Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-24
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 24 septembre 1931 24 septembre 1931
Description : 1931/09/24 (A11,N536). 1931/09/24 (A11,N536).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6555785v
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N° 536. — 24-9-31 LES AILES H
~"HHt)HHHH!!HH!!!!H!H!Ht ~)
êlllllllllllllllllllllllllllllllllll A. N. F. llllllllltilllllllllllllllllllllll
= jTTL~ =
= Les Ateliers de Construction du Nord de la France et des Mureaux E
= Société anonyme au capital de 36.000.000 de francs 1
LES MUREAUX -1
= Avions - Hydravions - Tourelles - Amortisseurs E
| Avion MUREAUX 111 R.2 moteur Hispano 650 CV. 12 NB ê
E à structure et revêtement entièrement métallique =
E qui vient de terminer avec succès tous ses essais au concours =
S des avions de grande reconnaissance du S.T.I.Aé E
| CARACTERISTIQUES PRINCIPALES |
E Poids complètement équipé toutes missions 2.417 kg.
E Poids au mètre carré 68 kg. E
E Poids au cheval. 3 kg. 700 E
æ Rayon d'action. 950 km. E
E PERFORMANCES REALISEES ê
S Vitesse à 5.000 mètres 242 km.-h. E
E Montée à 5.000 mètres 13' 44" E
E Montée à 7.000 mètres 27' 26" =
! Plafond 8.250 m. 1
E = Direction commerciale : - 1
1 49b", avenue Hoche, PARIS - Tél. CARNOT 24-OS
un111 iiimmiiiimimmiimiimimiiiimimmi
-=- -:- = =- =: =- =- = :: =
j SOCIÉTÉ PROVENÇALE
DE
; CONSTRUCTIONS AERONAUTIQUES
f Siège Social et Direction Générale:
! 9, rue de la Baume, PARIS-VIII. — Téléphone ELYSEES 54-84
) Chantiert et Atelier*:
j LA CIOTAT-MARSEILLE (B.-du-Rh.)
! AVIONS-HYDRAVIONS f
1 1
n,
Hydravion c METEORE » trimoteur Hispano-Suiza 180 CV
Vainqueur du Grand-Prix des Hydravions mulQmotenrs
JUILLET-AOUT 1926
Appareil de transport possédant le certificat
de navigabilité de première catégorie
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
: : : :: :: : : : ::: :: :: U
Les manteaux, 1T Marque Déposée
combinaisons et vêtements NETMBTrqUEe RDtP;;tue IR
des Etablissements 11 fil IL II il Util
sont garantis sur facture, confectionnés
avec des peaux cuir 1er choix et pur chrome
Modèles à partir de 425 fr. — Catalogue franco sur demande
Robert NETTËR, ancien observateur-mittai lleur
17, rue de Constantinople, PARIS Tél. : Laborde 26-85
centrifuge engendrée par la rotation tend à
rapprocher les masses, deux à deux et à les
amener à être perpendiculaires à l'axe, mou-
vement auquel s'oppose le ressort. Comme
le nombre de tours est fixe par principe et
que seule la variation de l'accélération terrestre
avec l'altitude fait changer les « masses » en
mouvement et modifie la force centrifuge, il
en résulte que pour chaque altitude, il y a unè
position d'équilibre bien précise du système
masses-ressort. Si l'avion monte, les ciseaux
s'ouvrent; s'il descend, ils se ferment. Ces
mouvements, au moyen de deux biellettes, sont
transmis à un poussoir qui actionne un in-
dicateur à cadran divisé en 100 gradations
dont chacune correspond à 5 mètres d'altitude.
Une seconde échelle donne les hauteurs par
unités de 500 mètres.
Cet appareil, construit par Zeiss, a été es-
sayé à Berlin-Tempelhof sur un trimoteur de
la Lufthensa. Au cours d'un vol à une alti-
tude de 2.000 mètres, il a parfaitement fonc-
tionné, s'est montré très sensible en décelant
instantanément de très faibles mouvements
verticaux.
Les experts de la Lufthansa ont été d'accord
pour déclarer que l'altimètre de Von Braun
apporterait une aide précieuse dans les cas de
vol de nuit ou de temps brumeux. Le premier
appareil essayé pèse 8 kg. et est mû par un
moteur électrique marchant sur le courant de
6 volts d'un accumulateur. Les constructeurs
estiment pouvoir ramener le poids à 3 kg., ce
qui rendrait l'appareil plus utilisable.
De ce que nous connaissons de cette inven-
tion, il apparaît que Von Braun a trouvé un
système qui permet d'amplifier considérable-
ment les effets de l'attraction terrestre. Son
appareil est surtout intéressant par les indi-
cations « relatives » qu'il donne. Si l'on veut
s'en servir comme d'un altimètre, tout ira
bien tant que l'on naviguera le long d'un
même parallèle pour lequel l'appareil aura
été réglé au départ ; mais si l'on descend un
méridien, du pôle à l'équateur par exemple,
il ne faudra pas oublier que la terre est un
ellipsoïde et que le pôle est approximative-
ment 21.320 mètres plus bas que l'équateur.
C'est un détail qui a son importance.
LA TENTATIVE DE DETROYAT
LA BRUME L'EMPECHE DE DEPASSER LA PRE-
MIERE ETAPE DE LA COUPE MICHELIN
Michel Détroyat s'est engagé pour la Coupe
Michelin, pour l'année 1931-1932, avec un
avion Morane-Saulnier à moteur Hispano-
Suiza « Wright » de 230 CV.
Le 18 septembre, à 6 h. 28, Detroyat prenait
son vol au Bourget, pour tenter d'effectuer le
parcours de 2.631 km. 800, avec quinze atter-
rissages, que comporte la coupe.
Détroyat arrivait à Reims, sa première es-
cale, à 7 h. 15. Mais là, gêné par la brume, il
renonça, pour cette fois, à l'épreuve et rentra
* Villacoublay.
Le détenteur de la Coupe Michelin 1930-1931
eat le pilote Haegelen, qui a fait le parcours
* la vitesse horaire de 226 km. 800.
LES GRANDES EPREUVES
Le concours national
d'avions de tourisme
Cette compétition, dotée de 300.000 francs de prix par la Direction
générale technique n'a réuni que la participation de quatre appa-
reils : deux Albert A-60, un Guillemin et - un -- Caudron « Luciole ». -
L
ES compétiteurs du Concours Natio-
nal d'Avions de Tourisme devaient
être rendus mardi dernier, à 9 heures,
à l'aérodrome d'Orly. On sait que neuf ap-
pareils, présentés par huit constructeurs,
étaient engagés dans cette épreuve. Sur
ce nombre, quatre avions légers seulement
ont pu être prêts à temps : les deux mono-
plans à ailes basses Albert A.60, celui de
l'ingénieur Guillemin et un biplan Cau-
dron « Luciole ».
L'avion Albert à moteur Salmson de
95 CV est piloté par Sautereau; le second
Albert, équipé avec un Renault de 95 CV,
est conduit par le constructeur lui-même,
Edouard Albert. Enfin, le monoplan
Guillemin-Blériot est confié à Quatre-
marre et le biplan Caudron « Luciole » à
Maurice Finat. Ce dernier appareil est éga-
lement muni d'un moteur Salmson de
95 CV profilé par un carénage genre
N.A.C.A., et les aménagements de son fuse-
lage ont été spécialement améliorés pour
le concours. Tous ces appareils sont bien
connus de nos lecteurs par les descrip-
tions que nous en avons donné (1); pré-
cisons, toutefois, que le biplan Caudron
« Luciole » possède un fuselage et des
empennages entoilés et que, d'autre part,
on doit s'attendre à une amélioration
générale des performances indiquées par
les essais de ces prototypes.
Avant d'aborder l'examen des différen-
tes épreuves du concours, nous devons dé-
plorer, tout d'abord, que la date tardive
à laquelle les règlements de cette impor-
tante compétition ont été publiés n'ait
pas permis d'enregistrer un nombre plus
élevé de participants. Il est profondément
regrettable, ensuite, que le mauvais temps
dont nous avons été gratifié soit également
cause de l'élimination de certains concur-
rents. Les avions présentés doivent tous
posséder, en effet, leur certificat de navi-
gabilité : c'est d'ailleurs avec la charge
mobile portée sur leur livret qu'ils effec-
(1) Albert A.60 s « Les Ailes » N° 497; Cau-
dron C. 232 : « Les Ailes », n° 461; Guillemin
J. G. 10 j « Les Ailes » de ce jour.
tuent toutes leurs épreuves. Les membres
de l'équipage doivent peser 80 kg. ou com-
pléter ce poids, sans que l'on tienne
compte du poids de leur équipement en
parachute qui est imposé. Rappelons en-
fin, que les moteurs des appareils, tous des
biplaces, ne doivent pas dépasser une puis-
sance de 120 CV.
Les règlements du Concours National
d'Avions de Tourisme sont en grande par-
tie inspirés de ceux des premières épreu-
ves de ce genre créées par l'Association
Française Aérienne, et repris, depuis, dans
la plupart des compétitions internatio-
nales. Ils prévoient le classement des con-
currents par la simple addition des points
qu'ils auront obtenus dans les épreuves en
vol et pour leurs qualités de construction.
Les épreuves en vol, commencées le
21 septembre, permettent de totaliser au
maximum 450 points. Elles comportent
des essais de décollage, d'atterrissage, de
montée, de vitesse et de maniabilité. Les
épreuves de décollage et d'atterrissage
sont dotées chacune d'un maximum de
100 points. Les appareils s'engageront,
sans en sortir, dans un couloir large de
40 mètres et long de 400 mètres; ils de-
vront franchir un obstacle de 8 mètres de
haut, soit en se posant, soit en décollant.
dans l'espace le plus réduit. L'emploi des
freins sur roues est autorisé par les règle-
ments. L'épreuve d'altitude donne droit à
un maximum de 50 points; les appareils
devront atteindre au moins 2.000 mètres
en 25 minutes de vol. Ceux qui, dans ce
temps, se seront élevés le plus haut, béné-
ficient naturellement du maximum des
points. -
L'épreuve de vitesse est fortement pri-
mée de 120 points. Elle doit se disputer
sur le circuit Orly-Arthenay-Orly, par-
couru trois fois, ce qui représente 486 km.
Les concurrents devront atteindre la vi-
tesse de 130 km.-h. sous peine d'élimina-
tion. Enfin, la maniabilité des appareils,
facilité de manœuvre et agrément de leur
pilotage, sera récompensée de 30 points.
Ensuite, les appareils seront exa-
minés par un jury qui pourra leur attri-
buer 170 points pour leurs qualités de réa-
lisation et 230 points pour leurs aménage-
ments.
Par qualités de réalisation, les règle-
ments entendent surtout récompenser les
meilleurs montages de groupes moto-
propulseur et l'installation de double-
commandes amovibles et débravables.
Quant aux aménagements, ils englobent
le repliage des voilures, les dispositifs
spéciaux de sécurité : commodités offer-
tes pour l'utilisation des parachutes, pré-
cautions spéciales contre l'incendie, etc.;
ainsi que la visibilité du poste du pilotage
et le confort qu'il assure à ses occupants.
Le Concours sera clôturé, enfin, du 5 au
13 octobre, par un voyage d'environ
3.600 km. que tous les concurrents devront
effectuer obligatoirement. Le 5 octobre, les
petits avions se rendront de Paris-Orly à
Douai, à Saint-Quentin et à Chaumont. Les
journées suivantes, ils couvriront, succes-
sivement, le 6, les étapes Chaumont-Nancy-
Strasbourg; le 7, Strasbourg-Mulhouse-
Dijon-Chalon-sur-Saône; le 8, Chalon-sur-
Saône-Mâcon-Lyon; le 9, Lyon-Montéli-
mar-Avignon-Cannes; le 10, Cannes-Mar-
seille-Nîmes-Montpellier; le 11, Montpel-
lier-Carcassonne- Toulouse-Bordeaux; le 12,
Bordeaux-Poitiers-Nantes-Angers; le 13,
enfin, ils rentreront au bercail après être
passés au Mans et au Havre. A chaque es-
cale, les appareils devront effectuer un
vol d'au moins 15 minutes; les vainqueurs
probables de l'épreuve pourront ainsi être
présentés au public, le circuit ne donnant
pas lieu à l'attribution de points supplé-
mentaires. Rappelons que, néanmoins, il
devra être couvert en entier par les con-
currents sous peine d'élimination.
La Direction Générale Technique avait
en somme grandement fait les choses pour
ce Concours. On sait, * en effet, que des
bonifications importantes, des primes
d'achat, pouvant atteindre jusqu'à 10.000
francs, sont prévues, pour 1932, en faveur
des cinq modèles classés premiers. Cet
important avantage commercial et les
300.00 francs de prix dont le Concours est
doté, n'ont pas suffi pour faire de cette
manifestation officielle la grande épreuve
technique que l'on attendait. Les avion-
neurs se sont pour la plupart abstenus;
l'on peut croire que ce n'est pas sans rai-
sons. Quant aux autres concurrents, ab-
sents de la compétition par suite de mau-
vaises fortunes diverses, il est vraisembla-
ble que l'on n'aurait pas à regretter leur
forfait si les organisateurs, absorbés par
mille soucis, avaient pu se consacrer d'une
façon plus effective à la tâche qu'ils
s'étaient imposée.
A. F.
~"HHt)HHHH!!HH!!!!H!H!Ht ~)
êlllllllllllllllllllllllllllllllllll A. N. F. llllllllltilllllllllllllllllllllll
= jTTL~ =
= Les Ateliers de Construction du Nord de la France et des Mureaux E
= Société anonyme au capital de 36.000.000 de francs 1
LES MUREAUX -1
= Avions - Hydravions - Tourelles - Amortisseurs E
| Avion MUREAUX 111 R.2 moteur Hispano 650 CV. 12 NB ê
E à structure et revêtement entièrement métallique =
E qui vient de terminer avec succès tous ses essais au concours =
S des avions de grande reconnaissance du S.T.I.Aé E
| CARACTERISTIQUES PRINCIPALES |
E Poids complètement équipé toutes missions 2.417 kg.
E Poids au mètre carré 68 kg. E
E Poids au cheval. 3 kg. 700 E
æ Rayon d'action. 950 km. E
E PERFORMANCES REALISEES ê
S Vitesse à 5.000 mètres 242 km.-h. E
E Montée à 5.000 mètres 13' 44" E
E Montée à 7.000 mètres 27' 26" =
! Plafond 8.250 m. 1
E = Direction commerciale : - 1
1 49b", avenue Hoche, PARIS - Tél. CARNOT 24-OS
un111 iiimmiiiimimmiimiimimiiiimimmi
-=- -:- = =- =: =- =- = :: =
j SOCIÉTÉ PROVENÇALE
DE
; CONSTRUCTIONS AERONAUTIQUES
f Siège Social et Direction Générale:
! 9, rue de la Baume, PARIS-VIII. — Téléphone ELYSEES 54-84
) Chantiert et Atelier*:
j LA CIOTAT-MARSEILLE (B.-du-Rh.)
! AVIONS-HYDRAVIONS f
1 1
n,
Hydravion c METEORE » trimoteur Hispano-Suiza 180 CV
Vainqueur du Grand-Prix des Hydravions mulQmotenrs
JUILLET-AOUT 1926
Appareil de transport possédant le certificat
de navigabilité de première catégorie
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
: : : :: :: : : : ::: :: :: U
Les manteaux, 1T Marque Déposée
combinaisons et vêtements NETMBTrqUEe RDtP;;tue IR
des Etablissements 11 fil IL II il Util
sont garantis sur facture, confectionnés
avec des peaux cuir 1er choix et pur chrome
Modèles à partir de 425 fr. — Catalogue franco sur demande
Robert NETTËR, ancien observateur-mittai lleur
17, rue de Constantinople, PARIS Tél. : Laborde 26-85
centrifuge engendrée par la rotation tend à
rapprocher les masses, deux à deux et à les
amener à être perpendiculaires à l'axe, mou-
vement auquel s'oppose le ressort. Comme
le nombre de tours est fixe par principe et
que seule la variation de l'accélération terrestre
avec l'altitude fait changer les « masses » en
mouvement et modifie la force centrifuge, il
en résulte que pour chaque altitude, il y a unè
position d'équilibre bien précise du système
masses-ressort. Si l'avion monte, les ciseaux
s'ouvrent; s'il descend, ils se ferment. Ces
mouvements, au moyen de deux biellettes, sont
transmis à un poussoir qui actionne un in-
dicateur à cadran divisé en 100 gradations
dont chacune correspond à 5 mètres d'altitude.
Une seconde échelle donne les hauteurs par
unités de 500 mètres.
Cet appareil, construit par Zeiss, a été es-
sayé à Berlin-Tempelhof sur un trimoteur de
la Lufthensa. Au cours d'un vol à une alti-
tude de 2.000 mètres, il a parfaitement fonc-
tionné, s'est montré très sensible en décelant
instantanément de très faibles mouvements
verticaux.
Les experts de la Lufthansa ont été d'accord
pour déclarer que l'altimètre de Von Braun
apporterait une aide précieuse dans les cas de
vol de nuit ou de temps brumeux. Le premier
appareil essayé pèse 8 kg. et est mû par un
moteur électrique marchant sur le courant de
6 volts d'un accumulateur. Les constructeurs
estiment pouvoir ramener le poids à 3 kg., ce
qui rendrait l'appareil plus utilisable.
De ce que nous connaissons de cette inven-
tion, il apparaît que Von Braun a trouvé un
système qui permet d'amplifier considérable-
ment les effets de l'attraction terrestre. Son
appareil est surtout intéressant par les indi-
cations « relatives » qu'il donne. Si l'on veut
s'en servir comme d'un altimètre, tout ira
bien tant que l'on naviguera le long d'un
même parallèle pour lequel l'appareil aura
été réglé au départ ; mais si l'on descend un
méridien, du pôle à l'équateur par exemple,
il ne faudra pas oublier que la terre est un
ellipsoïde et que le pôle est approximative-
ment 21.320 mètres plus bas que l'équateur.
C'est un détail qui a son importance.
LA TENTATIVE DE DETROYAT
LA BRUME L'EMPECHE DE DEPASSER LA PRE-
MIERE ETAPE DE LA COUPE MICHELIN
Michel Détroyat s'est engagé pour la Coupe
Michelin, pour l'année 1931-1932, avec un
avion Morane-Saulnier à moteur Hispano-
Suiza « Wright » de 230 CV.
Le 18 septembre, à 6 h. 28, Detroyat prenait
son vol au Bourget, pour tenter d'effectuer le
parcours de 2.631 km. 800, avec quinze atter-
rissages, que comporte la coupe.
Détroyat arrivait à Reims, sa première es-
cale, à 7 h. 15. Mais là, gêné par la brume, il
renonça, pour cette fois, à l'épreuve et rentra
* Villacoublay.
Le détenteur de la Coupe Michelin 1930-1931
eat le pilote Haegelen, qui a fait le parcours
* la vitesse horaire de 226 km. 800.
LES GRANDES EPREUVES
Le concours national
d'avions de tourisme
Cette compétition, dotée de 300.000 francs de prix par la Direction
générale technique n'a réuni que la participation de quatre appa-
reils : deux Albert A-60, un Guillemin et - un -- Caudron « Luciole ». -
L
ES compétiteurs du Concours Natio-
nal d'Avions de Tourisme devaient
être rendus mardi dernier, à 9 heures,
à l'aérodrome d'Orly. On sait que neuf ap-
pareils, présentés par huit constructeurs,
étaient engagés dans cette épreuve. Sur
ce nombre, quatre avions légers seulement
ont pu être prêts à temps : les deux mono-
plans à ailes basses Albert A.60, celui de
l'ingénieur Guillemin et un biplan Cau-
dron « Luciole ».
L'avion Albert à moteur Salmson de
95 CV est piloté par Sautereau; le second
Albert, équipé avec un Renault de 95 CV,
est conduit par le constructeur lui-même,
Edouard Albert. Enfin, le monoplan
Guillemin-Blériot est confié à Quatre-
marre et le biplan Caudron « Luciole » à
Maurice Finat. Ce dernier appareil est éga-
lement muni d'un moteur Salmson de
95 CV profilé par un carénage genre
N.A.C.A., et les aménagements de son fuse-
lage ont été spécialement améliorés pour
le concours. Tous ces appareils sont bien
connus de nos lecteurs par les descrip-
tions que nous en avons donné (1); pré-
cisons, toutefois, que le biplan Caudron
« Luciole » possède un fuselage et des
empennages entoilés et que, d'autre part,
on doit s'attendre à une amélioration
générale des performances indiquées par
les essais de ces prototypes.
Avant d'aborder l'examen des différen-
tes épreuves du concours, nous devons dé-
plorer, tout d'abord, que la date tardive
à laquelle les règlements de cette impor-
tante compétition ont été publiés n'ait
pas permis d'enregistrer un nombre plus
élevé de participants. Il est profondément
regrettable, ensuite, que le mauvais temps
dont nous avons été gratifié soit également
cause de l'élimination de certains concur-
rents. Les avions présentés doivent tous
posséder, en effet, leur certificat de navi-
gabilité : c'est d'ailleurs avec la charge
mobile portée sur leur livret qu'ils effec-
(1) Albert A.60 s « Les Ailes » N° 497; Cau-
dron C. 232 : « Les Ailes », n° 461; Guillemin
J. G. 10 j « Les Ailes » de ce jour.
tuent toutes leurs épreuves. Les membres
de l'équipage doivent peser 80 kg. ou com-
pléter ce poids, sans que l'on tienne
compte du poids de leur équipement en
parachute qui est imposé. Rappelons en-
fin, que les moteurs des appareils, tous des
biplaces, ne doivent pas dépasser une puis-
sance de 120 CV.
Les règlements du Concours National
d'Avions de Tourisme sont en grande par-
tie inspirés de ceux des premières épreu-
ves de ce genre créées par l'Association
Française Aérienne, et repris, depuis, dans
la plupart des compétitions internatio-
nales. Ils prévoient le classement des con-
currents par la simple addition des points
qu'ils auront obtenus dans les épreuves en
vol et pour leurs qualités de construction.
Les épreuves en vol, commencées le
21 septembre, permettent de totaliser au
maximum 450 points. Elles comportent
des essais de décollage, d'atterrissage, de
montée, de vitesse et de maniabilité. Les
épreuves de décollage et d'atterrissage
sont dotées chacune d'un maximum de
100 points. Les appareils s'engageront,
sans en sortir, dans un couloir large de
40 mètres et long de 400 mètres; ils de-
vront franchir un obstacle de 8 mètres de
haut, soit en se posant, soit en décollant.
dans l'espace le plus réduit. L'emploi des
freins sur roues est autorisé par les règle-
ments. L'épreuve d'altitude donne droit à
un maximum de 50 points; les appareils
devront atteindre au moins 2.000 mètres
en 25 minutes de vol. Ceux qui, dans ce
temps, se seront élevés le plus haut, béné-
ficient naturellement du maximum des
points. -
L'épreuve de vitesse est fortement pri-
mée de 120 points. Elle doit se disputer
sur le circuit Orly-Arthenay-Orly, par-
couru trois fois, ce qui représente 486 km.
Les concurrents devront atteindre la vi-
tesse de 130 km.-h. sous peine d'élimina-
tion. Enfin, la maniabilité des appareils,
facilité de manœuvre et agrément de leur
pilotage, sera récompensée de 30 points.
Ensuite, les appareils seront exa-
minés par un jury qui pourra leur attri-
buer 170 points pour leurs qualités de réa-
lisation et 230 points pour leurs aménage-
ments.
Par qualités de réalisation, les règle-
ments entendent surtout récompenser les
meilleurs montages de groupes moto-
propulseur et l'installation de double-
commandes amovibles et débravables.
Quant aux aménagements, ils englobent
le repliage des voilures, les dispositifs
spéciaux de sécurité : commodités offer-
tes pour l'utilisation des parachutes, pré-
cautions spéciales contre l'incendie, etc.;
ainsi que la visibilité du poste du pilotage
et le confort qu'il assure à ses occupants.
Le Concours sera clôturé, enfin, du 5 au
13 octobre, par un voyage d'environ
3.600 km. que tous les concurrents devront
effectuer obligatoirement. Le 5 octobre, les
petits avions se rendront de Paris-Orly à
Douai, à Saint-Quentin et à Chaumont. Les
journées suivantes, ils couvriront, succes-
sivement, le 6, les étapes Chaumont-Nancy-
Strasbourg; le 7, Strasbourg-Mulhouse-
Dijon-Chalon-sur-Saône; le 8, Chalon-sur-
Saône-Mâcon-Lyon; le 9, Lyon-Montéli-
mar-Avignon-Cannes; le 10, Cannes-Mar-
seille-Nîmes-Montpellier; le 11, Montpel-
lier-Carcassonne- Toulouse-Bordeaux; le 12,
Bordeaux-Poitiers-Nantes-Angers; le 13,
enfin, ils rentreront au bercail après être
passés au Mans et au Havre. A chaque es-
cale, les appareils devront effectuer un
vol d'au moins 15 minutes; les vainqueurs
probables de l'épreuve pourront ainsi être
présentés au public, le circuit ne donnant
pas lieu à l'attribution de points supplé-
mentaires. Rappelons que, néanmoins, il
devra être couvert en entier par les con-
currents sous peine d'élimination.
La Direction Générale Technique avait
en somme grandement fait les choses pour
ce Concours. On sait, * en effet, que des
bonifications importantes, des primes
d'achat, pouvant atteindre jusqu'à 10.000
francs, sont prévues, pour 1932, en faveur
des cinq modèles classés premiers. Cet
important avantage commercial et les
300.00 francs de prix dont le Concours est
doté, n'ont pas suffi pour faire de cette
manifestation officielle la grande épreuve
technique que l'on attendait. Les avion-
neurs se sont pour la plupart abstenus;
l'on peut croire que ce n'est pas sans rai-
sons. Quant aux autres concurrents, ab-
sents de la compétition par suite de mau-
vaises fortunes diverses, il est vraisembla-
ble que l'on n'aurait pas à regretter leur
forfait si les organisateurs, absorbés par
mille soucis, avaient pu se consacrer d'une
façon plus effective à la tâche qu'ils
s'étaient imposée.
A. F.
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