Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1938-03-10
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 10 mars 1938 10 mars 1938
Description : 1938/03/10 (A18,N873). 1938/03/10 (A18,N873).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6555877n
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
LES AILES
N S73 ~> ïff-3-~35 m, SïOfl.'il
LES AILES S'OUVRENT
l'avion léger Biicker Bii-180 Student
C'est un biplace destiné à faciliter aux pilotes de planeurs le passage sur les avions
à moteur. Avec un Walter Mikron-II de 60 CV., sa vitesse maximum est de
175 km.-h. Il peut franchir - 650 km. à l'allure de croisière de 160 km.-heure.
L
avion léger Bücker Bü-180 « Stu-
dent » — en français « étudiant »
"TT a - été présenté à - la presse en
:!tan s revrier dernier sur l'aérodrome de
c,gorf-Berlin.
bihl: un monoplan à voilure surbaissée,
teraif en tandem, qui présen-
terait certaines facilités de
; Il a été plus spécia- ''*"'— —
etudié pour être utilisé, comme
le br ell de transition, pour faire passer
le brevet de pilote d'avion aux jeunes
k,t,- Sortant des centres de vol sans
qUe :r. expe' rience a montré, parait-il,
l'apides PIlotes de planeurs peuvent être
sUrI eInent et économiquement « lâchés »,
sur le ^tudent », après cinq ou six sor-
« Student », après cinq 'ou six sor-
ties Co ment en double commande.
Si, co InIne le .Chancelier Hitler l'a annon-
* son dernier discours, T Allemagne
9. fornf6 tTente-cinq mille pilotes de pla-
Veau sais it tout l'intérêt. de ce riou-
tea7 u matériel. : , ,.,.,
sée me Bucker est spéciali-
ses en effet, dans la production
ses
tnan appareils école « Jung-
ailll et
bu,..t et * Jungmeister », ro-
Par~ petits. biplans qui ont été adoptés
Par IX-huit Etats et sont construits sous
licencns trois d'entre eux. Mais ces
avions Son*' Pour des débutants, plus dé-
lican sont, Pour des débutants, plus dé-
licats a Inanier que le Bü-180 « Stu-
serviront, par la suite, à leur
PerfeCfU- onnement, car le « Jungmann » et
le « jUnSmeister », extrêmement mania-
blés
uerrnettent d'effectuer toutes les ma-
Ill!' ,es de haute école et de virtuosité;
d'ailleurs remporté, ces dernières
'lies, les grandes épreuves d'acrobatie.
ta constuction du monoplan « Stu-
» a d, t, t prévu afin de
l'ècevo' idispositif standard pour le
G age des planeurs.
kerrand exportateur, le constructeur Bü-
çker a Songé, ensuite, à la clientèle pri-
vée e|. en Particulier, à celle des colonies.
LI appareil conviendrait bien à ce service
tar il. eut utiliser de petits terrains ; à
l'ait rlSSage, avec ses freins, il s'arrête-
décoln mètres et, pour le départ, il
Le «ealt très vite, presque sur place.
POUr g* , ent » peut comporter, alors,
tonforette clientèle, un habitacle plus
aUssi ,,ble: en conduite intérieure; il peut
Slon re équipé de flotteurs ou de skis,
?e'0H W6 regions où il sera employé. Sa
*ble O^OlnI^la^^on, 7 litres d'essence
vOYage kIlomètres, est intéressante. Un.
lllent en Afrique doit être prochaine-
Pésenntrepris, avec un Bü-180, pour le
pré, erlter dans ce but, aux usagers colo-
,everituels,: médecins, commerçants,
vérité le s, chefs de culture, etc. qui, en
pecté ?nt été Peu ou pas du tout pros-
h 6etés jUg ,
pecte-s lci*
k oUI' te'
b.^our rmner, nous soulignerons que le
3cker 8' 6^6 un fuselage de construc-
tl,, Il raixte,'Pour assurer une plus grande
(itectiorl a ^'équipage ; en eifet, les tra-
0ccimeeS par les habitacles sont en
(j es d'à Cler SQiidés tandis que le reste
£ s* constitué par une co-
is, L'àvionneur à préféré cette
solution,. plus coûteuse cependant - la
cellule seule, fabriquée entièrement en
bois, ne. devant revenir qu'à 800 marks —
parce que la sécurité s'en trouve accrue.
André FRA,CHET.
VOILURE. - L'avion léger Bücker Bü-180
« Student » est un monoplan à ailes basses can-
tilever d'un allongement de 9.
La voilure, à profil évolutif, est dotée d'un
dièdre transversal de 80; son bord de fuite est
rectiligne tandis que le bord d'attaque présente
une flèche longitudinale de 405.
Les ailerons, encastrés, sont équilibrés et com-
pensés; des volets correcteurs, formés d'une tôle
déformable, sont montés le long de leur bord
de fuite.
Construction. — La structure de l'aile,
entièrement en bois, se compose d'un longeron
principal, qui traverse le fuselage, et d'un longe-
ron auxiliaire placé en avant, parallèlement au
bord d'attaque. Les longerons, en caissons, sont
réunis par des nervures et, jusqu'au longeron
arrière, par un revêtement travaillant, en contre-
plaqué, absorbant les efforts en torsion; les
queues de nervures et les ailerons sont entoilés;
des panneaux à fermeture « éclair » permettent
de vérifier l'intérieur de l'aile et les renvois des
commandes. Cette disposition pratique sera vive-
ment appréciée pour l'entretien de l'appareil.
FUSELAGE. - Le fuselage, de section ellip-
tique, se termine par un étambot vertical. Les
deux postes de pilotage sont intallés en tandem,
dans des habitacles découverts, au-dessus de l'ai-
le. Le moniteur est placé à l'arrière
et les commandes du poste de l'élève
sont rapidement amovibles. Une toi-
ture vitrée coulissante permettra de transformer
le poste en conduite intérieure cela, plus spé-
cialement à l'attention des touristes.
Construction. — La charpente du fuselage
est de construction mixte. Toute la partie anté-
rieure, jusqu'aux habitacles, est en tubes d'acier
au chrome-molybdène soudés à l'autogène; elle
est recouverte, sur le dos et dans les premières
travées, avec des tôles de .magnésium raidies par
des bandes portant des attaches démontables.
Les côtés sont entoilés; une fermeture « éclair »
permet de mettre à nu l'ossature pour la vérifier
ainsi que les commandes. La section arrière de la
carlingue est une coque en bois, formée de cou-
ples, de lisses et d'un revêtement en contrepla-
qué; elle vient s'atteler par des boulons derrière
le poste de. pilotage principal. Là pointe, sous
l'étambot, est recouverte de panneaux
démontables, en tôle, pour faciliter
le contrôle des attaches des gouvernes
et de la roue de queue.
EMPENNAGES. - Le plan fixe horizontal,
de 2 m. 88 d'envergure, est monté en porte-à-
faux dans l'axe de traction.
Les volets mobiles, compensés statiquement
et aérodynamiquement sont entoilés et ils
s'articulent, ainsi que les ailerons, sur des rou-
lements à billes;, la profondeur porte des volets
correcteurs réglables en vol et, la direction, un
bord de fuite métallique réglable au sol. Les trans-
missions des commandes sont rigides, au départ
du poste de pilotage; elles sont faîtes, ensuite,
de câbles, pour les ailerons et de haubans fuselés
pour la profondeur et la direction.
GROUPE MOTOPROPULSEUR. — L'avion est
équipé d'un moteur Walter « Mikron-II » à qua-
tre cylindres inversés, en ligne, refroidis par l'air,
développant 60 CV. à 2600 tours/minute et 62
CV. à 2.800 tours; il actionne une hélice en bois
de 1 m. 80 de diamètre.
Le moteur est fixé, par l'intermédiaire de blocs
de caoutchouc, sur un bâti formé de deux bras
indépendants boulonnés à l'avant du fuselage
devant une cloison pare-feu.
ATTERRISSEUR. — Le train, d'une voie de
1 m. 60, est à essieu brisé. Les roues, garnies
de pneus à basse pression de 420X155 m/m., équi-
pées de servo-freins, sont portées par des jambes
oléo-élastiques de 0 m. 23 de course.
La petite roulette de queue, orientable, est mon-
tée avec des roulements à billes sur une fourche
à amortisseur oléo-élastique; elle peut être conju-
guée avec le gouvernail de direction.
Caractéristiques "-
Envergure .IX m. 5V :'
Longueur 7m.$'
Hauteur 2 m. (
Surface portante 15 inq.
Puissance: 1 moteur Walter « Mi-
kron-II » de 60 CV,
Poids à vide. 295 kg.
Poids mobile 245 kg.
Poids total 540 kg.
Charge par mq 36 kg.
Charge par CV. 9 kg.
Puissance par mq. 4 CV.
Performances
Vitesse maximum 175 km.-h.
Vitesse de croisièie 160km.-h.
Vitesse d'atterrissage 63-70 km.-h.
Temps de montée:
à 1.000 nl. 7 min.
à 2.000 m. lGmin. 8 seo.
Plafond pratique 4.500 m.
Autonomie 650 km.
SUR LES TERRAINS
LES AVIONS
EN ESSAIS.
Claisse a réussi à bord
du gyroplane Bréguef
des descentes parachutales
L
E pilote Maurice Claisse a terminé
l'exécutioh du programme fixé pour
l'expérimentation du gyroplane-
laboratoire Bréguet - Dorand en
effectuant, l'autre semaine, des descentes
parachutales, moteur arrêté, avec les voi-
lures tournant en autorotation.
La réalisation de cette dernière partie
des expériences a été particulièrement
émouvante. Une première fois, Maurice
Claisse arrêta le moteur à environ 50 mè-
tres de haut ; le gyroplane se stabilisa,
presque immobile, pendant un temps très
court, mais qui a paru long aux specta-
teurs ; puis, il amorça la descente qui se
poursuivit, à une vitesse à peu près cons-
tante, jusqu'au sol où il reprit contact,
d'abord par la roue de queue. Sans désem-
parer, le pilote renouvela aussitôt cette
prouesse et descendit de nouveau para-
chutalement, à deux autres reprises, en
se posant, d'ailleurs, dans de meilleures
conditions. Le quatrième essai a été aussi
concluant que les précédents ; toutefois, le
gyroplane atterrit en porte-à-faux et le
fuselage, constitué, on se le rappelle, avec
des éléments d'un vieux prototype d'avion,
éléments sauvés de la destruction, s'est
rompu sous le choc. L'ingénieur-pilote
Claisse s'en est heureusement tiré sans
une égratignure; il mérite d'être compli-
menté pour le « cran » dont il a fait
preuve pendant la mise au point et les
essais de l'appareil.
Ces dernières démonstrations sont con-
vaincantes ; elles viennent confirmer les
réelles possibilités du gyroplane. Réalisé
sous sa forme définitive, celui-ci pourra
certainement matcher l'hélicoptère aile.
mand du professeur Focke aux performa..
ces pourtant étonnantes.
LES A VIONS MILITAIRES
t L'AVION MARCEL-BLOCH-170, de combat
et de bombardement léger, équipé de deux mo-
teurs Gnome-Rhône 14-No de 940 CV., a été
présenté au C.E.M.A. samedi dernier. Le second
appareil de ce type est en cours de montage à
Villacoublay.
M LE MONOPLACE MARCEL BLOCHISt,
avion de chasse armé de deux canons placés
dans l'aile, reçoit un nouveau moteur Gnome-
Rhône un peu plus poussé; dès que le montage
du nouveau groupe sera achevé, ce prototype -
flui est la propriété de M. Marcel Bloch — ira
effectuer des tirs à Cazaux.
M UN AVION NIEUPORT-161, monoplace de
chasse à moteur-canon Hispano-Suiza 12-Ycrs
de 860 CV., va achever, à Villacoublay, les essais
entrepris avec les deux précédents prototypes
accidentés. L'appareil a dû voler ces jours der-
niers sous la conduite du piloté Lefèvre, de la
S.N:C.A. de l'Ouest.
O LE MORANE-SAULNIER-350, biplan mo-
noplace d'entraînement à l'acrobatie, poursuit
ses vols de mise au point, à Vélizy-Villacoublay,
sous la direction du chef-pilote Victor Guerreau.
LES A VIONS COMMÉRCIA UX
L'AVION MARCEL BLOCH 160, de trans-
port, destiné à Air-Afrique, a terminé, à Mari-
gnane, .ses épreuves de qualités de vol. Il est
rentré à Villacoublay, avec le Capitaine Lau-
rent et René Lefèvre ; là, on terminera ses amé-
nagements et quelques petites modifications aux
gouvernes avant de le livrer à la compagnie.
Le deuxième appareil de ce type est en cours de
montage.
LES AVIONS LEGERS
3 L'AVION PAUL AUBERT « La Cigale »,
monoplan à aile haute, biplace en conduite in-
térieure, équipé d'un moteur Train 6-T de 60
CV., a effectué ses premiers vols avec le pilote
Maurice Bruneteau. Quelques petites modifica-
tions ont été apportées à l'atterrisseur et l'appa-
reil a repris ses essais samedi dernier;
N S73 ~> ïff-3-~35 m, SïOfl.'il
LES AILES S'OUVRENT
l'avion léger Biicker Bii-180 Student
C'est un biplace destiné à faciliter aux pilotes de planeurs le passage sur les avions
à moteur. Avec un Walter Mikron-II de 60 CV., sa vitesse maximum est de
175 km.-h. Il peut franchir - 650 km. à l'allure de croisière de 160 km.-heure.
L
avion léger Bücker Bü-180 « Stu-
dent » — en français « étudiant »
"TT a - été présenté à - la presse en
:!tan s revrier dernier sur l'aérodrome de
c,gorf-Berlin.
bihl: un monoplan à voilure surbaissée,
teraif en tandem, qui présen-
terait certaines facilités de
; Il a été plus spécia- ''*"'— —
etudié pour être utilisé, comme
le br ell de transition, pour faire passer
le brevet de pilote d'avion aux jeunes
k,t,- Sortant des centres de vol sans
qUe :r. expe' rience a montré, parait-il,
l'apides PIlotes de planeurs peuvent être
sUrI eInent et économiquement « lâchés »,
sur le ^tudent », après cinq ou six sor-
« Student », après cinq 'ou six sor-
ties Co ment en double commande.
Si, co InIne le .Chancelier Hitler l'a annon-
* son dernier discours, T Allemagne
9. fornf6 tTente-cinq mille pilotes de pla-
Veau sais it tout l'intérêt. de ce riou-
tea7 u matériel. : , ,.,.,
sée me Bucker est spéciali-
ses en effet, dans la production
ses
tnan appareils école « Jung-
ailll et
bu,..t et * Jungmeister », ro-
Par~ petits. biplans qui ont été adoptés
Par IX-huit Etats et sont construits sous
licencns trois d'entre eux. Mais ces
avions Son*' Pour des débutants, plus dé-
lican sont, Pour des débutants, plus dé-
licats a Inanier que le Bü-180 « Stu-
serviront, par la suite, à leur
PerfeCfU- onnement, car le « Jungmann » et
le « jUnSmeister », extrêmement mania-
blés
uerrnettent d'effectuer toutes les ma-
Ill!' ,es de haute école et de virtuosité;
d'ailleurs remporté, ces dernières
'lies, les grandes épreuves d'acrobatie.
ta constuction du monoplan « Stu-
» a d, t, t prévu afin de
l'ècevo' idispositif standard pour le
G age des planeurs.
kerrand exportateur, le constructeur Bü-
çker a Songé, ensuite, à la clientèle pri-
vée e|. en Particulier, à celle des colonies.
LI appareil conviendrait bien à ce service
tar il. eut utiliser de petits terrains ; à
l'ait rlSSage, avec ses freins, il s'arrête-
décoln mètres et, pour le départ, il
Le «ealt très vite, presque sur place.
POUr g* , ent » peut comporter, alors,
tonforette clientèle, un habitacle plus
aUssi ,,ble: en conduite intérieure; il peut
Slon re équipé de flotteurs ou de skis,
?e'0H W6 regions où il sera employé. Sa
*ble O^OlnI^la^^on, 7 litres d'essence
vOYage kIlomètres, est intéressante. Un.
lllent en Afrique doit être prochaine-
Pésenntrepris, avec un Bü-180, pour le
pré, erlter dans ce but, aux usagers colo-
,everituels,: médecins, commerçants,
vérité le s, chefs de culture, etc. qui, en
pecté ?nt été Peu ou pas du tout pros-
h 6etés jUg ,
pecte-s lci*
k oUI' te'
b.^our rmner, nous soulignerons que le
3cker 8' 6^6 un fuselage de construc-
tl,, Il raixte,'Pour assurer une plus grande
(itectiorl a ^'équipage ; en eifet, les tra-
0ccimeeS par les habitacles sont en
(j es d'à Cler SQiidés tandis que le reste
£ s* constitué par une co-
is, L'àvionneur à préféré cette
solution,. plus coûteuse cependant - la
cellule seule, fabriquée entièrement en
bois, ne. devant revenir qu'à 800 marks —
parce que la sécurité s'en trouve accrue.
André FRA,CHET.
VOILURE. - L'avion léger Bücker Bü-180
« Student » est un monoplan à ailes basses can-
tilever d'un allongement de 9.
La voilure, à profil évolutif, est dotée d'un
dièdre transversal de 80; son bord de fuite est
rectiligne tandis que le bord d'attaque présente
une flèche longitudinale de 405.
Les ailerons, encastrés, sont équilibrés et com-
pensés; des volets correcteurs, formés d'une tôle
déformable, sont montés le long de leur bord
de fuite.
Construction. — La structure de l'aile,
entièrement en bois, se compose d'un longeron
principal, qui traverse le fuselage, et d'un longe-
ron auxiliaire placé en avant, parallèlement au
bord d'attaque. Les longerons, en caissons, sont
réunis par des nervures et, jusqu'au longeron
arrière, par un revêtement travaillant, en contre-
plaqué, absorbant les efforts en torsion; les
queues de nervures et les ailerons sont entoilés;
des panneaux à fermeture « éclair » permettent
de vérifier l'intérieur de l'aile et les renvois des
commandes. Cette disposition pratique sera vive-
ment appréciée pour l'entretien de l'appareil.
FUSELAGE. - Le fuselage, de section ellip-
tique, se termine par un étambot vertical. Les
deux postes de pilotage sont intallés en tandem,
dans des habitacles découverts, au-dessus de l'ai-
le. Le moniteur est placé à l'arrière
et les commandes du poste de l'élève
sont rapidement amovibles. Une toi-
ture vitrée coulissante permettra de transformer
le poste en conduite intérieure cela, plus spé-
cialement à l'attention des touristes.
Construction. — La charpente du fuselage
est de construction mixte. Toute la partie anté-
rieure, jusqu'aux habitacles, est en tubes d'acier
au chrome-molybdène soudés à l'autogène; elle
est recouverte, sur le dos et dans les premières
travées, avec des tôles de .magnésium raidies par
des bandes portant des attaches démontables.
Les côtés sont entoilés; une fermeture « éclair »
permet de mettre à nu l'ossature pour la vérifier
ainsi que les commandes. La section arrière de la
carlingue est une coque en bois, formée de cou-
ples, de lisses et d'un revêtement en contrepla-
qué; elle vient s'atteler par des boulons derrière
le poste de. pilotage principal. Là pointe, sous
l'étambot, est recouverte de panneaux
démontables, en tôle, pour faciliter
le contrôle des attaches des gouvernes
et de la roue de queue.
EMPENNAGES. - Le plan fixe horizontal,
de 2 m. 88 d'envergure, est monté en porte-à-
faux dans l'axe de traction.
Les volets mobiles, compensés statiquement
et aérodynamiquement sont entoilés et ils
s'articulent, ainsi que les ailerons, sur des rou-
lements à billes;, la profondeur porte des volets
correcteurs réglables en vol et, la direction, un
bord de fuite métallique réglable au sol. Les trans-
missions des commandes sont rigides, au départ
du poste de pilotage; elles sont faîtes, ensuite,
de câbles, pour les ailerons et de haubans fuselés
pour la profondeur et la direction.
GROUPE MOTOPROPULSEUR. — L'avion est
équipé d'un moteur Walter « Mikron-II » à qua-
tre cylindres inversés, en ligne, refroidis par l'air,
développant 60 CV. à 2600 tours/minute et 62
CV. à 2.800 tours; il actionne une hélice en bois
de 1 m. 80 de diamètre.
Le moteur est fixé, par l'intermédiaire de blocs
de caoutchouc, sur un bâti formé de deux bras
indépendants boulonnés à l'avant du fuselage
devant une cloison pare-feu.
ATTERRISSEUR. — Le train, d'une voie de
1 m. 60, est à essieu brisé. Les roues, garnies
de pneus à basse pression de 420X155 m/m., équi-
pées de servo-freins, sont portées par des jambes
oléo-élastiques de 0 m. 23 de course.
La petite roulette de queue, orientable, est mon-
tée avec des roulements à billes sur une fourche
à amortisseur oléo-élastique; elle peut être conju-
guée avec le gouvernail de direction.
Caractéristiques "-
Envergure .IX m. 5V :'
Longueur 7m.$'
Hauteur 2 m. (
Surface portante 15 inq.
Puissance: 1 moteur Walter « Mi-
kron-II » de 60 CV,
Poids à vide. 295 kg.
Poids mobile 245 kg.
Poids total 540 kg.
Charge par mq 36 kg.
Charge par CV. 9 kg.
Puissance par mq. 4 CV.
Performances
Vitesse maximum 175 km.-h.
Vitesse de croisièie 160km.-h.
Vitesse d'atterrissage 63-70 km.-h.
Temps de montée:
à 1.000 nl. 7 min.
à 2.000 m. lGmin. 8 seo.
Plafond pratique 4.500 m.
Autonomie 650 km.
SUR LES TERRAINS
LES AVIONS
EN ESSAIS.
Claisse a réussi à bord
du gyroplane Bréguef
des descentes parachutales
L
E pilote Maurice Claisse a terminé
l'exécutioh du programme fixé pour
l'expérimentation du gyroplane-
laboratoire Bréguet - Dorand en
effectuant, l'autre semaine, des descentes
parachutales, moteur arrêté, avec les voi-
lures tournant en autorotation.
La réalisation de cette dernière partie
des expériences a été particulièrement
émouvante. Une première fois, Maurice
Claisse arrêta le moteur à environ 50 mè-
tres de haut ; le gyroplane se stabilisa,
presque immobile, pendant un temps très
court, mais qui a paru long aux specta-
teurs ; puis, il amorça la descente qui se
poursuivit, à une vitesse à peu près cons-
tante, jusqu'au sol où il reprit contact,
d'abord par la roue de queue. Sans désem-
parer, le pilote renouvela aussitôt cette
prouesse et descendit de nouveau para-
chutalement, à deux autres reprises, en
se posant, d'ailleurs, dans de meilleures
conditions. Le quatrième essai a été aussi
concluant que les précédents ; toutefois, le
gyroplane atterrit en porte-à-faux et le
fuselage, constitué, on se le rappelle, avec
des éléments d'un vieux prototype d'avion,
éléments sauvés de la destruction, s'est
rompu sous le choc. L'ingénieur-pilote
Claisse s'en est heureusement tiré sans
une égratignure; il mérite d'être compli-
menté pour le « cran » dont il a fait
preuve pendant la mise au point et les
essais de l'appareil.
Ces dernières démonstrations sont con-
vaincantes ; elles viennent confirmer les
réelles possibilités du gyroplane. Réalisé
sous sa forme définitive, celui-ci pourra
certainement matcher l'hélicoptère aile.
mand du professeur Focke aux performa..
ces pourtant étonnantes.
LES A VIONS MILITAIRES
t L'AVION MARCEL-BLOCH-170, de combat
et de bombardement léger, équipé de deux mo-
teurs Gnome-Rhône 14-No de 940 CV., a été
présenté au C.E.M.A. samedi dernier. Le second
appareil de ce type est en cours de montage à
Villacoublay.
M LE MONOPLACE MARCEL BLOCHISt,
avion de chasse armé de deux canons placés
dans l'aile, reçoit un nouveau moteur Gnome-
Rhône un peu plus poussé; dès que le montage
du nouveau groupe sera achevé, ce prototype -
flui est la propriété de M. Marcel Bloch — ira
effectuer des tirs à Cazaux.
M UN AVION NIEUPORT-161, monoplace de
chasse à moteur-canon Hispano-Suiza 12-Ycrs
de 860 CV., va achever, à Villacoublay, les essais
entrepris avec les deux précédents prototypes
accidentés. L'appareil a dû voler ces jours der-
niers sous la conduite du piloté Lefèvre, de la
S.N:C.A. de l'Ouest.
O LE MORANE-SAULNIER-350, biplan mo-
noplace d'entraînement à l'acrobatie, poursuit
ses vols de mise au point, à Vélizy-Villacoublay,
sous la direction du chef-pilote Victor Guerreau.
LES A VIONS COMMÉRCIA UX
L'AVION MARCEL BLOCH 160, de trans-
port, destiné à Air-Afrique, a terminé, à Mari-
gnane, .ses épreuves de qualités de vol. Il est
rentré à Villacoublay, avec le Capitaine Lau-
rent et René Lefèvre ; là, on terminera ses amé-
nagements et quelques petites modifications aux
gouvernes avant de le livrer à la compagnie.
Le deuxième appareil de ce type est en cours de
montage.
LES AVIONS LEGERS
3 L'AVION PAUL AUBERT « La Cigale »,
monoplan à aile haute, biplace en conduite in-
térieure, équipé d'un moteur Train 6-T de 60
CV., a effectué ses premiers vols avec le pilote
Maurice Bruneteau. Quelques petites modifica-
tions ont été apportées à l'atterrisseur et l'appa-
reil a repris ses essais samedi dernier;
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