ;
Montée par minute, 334 mètres ;
Montée en 10 minutes à 2100 mètres ;
Puissance minimum nécessaire pour
maintenir le vol horizontal, 14 IIP.
Performances avec charge complète
Vitesse maximum, 173 kmh. ;
Vitesse minimum, 65 kmh. ;
Montée par minute, 182 mètres ;
Montée en 10 minutes à 1520 mètres ;
Puissance minimum nécessaire pour
maintenir le vol horizontal, 31 HP.
J. SERRYER
LETTRE D'ITALIE
(De notre correspondant particulier à Rome)
Conférence de la F. A. 1.
Au mois d'octobre prochain, aura lieu a
Rome la Conférence de la Fédération Aéro-
nautique Internationale. A cette occasion
aura lieu, également à Rome, la réunion des
Commissions Internationales de la F. A. I.
que le.Président a convoquées dans le but de
tenir un Congrès d'où puissent s'élever des
vœux et des propositions qui serviront l'or-
ganisation et les progrès de l'aéronautique.
On a établi, pour cela, l'accord avec la Pré-
sidence de la F. A. N. le programme sui-
vant :
Dimanche 111 octobre : 11 h. 25, arrivée à
Modane ; 12 h. déjeuner à l'Hôtel Savoie ;
14 h. départ en automobile pour Turin ;
17 h. arrivée à l'aérodrome de Mirafiori
(Turin) des aviateurs participant au raid de
la Coupe du Piémont ; 20 h. dinr offert par
les Sociétés Aéronautiques de Turin.
Lundi 2 : matin, visite aux ateliers des
maisons Fiat et Ansaldo ; 18 h. 15, départ
pour Rome.
Mardi 3 : Arrivée à Rome; 15 h. inaugu-
ration solennelle de la contérence au Cam-
pidoglio ; 16 h. commencement des travaux
de la Conférence et du Congrès ; 18 h. récep-
tion au Campidoglio offerte par la ville de
Rome.
Mercredi 4 : 9 h. séances ordinaires de la
Conférence et du Congrès au siège de la
F. A. N. I. ; 15 h. continuation des séances ;
20 h. dîner offert par l'Aéro-Club d'Italie.
Jeudi 5 : 9 h. Vols et visite à l'aérodrome
de Centocelle (Rome) ; 13 h. 30, déjeuner
offert à Centocelle par l'Aviation militaire ;
16 h. séances ordinaires de la Conférence et
du Congrès.
Vendredi o : 9 h. visite à l'Institut Expé-
rimental Aéronautique et à l'Etablissement
de Constructions Aéronautiques de l'Etat.
15 h. visite au tombeau du Soldat Inconnu ;
17 h. séance du bureau de la F. A. I. ; 21 h ;
soirée de gala au Théâtre Costanzi.
Samedi 7 : 9 h. fin des séances de la Con-
férence et du Congrès ; 11 h. visite au Pan-
théon ; 11 h. 30, audience royale ; 20 h. dîner
offert par la ville de Rome.
Dimanche 8: 9 h. excursion en dirigeable ;
- 12 h. déjeuner offert par l'Aéro-Club de Rome
à l'aérodrome de Ciampino (Rome); 16 h.
manifestation aéronautique organisée par
• l'Aéro-Club de Rome; 22 h. reception de
l'Aéro-Club de Rome.
Lundi 9 : Matin : voyage à Naples, Pom-
peï et au Vésuve.
Communications entre l'Italie
la Grèce et l'Egypte
L'agence d'Informations Aéronautiques à
la Presse « L'Aerea », de Rome, reçoit,
d'Alexandrie, la nouvelle qu'à la Chambre
de Commerce Italienne de cette ville, on a
convoqué, il y a quelques jours, une grande
réunion de commerçants et de capitalistes.
Cette réunion a eu lieu sous la présidence
du général Giampietro, actuellement en mis-
sion de propagande dans ce pays. Beaucoup
de personnalités du monde politique, com-
mercial et financier, italien, grec et anglais,
prirent part à cette réunion dans le but
d'élablir un projet financier pour instituer
un service aérien commercial et postal entre
l'Italie, la Grèce et l'Egypte. On utiliserait
des hydravions polymoteurs aptes à trans-
porter 20 passagers et une certaine cargai-
son postale. Le voyage devrait être accompli
en dix heures environ, avec une escale à
Athènes où le personnel navigant devrait
être changé. Pour assurer cette entreprise,
on a calculé que 120.000 livres égyptiennes
sont nécessaires Jet qu'elles pourraient être
recueillies pour un tiers, en Italie, et pour les
autres deux tiers en Grèce et en Egypte. Le
général Giampietro a assuré avoir déjà en
Italie le tiers du capital nécessaire pour
l'entreprise, et les autres participants ont
affirmé pouvoir de leur côté, apporter les
deux autres tiers. On a des raisons pour
croire que les négociations entreront, sous
peu. dans une phase pratique.
Sur les hydro-escales
Nous venons d'apprendre qu'après les
fêtes aéronautiques de Lorette (Ancône), qui
auront lieu dans le courant de septembre,
l'hydro-escale d'Ancône sera supprimée pour
permettre l'agrandissement du nouveau port
de mer. On ne sait pas encore si des disposi-
tions ont été prises par les autorités pour le
choix, dans le nouveau port qui est très
grand, d'une place favorable à l'érection
d'une nouvelle hydro-escale dotée d'instal-
lations modernes. Nous ne croyons pas que
l'on veuille supprimer l'hydro-escale d'An-
cône qui est une des plus importantes parmi
celles de la mer Adriatique.
On annonce, en outre, que l'hydro-escale
des « Granili » (Naples) est destinée à dis-
paraître. L'aviation de la Marine se trans-
portera à la nouvelle et grande escale du
Cap Misène sur le lac d'Averne, où se cons-
tituera une base grandiose de l'Aéronau-
tique Militaire. Il est dommage que l'avia-
tion civile ne se soit pas encore décidé à
absorber l'hydro-escale des « Granili » qui,
étant au cœur de Naples, pourrait être très
importante pour l'aviation commerciale.
Enfin, de Gênes, on nous informe que
l'hydro-escale de cette ville sera prochaine-
ment améHorée. Parmi les nombreux tra-
vaux d'amélioration envisagés on annonce
l'érection d'un très grand hangar métallique.
Sur les constructions
aéronautiques
A l'Institut Expérimental Aéronautique
et au Royal Etablissement de constructions
aéronautiques, on travaille à des études
aérodynamiques pour la construction d'un
appareil de chasse, monoplan complètement
métallique. Les vaillants inventeurs de cet
appareil ontpleiue confiance dans laréussite.
La maison Caproni commencera prochai-
nement la construction de quelques nou-
veaux modèles du Ca. 450 HP (trois mo-
teurs) légèrement modifiés. Elle construira
aussi un modèle d'avion métallique de
chasse.
Alighiero BACIOCCHI
Les modèles réduits à Toulouse
La Section Toulousaine de l'Association
Française Aérienne qui organisa au prin-
temps dernier un concours des plus réussis
de jîlaneurs réduits au cours duquel fut
réalisée la très belle performance que nos
lecteurs connaissent, entreprend, pour la
rentrée, de susciter à nouveau l'ingéniosité
des inventeurs en créant un concours de mo-
dèles réduits à moteur.
Le règlement de ce concours, extrêmement
simple et qui ne peut prêter à discussion
d'interprétation, est original. Sa conception
procède du désir des organisateurs de mettre
en lumière des idées nouvelles relatives à la
réalisation future d'avions à faible encom-
brement par rapport à la puissance em-
ployée et, par conséquence naturelle, à la
vitesse réalisée et à la charge transportée.
La construction de gros avions semble en
effet avec la disposition actuellement
adoptée des surfaces portantes, tendre rapi-
dement vers une limite bientôt atteinte du
fait de l'accroissement de poids mort
occasionné par l'accroissement de l'enver-
gure.
C'est avec la préoccupation de provoquer
des conceptions tendant a réduire l'envergure
des avions de l'avenir que la S. T. A. F. A.
a rédigé l'article unique de son règlement
d'admission au prochain concours : « Tous
les appareils à moteur, sans limitation de
puissance dé surface portante ou de poids,
sont admis au concours, (exception faite
pour les engins à réaction directe, type fusée).
La seule condition à remplir est que l'enver-
gure de l'appareil soit inf érieure ou au plus
égale à un mètre.
Le concours donnera lieu à un double
classement des rconcurents d'après la durée
du vol et la distance parcourue.
Il sera distribué : 1
Pour la distance : Un premier prix ( 100 frs.)
offert par l'Aéro-Club des Pyrénées; un
deuxième prix (75 frs.) offert par la
S. T. A. F. A.
Pour la durée : Un premier prix (100 frs.)
offert par l'Aéro-Club des Pyrénées; un
deuxième prix (75 frs ) offert par la S. T. A.
F. A. Plus un prifx rs i5~ ff ert par la S. T. A.
F. A. Plus un prix (50 frs. } offert par la
S. T. A. F. A., qui sera attribué au cons-
tructeur qui parmi ceux n'ayant pas eu
d'autre récompense aura présenté, d'après
l'avis du Jury, l'appareil le plus ingénieu-
sement conçu et exécuté.
La date du concours est fixée au dimanche
5 novembre.
Les engagements sont reçus par le Com-
missaire-adjoint du concours, M. Huguet,
22, rue Lafayette, à Toulouse accompagnés
des droits. (5 frs pour les membres de la
S. T. A. F. A., de I'At^F. A.-ou de l'Aéro-Club
des Pyrénées — 10 frs. pour les concurrents
étrangers à ces associations). Il sera rem-
boursé 5 frs. à tout concurrent prenant le
départ.
ASSOCIATIONS
1
Amicale des Professionnels
Les cours de l'A. P. A. ouvriront le mer-
credi 4 octobre et se termineront en mai.
Ils comprennent 3 sections.
I. Section mécaniciens. Cours élémentaires:
Comprend un cours théorique à la caserne
des Pompiers, rue du Jour, le jeudi à
20 h. 30, un cours pratique à l'Ecole des
Travaux Publics d'Arcueil-Cachan, le di-
manche à 8 h. 30.
Cours supérieurs : Comprend un cours
théorique à la caserne de pompiers, rue du
Jour, le vendredi à 20 h. 30, un cours pra-
tique à l'Ecole des Travaux Publics d'Ar-
cueil-Cachan. Un autre lieu sera désigné
ultérieurement ; un cours de géométrie et
trigonométrie pendant le premier trimestre,
un cours de physique mécanique, électricité
pendant le deuxième trimestre, le jeudi à
20 h. 30.
II. Section T.S. F. Cours élémentaires :
Comprend un cours théorique et pratique à
la caserne des pompiers, rue du Jour, chez
M. Serf, constructeur d'appareils de T.S.F.
14, rue Henner, le mercredi à 20 h. 3C.
Les élèves sont prévenus du lieu du cours
par leur professeur et par le journal Les
Ailes.
III. Section photographie. Cours élémen-
taires : Le Comité étudie actu-liement l'or-
ganisation de ce cours.
Il est rappelé qu'à la fin des cours, dés
brevets sont donnés après examen sous le
contrôle du ous-Secretariat de l'Aéronau-
tique, du Ministère de la Guerre, du Minis-
tère de la Marine, aux élèves ayant suivi
régulièrement les cC urs de la Société.
Les jeunes gens désirant suivre ces cours
sont priés d'envoyer au Président de la So-
ciété, M. A. Lefèvre, 15, rue Linné, Paris
(5*) les renseignements suivants : Profes-
sion, brevets universitaires ou profession-
nel, le cours auquel ils désirent être ins-
crits, à quelle classe d'incorporation ils
appartiennent.
D'ailleurs, pour les divers renseignements,
on peut soit écrire au Président de l'A. P. A.,
soit téléphoner au Siège Social ou bien
s'adresser à la Taverne Municipale, Place
de 1 Hôtel-de-Vil'e, tous les lundi de 20 h. 45
à 22 h. 30.
Résultats des examens des cours de la So-
ciete : Ont obtenu leur brevet de mécanicien
de piste : MM. Gaulon, Rile, Bouchet, Da-
greilh, Anquet-Conten, Routier, Guilloux,
Dallo, Pigeard, Buon.
Ont obtenu le brevet d'aide-mécanicien :
MM. Defrain et Hannomaux ; le brevet
d'électricien T.S.F. : MM. Gaulon, Jalon.
MM. Gaulon, Rile, Dagreilh, Bouchet et
Guilloux sont admis à passer les examens
du brevet supérieur de mécanicien.
Les prix
du Vol à Voile
Lundi dernier, Le Diatin, grâce à l'appel
éloquent du lieutenant-colonel René Quin-
ton, avait réuni 255.000 francs. Si l'on
songe que, de son côté Le Petit Parisien
consacre 125.000 francs à son concours de
moto-aviettes, c'est une somme de 380.000 fr.
qui, dès-à présent, récompensera les recher-
ches de nos constructeurs et de nos pilotes
dans la voie de l'aviation économique. Il est
à penser que le demi-million sera atteint
avant peu. Voici, en attendant, les derniers
prix offerts :
Prix Hen y Potez : 10 OOO francs.
Règlements à l'étude. M. Henry Potez
fonde un prix de 10.000 francs en faveur du
vol à voile. j
Les conditions d'attribution ne sont pas
encore déterminées.
Prix Louis Blériot: 15.000 francs
Règlements à l'étude. Le prix fondé par
M. Louis Blériot est destiné à encourager
l'avion à moteur qui ayant des qualités de
« voilier » permettra une navigation écono-
mique. Ce prix sera attribué au pilote
français qui, s:élevant. par ses propres
moyens d'une falaise française, traversera
la Manche, virera au-dessus du territoire
britannique, reviendra atterrir en France,
et qui aura dépensé pour le voyage la moin-
dre quantité d'essence, cette quantité ne
pouvant être supérieure à trois litres.
Le concours sera clos le 31 décembre 1923.
Au cas où le prix ne serait pas remporté à
cette date, il serait reporté automatique-
ment à la fin de l'année 1924.
Pi ix des Chantiers Aéromaritimes
de la oeine :
12.000 francs.
Règlements à l'étude. M. Lawrence San-
toni, au nom des Chantiers Aéromaritimes
de la Seine (Cams) consacre 12.000 francs à
la création des deux prix suivants :
1° Un premier prix de 0.000 francs à
échéance du 30 septembre 1923, pour le
pilote français qui, sur un appareil à voile
français couvrira la plus grande distance
en ligne droite, sans l'aide d'aucun moteur,
entre deux rives marines ou lacustres, au-
dessus de la mer, d'un golfe, d'un lac ou
d'une lagune, avec départ de France et
atterrissage en France ou dans un pays
limitrophe, le parcours effectué ne devant
pas être inférieur à 10 kilomètres ; -
28 Un deuxième prix de 7.00J francs, à
échéance du 30 septembre 1924, avec même
règlement, sauf que l'avion devra revenir
atterrir, dans le même vol à moins de
500 mètres de son point de départ.
Prix du « Matin » :
25.000 francs.
Règlements à l'étude. Le journal « Le
Matin -) a mis 25.000 francs à la disposition
de la Ligue Aéronautique en France pour
la création d'un prix dont les conditions
d'attribution restent à déterminer.
Prix Lorraine-Diétrich
, 10.000 francs.
Règlements à l'étude. La société Lorraine-
Diétrich a mis a la disposition du colonel
Quihton une somme de 10.000 francs. L'at-
tribution n'en est pas encore fixée. Elle sera
divisée en deux primes qui viendront à
échéance tin 1923 tt fin 1924.
Aux « Vieilles Tiges »
Le Comité de direction des Vieilles Tiges
s'est réuni hier mercredi à 18 heures à bon
siège social, 21, rue Demours. Après avoir
procédé à la constitution du bureau, on a
nommé un secrétaire général et un trésorier.
Deux commissions, une sportive, l'autre
financière, ont été formées.
L'excellent groupement se propose de
faire preuve d'une activité plus grande que
jamais.
L'entraînement gratuit des
La Direction des Centres d'entfa
nous communiquant tous lesacis (ltJ
ceux-ci en lisant cette rubrique o(l..
d'être tenus au courant de toutes les no.,
concernant l'entraînement. j
Rectification. — C'est par erreUje
été inscrit dans le dernier numéro r 'da)
et à cette même place, qu'à Par t;rail J
courant le tracteur pour Orly m;
la place d'Italie à 2 h. 30. C'est a. (I!.j
précises qu'il faut lire. Arrivée a
heures 25.
Rappel des heures de vol. — Plu-9
jours pour rattraper les heures dJ
la période des vacances. Avis aux 4.'
taires. rI
o!Sr
Vols sur Bréguet et Spad. — Les v P
ces appareils nécessitent une p^P.
plus grande de la part du persoDe
nicien, la Direction des Centres d
ment a décidé que ces vols aurai. e,"t
toirement une durée minima de 30^0
Cela n'est pas d'ailleurs pour deP lait,
certains pilotes inscrits, que nous
sons et qui ne demandent qu'à tata 1,
n:
Centre de Chalon. — Ce centre sera u
sous peu d'un Nieuport 23 mètres èg
commande.
Association
Française Aériel11
Siège Social : BtJtel des Sociétés SfJ,
SecrétariatGéMrai:/?, boulevard des Bwyt
Paris, — UlépkQne : Central &'[ 1
Séance de ce soir. L'Association F-re
Aérienne reprendra ce soir, jeudi .3D\"
tembre, à 20 h. 45, aux ,Soci e t essS'Vv
28, rue berpente, le cours normal û J
réunions bi-mensuelles.
Cette séance de reouverture sera 6
crée à un échange de vues sur le GOaf'
Expérimental d'Aviation sans Molf r [j
l'exposé du programme d'action de 1 i t':
et, enfin, à la présentation du reg, l'
du concours de modeles réduits dO
arrêtera la date définitive..
Il ne sera pas envoyé de convocatif^*
j 'tel:
Visite du 16 octobre. — Une ISI
nouvelles installations de l'aéro:.PO ¡i' :
Bourget et des nouveaux appareils au* j
le dimanche après-midi 15 octobre.
occasion, la Compagnie Aérienne FrtI Il,t
mettra spécialement à la dis il"
l'A.F.A. un Goliath-Farman pour -
l'excuision du Tour de Paris. "0
membres de l'A. F.A. sont naturel^ t
admis à cette visite. Le prix de i'excu »
aérienne est ex cep tionnelie ment
25 francs par personne. On peut s6
inscrire, sur présentation de la car' 91
secrétariat de l'A.F.A. dès maintena"
Aéronautique.m.
de France
Siège soeia! 1 fl
58, Rue Jean-Jacques-^
PARIS-let
Les cours de préparation aux tr°
d'aéronautique (aviation et aérost*t.l^o,! I
reprendront en octobre ; les inscriPe I
sont reçues dès maintenant au Sle-
l'A. C. D. F. 58, rue J.-J. Rousseau, Pafis I
En souscrivant un seul abonneff^it
notre journal, vous nous aidez datXJ:j¡l
qu'en achetant dix numéros chaque Seo,,
a votre ltbraire..
APRÈS LE CONGRES
Le Vol sans moteur à Combegrasse
par J.-C. LAFFONT, Ingénieur E.T.P.
Des esprits chagrins ont prétendu que le
travail que nous avions fait à Combegrasse,
était insignifiant; de grands journaux, sans
doute mal informés, ont parlé d'.nsuccès,
et des journaux sportifs, ce qui est plus
grave, ont paru ne pas se rendre compte de
l'effort immense qui a été fait en vue de la
réalisation du vol sans moteur.
On n'a d'ailleurs pas manqué de comparer
les résultats obtenus en France et en Alle-
magne, les 5 min. 20 sec. de Bossoutrot
aux 3 heures de Hentzen.
Avant d'esquisser une étude critique du
Congrès, il nous a paru qu'une mise au
point était absolument nécessaire et il serait
à souhaiter que le grand public qui n'a pu
goûter que l'éloquence trop brutale de deux
chiffres puisse lire les quelques précisions
suivantes :
Otto Lilienthal avait toujours été persuadé
de la possibilité du vol sans moteur et il
écrivait que « par vent de 10 m. l'homme
ne doit avoir aucun effort à fournir pour
volor ». En 1897, lorsqu'il se tua après
avoir effectué plus d'un millier de vols sur
des planeurs inventés et construits par lui,
son œuvre ne fut pas interrompue. Son
frère, M. Gustave Lilienthal, loin de se
laisser subjuguer par les succès prodigieux
de l'aviation, continuait avec une persévé-
rance admirable d'étudier le vol dans le
vent, construisait des appareils réduits,
essayait des ailes en plein vent à l'aide d'un
pylône spécialement construit, formait des
elèves et cherchait à créer un courant d'opi-
nion en faveur du vol à voile. Secondé ad-
mirablement par Flugsport, il vient de voir
son travail couronné de succès par les
exploits accomplis au dernier concours de
la Rhon, et qui, jusqu'à plus ample informé
paraissent apporter une solution définitive
u vol à voile par vent fort.
Il y a donc exactement 25 ans qu'une élite
de chercheurs allemands, prenant pour base
de départ les travaux d'Oito Lilienthal s'a-
charne méthodiquement à l'imitation du vol
des oiseaux.
Que s'est-il passé en France pendant ce
temps?
Nous nous sommes surtout consacrés au
perfectionnement de l'aéroplane, et nous
avons pris dans cette branche une sérieuse
avance sur nos concurrents, grâce à l'ingé-
niosité de nos constructeurs et à l'habileté
de nos pilotes. Toutes les tentatives de vol
sans moteur faites avant la guerre ont été
ou fantaisistes ou faites sans esprit de suite,
et, ce qui importe dans cette voie, c'est non
seulement le génie créateur, mais surtout
l'ordre dans l'étude et la persévérance dans
l'effort. Malheureusement cette perséverance
exige beaucoup dtr temps et d'argent : l'un
et l'autre ont peut-être manqué dans quel-
ques circonstances.
Ceux qui disposaient des moyens néces-
saires ne croyaient pas à l'aviation sans
moteur et ne voulaient pas risquer leurs
capitaux. En rentrant de la guerrp, des
anciens pilotes, des journalistes, des ama-
teurs, ayant eu connaissance des travaux
allemands et pensant qu'il convenait que
des recherches semblables fussent encoura-
gées en France, fondèrent l'Association
Française Aérienne et organisèrent le Con-
grès de Paris et le Concours expérimental
de Combegrasse.
Quelques rares appareils étaient déjà
prêts, arcun n'avait été expérimenté et
c'est donc après un an de travail seulement,
sans expériences préalables, que nous nous
sommes lancés dans l'arène. et nous
avons fait aussi bien qu'à la Rhon, il y a
deux ans. Nous avons donc lieu d'être fiers
du résultat obtenu ; il est tout à l'honneur
de notre pays qui dura tôt fait de rattraper
le temps perdu.
Il est bien entendu que le lecteur ne trou-
vera ici qu'une critique des faits et, qu'en
aucune façon, nous ne visons les personnes
à travers ces faits.
Il a été de bon ton, ces dernières semaines,
de déclarer que le terrain était mauvais, le
vent trop faible, l'affaire mai organisée. On
n'a vu nulle part louer l'effort qui avait dû
être accompli pour « monter » le concours.
Et &i les organisateurs, trop modestes, n'ont
pas cru devoir exposer aux nombreux con-
gressistes, à la presse, les mille difficultés
qu'ils ont eues a résoudre, il est de notre
devoir de les signaler aux lecteurs des Ailes.
Maintenant que le vol à voile est « lancé »,
que les grands jourita.ux — bien informés
— ont daigné faire une campagne en sa
faveur, tout le monde se remue un peu pour
lui faire de la place, chacun veut avoir tenu
cet enfant prodigue et merveilleux sur les
fonts baptismaux ; mais autrefois — il y a
trois mois de cela — en a-t-il fallu des
courses à travers Paris, des lettres, des dé-
marches, des entrevues, des présentations
pour obtenir le matériel nécessaire, pour le
faire transporter et édifier le camp. Et ce
sont encore des « jaunes » qui, en dehors
de leurs occupations personnelles, ont sa-
crifié famille, amis, intérêts à la réussite de
leur idée! Si les Parisiens ne perdaient pas
leur temps, les Clermontois ne boudaient
pas à la tâche et nous devons rendre hom-
mage au dévouement et à la serviabilité
sans bornes des membres de l'Aéro-Club
d'Auvergne, qui se sont prodigués sans
compter avant et pendant le meeting.
Avant de passer à la critique, qui n'est
d'ailleurs pas aisée, il était nécessaire de
reconnaître que l'art avait été bien diffi-
cile.
I. Le choix du terrain. Son organisation.
Pour faire du vol à voile, il faut du vent
et pour faciliter le départ des avions, il faut
même un vent ascendant. Or, si nous avons
eu du vent (à part quelques rares journées
calmes), nous n'avons pas eu de vent ascen-
dant. Pour que les masses d'air consentent
en effet à grimper le long d'une pente (et
Pieu sait si elles y ont mis de la mauvaise
volonté), il faut qu'elles ne trouvent d'issue
ni à droite, ni à gauche ! qu'elles soient en
présence d'un véritable mur offrant une cer-
taine continuité. Toute la région étant cons-
tituée par une série de pitons à peu près
isolés les uns des autres, se présentait dans
des conditions très défavorables à ce point
de vue. Analysons.
Vent d Ouest ou Sud-Ouest. lia été le plus
fréquent et souillait avec une force variant
de ti à 12 m.
Au puy de Combegrasse. Il rasait les
pentes Sud vers la Garandie. Tout départ
vers le S. était alors impossible, la disposi-
tion de la colline créant un remous violent
à 50 m. environ de la crête. En fait, sauf les
premiers vols d'Allen et plusieurs essais
malheureux de Chardon, cette direction de
départ fut totalement abandonnée. C'était
de la, pourtant, que les essais les plus inté-
ressants paraissaient devoir être faits. Sur
l'arête S. W. seule, et sur une banae très
étroite le vent remontait la pente — mais
les appareils étaient obligés de rester stric-
tement sur cette arête en ligne de vol, cela
étant rendu difficile à cause d'un change-
ment de pente qui créait un remous assez
sensible et dangereux par vent fort (accident
Sardier). Les voiliers quittant cette bande
ascendante avaient sur leur droite un vent
de côté perpendiculaire à la pente (accidents
Paulhan-Deshayes), ainsi que sur leur gau-
che (atterrissage un peu dur de Côupet au-
desscjus du petit cratère). Même jeu au puy
de la l'oupe. Le vent ne remontait exacte-
ment que l'arête du Puy dirigée vers le S.
deRandanne — il fiiait ensuite ou à droite
— et l'avion devait s'engager dans le trou
dangereux et les remous creés par le village,
les arbres, etc. (accident Fétu), ou à gauche
et le voilier devait suivre la ligne de crête :
c'était là le point le moins défavorable par
vent d'Ouest (vols de Barbot-Bonnet-Bos-
soutrot Coupet), encore fallait-il un appareil
fin pour s'en tirer à cause de nombreux
remous dus à l'irrégularité de la pente.
Chardon qui tâtait très bien l'air n'a jamais
pu partir dans cette direction, même lors-
qu'il avait la vitesse de vent voulue.
Au point de vue vol à voile, le vent
d'Ouest était peu voilable (nous nous expli-
querons plus tard sur ce terme) et ne devait
pas permettre de belles performances,
Vent d'Est ou E.S.E. Il remontai j» j
pentes E. et S. de Combegrasse, n*a J
voisinage du puy de la Rodde créai i :
remous fâcheux et le vent filait alors fc,
et}
le S. en rasant la pente. Toutefois e jo
lançant exactement a l'Est, on avait ¡}é (1
vent ascendant.. Hélas ! le puy bolse e
Charmont ne permettait pas les entrep tiet.,.
à très longue portée. A la Toupe où ce
semblait devoir attirer pas mal de co» cur »
rents, il n'y eut guère que de timides ® J'
à mi-pente (frères Landes, quaiificat1
Ilenmerdinger), peut-être à cause du te a|i>
d'atterrissage peu favorable..
Ce vent était de beaucoup le plus vol d
ja
et aurait dû permettre la réalisation^'
jolis vols: il a malheureusement peu sO vd Ii
et, il faut l'avouer, nos aviateurs, quave J
scufflait, n'ont peut-être pas fait preu e Je
l'enthousiasme suffisant, se mettant UI qùi
trop tard au travail. C'estgrâceà.l.Ul."
Bossoutrot fit 5 m. 18 sec., Coupet 4' fJÙoflJl
Vent du Sud-. Il n'a vraiment sO. ll"
qu'un jour ne créant que des couranti' o¡}
couloir, rasant les peutes. et des rel jt-
inquiétants vers le puy de la Rodde. OC
permit aucun vol intéressant. dBP:
En résumé. Vents assez fréquents st:
la région choisie, mais les vents d'Oil <{o
prédominants ne sont pas favorables a s'
à voile. Il n'y a pas ou peu de courailts ge,
cendants pour faciliter les départs 't 10
vents filent en rasant les Puys, rendais e'
envois dilïiciles et les vols parfois de j
reux. ft}Í'
Les vents d'Est, très voilables, s°nfji'
bles, et souillent assez rarement La JoXgs
graphie de la région ne facilite pas de ij- gs
vois dans cette direction.
(A uivre) 1 r
Ingénieur E1 * '¡
Ingénieurg-
-
-
Le premier kiosque auquel vous ac
manàé Les Ailes n'en avait plus ; le sec leS
kiosque ne les recevait pas ; le troisi^^i
attendait d'un moment à l'autre. VoUS J1
perdu du temps 1 Or, vous en auriez gcJPi,
au cantrairet si vous aviez été agg m
Abonnez-vous donc tout 1 j
Profondeur du plan inférieur en V,
0 m. 76 ;
Surface, 26 mer 10;
Longueur totale, 7 m 25 ;
Poids à vide. 430 kilos ;
Charge utile, 471 kgs;
Poids total, 901 kgs ;
Charge « payante », 306 kgs ;
Poids par mètre carré, 34 kgs 6 ;
• Poids au HP, 10 kgs;
Finesse, 12 ;
Capacité des réservoirs (essence et huile),
172 lit. 5 ,
Consommation. horaire (essence et huile),
43 litres ;
Rayon d'action, à pleine puissance,
708 kms ;
Rayon d'action, vitesse commerciale,
965 kms.
Performances, chargè à 544 kilos.
Vitesse maximum, 175 kmh. ;
Vitesse minimum, 49 kmh. ;
Montée par minute, 334 mètres ;
Montée en 10 minutes à 2100 mètres ;
Puissance minimum nécessaire pour
maintenir le vol horizontal, 14 IIP.
Performances avec charge complète
Vitesse maximum, 173 kmh. ;
Vitesse minimum, 65 kmh. ;
Montée par minute, 182 mètres ;
Montée en 10 minutes à 1520 mètres ;
Puissance minimum nécessaire pour
maintenir le vol horizontal, 31 HP.
J. SERRYER
LETTRE D'ITALIE
(De notre correspondant particulier à Rome)
Conférence de la F. A. 1.
Au mois d'octobre prochain, aura lieu a
Rome la Conférence de la Fédération Aéro-
nautique Internationale. A cette occasion
aura lieu, également à Rome, la réunion des
Commissions Internationales de la F. A. I.
que le.Président a convoquées dans le but de
tenir un Congrès d'où puissent s'élever des
vœux et des propositions qui serviront l'or-
ganisation et les progrès de l'aéronautique.
On a établi, pour cela, l'accord avec la Pré-
sidence de la F. A. N. le programme sui-
vant :
Dimanche 111 octobre : 11 h. 25, arrivée à
Modane ; 12 h. déjeuner à l'Hôtel Savoie ;
14 h. départ en automobile pour Turin ;
17 h. arrivée à l'aérodrome de Mirafiori
(Turin) des aviateurs participant au raid de
la Coupe du Piémont ; 20 h. dinr offert par
les Sociétés Aéronautiques de Turin.
Lundi 2 : matin, visite aux ateliers des
maisons Fiat et Ansaldo ; 18 h. 15, départ
pour Rome.
Mardi 3 : Arrivée à Rome; 15 h. inaugu-
ration solennelle de la contérence au Cam-
pidoglio ; 16 h. commencement des travaux
de la Conférence et du Congrès ; 18 h. récep-
tion au Campidoglio offerte par la ville de
Rome.
Mercredi 4 : 9 h. séances ordinaires de la
Conférence et du Congrès au siège de la
F. A. N. I. ; 15 h. continuation des séances ;
20 h. dîner offert par l'Aéro-Club d'Italie.
Jeudi 5 : 9 h. Vols et visite à l'aérodrome
de Centocelle (Rome) ; 13 h. 30, déjeuner
offert à Centocelle par l'Aviation militaire ;
16 h. séances ordinaires de la Conférence et
du Congrès.
Vendredi o : 9 h. visite à l'Institut Expé-
rimental Aéronautique et à l'Etablissement
de Constructions Aéronautiques de l'Etat.
15 h. visite au tombeau du Soldat Inconnu ;
17 h. séance du bureau de la F. A. I. ; 21 h ;
soirée de gala au Théâtre Costanzi.
Samedi 7 : 9 h. fin des séances de la Con-
férence et du Congrès ; 11 h. visite au Pan-
théon ; 11 h. 30, audience royale ; 20 h. dîner
offert par la ville de Rome.
Dimanche 8: 9 h. excursion en dirigeable ;
- 12 h. déjeuner offert par l'Aéro-Club de Rome
à l'aérodrome de Ciampino (Rome); 16 h.
manifestation aéronautique organisée par
• l'Aéro-Club de Rome; 22 h. reception de
l'Aéro-Club de Rome.
Lundi 9 : Matin : voyage à Naples, Pom-
peï et au Vésuve.
Communications entre l'Italie
la Grèce et l'Egypte
L'agence d'Informations Aéronautiques à
la Presse « L'Aerea », de Rome, reçoit,
d'Alexandrie, la nouvelle qu'à la Chambre
de Commerce Italienne de cette ville, on a
convoqué, il y a quelques jours, une grande
réunion de commerçants et de capitalistes.
Cette réunion a eu lieu sous la présidence
du général Giampietro, actuellement en mis-
sion de propagande dans ce pays. Beaucoup
de personnalités du monde politique, com-
mercial et financier, italien, grec et anglais,
prirent part à cette réunion dans le but
d'élablir un projet financier pour instituer
un service aérien commercial et postal entre
l'Italie, la Grèce et l'Egypte. On utiliserait
des hydravions polymoteurs aptes à trans-
porter 20 passagers et une certaine cargai-
son postale. Le voyage devrait être accompli
en dix heures environ, avec une escale à
Athènes où le personnel navigant devrait
être changé. Pour assurer cette entreprise,
on a calculé que 120.000 livres égyptiennes
sont nécessaires Jet qu'elles pourraient être
recueillies pour un tiers, en Italie, et pour les
autres deux tiers en Grèce et en Egypte. Le
général Giampietro a assuré avoir déjà en
Italie le tiers du capital nécessaire pour
l'entreprise, et les autres participants ont
affirmé pouvoir de leur côté, apporter les
deux autres tiers. On a des raisons pour
croire que les négociations entreront, sous
peu. dans une phase pratique.
Sur les hydro-escales
Nous venons d'apprendre qu'après les
fêtes aéronautiques de Lorette (Ancône), qui
auront lieu dans le courant de septembre,
l'hydro-escale d'Ancône sera supprimée pour
permettre l'agrandissement du nouveau port
de mer. On ne sait pas encore si des disposi-
tions ont été prises par les autorités pour le
choix, dans le nouveau port qui est très
grand, d'une place favorable à l'érection
d'une nouvelle hydro-escale dotée d'instal-
lations modernes. Nous ne croyons pas que
l'on veuille supprimer l'hydro-escale d'An-
cône qui est une des plus importantes parmi
celles de la mer Adriatique.
On annonce, en outre, que l'hydro-escale
des « Granili » (Naples) est destinée à dis-
paraître. L'aviation de la Marine se trans-
portera à la nouvelle et grande escale du
Cap Misène sur le lac d'Averne, où se cons-
tituera une base grandiose de l'Aéronau-
tique Militaire. Il est dommage que l'avia-
tion civile ne se soit pas encore décidé à
absorber l'hydro-escale des « Granili » qui,
étant au cœur de Naples, pourrait être très
importante pour l'aviation commerciale.
Enfin, de Gênes, on nous informe que
l'hydro-escale de cette ville sera prochaine-
ment améHorée. Parmi les nombreux tra-
vaux d'amélioration envisagés on annonce
l'érection d'un très grand hangar métallique.
Sur les constructions
aéronautiques
A l'Institut Expérimental Aéronautique
et au Royal Etablissement de constructions
aéronautiques, on travaille à des études
aérodynamiques pour la construction d'un
appareil de chasse, monoplan complètement
métallique. Les vaillants inventeurs de cet
appareil ontpleiue confiance dans laréussite.
La maison Caproni commencera prochai-
nement la construction de quelques nou-
veaux modèles du Ca. 450 HP (trois mo-
teurs) légèrement modifiés. Elle construira
aussi un modèle d'avion métallique de
chasse.
Alighiero BACIOCCHI
Les modèles réduits à Toulouse
La Section Toulousaine de l'Association
Française Aérienne qui organisa au prin-
temps dernier un concours des plus réussis
de jîlaneurs réduits au cours duquel fut
réalisée la très belle performance que nos
lecteurs connaissent, entreprend, pour la
rentrée, de susciter à nouveau l'ingéniosité
des inventeurs en créant un concours de mo-
dèles réduits à moteur.
Le règlement de ce concours, extrêmement
simple et qui ne peut prêter à discussion
d'interprétation, est original. Sa conception
procède du désir des organisateurs de mettre
en lumière des idées nouvelles relatives à la
réalisation future d'avions à faible encom-
brement par rapport à la puissance em-
ployée et, par conséquence naturelle, à la
vitesse réalisée et à la charge transportée.
La construction de gros avions semble en
effet avec la disposition actuellement
adoptée des surfaces portantes, tendre rapi-
dement vers une limite bientôt atteinte du
fait de l'accroissement de poids mort
occasionné par l'accroissement de l'enver-
gure.
C'est avec la préoccupation de provoquer
des conceptions tendant a réduire l'envergure
des avions de l'avenir que la S. T. A. F. A.
a rédigé l'article unique de son règlement
d'admission au prochain concours : « Tous
les appareils à moteur, sans limitation de
puissance dé surface portante ou de poids,
sont admis au concours, (exception faite
pour les engins à réaction directe, type fusée).
La seule condition à remplir est que l'enver-
gure de l'appareil soit inf érieure ou au plus
égale à un mètre.
Le concours donnera lieu à un double
classement des rconcurents d'après la durée
du vol et la distance parcourue.
Il sera distribué : 1
Pour la distance : Un premier prix ( 100 frs.)
offert par l'Aéro-Club des Pyrénées; un
deuxième prix (75 frs.) offert par la
S. T. A. F. A.
Pour la durée : Un premier prix (100 frs.)
offert par l'Aéro-Club des Pyrénées; un
deuxième prix (75 frs ) offert par la S. T. A.
F. A. Plus un prifx rs i5~ ff ert par la S. T. A.
F. A. Plus un prix (50 frs. } offert par la
S. T. A. F. A., qui sera attribué au cons-
tructeur qui parmi ceux n'ayant pas eu
d'autre récompense aura présenté, d'après
l'avis du Jury, l'appareil le plus ingénieu-
sement conçu et exécuté.
La date du concours est fixée au dimanche
5 novembre.
Les engagements sont reçus par le Com-
missaire-adjoint du concours, M. Huguet,
22, rue Lafayette, à Toulouse accompagnés
des droits. (5 frs pour les membres de la
S. T. A. F. A., de I'At^F. A.-ou de l'Aéro-Club
des Pyrénées — 10 frs. pour les concurrents
étrangers à ces associations). Il sera rem-
boursé 5 frs. à tout concurrent prenant le
départ.
ASSOCIATIONS
1
Amicale des Professionnels
Les cours de l'A. P. A. ouvriront le mer-
credi 4 octobre et se termineront en mai.
Ils comprennent 3 sections.
I. Section mécaniciens. Cours élémentaires:
Comprend un cours théorique à la caserne
des Pompiers, rue du Jour, le jeudi à
20 h. 30, un cours pratique à l'Ecole des
Travaux Publics d'Arcueil-Cachan, le di-
manche à 8 h. 30.
Cours supérieurs : Comprend un cours
théorique à la caserne de pompiers, rue du
Jour, le vendredi à 20 h. 30, un cours pra-
tique à l'Ecole des Travaux Publics d'Ar-
cueil-Cachan. Un autre lieu sera désigné
ultérieurement ; un cours de géométrie et
trigonométrie pendant le premier trimestre,
un cours de physique mécanique, électricité
pendant le deuxième trimestre, le jeudi à
20 h. 30.
II. Section T.S. F. Cours élémentaires :
Comprend un cours théorique et pratique à
la caserne des pompiers, rue du Jour, chez
M. Serf, constructeur d'appareils de T.S.F.
14, rue Henner, le mercredi à 20 h. 3C.
Les élèves sont prévenus du lieu du cours
par leur professeur et par le journal Les
Ailes.
III. Section photographie. Cours élémen-
taires : Le Comité étudie actu-liement l'or-
ganisation de ce cours.
Il est rappelé qu'à la fin des cours, dés
brevets sont donnés après examen sous le
contrôle du ous-Secretariat de l'Aéronau-
tique, du Ministère de la Guerre, du Minis-
tère de la Marine, aux élèves ayant suivi
régulièrement les cC urs de la Société.
Les jeunes gens désirant suivre ces cours
sont priés d'envoyer au Président de la So-
ciété, M. A. Lefèvre, 15, rue Linné, Paris
(5*) les renseignements suivants : Profes-
sion, brevets universitaires ou profession-
nel, le cours auquel ils désirent être ins-
crits, à quelle classe d'incorporation ils
appartiennent.
D'ailleurs, pour les divers renseignements,
on peut soit écrire au Président de l'A. P. A.,
soit téléphoner au Siège Social ou bien
s'adresser à la Taverne Municipale, Place
de 1 Hôtel-de-Vil'e, tous les lundi de 20 h. 45
à 22 h. 30.
Résultats des examens des cours de la So-
ciete : Ont obtenu leur brevet de mécanicien
de piste : MM. Gaulon, Rile, Bouchet, Da-
greilh, Anquet-Conten, Routier, Guilloux,
Dallo, Pigeard, Buon.
Ont obtenu le brevet d'aide-mécanicien :
MM. Defrain et Hannomaux ; le brevet
d'électricien T.S.F. : MM. Gaulon, Jalon.
MM. Gaulon, Rile, Dagreilh, Bouchet et
Guilloux sont admis à passer les examens
du brevet supérieur de mécanicien.
Les prix
du Vol à Voile
Lundi dernier, Le Diatin, grâce à l'appel
éloquent du lieutenant-colonel René Quin-
ton, avait réuni 255.000 francs. Si l'on
songe que, de son côté Le Petit Parisien
consacre 125.000 francs à son concours de
moto-aviettes, c'est une somme de 380.000 fr.
qui, dès-à présent, récompensera les recher-
ches de nos constructeurs et de nos pilotes
dans la voie de l'aviation économique. Il est
à penser que le demi-million sera atteint
avant peu. Voici, en attendant, les derniers
prix offerts :
Prix Hen y Potez : 10 OOO francs.
Règlements à l'étude. M. Henry Potez
fonde un prix de 10.000 francs en faveur du
vol à voile. j
Les conditions d'attribution ne sont pas
encore déterminées.
Prix Louis Blériot: 15.000 francs
Règlements à l'étude. Le prix fondé par
M. Louis Blériot est destiné à encourager
l'avion à moteur qui ayant des qualités de
« voilier » permettra une navigation écono-
mique. Ce prix sera attribué au pilote
français qui, s:élevant. par ses propres
moyens d'une falaise française, traversera
la Manche, virera au-dessus du territoire
britannique, reviendra atterrir en France,
et qui aura dépensé pour le voyage la moin-
dre quantité d'essence, cette quantité ne
pouvant être supérieure à trois litres.
Le concours sera clos le 31 décembre 1923.
Au cas où le prix ne serait pas remporté à
cette date, il serait reporté automatique-
ment à la fin de l'année 1924.
Pi ix des Chantiers Aéromaritimes
de la oeine :
12.000 francs.
Règlements à l'étude. M. Lawrence San-
toni, au nom des Chantiers Aéromaritimes
de la Seine (Cams) consacre 12.000 francs à
la création des deux prix suivants :
1° Un premier prix de 0.000 francs à
échéance du 30 septembre 1923, pour le
pilote français qui, sur un appareil à voile
français couvrira la plus grande distance
en ligne droite, sans l'aide d'aucun moteur,
entre deux rives marines ou lacustres, au-
dessus de la mer, d'un golfe, d'un lac ou
d'une lagune, avec départ de France et
atterrissage en France ou dans un pays
limitrophe, le parcours effectué ne devant
pas être inférieur à 10 kilomètres ; -
28 Un deuxième prix de 7.00J francs, à
échéance du 30 septembre 1924, avec même
règlement, sauf que l'avion devra revenir
atterrir, dans le même vol à moins de
500 mètres de son point de départ.
Prix du « Matin » :
25.000 francs.
Règlements à l'étude. Le journal « Le
Matin -) a mis 25.000 francs à la disposition
de la Ligue Aéronautique en France pour
la création d'un prix dont les conditions
d'attribution restent à déterminer.
Prix Lorraine-Diétrich
, 10.000 francs.
Règlements à l'étude. La société Lorraine-
Diétrich a mis a la disposition du colonel
Quihton une somme de 10.000 francs. L'at-
tribution n'en est pas encore fixée. Elle sera
divisée en deux primes qui viendront à
échéance tin 1923 tt fin 1924.
Aux « Vieilles Tiges »
Le Comité de direction des Vieilles Tiges
s'est réuni hier mercredi à 18 heures à bon
siège social, 21, rue Demours. Après avoir
procédé à la constitution du bureau, on a
nommé un secrétaire général et un trésorier.
Deux commissions, une sportive, l'autre
financière, ont été formées.
L'excellent groupement se propose de
faire preuve d'une activité plus grande que
jamais.
L'entraînement gratuit des
La Direction des Centres d'entfa
nous communiquant tous lesacis (ltJ
ceux-ci en lisant cette rubrique o(l..
d'être tenus au courant de toutes les no.,
concernant l'entraînement. j
Rectification. — C'est par erreUje
été inscrit dans le dernier numéro r 'da)
et à cette même place, qu'à Par t;rail J
courant le tracteur pour Orly m;
la place d'Italie à 2 h. 30. C'est a. (I!.j
précises qu'il faut lire. Arrivée a
heures 25.
Rappel des heures de vol. — Plu-9
jours pour rattraper les heures dJ
la période des vacances. Avis aux 4.'
taires. rI
o!Sr
Vols sur Bréguet et Spad. — Les v P
ces appareils nécessitent une p^P.
plus grande de la part du persoDe
nicien, la Direction des Centres d
ment a décidé que ces vols aurai. e,"t
toirement une durée minima de 30^0
Cela n'est pas d'ailleurs pour deP lait,
certains pilotes inscrits, que nous
sons et qui ne demandent qu'à tata 1,
n:
Centre de Chalon. — Ce centre sera u
sous peu d'un Nieuport 23 mètres èg
commande.
Association
Française Aériel11
Siège Social : BtJtel des Sociétés SfJ,
SecrétariatGéMrai:/?, boulevard des Bwyt
Paris, — UlépkQne : Central &'[ 1
Séance de ce soir. L'Association F-re
Aérienne reprendra ce soir, jeudi .3D\"
tembre, à 20 h. 45, aux ,Soci e t essS'Vv
28, rue berpente, le cours normal û J
réunions bi-mensuelles.
Cette séance de reouverture sera 6
crée à un échange de vues sur le GOaf'
Expérimental d'Aviation sans Molf r [j
l'exposé du programme d'action de 1 i t':
et, enfin, à la présentation du reg, l'
du concours de modeles réduits dO
arrêtera la date définitive..
Il ne sera pas envoyé de convocatif^*
j 'tel:
Visite du 16 octobre. — Une ISI
nouvelles installations de l'aéro:.PO ¡i' :
Bourget et des nouveaux appareils au* j
le dimanche après-midi 15 octobre.
occasion, la Compagnie Aérienne FrtI Il,t
mettra spécialement à la dis il"
l'A.F.A. un Goliath-Farman pour -
l'excuision du Tour de Paris. "0
membres de l'A. F.A. sont naturel^ t
admis à cette visite. Le prix de i'excu »
aérienne est ex cep tionnelie ment
25 francs par personne. On peut s6
inscrire, sur présentation de la car' 91
secrétariat de l'A.F.A. dès maintena"
Aéronautique.m.
de France
Siège soeia! 1 fl
58, Rue Jean-Jacques-^
PARIS-let
Les cours de préparation aux tr°
d'aéronautique (aviation et aérost*t.l^o,! I
reprendront en octobre ; les inscriPe I
sont reçues dès maintenant au Sle-
l'A. C. D. F. 58, rue J.-J. Rousseau, Pafis I
En souscrivant un seul abonneff^it
notre journal, vous nous aidez datXJ:j¡l
qu'en achetant dix numéros chaque Seo,,
a votre ltbraire..
APRÈS LE CONGRES
Le Vol sans moteur à Combegrasse
par J.-C. LAFFONT, Ingénieur E.T.P.
Des esprits chagrins ont prétendu que le
travail que nous avions fait à Combegrasse,
était insignifiant; de grands journaux, sans
doute mal informés, ont parlé d'.nsuccès,
et des journaux sportifs, ce qui est plus
grave, ont paru ne pas se rendre compte de
l'effort immense qui a été fait en vue de la
réalisation du vol sans moteur.
On n'a d'ailleurs pas manqué de comparer
les résultats obtenus en France et en Alle-
magne, les 5 min. 20 sec. de Bossoutrot
aux 3 heures de Hentzen.
Avant d'esquisser une étude critique du
Congrès, il nous a paru qu'une mise au
point était absolument nécessaire et il serait
à souhaiter que le grand public qui n'a pu
goûter que l'éloquence trop brutale de deux
chiffres puisse lire les quelques précisions
suivantes :
Otto Lilienthal avait toujours été persuadé
de la possibilité du vol sans moteur et il
écrivait que « par vent de 10 m. l'homme
ne doit avoir aucun effort à fournir pour
volor ». En 1897, lorsqu'il se tua après
avoir effectué plus d'un millier de vols sur
des planeurs inventés et construits par lui,
son œuvre ne fut pas interrompue. Son
frère, M. Gustave Lilienthal, loin de se
laisser subjuguer par les succès prodigieux
de l'aviation, continuait avec une persévé-
rance admirable d'étudier le vol dans le
vent, construisait des appareils réduits,
essayait des ailes en plein vent à l'aide d'un
pylône spécialement construit, formait des
elèves et cherchait à créer un courant d'opi-
nion en faveur du vol à voile. Secondé ad-
mirablement par Flugsport, il vient de voir
son travail couronné de succès par les
exploits accomplis au dernier concours de
la Rhon, et qui, jusqu'à plus ample informé
paraissent apporter une solution définitive
u vol à voile par vent fort.
Il y a donc exactement 25 ans qu'une élite
de chercheurs allemands, prenant pour base
de départ les travaux d'Oito Lilienthal s'a-
charne méthodiquement à l'imitation du vol
des oiseaux.
Que s'est-il passé en France pendant ce
temps?
Nous nous sommes surtout consacrés au
perfectionnement de l'aéroplane, et nous
avons pris dans cette branche une sérieuse
avance sur nos concurrents, grâce à l'ingé-
niosité de nos constructeurs et à l'habileté
de nos pilotes. Toutes les tentatives de vol
sans moteur faites avant la guerre ont été
ou fantaisistes ou faites sans esprit de suite,
et, ce qui importe dans cette voie, c'est non
seulement le génie créateur, mais surtout
l'ordre dans l'étude et la persévérance dans
l'effort. Malheureusement cette perséverance
exige beaucoup dtr temps et d'argent : l'un
et l'autre ont peut-être manqué dans quel-
ques circonstances.
Ceux qui disposaient des moyens néces-
saires ne croyaient pas à l'aviation sans
moteur et ne voulaient pas risquer leurs
capitaux. En rentrant de la guerrp, des
anciens pilotes, des journalistes, des ama-
teurs, ayant eu connaissance des travaux
allemands et pensant qu'il convenait que
des recherches semblables fussent encoura-
gées en France, fondèrent l'Association
Française Aérienne et organisèrent le Con-
grès de Paris et le Concours expérimental
de Combegrasse.
Quelques rares appareils étaient déjà
prêts, arcun n'avait été expérimenté et
c'est donc après un an de travail seulement,
sans expériences préalables, que nous nous
sommes lancés dans l'arène. et nous
avons fait aussi bien qu'à la Rhon, il y a
deux ans. Nous avons donc lieu d'être fiers
du résultat obtenu ; il est tout à l'honneur
de notre pays qui dura tôt fait de rattraper
le temps perdu.
Il est bien entendu que le lecteur ne trou-
vera ici qu'une critique des faits et, qu'en
aucune façon, nous ne visons les personnes
à travers ces faits.
Il a été de bon ton, ces dernières semaines,
de déclarer que le terrain était mauvais, le
vent trop faible, l'affaire mai organisée. On
n'a vu nulle part louer l'effort qui avait dû
être accompli pour « monter » le concours.
Et &i les organisateurs, trop modestes, n'ont
pas cru devoir exposer aux nombreux con-
gressistes, à la presse, les mille difficultés
qu'ils ont eues a résoudre, il est de notre
devoir de les signaler aux lecteurs des Ailes.
Maintenant que le vol à voile est « lancé »,
que les grands jourita.ux — bien informés
— ont daigné faire une campagne en sa
faveur, tout le monde se remue un peu pour
lui faire de la place, chacun veut avoir tenu
cet enfant prodigue et merveilleux sur les
fonts baptismaux ; mais autrefois — il y a
trois mois de cela — en a-t-il fallu des
courses à travers Paris, des lettres, des dé-
marches, des entrevues, des présentations
pour obtenir le matériel nécessaire, pour le
faire transporter et édifier le camp. Et ce
sont encore des « jaunes » qui, en dehors
de leurs occupations personnelles, ont sa-
crifié famille, amis, intérêts à la réussite de
leur idée! Si les Parisiens ne perdaient pas
leur temps, les Clermontois ne boudaient
pas à la tâche et nous devons rendre hom-
mage au dévouement et à la serviabilité
sans bornes des membres de l'Aéro-Club
d'Auvergne, qui se sont prodigués sans
compter avant et pendant le meeting.
Avant de passer à la critique, qui n'est
d'ailleurs pas aisée, il était nécessaire de
reconnaître que l'art avait été bien diffi-
cile.
I. Le choix du terrain. Son organisation.
Pour faire du vol à voile, il faut du vent
et pour faciliter le départ des avions, il faut
même un vent ascendant. Or, si nous avons
eu du vent (à part quelques rares journées
calmes), nous n'avons pas eu de vent ascen-
dant. Pour que les masses d'air consentent
en effet à grimper le long d'une pente (et
Pieu sait si elles y ont mis de la mauvaise
volonté), il faut qu'elles ne trouvent d'issue
ni à droite, ni à gauche ! qu'elles soient en
présence d'un véritable mur offrant une cer-
taine continuité. Toute la région étant cons-
tituée par une série de pitons à peu près
isolés les uns des autres, se présentait dans
des conditions très défavorables à ce point
de vue. Analysons.
Vent d Ouest ou Sud-Ouest. lia été le plus
fréquent et souillait avec une force variant
de ti à 12 m.
Au puy de Combegrasse. Il rasait les
pentes Sud vers la Garandie. Tout départ
vers le S. était alors impossible, la disposi-
tion de la colline créant un remous violent
à 50 m. environ de la crête. En fait, sauf les
premiers vols d'Allen et plusieurs essais
malheureux de Chardon, cette direction de
départ fut totalement abandonnée. C'était
de la, pourtant, que les essais les plus inté-
ressants paraissaient devoir être faits. Sur
l'arête S. W. seule, et sur une banae très
étroite le vent remontait la pente — mais
les appareils étaient obligés de rester stric-
tement sur cette arête en ligne de vol, cela
étant rendu difficile à cause d'un change-
ment de pente qui créait un remous assez
sensible et dangereux par vent fort (accident
Sardier). Les voiliers quittant cette bande
ascendante avaient sur leur droite un vent
de côté perpendiculaire à la pente (accidents
Paulhan-Deshayes), ainsi que sur leur gau-
che (atterrissage un peu dur de Côupet au-
desscjus du petit cratère). Même jeu au puy
de la l'oupe. Le vent ne remontait exacte-
ment que l'arête du Puy dirigée vers le S.
deRandanne — il fiiait ensuite ou à droite
— et l'avion devait s'engager dans le trou
dangereux et les remous creés par le village,
les arbres, etc. (accident Fétu), ou à gauche
et le voilier devait suivre la ligne de crête :
c'était là le point le moins défavorable par
vent d'Ouest (vols de Barbot-Bonnet-Bos-
soutrot Coupet), encore fallait-il un appareil
fin pour s'en tirer à cause de nombreux
remous dus à l'irrégularité de la pente.
Chardon qui tâtait très bien l'air n'a jamais
pu partir dans cette direction, même lors-
qu'il avait la vitesse de vent voulue.
Au point de vue vol à voile, le vent
d'Ouest était peu voilable (nous nous expli-
querons plus tard sur ce terme) et ne devait
pas permettre de belles performances,
Vent d'Est ou E.S.E. Il remontai j» j
pentes E. et S. de Combegrasse, n*a J
voisinage du puy de la Rodde créai i :
remous fâcheux et le vent filait alors fc,
et}
le S. en rasant la pente. Toutefois e jo
lançant exactement a l'Est, on avait ¡}é (1
vent ascendant.. Hélas ! le puy bolse e
Charmont ne permettait pas les entrep tiet.,.
à très longue portée. A la Toupe où ce
semblait devoir attirer pas mal de co» cur »
rents, il n'y eut guère que de timides ® J'
à mi-pente (frères Landes, quaiificat1
Ilenmerdinger), peut-être à cause du te a|i>
d'atterrissage peu favorable..
Ce vent était de beaucoup le plus vol d
ja
et aurait dû permettre la réalisation^'
jolis vols: il a malheureusement peu sO vd Ii
et, il faut l'avouer, nos aviateurs, quave J
scufflait, n'ont peut-être pas fait preu e Je
l'enthousiasme suffisant, se mettant UI qùi
trop tard au travail. C'estgrâceà.l.Ul."
Bossoutrot fit 5 m. 18 sec., Coupet 4' fJÙoflJl
Vent du Sud-. Il n'a vraiment sO. ll"
qu'un jour ne créant que des couranti' o¡}
couloir, rasant les peutes. et des rel jt-
inquiétants vers le puy de la Rodde. OC
permit aucun vol intéressant. dBP:
En résumé. Vents assez fréquents st:
la région choisie, mais les vents d'Oil <{o
prédominants ne sont pas favorables a s'
à voile. Il n'y a pas ou peu de courailts ge,
cendants pour faciliter les départs 't 10
vents filent en rasant les Puys, rendais e'
envois dilïiciles et les vols parfois de j
reux. ft}Í'
Les vents d'Est, très voilables, s°nfji'
bles, et souillent assez rarement La JoXgs
graphie de la région ne facilite pas de ij- gs
vois dans cette direction.
(A uivre) 1 r
Ingénieur E1 * '¡
Ingénieurg-
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Le premier kiosque auquel vous ac
manàé Les Ailes n'en avait plus ; le sec leS
kiosque ne les recevait pas ; le troisi^^i
attendait d'un moment à l'autre. VoUS J1
perdu du temps 1 Or, vous en auriez gcJPi,
au cantrairet si vous aviez été agg m
Abonnez-vous donc tout 1 j
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