Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-12
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 12 mars 1931 12 mars 1931
Description : 1931/03/12 (A11,N508). 1931/03/12 (A11,N508).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6555757j
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
- 12 --- LES AILES N° 508. — 12-3-1931.
Louis BRÉGUET
AEROPLANES METALLIQUES
- MILITAIRES & COMMERCIAUX -
HYDRAVIONS
Bureaux : 24, rue Georges Bizet - PARIS XVIe
Téléphone : PASSY 90-93 — 90-94 — 90-95
Ateliers : à VELIZY-VILLACOUBLAY (Seine-et-Oisei
Téléphone : AUTEUIL 12-15, 29-33, 15-83. — VELIZY : <
Registre du Commerce : SEINE, n* 96-126.
SWHn!tHnnM!nH!!!ntmn!tnn)ntHHH)H!!HmnHtntHn!ttnnnMHnM!ntïn!mtMMMnnMHHHHnnt~
[ DEMARREUR LETOMBE;
QUELQUES EXTRAITS DU PALMARÈS: il
CONCOURS DES MOTEURS DE GRANDE ENDURANCE æ
Sur 13 moteurs inscrits, 9 étaient munis de S
i la mise en marche LET 0 M B E
E =
E Sur S moteurs présentés, 6 la possédaient 5
1 Sur 4 moteurs classés, 3 la possédaient 1
lelorg le 2% le 3* — i
cc
- : 1— =
g Etabl. LUCHARD, 20, Rue Pergolèse, PARIS - Ta : kléber 08-51, 52, 53
QjiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiT
s" r DE VOL A VOILE SSf.iEÏÏS
DE FR. 1.000.000
SIEGE SOCIAL : M bis, RUE DE LISBONNE - PARIS
ATELIERS A TOULOUSE f "• R#Bt"
l et rue des Trdls-Foun.
RENSEIGNEMENTS ET BUREAUX (Exploitation) : 27, Rue d'Alsace, TOULOUSE
ENTRAINEMENT
ENTRAINEM ENT
PERFORMANCE
CONSTRUCTION EN SÉRIE .-e LIVRAISON RAPIDE AVIONS LEGERS
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
Un nouveau lot de dix avions Potez 25, à
moteur Salmson AB. 18 de 550 CV, est en
cours de mise au point. La réception des
avions Potez 25 destinés à la Grèce est pres-
que- terminée; les contre-réceptions de ces
appareils sont assurées par le commandant
Pissimanis. D'autres avions de ce type ont
été convoyés en. Suisse par les lieutenants
Mooser et Fretz accompagnés de M. Kruck,
observateur.
Les essais du trimoteur colonial Potez 40
se poursuivent, sous la conduite de Duroyon,
ainsi que ceux du monoplan Potez 36, équipé
du moteur Potez de 100 CV; ces essais don-
nent toute satisfaction.
A VILLACOUBLAY
Au S.T.I.Aé., les pilotes militaires poursui-
vent les essais des avions A.2, Potez, Les Mu-
reaux et Bréguet. La présentation des avions
sanitaires Lorraine-Hanriot, Potez et Guille-
min se poursuit normalement.
Des avions de série, neufs ou réparés, ont
été réceptionnés par Fickinger, sur Amiot-
S.E.C.M., par Desjoberts, sur Wibault-Les Mu-
reaux; par Pérignon, sur Loire-Gourdou-Le-
seurre, et par Schnée, sur Lioré-et-Olivier Bn 3.
Ce dernier a, de plus, effectué les premiers
essais du quadrimoteur exposé en partie au
Salon de l'Aviation; les premiers vols sont
satisfaisants.
A TOUSSUS-LE-NOBLE
Malgré le mauvais temps, les instructeurs
Thuau et Moreau s'occupent journellement de
la formation des stagiaires de l'école du P.S.V.
A l'école civile, M. de Clermont-Tonnerre,
candidat au brevet de tourisme, a exécuté avec
succès ses épreuves pratiques; M. Vairon vole
« seul » et les autres candidats se perfection-
nent en double commande. M. d'Epied s'est
rendu à Limoges en compagnie de son moni-
teur Moreau; il poursuivra seul son entraîne-
ment sur son avion personnel F. 231.
Le capitaine Goulette et le pilote Salel ont
effectué les derniers essais du trimoteur Far-
man F .304; ils achèvent leurs derniers prépa-
ratifs pour tenter la liaison France-Mada-
gascar.
Les pilotes Lallouette et Réginensi ont éga-
lement effectué plusieurs essais de consom-
mation sur l'appareil F.302 à moteur Hispano
de 650 CV avant de s'envoler pour leur ten-
tative contre les records du monde avec charge.
Le chef-pilote Coupet est actuellement à
Saint-Raphaël, où il effectue les essais offi-
ciels de l'hydravion commercial trimoteur
F.310.
Les petits avions de tourisme sortent régu-
lièrement du montage; un F.230, destiné à
Mlle Lena Bernstein, a commencé ses essais.
Aux nombreuses commandes déjà inscrites
sont venues s'ajouter celles de deux F.231 des-
tinés, l'un à M. Dobrouchkess, l'autre à
M. Petit; d'un F.234 à moteur Salmson de
95 CV, vendu à M. Béthenod ; d'un F.204 mo-
teur Lorraine 110 CV, pour M. Moreau; d'un
F.199 à moteur Lorraine « Algol » 300 CV à
M. Lenier, et enfin d'un F.197 moteur Lorraine
250 CV, qui sera livré au Comité d'Entente
Français.
Dans les ateliers, des appareils de toutes
catégories sont en cours de montage; plusieurs
prototypes doivent incessamment commencer
leurs essais.
A l'école militaire, dix-sept élèves boursiers
sont arrivés au début de la semaine; tout a
été prévu pour commencer sans retard leur
instruction.
A BORDEAUX-MERIGNAC
Les travaux d'aménagement de l'aéroport
entrepris par la Chambre de Commerce se
poursuivent activement.
Quelques avions de divers régiments sont
passés au cours de ces derniers jours; l'en-
traînement est toujours régulier à la Section
du Centre des Spécialistes. Deux avions
Potez 25, du 36e Groupe de Pau, pilotés par
le capitaine Garrabos et l'adjudant-chef Du-
buc, effectuent des liaisons avec des régiments
en manœuvres au camp de Souge.
Au Centre des Pilotes Civils, 41 heures
11 minutes de vol ont été effectuées pendant
le mois de janvier par MM. Balange, Chauvi-
gny, Daniel, Duprat, Ferran, Chambarrière,
Magniez, Labarthe, Renouard, Saure, Thévin,
Chemin, Dupouy, Mériel, de Bechade, Franc,
Brochet, Danet, Gaston, Grit, Galland, de Ga-
lembert, Leblanc, Meunier, Nagiscarde, Prevo-
tel, Soubie, Mortagne, Verdier, Durivault,
Estrabeau, Lahoussière, Engelhard, Bureau,
Bonnet, Darroman, Lacaze, Raynaud, Conde-
mine, Dayan, Gros, Lasselves, Souchard.
Un nouvel appareil Morane-Saulnier 147,
moteur Salmson 120 CV, est venu grossir la
flotte du Centre.
Divers avions sont venus se ravitailler sur
le terrain, notamment un avion Farman 190
du S.T.I.Aé., piloté par l'ingénieur Jouy, un
Moth de tourisme avec son propriétaire, M. de
Villefranche, et un Potez 36 que Sahuc a livré
à l'Aé.C. du Béarn.
La base de la C.A.F. a reçu un Nieuport 391
tout neuf, qui sera utilisé pour donner des
baptêmes et pour effectuer des travaux
aériens.
Le retour du gros monoplan D.B. 70 a donné
une animation nouvelle à l'aérodrome. L'ap-
pareil, comme on le sait, est revenu par un
temps épouvantable, en profitant de son
voyage pour faire un essai de cinq heures qui
fut très réussi. Descamp poursuit en outre la
mise au point des avions D.B. 80 et 81, qui
vont bientôt faire leurs essais officiels.
Dans les ateliers de la S.A.B., la construc-
tion du quadrimoteur A.B. 20 B.N. 4 et des
carlingues de Nieuport 62 se poursuit acti-
vement.
iiiiiiiiiiiiiimiiiiimiiimmiimimmiiimiiiiiimr
WU&.
de&&m d'AVMTIDK
Il I «UM1C a S
TECHNIQUE AERONAUTIQUE £
Demande* avwuTifhui même
< f U vrograaune .0 113 gratuit à V
M A ECOLE SPECIALE rAVIATIOIV s
Va' U» 3«-38, r. Hall«, Paria (t4<)
| Il ma mm adrend sans envagmad de votm pan-r
— -
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer.
UN COUP PENIBLE
Je suis profondément déprimé. La semaine
dernière, j'avais trouvé une belle coquille
dans LE JOURNAL, avec Michel Détrdyat, « le
prestigieux trapéziste » ! Or, dans le dernier
numéro des AILES, nous avons imprimé, à
propos du record de Bossoutrot, que.
Le vent atteignait à peine 225 km.-heure
et ne pouvait gêner la tentative.
Té ! voilà comme nous sommes, nous
ôtres, Jorsque nous galéjons. N'empêche que
j'ai perdu complètement la face dans ce coup
pénible. Mais je ne veux pas me laisser abat-
tre par la fatalité et je poursuis ma chasse
A coup de ciseaux avec une ardeur renouvelée,
, en priant saint Gutenberg de bien faire
attention aux corrections et aux coquilles.
Ainsi soit-il !
UNE NOUVELLE VERSION
DU « LUTRIN »
Tout d'abord, cette petite coupure de
L'AUTO, qui peut servir d'introduction à une
sombre histoire.
L'Air Union va reprendre, dimanche, l'ex-
ploitation de la ligne Cherbourg-Paris, dont
les résultats avaient été satisfaisants l'année
dernière.
La Compagnie espérait avoir la libre uti-
lisation du polygone de Querqueville et avait
demandé la suppression des tribunes édifiées
pour la réunion hippique annuelle. L'autori-
sation a été accordée, en principe, mais on ne
pourra aménager le terrain. qu'après les
fêtes de la Pentecôte.
Que s'était-il passé ? Cest très simple. A
Cherbourg, le seul aérodrome potable est
celui de Querqueville. Or, cet aérodrome est
un champ de courses que le Ministre de
l'Air avait nationalisé. On avait même dé-
cidé de démolir les tribunes, qui rendaient
le terrain dangereux. Les Cherbourgeois,
amis de la race chevaline, ne l'entendent pas
ainsi et M. Cabart-Danneville, sénateur, ob-
tint de M. Dumesnil que l'on surseoirait à
la démolition.
M. Quoniam, chef des aérophiles cher-
bourgeois, ne l'entendit pas ainsi et protesta
véhémentement, d'autant plus que, dès le
mois de mars, un service postal aérien doit
fonctionner entre Paris et Cherbourg.
Et c'est pourquoi, dans LA DÉPÊCHE DE
CHERBOURG, nous trouvons les deux télé-
grammes que voici :
« DUMESNIL, Ministre Air, Paris.
« Apprenant par presse locale votre inten-
tion surseoir à démolition tribunes courses
sur aérodrome Querqueville, vous prie ins-
tamment procéder enquête qui vous mon-
trera nécessité absolue procéder à cette
démolition.
« QUONIAM,
« Président Chambre de Commerce. »
« DUMESNIL, Ministre Air, Paris.
« Au nom Société des Courses de Cher
bourg, vous remercie chaleureusement pour
autorisation accordée à la suite démarche
tous sénateurs Manche. Elevage Normand et
Commerce Cherbourgeois vous resteront re-
connaissants.
c JOURDAN,
« Président. »
Aux dernières nouvelles, le calme règne
encore à Cherbourg, mais on pense que les
troupes de M. Quoniàm vont prendre d'as-
saut le champ de courses, où se sont retran-
chés les partisans de M. Jourdan.
Inutile d'ajouter que tous nos vœux accom-
pagnent les Quoniamiens.
EN VOULEZ-VOUS DU MAKHONINE ?
Le carburant Makhonine fait reparler de
lui d'une façon toute incidente. On lit, en
effet, dans D'ARTAGNAN, ceci :
On se souvient de Makhonine, ce Russe
qui inventa un carburant étonnant à base
d'essence, dont, par un procédé ingénieux, les
causes d'incendie étaient diminuées de 50
Des expériences fameuses eurent lieu, et le
Ministre de la Marine (est-ce M. Leygues ?)
enthousiaste, acheta cent mille kilos de car-
burant.
Pourquoi donc l'Administration des Do-
maines vient-elle de mettre en vente, à vil
prix, les cent mille kilos du carburant
Makhonine ? De deux choses l'une : ou ce
carburant est excellent ou il ne vaut rien. On
aimerait à être fixé sur ces ventes domaniales
ou sur la façon désinvolte avec laquelle fut
adopté un carburant miraculeux, qu'on vend
ensuite aux enchères publiques comme un ré-
sidu avec le vieux fer ou les blindages des
bateaux hors d'usage.
Le carburant Makhonine gênerait-il le
puissant syndicat des pétroles et essences !
Nous pouvons même ajouter qu'à l'adjudi-
cation publique qui eut lieu le 17 février, à
Cherbourg, aucune âme charitable n'a voulu
se charger des cent mille kilos de Makho-
nine, alors que la foule s'arrachait les vieux
beauprés, les azimuts réformés et les astro-
labes.
UNE VICTIME DE LA GASTRALGIE
C'est Claude Martial, de L'ŒUVRE, qui
n'est pas content du tout. Comme sa lyre
n'était accordée que pour louanger Jupiter, il
n'a trouvé aucun accent sympathique pour
parler des tentatives de records effectuées
avec MM. Hispano et Suiza.
Mieux même, il a trempé, à cette occasion,
sa plume des environs de Tolède, dans du vi-
triol triplement distillé, ce qui fait qu'on ne
peut lire son écrit qu'en grinçant des dents.
Le petit passage acidulé que je reproduis a
été inspiré par la tentative du Dewoitine de
Doret et Le Brix. ,
Est-ce tout ce que peut faire le fin mono-
plan bien profilé ? On ne peut croire que les
aviateurs se soient aussi lourdement trompés
dans leur évaluation de l'essence.
La panne sèche, alors, dissimuleraitlle
une panne mécanique ?
C'est possible.
Ou bien l'équipage, comme Paillard et
Mailloux, a-t-il mené trop vite la ronde ? A
cravacher sa monture, on risque fort de ne
pas aller loin.
Trois échecs, pour un prototype, c'est beau-
coup.
Le ministère de l'Air n'a pas eu de chance
avec les appareils auxquels il confiait la con-
quête des records.
Ventru et rapide, l'avion de Paillard et
Mailloux, qui ne s'attaquait qu'au record de
distance. a échoué de peu.
Le monoplan, commandé par le ministère,
et qu'ont piloté Bossoutrot et Rossi, s'il pa-
raît, de tous, après ses essais malheureux, le
plus résistant, est pourtant très loin d'être un
appareil de conception moderne.
Il peut aller loin, il n'ira jamais vite.
Comme c'est gentil, tout cela !.
UN TERRITOIRE CONTESTE
LA LIBERTÉ a publié, l'autre jour, un arti-
cle sur le vol à voile. Cest une initiative
excellente. C'est pourquoi je regrette beau-
coup que quelques inexactitudes se soient
glissées dans ce papier. En particulier, LA
LIBERTÉ dit que la Société Française de Vol
à Voile, qui a organisé l'Ecole Clément-Ader,
à Muret.
possède d'ailleurs un autre centre à Tou-
louse, va en ouvrir un troisième à Saint-J ean-
de-Luz et en installe un quatrième, dans les
environs de Paris, à Plaisir-Grignon.
Hé ! doucement, collègue ! Le coteau de
Plaisir-Grignon a été repéré et essayé par
l'Avia et le C.A.U., qui le mettent, d'ailleurs,
largement et bénévolement à la disposition
de tous ceux qui veulent faire du vol à voile,
ce dont nous les félicitons cordialement, ainsi,
du reste, que la Société Française de Vol à
Voile, pour son esprit d'entreprise.
WIIlG.
Louis BRÉGUET
AEROPLANES METALLIQUES
- MILITAIRES & COMMERCIAUX -
HYDRAVIONS
Bureaux : 24, rue Georges Bizet - PARIS XVIe
Téléphone : PASSY 90-93 — 90-94 — 90-95
Ateliers : à VELIZY-VILLACOUBLAY (Seine-et-Oisei
Téléphone : AUTEUIL 12-15, 29-33, 15-83. — VELIZY : <
Registre du Commerce : SEINE, n* 96-126.
SWHn!tHnnM!nH!!!ntmn!tnn)ntHHH)H!!HmnHtntHn!ttnnnMHnM!ntïn!mtMMMnnMHHHHnnt~
[ DEMARREUR LETOMBE;
QUELQUES EXTRAITS DU PALMARÈS: il
CONCOURS DES MOTEURS DE GRANDE ENDURANCE æ
Sur 13 moteurs inscrits, 9 étaient munis de S
i la mise en marche LET 0 M B E
E =
E Sur S moteurs présentés, 6 la possédaient 5
1 Sur 4 moteurs classés, 3 la possédaient 1
lelorg le 2% le 3* — i
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- : 1— =
g Etabl. LUCHARD, 20, Rue Pergolèse, PARIS - Ta : kléber 08-51, 52, 53
QjiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiT
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DE FR. 1.000.000
SIEGE SOCIAL : M bis, RUE DE LISBONNE - PARIS
ATELIERS A TOULOUSE f "• R#Bt"
l et rue des Trdls-Foun.
RENSEIGNEMENTS ET BUREAUX (Exploitation) : 27, Rue d'Alsace, TOULOUSE
ENTRAINEMENT
ENTRAINEM ENT
PERFORMANCE
CONSTRUCTION EN SÉRIE .-e LIVRAISON RAPIDE AVIONS LEGERS
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
Un nouveau lot de dix avions Potez 25, à
moteur Salmson AB. 18 de 550 CV, est en
cours de mise au point. La réception des
avions Potez 25 destinés à la Grèce est pres-
que- terminée; les contre-réceptions de ces
appareils sont assurées par le commandant
Pissimanis. D'autres avions de ce type ont
été convoyés en. Suisse par les lieutenants
Mooser et Fretz accompagnés de M. Kruck,
observateur.
Les essais du trimoteur colonial Potez 40
se poursuivent, sous la conduite de Duroyon,
ainsi que ceux du monoplan Potez 36, équipé
du moteur Potez de 100 CV; ces essais don-
nent toute satisfaction.
A VILLACOUBLAY
Au S.T.I.Aé., les pilotes militaires poursui-
vent les essais des avions A.2, Potez, Les Mu-
reaux et Bréguet. La présentation des avions
sanitaires Lorraine-Hanriot, Potez et Guille-
min se poursuit normalement.
Des avions de série, neufs ou réparés, ont
été réceptionnés par Fickinger, sur Amiot-
S.E.C.M., par Desjoberts, sur Wibault-Les Mu-
reaux; par Pérignon, sur Loire-Gourdou-Le-
seurre, et par Schnée, sur Lioré-et-Olivier Bn 3.
Ce dernier a, de plus, effectué les premiers
essais du quadrimoteur exposé en partie au
Salon de l'Aviation; les premiers vols sont
satisfaisants.
A TOUSSUS-LE-NOBLE
Malgré le mauvais temps, les instructeurs
Thuau et Moreau s'occupent journellement de
la formation des stagiaires de l'école du P.S.V.
A l'école civile, M. de Clermont-Tonnerre,
candidat au brevet de tourisme, a exécuté avec
succès ses épreuves pratiques; M. Vairon vole
« seul » et les autres candidats se perfection-
nent en double commande. M. d'Epied s'est
rendu à Limoges en compagnie de son moni-
teur Moreau; il poursuivra seul son entraîne-
ment sur son avion personnel F. 231.
Le capitaine Goulette et le pilote Salel ont
effectué les derniers essais du trimoteur Far-
man F .304; ils achèvent leurs derniers prépa-
ratifs pour tenter la liaison France-Mada-
gascar.
Les pilotes Lallouette et Réginensi ont éga-
lement effectué plusieurs essais de consom-
mation sur l'appareil F.302 à moteur Hispano
de 650 CV avant de s'envoler pour leur ten-
tative contre les records du monde avec charge.
Le chef-pilote Coupet est actuellement à
Saint-Raphaël, où il effectue les essais offi-
ciels de l'hydravion commercial trimoteur
F.310.
Les petits avions de tourisme sortent régu-
lièrement du montage; un F.230, destiné à
Mlle Lena Bernstein, a commencé ses essais.
Aux nombreuses commandes déjà inscrites
sont venues s'ajouter celles de deux F.231 des-
tinés, l'un à M. Dobrouchkess, l'autre à
M. Petit; d'un F.234 à moteur Salmson de
95 CV, vendu à M. Béthenod ; d'un F.204 mo-
teur Lorraine 110 CV, pour M. Moreau; d'un
F.199 à moteur Lorraine « Algol » 300 CV à
M. Lenier, et enfin d'un F.197 moteur Lorraine
250 CV, qui sera livré au Comité d'Entente
Français.
Dans les ateliers, des appareils de toutes
catégories sont en cours de montage; plusieurs
prototypes doivent incessamment commencer
leurs essais.
A l'école militaire, dix-sept élèves boursiers
sont arrivés au début de la semaine; tout a
été prévu pour commencer sans retard leur
instruction.
A BORDEAUX-MERIGNAC
Les travaux d'aménagement de l'aéroport
entrepris par la Chambre de Commerce se
poursuivent activement.
Quelques avions de divers régiments sont
passés au cours de ces derniers jours; l'en-
traînement est toujours régulier à la Section
du Centre des Spécialistes. Deux avions
Potez 25, du 36e Groupe de Pau, pilotés par
le capitaine Garrabos et l'adjudant-chef Du-
buc, effectuent des liaisons avec des régiments
en manœuvres au camp de Souge.
Au Centre des Pilotes Civils, 41 heures
11 minutes de vol ont été effectuées pendant
le mois de janvier par MM. Balange, Chauvi-
gny, Daniel, Duprat, Ferran, Chambarrière,
Magniez, Labarthe, Renouard, Saure, Thévin,
Chemin, Dupouy, Mériel, de Bechade, Franc,
Brochet, Danet, Gaston, Grit, Galland, de Ga-
lembert, Leblanc, Meunier, Nagiscarde, Prevo-
tel, Soubie, Mortagne, Verdier, Durivault,
Estrabeau, Lahoussière, Engelhard, Bureau,
Bonnet, Darroman, Lacaze, Raynaud, Conde-
mine, Dayan, Gros, Lasselves, Souchard.
Un nouvel appareil Morane-Saulnier 147,
moteur Salmson 120 CV, est venu grossir la
flotte du Centre.
Divers avions sont venus se ravitailler sur
le terrain, notamment un avion Farman 190
du S.T.I.Aé., piloté par l'ingénieur Jouy, un
Moth de tourisme avec son propriétaire, M. de
Villefranche, et un Potez 36 que Sahuc a livré
à l'Aé.C. du Béarn.
La base de la C.A.F. a reçu un Nieuport 391
tout neuf, qui sera utilisé pour donner des
baptêmes et pour effectuer des travaux
aériens.
Le retour du gros monoplan D.B. 70 a donné
une animation nouvelle à l'aérodrome. L'ap-
pareil, comme on le sait, est revenu par un
temps épouvantable, en profitant de son
voyage pour faire un essai de cinq heures qui
fut très réussi. Descamp poursuit en outre la
mise au point des avions D.B. 80 et 81, qui
vont bientôt faire leurs essais officiels.
Dans les ateliers de la S.A.B., la construc-
tion du quadrimoteur A.B. 20 B.N. 4 et des
carlingues de Nieuport 62 se poursuit acti-
vement.
iiiiiiiiiiiiiimiiiiimiiimmiimimmiiimiiiiiimr
WU&.
de&&m d'AVMTIDK
Il I «UM1C a S
TECHNIQUE AERONAUTIQUE £
Demande* avwuTifhui même
< f U vrograaune .0 113 gratuit à V
M A ECOLE SPECIALE rAVIATIOIV s
Va' U» 3«-38, r. Hall«, Paria (t4<)
| Il ma mm adrend sans envagmad de votm pan-r
— -
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer.
UN COUP PENIBLE
Je suis profondément déprimé. La semaine
dernière, j'avais trouvé une belle coquille
dans LE JOURNAL, avec Michel Détrdyat, « le
prestigieux trapéziste » ! Or, dans le dernier
numéro des AILES, nous avons imprimé, à
propos du record de Bossoutrot, que.
Le vent atteignait à peine 225 km.-heure
et ne pouvait gêner la tentative.
Té ! voilà comme nous sommes, nous
ôtres, Jorsque nous galéjons. N'empêche que
j'ai perdu complètement la face dans ce coup
pénible. Mais je ne veux pas me laisser abat-
tre par la fatalité et je poursuis ma chasse
A coup de ciseaux avec une ardeur renouvelée,
, en priant saint Gutenberg de bien faire
attention aux corrections et aux coquilles.
Ainsi soit-il !
UNE NOUVELLE VERSION
DU « LUTRIN »
Tout d'abord, cette petite coupure de
L'AUTO, qui peut servir d'introduction à une
sombre histoire.
L'Air Union va reprendre, dimanche, l'ex-
ploitation de la ligne Cherbourg-Paris, dont
les résultats avaient été satisfaisants l'année
dernière.
La Compagnie espérait avoir la libre uti-
lisation du polygone de Querqueville et avait
demandé la suppression des tribunes édifiées
pour la réunion hippique annuelle. L'autori-
sation a été accordée, en principe, mais on ne
pourra aménager le terrain. qu'après les
fêtes de la Pentecôte.
Que s'était-il passé ? Cest très simple. A
Cherbourg, le seul aérodrome potable est
celui de Querqueville. Or, cet aérodrome est
un champ de courses que le Ministre de
l'Air avait nationalisé. On avait même dé-
cidé de démolir les tribunes, qui rendaient
le terrain dangereux. Les Cherbourgeois,
amis de la race chevaline, ne l'entendent pas
ainsi et M. Cabart-Danneville, sénateur, ob-
tint de M. Dumesnil que l'on surseoirait à
la démolition.
M. Quoniam, chef des aérophiles cher-
bourgeois, ne l'entendit pas ainsi et protesta
véhémentement, d'autant plus que, dès le
mois de mars, un service postal aérien doit
fonctionner entre Paris et Cherbourg.
Et c'est pourquoi, dans LA DÉPÊCHE DE
CHERBOURG, nous trouvons les deux télé-
grammes que voici :
« DUMESNIL, Ministre Air, Paris.
« Apprenant par presse locale votre inten-
tion surseoir à démolition tribunes courses
sur aérodrome Querqueville, vous prie ins-
tamment procéder enquête qui vous mon-
trera nécessité absolue procéder à cette
démolition.
« QUONIAM,
« Président Chambre de Commerce. »
« DUMESNIL, Ministre Air, Paris.
« Au nom Société des Courses de Cher
bourg, vous remercie chaleureusement pour
autorisation accordée à la suite démarche
tous sénateurs Manche. Elevage Normand et
Commerce Cherbourgeois vous resteront re-
connaissants.
c JOURDAN,
« Président. »
Aux dernières nouvelles, le calme règne
encore à Cherbourg, mais on pense que les
troupes de M. Quoniàm vont prendre d'as-
saut le champ de courses, où se sont retran-
chés les partisans de M. Jourdan.
Inutile d'ajouter que tous nos vœux accom-
pagnent les Quoniamiens.
EN VOULEZ-VOUS DU MAKHONINE ?
Le carburant Makhonine fait reparler de
lui d'une façon toute incidente. On lit, en
effet, dans D'ARTAGNAN, ceci :
On se souvient de Makhonine, ce Russe
qui inventa un carburant étonnant à base
d'essence, dont, par un procédé ingénieux, les
causes d'incendie étaient diminuées de 50
Des expériences fameuses eurent lieu, et le
Ministre de la Marine (est-ce M. Leygues ?)
enthousiaste, acheta cent mille kilos de car-
burant.
Pourquoi donc l'Administration des Do-
maines vient-elle de mettre en vente, à vil
prix, les cent mille kilos du carburant
Makhonine ? De deux choses l'une : ou ce
carburant est excellent ou il ne vaut rien. On
aimerait à être fixé sur ces ventes domaniales
ou sur la façon désinvolte avec laquelle fut
adopté un carburant miraculeux, qu'on vend
ensuite aux enchères publiques comme un ré-
sidu avec le vieux fer ou les blindages des
bateaux hors d'usage.
Le carburant Makhonine gênerait-il le
puissant syndicat des pétroles et essences !
Nous pouvons même ajouter qu'à l'adjudi-
cation publique qui eut lieu le 17 février, à
Cherbourg, aucune âme charitable n'a voulu
se charger des cent mille kilos de Makho-
nine, alors que la foule s'arrachait les vieux
beauprés, les azimuts réformés et les astro-
labes.
UNE VICTIME DE LA GASTRALGIE
C'est Claude Martial, de L'ŒUVRE, qui
n'est pas content du tout. Comme sa lyre
n'était accordée que pour louanger Jupiter, il
n'a trouvé aucun accent sympathique pour
parler des tentatives de records effectuées
avec MM. Hispano et Suiza.
Mieux même, il a trempé, à cette occasion,
sa plume des environs de Tolède, dans du vi-
triol triplement distillé, ce qui fait qu'on ne
peut lire son écrit qu'en grinçant des dents.
Le petit passage acidulé que je reproduis a
été inspiré par la tentative du Dewoitine de
Doret et Le Brix. ,
Est-ce tout ce que peut faire le fin mono-
plan bien profilé ? On ne peut croire que les
aviateurs se soient aussi lourdement trompés
dans leur évaluation de l'essence.
La panne sèche, alors, dissimuleraitlle
une panne mécanique ?
C'est possible.
Ou bien l'équipage, comme Paillard et
Mailloux, a-t-il mené trop vite la ronde ? A
cravacher sa monture, on risque fort de ne
pas aller loin.
Trois échecs, pour un prototype, c'est beau-
coup.
Le ministère de l'Air n'a pas eu de chance
avec les appareils auxquels il confiait la con-
quête des records.
Ventru et rapide, l'avion de Paillard et
Mailloux, qui ne s'attaquait qu'au record de
distance. a échoué de peu.
Le monoplan, commandé par le ministère,
et qu'ont piloté Bossoutrot et Rossi, s'il pa-
raît, de tous, après ses essais malheureux, le
plus résistant, est pourtant très loin d'être un
appareil de conception moderne.
Il peut aller loin, il n'ira jamais vite.
Comme c'est gentil, tout cela !.
UN TERRITOIRE CONTESTE
LA LIBERTÉ a publié, l'autre jour, un arti-
cle sur le vol à voile. Cest une initiative
excellente. C'est pourquoi je regrette beau-
coup que quelques inexactitudes se soient
glissées dans ce papier. En particulier, LA
LIBERTÉ dit que la Société Française de Vol
à Voile, qui a organisé l'Ecole Clément-Ader,
à Muret.
possède d'ailleurs un autre centre à Tou-
louse, va en ouvrir un troisième à Saint-J ean-
de-Luz et en installe un quatrième, dans les
environs de Paris, à Plaisir-Grignon.
Hé ! doucement, collègue ! Le coteau de
Plaisir-Grignon a été repéré et essayé par
l'Avia et le C.A.U., qui le mettent, d'ailleurs,
largement et bénévolement à la disposition
de tous ceux qui veulent faire du vol à voile,
ce dont nous les félicitons cordialement, ainsi,
du reste, que la Société Française de Vol à
Voile, pour son esprit d'entreprise.
WIIlG.
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