Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1939-08-31
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 31 août 1939 31 août 1939
Description : 1939/08/31 (A19,N950). 1939/08/31 (A19,N950).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554710t
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
LES AILES
N° 950 — 31-8-39 — PAGE 13
bert Simille. lequel vous tapera certai-
nement d'une cotisation.
Quant à ce dernier, il a l'âme avide
d'un Arménien mâtiné d'usurier auver-
gnat : « — As-tu payé ta cotisation ? »
On n'entend que ça.
Et on ne lui en veut pas, car c'est tout
de même lui qui a créé cela.
Raymond SIRRETTA.
B JEAN-GERARD FLEURY, dans son intéres-
sante rubrique de « Paris-soir », constate le déve-
loppement du vol sans moteur. en France : au
31 décembre dernier, on comptait trente-trois pi-
lotes français, détenteurs du brevet D; au 31
décembre prochain, ce nombre aura doublé.
C'est certainement un progrès intéressant mais
si l'on compare le chiffre espéré au chiffre
atteint par le vol à voile allemand, polonais,
soviétique, la comparaison montre qu'il nous reste
un immense effort à accomplir. A notre sens, il
faut créer des matériels modernes et en produire
un nombre vraiment suffisant.
A L'ETRANGER
Au Concours d'Elmira
c
OMME chaque année, les Etats-Unis ont
organisé, à Elmira, un important con-
cours de vol sans moteur. Il s'est achevé
r récemment par la victoire de Chestèr J.
Decker. Le Lieutenant Stanley s'est classé se-
cond.
Quarante planeurs prirent part à ce concours
national ; un grand nombre étaient de construc-
tion américaine. Le concours révéla une tendance
vers le planeur entièrement métallique. C'est
ainsi, par exemple, que le Lieutenant Stanley uti-
lisait le « Nomad >, monoplan métallique à revê-
tement travaillant, dont la caractéristique origi-
nale résidait dans l'emploi d'un empennage en
V, de 45° d'ouverture. Bien entendu, cet empen-
nage remplaçait la direction classique ; ses sur-
faces mobiles, à commande différentielle, agis-
saient à la fois comme gouvernail de profondeur
et gouvernail de direction.
C'est sur ce planeur que Stanley battit le re-
cord d'altitude américain en montant à 5.180 mè-
tres au dessus de son point de départ et qu'il
effectua une bonne performance en volant
d'Elmira à l'Exposition de New-York, soit 320
km. sur un itinéraire déterminé.
On put voir également, à Elmira, un planeur
suisse métallique, biplace et aussi, bien entendu,
les grands anciens : « Minimoa », Sperber, etc.
Wolf Hirth, qui assista au concours, y donna
quelques démonstrations d'acrobatie.
Il LA F.AI. vient d'homologuer les récents re-
cords de vol à voile battus par l'Aviation sovié-
tique.
D'abord, le record de distance en ligne droite,
porté par l'aviatrice O. Klepikova à 749 km. 203,
le 6 juillet, en volant de Moscou à Otradnoie,
dans la région de Stalingrad.
Ensuite le record de distance avec destination
fixée à l'avance, porté par le pilote P. Savtzov à
415 km. 143, soit le parcours Moscou-Tambov,
effectué le 30 juin.
Le premier de ces records battu par une avia-
trice constitue, en même temps, le record féminin
de distance en ligne droite.
Le record féminin avec destination fixée à
l'avance a été porté à 195 km. 185 par le vol
de l'aviatrice E. Zelenkova, qui, le 6 juillet est
allée de Moscou à Riazan.
La même aviatrice, E. Zelenkova, a battu, trois
jours plus tard, le 10 juillet, le record féminin
de hauteur, détenu jusque-là par la regrettée
Edmée Jarlaud. E. Zelenkova a élevé ce record
de 1.184 m. à 2.071 m.
Ces différentes performances ont été acomplies
sur des planeurs monoplaces d'un même type :
le « Rot Front-7 ».
Un autre record féminin a été établi : celui
de la hauteur en biplace. Il n'avait pas, jusque-
là, de' détenteur. Il a été fixé à 1.634 m. par
un équipage composé de deux femmes : L.
Velikosseltzeva et N. Zavialova, en juillet, sur pla-
neur « Stakhanovetz ».
9 LES ITALIENS ont achevé leur concours
de vol à voile d'Asiago. Parmi les meilleures
performances, on note une montée à 3.600 m.
de Dexlex et un vol de 8 h. 21 par Bello.
L'équipage de biplace Mantelli-Cattaneo a fait
un vol de -- 7 - h. - 41 et parcouru 103 km.
t t PARACHUTES 1
I Âtforgrf a
t LES PLUS SÛRS B
LES PLUS ROBUSTES I
| LES PLUS SIMPLES I
LES PLUS RÉSISTANTS J
Uffl m -Mâââffl
Il Sont utilisés dans le monde entier
? 217 sauvetages en France |
DREYfUS
Frères
.50, rue Henri-
H Barbusse
Bj CLICHY
!B (Seine)
Tél.: 4 lignes
PEReire 21-96
(3 lign. gr.)
PEReire 38-02
(1 ligne)
Adr. Télégr.:
A viorex-Clicby
(Seiné)
Le biplace d'école « Littoral-E.111 », à moteur Minié 70 CV.
LES NOUVEAUX MATERIELS DE L'AVIATION LEGERE
D'heureux essais ont consacré
le nouvel avion Littoral « E -111 »
C'est un biplan-école caractérisé par sa grande
robustesse et sa facilité de pilotage. Il est plus
spécialement destiné à la formation des pilotes
N
OUS avons annoncé, il y a quelques mois,
les intéressants projets de la société
« Littoral Aviation :i'\, créée et établie à
Cannes, plus spécialement destinée à
la production des avions légers. Le premier appa-
reil de la firme est aujourd'hui sorti et trois
exemplaires sont même disponibles.
Le prototype du « Littoral E.-111 », équipé d'un
moteur Minié « Horus » de 70 CV et d'une hélice
Valentin, a subi aisément les épreuves du C. N.
R. A. Elles n'ont donné lieu à aucun incident.
Au contraire, on peut signaler que profitant d'un
vent très fort, au cours de ces épreuves, l'excellent
pilote Edward Bret qui les a menées à bien, s'est
plu à accomplir officiellement les 50 atterrissages
imposés, à la suite et sans intemption, en 1 h. 19.
Ces atterrissages ainsi que les 15 heures de vol,
également imposées pour le C. N. R. A., ont été
effectués au poids total de 650 kg. dont 240 kg.
de charge utile. Le « E.-111 » pèse, en effet,
410 kg. à vide. C'est un biplace classique, bi-
place côte à côte, sans caractéristiques extraordi-
naires mais pour lequel on a cherché et, semble-
t-il, on a réussi à obtenir deux qualités essentiel-
les : la robustesse et la facilité de conduite. Cons-
titué, dans tous ses éléments, par des matériaux
de qualité, sélectionnés mais que l'on trouve par-
tout, il offre de très grandes possibilités de répa-
ration sur place, sans qu'il soit besoin, en cas
d'avaries de le retourner à l'usine.
Il ne tend pas, puisqu'il est destiné avant tout
à l'école, à des performancest transcendantes : sa
vitesse maximum est de 135 km.-h., sa vitesse de
croisière, à 2.200 tm, de 110 km.-h. et sa vitesse
d'atterrissage de 45 km-h. Sa consommation, à la
vitesse de croisière, est assez économique : 15 li-
tres à l'heure. Tous ces chiffres ont été obtenus
avec la charge complète.
Evidemment, le « E.-111 » n'est pas encore
l'avion pour tous. Il ne tend d'ailleurs pas à l'être.
Livré en biplace côte à côte, avec son moteur de
70 CV. et poste de pilotage ouvert, il est vendu
80.000 francs; avec poste de pilotage fermé, le prix
passe à 82.500 francs.
« Nous pensons, nous disent ses constructeurs,
avoir réellement réussi à réaliser un avion-école
sérieux, solide, économique, rigoureusement clas-
sique et d'une conception facilitant énormément
les réparations éventuelles en cas de casse. C'est,
pour tout dire, un appareil qui, une fois en ser-
vice dans un club, doit remplir son office en se
laissant presque oublier et sans plus avoir jamais
besoin de l'usine qui l'a construit. »
Formons des vœux pour le succès rapide de ce
nouvel avion et la complète réussite de ses sym-
pathiques constructeurs,
PARIS • LONDRES
EN 1"15
PAR -
i j AIR FRAHCE
LES
J~< VENDREDIS. SAMEDIS
oL U 'N DIS & MAR DIS
DÉPARTS TOUTES
LES HEURES
AUTRES JOURS
6 SERViCES QUOTIDIENS-
R N C
I POURQUOI PAS VOUS???
Des centaines de personnes de tous âges ont réussi
à occuper, après quelques mois d'études agréables
CHEZ ELLES, de brillantes situations en AVIATION.
ELLES DOIVENT CE SUCCES A
L'ÉCOLE SPÉCIALE; D'AVIATION
15, Avenu? Victor-Hugo, Boutogne-sur-Seino, Téléphone : Molitor 29-33.
Demandez la brochure-programme 110 gratuite (20e Année.) Joindre timbre-poste pour envoi.
APPEL AU « C. N. R. A. »
A Cahors.
le 17 Septembre!
L'Aéro-Club du Quercy, qui organise
le "rassemblement des C. N. R. A
a déjà reçu onze inscriptions
A
NNONCER une manifestation aéronau-
tique, pour le 17 septembre, dans la con-
joncture internationale actuelle, est, pour
le moins faire preuve, d'un certain ODti-
misme. Espérons que cet optimisme forcera le
succès de la raison et de la paix et que rien
n'empêchera la sympathique réunion de l'Aéro-»
Club de Quercy de se dérouler à Cahors à la
date prévue.
Nous avons déjà dit en quoi elle consistera:
réunir pour une présentation en commun les
petits avions titulaires du C.N.R.A. ou candidats
à ce certificat. L'initiative du club de Cahors' a
reçu le meilleur accueil auprès des constructeurs
intéressés et, à la fin de la semaine dernière,
il était permis de compter sur la participation
des pilotes et appareils suivants :
1. — Henri Mignet, sur H.M.-210 ;
2. — Dessenis, sur Dessenis 40 CV. Salmson ;
3. — Guelton, sur « La Mouette » 40 CV.
Salmson ;
4. — Oh. Lauret, sur « L'Ailette » 40 CV.
Salmson ;
5. — H. Brouard, sur « Libellule » Saroléa
32 CV. ;
6. — Hue, sur H.M.R. « Coutouli » 40 CV.
Salmson ;
7. — E. Bourgogne, sur motoplaneur Joly, 27
CV. Ava ;
8. — Alquier, sur P.C.C.C., 25 CV. Poinsard ;
10. — Trussant, sur Lacroix-Trussant, 32 CV.
Lefèvre ;
11. — de Nazaris, sur « Autoplan », 40 CV.
Salmson.
H est vraisemblable que d'autres constructeurs,
industriels, artisans ou amateurs, enverront leur
adhésion à l'Aéro-Club du Quercy et qu'ils vien-
dront à Cahors le 17 septembre pour peu que d'ici
là, comme on veut l'espérer, la situation interna-
tionale ait été dénouée pacifiquement. L'Aéro-Club
du Quercy invite cordialement à cette manifes-
tation tous les « C.N.R.A. » qui n'auraient pu être
pressentis personnellement.
Bien qu'il ne s'agisse que d'une présentation.
sans compétition, la réunion promet d'être fort
intéressante et « Les Ailes » la suivront avec
l'attention qu'elle mérite.
Signalons que l'Aéro-Club du Quercy prend à
sa charge la dépense du carburant aller et retour,
entre le port d'attache du petit avion C.N.R.A.
et Cahors, ainsi que les frais de séjour, pendant
48 heures, de son pilote.
n n'y a plus qu'à souhaiter le beau temps. et
que l'atmosphère soit à la paix le 17 septembre i
L'A VION MOINS CHER
Mais oui, le biplace
de 40/45 CV.
est chose possible
La firme allemande Klemm vient de
sortir un nouvel avion de 50 CV. qui,
bien que très lourd, le démontre
O
N connaît l'opinion que nous avons expri-
mée sur l'avion pour tous, indispensa-
ble à tout mouvement d'Aviation vrai-
ment populaire : à notre avis, l'avion
doit être biplace et, pour des raisons de poids et
de prix, sa puissance doit être de l'ordre de
40-45 CV.
Nous sommes persuadés de l'intérêt et des pos-
sibilités d'une telle puissance; jadis, quand on ne
savait pas, en matière de construction aéronauti-
que, ce que l'on sait aujourd'hui, on a construit
d'excellents biplaces de moins de 50 CV. A titre
de simple exemple, nous avons cité à plusieurs
reprises, le Caudron C. 109 équipé d'un Salmson
40 CV. Or, le C. 109 était très lourd et on pourrait
le faire beaucoup plus léger; il était loin d'être
un avion fin et on pourrait faire beaucoup mieux
aujourd'hui. Dans son ensemble et dans ses dé-
tails, on réaliserait facilement des progrès consi-
llllllilllilllllllllllilllllllilllilllllilliilllllllllllllllllllllllllllilillilllllllil
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N° 950 — 31-8-39 — PAGE 13
bert Simille. lequel vous tapera certai-
nement d'une cotisation.
Quant à ce dernier, il a l'âme avide
d'un Arménien mâtiné d'usurier auver-
gnat : « — As-tu payé ta cotisation ? »
On n'entend que ça.
Et on ne lui en veut pas, car c'est tout
de même lui qui a créé cela.
Raymond SIRRETTA.
B JEAN-GERARD FLEURY, dans son intéres-
sante rubrique de « Paris-soir », constate le déve-
loppement du vol sans moteur. en France : au
31 décembre dernier, on comptait trente-trois pi-
lotes français, détenteurs du brevet D; au 31
décembre prochain, ce nombre aura doublé.
C'est certainement un progrès intéressant mais
si l'on compare le chiffre espéré au chiffre
atteint par le vol à voile allemand, polonais,
soviétique, la comparaison montre qu'il nous reste
un immense effort à accomplir. A notre sens, il
faut créer des matériels modernes et en produire
un nombre vraiment suffisant.
A L'ETRANGER
Au Concours d'Elmira
c
OMME chaque année, les Etats-Unis ont
organisé, à Elmira, un important con-
cours de vol sans moteur. Il s'est achevé
r récemment par la victoire de Chestèr J.
Decker. Le Lieutenant Stanley s'est classé se-
cond.
Quarante planeurs prirent part à ce concours
national ; un grand nombre étaient de construc-
tion américaine. Le concours révéla une tendance
vers le planeur entièrement métallique. C'est
ainsi, par exemple, que le Lieutenant Stanley uti-
lisait le « Nomad >, monoplan métallique à revê-
tement travaillant, dont la caractéristique origi-
nale résidait dans l'emploi d'un empennage en
V, de 45° d'ouverture. Bien entendu, cet empen-
nage remplaçait la direction classique ; ses sur-
faces mobiles, à commande différentielle, agis-
saient à la fois comme gouvernail de profondeur
et gouvernail de direction.
C'est sur ce planeur que Stanley battit le re-
cord d'altitude américain en montant à 5.180 mè-
tres au dessus de son point de départ et qu'il
effectua une bonne performance en volant
d'Elmira à l'Exposition de New-York, soit 320
km. sur un itinéraire déterminé.
On put voir également, à Elmira, un planeur
suisse métallique, biplace et aussi, bien entendu,
les grands anciens : « Minimoa », Sperber, etc.
Wolf Hirth, qui assista au concours, y donna
quelques démonstrations d'acrobatie.
Il LA F.AI. vient d'homologuer les récents re-
cords de vol à voile battus par l'Aviation sovié-
tique.
D'abord, le record de distance en ligne droite,
porté par l'aviatrice O. Klepikova à 749 km. 203,
le 6 juillet, en volant de Moscou à Otradnoie,
dans la région de Stalingrad.
Ensuite le record de distance avec destination
fixée à l'avance, porté par le pilote P. Savtzov à
415 km. 143, soit le parcours Moscou-Tambov,
effectué le 30 juin.
Le premier de ces records battu par une avia-
trice constitue, en même temps, le record féminin
de distance en ligne droite.
Le record féminin avec destination fixée à
l'avance a été porté à 195 km. 185 par le vol
de l'aviatrice E. Zelenkova, qui, le 6 juillet est
allée de Moscou à Riazan.
La même aviatrice, E. Zelenkova, a battu, trois
jours plus tard, le 10 juillet, le record féminin
de hauteur, détenu jusque-là par la regrettée
Edmée Jarlaud. E. Zelenkova a élevé ce record
de 1.184 m. à 2.071 m.
Ces différentes performances ont été acomplies
sur des planeurs monoplaces d'un même type :
le « Rot Front-7 ».
Un autre record féminin a été établi : celui
de la hauteur en biplace. Il n'avait pas, jusque-
là, de' détenteur. Il a été fixé à 1.634 m. par
un équipage composé de deux femmes : L.
Velikosseltzeva et N. Zavialova, en juillet, sur pla-
neur « Stakhanovetz ».
9 LES ITALIENS ont achevé leur concours
de vol à voile d'Asiago. Parmi les meilleures
performances, on note une montée à 3.600 m.
de Dexlex et un vol de 8 h. 21 par Bello.
L'équipage de biplace Mantelli-Cattaneo a fait
un vol de -- 7 - h. - 41 et parcouru 103 km.
t t PARACHUTES 1
I Âtforgrf a
t LES PLUS SÛRS B
LES PLUS ROBUSTES I
| LES PLUS SIMPLES I
LES PLUS RÉSISTANTS J
Uffl m -Mâââffl
Il Sont utilisés dans le monde entier
? 217 sauvetages en France |
DREYfUS
Frères
.50, rue Henri-
H Barbusse
Bj CLICHY
!B (Seine)
Tél.: 4 lignes
PEReire 21-96
(3 lign. gr.)
PEReire 38-02
(1 ligne)
Adr. Télégr.:
A viorex-Clicby
(Seiné)
Le biplace d'école « Littoral-E.111 », à moteur Minié 70 CV.
LES NOUVEAUX MATERIELS DE L'AVIATION LEGERE
D'heureux essais ont consacré
le nouvel avion Littoral « E -111 »
C'est un biplan-école caractérisé par sa grande
robustesse et sa facilité de pilotage. Il est plus
spécialement destiné à la formation des pilotes
N
OUS avons annoncé, il y a quelques mois,
les intéressants projets de la société
« Littoral Aviation :i'\, créée et établie à
Cannes, plus spécialement destinée à
la production des avions légers. Le premier appa-
reil de la firme est aujourd'hui sorti et trois
exemplaires sont même disponibles.
Le prototype du « Littoral E.-111 », équipé d'un
moteur Minié « Horus » de 70 CV et d'une hélice
Valentin, a subi aisément les épreuves du C. N.
R. A. Elles n'ont donné lieu à aucun incident.
Au contraire, on peut signaler que profitant d'un
vent très fort, au cours de ces épreuves, l'excellent
pilote Edward Bret qui les a menées à bien, s'est
plu à accomplir officiellement les 50 atterrissages
imposés, à la suite et sans intemption, en 1 h. 19.
Ces atterrissages ainsi que les 15 heures de vol,
également imposées pour le C. N. R. A., ont été
effectués au poids total de 650 kg. dont 240 kg.
de charge utile. Le « E.-111 » pèse, en effet,
410 kg. à vide. C'est un biplace classique, bi-
place côte à côte, sans caractéristiques extraordi-
naires mais pour lequel on a cherché et, semble-
t-il, on a réussi à obtenir deux qualités essentiel-
les : la robustesse et la facilité de conduite. Cons-
titué, dans tous ses éléments, par des matériaux
de qualité, sélectionnés mais que l'on trouve par-
tout, il offre de très grandes possibilités de répa-
ration sur place, sans qu'il soit besoin, en cas
d'avaries de le retourner à l'usine.
Il ne tend pas, puisqu'il est destiné avant tout
à l'école, à des performancest transcendantes : sa
vitesse maximum est de 135 km.-h., sa vitesse de
croisière, à 2.200 tm, de 110 km.-h. et sa vitesse
d'atterrissage de 45 km-h. Sa consommation, à la
vitesse de croisière, est assez économique : 15 li-
tres à l'heure. Tous ces chiffres ont été obtenus
avec la charge complète.
Evidemment, le « E.-111 » n'est pas encore
l'avion pour tous. Il ne tend d'ailleurs pas à l'être.
Livré en biplace côte à côte, avec son moteur de
70 CV. et poste de pilotage ouvert, il est vendu
80.000 francs; avec poste de pilotage fermé, le prix
passe à 82.500 francs.
« Nous pensons, nous disent ses constructeurs,
avoir réellement réussi à réaliser un avion-école
sérieux, solide, économique, rigoureusement clas-
sique et d'une conception facilitant énormément
les réparations éventuelles en cas de casse. C'est,
pour tout dire, un appareil qui, une fois en ser-
vice dans un club, doit remplir son office en se
laissant presque oublier et sans plus avoir jamais
besoin de l'usine qui l'a construit. »
Formons des vœux pour le succès rapide de ce
nouvel avion et la complète réussite de ses sym-
pathiques constructeurs,
PARIS • LONDRES
EN 1"15
PAR -
i j AIR FRAHCE
LES
J~< VENDREDIS. SAMEDIS
oL U 'N DIS & MAR DIS
DÉPARTS TOUTES
LES HEURES
AUTRES JOURS
6 SERViCES QUOTIDIENS-
R N C
I POURQUOI PAS VOUS???
Des centaines de personnes de tous âges ont réussi
à occuper, après quelques mois d'études agréables
CHEZ ELLES, de brillantes situations en AVIATION.
ELLES DOIVENT CE SUCCES A
L'ÉCOLE SPÉCIALE; D'AVIATION
15, Avenu? Victor-Hugo, Boutogne-sur-Seino, Téléphone : Molitor 29-33.
Demandez la brochure-programme 110 gratuite (20e Année.) Joindre timbre-poste pour envoi.
APPEL AU « C. N. R. A. »
A Cahors.
le 17 Septembre!
L'Aéro-Club du Quercy, qui organise
le "rassemblement des C. N. R. A
a déjà reçu onze inscriptions
A
NNONCER une manifestation aéronau-
tique, pour le 17 septembre, dans la con-
joncture internationale actuelle, est, pour
le moins faire preuve, d'un certain ODti-
misme. Espérons que cet optimisme forcera le
succès de la raison et de la paix et que rien
n'empêchera la sympathique réunion de l'Aéro-»
Club de Quercy de se dérouler à Cahors à la
date prévue.
Nous avons déjà dit en quoi elle consistera:
réunir pour une présentation en commun les
petits avions titulaires du C.N.R.A. ou candidats
à ce certificat. L'initiative du club de Cahors' a
reçu le meilleur accueil auprès des constructeurs
intéressés et, à la fin de la semaine dernière,
il était permis de compter sur la participation
des pilotes et appareils suivants :
1. — Henri Mignet, sur H.M.-210 ;
2. — Dessenis, sur Dessenis 40 CV. Salmson ;
3. — Guelton, sur « La Mouette » 40 CV.
Salmson ;
4. — Oh. Lauret, sur « L'Ailette » 40 CV.
Salmson ;
5. — H. Brouard, sur « Libellule » Saroléa
32 CV. ;
6. — Hue, sur H.M.R. « Coutouli » 40 CV.
Salmson ;
7. — E. Bourgogne, sur motoplaneur Joly, 27
CV. Ava ;
8. — Alquier, sur P.C.C.C., 25 CV. Poinsard ;
10. — Trussant, sur Lacroix-Trussant, 32 CV.
Lefèvre ;
11. — de Nazaris, sur « Autoplan », 40 CV.
Salmson.
H est vraisemblable que d'autres constructeurs,
industriels, artisans ou amateurs, enverront leur
adhésion à l'Aéro-Club du Quercy et qu'ils vien-
dront à Cahors le 17 septembre pour peu que d'ici
là, comme on veut l'espérer, la situation interna-
tionale ait été dénouée pacifiquement. L'Aéro-Club
du Quercy invite cordialement à cette manifes-
tation tous les « C.N.R.A. » qui n'auraient pu être
pressentis personnellement.
Bien qu'il ne s'agisse que d'une présentation.
sans compétition, la réunion promet d'être fort
intéressante et « Les Ailes » la suivront avec
l'attention qu'elle mérite.
Signalons que l'Aéro-Club du Quercy prend à
sa charge la dépense du carburant aller et retour,
entre le port d'attache du petit avion C.N.R.A.
et Cahors, ainsi que les frais de séjour, pendant
48 heures, de son pilote.
n n'y a plus qu'à souhaiter le beau temps. et
que l'atmosphère soit à la paix le 17 septembre i
L'A VION MOINS CHER
Mais oui, le biplace
de 40/45 CV.
est chose possible
La firme allemande Klemm vient de
sortir un nouvel avion de 50 CV. qui,
bien que très lourd, le démontre
O
N connaît l'opinion que nous avons expri-
mée sur l'avion pour tous, indispensa-
ble à tout mouvement d'Aviation vrai-
ment populaire : à notre avis, l'avion
doit être biplace et, pour des raisons de poids et
de prix, sa puissance doit être de l'ordre de
40-45 CV.
Nous sommes persuadés de l'intérêt et des pos-
sibilités d'une telle puissance; jadis, quand on ne
savait pas, en matière de construction aéronauti-
que, ce que l'on sait aujourd'hui, on a construit
d'excellents biplaces de moins de 50 CV. A titre
de simple exemple, nous avons cité à plusieurs
reprises, le Caudron C. 109 équipé d'un Salmson
40 CV. Or, le C. 109 était très lourd et on pourrait
le faire beaucoup plus léger; il était loin d'être
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