Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1939-06-01
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1939 01 juin 1939
Description : 1939/06/01 (A19,N937). 1939/06/01 (A19,N937).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554697d
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
W 937 7 1"-G-3D — PAGE 4 ,
LES -- AILES
.1
assister au dîner de cette Académie, donné lt 25
au soir, à Paris, il y fut représenté par A. de
gaint-Exupéry.
L'horaire des hydravions
Nous avons donné, la semaine dernière, les
temps des deux hydravions « Yankee-Clipper >> et
« Lieutenant-de-Vaisseau-Paris dans lé sens
Europe-Amérique.
, , Dans le sens opposé, voici les temps réalisés par
les deux appareils : ';, .;'
,.' , -' Boeing L-atecoere
îîew-York-Horta .,.,. 13 h. 33 18 h. 45
Arrêt à Horta 5 h, 08 9 h, 02
Horta-Liébprine 8 h 01 8 h. 48
Arrêt à Lisbonne : 11 11, 31 3 h. 32
Lisborine-ÍVIar.eill.:: .:.:.;. 7 h. 20
Lfebonne-Biscarosse— 6 h. 36
Temps total 45 h. 33 46 h. 43
Insistons encore une fois sur le fait que les deux
appareils ne sont pas comparables.
Tout de même, au moment- où, à juste titre
d'ailleurs, la presse française salue avec enthou-
siasme les qualités de l'hydravion américain conçu
en 1938. il convient de mettre aussi en lumière
celles de l'hydravion français conçu dix ans plus
tôt,
Le UV ankee-ClipperU conti_nue..
Le « Yankee-Clipper » continue. Nous l'avions
laissé, la semaine dernière, à Marignane, après
son voyage New-York-Marseille et son amerris-
sage sur l'étang de Berre, le 22 mai. ,,
Le 23 mai, le « Yankee-Clipper » - quadrimo-
teur Boeing-314 à moteurs Wright-Cyclone de
1.500 CV. — a quitté Marignane pour traverser
la France, survoler Paris vers 600 mètres d'alti-
tude' et amerrir à Southampton, à 11 h. 45.
La liaison postale New-York-Lisbonne, c'est-à-
dire Amérique-Europe, avait été ainsi effectuée en
26 h. 42, à la vitesse commerciale de 205 km.-h. ;
la liaison New-York-Marseille en 45 h, 33 et,
enfin, la liaison New-York-Southamptoll en
66 h. 38
Le départ était prévu pour le lendemain même.
Il eut lieu, en effet, le 24 mai, à 8 h. 19, et le
« Yankee-Clipper », toujours avec seize hommes
jk, bord dont douze d'équipage, amerrit à Mari-
gnane à 12 h. 45.
II en repartit, chargé de 350 kg. de courrier,
le 25, à 7 h. 15, pour arriver à 15 h. 27 à Lis-
bonne. L'hydravion quitta Lisbonne le 26, à
7 h. 12, et vint se poser à Horta à 14 h. 22; il
reprit son vol à 19 h. 20 en direction de Nt ;v-
York, où il arriva le 27 à 19 h. 19, après avoir
fait une assez longue escale aux Bermudes, où un
fort vent debout l'obligea à se ravitailler,
.T andis que part, à son tour,
I Atlantic-Ciipper
Tandis que le » Yankee-Clipper » rentrait aux
Etats-Unis, les « Pan American Railways » lan-
çaient un autre Boeing-314 en direction de l'Eu-
rope, porteur lui aussi d'un abondant courrier.
Cet hydravion, baptisé « Atlantic-Clipper »,
quitta New-York le samedi 27 mai, avant l'arrivée
du « Yankee-Clipper », à 21 h. 26. Il vint se
poser à Horta des Açores à 11 h. 42, le lendemain
28. Après un arrêt de deux heures, il reprit son
vol à 13 h. 50 et arriva à Lisbonne à 19 h. 39.
L'escale de Lisbonne dura toute là nuit et c'c;
seulement lundi 29, à 8 h. 10 du matin, que l'ap-
pareil repartit peur Marseille où il parvint à
14 h. 17.
L'hydravion avait ainsi effectué la traversée
New-York-Marseille dans le temps total de
40 h. 51, ce qui constitue le meilleur temps encore
réalisé sur le parcours.
NOS DEUILS
LE SERGENT OMER VASSEUR volait au-
dessus de la Loire, près de Gennes, le 23 mai.
quand il fit une chute, probablement en perte de
vitesse, dans le fleuve. Son corps n'a été retrouvé
que plusieurs jours après.
LE CULTE DU SOUVENIR
9 A ANTIBES, lors des éliminatoires de la
Coupe de France et de la Coupe Wakefield, les
présidents des sections de modèles réduits parti-
cipantes ont déposé une gerbe de fleurs au pied
du monument élevé à la mémoire du pilote d'es-
sais Lucien Bourdin et de ses compagnons, tom-
bés en mer le 19 mai 1937.
N LE SOUVENIR DE PAUL GRIEU, le
regretté chef-pilote de l'Aéro-Club du Havre, à
été évoqué le mois dernier, au cours de la messe
commémorative célébrée, comme chaque année.
dans la Chapelle de Notre-Dame de la Garde, à
Etretat, à la mémoire de Nungesser et. Coli.
IL Y A DIX ANS
ON LISAIT DANS
"LES AILES"
N'1 416, DU 6 JUIN 1929 • ,
La Lieutenant de Vaisseau Paris élève
le recoid du monde d'altitude, avec 2.000
kg. de charge, à 4.827 m. à bord d'un
hydpayion Çams-55, bimoteur Hispano-
Suiza de 1.200 C'Y; • "',
M Neuenhofen, sur avion Juukers W-34,
moteur Bristol Jupiter », bat le record
du monde d'altitude détenu par les Amé-
ricains en Wait ant à
H LeLieutenant Herbert Fahry tient l'air
pendant 37 heures, sans être ravitaille en
vol, sur un monoplace léger américain,
tB Miss Crosson, seule à bord d'un, avion
léger, monte à 7.312 m., à Los Angeles,'
battant le record national d'altitude fémi-
nin, record qui n'était pas encore reconnu
par la F.A.I.-
L'arrivée à Bangui du Lockheed de la Régie Air-Afrique. En utilisant cfsux
avions, la Régle a relié Paris à Brazzaville dans le temps total de 36 h. 50.
LES VOYACES
SUZANNE KOHN avait pris le départ à Orly,
le 22 mai. sur un Caudron-« Aiglon » de 100 CV.
pour gagner Madagascar, Mais elle a dû revenir
un peu plus tard à sa base, C'est le 25 seule-'
ment, à 6 h. 55, qu'elle a quitté définitivement
Orly pour ce voyage. L'aviatrice a fait escale à
Marignane entre dix heures et midi; elle est
repartie, a traversé la Méditerranée et a atterri
à Alger à 16 h. 40 et le lendemain à Oran-La
Senia,
N GILBERT DENIS qui, on le sait, avait été
forcé d'abandonner, près de Calcutta, sa tenta-
tive de record Paris-Saïgon, a repris son voyage,
la semaine dernière, en direction de cette ville,
Il est parti de Calcutta, le 25 mai, pour Akyab,
à bord de son Caudron- Simoun ». Il est possi-
ble qu'il rentre de Saigon à Paris en tentant le
record du parcours.
ICI ET LA
M A. DE SAINT-EXUPERY vient de recevoir
le Grand Prix du Roman de l'Académie Fran-
çaise. A son œuvre unique, qui comprenant déjà
« Courrier-Sud » et « Vol de nuiu », Saint-Ex —
comme on le nomme dans l'Aviation — a ajouté
cette année un beau livre ; « Terre des Hommes ï.
W JACQUES BOULENGER, qui est un ancien
pilote de guerre, a reçu le Grand-Prix de littéra-
ture de l'Académie Française.
M. A, CAQUOT, Président des Sociétés Na-
tionales de Constructions Aéronautiques, a parlé,
le 23 mai, à l'issue d'un déjeuner au Cercle Mé-
LES COMMENTAIRES
ElïïHS LES WBGHINES DE GBRNDEPBODUGTlON
Jeudi lf'r juin.
- Donc, Monsieur Wing, la produc-
tion industrielle du Pays démarre sé-
rieusement.
— Nous sommes bien lancés, La
Goupille; et chaque jour qui passe aug-
mente notre puissance. Nous avons
paré au plus pressé en construisant en
série les matériaux existants avec des
méthodes connues. Maintenant, l'effort
doit porter sur une rationalisation du
travail, d'abord en débarassant les pro-
totypes de tout ce qui n'est pas indis-
pensable ; ensuite en dessinant les piè-
ces, en organisant les équipements pour
arriver à la fabrication la plus sim-
ple ; enfin, en mettant en action des
machines de grande production.
- Mais ne le fait-on pas déjà ?
- Par rapport à ce que l'on pourrait
réaliser, nous en sommes encore au tra-
vail artisanal. Un petit exemple vous
fera mieux comprendre la chose. Le
service des « Prix et Temps » d'une
de nos plus grandes fabriques d'auto-
mobiles a calculé que si l'on pouvait
doubler la cadence de production, on
pourrait utiliser dés machines de plus
grande production que celles utilisées
actuellement et diminuer de moitié le
prix des voitures. On aurait ainsi pour
moins de 15.000 fr, une 10 CV. qui
tape le 130 sur la route. Ca. c'est de
la fabrication. Or, ces méthodes, il
n'est pas impossible de les appliquer
à l'Aviation, à condition de concentrer
le travail autour de moyens puissants.
Si j'étais le patron, je créerais une
usine de soupapes qui travaillerait
pour tous les moteurs d'Aviation de
France et qui débiterait, je suppose,
30.000 soupapes par mois, ce qui per-
mettrait d'avoir les machines les plus
modernes, des fours à traitement "con-"
tinu, un contrôle ail poil. Comme cette
usine travaillerait avec le même acier,
l'approvisionnement serait simplifié et
même on obtiendrait des améliorations
de matière et d'usinage par ce simple
fait que les techniciens de cette usine
n'auraient qu'à s'occuper d'un problè-
me bien défini.
La même chose pourrait être réalisée
pour les bielles. les pistons, les vile-
brequins, etc.
- Effectivement, Monsieur Wjng,
les séries de l'Aviation ne sont, malgré
tout, pas bien importantes et si le tra-
vail était convenablement réparti, il ne
faudrait pas beaucoup de machines
spécialisées, à grand rendement pour
en venir à bout.
'- Cela permettrait, en outre, La
Goupille, de protéger ces machines qui
sont à l'origine de la production aéro-
nautique. On a beaucoup parlé de han-
gars souterrains pour les avions. C'est
peut-être utile. Mais ce qui est indis-
pensable, c'est de mettre les machines-
outils à l'abri, et on le fera d'autant
plus facilement qu'elles auront une ca-
pacité de production plus importante,
donc qu'elles seront moins encombran-
tes. Imaginez ce qui arrivera si une
bombe tombait sur l'atelier des soupa-
pes d'une usine de moteurs. C'est très
simple, tout serait arrêté. Tandis que
si ma fabrique, de soupapes est instal-
lée dans une carrière, à flanc de co-
teau, au bord d'une rivière, elle conti-
nuera à produire, quoi qu'il arrive,
« Le problème de la fabrication en
temps de guerre, à mon avis, c'est de
concentrer la fabrication des pièces
primaires autour de machines à grande
production inaccessibles à l'ennemi et
d'éparpiller les chaînes de montagne
pour diluer les risques. Et cela peut
être réalisé aussi bien pour les moteurs
que pour les avions
WING.
• JPsL ÇtâMSMMli&S , * £ «'*'■' ;. ;- 1
jjg -VC\ « , IHOMOiOCUhr^lAP IJ. talNlURh L'AlfriL
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* Cti!pot > t". |
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» - • 8Ut DU CArHAlNî.-FMBte » ha. -SCT
tropolitain de l'Empire Français, sur l'Economie.
Nationale et la Défense Nationale. En présence
de nombreuses personnalités de l'Aviation, l'oral
teur s'est élevé contre la fiscalité excessive qui
mine l'esprit d'entreprise et contre certaines lois
néfastes pour notre-industrie,
COUPS DURS
n UN ELEVE-PILOTE de l'Aéro-Club du Li-
mousin, M. Aubert, avait atterri en campagne,
près de Limoges, En repartant, il a heurté un
arbré et à été grièvèmimt blessé dans lachoo,
qui en est résultés, ,
if] LE PILOTE LAGUAISSE, qui volait avec sa.
fille, le 21 mai, sur un avion du 'club '« Les
Aiglons », a fait un chute Tous deux ont été
légèrement blessés," -
M UN AVION de l'Aéro-Citib de Touloix et du
Var s'est posé en panne, le 21 mai, près de
l'aérodrome de Cuers-Pierrefeu. Deux blessés : le
pilote Gabriel Drageon et le Dr Agopiàn,
EPREUVES ET MEETINGS
Les compétitions
de la Pentecôte
L
ES fêtes de la Pentecôte nous ont obligés h
avancer la préparation de ce numéro. Nous
ne pouvons donc que signaler les résultats
essentiels des différentes manifestations qui
ont eu lieu dimanche et lundi. ,
- Le Circuit de Bretagne
La plus importante est le Circuit de BrefcagïMl
dont nous avons indiqué le thème jeudi dernier.
L'épreuve a été intéressante, comme nous le sup-
posions; malheureusement, sur les quarante en-
gagés et les dix-sept suppléants, vingt-cinq seule-
ment se présentèrent au départ. Ce déchet est
désolant et appelle des commentaires. Nous leo
ferons.
Le vainqueur de l'épreuve est Jean Lacombe -
sur Caudron-601 ( Aiglon ».» à moteur Renaulf
100 CV.
Aux places suivantes, se classèeent :
2. André Herrmann;
3. René Garandeau;
4. Marcel Lévy ;
5. André Heckenauer
6, Marcel Legendre;
7. G. Hirsch-Ollendorff ;
8, Augustin Normand,
9. André Bailly ;
10. Dr René Ducos.
Augustin Normand et André Bailly êtateut tïJ5««
crits parmi les suppléants,
L'épreuve comportant un classement p.a.;r clubs,
en plus du classement individuel, c'est au Club
Roiand-Garros que revient la prerrnere place,
puisque c'est lui qui compte le plus de membres
classés,
Le meeting de Samt-Germam
Le meeting de Saint-Germain, qui s'est déroulé
dimanche et au cours duque leut lieu un concours
d'acrobatie en planeur, mit en lumière, une fois
de plus, les qualités de virtuosité de notre as
Marcel Doret. Celui-ci. dans le concours de pla-
neurs, surclassa nettement ses concurrents Nien..
huys (Hollandais), Galy, Ivernel et Randolph,
(Américain), Robert Ivernel montait le seul pla-
neur français — un Delanne — présenté dans ce
concours. - *
Si intéressant qu'ait été celui-ci, nous pensons
néanmoins qu'il eut fallu éviter de donner à une
épreuve aussi restreinte le nom de ç champion.*
nat du monde » qui ne se justifiait d'aucune mar*
nière.
En dehors de ces exhibitions de vol sans mo-
teur, Marcel Doret fit une très belle présentation,
de son fidèle Dewoitine, Fernand Lefebvre conar"
ma sa classe de grand pilote d'acrobatie, Arnoux
vola sur son « Rafale » et deux- groupes d'avions
de chasse — sept Morane-406 et: sept Curties P. 36
— défilèrent au-dessus du terrain.
Le meeting fut marqué, en fin de journée, par
un accident. Le planeur de Randolph, plaqué au.
sol, heurta quelques spectateurs. Deux d'entre eux
furent très gravement blessés, les autres plus
légèrement.
L'AVIATION
MARCHANDE
Sur l'Atlantique-Sud
AIR-FRANCE - 23 mai, ; 3iHè courrier
aérien. 350 kg, de poste, Natal-Dakàr ; départ à
8 h.; arrivée à 23 h; Temps total de la traversée ;
15 h. Avion Farman-Hispano « Ville-de-Dakar »,
Equipage : Reine, Charpentier, Brutschy, pilote
stagiaire, Bougeard, Ruckelhausen, Montet, Voya-
ge Chili-France : départ de Santiago Le 20 mai,
à 11 h. 45; arrivée au Bourget le 24. à 20 h, 42,
- 22 mai : 390e courrier aérien 301 kg. de
poste. Dakar-Natal: départ à 4 h. 35 : arrivée à
19 h. 40. Temps total de la traversée : 15 h. 05t
Avion ., Farman-Hispano Ville-de-Mendoza
Equipage : Delaunay, Chansel. Champeloux, Gl-
mié, Saldo, Villet, Voyage France Chili ; déparr
du Bourget le 21 mai, à. 4 h: 45; arrivée a San
HaRO le 25, à 18 h. 25,
N LUFTHANSA. — 452; traversée océanique,
19 mai. Récife-Bathurst : départ à 10 h. 10 : arri-.
vée à 22 h. Temps total de la traversée : 11 h 50.
Hydravion Do-26 « Seeadler », Départ de San-
tiago le 17 mai, à 14 h, 24 ; arrivée à Francfort
le 20, à 20 h. 46.
- 453e traversée océanique, 19 mai, Bathurst-
Natal: départ à 12 h. 15 ; arrivée à 23 h. 19,
Temps total de la traversée: 11 h. 04. Hydra-
vion Ha-139 Nordstern ». Départ de Francfort
le 18 mai, à 5 h : arrivée à Santiago te 22 -
LES -- AILES
.1
assister au dîner de cette Académie, donné lt 25
au soir, à Paris, il y fut représenté par A. de
gaint-Exupéry.
L'horaire des hydravions
Nous avons donné, la semaine dernière, les
temps des deux hydravions « Yankee-Clipper >> et
« Lieutenant-de-Vaisseau-Paris dans lé sens
Europe-Amérique.
, , Dans le sens opposé, voici les temps réalisés par
les deux appareils : ';, .;'
,.' , -' Boeing L-atecoere
îîew-York-Horta .,.,. 13 h. 33 18 h. 45
Arrêt à Horta 5 h, 08 9 h, 02
Horta-Liébprine 8 h 01 8 h. 48
Arrêt à Lisbonne : 11 11, 31 3 h. 32
Lisborine-ÍVIar.eill.:: .:.:.;. 7 h. 20
Lfebonne-Biscarosse— 6 h. 36
Temps total 45 h. 33 46 h. 43
Insistons encore une fois sur le fait que les deux
appareils ne sont pas comparables.
Tout de même, au moment- où, à juste titre
d'ailleurs, la presse française salue avec enthou-
siasme les qualités de l'hydravion américain conçu
en 1938. il convient de mettre aussi en lumière
celles de l'hydravion français conçu dix ans plus
tôt,
Le UV ankee-ClipperU conti_nue..
Le « Yankee-Clipper » continue. Nous l'avions
laissé, la semaine dernière, à Marignane, après
son voyage New-York-Marseille et son amerris-
sage sur l'étang de Berre, le 22 mai. ,,
Le 23 mai, le « Yankee-Clipper » - quadrimo-
teur Boeing-314 à moteurs Wright-Cyclone de
1.500 CV. — a quitté Marignane pour traverser
la France, survoler Paris vers 600 mètres d'alti-
tude' et amerrir à Southampton, à 11 h. 45.
La liaison postale New-York-Lisbonne, c'est-à-
dire Amérique-Europe, avait été ainsi effectuée en
26 h. 42, à la vitesse commerciale de 205 km.-h. ;
la liaison New-York-Marseille en 45 h, 33 et,
enfin, la liaison New-York-Southamptoll en
66 h. 38
Le départ était prévu pour le lendemain même.
Il eut lieu, en effet, le 24 mai, à 8 h. 19, et le
« Yankee-Clipper », toujours avec seize hommes
jk, bord dont douze d'équipage, amerrit à Mari-
gnane à 12 h. 45.
II en repartit, chargé de 350 kg. de courrier,
le 25, à 7 h. 15, pour arriver à 15 h. 27 à Lis-
bonne. L'hydravion quitta Lisbonne le 26, à
7 h. 12, et vint se poser à Horta à 14 h. 22; il
reprit son vol à 19 h. 20 en direction de Nt ;v-
York, où il arriva le 27 à 19 h. 19, après avoir
fait une assez longue escale aux Bermudes, où un
fort vent debout l'obligea à se ravitailler,
.T andis que part, à son tour,
I Atlantic-Ciipper
Tandis que le » Yankee-Clipper » rentrait aux
Etats-Unis, les « Pan American Railways » lan-
çaient un autre Boeing-314 en direction de l'Eu-
rope, porteur lui aussi d'un abondant courrier.
Cet hydravion, baptisé « Atlantic-Clipper »,
quitta New-York le samedi 27 mai, avant l'arrivée
du « Yankee-Clipper », à 21 h. 26. Il vint se
poser à Horta des Açores à 11 h. 42, le lendemain
28. Après un arrêt de deux heures, il reprit son
vol à 13 h. 50 et arriva à Lisbonne à 19 h. 39.
L'escale de Lisbonne dura toute là nuit et c'c;
seulement lundi 29, à 8 h. 10 du matin, que l'ap-
pareil repartit peur Marseille où il parvint à
14 h. 17.
L'hydravion avait ainsi effectué la traversée
New-York-Marseille dans le temps total de
40 h. 51, ce qui constitue le meilleur temps encore
réalisé sur le parcours.
NOS DEUILS
LE SERGENT OMER VASSEUR volait au-
dessus de la Loire, près de Gennes, le 23 mai.
quand il fit une chute, probablement en perte de
vitesse, dans le fleuve. Son corps n'a été retrouvé
que plusieurs jours après.
LE CULTE DU SOUVENIR
9 A ANTIBES, lors des éliminatoires de la
Coupe de France et de la Coupe Wakefield, les
présidents des sections de modèles réduits parti-
cipantes ont déposé une gerbe de fleurs au pied
du monument élevé à la mémoire du pilote d'es-
sais Lucien Bourdin et de ses compagnons, tom-
bés en mer le 19 mai 1937.
N LE SOUVENIR DE PAUL GRIEU, le
regretté chef-pilote de l'Aéro-Club du Havre, à
été évoqué le mois dernier, au cours de la messe
commémorative célébrée, comme chaque année.
dans la Chapelle de Notre-Dame de la Garde, à
Etretat, à la mémoire de Nungesser et. Coli.
IL Y A DIX ANS
ON LISAIT DANS
"LES AILES"
N'1 416, DU 6 JUIN 1929 • ,
La Lieutenant de Vaisseau Paris élève
le recoid du monde d'altitude, avec 2.000
kg. de charge, à 4.827 m. à bord d'un
hydpayion Çams-55, bimoteur Hispano-
Suiza de 1.200 C'Y; • "',
M Neuenhofen, sur avion Juukers W-34,
moteur Bristol Jupiter », bat le record
du monde d'altitude détenu par les Amé-
ricains en Wait ant à
H LeLieutenant Herbert Fahry tient l'air
pendant 37 heures, sans être ravitaille en
vol, sur un monoplace léger américain,
tB Miss Crosson, seule à bord d'un, avion
léger, monte à 7.312 m., à Los Angeles,'
battant le record national d'altitude fémi-
nin, record qui n'était pas encore reconnu
par la F.A.I.-
L'arrivée à Bangui du Lockheed de la Régie Air-Afrique. En utilisant cfsux
avions, la Régle a relié Paris à Brazzaville dans le temps total de 36 h. 50.
LES VOYACES
SUZANNE KOHN avait pris le départ à Orly,
le 22 mai. sur un Caudron-« Aiglon » de 100 CV.
pour gagner Madagascar, Mais elle a dû revenir
un peu plus tard à sa base, C'est le 25 seule-'
ment, à 6 h. 55, qu'elle a quitté définitivement
Orly pour ce voyage. L'aviatrice a fait escale à
Marignane entre dix heures et midi; elle est
repartie, a traversé la Méditerranée et a atterri
à Alger à 16 h. 40 et le lendemain à Oran-La
Senia,
N GILBERT DENIS qui, on le sait, avait été
forcé d'abandonner, près de Calcutta, sa tenta-
tive de record Paris-Saïgon, a repris son voyage,
la semaine dernière, en direction de cette ville,
Il est parti de Calcutta, le 25 mai, pour Akyab,
à bord de son Caudron- Simoun ». Il est possi-
ble qu'il rentre de Saigon à Paris en tentant le
record du parcours.
ICI ET LA
M A. DE SAINT-EXUPERY vient de recevoir
le Grand Prix du Roman de l'Académie Fran-
çaise. A son œuvre unique, qui comprenant déjà
« Courrier-Sud » et « Vol de nuiu », Saint-Ex —
comme on le nomme dans l'Aviation — a ajouté
cette année un beau livre ; « Terre des Hommes ï.
W JACQUES BOULENGER, qui est un ancien
pilote de guerre, a reçu le Grand-Prix de littéra-
ture de l'Académie Française.
M. A, CAQUOT, Président des Sociétés Na-
tionales de Constructions Aéronautiques, a parlé,
le 23 mai, à l'issue d'un déjeuner au Cercle Mé-
LES COMMENTAIRES
ElïïHS LES WBGHINES DE GBRNDEPBODUGTlON
Jeudi lf'r juin.
- Donc, Monsieur Wing, la produc-
tion industrielle du Pays démarre sé-
rieusement.
— Nous sommes bien lancés, La
Goupille; et chaque jour qui passe aug-
mente notre puissance. Nous avons
paré au plus pressé en construisant en
série les matériaux existants avec des
méthodes connues. Maintenant, l'effort
doit porter sur une rationalisation du
travail, d'abord en débarassant les pro-
totypes de tout ce qui n'est pas indis-
pensable ; ensuite en dessinant les piè-
ces, en organisant les équipements pour
arriver à la fabrication la plus sim-
ple ; enfin, en mettant en action des
machines de grande production.
- Mais ne le fait-on pas déjà ?
- Par rapport à ce que l'on pourrait
réaliser, nous en sommes encore au tra-
vail artisanal. Un petit exemple vous
fera mieux comprendre la chose. Le
service des « Prix et Temps » d'une
de nos plus grandes fabriques d'auto-
mobiles a calculé que si l'on pouvait
doubler la cadence de production, on
pourrait utiliser dés machines de plus
grande production que celles utilisées
actuellement et diminuer de moitié le
prix des voitures. On aurait ainsi pour
moins de 15.000 fr, une 10 CV. qui
tape le 130 sur la route. Ca. c'est de
la fabrication. Or, ces méthodes, il
n'est pas impossible de les appliquer
à l'Aviation, à condition de concentrer
le travail autour de moyens puissants.
Si j'étais le patron, je créerais une
usine de soupapes qui travaillerait
pour tous les moteurs d'Aviation de
France et qui débiterait, je suppose,
30.000 soupapes par mois, ce qui per-
mettrait d'avoir les machines les plus
modernes, des fours à traitement "con-"
tinu, un contrôle ail poil. Comme cette
usine travaillerait avec le même acier,
l'approvisionnement serait simplifié et
même on obtiendrait des améliorations
de matière et d'usinage par ce simple
fait que les techniciens de cette usine
n'auraient qu'à s'occuper d'un problè-
me bien défini.
La même chose pourrait être réalisée
pour les bielles. les pistons, les vile-
brequins, etc.
- Effectivement, Monsieur Wjng,
les séries de l'Aviation ne sont, malgré
tout, pas bien importantes et si le tra-
vail était convenablement réparti, il ne
faudrait pas beaucoup de machines
spécialisées, à grand rendement pour
en venir à bout.
'- Cela permettrait, en outre, La
Goupille, de protéger ces machines qui
sont à l'origine de la production aéro-
nautique. On a beaucoup parlé de han-
gars souterrains pour les avions. C'est
peut-être utile. Mais ce qui est indis-
pensable, c'est de mettre les machines-
outils à l'abri, et on le fera d'autant
plus facilement qu'elles auront une ca-
pacité de production plus importante,
donc qu'elles seront moins encombran-
tes. Imaginez ce qui arrivera si une
bombe tombait sur l'atelier des soupa-
pes d'une usine de moteurs. C'est très
simple, tout serait arrêté. Tandis que
si ma fabrique, de soupapes est instal-
lée dans une carrière, à flanc de co-
teau, au bord d'une rivière, elle conti-
nuera à produire, quoi qu'il arrive,
« Le problème de la fabrication en
temps de guerre, à mon avis, c'est de
concentrer la fabrication des pièces
primaires autour de machines à grande
production inaccessibles à l'ennemi et
d'éparpiller les chaînes de montagne
pour diluer les risques. Et cela peut
être réalisé aussi bien pour les moteurs
que pour les avions
WING.
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» - • 8Ut DU CArHAlNî.-FMBte » ha. -SCT
tropolitain de l'Empire Français, sur l'Economie.
Nationale et la Défense Nationale. En présence
de nombreuses personnalités de l'Aviation, l'oral
teur s'est élevé contre la fiscalité excessive qui
mine l'esprit d'entreprise et contre certaines lois
néfastes pour notre-industrie,
COUPS DURS
n UN ELEVE-PILOTE de l'Aéro-Club du Li-
mousin, M. Aubert, avait atterri en campagne,
près de Limoges, En repartant, il a heurté un
arbré et à été grièvèmimt blessé dans lachoo,
qui en est résultés, ,
if] LE PILOTE LAGUAISSE, qui volait avec sa.
fille, le 21 mai, sur un avion du 'club '« Les
Aiglons », a fait un chute Tous deux ont été
légèrement blessés," -
M UN AVION de l'Aéro-Citib de Touloix et du
Var s'est posé en panne, le 21 mai, près de
l'aérodrome de Cuers-Pierrefeu. Deux blessés : le
pilote Gabriel Drageon et le Dr Agopiàn,
EPREUVES ET MEETINGS
Les compétitions
de la Pentecôte
L
ES fêtes de la Pentecôte nous ont obligés h
avancer la préparation de ce numéro. Nous
ne pouvons donc que signaler les résultats
essentiels des différentes manifestations qui
ont eu lieu dimanche et lundi. ,
- Le Circuit de Bretagne
La plus importante est le Circuit de BrefcagïMl
dont nous avons indiqué le thème jeudi dernier.
L'épreuve a été intéressante, comme nous le sup-
posions; malheureusement, sur les quarante en-
gagés et les dix-sept suppléants, vingt-cinq seule-
ment se présentèrent au départ. Ce déchet est
désolant et appelle des commentaires. Nous leo
ferons.
Le vainqueur de l'épreuve est Jean Lacombe -
sur Caudron-601 ( Aiglon ».» à moteur Renaulf
100 CV.
Aux places suivantes, se classèeent :
2. André Herrmann;
3. René Garandeau;
4. Marcel Lévy ;
5. André Heckenauer
6, Marcel Legendre;
7. G. Hirsch-Ollendorff ;
8, Augustin Normand,
9. André Bailly ;
10. Dr René Ducos.
Augustin Normand et André Bailly êtateut tïJ5««
crits parmi les suppléants,
L'épreuve comportant un classement p.a.;r clubs,
en plus du classement individuel, c'est au Club
Roiand-Garros que revient la prerrnere place,
puisque c'est lui qui compte le plus de membres
classés,
Le meeting de Samt-Germam
Le meeting de Saint-Germain, qui s'est déroulé
dimanche et au cours duque leut lieu un concours
d'acrobatie en planeur, mit en lumière, une fois
de plus, les qualités de virtuosité de notre as
Marcel Doret. Celui-ci. dans le concours de pla-
neurs, surclassa nettement ses concurrents Nien..
huys (Hollandais), Galy, Ivernel et Randolph,
(Américain), Robert Ivernel montait le seul pla-
neur français — un Delanne — présenté dans ce
concours. - *
Si intéressant qu'ait été celui-ci, nous pensons
néanmoins qu'il eut fallu éviter de donner à une
épreuve aussi restreinte le nom de ç champion.*
nat du monde » qui ne se justifiait d'aucune mar*
nière.
En dehors de ces exhibitions de vol sans mo-
teur, Marcel Doret fit une très belle présentation,
de son fidèle Dewoitine, Fernand Lefebvre conar"
ma sa classe de grand pilote d'acrobatie, Arnoux
vola sur son « Rafale » et deux- groupes d'avions
de chasse — sept Morane-406 et: sept Curties P. 36
— défilèrent au-dessus du terrain.
Le meeting fut marqué, en fin de journée, par
un accident. Le planeur de Randolph, plaqué au.
sol, heurta quelques spectateurs. Deux d'entre eux
furent très gravement blessés, les autres plus
légèrement.
L'AVIATION
MARCHANDE
Sur l'Atlantique-Sud
AIR-FRANCE - 23 mai, ; 3iHè courrier
aérien. 350 kg, de poste, Natal-Dakàr ; départ à
8 h.; arrivée à 23 h; Temps total de la traversée ;
15 h. Avion Farman-Hispano « Ville-de-Dakar »,
Equipage : Reine, Charpentier, Brutschy, pilote
stagiaire, Bougeard, Ruckelhausen, Montet, Voya-
ge Chili-France : départ de Santiago Le 20 mai,
à 11 h. 45; arrivée au Bourget le 24. à 20 h, 42,
- 22 mai : 390e courrier aérien 301 kg. de
poste. Dakar-Natal: départ à 4 h. 35 : arrivée à
19 h. 40. Temps total de la traversée : 15 h. 05t
Avion ., Farman-Hispano Ville-de-Mendoza
Equipage : Delaunay, Chansel. Champeloux, Gl-
mié, Saldo, Villet, Voyage France Chili ; déparr
du Bourget le 21 mai, à. 4 h: 45; arrivée a San
HaRO le 25, à 18 h. 25,
N LUFTHANSA. — 452; traversée océanique,
19 mai. Récife-Bathurst : départ à 10 h. 10 : arri-.
vée à 22 h. Temps total de la traversée : 11 h 50.
Hydravion Do-26 « Seeadler », Départ de San-
tiago le 17 mai, à 14 h, 24 ; arrivée à Francfort
le 20, à 20 h. 46.
- 453e traversée océanique, 19 mai, Bathurst-
Natal: départ à 12 h. 15 ; arrivée à 23 h. 19,
Temps total de la traversée: 11 h. 04. Hydra-
vion Ha-139 Nordstern ». Départ de Francfort
le 18 mai, à 5 h : arrivée à Santiago te 22 -
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