Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1938-12-08
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 08 décembre 1938 08 décembre 1938
Description : 1938/12/08 (A18,N912). 1938/12/08 (A18,N912).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65559184
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
,lES AILES 7,
- -. - _- - .- -.- *
No 912 — 8-12-38 — PAGE 9.
) Le biplace S.A.B.C.A. S-47, moteur-canon Hispano-Suiza 12-Y, de combat, d'observation et d'attaque.
Jhw
du moteur — 920 CV — à 10.000 mè-
lire Cette étude est sans doute en rapport
VctVec la réalisation des prototypes
Hoi à. 0 et N.C.-150-dont on envisage l'em-
Hoii grande altitude.
Lt tCe qui précède montre que l'on ac-
tr 1 du bon travail à la S.N.C.A. du
VrG - Félicitons-en son animateur, M.
fioUs rill-Chalandre et ses collaborateurs.
1
, leur devrons du nouveau d'ici peu.
.E:Z RATIER
une exposition consacrée aux hélices
qas variable et à vitesse constante
IIi sont construites en grande série
Par les Usines de Montrouge
4laison Ratier expose uniquement
te éhces à pas variable et à vitesse cons-
1000i, Construites en grande série. Les
ÓIQI l:llJantes, avec tous les éclats du
n poli, sur leurs supports verts,
Nêm ton que le stand: celle du Morane-
Sfeta er 406, une tripale de 3 m. 05 de dia-
1 c' celle du Bloch 134, celle de l'Amiot
:il!lelle du Bréguet 691, celle du Caudron
lm deOUll », et aussi l'hélice du Caudron
Ve course.
* de la commande électrique
t'les IIa.tlon de pas est bien connu. Les
Veu duralumin sont vissées sur le
5 %0(,Par l'intermédiaire d'une rampe
8 ^le en acier dans laquelle sont lo-
4 e petites billes, de façon à transfor-
l' 9letage en roulement permettant
me tJlt ation facile. De plus, le pas et le
r e ce filetage ont été déterminés
I;,qili]}e les efforts de traction centrifuge
, Wi]),, ent la force qui tend à faire tour-
1 paie sur elle-même. La variation de
,24 J obtenue par un moteur électrique
',ral oIls placé dans le nez du moyeu qui
sa l1e les pales par l'intermédiaire de
Harif fin réalisant un rapport de démul-
Plieat19 de 27.000 à 1. Sur les hélices à
rÓalisant le petit pas pour le dé-
rlO. et le grand pas pour la marche
t dIe, des interrupteurs automatiques
Ptell Posés en fin de course. Ce sont des
s niagnétiques qui réalisent une
r-t Pe très franche: une lame flexible
',le contact est soumise à l'action
ai ni9nt; de la sorte, la coupure ne
ettleqi-ie lorsqu'une force suffisante
t d l'cee. Pour la transmission du cou-
CGll fuselage où se trouvent la source
J-lice et l'appareil de commande, à
; blr h e r tatioii, on se sert d'un collec-
r' 111 lOIS bagues noyées dans de 'l'iso-
Co Onté à l'arrière de l'hélice.
X CoAmande, placée sur la-planche de
Porte un inverseur rotatif à qua-
kbû.sjr !ons ; petit pas — arrêt — grand
Tét-
iïs le cas de l'hélice à vitesse cons-
v îCii est celui maintenant le plus cou-
{lle envisagé, on utilise en outre un
'j, c' Illtermédiaire entraîné par le mo-
6 c. st le régulateur. Des masselottes
Jil vs ont une position bien définie se-
v (
e de rotation; elles agissent sur
V^loi f qui ,si le moteur tourne trop
V. fUir^entent le pas de l'hélice ou le
lIj fa. nt si la vitesse est trop lente. De
¥ 0rî' on réalise la « vitesse cons-
llllll », re qui, combiné avec le régulateur
automatique d'admission, permet de tou-
jours ., tirer d'un moteur le maximum de
puissance. Comme on ne marche pas cons-
tamment « plein tube », le pilote, en rédui-
sant les gaz, déplace en même temps un
ressort compensateur qui agit sur le régu-
lateur centrifuge et le moteur trouve alors
une autre position d'équilibre.
Dans le fonctionnement en « vitesse cons-
tante », le pilote a un inverseur qui lui
permet, selon son désir, de passer de la
marche commandée au fonctionnement au-
tomatique.
Mais la grande curiosité du stand Ra-
tier, c'est la machine à tailler les pales
d'hélices qui est représentée par une im-
mense photographie réalisée sur bois par
un procédé nouveau. Nous avons déjà ex-
pliqué à nos lecteurs ce qu'était cette ma-
chine-outil sans égale dans le monde.
Aussi, l'intérêt que lui portent les techni-
ciens français et étrangers ne doit-il pas
nous surprendre. Les pales d'hélices repro-
duites à la machine et qui figurent au
stand sont étonnantes comme précision et
continuité du travail. Le passage des frai-
tion car, ont-ils dit à un de nos amis, son équi-
valent n'existe pas encore outre-Rhin.
Les représentants allemands, justement, ont
reçu la visite d'une mission japonaise chargée
d'acheter des planeurs en Europe. Et, très loyale-
ment, ils ont invité les Nippons à se renseigner
sur le planeur Delanne qui correspond à ce que
ces derniers cherchaient.
Ainsi, grâce à la bonne con fraternité commer-
ciale de nos voisins, il est possible que nous ven-
dions des planeurs au Japon. La demande de ren-
seignements qui a été faite n' aura peut-être pas
d'autre suite, mais, néanmoins, l'attitude des
constructeurs allemands méritait d'être soulignée.
A LA S.A.B.C.A.
Un nouveau biplace de chasse, le S.-47,
et la maquette d'un biplace de tourisme
occupent ce stand
Curieusement camouflé - par Ae larges ta-
ches vertes, le biplace de chasse Sabca S-
47 est présenté en léger piqué, prêt à fon-
cer sur sa cible.
- L'avion de chasse Koolhoven F.K.-58 moteur Hispano-Suiza 14-AA de 1.080 CV.
ses est à peine marqué ; sur l'une d'elle on
a même montré qu'un simple coup de lapi-
daire suffisait à faire disparaître toutes
les aspérités.
La maison Ratier, secondée par des hom-
mes de la valeur de Dreptin ou de Des
hayes, un vieux de l'Aviation, est un bel
exemple des progrès que l'on peut faire
lorsqu'on s'acharne sur un problème diffi-
cile. Il ,ne faut pas oublier, en effet, que
1\1. Paulin Ratier, aidé par ses fils Pierre
èt' Hené, s'est 'engagé le premier dans la
voie de l'hélice à pas variable à un mo-
ment où personne n'osait attaquer cette
question redoutable. Il a réussi, car main-
tenant ses productions sont connues et esti-
mées dans le monde entier.
VENDRONS-NOUS DES PLANEURS
AU JAPON ?
Les Allemands se sont intéressés tout parti-
culièrement aux planeurs français exposés au
Grand-Palais. Le monoplan d'entraînement Delanne
60-EI, notamment a longuement retenu leur atten-
Cet avion a reçu la visite des nombreuses
missions étrangères: bulgare, chinoise, rou-
maine, yougoslave, etc., 'qui' défilent au
Salon. C'est qu'il a été plus spécialement
conçu —- en Belgique, nous dit-on — en vue
d'être produit pour l'exportation. Toute-
fois, sa réalisation — ainsi que nous l'avions
annoncé — a bel et bien. été confiée aux
soins des usines Caproni. Par ailleurs, on
sait que la S.A.B.Ç.A., est outillée pour
construire rapidement d'après les métho-
des italiennes, car elle fabrique déjà sous
licence des Savoïa commerciaux pour la
Sabena
Avant d'être mis en caisse pour figurer
au Grand-Palais, le Sabca S-47 a exécuté,
paraît-il, quelques essais préliminaires qui
laissent bien augurer de sa mise au point
définitive.
C'est un monoplan à ailes basses, mono-
longeron, en bois armé et revêtement de
contreplaqué, de 13 m. 20 d'envergure et
d'une surface de 23 mq. 80; l'aile, avec vo-
lets d'intrados, contient les phares d'atter-
rissage, deux mitrailleuses de 7,7, appro-
visionnées de 300 coups chacune, et des
soutes à bombes pour .dix projectiles de
10 kg, Le fuselage, long et effilé, est en
tubes d'acier soudés avec revêtement en
métal léger'. îl porte à l'avant un moteur-
canon 'Hispano-Suiza 12-Y de 860 CV. au
décollage et de 835 CV. à 4.200 m. et il est
aménagé pour recevoir un équipage de
deux personnes: au droit de l'aile, le. pilote.
et ,derrière, un radio-photographe-mitrail-
leur. L'habitacle de celui-ci est très bieri
.combiné;vil comporte une-trappe de visée
et un siège qui bascule, à la demande, sous
le ventre du fuselage; son armé, un tube;
de '7,7 avec également 300 cartouches, est
montée sur un bras permettant de l'utili-
ser sous,.tous les angles. Une double corn-"
mande, débrayable pour éviter. les fausses
manœuvres, est montée dans ce poste.
Le poids à vide du S-47 est de 2.100 kg.
les équipements sont prévus pour les trois
missions: combat, reconnaissance et atta-
que, qui lui sont dévolues, équipements qui
élèvent le poids total à 2.825 kg. dans le
premier cas, avec 100 coups pour le canon,'
un poste de T.S.F. réception et l'installa-
tion d'oxygène, et à 3.090 kg. dans le se-
cond cas, avec radio émettrice et réceptricef
appareil photo et les mêmes munitions; ce
poids, enfin, est porté à 3.200 kg. pour la
troisième mission, où l'avion emmène 200
kg. de bombes ,dont deux projectiles de
50 kg. montés dans la carlingue.
Ainsi équipé — et les installations peu*
vent évidemment varier selon la concep-
tion des Etats-Majors utilisateurs — le S-
47 a une vitesse, au sol, de 390 km.-h. et,
à 4.200 m., de 480 km.-h.; avec un Hispano
12-Y.21, la vitesse atteinte serait de l'ordre
de 525 km.-h. Parmi les autres chiffres in-
téressants, citons également la montée à
2.000 m. en 3 min. 20 sec., le plafond de
9.500 à 10.500 m. et l'autonomie, qui peut
être portée à 1.575 km.
Une maquette figurait aussi sur ce stand:
celle du biplace de tourisme et d'école S-
40 E; elle a été victime de la maladresse;
d'un visiteur.
Le S-40 E est un monoplan surbaissé à
moteur Renâult « Bengali » de 950 kg. en
charge, qui volera à 235 km.-h. au sol et
se posera, volets abaissés, à 75 km.-h.; son;
autonomie, enfin, à la vitesse de croisière
de 200 km.-h., sera de 700 km. -"
CHEZ REGNIER
Une gamme logique et complète
qui va du 70 CV. au 250 CV.
Personne aux moteurs Régnier pour nous
documenter utilement, et c'est dommage,
car il y a, sur ce stand, des choses intéres-
santes à voir et dont il eût fallu rendre
compte.
Contentons-nous donc de signaler la pré-
sence de cinq moteurs: trois 4-cylindres et ,:,
deux 6-cylindres qui s'égayent dans un
vaste, stand aux tonalités tendres. Le 4-D2,
de 2 litres 9, donne 70 CV. au sol à 2.350
tours; le 4-EO, de 4 litres, donne 95 CV. au
sol à 2.300 tours; le 4-FO, de 6 litres 3;
donne 145 CV. au sol à 2.350 tours; le C-B01,
de 8 litres, donne 180 CV. au sol à 2.300
tours et, enfin, le 6-GO, de 9 litres 5, donne
250 CV: à 2.000 mètres à 2.500 tours. Ce t
dernier est muni d'un compresseur volu-
métrique Roots à pales trilobées.
Les cylindres sont en acier et les cul as-
ses en aluminium fixées par boulons au
carler; les bielles sont en duralumin; la
distribution est assurée par arbres à cames
logés dans le carter, culbuteurs et tringles;
la culbuterie de chaque cylindre est enfer-
mée dans un capot indépendant. Les mo-
teurs sent munis de câ-rburatéûrs ^Ilobson,
de magnétos Scintilla et de pompes à es-
seiice Guiot.
- Les types construits forment une gamme
logique et complète de petites puissances.
— J.R.P.
CHEZ KOOLHOVEN
Un chasseur, le F.K.-58, à moteur
Hispano-Suiza 14-AA, est présenté,
entouré, là encore, de nombreuses
maquettes
L'usine à prototypes, la « N.V. Kooiho-
ven Vliegtuigen » de Rotterdam, nous pré-
sente son dernier né, le chasseur F.K .-58.
Au train où, chez ce constructeur, on réa-
lise de nouveaux modèles, nous serons vrai-
semblablement conviés, en 1940, à admirer,
le F.K.-100.
En équerre, autour de l'avion-grandeur;
sont rangées les précédentes études de la
-----..--.-----.
^lilIlillllllllllllllllllNlllllllllllllillllillllllllilIlilllliilllliiillllilIlinillilliilHillilinililllllIllillIililiSliiiiiilllllllIllIllitlllIllHiHlHIHilllHlilliilllllllillllllIlililIlillillllIlllIllIill HHllllllllllllllllllllHllllllHIIHmillll»linillllllllllllllllHHI»IIIHIIIIIIII»IIIIHinillllllllllllHIHIiHlHB
Le C. A. O. - 200 S Le LOIRE-130
! ."ion de chasse moderne hydravion de reconnaissance
i : ■ - c
| °teur-canon Hispano-Suiza de 860 ÇV. A : construit - en série
I ■j 550 km.-h. à 4.600 m. DE ) pour la Marine Nationale
DE ..-
» L'OUEST a
J
- -. - _- - .- -.- *
No 912 — 8-12-38 — PAGE 9.
) Le biplace S.A.B.C.A. S-47, moteur-canon Hispano-Suiza 12-Y, de combat, d'observation et d'attaque.
Jhw
du moteur — 920 CV — à 10.000 mè-
lire Cette étude est sans doute en rapport
VctVec la réalisation des prototypes
Hoi à. 0 et N.C.-150-dont on envisage l'em-
Hoii grande altitude.
Lt tCe qui précède montre que l'on ac-
tr 1 du bon travail à la S.N.C.A. du
VrG - Félicitons-en son animateur, M.
fioUs rill-Chalandre et ses collaborateurs.
1
, leur devrons du nouveau d'ici peu.
.E:Z RATIER
une exposition consacrée aux hélices
qas variable et à vitesse constante
IIi sont construites en grande série
Par les Usines de Montrouge
4laison Ratier expose uniquement
te éhces à pas variable et à vitesse cons-
1000i, Construites en grande série. Les
ÓIQI l:llJantes, avec tous les éclats du
n poli, sur leurs supports verts,
Nêm ton que le stand: celle du Morane-
Sfeta er 406, une tripale de 3 m. 05 de dia-
1 c' celle du Bloch 134, celle de l'Amiot
:il!lelle du Bréguet 691, celle du Caudron
lm deOUll », et aussi l'hélice du Caudron
Ve course.
* de la commande électrique
t'les IIa.tlon de pas est bien connu. Les
Veu duralumin sont vissées sur le
5 %0(,Par l'intermédiaire d'une rampe
8 ^le en acier dans laquelle sont lo-
4 e petites billes, de façon à transfor-
l' 9letage en roulement permettant
me tJlt ation facile. De plus, le pas et le
r e ce filetage ont été déterminés
I;,qili]}e les efforts de traction centrifuge
, Wi]),, ent la force qui tend à faire tour-
1 paie sur elle-même. La variation de
,24 J obtenue par un moteur électrique
',ral oIls placé dans le nez du moyeu qui
sa l1e les pales par l'intermédiaire de
Harif fin réalisant un rapport de démul-
Plieat19 de 27.000 à 1. Sur les hélices à
rÓalisant le petit pas pour le dé-
rlO. et le grand pas pour la marche
t dIe, des interrupteurs automatiques
Ptell Posés en fin de course. Ce sont des
s niagnétiques qui réalisent une
r-t Pe très franche: une lame flexible
',le contact est soumise à l'action
ai ni9nt; de la sorte, la coupure ne
ettleqi-ie lorsqu'une force suffisante
t d l'cee. Pour la transmission du cou-
CGll fuselage où se trouvent la source
J-lice et l'appareil de commande, à
; blr h e r tatioii, on se sert d'un collec-
r' 111 lOIS bagues noyées dans de 'l'iso-
Co Onté à l'arrière de l'hélice.
X CoAmande, placée sur la-planche de
Porte un inverseur rotatif à qua-
kbû.sjr !ons ; petit pas — arrêt — grand
Tét-
iïs le cas de l'hélice à vitesse cons-
v îCii est celui maintenant le plus cou-
{lle envisagé, on utilise en outre un
'j, c' Illtermédiaire entraîné par le mo-
6 c. st le régulateur. Des masselottes
Jil vs ont une position bien définie se-
v (
e de rotation; elles agissent sur
V^loi f qui ,si le moteur tourne trop
V. fUir^entent le pas de l'hélice ou le
lIj fa. nt si la vitesse est trop lente. De
¥ 0rî' on réalise la « vitesse cons-
llllll », re qui, combiné avec le régulateur
automatique d'admission, permet de tou-
jours ., tirer d'un moteur le maximum de
puissance. Comme on ne marche pas cons-
tamment « plein tube », le pilote, en rédui-
sant les gaz, déplace en même temps un
ressort compensateur qui agit sur le régu-
lateur centrifuge et le moteur trouve alors
une autre position d'équilibre.
Dans le fonctionnement en « vitesse cons-
tante », le pilote a un inverseur qui lui
permet, selon son désir, de passer de la
marche commandée au fonctionnement au-
tomatique.
Mais la grande curiosité du stand Ra-
tier, c'est la machine à tailler les pales
d'hélices qui est représentée par une im-
mense photographie réalisée sur bois par
un procédé nouveau. Nous avons déjà ex-
pliqué à nos lecteurs ce qu'était cette ma-
chine-outil sans égale dans le monde.
Aussi, l'intérêt que lui portent les techni-
ciens français et étrangers ne doit-il pas
nous surprendre. Les pales d'hélices repro-
duites à la machine et qui figurent au
stand sont étonnantes comme précision et
continuité du travail. Le passage des frai-
tion car, ont-ils dit à un de nos amis, son équi-
valent n'existe pas encore outre-Rhin.
Les représentants allemands, justement, ont
reçu la visite d'une mission japonaise chargée
d'acheter des planeurs en Europe. Et, très loyale-
ment, ils ont invité les Nippons à se renseigner
sur le planeur Delanne qui correspond à ce que
ces derniers cherchaient.
Ainsi, grâce à la bonne con fraternité commer-
ciale de nos voisins, il est possible que nous ven-
dions des planeurs au Japon. La demande de ren-
seignements qui a été faite n' aura peut-être pas
d'autre suite, mais, néanmoins, l'attitude des
constructeurs allemands méritait d'être soulignée.
A LA S.A.B.C.A.
Un nouveau biplace de chasse, le S.-47,
et la maquette d'un biplace de tourisme
occupent ce stand
Curieusement camouflé - par Ae larges ta-
ches vertes, le biplace de chasse Sabca S-
47 est présenté en léger piqué, prêt à fon-
cer sur sa cible.
- L'avion de chasse Koolhoven F.K.-58 moteur Hispano-Suiza 14-AA de 1.080 CV.
ses est à peine marqué ; sur l'une d'elle on
a même montré qu'un simple coup de lapi-
daire suffisait à faire disparaître toutes
les aspérités.
La maison Ratier, secondée par des hom-
mes de la valeur de Dreptin ou de Des
hayes, un vieux de l'Aviation, est un bel
exemple des progrès que l'on peut faire
lorsqu'on s'acharne sur un problème diffi-
cile. Il ,ne faut pas oublier, en effet, que
1\1. Paulin Ratier, aidé par ses fils Pierre
èt' Hené, s'est 'engagé le premier dans la
voie de l'hélice à pas variable à un mo-
ment où personne n'osait attaquer cette
question redoutable. Il a réussi, car main-
tenant ses productions sont connues et esti-
mées dans le monde entier.
VENDRONS-NOUS DES PLANEURS
AU JAPON ?
Les Allemands se sont intéressés tout parti-
culièrement aux planeurs français exposés au
Grand-Palais. Le monoplan d'entraînement Delanne
60-EI, notamment a longuement retenu leur atten-
Cet avion a reçu la visite des nombreuses
missions étrangères: bulgare, chinoise, rou-
maine, yougoslave, etc., 'qui' défilent au
Salon. C'est qu'il a été plus spécialement
conçu —- en Belgique, nous dit-on — en vue
d'être produit pour l'exportation. Toute-
fois, sa réalisation — ainsi que nous l'avions
annoncé — a bel et bien. été confiée aux
soins des usines Caproni. Par ailleurs, on
sait que la S.A.B.Ç.A., est outillée pour
construire rapidement d'après les métho-
des italiennes, car elle fabrique déjà sous
licence des Savoïa commerciaux pour la
Sabena
Avant d'être mis en caisse pour figurer
au Grand-Palais, le Sabca S-47 a exécuté,
paraît-il, quelques essais préliminaires qui
laissent bien augurer de sa mise au point
définitive.
C'est un monoplan à ailes basses, mono-
longeron, en bois armé et revêtement de
contreplaqué, de 13 m. 20 d'envergure et
d'une surface de 23 mq. 80; l'aile, avec vo-
lets d'intrados, contient les phares d'atter-
rissage, deux mitrailleuses de 7,7, appro-
visionnées de 300 coups chacune, et des
soutes à bombes pour .dix projectiles de
10 kg, Le fuselage, long et effilé, est en
tubes d'acier soudés avec revêtement en
métal léger'. îl porte à l'avant un moteur-
canon 'Hispano-Suiza 12-Y de 860 CV. au
décollage et de 835 CV. à 4.200 m. et il est
aménagé pour recevoir un équipage de
deux personnes: au droit de l'aile, le. pilote.
et ,derrière, un radio-photographe-mitrail-
leur. L'habitacle de celui-ci est très bieri
.combiné;vil comporte une-trappe de visée
et un siège qui bascule, à la demande, sous
le ventre du fuselage; son armé, un tube;
de '7,7 avec également 300 cartouches, est
montée sur un bras permettant de l'utili-
ser sous,.tous les angles. Une double corn-"
mande, débrayable pour éviter. les fausses
manœuvres, est montée dans ce poste.
Le poids à vide du S-47 est de 2.100 kg.
les équipements sont prévus pour les trois
missions: combat, reconnaissance et atta-
que, qui lui sont dévolues, équipements qui
élèvent le poids total à 2.825 kg. dans le
premier cas, avec 100 coups pour le canon,'
un poste de T.S.F. réception et l'installa-
tion d'oxygène, et à 3.090 kg. dans le se-
cond cas, avec radio émettrice et réceptricef
appareil photo et les mêmes munitions; ce
poids, enfin, est porté à 3.200 kg. pour la
troisième mission, où l'avion emmène 200
kg. de bombes ,dont deux projectiles de
50 kg. montés dans la carlingue.
Ainsi équipé — et les installations peu*
vent évidemment varier selon la concep-
tion des Etats-Majors utilisateurs — le S-
47 a une vitesse, au sol, de 390 km.-h. et,
à 4.200 m., de 480 km.-h.; avec un Hispano
12-Y.21, la vitesse atteinte serait de l'ordre
de 525 km.-h. Parmi les autres chiffres in-
téressants, citons également la montée à
2.000 m. en 3 min. 20 sec., le plafond de
9.500 à 10.500 m. et l'autonomie, qui peut
être portée à 1.575 km.
Une maquette figurait aussi sur ce stand:
celle du biplace de tourisme et d'école S-
40 E; elle a été victime de la maladresse;
d'un visiteur.
Le S-40 E est un monoplan surbaissé à
moteur Renâult « Bengali » de 950 kg. en
charge, qui volera à 235 km.-h. au sol et
se posera, volets abaissés, à 75 km.-h.; son;
autonomie, enfin, à la vitesse de croisière
de 200 km.-h., sera de 700 km. -"
CHEZ REGNIER
Une gamme logique et complète
qui va du 70 CV. au 250 CV.
Personne aux moteurs Régnier pour nous
documenter utilement, et c'est dommage,
car il y a, sur ce stand, des choses intéres-
santes à voir et dont il eût fallu rendre
compte.
Contentons-nous donc de signaler la pré-
sence de cinq moteurs: trois 4-cylindres et ,:,
deux 6-cylindres qui s'égayent dans un
vaste, stand aux tonalités tendres. Le 4-D2,
de 2 litres 9, donne 70 CV. au sol à 2.350
tours; le 4-EO, de 4 litres, donne 95 CV. au
sol à 2.300 tours; le 4-FO, de 6 litres 3;
donne 145 CV. au sol à 2.350 tours; le C-B01,
de 8 litres, donne 180 CV. au sol à 2.300
tours et, enfin, le 6-GO, de 9 litres 5, donne
250 CV: à 2.000 mètres à 2.500 tours. Ce t
dernier est muni d'un compresseur volu-
métrique Roots à pales trilobées.
Les cylindres sont en acier et les cul as-
ses en aluminium fixées par boulons au
carler; les bielles sont en duralumin; la
distribution est assurée par arbres à cames
logés dans le carter, culbuteurs et tringles;
la culbuterie de chaque cylindre est enfer-
mée dans un capot indépendant. Les mo-
teurs sent munis de câ-rburatéûrs ^Ilobson,
de magnétos Scintilla et de pompes à es-
seiice Guiot.
- Les types construits forment une gamme
logique et complète de petites puissances.
— J.R.P.
CHEZ KOOLHOVEN
Un chasseur, le F.K.-58, à moteur
Hispano-Suiza 14-AA, est présenté,
entouré, là encore, de nombreuses
maquettes
L'usine à prototypes, la « N.V. Kooiho-
ven Vliegtuigen » de Rotterdam, nous pré-
sente son dernier né, le chasseur F.K .-58.
Au train où, chez ce constructeur, on réa-
lise de nouveaux modèles, nous serons vrai-
semblablement conviés, en 1940, à admirer,
le F.K.-100.
En équerre, autour de l'avion-grandeur;
sont rangées les précédentes études de la
-----..--.-----.
^lilIlillllllllllllllllllNlllllllllllllillllillllllllilIlilllliilllliiillllilIlinillilliilHillilinililllllIllillIililiSliiiiiilllllllIllIllitlllIllHiHlHIHilllHlilliilllllllillllllIlililIlillillllIlllIllIill HHllllllllllllllllllllHllllllHIIHmillll»linillllllllllllllllHHI»IIIHIIIIIIII»IIIIHinillllllllllllHIHIiHlHB
Le C. A. O. - 200 S Le LOIRE-130
! ."ion de chasse moderne hydravion de reconnaissance
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