Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1931-10-01
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A11,N537). 1931/10/01 (A11,N537).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65557868
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
12 LES AILES N° 537. — 1"-10-31
L'ALIMENTATION
DU MOTEUR D'AÉRONAUTIQUE
PAR
LE SYSTÈME j |
UA. M." iffl(S,^. :*»'~
~~t NMN
** W t W N N ~!s~
L S~~ïS;~:i~
DAM DP Pompe A M.
POMPE tau if. mouvement unifié*
AUTO RÉGULATRICE a M"
est A mRM"
indéréglable
parce qu'elle est
ENTIÈREMENT MÉTALLIQUE
MARTIN-MOULET & Cie
AGENCE TECHNIQUE: 101, Avenue Victor-Hogo, à BOULOGNE-SUR-SEINE
Téléphone : AUTEUIL 01-58
Accident d'avion, Descente en Flammes II
I proviennent 90 fois sur 100 : d'un collier desserré, FUITE à IR
I O D'ESSENCE; d'an attache-fil décroché, étincelle, INCENDIE. H
N t 1 MECANICIENS, PILOTES, PASSAGERS. t)
B I A \l pour votre SECURITE ABSOLUE, A I
mi V exigez le COLLIER PC et l'ATTACHE-FIL PC. I A
* M homologués et classés 1. par le S.T.I.Aé. V J j W
Attention an montage. Demandez échantillon gratuit à ~* W
BON MONTAGE Etab. P.C, 84, avenue Edouard-Vaillant, Billancourt (Seine) M.
Il
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
ftUh.
Grâce au beau temps, de nombreux appa-
reils Potez 25 T. O. E. et une limousine sani-
taire Potez 29 ont pu être réceptionnes. L'ad-
judant Lanoue et le sergen-chef uetlin ont
assuré les vols de contre-receptions dans d'ex-
cellentes conditions.
Deux monoplans de tourisme Potez 36 ont
été livrés à MM. Lecorche et Faure ; quatre
avions de ce modèle — dont deux avec l'amé-
nagement de luxe — sont réceptionnés .t at-
tendent leur propriétaire.
De nombreux clients sont venus, ces jours
derniers, se poser sur l'aérodrome. Celui-ci,
d'autre part, a également reçu la visite de
nombreux curieux dont beaucoup prirent le
baptême de l'air.
A BUC
111111"11111111
Chez Blériot, à Bue, les boursiers militaires
poursuivent leur perfectionnement à bord
d'avions Spad 92. Les élèves de la P. M. S.,
après avoir passé leurs épreuves techniques,
s'entraînent également sur avions Spad 54. A
l'Ecole civile, MM. Gesvraud, Cuiegnet, Omar
Shmed et le comte de Franqueville, sont en
instruction sous la direction des pilotes Seiu.
Lhotellier et Robin.
Les essais du monoplan commercial à deux
fuselages Blériot 125 se poursuivent dans d'ex-
cellentes conditions sous la conduite de Qua-
tremare. La vitesse maximum de cet appareil
dépasse 220 km.-h. Ce pilote assure, d'autre
part, la mise au point du multiplace de com-
bat métallique Blériot 137 ; on attend beau-
coup de ce prototype qui est équipé de deux
moteurs Salmson de 500 CV. à refroidissement
par l'air.
Massot, enfin, a effectué quelques vols sur
le « Jockey » Spad 91 et réceptionné des
Potez 25 A.2 de série.
A VILLACOUBLAY
111"11 11111111111111"11111,1111111''
Complètement remis de sa chute, Lasne a
repris sa place chez Nieuport. A bord du mo-
noplan de reconnaissance 580 R. I., à moteur
Lorraine, il a effectué, en une heure, une belle
montée à 7.000 mètres. Sadi-Lecointe poursuit,
de son côté, les essais du Nieuport 580 R. 2
N° 2, à moteur Hispano-Suiza, ainsi que ceux
du grand monoplan de transport 540.
Chez S. E. C. M., Fickinger a repris les ré-
ceptions d'Amiot 140 B. P. 3 ; Dessoberts,
aux A. N. F.-les Mureaux, vole sur les proto-
types de cette firme. Enfin, Schnée et Bourdin
ont commencé les essais officiels du biplan de
bombardement LeO à quatre moteurs Jupi-
ter K. 7.
A TOUSSUS LE-NOBLE
.tI'IlIIIIII1.UIU.UIIU.UIIU..u.u.un.
A l'école civile, MM. Lnglois, Proux, Lin Kit
Man et Sanson ont passé les épreuves du bre-
vet de tourisme et subi avec succès leur exa-
men technique.
M. Camidas a pris livraison de l'appareil
F-194 destiné à M. Montai de Barcelone.
M. Van de Velde de la Compagnie Sabena,
a terminé son entraînement au pilotage sans
visibilité et obtenu le brevet d'aptitude.
M. Quemin, de retour à Toussus, sur avion
F-202, a effectué piusieurs voyages dans la
région du Mans. -
A l'annexe de Mérantais, deux Goliath de la
Marine F-168 ont été réceptionnés par les Loins
du pilote Burtin.
Un monoplan F-202 piloté par M. Thuau,
qui est accompagne de M. d'Estainville, effec-
tue actuellement ua voyage dans le midi de
la France.
De son côté, le pilote Thuau, en mission
pour la société « L'Aérotopographie », dans la
région de Rouen, a rallié Toussus.
A TOULOUSE-FRANCAZAL
.,. J Il 'II.,.U" 1111111'1111111111111111'
Le 21 eptembre, départ d'un Bréguet 19
pour Bordeaux ; le commandant Barès était
à bord de cet apparei!. Le 22, arrivée de huit
Nieuport 62 et de quatre Bréguet 19 venant
de Barcelone et se rendant au Bourget. Le
pilote Gorse ramene de Bordeaux le biplan
H. D. 14 de M. Lannes. Le 23, Mlle Jeanne
Janin et M. Bories ont passé leur brevet de
tourisme, devant M. Barrier, sur un H. D. 14.
Le 24, passage de deux Bréguet 19 venant de
Tours et se rendant à Pau ; d'un Potez 25,
venant de Cazaux et se rendant à Istres ;
d'un Le O. 20. enfin, arrivant d'Istres. Le 25, le
bimoteur Le 0 20 est parti pour Cazaux. On
signale, en outre, un vol du Potez 25 de la
Brigade Aérienne.
A CARCASSONNE
'U"I"IIII'II"I"" ,.111'
L'activité de l'Ecole de pilotage de la so-
ciété Carcassonne-Aviation a été très grande
pendant le mois de septembre. Les élèves,
Mlle Janin, MM. Bories, Billotin, Maraval, Gi-
bert, Lacassagne, Lamagne, Dusseau, Vidal,
Denys d'Anselme, Ducellier, Larquier, Basset,
Sol, Soulié, Muraire, ont poursuivi active-
ment leur entraînement sous la direction du
moniteur Bidolet. Deux d'entre eux, Mlle Ja-
nin et M. Bories, viennent de passer leur bre-
vet à Toulouse. C'est le quatrième brevet ob-
tenu depuis l'ouverture de cette école, en juin
dernier.
BORDEAUX-MERIGNAC
iiiiiiiuimMMiimiiiiimtnimimimmmniHMiiit
Le trimoteur D. B. 70 de la Société Aérienne
Bordelaise est amarré dehors ; le hangar loué
par la S.A.B. étant entièrement pris par le
monoplan A. B. 20, quadrimoteur en cours de
montage. Charles Descamps doit effectuer les
premiers essais de cet avion dans la première
quinzaine d'octobre.
Une fois de plus, les hangars de l'aéroport
se révèlent insuffisants et font désirer que les
importants travaux d'aménagements, entre-
pris par la Chambre de Commerce de Bor-
deaux, soient activement menés et rapidement
achevés.
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres, Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer.
LE COQUETIER D'HONNEUR
C'est avec prudence et circons-
pection que j'effleure aujourd'hui
ce sujet ; car, nos hauts faits per-
sonnels dans ce genre de sport nous
convient à l'humilité. Aussi ce
ce n'est qu'un tout petit accessit
que je donne au COURRIER DE SAINT-NAZAIRE
pour ce compte rendu des essais du nouvel
hydravion Loire 51.
La semaine dernière, afin de familiariser
son pilote, M. Kerguistel, avec les comman-
des, disposées dans la carlingue, l'hydravion
avait fait dans l'estuaire de la Loire, ce qu'il
est convenu d'appeler de l'bydroplanage.
Le nouvel appareil est mû par un moteur
de près de 1.000 chevaux.
Essais très satisfaisants.
C'est très gentil comme allégorie et cet hy-
dravion plein de sollicitude pour son pilote
est un bel exemple à donner à la jeunesse.
Toutefois, l'auteur « cherre » un peu dans les
CV. Le moteur du Loire 51 n'est qu'un fidèle
Salmson de 230 CV.
Cette petite perle, pêchée dans LE PETIT
PROVENÇAL, n'est pas banale.
L'hélicostat Œhmichen, piloté par Stain-
forth, qui avait capoté, hier, dans le port de
Southampton et qui avait coulé à la suite
de l'accident, a été repêché cet après-midi.
L'appareil est, pour ainsi dire, intact, un de
ses flotteurs seulement ayant été légèrement
endommagé.
Dans ces conditions, je ne m'explique pas
pourquoi nous n'avons pas gagné la Coupe
Schneider. Quel cachottier que ce M. Œhmi-
chen qui fait des hélicostats de course et qui
ne nous le dit pas !
Que penser aussi de cette aventure survenue
à un Potez 36 et relatée par SAINT-QUENTIN-
SOIR ? Le pilote, M. Raymond Paraut, allait
à Reims dépanner un collègue lorsqu'il dut
se poser en campagne à Sommette-Eaucourt.
Il avait été obligé d'atterrir par suite d'un
défaut de pression d'huile, son moteur de
95 H.P. s'étant emballé, le lubrifiant n'arri-
vait plus en quantité suffisante.
Qu'en pense M. Charles Faroux ? Que
pense-t-il aussi de cette version de l'accident
du « Trait d'Union N° 1 » publiée par RIC
ET RAC :
Le 12 juillet, à 4 heures 44 du matin, le
« Trait-d'Union n° 1 » s'envola du Bourget
vers le Japon. Mais dans la nuit du 13 au 14,
par suite d'un givrage du radiateur, il fut
contraint d'atterrir brusquement en Sibérie.
Puisque nous tenons un filon particulière-
ment riche, continuons notre récolte. Voici
les rayons diaboliques du commandant Hau-
tebray, exclusivité du NOUVELLISTE DE BRE-
TAGNE :
Les études sur l'utilisation de certaines on-
des courtes sont poursuivies avec succès dans
de nombreux laboratoires pour produire à
distance des effets pbysiologiques ou méca-
niques.
La force nouvelle (les rayons diaboliques)
dont il s'agit, produirait des effets non seule-
ment sur les moteurs, mais aussi sur les équi-
pages qui pourraient être électrocutés.
Une D. A. C. organisée avec les rayons dia-
boliques entrevus par les savants, empêchera
les avions de se moquer des armes terrestres
en élevant leur plafond.
Jusqu'à preuve du contraire, je place les
rayons diaboliques qui électrocutent les pi-
lotes dans mon coquetier d'honneur.
LE MATIN (à tout seigneur.), LA PETITE
GIRONDE et d'autres journaux que je ne con-
nais pas, ont publié sous le titre « Un cu-
rieux accident », la nouvelle suivante :
Sur la route de Saujon à Royan, un cu-
rieux accident s'est produit hier. Un avion
particulier, piloté par deux frères, Messieurs
Adam, en villégiature à Royan, faisait des
acrobaties au-dessus de la route, lorsqu'à la
fin d'un looping, le pilote ne put redresser son
appareil qui était à deux mètres environ du
sol.
Les roues ont heurté, a:. passage, le pare-
brise d'une voiture qui roulait dans la direc-
tion de Royan, et l'avion, en complète perte
de vitesse, est resté accroché à l'automobile
qui a pu stopper aussitôt.
Après avoir lu, on pousse un soupir de
soulagement en se disant : « Enfin ! nous
faisons aussi bien que les Américains ! »
Malheureusement, l'histoire n'est qu'un vul-
gaire bobard et la vérité est bien moins extra-
ordinaire. Un Moth-Morane, le F-ALIE,
après s'être promené au-dessus de Royan se
posa pour prendre un passager qui avait
laissé sa voiture au beau milieu du champ
d'atterrissage, à 400 mètres de la route. En
décollant, le pilote heurta l'arrière de la voi-
ture, la coucha sur le flanc et se mit en py-
lône. Voilà à quoi se résume « le looping à
deux mètres du sol ».
LE PILORI
LE SOIR MAROCAIN a publié ceci après
l'accident du Trait-d'Union N° 2 :
Sacrifice inutile ! Héroïsme vain qUI se ter-
mine par un drame poignant sans profit pour
qui que ce soit, pas même pour la science de
l'air, car nul ne pourra jamais dire ni expli-
quer les raisons d'une catastrophe que nous
ne pouvons que déplorer.
Est-il besoin de franchir de la sorte, l'Hi-
malaya, le Pacifique ou l'Atlantique, quand
il est si facile de le faire avec des moyens
infiniment plus confortables et plus sûrs r
Ce monsieur ne comprendra jamais.
ATTENTION !
L'ARGUS, après le troisième voyage en
Amérique du Sud du Zeppelin, pousse un pe-
tit cri d'alarme à l'intention de l'Aéropos-
tale.
Ces raids répétés montrent la ténacité et
les buts poursuivis par le Docteur Eckener. Il
importe que des mesures soient prises pour
que notre ligne postale aérienne française soit
définitivement équipée le plus tôt possible.
Evidemment, c'est assez grave si le Zeppe-
lin fait régulièrement le trajet en 70 heures,
car notre grande ligne est loin d'atteindre ce
chiffre, même lorsque les fameux hydravions
de la politique des prototypes (et nous n'y
sommes pas encore) seront mis en service.
IL Y A TROP DE RECORDS
Etienne Delair, dans LE MIDI COLONIAL,
trouve qu'il y a trop de records, que c'est
une tentation dangereuse et que ça ne signifie
plus rien du tout :
Nous voudrions que la Fédération Aéronau-
tique Internationale profitât de la mauvaise ¡
saison pour émonder très largement, le pro-
gramme trois fois trop chargé de ses records.
L'Aéronautique a besoin de clarté.
Les records ne peuvent nous en donner un
peu que si chacun d'eux correspond au point
de vue navigation aérienne, a quelque chose
d'immédiatement tangible pour « le Français
moyen ».
On me dira que chacune des catégories
existant au tableau de la Fédération Aéro-
nautique Internationale est le fruit de très
savantes déductions de Commissions parti-
culièrement qualifiées de cette docte Assem-
blée.
J'y vois, moi, le fruit d'une déformation
professionnelle totale.
Quand on n'a pas de records, on en veut ;
quand on les a, on n'en veut plus. Que le
mende est donc difficile à contenter ! Il est
toutefois certain qu'il règne une certaine
« inflation » de records dus à ceujt- qui ont
été établis pour les petits avions et hydra-
vions, les légers, coq, mouche, welter, mi-
lourd. Dans ces catégories, on ne s'y recon-
naît plus beaucoup.
Pour la grande aviation, je ne vois pas
très bien ce que l'on pourrait sabrer, sans
détruire la belle harmonie de l'ensemble. Ce
n'est pas en bouchant trois fenêtres que l'on
améliore une façade.
APRES LE CONGRES DE STRASBOURG
Le Congrès de Graissage, qui s'est tenu en
juillet à Strasbourg, est une initiative fran-
çaise, qui a beaucoup intéressé les étrangers.
Voici l'opinion de THE PETROLEUM TIMES :
La leçon de Strasbourg est une preuve de
vitalité et de désir du progrès de la part des
mentors officiels de la politique pétrolière.
Dans l'Office national des Combustibles li- j
quides et en ses dirigeants sages et accomplis,
la France possède une force conductrice dont
la valeur, comme ressourcé nationale, est ines- j
timable. i
M. Paul Dumanois, la cheville ouvrière de
cette manifestation, ainsi que ses collabora-
teurs, trouvent dans ces félicitations la ré- ;
compense de leurs efforts. On peut regretter ;
toutefois que les constructeurs de moteurs
d'automobiles et d'avions aient boudé ce con-
grès. A moins peut-être que ce soit simple-
ment la preuve que les problèmes du grais l'
sages n'ont plus de secrets pour eux.
WINQ. 1
L'ALIMENTATION
DU MOTEUR D'AÉRONAUTIQUE
PAR
LE SYSTÈME j |
UA. M." iffl(S,^. :*»'~
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L S~~ïS;~:i~
DAM DP Pompe A M.
POMPE tau if. mouvement unifié*
AUTO RÉGULATRICE a M"
est A mRM"
indéréglable
parce qu'elle est
ENTIÈREMENT MÉTALLIQUE
MARTIN-MOULET & Cie
AGENCE TECHNIQUE: 101, Avenue Victor-Hogo, à BOULOGNE-SUR-SEINE
Téléphone : AUTEUIL 01-58
Accident d'avion, Descente en Flammes II
I proviennent 90 fois sur 100 : d'un collier desserré, FUITE à IR
I O D'ESSENCE; d'an attache-fil décroché, étincelle, INCENDIE. H
N t 1 MECANICIENS, PILOTES, PASSAGERS. t)
B I A \l pour votre SECURITE ABSOLUE, A I
mi V exigez le COLLIER PC et l'ATTACHE-FIL PC. I A
* M homologués et classés 1. par le S.T.I.Aé. V J j W
Attention an montage. Demandez échantillon gratuit à ~* W
BON MONTAGE Etab. P.C, 84, avenue Edouard-Vaillant, Billancourt (Seine) M.
Il
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
ftUh.
Grâce au beau temps, de nombreux appa-
reils Potez 25 T. O. E. et une limousine sani-
taire Potez 29 ont pu être réceptionnes. L'ad-
judant Lanoue et le sergen-chef uetlin ont
assuré les vols de contre-receptions dans d'ex-
cellentes conditions.
Deux monoplans de tourisme Potez 36 ont
été livrés à MM. Lecorche et Faure ; quatre
avions de ce modèle — dont deux avec l'amé-
nagement de luxe — sont réceptionnés .t at-
tendent leur propriétaire.
De nombreux clients sont venus, ces jours
derniers, se poser sur l'aérodrome. Celui-ci,
d'autre part, a également reçu la visite de
nombreux curieux dont beaucoup prirent le
baptême de l'air.
A BUC
111111"11111111
Chez Blériot, à Bue, les boursiers militaires
poursuivent leur perfectionnement à bord
d'avions Spad 92. Les élèves de la P. M. S.,
après avoir passé leurs épreuves techniques,
s'entraînent également sur avions Spad 54. A
l'Ecole civile, MM. Gesvraud, Cuiegnet, Omar
Shmed et le comte de Franqueville, sont en
instruction sous la direction des pilotes Seiu.
Lhotellier et Robin.
Les essais du monoplan commercial à deux
fuselages Blériot 125 se poursuivent dans d'ex-
cellentes conditions sous la conduite de Qua-
tremare. La vitesse maximum de cet appareil
dépasse 220 km.-h. Ce pilote assure, d'autre
part, la mise au point du multiplace de com-
bat métallique Blériot 137 ; on attend beau-
coup de ce prototype qui est équipé de deux
moteurs Salmson de 500 CV. à refroidissement
par l'air.
Massot, enfin, a effectué quelques vols sur
le « Jockey » Spad 91 et réceptionné des
Potez 25 A.2 de série.
A VILLACOUBLAY
111"11 11111111111111"11111,1111111''
Complètement remis de sa chute, Lasne a
repris sa place chez Nieuport. A bord du mo-
noplan de reconnaissance 580 R. I., à moteur
Lorraine, il a effectué, en une heure, une belle
montée à 7.000 mètres. Sadi-Lecointe poursuit,
de son côté, les essais du Nieuport 580 R. 2
N° 2, à moteur Hispano-Suiza, ainsi que ceux
du grand monoplan de transport 540.
Chez S. E. C. M., Fickinger a repris les ré-
ceptions d'Amiot 140 B. P. 3 ; Dessoberts,
aux A. N. F.-les Mureaux, vole sur les proto-
types de cette firme. Enfin, Schnée et Bourdin
ont commencé les essais officiels du biplan de
bombardement LeO à quatre moteurs Jupi-
ter K. 7.
A TOUSSUS LE-NOBLE
.tI'IlIIIIII1.UIU.UIIU.UIIU..u.u.un.
A l'école civile, MM. Lnglois, Proux, Lin Kit
Man et Sanson ont passé les épreuves du bre-
vet de tourisme et subi avec succès leur exa-
men technique.
M. Camidas a pris livraison de l'appareil
F-194 destiné à M. Montai de Barcelone.
M. Van de Velde de la Compagnie Sabena,
a terminé son entraînement au pilotage sans
visibilité et obtenu le brevet d'aptitude.
M. Quemin, de retour à Toussus, sur avion
F-202, a effectué piusieurs voyages dans la
région du Mans. -
A l'annexe de Mérantais, deux Goliath de la
Marine F-168 ont été réceptionnés par les Loins
du pilote Burtin.
Un monoplan F-202 piloté par M. Thuau,
qui est accompagne de M. d'Estainville, effec-
tue actuellement ua voyage dans le midi de
la France.
De son côté, le pilote Thuau, en mission
pour la société « L'Aérotopographie », dans la
région de Rouen, a rallié Toussus.
A TOULOUSE-FRANCAZAL
.,. J Il 'II.,.U" 1111111'1111111111111111'
Le 21 eptembre, départ d'un Bréguet 19
pour Bordeaux ; le commandant Barès était
à bord de cet apparei!. Le 22, arrivée de huit
Nieuport 62 et de quatre Bréguet 19 venant
de Barcelone et se rendant au Bourget. Le
pilote Gorse ramene de Bordeaux le biplan
H. D. 14 de M. Lannes. Le 23, Mlle Jeanne
Janin et M. Bories ont passé leur brevet de
tourisme, devant M. Barrier, sur un H. D. 14.
Le 24, passage de deux Bréguet 19 venant de
Tours et se rendant à Pau ; d'un Potez 25,
venant de Cazaux et se rendant à Istres ;
d'un Le O. 20. enfin, arrivant d'Istres. Le 25, le
bimoteur Le 0 20 est parti pour Cazaux. On
signale, en outre, un vol du Potez 25 de la
Brigade Aérienne.
A CARCASSONNE
'U"I"IIII'II"I"" ,.111'
L'activité de l'Ecole de pilotage de la so-
ciété Carcassonne-Aviation a été très grande
pendant le mois de septembre. Les élèves,
Mlle Janin, MM. Bories, Billotin, Maraval, Gi-
bert, Lacassagne, Lamagne, Dusseau, Vidal,
Denys d'Anselme, Ducellier, Larquier, Basset,
Sol, Soulié, Muraire, ont poursuivi active-
ment leur entraînement sous la direction du
moniteur Bidolet. Deux d'entre eux, Mlle Ja-
nin et M. Bories, viennent de passer leur bre-
vet à Toulouse. C'est le quatrième brevet ob-
tenu depuis l'ouverture de cette école, en juin
dernier.
BORDEAUX-MERIGNAC
iiiiiiiuimMMiimiiiiimtnimimimmmniHMiiit
Le trimoteur D. B. 70 de la Société Aérienne
Bordelaise est amarré dehors ; le hangar loué
par la S.A.B. étant entièrement pris par le
monoplan A. B. 20, quadrimoteur en cours de
montage. Charles Descamps doit effectuer les
premiers essais de cet avion dans la première
quinzaine d'octobre.
Une fois de plus, les hangars de l'aéroport
se révèlent insuffisants et font désirer que les
importants travaux d'aménagements, entre-
pris par la Chambre de Commerce de Bor-
deaux, soient activement menés et rapidement
achevés.
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres, Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer.
LE COQUETIER D'HONNEUR
C'est avec prudence et circons-
pection que j'effleure aujourd'hui
ce sujet ; car, nos hauts faits per-
sonnels dans ce genre de sport nous
convient à l'humilité. Aussi ce
ce n'est qu'un tout petit accessit
que je donne au COURRIER DE SAINT-NAZAIRE
pour ce compte rendu des essais du nouvel
hydravion Loire 51.
La semaine dernière, afin de familiariser
son pilote, M. Kerguistel, avec les comman-
des, disposées dans la carlingue, l'hydravion
avait fait dans l'estuaire de la Loire, ce qu'il
est convenu d'appeler de l'bydroplanage.
Le nouvel appareil est mû par un moteur
de près de 1.000 chevaux.
Essais très satisfaisants.
C'est très gentil comme allégorie et cet hy-
dravion plein de sollicitude pour son pilote
est un bel exemple à donner à la jeunesse.
Toutefois, l'auteur « cherre » un peu dans les
CV. Le moteur du Loire 51 n'est qu'un fidèle
Salmson de 230 CV.
Cette petite perle, pêchée dans LE PETIT
PROVENÇAL, n'est pas banale.
L'hélicostat Œhmichen, piloté par Stain-
forth, qui avait capoté, hier, dans le port de
Southampton et qui avait coulé à la suite
de l'accident, a été repêché cet après-midi.
L'appareil est, pour ainsi dire, intact, un de
ses flotteurs seulement ayant été légèrement
endommagé.
Dans ces conditions, je ne m'explique pas
pourquoi nous n'avons pas gagné la Coupe
Schneider. Quel cachottier que ce M. Œhmi-
chen qui fait des hélicostats de course et qui
ne nous le dit pas !
Que penser aussi de cette aventure survenue
à un Potez 36 et relatée par SAINT-QUENTIN-
SOIR ? Le pilote, M. Raymond Paraut, allait
à Reims dépanner un collègue lorsqu'il dut
se poser en campagne à Sommette-Eaucourt.
Il avait été obligé d'atterrir par suite d'un
défaut de pression d'huile, son moteur de
95 H.P. s'étant emballé, le lubrifiant n'arri-
vait plus en quantité suffisante.
Qu'en pense M. Charles Faroux ? Que
pense-t-il aussi de cette version de l'accident
du « Trait d'Union N° 1 » publiée par RIC
ET RAC :
Le 12 juillet, à 4 heures 44 du matin, le
« Trait-d'Union n° 1 » s'envola du Bourget
vers le Japon. Mais dans la nuit du 13 au 14,
par suite d'un givrage du radiateur, il fut
contraint d'atterrir brusquement en Sibérie.
Puisque nous tenons un filon particulière-
ment riche, continuons notre récolte. Voici
les rayons diaboliques du commandant Hau-
tebray, exclusivité du NOUVELLISTE DE BRE-
TAGNE :
Les études sur l'utilisation de certaines on-
des courtes sont poursuivies avec succès dans
de nombreux laboratoires pour produire à
distance des effets pbysiologiques ou méca-
niques.
La force nouvelle (les rayons diaboliques)
dont il s'agit, produirait des effets non seule-
ment sur les moteurs, mais aussi sur les équi-
pages qui pourraient être électrocutés.
Une D. A. C. organisée avec les rayons dia-
boliques entrevus par les savants, empêchera
les avions de se moquer des armes terrestres
en élevant leur plafond.
Jusqu'à preuve du contraire, je place les
rayons diaboliques qui électrocutent les pi-
lotes dans mon coquetier d'honneur.
LE MATIN (à tout seigneur.), LA PETITE
GIRONDE et d'autres journaux que je ne con-
nais pas, ont publié sous le titre « Un cu-
rieux accident », la nouvelle suivante :
Sur la route de Saujon à Royan, un cu-
rieux accident s'est produit hier. Un avion
particulier, piloté par deux frères, Messieurs
Adam, en villégiature à Royan, faisait des
acrobaties au-dessus de la route, lorsqu'à la
fin d'un looping, le pilote ne put redresser son
appareil qui était à deux mètres environ du
sol.
Les roues ont heurté, a:. passage, le pare-
brise d'une voiture qui roulait dans la direc-
tion de Royan, et l'avion, en complète perte
de vitesse, est resté accroché à l'automobile
qui a pu stopper aussitôt.
Après avoir lu, on pousse un soupir de
soulagement en se disant : « Enfin ! nous
faisons aussi bien que les Américains ! »
Malheureusement, l'histoire n'est qu'un vul-
gaire bobard et la vérité est bien moins extra-
ordinaire. Un Moth-Morane, le F-ALIE,
après s'être promené au-dessus de Royan se
posa pour prendre un passager qui avait
laissé sa voiture au beau milieu du champ
d'atterrissage, à 400 mètres de la route. En
décollant, le pilote heurta l'arrière de la voi-
ture, la coucha sur le flanc et se mit en py-
lône. Voilà à quoi se résume « le looping à
deux mètres du sol ».
LE PILORI
LE SOIR MAROCAIN a publié ceci après
l'accident du Trait-d'Union N° 2 :
Sacrifice inutile ! Héroïsme vain qUI se ter-
mine par un drame poignant sans profit pour
qui que ce soit, pas même pour la science de
l'air, car nul ne pourra jamais dire ni expli-
quer les raisons d'une catastrophe que nous
ne pouvons que déplorer.
Est-il besoin de franchir de la sorte, l'Hi-
malaya, le Pacifique ou l'Atlantique, quand
il est si facile de le faire avec des moyens
infiniment plus confortables et plus sûrs r
Ce monsieur ne comprendra jamais.
ATTENTION !
L'ARGUS, après le troisième voyage en
Amérique du Sud du Zeppelin, pousse un pe-
tit cri d'alarme à l'intention de l'Aéropos-
tale.
Ces raids répétés montrent la ténacité et
les buts poursuivis par le Docteur Eckener. Il
importe que des mesures soient prises pour
que notre ligne postale aérienne française soit
définitivement équipée le plus tôt possible.
Evidemment, c'est assez grave si le Zeppe-
lin fait régulièrement le trajet en 70 heures,
car notre grande ligne est loin d'atteindre ce
chiffre, même lorsque les fameux hydravions
de la politique des prototypes (et nous n'y
sommes pas encore) seront mis en service.
IL Y A TROP DE RECORDS
Etienne Delair, dans LE MIDI COLONIAL,
trouve qu'il y a trop de records, que c'est
une tentation dangereuse et que ça ne signifie
plus rien du tout :
Nous voudrions que la Fédération Aéronau-
tique Internationale profitât de la mauvaise ¡
saison pour émonder très largement, le pro-
gramme trois fois trop chargé de ses records.
L'Aéronautique a besoin de clarté.
Les records ne peuvent nous en donner un
peu que si chacun d'eux correspond au point
de vue navigation aérienne, a quelque chose
d'immédiatement tangible pour « le Français
moyen ».
On me dira que chacune des catégories
existant au tableau de la Fédération Aéro-
nautique Internationale est le fruit de très
savantes déductions de Commissions parti-
culièrement qualifiées de cette docte Assem-
blée.
J'y vois, moi, le fruit d'une déformation
professionnelle totale.
Quand on n'a pas de records, on en veut ;
quand on les a, on n'en veut plus. Que le
mende est donc difficile à contenter ! Il est
toutefois certain qu'il règne une certaine
« inflation » de records dus à ceujt- qui ont
été établis pour les petits avions et hydra-
vions, les légers, coq, mouche, welter, mi-
lourd. Dans ces catégories, on ne s'y recon-
naît plus beaucoup.
Pour la grande aviation, je ne vois pas
très bien ce que l'on pourrait sabrer, sans
détruire la belle harmonie de l'ensemble. Ce
n'est pas en bouchant trois fenêtres que l'on
améliore une façade.
APRES LE CONGRES DE STRASBOURG
Le Congrès de Graissage, qui s'est tenu en
juillet à Strasbourg, est une initiative fran-
çaise, qui a beaucoup intéressé les étrangers.
Voici l'opinion de THE PETROLEUM TIMES :
La leçon de Strasbourg est une preuve de
vitalité et de désir du progrès de la part des
mentors officiels de la politique pétrolière.
Dans l'Office national des Combustibles li- j
quides et en ses dirigeants sages et accomplis,
la France possède une force conductrice dont
la valeur, comme ressourcé nationale, est ines- j
timable. i
M. Paul Dumanois, la cheville ouvrière de
cette manifestation, ainsi que ses collabora-
teurs, trouvent dans ces félicitations la ré- ;
compense de leurs efforts. On peut regretter ;
toutefois que les constructeurs de moteurs
d'automobiles et d'avions aient boudé ce con-
grès. A moins peut-être que ce soit simple-
ment la preuve que les problèmes du grais l'
sages n'ont plus de secrets pour eux.
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