Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1931-08-20
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 20 août 1931 20 août 1931
Description : 1931/08/20 (A11,N531). 1931/08/20 (A11,N531).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6555780s
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
12 LES AILES N° 531. — 20-8-1931
MMnnn!HH"!ntnnHHnnn!nHntnHHHHHHHHtnnHnnH!)tntnn!)tnH!tn!Hn!ti!n!n!t!H''uH!))!HH
5 T L est remarquable que les Compagnies aériennes, Ê
= 1 employant le matériel Fokker, obtiennent des =
Ë résultats d'exploitation bien plus favorables que 5
5 les autres. =
= L A simplicité de construction, la robustesse, la =
5 *-~ vitesse et la grande capacité de charge sont, S
S toutes, des éléments qui assurent l'exploitation la =
plus économique. =j
5 L A sécurité et le confort attirent les passagers E
= ainsi que les expéditeurs de marchandises. E
Société Anonyme E
J IEDER LAIDS CHE VLIEGTDIGENFABRIE S (
1 Rokin 84 AMSTERDAM Hollande 1
E LICENCIEE POUR LA FRANCE: ========================= E
i SOCIÉTÉ COMMERCIALE AERONAUTIQUE |
E (Genève, Paris, Amsterdam) E
E Bureaux à PARIS : 26, rue Brunei E
ïiiiiiiiimiimimmimimiiifimiiimmiimiiimmimiimiiiiiiiiimiiimmiimimiimmiiiiimmiiuH
il Accident d'avion, Descente en Flammes II
I proviennent 90 fois sur 100 : d'un collier desserré, FUITE b ■
O D'ESSENCE; d'un attache-fil décroché, étincelle, INCENDIE. H
I I MECANICIENS, PILOTES, PASSAGERS,
I f \| pour votre SECURITE ABSOLUE, F II
WÊ ! ~J pour votre SECURITE ABSOLUE, J «I
® V Y exigez le COLLIER PC et l'ATTACHE-FIL PC, I
homologués et classés ter8 par le S.T.LAé. V V j ®
=-iOM MONTAGE Etab. P C, 84, avenue Edouard-Vaillant, Billancourt (Seine) Mauvais
X —————— a
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
A Méaulte, les réceptions d'appareils de sé-
rie qui avaient été arrêtées en raison des opé-
rations de l'inventaire annuel ont repris de
plus belle. Deux monoplans de tourisme Po-
tez 36 ont été livrés, l'un à M. Vezzani et
l'autre à l'Aéro-Club de Madagascar ; un avion
Potez 33, équipé d'un moteur Lorraine « Al-
gol » a été également livré à la Belgique par
le pilote Caryn.
Les usines ont reçu la visite du Général Sa-
conney et du Colonel Muiron ; ces personna-
lités ont été reçues par M. Henry Potez.
Les essais de l'avion Potez 36, équipé d'un
moteur et d'une hélice Potez, se poursuivent
dans d'excellentes conditions. D'autre part,
les vols effectués avec le premier appareil Po-
tez 39 construit en série sont, également, très
satisfaisants ; cet avion a conservé toutes les
qualités du prototype.
A signaler, enfin, la mise au point d'un mo-
noplan colonial tout métallique pourvu de
trois moteurs Lorraine « Algol ».
A AULNAT
A l'Ecole militaire de l'Aéro-Club d'Auver-
gne, neuf élèves viennent d'être brevetés et
deux autres candidats sont prêts à effectuer
leurs dernières épreuves. Les cinq boursiers
de la deuxième série s'entraînent sur l'avion
de brevet ; tous ont passé leur examen tech-
nique avec succès.
A AIWBERIEU
Malgré le mauvais temps qui sévit dans la
région, l'instruction des boursiers de l'Etat en
région, à l'Ecole Caudron d'Ambérieu est très
stage
avancée.
Sur les trente élèves arrivés en mars et en
avril, vingt-deux sont déjà brevetés et poursui-
vent leur perfectionnement. Trois autres can-
didats sont sur le point d'effectuer leurs épreu-
ves et les cinq élèves restants du contingent
ont passé leur examen technique le 17 août, à
la date réglementaire, tout en s'entraînant sur
l'appareil de brevet.
A SAINT-CYR
L'Ecole de pilotage de l'Aéro-Club de l'Ile-
de-France fonctionne régulièrement, à Saint-
Cyr, tous les soirs de la semaine, et toute la
journée des samedis et des dimanches. Parmi
les élèves, M. Georges Volland a passé avec
succès ses épreuves samedi dernier et M. Mar-
tin est sur le point d'être lâché.
A ORLY
L'association des « Jeunes Ailes » continue,
sous une nouvelle direction, à prospérer d'une
façon fort satisfaisante.
En trois mois, seize élèves ont été breve-
tés ; la semaine dernière, MM. Defrère, de
Gerphanion, du Beaufré, Fèvre, Sauvé, Lavail,
Guignan, Dehaies ont terminé toutes leurs
épreuves, et MM. Barbaroux, Alban, ainsi que
notre confrère Georges Forestier ont été lâ-
chés.
A MARIGNANE
A Marignane, l'entraînement des membres
du Club Provençal de Tourisme Aérien a été
contrarié, le 15 août, par un vent très violent.
Néanmoins, des vols ont pu être effectués le
matin de très bonne heure et le soir très tard;
huit baptêmes ont été donnés au cours de
cette journée.
Le lendemain, 16 août, sept heures de vol
ont pu être totalisées par les élèves ; M. Mi-
chel a été làché le matin. C'est le Quinzième
candidat formé par le Club qui vole seul. Cette
école compte, actuellement, vingt-cinq élèves ;
il en reste donc dix qui s'entraînent en double
commande. La livraison du quatrième avion
acheté par le C. P. T. A., un Potez-Salmson,
est impatiemment attendue pour activer l'ins-
truction des membres.
A VILLACOUBLAY
Quelques vols de mise a point ont été effec-
tués sur différents prototypes. A noter, entre
autres, les essais de Lemaitre sur le multi-
place de combat Bréguet 41, bimoteur His-
pano ; de Douchy, sur son biplace de tourisme
à moteur Salmson de 40 CV ; de Mermoz, sur
le Bernard de performance ; de Descamps,
sur le trimoteur Nieuport, et de Clément, sur
le Caudron « Luciole » à moteur Michel de
100 CV. Bossoutrot est venu présenter le
nouveau monoplan de tourisme Blériot-Guil-
lemin ; cet appareil, équipé d'un moteur Re-
nault de 95 CV, possède un certain nombre
de caractéristiques très intéressantes.
Quelques parachutes, notamment de nou-
veaux appareils construits chez Zodiac; ont été
expérimentés par le capitaine Revol-Tissot,
sur un Potez 25, et par le lieutenant Collin,
sur un Gourdou-Leseurre.
Les réceptions d'avions de série se poursui-
vent sous la direction de Schnée, chez Lioré-
et-Olivier ; de Paulhan, chez Nieuport ; de
Berthelin, enfin, chez Lorraine-Hanriot.
Le pilotes effectuent, de plus, les essais com-
plémentaires des avions-écoles Caudron, Mo-
rane-Saulnier, Lorraine-Hanriot et de diffé-
rents prototypes de la classe des R. 2.
A TOUSSUS LE-MOBLE
Les mauvaises conditions atmosphériques
ont quelque peu retardé l'instruction des der-
niers boursiers de l'Etat.
A l'Ecole civile, Mlle Sébastienne Guyot, in-
génieur d'aéronautique, a été lâchée ; les au-
tres élèves poursuivent leur entraînement.
Le pilote Moreau vient d'effectuer, avec le
duc de Valençay, un voyage touristique, dans
le Centre de la France, avec un monoplan
F. 190. De son côté, Burtin s'est rendu à Spa
avec un avion F. 200.
Les essais officiels du monoplan de trans-
port Farman 300, équipé d'un moteur « Jupi-
ter et de deux « Titan », se poursuivent au
S. T. I. Aé. Dans les ateliers, des appareils de
tous les types sont en cours de montage pour
l'Etat et la clientèle privée.
iiimmmiiimimnuiiâiiiiiiiiiiiiiiiiimmiimiiiif
L'abonnement aux « Ailes » ne coûte
que 25 francs, soit moins de 50 centimes
par semaine, à peine plus d'un sou par
jour. Et en vous abonnant, vous don-
noz à ce journal la preuve de votre at-
tachement aux idées qu'il défend.
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer.
COMMENT ON ECRIT L'HISTOIRE
Il n'est pas facile de relater les événements
de notre temps et la vérité n'apparaît pas
clairement dans les dépêches des Agences
d'informations. Voici deux exemples pris
dans l'Ami du Peuple du Soir. Le premier
concerne l'avarie du « Do-x » :
On mande de Para à t Associated Press
que l'arbre de manivelle de l'hydravion alle-
mand Do-X, s'étant brisé, il est nécessaire
de remplacer le vieux moteur de cet appa-
reil
On croirait qu'il s'agit d'un vieux cargo à
vapeur. Et que penser de cette définition
de l'avion utilisé par lac girl Lindbergh »
pour aller à Tokio ?
Si l'on note que son appareil est un Jason
P." il, du type ordinaire, c'est là une magni-
fique performance qu'a accomplie L'aviatrice
anglaise.
Ce type ordinaire « Jason 11 » est tout
simplement un Puss-Moth baptisié « Ja-
son II », le « Jason 1 » étant le premier avion
de Miss Amy Johnson.
Je ne voudrais pas que M. François Coty
prît ces deux citations comme une mani-
festation discourtoise à son égard. Je suis
heureux au contraire de dire que dans ses
journaux et ses publications, l'aviation
occupe une place d'honneur et que les sujets
aéronautiques sont traités avec beaucoup de
bon sens par des rédacteurs qualifiés.
LA SECURITE PAR L'AILE SURBAISSEE
Ma table, avec ses montagnes de papier,
semble un plan en relief d'un pays. que je
ne connais pas encore très bien puisque, au
N.-O. de mon coude gauche je viens de dé-
couvrir une série de coupures de L'Ami du
Peuple, concernant le récit de la panne du
.c Trait-d'Union ». Bien que cette histoire
soit déjà ancienne, les considérations de
Doret sont pleines d'intérêt. Mesmin, le mé-
canicien, et Le Brix, le navigateur, viennent
de sauter en parachute. Doret reste jusqu'au
bout pour « sauver la voiture ».
Je suis maintenant seul à bord. j'ouvre le
toit mobile du poste de pilotage. Un coup
d'œii à l'altimètre m'indique que le sol
approcbe rapidement. La tête penchée à
l'extérieur, je distingue les masses sombrei
d'une forêt. Je plane en ligne droite pour
allonger le vol, cherchant à apercevoir la
tache plus claire d'une clairière ou d'une
prairie. Devant moi, la ligne d'horizon monte
plus rapidement. Je devine le sol plus que je
ne le vois..
Je coupe l'allumage pour éviter l'incendie.
Je freine l'appareil au minimum de sa vi-
tesse, le mets « à plat ». Il s'enfonce, casse
le sommet des arbres et s'écrase au sol dans
une clairière.
Arc-bouté contre le palonnier. qui se
brise, je suis, dans le choc très brutal, lancé
la tête en avant contre le petit compas. A
peine étourdi, je me dégage rapidement du
poste de pilotage et m'éloigne de l'appareil,
dont je redoute l'incendie.
Le moteur est complètement arraché et
séparé du fuselage. L'hélice, ayant cisaillé
net tous ses boulons, se trouve maintenant,
les pales tordues, à l'arrière du bord de fuite.
Le train d'atterrissage est fauché, mais
roues et pneus sont intacts. Le fuselage et
l'empennage n'ont pas souffert; les ailes
sont brisées.
Cependant, après un pareil accident, nous
constatons que, grâce à sa construction mé-
tallique et à la conception de sa coque De-
woitine, le Trait-d'Union a merveilleusement
résisté. Un autre appareil, construit en bois,
aurait vraisemblablement été pulvérisé.
Nous pouvons affirmer, d'autre part, que
la formule « ailes surbaissées » représenté
un avantage incontestable de sécurité pour
les passagers, en cas de catastrophe.
.£ n'est pas la première fois que nous en-
tendons cette opinion. Bien des passagers de
Junkers doivent la vie l'aile surbaissée.
M. CAQUOT
PREVOIT DES LONGERONS SOUDES
Le coup est assez gaulois. On sait que le
Service Technique est un farouche adver-
saire de la soudure autogène et que l'aspect
d'un avion américain, avec son fuselage en
tubes au chrome-molybdène, lui cause des
nausées suivies de vomissements et d'impré-
cations. Or, M. Caquot, dans un exercice de
prédiction de l'avenir (exercice très dange-
reux) qu'il effectua à l'Ecole spéciale des
Travaux aéronautiques, a fait apparaître
l'avion d'après-demain, qui comportera
comme caractéristique essentielle. des lon-
gerons en acier, en deux coquilles embouties
et soudées. Horresco referens! Voici com-
ment L'INTRAN rapporte la chose :
En France, la construction de l'avion est,
comme dans tous les pays du monde, en
pleine évolution. Elle en est tout à fait au
début de la conception ; la charpente est en-
core composée d'éléments divers assemblés.
La construction rivée devient en bonneur :
elle remplace la construction en bois collé et
assemblé.
Ces deux techniques sont des techniques de
passage. La technique définitive sera certai-
nement déterminée par la construction de
ressorts purs, de ces longerons d'une seule
pièce emboutis, soudés suivant les lignes, où
les efforts élastiques sont faibles et qui per-
mettront de réaliser des pièces d'une résis-
tance particulièrement forte aux efforts al-
ternés. La non-connaissance de la résistance
aux efforts alternés détermine des accidents
de matériel.
La construction de la charpente doit
s'orienter définitivement vers ce ressort pur
sans trou, sans élément d'élégissement, qui
est la seule pièce pouvant résister aux efforts.
alternés de l'avion.
Il faut donc que la construction aéronau-
tique évolue vers ces lignes pures, ces tubes
de force qui conduisent les efforts et les cou-
ples de leur point de naissance dans l'hélice
ou l'aile, jusqu'au point d'équilibre dans le
fuselage ou l'empennage.
*14. •.
Il faut aller vers un outillage extrêmement
puissant, analogue à celui de l'automobile.
Cette évolution dans la construction de
l'aviation, nous allons la voir en très peu
d'années. Elle exigera malheureusement des
outillages tels qu'il faudra aussi que les usi-
nes d'aviation deviennent des usines extrême-
ment puissantes, partant très peu nom-
breuses.
Outillage puissant, usines idem, concentra-
tion, air connu.
IL FAUT UNE AVIATION ECONOMIQUE
Georges Forestier, dans L'AUTO, après
avoir constaté qu'il n'y avait rien entre le
planeur qui fit des bonds de 10 secondes
et l'avion de tourisme de 100 CV, qui va au
Japon en dix jours, demande la création
urgènte d'une petite aviation économique
pour les bons bougres qui veulent simple-
ment se ballader dans les cieux.
Nous sommes certains qu'il y a place,
entre le planeur et l'avion actuel, pour une
catégorie de machines très économiques de
construction et d'entretien, et que cette voie
doit être féconde, parce qu'elle touchera un
grand nombre d'individus. Pour prendre un
exemple, nous dirons que le Nessler 12 CV
et le Klemm 20 CV, deux appareils cepen-
dant très différents, sont susceptibles d'un
marché incomparablement plus étendu que
les avions de tourisme de la formule 100 ev.
Il y a toute une catégorie de gens qui ne
peuvent acquérir l'avion actuel et qui de-
mandent autre chose à l'air que des glissades
sans moteur. C'est pour cela qu'on devra, un
jour ou l'autre, créer quelque chose d'écono-
mique, pour la promenade, et le vol à voile
aussi, car ce sport peut être pratiqué avec un
avion à moteur qui permet, sans être U3^É0
Kronfeld, un Hirth ou un Groehoff, J'ai
trouver le point favorable, en partant d'un ■'»*"
terrain d'aviation.
Ce sont là des vérités premières que Henri
Miguet avait déjà recueillies à la dernière
pluie (1). Je puis même ajouter que c'est la
base du bouillon de culture dans lequel il
élève avec amour le bacille de l'amateuris
aeronautica.
WING.
(1) Cf Courteline
Il pleut des vérités premières :
Tendons nos rouges tabliers.
MMnnn!HH"!ntnnHHnnn!nHntnHHHHHHHHtnnHnnH!)tntnn!)tnH!tn!Hn!ti!n!n!t!H''uH!))!HH
5 T L est remarquable que les Compagnies aériennes, Ê
= 1 employant le matériel Fokker, obtiennent des =
Ë résultats d'exploitation bien plus favorables que 5
5 les autres. =
= L A simplicité de construction, la robustesse, la =
5 *-~ vitesse et la grande capacité de charge sont, S
S toutes, des éléments qui assurent l'exploitation la =
plus économique. =j
5 L A sécurité et le confort attirent les passagers E
= ainsi que les expéditeurs de marchandises. E
Société Anonyme E
J IEDER LAIDS CHE VLIEGTDIGENFABRIE S (
1 Rokin 84 AMSTERDAM Hollande 1
E LICENCIEE POUR LA FRANCE: ========================= E
i SOCIÉTÉ COMMERCIALE AERONAUTIQUE |
E (Genève, Paris, Amsterdam) E
E Bureaux à PARIS : 26, rue Brunei E
ïiiiiiiiimiimimmimimiiifimiiimmiimiiimmimiimiiiiiiiiimiiimmiimimiimmiiiiimmiiuH
il Accident d'avion, Descente en Flammes II
I proviennent 90 fois sur 100 : d'un collier desserré, FUITE b ■
O D'ESSENCE; d'un attache-fil décroché, étincelle, INCENDIE. H
I I MECANICIENS, PILOTES, PASSAGERS,
I f \| pour votre SECURITE ABSOLUE, F II
WÊ ! ~J pour votre SECURITE ABSOLUE, J «I
® V Y exigez le COLLIER PC et l'ATTACHE-FIL PC, I
homologués et classés ter8 par le S.T.LAé. V V j ®
=-
X —————— a
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
A Méaulte, les réceptions d'appareils de sé-
rie qui avaient été arrêtées en raison des opé-
rations de l'inventaire annuel ont repris de
plus belle. Deux monoplans de tourisme Po-
tez 36 ont été livrés, l'un à M. Vezzani et
l'autre à l'Aéro-Club de Madagascar ; un avion
Potez 33, équipé d'un moteur Lorraine « Al-
gol » a été également livré à la Belgique par
le pilote Caryn.
Les usines ont reçu la visite du Général Sa-
conney et du Colonel Muiron ; ces personna-
lités ont été reçues par M. Henry Potez.
Les essais de l'avion Potez 36, équipé d'un
moteur et d'une hélice Potez, se poursuivent
dans d'excellentes conditions. D'autre part,
les vols effectués avec le premier appareil Po-
tez 39 construit en série sont, également, très
satisfaisants ; cet avion a conservé toutes les
qualités du prototype.
A signaler, enfin, la mise au point d'un mo-
noplan colonial tout métallique pourvu de
trois moteurs Lorraine « Algol ».
A AULNAT
A l'Ecole militaire de l'Aéro-Club d'Auver-
gne, neuf élèves viennent d'être brevetés et
deux autres candidats sont prêts à effectuer
leurs dernières épreuves. Les cinq boursiers
de la deuxième série s'entraînent sur l'avion
de brevet ; tous ont passé leur examen tech-
nique avec succès.
A AIWBERIEU
Malgré le mauvais temps qui sévit dans la
région, l'instruction des boursiers de l'Etat en
région, à l'Ecole Caudron d'Ambérieu est très
stage
avancée.
Sur les trente élèves arrivés en mars et en
avril, vingt-deux sont déjà brevetés et poursui-
vent leur perfectionnement. Trois autres can-
didats sont sur le point d'effectuer leurs épreu-
ves et les cinq élèves restants du contingent
ont passé leur examen technique le 17 août, à
la date réglementaire, tout en s'entraînant sur
l'appareil de brevet.
A SAINT-CYR
L'Ecole de pilotage de l'Aéro-Club de l'Ile-
de-France fonctionne régulièrement, à Saint-
Cyr, tous les soirs de la semaine, et toute la
journée des samedis et des dimanches. Parmi
les élèves, M. Georges Volland a passé avec
succès ses épreuves samedi dernier et M. Mar-
tin est sur le point d'être lâché.
A ORLY
L'association des « Jeunes Ailes » continue,
sous une nouvelle direction, à prospérer d'une
façon fort satisfaisante.
En trois mois, seize élèves ont été breve-
tés ; la semaine dernière, MM. Defrère, de
Gerphanion, du Beaufré, Fèvre, Sauvé, Lavail,
Guignan, Dehaies ont terminé toutes leurs
épreuves, et MM. Barbaroux, Alban, ainsi que
notre confrère Georges Forestier ont été lâ-
chés.
A MARIGNANE
A Marignane, l'entraînement des membres
du Club Provençal de Tourisme Aérien a été
contrarié, le 15 août, par un vent très violent.
Néanmoins, des vols ont pu être effectués le
matin de très bonne heure et le soir très tard;
huit baptêmes ont été donnés au cours de
cette journée.
Le lendemain, 16 août, sept heures de vol
ont pu être totalisées par les élèves ; M. Mi-
chel a été làché le matin. C'est le Quinzième
candidat formé par le Club qui vole seul. Cette
école compte, actuellement, vingt-cinq élèves ;
il en reste donc dix qui s'entraînent en double
commande. La livraison du quatrième avion
acheté par le C. P. T. A., un Potez-Salmson,
est impatiemment attendue pour activer l'ins-
truction des membres.
A VILLACOUBLAY
Quelques vols de mise a point ont été effec-
tués sur différents prototypes. A noter, entre
autres, les essais de Lemaitre sur le multi-
place de combat Bréguet 41, bimoteur His-
pano ; de Douchy, sur son biplace de tourisme
à moteur Salmson de 40 CV ; de Mermoz, sur
le Bernard de performance ; de Descamps,
sur le trimoteur Nieuport, et de Clément, sur
le Caudron « Luciole » à moteur Michel de
100 CV. Bossoutrot est venu présenter le
nouveau monoplan de tourisme Blériot-Guil-
lemin ; cet appareil, équipé d'un moteur Re-
nault de 95 CV, possède un certain nombre
de caractéristiques très intéressantes.
Quelques parachutes, notamment de nou-
veaux appareils construits chez Zodiac; ont été
expérimentés par le capitaine Revol-Tissot,
sur un Potez 25, et par le lieutenant Collin,
sur un Gourdou-Leseurre.
Les réceptions d'avions de série se poursui-
vent sous la direction de Schnée, chez Lioré-
et-Olivier ; de Paulhan, chez Nieuport ; de
Berthelin, enfin, chez Lorraine-Hanriot.
Le pilotes effectuent, de plus, les essais com-
plémentaires des avions-écoles Caudron, Mo-
rane-Saulnier, Lorraine-Hanriot et de diffé-
rents prototypes de la classe des R. 2.
A TOUSSUS LE-MOBLE
Les mauvaises conditions atmosphériques
ont quelque peu retardé l'instruction des der-
niers boursiers de l'Etat.
A l'Ecole civile, Mlle Sébastienne Guyot, in-
génieur d'aéronautique, a été lâchée ; les au-
tres élèves poursuivent leur entraînement.
Le pilote Moreau vient d'effectuer, avec le
duc de Valençay, un voyage touristique, dans
le Centre de la France, avec un monoplan
F. 190. De son côté, Burtin s'est rendu à Spa
avec un avion F. 200.
Les essais officiels du monoplan de trans-
port Farman 300, équipé d'un moteur « Jupi-
ter et de deux « Titan », se poursuivent au
S. T. I. Aé. Dans les ateliers, des appareils de
tous les types sont en cours de montage pour
l'Etat et la clientèle privée.
iiimmmiiimimnuiiâiiiiiiiiiiiiiiiiimmiimiiiif
L'abonnement aux « Ailes » ne coûte
que 25 francs, soit moins de 50 centimes
par semaine, à peine plus d'un sou par
jour. Et en vous abonnant, vous don-
noz à ce journal la preuve de votre at-
tachement aux idées qu'il défend.
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer.
COMMENT ON ECRIT L'HISTOIRE
Il n'est pas facile de relater les événements
de notre temps et la vérité n'apparaît pas
clairement dans les dépêches des Agences
d'informations. Voici deux exemples pris
dans l'Ami du Peuple du Soir. Le premier
concerne l'avarie du « Do-x » :
On mande de Para à t Associated Press
que l'arbre de manivelle de l'hydravion alle-
mand Do-X, s'étant brisé, il est nécessaire
de remplacer le vieux moteur de cet appa-
reil
On croirait qu'il s'agit d'un vieux cargo à
vapeur. Et que penser de cette définition
de l'avion utilisé par lac girl Lindbergh »
pour aller à Tokio ?
Si l'on note que son appareil est un Jason
P." il, du type ordinaire, c'est là une magni-
fique performance qu'a accomplie L'aviatrice
anglaise.
Ce type ordinaire « Jason 11 » est tout
simplement un Puss-Moth baptisié « Ja-
son II », le « Jason 1 » étant le premier avion
de Miss Amy Johnson.
Je ne voudrais pas que M. François Coty
prît ces deux citations comme une mani-
festation discourtoise à son égard. Je suis
heureux au contraire de dire que dans ses
journaux et ses publications, l'aviation
occupe une place d'honneur et que les sujets
aéronautiques sont traités avec beaucoup de
bon sens par des rédacteurs qualifiés.
LA SECURITE PAR L'AILE SURBAISSEE
Ma table, avec ses montagnes de papier,
semble un plan en relief d'un pays. que je
ne connais pas encore très bien puisque, au
N.-O. de mon coude gauche je viens de dé-
couvrir une série de coupures de L'Ami du
Peuple, concernant le récit de la panne du
.c Trait-d'Union ». Bien que cette histoire
soit déjà ancienne, les considérations de
Doret sont pleines d'intérêt. Mesmin, le mé-
canicien, et Le Brix, le navigateur, viennent
de sauter en parachute. Doret reste jusqu'au
bout pour « sauver la voiture ».
Je suis maintenant seul à bord. j'ouvre le
toit mobile du poste de pilotage. Un coup
d'œii à l'altimètre m'indique que le sol
approcbe rapidement. La tête penchée à
l'extérieur, je distingue les masses sombrei
d'une forêt. Je plane en ligne droite pour
allonger le vol, cherchant à apercevoir la
tache plus claire d'une clairière ou d'une
prairie. Devant moi, la ligne d'horizon monte
plus rapidement. Je devine le sol plus que je
ne le vois..
Je coupe l'allumage pour éviter l'incendie.
Je freine l'appareil au minimum de sa vi-
tesse, le mets « à plat ». Il s'enfonce, casse
le sommet des arbres et s'écrase au sol dans
une clairière.
Arc-bouté contre le palonnier. qui se
brise, je suis, dans le choc très brutal, lancé
la tête en avant contre le petit compas. A
peine étourdi, je me dégage rapidement du
poste de pilotage et m'éloigne de l'appareil,
dont je redoute l'incendie.
Le moteur est complètement arraché et
séparé du fuselage. L'hélice, ayant cisaillé
net tous ses boulons, se trouve maintenant,
les pales tordues, à l'arrière du bord de fuite.
Le train d'atterrissage est fauché, mais
roues et pneus sont intacts. Le fuselage et
l'empennage n'ont pas souffert; les ailes
sont brisées.
Cependant, après un pareil accident, nous
constatons que, grâce à sa construction mé-
tallique et à la conception de sa coque De-
woitine, le Trait-d'Union a merveilleusement
résisté. Un autre appareil, construit en bois,
aurait vraisemblablement été pulvérisé.
Nous pouvons affirmer, d'autre part, que
la formule « ailes surbaissées » représenté
un avantage incontestable de sécurité pour
les passagers, en cas de catastrophe.
.£ n'est pas la première fois que nous en-
tendons cette opinion. Bien des passagers de
Junkers doivent la vie l'aile surbaissée.
M. CAQUOT
PREVOIT DES LONGERONS SOUDES
Le coup est assez gaulois. On sait que le
Service Technique est un farouche adver-
saire de la soudure autogène et que l'aspect
d'un avion américain, avec son fuselage en
tubes au chrome-molybdène, lui cause des
nausées suivies de vomissements et d'impré-
cations. Or, M. Caquot, dans un exercice de
prédiction de l'avenir (exercice très dange-
reux) qu'il effectua à l'Ecole spéciale des
Travaux aéronautiques, a fait apparaître
l'avion d'après-demain, qui comportera
comme caractéristique essentielle. des lon-
gerons en acier, en deux coquilles embouties
et soudées. Horresco referens! Voici com-
ment L'INTRAN rapporte la chose :
En France, la construction de l'avion est,
comme dans tous les pays du monde, en
pleine évolution. Elle en est tout à fait au
début de la conception ; la charpente est en-
core composée d'éléments divers assemblés.
La construction rivée devient en bonneur :
elle remplace la construction en bois collé et
assemblé.
Ces deux techniques sont des techniques de
passage. La technique définitive sera certai-
nement déterminée par la construction de
ressorts purs, de ces longerons d'une seule
pièce emboutis, soudés suivant les lignes, où
les efforts élastiques sont faibles et qui per-
mettront de réaliser des pièces d'une résis-
tance particulièrement forte aux efforts al-
ternés. La non-connaissance de la résistance
aux efforts alternés détermine des accidents
de matériel.
La construction de la charpente doit
s'orienter définitivement vers ce ressort pur
sans trou, sans élément d'élégissement, qui
est la seule pièce pouvant résister aux efforts.
alternés de l'avion.
Il faut donc que la construction aéronau-
tique évolue vers ces lignes pures, ces tubes
de force qui conduisent les efforts et les cou-
ples de leur point de naissance dans l'hélice
ou l'aile, jusqu'au point d'équilibre dans le
fuselage ou l'empennage.
*14. •.
Il faut aller vers un outillage extrêmement
puissant, analogue à celui de l'automobile.
Cette évolution dans la construction de
l'aviation, nous allons la voir en très peu
d'années. Elle exigera malheureusement des
outillages tels qu'il faudra aussi que les usi-
nes d'aviation deviennent des usines extrême-
ment puissantes, partant très peu nom-
breuses.
Outillage puissant, usines idem, concentra-
tion, air connu.
IL FAUT UNE AVIATION ECONOMIQUE
Georges Forestier, dans L'AUTO, après
avoir constaté qu'il n'y avait rien entre le
planeur qui fit des bonds de 10 secondes
et l'avion de tourisme de 100 CV, qui va au
Japon en dix jours, demande la création
urgènte d'une petite aviation économique
pour les bons bougres qui veulent simple-
ment se ballader dans les cieux.
Nous sommes certains qu'il y a place,
entre le planeur et l'avion actuel, pour une
catégorie de machines très économiques de
construction et d'entretien, et que cette voie
doit être féconde, parce qu'elle touchera un
grand nombre d'individus. Pour prendre un
exemple, nous dirons que le Nessler 12 CV
et le Klemm 20 CV, deux appareils cepen-
dant très différents, sont susceptibles d'un
marché incomparablement plus étendu que
les avions de tourisme de la formule 100 ev.
Il y a toute une catégorie de gens qui ne
peuvent acquérir l'avion actuel et qui de-
mandent autre chose à l'air que des glissades
sans moteur. C'est pour cela qu'on devra, un
jour ou l'autre, créer quelque chose d'écono-
mique, pour la promenade, et le vol à voile
aussi, car ce sport peut être pratiqué avec un
avion à moteur qui permet, sans être U3^É0
Kronfeld, un Hirth ou un Groehoff, J'ai
trouver le point favorable, en partant d'un ■'»*"
terrain d'aviation.
Ce sont là des vérités premières que Henri
Miguet avait déjà recueillies à la dernière
pluie (1). Je puis même ajouter que c'est la
base du bouillon de culture dans lequel il
élève avec amour le bacille de l'amateuris
aeronautica.
WING.
(1) Cf Courteline
Il pleut des vérités premières :
Tendons nos rouges tabliers.
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