Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1931-01-15
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 15 janvier 1931 15 janvier 1931
Description : 1931/01/15 (A11,N500). 1931/01/15 (A11,N500).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65557490
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N° 500. — 15-1-1931
LES AILES
3
LES AILES S'OUVRENT
L'hydravion Dornier Do-S
pour 22 passagers, à 4 moteurs Hispano-Suiza de 465 CV
L
'HYDRAVION Do-S, exposé au Grand-
Palais pendant le Salon de l'Aéronau-
tique, représente une évolution carac-
téristique des productions du constructeur
Dornier.
L'appareil, conçu après l'étude du Do-X,
comporte, en effet, des caractéristiques
simplement intrapolées de celles du
« Géant ». Il s'apparente, par ses dimen-
sions et sa puissance motrice, au type
Superwal qu'il est destiné à remplacer.
Dans des conditions normales de vol, le
Do-S emmènera vingt-deux passagers avec
un rayon d'action de 1.000 kilomètres.
Remarquons, tout de suite, qu'en dépit de
la charge utile, légèrement supérieure à
celle du Superwal, la charge alaire a été
abaissée par une notable augmentation de
la surface portante. Il semble que, pour
cet appareil, le plus bel effort des cons-
tructeurs se soit concentré sur la coque.
Celle-ci possède des lignes marines et
aérodynamiques tout à fait remarquables.
L'amortissement de son fond antérieur, la
réduction de son maître-couple et la trans-
formation de ses parois latérales, fortement
rétrécies vers le haut, en font une coque
d'une architecture complètement nouvelle.
Ce n'est pas encore la coque « bateau » du
constructeur Rohrbach, mais elle s'en rap-
proche maintenant beaucoup. Une des so-
lutions heureuses du Do-S réside dans la
disposition d'un pont supérieur, venu de
construction avec les couples de la coque,
pont dans lequel prend place tout l'équi-
page. Il est possible d'obtenir, de ce fait,
un aménagement plus rationnel de la coque
proprement dite.
Par contre, la voilure du Do-S ne pro-
voque pas, à coup sûr, le même enthou-
siasme. Cette « planche a pain » à trop de
ficelles. L'aile du Superwal, sans être très
belle, est, néanmoins, dotée d'une mâture
plus nette. De ce côté, nous ne voyons pas
le progrès réalisé. On s'en aperçoit bien,
en ce moment, où le remontage de l'hydra-
vion se trouve très retardé par le réglage
* de la voilure.
Cela dit, il n'en reste pas moins que ce
prototype de quinze tonnes — à charge
complète — est venu à Paris par la voie
des airs. C'est un premier résultat en atten-
dant ceux que pourront donner des essais
officieLs plus complets.
André FRACHET.
Voilure. — La voilure de l'hydravion Dor-
nier Do-S, d'une surface portante totale de
209 mètres carrés, se compose d'une aile prin-
cipale, d'une ailette et de nageoires.
L'aile principale, en trois parties, repose sur
une superstructure habitable faisant corps
avec la coque. Elle mesure 31 mètres d'enver-
gure pour une profondeur de 5 mètres 800.
Cette aile est haubanée, en dessous, par deux
mâts obliques, placés à l'aplomb du longeron
central, et par des haubans d'acier fuselés dou-
bles à la hauteur des longerons avant et
arrière. Au-dessus, le plan est simplement relié,
de chaque côté des groupes moto-propulseurs,
par des haubans doubles, fuselés, qui, partant
du bord d'attaque de l'ailette supérieure, vien-
nent s'atteler sur le longeTon antérieur de
l'aile principale. L'élément central de cette der-
nière a sensiblement la même envergure que
l'ailette supérieure et les nageoires. Les parties
latérales, de même épaisseur et de même pro-
fondeur que la partie centrale, supportent les
ailerons. Ces derniers occupent la totalité du
bord de fuite ; ils sont, par contre, peu pro-
fonds ; leur compensation est assurée, pour cha-
cun d'eux, par une petite surface auxiliaire.
L'ossature de l'aile principale comporte, ainsi
que nous venons de le dire, trois longerons en
duralumin construits en treillis. Ces longerons
sont liés par des nervures en étirés de duralu-
min. Le recouvrement est en toile, comme ce-
lui du Do-X.
L'ailette supérieure est posée sur le dos des
fuseaux moteurs ; elle sert au contrevente-
ment de ces derniers et transmet, d'autre part,
les efforts qu'elle reçoit du haubanage supé-
rieur de l'aile principale. Cette surface, peu
importante, forme un caisson entièrement en
duralumin ; son ossature est établie avec des
profilés et son recouvrement est en tôle.
Les nageoires du Do-S ont une portance plus
grande que celle qui leur avait été donnée jus-
qu'ici. Elles sont fractionnées en trois par-
ties ; les longerons de l'élément central sont
constitués par le prolongement des couples
principaux de la coque. Tous ces éléments sont
divisés par des cloisons en compartiments
étanches pourvus de trous d'homme. Le revê-
tement est en forte tôle de duralumin renfor-
cée par des nervures longitudinales. Outre leur
appoint à la sustentation de l'appareil, ces na-
geoires assurent également la stabilité à flot
et augmentent la poussée hydrodynamique au
cours des hydroplanages, avant les décollages.
Coque. — La coque de l'hydravion Do-S,
beaucoup plus affinée que celle du Super-Wal,
se rapproche sensiblement de la coque du
Do-X. Son amortissement, assez faible au res-
dan, augmente très fortement vers l'étrave.
D'autre part, une quille de navigation est
reliée, derrière le redan, à la coque qui, à cet
endroit, s'amincit fortement vers le haut et vers
l'arrière, ce qui doit permettre, selon le cons-
tructeur, des amerrissages très doux et une
grande sûreté de manœuvre lors de la prise de
contact avec l'eau. A la suite de cette quille. se
trouve un gouvernail marin, actionné par le
pilote indépendamment des autres gouvernes ;
il facilite les évolutions de l'appareil navigant
sur l'eau.
La construction de cette coque comporte un
grand nombre de couples tres légers réunis
par des lisses en profilés épais de duralumin.
Le recouvrement est en tôle lisse rivée ; ce-
lui du fond de la coque est doté, aux endroits
soumis directement aux efforts, de tôles mul-
tiples particulièremnt épaisses. Les différents
compartiments de la coque sont naturellement
pourvus de cloisons avec portes à fermeture
étanche.
L'empennage horizontal, monoplan, est en-
castré dans la surface de dérive ; il est sou-
tenu, en dessous, par deux paires de màts
obliques croisillonnés. Cet empennage se com-
pose d'un plan fixe rectangulaire réglable en
vol et d'un gouvernail de profondeur compen-
sé, comme les ailerons, par de petites surfaces
auxiliaires.
L'empennage vertical est constitué par une
importante dérive suivie d'un gouvernail de
direction compensé aérodynamiquenvent. En
outre, deux volets verticaux, placés de part et
d'autre de la dérive, sous le plan fixe, servent
de gouvernails correcteurs ; il sont pourvus
d'une commande spéciale utilisée seulement en
cas d'arrêt d'un des groupes moto-propulseurs.
Aménagements. — La nouvelle conception
générale des hydravions Dornier permet de
séparer complètement l'équipage des passagers.
Ces derniers occupent, en effet, la totalité de
la coque, dont les divers compartiments peu-
vent alors communiquer, sans aucune gêne pour
les services du bord, tandis que les différents
postes de commandement ou de navigation
sont tous logés au-dessus du pont de la coque,
dans la superstructure qui sert de support à
l'aile principale.
C'est ainsi que se trouvent dans ce pont su-
périeur, tout d'abord le poste de pilotage,
puis, la chambre du navigateur, le poste du
mécanicien et, enfin, celui du radiotélégra-
phiste.
Le poste de pilotage, biplace côte-à-côte, à
air libre, est doté d'une double commande.
Grâce à sa situation très surélevée, la visibilité
y est remarquable. De ce poste, on communi-
que dans la cabine du navigateur, emploi qui
est normalement rempli par le second pilote.
Le poste du mécanicien, conçu dans le même
esprit que celui du Do-X, contient tous les ca-
drans se rapportant aux groupes moto-propul-
seurs de façon à décharger le pilote de leur
surveillance. Enfin, le poste de T.S.F., tout
proche, peut être desservi, paraît-il, sur de fai-
bles parcours, par un des pilotes ou par le mé-
canicien.
Quant à la coque principale, elle reçoit, à
l'avant, un compartiment de choc utilisé pour
le logement des apparaux marins ; ensuite,
une soute à bagages et un premier comparti-
ment pour douze passagers, avec antichambre
et vestiaire.
De chaque côté d'un couloir central, on trouve
ensuite, à bâbord, un cabinet de toilette et, à
tribord, une grande armoire contenant la
bibliothèque et la pharmacie du bord. Ennn,
la portion arrière est occupée par une autre
cabine, pour dix passagers, au fond de la-
quelle est aménagée une cuisine.
Groupes moto-propulseurs. — L'hydravion
Dornier Do-S est équipé de quatre moteurs
Hispano-Suiza d'une puissance nominale de
465 CV qui peuvent développer, en pointe,
630 CV. Ces moteurs actionnent en prise di-
recte des hélices en bois à quatre pales. Ils
sont montés élastiquement à l'avant et à l'ar-
rière de deux fuseaux moteurs ; ces fuseaux,
entièrement fermés par un carénage en tôle,
ont une forme analogue à celle des fuseaux du
Do-X. Ils sont rapprochés l'un de l'autre autant
que le permet le diamètre des propulseurs ; les
jambes de force qui les supportent viennent
s'atteler sur les longerons de l'aile ; en outre,
deux mâts verticaux, croisillonnés par des hau-
bans profilés, sont placés à l'aplomb de chaque
groupe, entre l'aile et les nageoires.
LES AILES
3
LES AILES S'OUVRENT
L'hydravion Dornier Do-S
pour 22 passagers, à 4 moteurs Hispano-Suiza de 465 CV
L
'HYDRAVION Do-S, exposé au Grand-
Palais pendant le Salon de l'Aéronau-
tique, représente une évolution carac-
téristique des productions du constructeur
Dornier.
L'appareil, conçu après l'étude du Do-X,
comporte, en effet, des caractéristiques
simplement intrapolées de celles du
« Géant ». Il s'apparente, par ses dimen-
sions et sa puissance motrice, au type
Superwal qu'il est destiné à remplacer.
Dans des conditions normales de vol, le
Do-S emmènera vingt-deux passagers avec
un rayon d'action de 1.000 kilomètres.
Remarquons, tout de suite, qu'en dépit de
la charge utile, légèrement supérieure à
celle du Superwal, la charge alaire a été
abaissée par une notable augmentation de
la surface portante. Il semble que, pour
cet appareil, le plus bel effort des cons-
tructeurs se soit concentré sur la coque.
Celle-ci possède des lignes marines et
aérodynamiques tout à fait remarquables.
L'amortissement de son fond antérieur, la
réduction de son maître-couple et la trans-
formation de ses parois latérales, fortement
rétrécies vers le haut, en font une coque
d'une architecture complètement nouvelle.
Ce n'est pas encore la coque « bateau » du
constructeur Rohrbach, mais elle s'en rap-
proche maintenant beaucoup. Une des so-
lutions heureuses du Do-S réside dans la
disposition d'un pont supérieur, venu de
construction avec les couples de la coque,
pont dans lequel prend place tout l'équi-
page. Il est possible d'obtenir, de ce fait,
un aménagement plus rationnel de la coque
proprement dite.
Par contre, la voilure du Do-S ne pro-
voque pas, à coup sûr, le même enthou-
siasme. Cette « planche a pain » à trop de
ficelles. L'aile du Superwal, sans être très
belle, est, néanmoins, dotée d'une mâture
plus nette. De ce côté, nous ne voyons pas
le progrès réalisé. On s'en aperçoit bien,
en ce moment, où le remontage de l'hydra-
vion se trouve très retardé par le réglage
* de la voilure.
Cela dit, il n'en reste pas moins que ce
prototype de quinze tonnes — à charge
complète — est venu à Paris par la voie
des airs. C'est un premier résultat en atten-
dant ceux que pourront donner des essais
officieLs plus complets.
André FRACHET.
Voilure. — La voilure de l'hydravion Dor-
nier Do-S, d'une surface portante totale de
209 mètres carrés, se compose d'une aile prin-
cipale, d'une ailette et de nageoires.
L'aile principale, en trois parties, repose sur
une superstructure habitable faisant corps
avec la coque. Elle mesure 31 mètres d'enver-
gure pour une profondeur de 5 mètres 800.
Cette aile est haubanée, en dessous, par deux
mâts obliques, placés à l'aplomb du longeron
central, et par des haubans d'acier fuselés dou-
bles à la hauteur des longerons avant et
arrière. Au-dessus, le plan est simplement relié,
de chaque côté des groupes moto-propulseurs,
par des haubans doubles, fuselés, qui, partant
du bord d'attaque de l'ailette supérieure, vien-
nent s'atteler sur le longeTon antérieur de
l'aile principale. L'élément central de cette der-
nière a sensiblement la même envergure que
l'ailette supérieure et les nageoires. Les parties
latérales, de même épaisseur et de même pro-
fondeur que la partie centrale, supportent les
ailerons. Ces derniers occupent la totalité du
bord de fuite ; ils sont, par contre, peu pro-
fonds ; leur compensation est assurée, pour cha-
cun d'eux, par une petite surface auxiliaire.
L'ossature de l'aile principale comporte, ainsi
que nous venons de le dire, trois longerons en
duralumin construits en treillis. Ces longerons
sont liés par des nervures en étirés de duralu-
min. Le recouvrement est en toile, comme ce-
lui du Do-X.
L'ailette supérieure est posée sur le dos des
fuseaux moteurs ; elle sert au contrevente-
ment de ces derniers et transmet, d'autre part,
les efforts qu'elle reçoit du haubanage supé-
rieur de l'aile principale. Cette surface, peu
importante, forme un caisson entièrement en
duralumin ; son ossature est établie avec des
profilés et son recouvrement est en tôle.
Les nageoires du Do-S ont une portance plus
grande que celle qui leur avait été donnée jus-
qu'ici. Elles sont fractionnées en trois par-
ties ; les longerons de l'élément central sont
constitués par le prolongement des couples
principaux de la coque. Tous ces éléments sont
divisés par des cloisons en compartiments
étanches pourvus de trous d'homme. Le revê-
tement est en forte tôle de duralumin renfor-
cée par des nervures longitudinales. Outre leur
appoint à la sustentation de l'appareil, ces na-
geoires assurent également la stabilité à flot
et augmentent la poussée hydrodynamique au
cours des hydroplanages, avant les décollages.
Coque. — La coque de l'hydravion Do-S,
beaucoup plus affinée que celle du Super-Wal,
se rapproche sensiblement de la coque du
Do-X. Son amortissement, assez faible au res-
dan, augmente très fortement vers l'étrave.
D'autre part, une quille de navigation est
reliée, derrière le redan, à la coque qui, à cet
endroit, s'amincit fortement vers le haut et vers
l'arrière, ce qui doit permettre, selon le cons-
tructeur, des amerrissages très doux et une
grande sûreté de manœuvre lors de la prise de
contact avec l'eau. A la suite de cette quille. se
trouve un gouvernail marin, actionné par le
pilote indépendamment des autres gouvernes ;
il facilite les évolutions de l'appareil navigant
sur l'eau.
La construction de cette coque comporte un
grand nombre de couples tres légers réunis
par des lisses en profilés épais de duralumin.
Le recouvrement est en tôle lisse rivée ; ce-
lui du fond de la coque est doté, aux endroits
soumis directement aux efforts, de tôles mul-
tiples particulièremnt épaisses. Les différents
compartiments de la coque sont naturellement
pourvus de cloisons avec portes à fermeture
étanche.
L'empennage horizontal, monoplan, est en-
castré dans la surface de dérive ; il est sou-
tenu, en dessous, par deux paires de màts
obliques croisillonnés. Cet empennage se com-
pose d'un plan fixe rectangulaire réglable en
vol et d'un gouvernail de profondeur compen-
sé, comme les ailerons, par de petites surfaces
auxiliaires.
L'empennage vertical est constitué par une
importante dérive suivie d'un gouvernail de
direction compensé aérodynamiquenvent. En
outre, deux volets verticaux, placés de part et
d'autre de la dérive, sous le plan fixe, servent
de gouvernails correcteurs ; il sont pourvus
d'une commande spéciale utilisée seulement en
cas d'arrêt d'un des groupes moto-propulseurs.
Aménagements. — La nouvelle conception
générale des hydravions Dornier permet de
séparer complètement l'équipage des passagers.
Ces derniers occupent, en effet, la totalité de
la coque, dont les divers compartiments peu-
vent alors communiquer, sans aucune gêne pour
les services du bord, tandis que les différents
postes de commandement ou de navigation
sont tous logés au-dessus du pont de la coque,
dans la superstructure qui sert de support à
l'aile principale.
C'est ainsi que se trouvent dans ce pont su-
périeur, tout d'abord le poste de pilotage,
puis, la chambre du navigateur, le poste du
mécanicien et, enfin, celui du radiotélégra-
phiste.
Le poste de pilotage, biplace côte-à-côte, à
air libre, est doté d'une double commande.
Grâce à sa situation très surélevée, la visibilité
y est remarquable. De ce poste, on communi-
que dans la cabine du navigateur, emploi qui
est normalement rempli par le second pilote.
Le poste du mécanicien, conçu dans le même
esprit que celui du Do-X, contient tous les ca-
drans se rapportant aux groupes moto-propul-
seurs de façon à décharger le pilote de leur
surveillance. Enfin, le poste de T.S.F., tout
proche, peut être desservi, paraît-il, sur de fai-
bles parcours, par un des pilotes ou par le mé-
canicien.
Quant à la coque principale, elle reçoit, à
l'avant, un compartiment de choc utilisé pour
le logement des apparaux marins ; ensuite,
une soute à bagages et un premier comparti-
ment pour douze passagers, avec antichambre
et vestiaire.
De chaque côté d'un couloir central, on trouve
ensuite, à bâbord, un cabinet de toilette et, à
tribord, une grande armoire contenant la
bibliothèque et la pharmacie du bord. Ennn,
la portion arrière est occupée par une autre
cabine, pour dix passagers, au fond de la-
quelle est aménagée une cuisine.
Groupes moto-propulseurs. — L'hydravion
Dornier Do-S est équipé de quatre moteurs
Hispano-Suiza d'une puissance nominale de
465 CV qui peuvent développer, en pointe,
630 CV. Ces moteurs actionnent en prise di-
recte des hélices en bois à quatre pales. Ils
sont montés élastiquement à l'avant et à l'ar-
rière de deux fuseaux moteurs ; ces fuseaux,
entièrement fermés par un carénage en tôle,
ont une forme analogue à celle des fuseaux du
Do-X. Ils sont rapprochés l'un de l'autre autant
que le permet le diamètre des propulseurs ; les
jambes de force qui les supportent viennent
s'atteler sur les longerons de l'aile ; en outre,
deux mâts verticaux, croisillonnés par des hau-
bans profilés, sont placés à l'aplomb de chaque
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