Titre : L'Aéronautique
Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1926-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343878271
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1926 01 février 1926
Description : 1926/02/01 (A8,N81)-1926/02/28. 1926/02/01 (A8,N81)-1926/02/28.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6555712z
Source : Musée Air France, 2013-273208
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
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- " L'Aéronautique marchande ", Bulletin mensuel - n° 50
- " L'AÉROTECHNIQUE "
L'AÉRONAUTIQUE. 8i
nade, sans les ennuis du transbordement ni du paquebot.
Et cette partie de plaisir, qu'on fait une fois en passant,
est offerte à des prix comparables à ceux de la voie ordinaire,
parce que le contribuable français ou britannique paie
pour le touriste les trois quarts du billet.
A vrai dire Paris est trop près de Londres et les aérodromes
trop loin des villes pour que l'avion de jour puisse faire
gagner un temps appréciable; l'absence actuelle du fret
postal en est une preuve, et les lettres — comme les hommes
d'affaires — prennent les trains et les bateaux de nuit.
A ce titre les actuels vols d'essai en vue d'un service aérien
nocturne sont intéressants : voyager par avion entre Paris
et Londres de 8h à nh du soir, avoir ainsi complète une
journée de travail et une nuit de repos, ce serait pour la
catégorie d'usagers la plus digne d'intérêt, celle à qui
l'avion rend service et qui peut donc payer le vrai prix
du service rendu, une innovation bien intéressante; ce
serait aussi le moyen d'attirer le fret postal, le plus rému-
nérateur.
Ces essais de vols de nuit et le programme de 1926, tel
que nous l'avons exposé, démontrent que l' Air- Union sent
le besoin de « s'évader » de Paris-Londres. Les lignes nou-
velles qu'elle va aborder, la concurrence britannique avec
laquelle elle devra compter cette année bien plus qu'en 1925,
la nécessité prochaine d'un matériel nouveau, tout cela
place rAir-Union en face de difficiles problèmes. Les forces
qu'elle a acquises depuis deux ans, au cours de - cam-
pagnes favorables et relativement aisées, ne lui seront
pas inutiles pour les résoudre.
Cette santé indéniable de l'Air-Union n'en est pas moins
Après le voyage d'étude en Méditerranée Orientale.
L'équipage de l'hydravion Lioré et Olivier : de gauche à droite,
MM. Flanianc, Bardel, Coronge et Balifort. —Adroite, M. Bellanger.
méritoire. Après 7 ans d'un travail qui lui a valu une
juste renommée, cette entreprise est riche d'une expérience
technique et administrative qui va lui permettre d'aborder
avec méthode de plus vastes desseins. II. B.
La fusion Aéro Lloyd-Junkers
Le bruit ayant couru que certains États allemands
étaient hostiles au projet de fusion que nous avons étudié
ici, le Reichsverkehrs-ministerium a réuni les représentants
de tous les États du Reich à Berlin; le compte rendu,
publié par la Presse, a déclaré qu'un accord complet
avait été obtenu.
Le 21 décembre, les représentants des 23 sociétés de
navigation aériennes locales existant en Allemagne se
sont également réunis à Berlin. Ils ont constitué un comité
de 5 membres chargé d'étudier les questions financières
que pose l'entrée de leurs sociétés dans la société unique
Junkers- Aero Lloyd.
La fusion pose également une question de personnel.
Chaque groupement a donc licencié tout son monde
(au total, 400 personnes); chez Junkers, ce licenciement
a eu pour conséquence le départ du directeur, M. Gotthard
Sachsenberg, rendu dans une certaine mesure responsable
de la politique et des difficultés financières de la Junkers-
Luftverkehr.
Un comité, composé d'ex-directeurs de la Junkers-
Luftverkehr et de l'Aéro-Lloyd (M. Milch de Junkers,
MM. Wronsky et Merkel de l'Aéro-Lloyd) a été chargé
de choisir le personnel de la future société.
Afin d'organiser dès maintenant l'exploitation du
réseau aérien prévu pour 1926, une" société provisoire
a été constituée le 6 janvier sous la raison sociale Deutsche
Lufthansa A. G. Sa présidence provisoire est également
assurée par M. Wronsky, M. Merkel, et M. Milch.
Le conseil de surveillance, nommé provisoirement,
est composé par le directeur général Schwab, de Dussel-
dorf, le directeur Dr Weigelt de la Deutsche Bank,
le directeur Scheldissing, de Dessau.
D'après la Kôlnische Zeitung le capital de la Deutsche
Lufthansa A. G., actuellement de 5o 000 marks, doit
être porté à 10 ou 12 millions de marks.
La participation du Reich dans la nouvelle société
ne dépasserait pas 3o à 40 pour 100. Cependant l'influence
du Reich sera prépondérante car il aura ses représentants
au conseil de surveillance et ceux-ci disposeront d'un
puissant argument : les subventions.
D'ailleurs le Reich, en rétablissant la situation finan-
cière de la Junkers-Luftverkehr, s'est acquis des droits
sur cette société dont le nouveau conseil d'administra-
tion comprend deux fonctionnaires du Reichsverkehrs-
ministerium et un fonctionnaire du ministère des
finances.
nade, sans les ennuis du transbordement ni du paquebot.
Et cette partie de plaisir, qu'on fait une fois en passant,
est offerte à des prix comparables à ceux de la voie ordinaire,
parce que le contribuable français ou britannique paie
pour le touriste les trois quarts du billet.
A vrai dire Paris est trop près de Londres et les aérodromes
trop loin des villes pour que l'avion de jour puisse faire
gagner un temps appréciable; l'absence actuelle du fret
postal en est une preuve, et les lettres — comme les hommes
d'affaires — prennent les trains et les bateaux de nuit.
A ce titre les actuels vols d'essai en vue d'un service aérien
nocturne sont intéressants : voyager par avion entre Paris
et Londres de 8h à nh du soir, avoir ainsi complète une
journée de travail et une nuit de repos, ce serait pour la
catégorie d'usagers la plus digne d'intérêt, celle à qui
l'avion rend service et qui peut donc payer le vrai prix
du service rendu, une innovation bien intéressante; ce
serait aussi le moyen d'attirer le fret postal, le plus rému-
nérateur.
Ces essais de vols de nuit et le programme de 1926, tel
que nous l'avons exposé, démontrent que l' Air- Union sent
le besoin de « s'évader » de Paris-Londres. Les lignes nou-
velles qu'elle va aborder, la concurrence britannique avec
laquelle elle devra compter cette année bien plus qu'en 1925,
la nécessité prochaine d'un matériel nouveau, tout cela
place rAir-Union en face de difficiles problèmes. Les forces
qu'elle a acquises depuis deux ans, au cours de - cam-
pagnes favorables et relativement aisées, ne lui seront
pas inutiles pour les résoudre.
Cette santé indéniable de l'Air-Union n'en est pas moins
Après le voyage d'étude en Méditerranée Orientale.
L'équipage de l'hydravion Lioré et Olivier : de gauche à droite,
MM. Flanianc, Bardel, Coronge et Balifort. —Adroite, M. Bellanger.
méritoire. Après 7 ans d'un travail qui lui a valu une
juste renommée, cette entreprise est riche d'une expérience
technique et administrative qui va lui permettre d'aborder
avec méthode de plus vastes desseins. II. B.
La fusion Aéro Lloyd-Junkers
Le bruit ayant couru que certains États allemands
étaient hostiles au projet de fusion que nous avons étudié
ici, le Reichsverkehrs-ministerium a réuni les représentants
de tous les États du Reich à Berlin; le compte rendu,
publié par la Presse, a déclaré qu'un accord complet
avait été obtenu.
Le 21 décembre, les représentants des 23 sociétés de
navigation aériennes locales existant en Allemagne se
sont également réunis à Berlin. Ils ont constitué un comité
de 5 membres chargé d'étudier les questions financières
que pose l'entrée de leurs sociétés dans la société unique
Junkers- Aero Lloyd.
La fusion pose également une question de personnel.
Chaque groupement a donc licencié tout son monde
(au total, 400 personnes); chez Junkers, ce licenciement
a eu pour conséquence le départ du directeur, M. Gotthard
Sachsenberg, rendu dans une certaine mesure responsable
de la politique et des difficultés financières de la Junkers-
Luftverkehr.
Un comité, composé d'ex-directeurs de la Junkers-
Luftverkehr et de l'Aéro-Lloyd (M. Milch de Junkers,
MM. Wronsky et Merkel de l'Aéro-Lloyd) a été chargé
de choisir le personnel de la future société.
Afin d'organiser dès maintenant l'exploitation du
réseau aérien prévu pour 1926, une" société provisoire
a été constituée le 6 janvier sous la raison sociale Deutsche
Lufthansa A. G. Sa présidence provisoire est également
assurée par M. Wronsky, M. Merkel, et M. Milch.
Le conseil de surveillance, nommé provisoirement,
est composé par le directeur général Schwab, de Dussel-
dorf, le directeur Dr Weigelt de la Deutsche Bank,
le directeur Scheldissing, de Dessau.
D'après la Kôlnische Zeitung le capital de la Deutsche
Lufthansa A. G., actuellement de 5o 000 marks, doit
être porté à 10 ou 12 millions de marks.
La participation du Reich dans la nouvelle société
ne dépasserait pas 3o à 40 pour 100. Cependant l'influence
du Reich sera prépondérante car il aura ses représentants
au conseil de surveillance et ceux-ci disposeront d'un
puissant argument : les subventions.
D'ailleurs le Reich, en rétablissant la situation finan-
cière de la Junkers-Luftverkehr, s'est acquis des droits
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