Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1938-12-01
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1938 01 décembre 1938
Description : 1938/12/01 (A18,N911). 1938/12/01 (A18,N911).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65559169
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
N° 911 — 1-12-38 — PAGE 16
LES AILE5
Un des trois avions de tourisme primés au Concours du Duralumin : le biplace côie-à-côte Kellner-Béchereau à aile
« à tiroir ». L'appareil ex posé au Salon, au stand 7 dans la galerie B, aux côtés du monoplan biplace de MM. Alliet
eSLarrivière, à train tricycle, et du monoplace léger Daspect.
de plus en plus fin, pour obtenir une surface d'un
poli parfait. L'hélice en balsa, une fois terminée,
pèse, avec son axe, environ 0 gr. 5 pour un dia-
mètre de 40 cm.
La caractéristique de ces hélices est d'être à
pas variable automatique ; par un dessin judi-
cieux des pales, au moment du départ, la poussée
sur la pale fait que celle-ci augmente de pas
grâce à la flexibilité du balsa ; au fur et à mesure
que le couple diminue, le pas diminue également.
Si l'hélice en balsa représente un patient tra-
vail, que dire de l'hélice en microfilm que Green-
berg a lancé, aux concours de 1935, avec un
appareil réalisant un vol de 22 minutes ?
L'hétfce en microfilm ressemble à une aile. en
réduction ; elle comprend un bord d'attaque et
un bord de fuite réunis par des nervures. Le
tout est recouvert sur la face supérieure par le
microfilm. On construit les deux pales séparé-
ment, à pilât, comme une aile, et on donne le pas
en les cclfaiit, soit sur le moyeu, soit encore sur
un bloe qui a la forme de la pale, proéédé qui
perpiet d'avoir un pas évolutif. L'avantage de
l'hélice en microfilm est sa faible vitesse de rota-
tion car le gain de poids est minime.
Les moteurs sont toujours constitués par deux
hrîns de caoutchouc marron ; mais, leur section
et différente suivant l'importance des modèles.
Des remontoirs spéciaux, du rapport de 1 à 10,
permettent un remontage rapide.
Robert GUILLEMARD.
Oh 0 LES AILES ont publié, on le sait, une
intéressante étude de R. Guillemard sur les mo-
nocoques. Or, nous avons eu le plaisir de voir,
sur le Polygone de ^incenes, une réalisation ins-
pL"é::' par ces articles.
Il s'agit de l'appareil que M-. Nael a réalisé,
unodiîe type Coupe Wakefield, dont le fuselage est
entièrement en baguettes de balsa de 2X2 m/m
collées côte-à-côte. L'aspect de ce fuselage est
pariait pas une bosse, pas une tache. Malgré
Kor' poids de 360 grammes, l'appareil effectue un
Splr.né très plat. Est-ce que « ceux » de la
« Finesse » auraient raison ?
0 8 LA SAISON 1938 est close pour les con-
cours de plein air. S'il y avait un titre de
champion de- France individuel, à qui faudrait-il
ï'atrribuer ?
Nous pensons que le jeune Bouguerret mérite
amplement ce titre, car, non seulement il a
remporté la Coupe de France des moto.modèles,
mais il s'est classé premier des Français et deuxiè-
me au classement international à la Coupe Wake-
field (moteur-caoutchouc). Il a obtenu aussi une
brillante place à la Coupe de France des planeurs
«ans compter les autres concours de moindre im-
portance dont il est sorti vainqueur.
On ne peut reprocher à Bouguerret de se spé-
cialiser.
• €< LES MAISONS AMERICAINES qui cons-
truisent des moteurs de petite cylindrée se livrent
une rude bataille pour le record de durée.
Le dernier record en date consiste en un vol,
Contrôlé officiellement, de 2 heures 46 minutes, le
modèle ayant couvert 90 kilomètres après avoir
atteint l'altitude de 3.450 mètres. Nous ne savons
qui l'on .doit féliciter : le constructeur du modèle
ou le pilote qui a suivi l'appareil à bord d'un
avion « vrai » et qui — c'est le comble ! —
fût obligé de se poser le premier faute d'essence !
W 8 IL SE CONFIRME qu'aux U.S.A., la li-
cence de mode liste pour les motomodèles ne sera
accordée qu'après un examen démontrant la com-
pétence de l'intéressé à faire voler convenable-
ment un modèle à moteur-caoutchouc.
Si on adoptait, en France, cette réglementation
Un ne verrait plus de ces gens, dangereux pour
les promeneurs, « essayer » de faire voler un
tnotomodèle en ignorant tout du centrage et alors
qu'ils sont parfaitement incapables de lancer cor-
rectement un planeur.
0 0 « AERO-MODELIER » publie une étude.
eur les profils employés pour la construction des
mèles, profils utilisables aux faibles vitesses.
Où apprend ainsi que le Clark-Y « décroche »
14o, pour une vitesse de 15 m.-sec., et, à 9°
Pour une vItesse de 3 m.-sec.; la finesse qui était
de 19, dans le premier cas, tombe à 10,5. La
fâil-îérence est encore plus sensible avec le R.A.F.-
32 qui de 16° descend à 7°2.
iiiiiîiïiiii m m ii m h y || mu || iiiiiigimiii muniii
LE VOL SANS MOTEUR AU XVI' SALON.
Les planeurs au Grand-Pa lois
Le plus remarquable est certainement le planeur polonais
"101 u, d'un allongement de 18,2, qui détient le record
national de distance en ligne droite par 580 km.
c
ARNET d'une main, stylo de l'autre,
je suis parti à travers le XVIe Sa-
lon à la recherche des planeurs qu'il
pouvait abriter. J'ai pensé, en effet',
qu'il était intéressant de voir si, par le
nombre et la qualité des appareils présentés,
l'Exposition donnait l'impression des pro-
grès du vol sans moteur ou, au contraire,
de sa régression.
Notons, tout de suite, que, pour la pre-
mière fois, le planeur occupe, au Salon, une
place, d'honneur. Nous le devons à la Polo-
gne et à l'Allemagne. Accroché aux fermes
métalliques de la grande nef, survolant le
stand polonais," un planeur rouge et'blanc
étend ses ailes. Quel magnifique appareil
Il suffit de l'examiner pour comprendre
pourquoi, tout de suite après l'Allemagne,
la Pologne est la nation qui, en vol à voile,
totalise les plus belles et les plus nombreu-
ses performances. Ce pianeur polonais est le
type << 101 » ; il porte les lettres et les chif-
fres d'immatriculation SP-1089. D'une en-
vergure de 19 mètres, il présente une surfa-
ce de 20 mq. et un allongement de 18,2 qui
lui donne, en dehors de toute question aéro-
dynamique, une incomparable élégance. Son
poids à vide est de 230 kg. et sa charge au
mètre carré, pilote à bord; de 16-kg. 5. Les
dirigeants du stand nous rappellent oppor-
tunément- que ce bel. appareil détient le re-
cord de 'distance polonais par 580 km. fran-
chis sans escale.
L'Allemagne, elle-même, au-dessus du
stand où elle expose ses niotp •: e
notre admiration un tr.ès >;>cau.. R jaurt'a'3
« Reiher » qui cempÉte par®1- £ .eS(. tin
du dernier concours de la HI dont 1 al],!!
monoplan — naturellement
n'a pas moins de 19 mètres e 1\:!(lcl1ine.
pour une surface totale de 18 mq: J'ercplr
intéressante sur laquelle il faudla
plus en détails. 'eurs étraW
Ce sont là les deux seuls p«lmanneeuirs étran-
gers mais ils sont' de qualité. j,sf0uvJ'OnS
Au premier étage, , IOUS (:
d'abord les trois appareils 1li' résentés f.
,.,s pait?
stand de l'Aviation Populaire q
gent avec trois avions..légers. j & j;1 un
planeur 15-A caréné, un M.HI)
mance -et enfin le âérniçMWJ.. JîO"
lihski, ^construit à î'Aéro-Çlip v 0es.
dans l'Est, et dont ,îes;; l £ ^^u\
«lit eu; la-primeur voici déjà p llÉgieurs.
maines. Tous ces appareils so -c0nrHlS
remarquons seulement quà cote ^u 40-1;
dont la'valeur n'est d'ailleurs P n as isellta,
,brflian^
ble, le J.J .-3 de- Brylinski
figure. On sent qu'il S nlt Ust pernll
beaucoup plus récent, dont Il nces lOs
ceS voile
d'attendre de sérieuses P6* v°'
qu'il sera aux mains-dés as du vo -
français. ," 8 la $all:
Toujours au pre^étagé; 4^$ £
C - côté Champs-Elysées - le stan-d de.
Ligue Aéronautique de France 0 ne plio*
pitalité au très, bel appareil avcC
neur Delanne 60, E-l, celui-là îÍ:1D :na.tlO"
lequel Eric Nessler, notre chain• iri'i-nn ,nà'^
, r fr. W
1;
et atteint l'altitude de 1.200 rne i n'a, paS
donc un appareil éprouvé niais q j n'a
donc un appareil éprouvé mais qt,¡iOIl' -
fini de faire parler de lui. Bleu E 1 a belle
aux couleurs des Ailes 1 — le 60 "n al¡1'
allure avec son aile de 15 mq., dr,. Il. ps,
gement de 12 et sa finesse de nlèti'c
en ordre de Vol, 225 kg. soit 15 kg. a, 'se
carré. ur q111
Les « vieux » du vol sans hio , _.,r qui se
-
rappellent les concours de Vaunll 'se rap
peu rêveurs devant ces charges, eu se|i Kn*
pelant qu'un appareil chargé r, à 10 011 1011rd.
était, en 1923 ou 1924, un appa^ ae coi»'
La « qualité » du planeur a perml'dset, .e
penser cette augmentation du pos et., Ci]
définitive, cela marque le progre réal'Csa
depuis. Il n1Od]l'.
En dessous du Delanne 60 E-l/, m a blCJl
réduit — qui, si réduit qu'il s0, a
regiU
3 mètres d'envergure — attire le J'e"(F,li Id
Bien ql.le nous ne nous occupions PeplioJ1
Bien que nous ne nous occupions g] fi c
moment, des modèles, faisons (lICC e
pour celui-là qui est sympathiqu a 'v('tV'
grande aile en Al et son enipennag c^?oi ■
dérive. Il a été construit par M*
Une nouvelle traversée, en sens
du Grand-Palais et nous voici aVgaici>n
r]nio»
Pilote,, g(;.di
- cÙtÓ Cours La Heine — ou 1
Pilotes Civils de France abrite e gcd",
production de Delanne, encore P pl;1IlCl
santé que la première: c'est ,.e et1-'lj.
biplace 30-P. Peint en rouge et IJC Inc aIl,
lÙ, sa caractéristique essentielle e. f ■ pilo_
en M qui, elle aussi, a belle allure- itc Il
et son passager disposent d'une c ¡'l'colI:
térieure faite d'une légère charpe pela'1 [
verte de matiêre translucide. Le qllI c
1. ce 1 ]1'
30-P révèle une finesse de 2f, uJl rd ?
beau, avec une aile de 22 mq- et' Un
gement de 15. Le poids total atte.t 0*PJ'
d'où une charge au mètre carre 19
Nous nous acheminons décideinel v-crs 'Je
planeur poids lourd. r. r f. sUf et
Tout à côté du stand de 1'^:. coiir
balcon X, au stand des enduits Iélilell t-Ct
Rivière, Delanne exposé encore* g~ C() ,Il,
Rivière, Delanne expose cncore. C Ull ¡1101a
me le premier que nous avons vu,. -
place 60 E-l, différent seulemeI de de
peinture : un heureux ensemble de, delig
-.
verts.. g^ oii
Et maintenant, redescendons polir gerd, iler
la galerie A — celle où domine par Li'
légère. Là, deux planeurs, exp1
Fédération Populaire des Sports
ques : le premier est un 15-A ca r d \0'
ques. e prenne!' es un ()- c0nd,
connu pour qu'on s'y arrête ; le ser,,Odl
roug e, est le Castel-36, dû à nii
tello et qui a prouvé, à de ^nO"Ï"*} hreUseLrr
tello et qUI a prouvé, à de nom) vol. Ctdc,
prises, ses très belles qualités e é avec AC*
qui nous est présenté là est
volets de frein et a été réalisé en
à Toulouse, par les membres de
de Vol à Voile du Club d'Aviation poSpcu(yi'C
du Midi dont on sait la très ici
activité aéronautique. ft 1('11
Sauf erreur ou omission, Il n'y a c'1
d'autres planeurs au XVI" Sa^lo • N°ll Vc^t
avons compté dix. Evidemmen c6 i .,<•
déjà pas mal, mais le vol à Oile,
possibilités qu'il présente, nie .(■ e aiir»aii
Gageons que, dans deux ans, ep t.
XVIIe Salon une place beaucouppiusf()Ir
lleilt-
sidérable, celle qui lui reJi%nàois:^
Pierr e D Egl; 0 FIL
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII )
m - - - - - - - - -
Voici la récente production des usines Benès-Mraz, l'intéressant avion de grand
tourisme et d'école « Super-Bibi » Be-555, à moteur Walter « Minor » de 85-
es CV. On peut voir cet appareil dans lanef, au stand de la Tchécoslovaquie.
111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 1111 Il! 1111111111111111111111111111111111
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• L'OUEST *
LES AILE5
Un des trois avions de tourisme primés au Concours du Duralumin : le biplace côie-à-côte Kellner-Béchereau à aile
« à tiroir ». L'appareil ex posé au Salon, au stand 7 dans la galerie B, aux côtés du monoplan biplace de MM. Alliet
eSLarrivière, à train tricycle, et du monoplace léger Daspect.
de plus en plus fin, pour obtenir une surface d'un
poli parfait. L'hélice en balsa, une fois terminée,
pèse, avec son axe, environ 0 gr. 5 pour un dia-
mètre de 40 cm.
La caractéristique de ces hélices est d'être à
pas variable automatique ; par un dessin judi-
cieux des pales, au moment du départ, la poussée
sur la pale fait que celle-ci augmente de pas
grâce à la flexibilité du balsa ; au fur et à mesure
que le couple diminue, le pas diminue également.
Si l'hélice en balsa représente un patient tra-
vail, que dire de l'hélice en microfilm que Green-
berg a lancé, aux concours de 1935, avec un
appareil réalisant un vol de 22 minutes ?
L'hétfce en microfilm ressemble à une aile. en
réduction ; elle comprend un bord d'attaque et
un bord de fuite réunis par des nervures. Le
tout est recouvert sur la face supérieure par le
microfilm. On construit les deux pales séparé-
ment, à pilât, comme une aile, et on donne le pas
en les cclfaiit, soit sur le moyeu, soit encore sur
un bloe qui a la forme de la pale, proéédé qui
perpiet d'avoir un pas évolutif. L'avantage de
l'hélice en microfilm est sa faible vitesse de rota-
tion car le gain de poids est minime.
Les moteurs sont toujours constitués par deux
hrîns de caoutchouc marron ; mais, leur section
et différente suivant l'importance des modèles.
Des remontoirs spéciaux, du rapport de 1 à 10,
permettent un remontage rapide.
Robert GUILLEMARD.
Oh 0 LES AILES ont publié, on le sait, une
intéressante étude de R. Guillemard sur les mo-
nocoques. Or, nous avons eu le plaisir de voir,
sur le Polygone de ^incenes, une réalisation ins-
pL"é::' par ces articles.
Il s'agit de l'appareil que M-. Nael a réalisé,
unodiîe type Coupe Wakefield, dont le fuselage est
entièrement en baguettes de balsa de 2X2 m/m
collées côte-à-côte. L'aspect de ce fuselage est
pariait pas une bosse, pas une tache. Malgré
Kor' poids de 360 grammes, l'appareil effectue un
Splr.né très plat. Est-ce que « ceux » de la
« Finesse » auraient raison ?
0 8 LA SAISON 1938 est close pour les con-
cours de plein air. S'il y avait un titre de
champion de- France individuel, à qui faudrait-il
ï'atrribuer ?
Nous pensons que le jeune Bouguerret mérite
amplement ce titre, car, non seulement il a
remporté la Coupe de France des moto.modèles,
mais il s'est classé premier des Français et deuxiè-
me au classement international à la Coupe Wake-
field (moteur-caoutchouc). Il a obtenu aussi une
brillante place à la Coupe de France des planeurs
«ans compter les autres concours de moindre im-
portance dont il est sorti vainqueur.
On ne peut reprocher à Bouguerret de se spé-
cialiser.
• €< LES MAISONS AMERICAINES qui cons-
truisent des moteurs de petite cylindrée se livrent
une rude bataille pour le record de durée.
Le dernier record en date consiste en un vol,
Contrôlé officiellement, de 2 heures 46 minutes, le
modèle ayant couvert 90 kilomètres après avoir
atteint l'altitude de 3.450 mètres. Nous ne savons
qui l'on .doit féliciter : le constructeur du modèle
ou le pilote qui a suivi l'appareil à bord d'un
avion « vrai » et qui — c'est le comble ! —
fût obligé de se poser le premier faute d'essence !
W 8 IL SE CONFIRME qu'aux U.S.A., la li-
cence de mode liste pour les motomodèles ne sera
accordée qu'après un examen démontrant la com-
pétence de l'intéressé à faire voler convenable-
ment un modèle à moteur-caoutchouc.
Si on adoptait, en France, cette réglementation
Un ne verrait plus de ces gens, dangereux pour
les promeneurs, « essayer » de faire voler un
tnotomodèle en ignorant tout du centrage et alors
qu'ils sont parfaitement incapables de lancer cor-
rectement un planeur.
0 0 « AERO-MODELIER » publie une étude.
eur les profils employés pour la construction des
mèles, profils utilisables aux faibles vitesses.
Où apprend ainsi que le Clark-Y « décroche »
14o, pour une vitesse de 15 m.-sec., et, à 9°
Pour une vItesse de 3 m.-sec.; la finesse qui était
de 19, dans le premier cas, tombe à 10,5. La
fâil-îérence est encore plus sensible avec le R.A.F.-
32 qui de 16° descend à 7°2.
iiiiiîiïiiii m m ii m h y || mu || iiiiiigimiii muniii
LE VOL SANS MOTEUR AU XVI' SALON.
Les planeurs au Grand-Pa lois
Le plus remarquable est certainement le planeur polonais
"101 u, d'un allongement de 18,2, qui détient le record
national de distance en ligne droite par 580 km.
c
ARNET d'une main, stylo de l'autre,
je suis parti à travers le XVIe Sa-
lon à la recherche des planeurs qu'il
pouvait abriter. J'ai pensé, en effet',
qu'il était intéressant de voir si, par le
nombre et la qualité des appareils présentés,
l'Exposition donnait l'impression des pro-
grès du vol sans moteur ou, au contraire,
de sa régression.
Notons, tout de suite, que, pour la pre-
mière fois, le planeur occupe, au Salon, une
place, d'honneur. Nous le devons à la Polo-
gne et à l'Allemagne. Accroché aux fermes
métalliques de la grande nef, survolant le
stand polonais," un planeur rouge et'blanc
étend ses ailes. Quel magnifique appareil
Il suffit de l'examiner pour comprendre
pourquoi, tout de suite après l'Allemagne,
la Pologne est la nation qui, en vol à voile,
totalise les plus belles et les plus nombreu-
ses performances. Ce pianeur polonais est le
type << 101 » ; il porte les lettres et les chif-
fres d'immatriculation SP-1089. D'une en-
vergure de 19 mètres, il présente une surfa-
ce de 20 mq. et un allongement de 18,2 qui
lui donne, en dehors de toute question aéro-
dynamique, une incomparable élégance. Son
poids à vide est de 230 kg. et sa charge au
mètre carré, pilote à bord; de 16-kg. 5. Les
dirigeants du stand nous rappellent oppor-
tunément- que ce bel. appareil détient le re-
cord de 'distance polonais par 580 km. fran-
chis sans escale.
L'Allemagne, elle-même, au-dessus du
stand où elle expose ses niotp •: e
notre admiration un tr.ès >;>cau.. R jaurt'a'3
« Reiher » qui cempÉte par®1- £ .eS(. tin
du dernier concours de la HI dont 1 al],!!
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n'a pas moins de 19 mètres e 1\:!(lcl1ine.
pour une surface totale de 18 mq: J'ercplr
intéressante sur laquelle il faudla
plus en détails. 'eurs étraW
Ce sont là les deux seuls p«lmanneeuirs étran-
gers mais ils sont' de qualité. j,sf0uvJ'OnS
Au premier étage, , IOUS (:
d'abord les trois appareils 1li' résentés f.
,.,s pait?
stand de l'Aviation Populaire q
gent avec trois avions..légers. j & j;1 un
planeur 15-A caréné, un M.HI)
mance -et enfin le âérniçMWJ.. JîO"
lihski, ^construit à î'Aéro-Çlip v 0es.
dans l'Est, et dont ,îes;; l £ ^^u\
«lit eu; la-primeur voici déjà p llÉgieurs.
maines. Tous ces appareils so -c0nrHlS
remarquons seulement quà cote ^u 40-1;
dont la'valeur n'est d'ailleurs P n as isellta,
,brflian^
ble, le J.J .-3 de- Brylinski
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beaucoup plus récent, dont Il nces lOs
ceS voile
d'attendre de sérieuses P6* v°'
qu'il sera aux mains-dés as du vo -
français. ," 8 la $all:
Toujours au pre^étagé; 4^$ £
C - côté Champs-Elysées - le stan-d de.
Ligue Aéronautique de France 0 ne plio*
pitalité au très, bel appareil avcC
neur Delanne 60, E-l, celui-là îÍ:1D :na.tlO"
lequel Eric Nessler, notre chain• iri'i-nn ,nà'^
, r fr. W
1;
et atteint l'altitude de 1.200 rne i n'a, paS
donc un appareil éprouvé niais q j n'a
donc un appareil éprouvé mais qt,¡iOIl' -
fini de faire parler de lui. Bleu E 1 a belle
aux couleurs des Ailes 1 — le 60 "n al¡1'
allure avec son aile de 15 mq., dr,. Il. ps,
gement de 12 et sa finesse de nlèti'c
en ordre de Vol, 225 kg. soit 15 kg. a, 'se
carré. ur q111
Les « vieux » du vol sans hio , _.,r qui se
-
rappellent les concours de Vaunll 'se rap
peu rêveurs devant ces charges, eu se|i Kn*
pelant qu'un appareil chargé r, à 10 011 1011rd.
était, en 1923 ou 1924, un appa^ ae coi»'
La « qualité » du planeur a perml'dset, .e
penser cette augmentation du pos et., Ci]
définitive, cela marque le progre réal'Csa
depuis. Il n1Od]l'.
En dessous du Delanne 60 E-l/, m a blCJl
réduit — qui, si réduit qu'il s0, a
regiU
3 mètres d'envergure — attire le J'e"(F,li Id
Bien ql.le nous ne nous occupions PeplioJ1
Bien que nous ne nous occupions g] fi c
moment, des modèles, faisons (lICC e
pour celui-là qui est sympathiqu a 'v('tV'
grande aile en Al et son enipennag c^?oi ■
dérive. Il a été construit par M*
Une nouvelle traversée, en sens
du Grand-Palais et nous voici aVgaici>n
r]nio»
Pilote,, g(;.di
- cÙtÓ Cours La Heine — ou 1
Pilotes Civils de France abrite e gcd",
production de Delanne, encore P pl;1IlCl
santé que la première: c'est ,.e et1-'lj.
biplace 30-P. Peint en rouge et IJC Inc aIl,
lÙ, sa caractéristique essentielle e. f ■ pilo_
en M qui, elle aussi, a belle allure- itc Il
et son passager disposent d'une c ¡'l'colI:
térieure faite d'une légère charpe pela'1 [
verte de matiêre translucide. Le qllI c
1. ce 1 ]1'
30-P révèle une finesse de 2f, uJl rd ?
beau, avec une aile de 22 mq- et' Un
gement de 15. Le poids total atte.t 0*PJ'
d'où une charge au mètre carre 19
Nous nous acheminons décideinel v-crs 'Je
planeur poids lourd. r. r f. sUf et
Tout à côté du stand de 1'^:. coiir
balcon X, au stand des enduits Iélilell t-Ct
Rivière, Delanne exposé encore* g~ C() ,Il,
Rivière, Delanne expose cncore. C Ull ¡1101a
me le premier que nous avons vu,. -
place 60 E-l, différent seulemeI de de
peinture : un heureux ensemble de, delig
-.
verts.. g^ oii
Et maintenant, redescendons polir gerd, iler
la galerie A — celle où domine par Li'
légère. Là, deux planeurs, exp1
Fédération Populaire des Sports
ques : le premier est un 15-A ca r d \0'
ques. e prenne!' es un ()- c0nd,
connu pour qu'on s'y arrête ; le ser,,Odl
roug e, est le Castel-36, dû à nii
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Voici la récente production des usines Benès-Mraz, l'intéressant avion de grand
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es CV. On peut voir cet appareil dans lanef, au stand de la Tchécoslovaquie.
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