Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-17
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 17 septembre 1931 17 septembre 1931
Description : 1931/09/17 (A11,N535). 1931/09/17 (A11,N535).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6555784f
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N° 535.. — 17-9-31 LES AILES 7
Le POTEZ 36 Minimum de dépense II
rend l'Aviation de Tourisme accessible à Tous
Maximum de sécurité
j i
3 | ;I T=5iSC5à|
1 555SŒSS
c: : : ===¿=::::: :: cc::.:. :: ,: Cc::, :c>'::: ::::: : -:: 3
ANTIFLAMME LAVIE
Efficacité absolue
contre les retours de flammes
Sans diminution de puissance
sans augmentation de consommation
UN SEUL ÉLÉMENT ABSOLUMENT INDÉFORMABLE
SOCIÉTÉ D'APPLICATIONS
DES MACHINES MOTRICES
6, Boulevard Ornano PARIS (XVIIIe)
TeL: Nord 26-23 et 26-24; Adr.Télégr. 1 Motrimachi-IS-parla Jjl
: = :::..::: -:-=-=-=-= -= .:::= == -=-..:.:.=..:..:::
les Spécialités H
ILI U®^@€ i
TOUT POUR LA TUYAUTERIE DES
I~sz £ sr AVIONS
jj ETABLISSEMENTS Tf 26 Ru. KARLE-HEBERT I
* LE DOZEC.1CAUTIER '1 COURBE VOIE N
~gS~ CONSTRUCTEURS T81. OltFENSB 07. el
S.A.R.L.capital 4-50.000frj — VZ.77
f MARQue CL B) OBPOSEErM~~ r Publ.J.A.NUNÉS30N- I llff^Kjll
g =s: £ "s i â îa â âa â i â ^g»as S aïsi' j ar:' : = ■ = • =
Parachutes Equipements 1
Homologués par le S.T.I.A.
SALONE et LUCAS
Fournisseurs du Ministère de l'air
PARACHUTES --HORS.CARLINGUE.. BREVETÉS S.G.D.G.
Spéciaux pour avjotis multiplaces
EQUIPEMENTS INDIVIDUELS DE TOUS MODELES
perfectionnements
avec
"le minimum de poids et d'encombrement"
13, boulevard de Belleville, PARIS (11*). —, Téléph.: Mén II montant 82-78
mmr- m M m
f''VÓi.TEX''R.BJ
MAGMÊTOS D'AYIATIOM 0
POUR MOTEURS DE 3 A lô CYLINDRES H
MAGNÉTOS DE DÉPART 1
Les plus légères M
Les plus puissantes y
Les plus simples j
- -- - - -- -- -- ---- - -- --- --
^Société des MAGNÉTOS RB.2à8toeEni«t befvre^^Sfloa j
LES AILES AUX CROIX ROUGES
LES ONZE VŒUX
DE L'AVIATION SANITAIRE
Les travaux des Journées d'Aviation sanitaire coloniale, qui ont
réuni les plus éminentes célébrités tant françaises qu'étrangères, ont
abouti à l'adoption de vœux qui peuvent grandement faciliter la tâche
de l'avion lorsqu'il secourt les malades et les blessés.
L
ES Journées d'aviation sanitaire colo-
niale, organisées par « Les Amis de
l'aviation sanitaire », furent inaugu-
rées, le samedi 25 juillet 1931, sous la pré-
sidence de M. le gouverneur général Olli-
vier, assisté de M. Laurent-Eynac, ancien
ministre de l'Air ; le médecin général ins-
pecteur Lasnet, l'inspecteur général For-
tant et le médecin général inspecteur Dop-
ter représentaient les Ministres des Colo-
nies, de l'Air et de la Guerre. Parmi les
personnalités qui entouraient le gouver-
neur général Ollivier, on remarquait le
docteur Chassaing, président des « Amis
de l'Aviation Sanitaire » assisté de ses
vice-présidents, le docteur Foveau de
Courmelles, Mlle Marvingt et M. Julliot,
M. Nemirosky, commissaire général des
Journées ; le médecin Mouchard, M. Char-
let, les délégués des gouvernements étran-
gers, les médecins généraux Rigollet et
Rouvillois, le colonel Orthlieb, le médecin
colonel Epaulard, MM. Homo, Duvivier de
Sreel, Letzgus.
Après trois séances de travail, les rap-
ports et les communications présentés
furent discutés et le Congrès se termina
par l'élaboration et l'adoption des vœux
suivants :
Premier vœu. — Que les gouvernements et
pouvoirs publics des colonies, pays de pro-
tectorat ou sous mandat veuillent bien favo-
riser, par tous les moyens en leur possession,
l'extension et le développement de l'aviation
sanitaire dans ses différents domaines.
Deuxième vœu. — Que les organismes res-
ponsables veuillent bien prévoir, pour un
avenir rapproché, l'extension à nos vieilles
colonies de la Guyane, des Antilles et de
l'Océanie des bienfaits que procure, au point
de vue sanitaire, l'activité de nos escadrilles
coloniales et dont bénéficient présentement
l'Afrique Occidentale française, l'Indo-Chine,
Madagascar et l'Afrique Equatoriale française;
dans cette prévision, qu'ils pensent, dès main-
tenant, à l'hydravion et à l'amphibie colo-
niaux répondant au programme des avions
coloniaux en construction; que leur attention
soit également attirée vers l'utilisation pra-
tique des hydro-glisseurs dans les pays dotés
de voies navigables difficilement ouvertes à la
navigation fluviale ordinaire.
Troisième vœu. - Que toutes facilités
soient accordées aux avions sanitaires, par
priorité permanente, pour qu'ils obtiennent
rapidement tous les moyens de liaison et de
transmission qui leur sont nécessaires (télé-
graphe, téléphone, T.S.F., etc.) ainsi que l'em-
ploi de tous les terrains d'aviation.
Quatrième vœu. — Que chaque ville ou
poste soit pourvu, dans la mesure du possi-
ble, d'un terrain d'atterrissage ou d'un ter-
rain auxiliaire à proximité immédiate du
groupe, hospitalier.
Cinquième vœu. — a) Que l'aménagement
des appareils de transport commercial ou
postal et, notamment, des avions gros por-
teurs à grand rayon d'action, soit envisagé
en vue de permettre leur transformation ra-
pide en appareils sanitaires offrant les plus
grandes garanties de sécurité, de confort et
d'embarquement des blessés, pour les évacua-
tions permanentes aux colonies et pour les
opérations militaires ; b) Que les sociétés ou
compagnies privées, se proposant de cons-
truire ou d'utiliser des avions sanitaires,
reçoivent des pouvoirs publics tous les appuis
matériels et moraux propres à favoriser leur
entreprise ; c) Que, dans les contrats qui
seront passés avec ces sociétés ou compagnies
pour l'aménagement de ces appareils en
avions sanitaires, soit imposée l'installation
d'un poste de T.S.F. émetteur et récepteur.
Sixième vœu. — a) Que soient prévus, pour
les colonies, des appareils à rayon d'action
suffisamment étendu pour correspondre à la
superficie de chaque pays et disposant d'un
excédent de puissance permettant des atter-
rissages et des décollages sur des terrains éle-
vés ; b) Que soit poursuivie très activement
la réalisation du programme d'avions .colo-
niaux concernant notamment, les appareils
monoplaces petits porteurs, dont l'utilisation
économique correspond aux nécessités pré-
sentes.
Septième vœu. — Que les formations
d'aviation militaire reçoivent les différentes
catégories d'appareils prévus pour les besoins
à satisfaire et que ces appareils soient cons-
tamment prêts à intervenir sur la demande
des autorités médicales.
Huitième vœu. — Que toutes facilités soient
données aux avions sanitaires pour survoler
les territoires coloniaux des nations voisi-
nes, quand il peut en résulter une diminution
de parcours abrégeant la durée d'évacuation.
Neuvième vœu. — Que le Service de Santé
militaire soit autorisé à employer, pour les
évacuations aériennes des infirmiers ou in-
firmières, soit des sociétés de secours, soit
militaires, en leur donnant, pour ce service
commandé, les garanties dont bénéficie la
personnel militaire *,*. service aérien com-
mandé.
Dixième vœu. — Que des accords soient
établis entre les gouvernements et les socié-
tés de la Croix-Rouge, de manière à permet-
tre à celles-ci l'utilisation toujours plus
grande de l'aviation en matière de transport
des blessés et des malades, aussi bien en
temps de paix qu'en temps de guerre, parti-
culièrement aux colonies et à l'occasion des
calamités publiques.
Onzième vœu. — Le Comité des < Jour-
nées d'Aviation sanitaire coloniale > est au-
torisé à soumettre respectueusement au Gou-
vernement helvétique le vœu que soit convo-
quée, le plus tôt possible, la Conférence di-
plomatique prévue à l'acte final de la Con-
vention de Genève du 7 juillet 1929, en vue
de la signature d'une Convention interna-
tionale appliquant à la guerre aérienne les
principes de la Convention de Genève.
Tous ces vœux furent adoptés à l'una-
nimité.
Le jeudi 30 juillet, à 2 heures, les con-
gressistes se rendirent à l'aérodrome
d'Orly, ou ils furent reçus par M. Floren-
tin, commandant de l'aéroport d'Orly, et
par Mlle Marvingt, donatrice de la Coupe
t; Capitaine Echeman ».
Trois avions sanitaires militaires et six
avions sanitaires, ou facilement transfor-
formables en sanitaires, présentés par les
constructeurs, étaient exposés sur le ter-
rain et effectuèrent des vols.
Ce furent, dans chaque catégorie :
Avions militaires : un Hanriot 14 sani-
taire, un Bréguet 14 T. bis, un Potez 29
sanitaire ;
Avions présentés par les constructeurs :
un Farman 190, un Blériot Guillemin
J. G. 40, un Bréguet 28 T. un Potez 42, un
Hanriot 21 de la Société générale Aéronau-
tique et un Bernard trimoteur 160 colo-
nial.
Puis ce fut la réunion du jury chargé
de statuer sur l'attribution du Challenge
Capitaine Echeman, créé par Mlle Mar-
vingt en, souvenir du capitaine Echeman
tombé, en mai 1912, en réceptionnant
l'Henri Lavedan offert par l'Illustration. Si
Mlle Marvingt a créé ce Challenge qui sera
remis le 7 octobre, c'est dans la pensée
très justifiée' que la transformation d'un
avion ou hydravion quelconque en appa-
reil sanitaire est la solution qu'il convient
d'envisager pour l'aviation sanitaire colo-
niale ; car, dans les petits postes où les
appareils sont appelés à rendre le plus de
services, il ne peut y avoir d'avions spé-
cialisés.
Le Challenge représente le dessin de
Friant, de 1914, parfaitement interprété
par le sculpteur Déchin et le fondeur Susses
qui représente Mlle Marvingt, aux côtés
du médecin-major Gille, donnant des soins
à l'ordonnance du général Balfourier.
Propagandiste infatigable de l'aviation
sanitaire, Mlle Marvingt, dans ses confé-
rences, ne cesse de prêcher la cause de
l'aviation sanitaire aux colonies. Et n'ou-
blions pas de signaler une cinquantaine
au moins de conférences récentes en Grèce
et en Turquie et, en particulier, celles
faites aux médecins de Salonique. et aux
médecins d'Athènes, aux aviateurs de
Sédes (Grèce) et enfin aux médecins, avia-
teurs et public d'Istambul et d'Ankara,
sur l'utilisation de l'aviation sanitaire dans
certaines îles mal desservies de la Grèce
ou dans les régions de Turquie dépour-
vues de pistes.
Cette Française de race honore son pays
et l'humanité.
Ch.-L. JULLIOT
Vice-président *
des « Amis de l'Aviation Sanitaire - ».
L'abonnement aux « Ailes » ne coûte
que 25 francs, soit moins de 50 centimes
par semaine, à peine plus d'un sou pan
Jour. Et en vous abonnant, vous don-
nez à ce Journal la preuve de votre atoq
tachement aux Idées qu'il défend.
Le POTEZ 36 Minimum de dépense II
rend l'Aviation de Tourisme accessible à Tous
Maximum de sécurité
j i
3 | ;I T=5iSC5à|
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ANTIFLAMME LAVIE
Efficacité absolue
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Sans diminution de puissance
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6, Boulevard Ornano PARIS (XVIIIe)
TeL: Nord 26-23 et 26-24; Adr.Télégr. 1 Motrimachi-IS-parla Jjl
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LES AILES AUX CROIX ROUGES
LES ONZE VŒUX
DE L'AVIATION SANITAIRE
Les travaux des Journées d'Aviation sanitaire coloniale, qui ont
réuni les plus éminentes célébrités tant françaises qu'étrangères, ont
abouti à l'adoption de vœux qui peuvent grandement faciliter la tâche
de l'avion lorsqu'il secourt les malades et les blessés.
L
ES Journées d'aviation sanitaire colo-
niale, organisées par « Les Amis de
l'aviation sanitaire », furent inaugu-
rées, le samedi 25 juillet 1931, sous la pré-
sidence de M. le gouverneur général Olli-
vier, assisté de M. Laurent-Eynac, ancien
ministre de l'Air ; le médecin général ins-
pecteur Lasnet, l'inspecteur général For-
tant et le médecin général inspecteur Dop-
ter représentaient les Ministres des Colo-
nies, de l'Air et de la Guerre. Parmi les
personnalités qui entouraient le gouver-
neur général Ollivier, on remarquait le
docteur Chassaing, président des « Amis
de l'Aviation Sanitaire » assisté de ses
vice-présidents, le docteur Foveau de
Courmelles, Mlle Marvingt et M. Julliot,
M. Nemirosky, commissaire général des
Journées ; le médecin Mouchard, M. Char-
let, les délégués des gouvernements étran-
gers, les médecins généraux Rigollet et
Rouvillois, le colonel Orthlieb, le médecin
colonel Epaulard, MM. Homo, Duvivier de
Sreel, Letzgus.
Après trois séances de travail, les rap-
ports et les communications présentés
furent discutés et le Congrès se termina
par l'élaboration et l'adoption des vœux
suivants :
Premier vœu. — Que les gouvernements et
pouvoirs publics des colonies, pays de pro-
tectorat ou sous mandat veuillent bien favo-
riser, par tous les moyens en leur possession,
l'extension et le développement de l'aviation
sanitaire dans ses différents domaines.
Deuxième vœu. — Que les organismes res-
ponsables veuillent bien prévoir, pour un
avenir rapproché, l'extension à nos vieilles
colonies de la Guyane, des Antilles et de
l'Océanie des bienfaits que procure, au point
de vue sanitaire, l'activité de nos escadrilles
coloniales et dont bénéficient présentement
l'Afrique Occidentale française, l'Indo-Chine,
Madagascar et l'Afrique Equatoriale française;
dans cette prévision, qu'ils pensent, dès main-
tenant, à l'hydravion et à l'amphibie colo-
niaux répondant au programme des avions
coloniaux en construction; que leur attention
soit également attirée vers l'utilisation pra-
tique des hydro-glisseurs dans les pays dotés
de voies navigables difficilement ouvertes à la
navigation fluviale ordinaire.
Troisième vœu. - Que toutes facilités
soient accordées aux avions sanitaires, par
priorité permanente, pour qu'ils obtiennent
rapidement tous les moyens de liaison et de
transmission qui leur sont nécessaires (télé-
graphe, téléphone, T.S.F., etc.) ainsi que l'em-
ploi de tous les terrains d'aviation.
Quatrième vœu. — Que chaque ville ou
poste soit pourvu, dans la mesure du possi-
ble, d'un terrain d'atterrissage ou d'un ter-
rain auxiliaire à proximité immédiate du
groupe, hospitalier.
Cinquième vœu. — a) Que l'aménagement
des appareils de transport commercial ou
postal et, notamment, des avions gros por-
teurs à grand rayon d'action, soit envisagé
en vue de permettre leur transformation ra-
pide en appareils sanitaires offrant les plus
grandes garanties de sécurité, de confort et
d'embarquement des blessés, pour les évacua-
tions permanentes aux colonies et pour les
opérations militaires ; b) Que les sociétés ou
compagnies privées, se proposant de cons-
truire ou d'utiliser des avions sanitaires,
reçoivent des pouvoirs publics tous les appuis
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entreprise ; c) Que, dans les contrats qui
seront passés avec ces sociétés ou compagnies
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avions sanitaires, soit imposée l'installation
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Sixième vœu. — a) Que soient prévus, pour
les colonies, des appareils à rayon d'action
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établis entre les gouvernements et les socié-
tés de la Croix-Rouge, de manière à permet-
tre à celles-ci l'utilisation toujours plus
grande de l'aviation en matière de transport
des blessés et des malades, aussi bien en
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calamités publiques.
Onzième vœu. — Le Comité des < Jour-
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torisé à soumettre respectueusement au Gou-
vernement helvétique le vœu que soit convo-
quée, le plus tôt possible, la Conférence di-
plomatique prévue à l'acte final de la Con-
vention de Genève du 7 juillet 1929, en vue
de la signature d'une Convention interna-
tionale appliquant à la guerre aérienne les
principes de la Convention de Genève.
Tous ces vœux furent adoptés à l'una-
nimité.
Le jeudi 30 juillet, à 2 heures, les con-
gressistes se rendirent à l'aérodrome
d'Orly, ou ils furent reçus par M. Floren-
tin, commandant de l'aéroport d'Orly, et
par Mlle Marvingt, donatrice de la Coupe
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Trois avions sanitaires militaires et six
avions sanitaires, ou facilement transfor-
formables en sanitaires, présentés par les
constructeurs, étaient exposés sur le ter-
rain et effectuèrent des vols.
Ce furent, dans chaque catégorie :
Avions militaires : un Hanriot 14 sani-
taire, un Bréguet 14 T. bis, un Potez 29
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Avions présentés par les constructeurs :
un Farman 190, un Blériot Guillemin
J. G. 40, un Bréguet 28 T. un Potez 42, un
Hanriot 21 de la Société générale Aéronau-
tique et un Bernard trimoteur 160 colo-
nial.
Puis ce fut la réunion du jury chargé
de statuer sur l'attribution du Challenge
Capitaine Echeman, créé par Mlle Mar-
vingt en, souvenir du capitaine Echeman
tombé, en mai 1912, en réceptionnant
l'Henri Lavedan offert par l'Illustration. Si
Mlle Marvingt a créé ce Challenge qui sera
remis le 7 octobre, c'est dans la pensée
très justifiée' que la transformation d'un
avion ou hydravion quelconque en appa-
reil sanitaire est la solution qu'il convient
d'envisager pour l'aviation sanitaire colo-
niale ; car, dans les petits postes où les
appareils sont appelés à rendre le plus de
services, il ne peut y avoir d'avions spé-
cialisés.
Le Challenge représente le dessin de
Friant, de 1914, parfaitement interprété
par le sculpteur Déchin et le fondeur Susses
qui représente Mlle Marvingt, aux côtés
du médecin-major Gille, donnant des soins
à l'ordonnance du général Balfourier.
Propagandiste infatigable de l'aviation
sanitaire, Mlle Marvingt, dans ses confé-
rences, ne cesse de prêcher la cause de
l'aviation sanitaire aux colonies. Et n'ou-
blions pas de signaler une cinquantaine
au moins de conférences récentes en Grèce
et en Turquie et, en particulier, celles
faites aux médecins de Salonique. et aux
médecins d'Athènes, aux aviateurs de
Sédes (Grèce) et enfin aux médecins, avia-
teurs et public d'Istambul et d'Ankara,
sur l'utilisation de l'aviation sanitaire dans
certaines îles mal desservies de la Grèce
ou dans les régions de Turquie dépour-
vues de pistes.
Cette Française de race honore son pays
et l'humanité.
Ch.-L. JULLIOT
Vice-président *
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L'abonnement aux « Ailes » ne coûte
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