Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1931-06-25
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 25 juin 1931 25 juin 1931
Description : 1931/06/25 (A11,N523). 1931/06/25 (A11,N523).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65557727
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
!
16 LES AILES N° 523. — 25-6-1931
HYDRAVIONS
SCHRECK-F.B.A.
'O B O A 0,!
HYDRA VIONS-ÉCOLE
AMPHIBIES DE TRANSPORT
RECONNAISSANCE - TOURISME
Hydravions pour lancement par Catapulte
Quai de Seino —' ARGENTEUJL X3einenet-Oise)
Téléphone 1
Galvani 95-76 — Argenteuil 19$
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PROTEC'IRIONS
.g [raw POUR TOUS RÉSERVOIRS
~FLEXIBLES
^0^^ Homologuées par le S, T. I. Aé
16, rue Armand-Silvestre, COURBEVOIE (Seine) Tél. Défense 15-14
:_-;,.==---=--= ::-=:=:: ;-- .:::: =- .::: =- -:-.::: =-- .:::-:- :-
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodromes
A MEAULTE
Différents appareils : quatre Potez 29 sani-
taires, un Potez 25 à moteur Farman de 500
CV et un lot de Potez T.O.E. à moteur Loiv
raine, sont à la mise au point.
Au cours de la semaine, Duroyon et Ripault
ont réceptionné un nouveau lot de Potez-Lor-
raine T.O.E.; la précédente série a été contre-
réceptionnée par le lieutenant Rimbault et l'ad-
judant Goret.
Les livraisons du Potez 36 se poursuivent
sans discontinuer. L'appareil destiné à l'Aéro-
Club de Fez a été confié au capitaine Roig,
commandant l'aéronautique militaire de Fez;
ceux de Mlle Perret, de M. Dhome, de l'U.P.C.F.
et de l'Aéro-Club de Brioude attendent leurs
propriétaires.
Dix avions Potez 25, moteur Renault de 500
CV et deux Potez T.O.E. ont été convoyés par
des pilotes militaires.
A VILLACOUBLAY
Plusieurs nouveaux appareils sont arrivés,
cette semaine, sur le terrain du S.T.I.Aé. C'est,
tout d'abord, le gros multiplace de combat
Amiot-S.E.C.M. que Fickinger a amené d'Etam-
pes. A noter, ensuite, le montage du quadru-
place de tourisme Bodiansky à moteur Re-
nault de 95 CV; la mise au point de cet avion
sera probablement confiée à Deckert.
A noter, également, la présentation d'un tri-
moteur commercial Bernard et de plusieurs
avions de transport Farman.
Les appareils préparés pour la Coupe Miche-
lin ont, enfin, commencé leurs essais. C'est
ainsi que Lepreux a effectué plusieurs sorties
sur le Dewoitine, moteur Lorraine de 230 CV,
ainsi que Haegelen, sur le monoplan à ailes
basses Lorraine-Hanriot et Détroyat sur le
Morane à moteur Hispano-Wright.
Il faut signaler encore les vols de Schnée,
sur le quadrimoteur Lioré-et-Olivier, et de
Martin sur le R.2 Weymann-Béchereau.
D'autres prototypes : le Mauboussin XI, mo-
teur Salmson de 40 CV; la limousine Guer-
chais-Hispano; le Lorraine-Hanriot 21-S effec-
tuent leurs essais officiels.
La présentation des avions-école Potez 36,
Caudron, Blériot 54 et Morane 300 se poursuit
sans incident. Il n'en est pas tout à fait de
même de celle des parachutes; de nombreux
lancers ont été exécutés avec un avion Gour-
dou-Leseurre et quelques voilures se sont dé-
chirées à l'ouverture.
Les réceptions d'avions de série ont été assu-
rées par Berthelin, sur Potez 25 construits
chez Hanriot ; par Paulhan, sur Nieuport 62;
par Lemaitre et Bucquet, enfin, sur Bréguet
19 réparés. Quelques avions de chasse Wibault-
Les Mureaux de l'Aéronautique maritime ont
été convoyés à Villacoublay par Abraham.
A GUYANCOURT -
A l'école de pilotage de « L'Avionnette »,
plusieurs élèves, dont Mme Chicoineau et
jABle Raymonde Latour, poursuivent activement
1 Jeur entraînement en double commande
M. Desteffanis, un nouvel élève qui a co
mencé son instruction il y a quinze jours seo^ g
lement, a été lâché samedi dernier. D'antnd,
élèves volent seuls et totalisent des heures
pour passer prochainement leur brevet.
A TOUSSUS-LE-NOBLE :1
A l'Ecole militaire, les élèves boursiers
volent et progressent normalement.
A l'école civile, les vols sont également trèflh *
nombreux; seize candidats au brevet de ton* j
risme sont actuellement en cours d'instruction. l
Dans les ateliers les appareils se succède,
au montage sans interruption et le travail se ?
poursuit régulièrement.
M. Girardot a pris livraison, cette semaine,
d'un petit avion de tourisme F-231; en compas 1
gnie du pilote Moreau il a regagné Belfort
avec cet appareil. M. Michaud, entrepreneur
à Casablanca, s'est également rendu acquéreur 1
d'un F-231; il est parti jeudi dernier avec 1AF
pilote Salel pour rejoindre le Maroc. Quatre !
monoplans F-234 à moteur Salmson 95 CV et- |
un F-192 ont été réceptionnés devant le Biw
reau Véritas par les pilotes Burtin et Salel. 4
Le pilote Giraud, sur F-200 et M. Michaud !
ont exécuté une tournée de relèvements pho- 1
tographiques dans la région de Charleville.
Le chef-pilote Coupet poursuit, à Villacou-
blay, les essais officiels de plusieurs prototypes. I
Le pilote Desaleux, sur F-200, s'est rendu di- *
manche dernier à Château-Thierry pour pren-
dre part à la fête d'aviation organisée par
M. Ganneau.
LA PREPARATION A LA COUPE
SCHNEIDER
L'EQUIPE ANGLAISE A COMMENCE SON EN-
TRAINEMENT A LA BASE DE CALSHOT,
La Coupe Schneider sera disputée le 12 sep-
tembre prochain, au-dessus du Soient et de
Spithead, en vue de l'île de Wight et de
Portsmouth.
L'équipe anglaise comprend actuellement
cinq pilotes, les Flight lieutenants Hope, Long,
Boothman, Stainforth et le Flying Officer
L.S. Snaith; c'est parmi eux que doivent être
choisis les pilotes qui défendront les couleurs
britanniques.
Cette équipe a quitté Felixstowe pour venir
s'entraîner à Calshot, où elle se trouve en ce
moment.
Bien que la plupart des appareils soient
neufs, on a remis en service, pour l'entraîne-
ment, l'appareil avec lequel Waghorn gagna
la Coupe Schneider de 1929 et avec lequel
le chef d'escadrille Orlebar s'attribua le re-
cord du monde de vitesse par 575 km. 700 à
l'heure.
A partir de la mi-août, on attend l'arrivée
des équipes française et italienne.
L'aire d'entraînement pour ces équipes est
marquée par Calshot Castle, Stone Point,
Egypt Point, Browndow Point, Chilling. Dès
maintenant, aucun avion autre que ceux des
concurrents n'est autorisé à survoler ces ré-
gions à une altitude inférieure à 500 mètres.
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A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des CI AILES » ne doivent pas ignorer.
UNE OPPOSITION ANGLAISE
Séjo, dans L'ACTION FRANÇAISE, examine
l'accident qui a vu disparaître Beauregard. le
grand pilote de l'Air-Orient. Il pense que
l'on devrait, pour des raisons de sécurité,
exploiter le tronçon Saïgon-Calcutta en hy-
dravion. Or, paraît-il, ce sont les Anglais qui
se sont opposés à cette solution.
Pourquoi ? Crainte de la concurrence ?
C'est l'explication qui vient immédiatement à
l'esprit et c'est vraisemblablement la bonne,
hêlas !
Pour comprendre le point de vue britanni-
que en cette affaire, il faut faire intervenir
les difficultés invraisemblables rencontrées
par la Grande-Bretagne dans son projet
d'établissement d'une ligne Angleterre-Aus-
tralie. Le gouvernement de Londres se heurte
à l'hostilité sourde du gouvernement hindou
dans le survol de l'Inde. Si paradoxal que cela
puisse paraître., les Hollandais, les Français,
ont obtenu du gouvernement hindou le droit
de transporter des passagers au-dessus de
l'Inde. Ce droit a été refusé à la Grande-
Bretagne parce que les Anglais s'opposaient
et s'opposent à l'une des multiples exigences
des Hindous, parmi lesquelles il faut retenir
celle-ci : les pilotes des avions britanniques
commerciaux devraient obligatoirement com-
porter un fort pourcentage, les 3/5 croyons-
nous, d'Hindous. Il n'est pas nécessaire d'en-
trer dans les détails de la politique qui met
aux prises Londres et Bombay pour com-
prendre les avantages que tirerait l'Inde,
toute frémissante de liberté, d'autonomie et
d'indépendance, de cette situation, et les dan-
gers présents ou futurs qu'elle présenterait,
au contraire, pour la Grande-Bretagne, dési-
reuse de défendre les positions conquises.
Il y a là, évidemment, un état de fait fort
regrettable, dont l'aviation tout entière est
victime, aussi bien anglaise que hollandaise
ou française. Nous devons mettre notre es-
poir dans une pacification des esprits.
PARIS-LAUSANNE
C'est une curieuse histoire que celle de
cette ligne aérienne Paris-Lausanne que veut
établir la Star, compagnie française non
subventionnée, et qui se heurte à de singu-
lières difficultés techniques que nous rap-
porte L'AMI DU PEUPLE DU SOIR :
En effet, l'Office fédéral exige l'emploi de
trimoteurs. Or, s'il existe bien, actuellement,
en France, des appareils susceptibles d'être
employés, ils se trouvent bloqués depuis deux
ans dans les hangars des services techniques,
d'où ils ne sortiront sans doute que lorsqu'ils
seront déjà démodés. Toutes les demandes
d'achat de ces appareils demeurent sans ré-
ponse.
Cependant, l'Office fédéral veut bien ad-
mettre à titre exceptionnel l'emploi du mono-
moteur Fokker F.-VII. Peut-être avec raison
— nous ne voulons pas en discuter — le Mi-
nistère de l'Air oppose toutes sortes d'obsta-
cles au vol des appareils Fokker d'origine
hollandaise, munis de moteurs français. Ces
appareils, en service depuis un an sur cer-
taines lignes, n'ont pas encore, malgré l'ordre
impératif donné par M. Eynac à ses services,
de certificats définitifs de navigabilité.
Mais voici le triomphe de l'incohérence :
à l'heure actuelle, le même Ministère admet
très bien que la Suisse impose pour l'octroi de
la ligne Paris-Lausanne l'emploi des mêmes
Fokker, seuls appareils admis à défaut d'un
trimoteur impossible à trouver !
L'AMI DU PEUPLE DU MATIN écrit encore
ceci sur le même sujet :
La Star veut acheter, pour faire ce service
Paris-Lausanne, un trimoteur postal d'un
nouveau type, qui a brillamment terminé ses
essais. Mais, depuis quelques mois, c'est en
vain que cette compagnie sollicite l'autorisa-
tion officielle d'achat.
Nous ne pouvons pas croire à de la mau-
vaise volonté, puisque ce trimoteur. est un
produit — heureux — de la politique des
prototypes. Ce serait donc une belle occasion
de marquer un point en faveur de cette
politique qui, si elle a été exagérée, a quand
même permis de sortir quelques beaux avions.
Comme imbroglio, c'est assez réussi. Il est
assez curieux de constater que l'on a dépensé
des millions pour construire des prototypes
et que, lorsqu'on les a, on n'a pas le droit de
s'en servir ! Comprenne qui pourra.
LA PEUR DE LA VERITE
L'ami Peyronnet de Torrès, dans L'IN-
TRAN, déchire le voile scintillant de notre
richesse superficielle pour mettre à* nu le
pauvre corps de l'Aéronautique. Le spectacle
n'est pas beau à voir, malgré « l'unité de
notre plan de campagne » que l'étranger nous
envie.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à
dire. On ne veut pas reconnaître, en haut
lieu, que les concours d'avions type A 2, R2
et d'école, et de parachutes ont des règle-
ments draconiens. (Draconiens? Peyronnet de
Torrès est bien bon !.) Ces concours durent
des mois et des mois, quand ce n'est pas plu-
sieurs années. Et puis, quel est l'effet de ces
épreuves de sélection suivies d'épreuves d'uti-
lisation ? Il est nul. (Parfaitement ! Rigou-
reusement nul. Et le plus beau, c'est qu'on
recommencera d'autres concours sachant
bien que l'on arrivera au même résultat.) La
peur de la vérité ne peut pas nous empêcher
de préciser une situation lamentable : il n'y
a plus de crédits pour acheter des avions
nouveaux ; tous les marchés passés avant le
vote du budget ont absorbé les millions de ce
chapitre.
J'ai connu un jeune homme comme cela.
Au commencement du mois, il faisait des
orgies. A la fin, il dînait avec un cornet de
pommes de terre frites. Il y a gagné une belle
maladie d'estomac. Il avait l'excuse de la
jeunesse.
DU CALME
Notre confrère LE JOURNAL DU DÉPARTE-
MENT DE L'INDRE n'y va pas avec le dos de
la cuiller lorsqu'il relate un incident d'avia-
tion :
Dimanche dernier, la section de vol à. voile
de l'Aéro-Club de l'Indre se livrait à ses exer-
cices hebdomadaires et déjà quelques vols
avaient été effectués lorsque, soudain, pen-
dant un nouvel essai et alors que le planeur,
piloté par le jeune Moreau, se trouvait à
une hauteur de dix à quinze mètres du sol,
l'appareil fut pris dans un violent coup de
vent.
Le planeur se cabra, amorça un looping,
fit le tonneau et, finalement, s'écrasa sur le
sol.
Le jeune pilote, heureusement attaché à son
siège, n'en menait pas large pendant ces acro-
baties imprévues et involontaires et ne savait
plus guère en quel sens manœuvrer le manche
à balai.
On le releva au milieu des débris du pla-
neur ; par chance il n'avait que quelques éra-
flures à la figure et une entorse de la che-
ville.
La vérité est assez différente. Après un vol
d'une hauteur maximum de cinq mètres, l'ap-
pareil rebondit à l'atterrissage, fut renversé
par le vent et le jeune pilote se dégagea lui-
même, sans entorse.
Du calme, collègue, dans votre littérature
aéronautique.
L'ABAISSEMENT DES PRIX
L'HOMME LIBRE publie une lettre de son
correspondant berlinois, qui contient un pas-
sage intéressant sur l'abaissement des prix
de la Lufthansa.
Mais la novation la plus intéressante que
nous apporte la Lufthansa pour 1931, c'est
la baisse stupéfiante de ses tarifs, baisse telle
que, désormais, les traversées dans les engins
de la Lufthansa ne coûteront guère plus chêr
que les voyages de chemin de fer en seconde
classe. ;;,
Quelques exemples illustreront cette révo-
lution : depuis le 1" mars, le trajet Berlin-
Cologne n'est plus tarifé que 61 marks (le
mark-or vaut environ 6 francs), au lieu de
75 marks au printemps 1930 ; Berlin-Paris
revient à 140 marks au lieu de 155 ; Berlin-
Londres à 170 marks (190) ; la traversée
Leipzig-Cologne coûte 43 marks (56) ; celle
de Breslau à Cologne 78 (100) ; le passage de
Francfort à Zurich monte à 48 marks (60),
de Stuttgart à Zurich à 25 marks (35) et de
Kœnigsberg à Berlin 70 (80).
C'est là une mesure très intéressante dont
il faut surveiller les résultats pour savoir si
c'est le prix qui empêche ces gens de monter
en avion ou la crainte du voyage aérien.
WING.
16 LES AILES N° 523. — 25-6-1931
HYDRAVIONS
SCHRECK-F.B.A.
'O B O A 0,!
HYDRA VIONS-ÉCOLE
AMPHIBIES DE TRANSPORT
RECONNAISSANCE - TOURISME
Hydravions pour lancement par Catapulte
Quai de Seino —' ARGENTEUJL X3einenet-Oise)
Téléphone 1
Galvani 95-76 — Argenteuil 19$
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PROTEC'IRIONS
.g [raw POUR TOUS RÉSERVOIRS
~FLEXIBLES
^0^^ Homologuées par le S, T. I. Aé
16, rue Armand-Silvestre, COURBEVOIE (Seine) Tél. Défense 15-14
:_-;,.==---=--= ::-=:=:: ;-- .:::: =- .::: =- -:-.::: =-- .:::-:- :-
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodromes
A MEAULTE
Différents appareils : quatre Potez 29 sani-
taires, un Potez 25 à moteur Farman de 500
CV et un lot de Potez T.O.E. à moteur Loiv
raine, sont à la mise au point.
Au cours de la semaine, Duroyon et Ripault
ont réceptionné un nouveau lot de Potez-Lor-
raine T.O.E.; la précédente série a été contre-
réceptionnée par le lieutenant Rimbault et l'ad-
judant Goret.
Les livraisons du Potez 36 se poursuivent
sans discontinuer. L'appareil destiné à l'Aéro-
Club de Fez a été confié au capitaine Roig,
commandant l'aéronautique militaire de Fez;
ceux de Mlle Perret, de M. Dhome, de l'U.P.C.F.
et de l'Aéro-Club de Brioude attendent leurs
propriétaires.
Dix avions Potez 25, moteur Renault de 500
CV et deux Potez T.O.E. ont été convoyés par
des pilotes militaires.
A VILLACOUBLAY
Plusieurs nouveaux appareils sont arrivés,
cette semaine, sur le terrain du S.T.I.Aé. C'est,
tout d'abord, le gros multiplace de combat
Amiot-S.E.C.M. que Fickinger a amené d'Etam-
pes. A noter, ensuite, le montage du quadru-
place de tourisme Bodiansky à moteur Re-
nault de 95 CV; la mise au point de cet avion
sera probablement confiée à Deckert.
A noter, également, la présentation d'un tri-
moteur commercial Bernard et de plusieurs
avions de transport Farman.
Les appareils préparés pour la Coupe Miche-
lin ont, enfin, commencé leurs essais. C'est
ainsi que Lepreux a effectué plusieurs sorties
sur le Dewoitine, moteur Lorraine de 230 CV,
ainsi que Haegelen, sur le monoplan à ailes
basses Lorraine-Hanriot et Détroyat sur le
Morane à moteur Hispano-Wright.
Il faut signaler encore les vols de Schnée,
sur le quadrimoteur Lioré-et-Olivier, et de
Martin sur le R.2 Weymann-Béchereau.
D'autres prototypes : le Mauboussin XI, mo-
teur Salmson de 40 CV; la limousine Guer-
chais-Hispano; le Lorraine-Hanriot 21-S effec-
tuent leurs essais officiels.
La présentation des avions-école Potez 36,
Caudron, Blériot 54 et Morane 300 se poursuit
sans incident. Il n'en est pas tout à fait de
même de celle des parachutes; de nombreux
lancers ont été exécutés avec un avion Gour-
dou-Leseurre et quelques voilures se sont dé-
chirées à l'ouverture.
Les réceptions d'avions de série ont été assu-
rées par Berthelin, sur Potez 25 construits
chez Hanriot ; par Paulhan, sur Nieuport 62;
par Lemaitre et Bucquet, enfin, sur Bréguet
19 réparés. Quelques avions de chasse Wibault-
Les Mureaux de l'Aéronautique maritime ont
été convoyés à Villacoublay par Abraham.
A GUYANCOURT -
A l'école de pilotage de « L'Avionnette »,
plusieurs élèves, dont Mme Chicoineau et
jABle Raymonde Latour, poursuivent activement
1 Jeur entraînement en double commande
M. Desteffanis, un nouvel élève qui a co
mencé son instruction il y a quinze jours seo^ g
lement, a été lâché samedi dernier. D'antnd,
élèves volent seuls et totalisent des heures
pour passer prochainement leur brevet.
A TOUSSUS-LE-NOBLE :1
A l'Ecole militaire, les élèves boursiers
volent et progressent normalement.
A l'école civile, les vols sont également trèflh *
nombreux; seize candidats au brevet de ton* j
risme sont actuellement en cours d'instruction. l
Dans les ateliers les appareils se succède,
au montage sans interruption et le travail se ?
poursuit régulièrement.
M. Girardot a pris livraison, cette semaine,
d'un petit avion de tourisme F-231; en compas 1
gnie du pilote Moreau il a regagné Belfort
avec cet appareil. M. Michaud, entrepreneur
à Casablanca, s'est également rendu acquéreur 1
d'un F-231; il est parti jeudi dernier avec 1AF
pilote Salel pour rejoindre le Maroc. Quatre !
monoplans F-234 à moteur Salmson 95 CV et- |
un F-192 ont été réceptionnés devant le Biw
reau Véritas par les pilotes Burtin et Salel. 4
Le pilote Giraud, sur F-200 et M. Michaud !
ont exécuté une tournée de relèvements pho- 1
tographiques dans la région de Charleville.
Le chef-pilote Coupet poursuit, à Villacou-
blay, les essais officiels de plusieurs prototypes. I
Le pilote Desaleux, sur F-200, s'est rendu di- *
manche dernier à Château-Thierry pour pren-
dre part à la fête d'aviation organisée par
M. Ganneau.
LA PREPARATION A LA COUPE
SCHNEIDER
L'EQUIPE ANGLAISE A COMMENCE SON EN-
TRAINEMENT A LA BASE DE CALSHOT,
La Coupe Schneider sera disputée le 12 sep-
tembre prochain, au-dessus du Soient et de
Spithead, en vue de l'île de Wight et de
Portsmouth.
L'équipe anglaise comprend actuellement
cinq pilotes, les Flight lieutenants Hope, Long,
Boothman, Stainforth et le Flying Officer
L.S. Snaith; c'est parmi eux que doivent être
choisis les pilotes qui défendront les couleurs
britanniques.
Cette équipe a quitté Felixstowe pour venir
s'entraîner à Calshot, où elle se trouve en ce
moment.
Bien que la plupart des appareils soient
neufs, on a remis en service, pour l'entraîne-
ment, l'appareil avec lequel Waghorn gagna
la Coupe Schneider de 1929 et avec lequel
le chef d'escadrille Orlebar s'attribua le re-
cord du monde de vitesse par 575 km. 700 à
l'heure.
A partir de la mi-août, on attend l'arrivée
des équipes française et italienne.
L'aire d'entraînement pour ces équipes est
marquée par Calshot Castle, Stone Point,
Egypt Point, Browndow Point, Chilling. Dès
maintenant, aucun avion autre que ceux des
concurrents n'est autorisé à survoler ces ré-
gions à une altitude inférieure à 500 mètres.
- - - - - -.----.- ""-- - -- -- -. ----..- ----- -.---- -----
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des CI AILES » ne doivent pas ignorer.
UNE OPPOSITION ANGLAISE
Séjo, dans L'ACTION FRANÇAISE, examine
l'accident qui a vu disparaître Beauregard. le
grand pilote de l'Air-Orient. Il pense que
l'on devrait, pour des raisons de sécurité,
exploiter le tronçon Saïgon-Calcutta en hy-
dravion. Or, paraît-il, ce sont les Anglais qui
se sont opposés à cette solution.
Pourquoi ? Crainte de la concurrence ?
C'est l'explication qui vient immédiatement à
l'esprit et c'est vraisemblablement la bonne,
hêlas !
Pour comprendre le point de vue britanni-
que en cette affaire, il faut faire intervenir
les difficultés invraisemblables rencontrées
par la Grande-Bretagne dans son projet
d'établissement d'une ligne Angleterre-Aus-
tralie. Le gouvernement de Londres se heurte
à l'hostilité sourde du gouvernement hindou
dans le survol de l'Inde. Si paradoxal que cela
puisse paraître., les Hollandais, les Français,
ont obtenu du gouvernement hindou le droit
de transporter des passagers au-dessus de
l'Inde. Ce droit a été refusé à la Grande-
Bretagne parce que les Anglais s'opposaient
et s'opposent à l'une des multiples exigences
des Hindous, parmi lesquelles il faut retenir
celle-ci : les pilotes des avions britanniques
commerciaux devraient obligatoirement com-
porter un fort pourcentage, les 3/5 croyons-
nous, d'Hindous. Il n'est pas nécessaire d'en-
trer dans les détails de la politique qui met
aux prises Londres et Bombay pour com-
prendre les avantages que tirerait l'Inde,
toute frémissante de liberté, d'autonomie et
d'indépendance, de cette situation, et les dan-
gers présents ou futurs qu'elle présenterait,
au contraire, pour la Grande-Bretagne, dési-
reuse de défendre les positions conquises.
Il y a là, évidemment, un état de fait fort
regrettable, dont l'aviation tout entière est
victime, aussi bien anglaise que hollandaise
ou française. Nous devons mettre notre es-
poir dans une pacification des esprits.
PARIS-LAUSANNE
C'est une curieuse histoire que celle de
cette ligne aérienne Paris-Lausanne que veut
établir la Star, compagnie française non
subventionnée, et qui se heurte à de singu-
lières difficultés techniques que nous rap-
porte L'AMI DU PEUPLE DU SOIR :
En effet, l'Office fédéral exige l'emploi de
trimoteurs. Or, s'il existe bien, actuellement,
en France, des appareils susceptibles d'être
employés, ils se trouvent bloqués depuis deux
ans dans les hangars des services techniques,
d'où ils ne sortiront sans doute que lorsqu'ils
seront déjà démodés. Toutes les demandes
d'achat de ces appareils demeurent sans ré-
ponse.
Cependant, l'Office fédéral veut bien ad-
mettre à titre exceptionnel l'emploi du mono-
moteur Fokker F.-VII. Peut-être avec raison
— nous ne voulons pas en discuter — le Mi-
nistère de l'Air oppose toutes sortes d'obsta-
cles au vol des appareils Fokker d'origine
hollandaise, munis de moteurs français. Ces
appareils, en service depuis un an sur cer-
taines lignes, n'ont pas encore, malgré l'ordre
impératif donné par M. Eynac à ses services,
de certificats définitifs de navigabilité.
Mais voici le triomphe de l'incohérence :
à l'heure actuelle, le même Ministère admet
très bien que la Suisse impose pour l'octroi de
la ligne Paris-Lausanne l'emploi des mêmes
Fokker, seuls appareils admis à défaut d'un
trimoteur impossible à trouver !
L'AMI DU PEUPLE DU MATIN écrit encore
ceci sur le même sujet :
La Star veut acheter, pour faire ce service
Paris-Lausanne, un trimoteur postal d'un
nouveau type, qui a brillamment terminé ses
essais. Mais, depuis quelques mois, c'est en
vain que cette compagnie sollicite l'autorisa-
tion officielle d'achat.
Nous ne pouvons pas croire à de la mau-
vaise volonté, puisque ce trimoteur. est un
produit — heureux — de la politique des
prototypes. Ce serait donc une belle occasion
de marquer un point en faveur de cette
politique qui, si elle a été exagérée, a quand
même permis de sortir quelques beaux avions.
Comme imbroglio, c'est assez réussi. Il est
assez curieux de constater que l'on a dépensé
des millions pour construire des prototypes
et que, lorsqu'on les a, on n'a pas le droit de
s'en servir ! Comprenne qui pourra.
LA PEUR DE LA VERITE
L'ami Peyronnet de Torrès, dans L'IN-
TRAN, déchire le voile scintillant de notre
richesse superficielle pour mettre à* nu le
pauvre corps de l'Aéronautique. Le spectacle
n'est pas beau à voir, malgré « l'unité de
notre plan de campagne » que l'étranger nous
envie.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à
dire. On ne veut pas reconnaître, en haut
lieu, que les concours d'avions type A 2, R2
et d'école, et de parachutes ont des règle-
ments draconiens. (Draconiens? Peyronnet de
Torrès est bien bon !.) Ces concours durent
des mois et des mois, quand ce n'est pas plu-
sieurs années. Et puis, quel est l'effet de ces
épreuves de sélection suivies d'épreuves d'uti-
lisation ? Il est nul. (Parfaitement ! Rigou-
reusement nul. Et le plus beau, c'est qu'on
recommencera d'autres concours sachant
bien que l'on arrivera au même résultat.) La
peur de la vérité ne peut pas nous empêcher
de préciser une situation lamentable : il n'y
a plus de crédits pour acheter des avions
nouveaux ; tous les marchés passés avant le
vote du budget ont absorbé les millions de ce
chapitre.
J'ai connu un jeune homme comme cela.
Au commencement du mois, il faisait des
orgies. A la fin, il dînait avec un cornet de
pommes de terre frites. Il y a gagné une belle
maladie d'estomac. Il avait l'excuse de la
jeunesse.
DU CALME
Notre confrère LE JOURNAL DU DÉPARTE-
MENT DE L'INDRE n'y va pas avec le dos de
la cuiller lorsqu'il relate un incident d'avia-
tion :
Dimanche dernier, la section de vol à. voile
de l'Aéro-Club de l'Indre se livrait à ses exer-
cices hebdomadaires et déjà quelques vols
avaient été effectués lorsque, soudain, pen-
dant un nouvel essai et alors que le planeur,
piloté par le jeune Moreau, se trouvait à
une hauteur de dix à quinze mètres du sol,
l'appareil fut pris dans un violent coup de
vent.
Le planeur se cabra, amorça un looping,
fit le tonneau et, finalement, s'écrasa sur le
sol.
Le jeune pilote, heureusement attaché à son
siège, n'en menait pas large pendant ces acro-
baties imprévues et involontaires et ne savait
plus guère en quel sens manœuvrer le manche
à balai.
On le releva au milieu des débris du pla-
neur ; par chance il n'avait que quelques éra-
flures à la figure et une entorse de la che-
ville.
La vérité est assez différente. Après un vol
d'une hauteur maximum de cinq mètres, l'ap-
pareil rebondit à l'atterrissage, fut renversé
par le vent et le jeune pilote se dégagea lui-
même, sans entorse.
Du calme, collègue, dans votre littérature
aéronautique.
L'ABAISSEMENT DES PRIX
L'HOMME LIBRE publie une lettre de son
correspondant berlinois, qui contient un pas-
sage intéressant sur l'abaissement des prix
de la Lufthansa.
Mais la novation la plus intéressante que
nous apporte la Lufthansa pour 1931, c'est
la baisse stupéfiante de ses tarifs, baisse telle
que, désormais, les traversées dans les engins
de la Lufthansa ne coûteront guère plus chêr
que les voyages de chemin de fer en seconde
classe. ;;,
Quelques exemples illustreront cette révo-
lution : depuis le 1" mars, le trajet Berlin-
Cologne n'est plus tarifé que 61 marks (le
mark-or vaut environ 6 francs), au lieu de
75 marks au printemps 1930 ; Berlin-Paris
revient à 140 marks au lieu de 155 ; Berlin-
Londres à 170 marks (190) ; la traversée
Leipzig-Cologne coûte 43 marks (56) ; celle
de Breslau à Cologne 78 (100) ; le passage de
Francfort à Zurich monte à 48 marks (60),
de Stuttgart à Zurich à 25 marks (35) et de
Kœnigsberg à Berlin 70 (80).
C'est là une mesure très intéressante dont
il faut surveiller les résultats pour savoir si
c'est le prix qui empêche ces gens de monter
en avion ou la crainte du voyage aérien.
WING.
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