Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-12-12
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 12 décembre 1929 12 décembre 1929
Description : 1929/12/12 (A9,N443). 1929/12/12 (A9,N443).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65546730
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
>0 LES AILES .N:' 443, 12-12-29.
Le Ministre des Communications refusa
d' accorder une concession. Le Gouvernement
àà"xon menaça, en. représailles, de supprimer
les subventions'qu'il accordait à la LuJthasa.
La Lufthansa répondit en suspendant lë ser-
vice sur les lignes desservant des aéroports
saxons, avec la seule exception de la ligne in-
ternationale Bérlin-Dresde-Prague- Vienne. ;
Les services desservant Leipzig continuèrent
ï fonctionner%parcë que l'aefoport de Leipzig,
à foncti e -af OPO
: qui est en même temps celui de Halle, est si-
tué en, territoire prussien.
: "L'hiver obligea les adversaires à un armis-
jtîce. Mais l'été de 1929 vit un nouveau déve-
•lôppementde la Nordbayerische. Son réseau
t s'étendit, dès lors, de la Bavière méridionale
• (Àugsbourg) à là mer Baltique (Stettin). en
évitant Berlin!
Il devait en résulter, en automne 1929; une
nouvelle acuité dans le conflit. Le Ministère
dés Communications cita en justice M. Theo
Croneiss, Directeur de la Nordbayerischc, qui,
autorisé à un service d'avion « sur'demande )'),
avait violé Te contrat en exploitant un service
à horaire fixe. M. Croneiss se défendit en di-
sant qu'il avait passé contrat avec' une maison
d'édition pour le transport des jqurnaux de
Berlin à Leipzig et à Chemnitz, (avec, en
même temps, transport « sur demande » de
passagers et de fret), que, naturellement, les
journaux arrivaient à t aéroport de Berlin,
chaque jour, à peu près à la même heure,
mais que, quelquefois, ses avions étaient par-
tis plus tôt ou s'étaient rendus à Mariènbad,
en Tchécoslovaquie, et qu'une fois même,
faute de demandes, le départ n'avait pas eu
lieu. M. Croneiss fut acauitté.
a a a
On a dit que c'était là le dernier coup de
canon de la guerre qui s'achève par le contrat
qui vient d'être signé. Mais nous devons à la
vérité d'ajouter que les relations entre les deux
sociétés ne furent, en réalité, jamais mauvai-
ses. La Nordbayerische représentait la Luft-
hansa dans les stations de son réseau; elle ex-
ploitait, cette année même, une ou deux lignes
en commun avec sa grande sœur et elle avait
ângagé déjà une partie du personnel que colle-
ti avait été obligée de renvoyer, au printemps
de 1929, à cause de la réduction des sub-
ventions,
Dr Cari Hans POLLOG.
SOUS LES COCARDES
LA FORMATION DES PILOTES
MILITAIRES DE CARRIERE EN 1930
Lesplaces deviennent rares.
Le Ministère de l'Air vient de publier
une Instruction sur la formation des pilotes
en 1 930.
Cette formation sera assurée eexclusive-
ment' par l'Ecole Pratique d'Aviation d'Is-
tres (Bouches-du-Rhône).
Les élèves pilotes proviendront :
A. — Soit des militaires appartenant aux
formations de l'aviation militaire;
B. —<. Soit de jeunes gens qui contracte-
ront, à cet effet, un engagement au titre du
deuxième groupe d'Ouvriers d'Aéronautique,
à res.
A. — Militaires engagés ou rengagés ap-
partenant aux formations de l'aviation mili-
taire
1. — Le nombre des élèves-pilotes de cette
catégorie esj fixé à 70.
It. — Le choix des élèves devra donner
lieu à une sélection sérieuse aux points de
vue : valeur morale, instruction militaire et
instruction générale.
On attachera une importance particulière
à cette dernière en raison de l'obligation,
pour les candidats, de s'assimiler une solide
instruction technique.
En conséquence, on visera uniquement la
qualité.
B. — Jeunes gens contractant un engagement
)0 Le nombre de ces engagements en 1930
est limité à 20.
2° Us ne pourront être reçus ue par les
bureaux de recrutement de la métropole et
au titr, d'un seul Corps : le 2e Groupe d'Ou-
vriers ,U'Aérona«tique, stationné à Istrés
(Bouches-du-Rhône), garnison où se fait l'ins-
truction des élèves-pilotes. t
3° Pour l'examen des candidats au point
de vue de l'instruction générale, les sujets
de composition seront donnés par le com-
mandant de l'Eople Pratique. d'Aviation com-
mandanx ; le 2e Groupe" d'Ouvriers d'Aéro-
nâ'titicjue.. cjui les aura préalablement soumis
l'approbation du Ministre de l'Air (direc-
'wu générale des Forces- aériennes) et qui
les- fournira, le cas échéant, aux comman-
dants, des bureaux de recrutement appelés à
faitfe éder,-aux examens.
40 Les compositions faites dans les bu-
reaux -de recrutement seront adressées au
commandant de l'Ecole Pratique d'Avia-
tion d'Istrps pour lui permettre de délivrer,
en connaissance de cause,; l'autorisation de
subir l'examen médical spécial d'aptitude au
personnel navigant et de contracter l'enga-
gement de. quatre ou cinq ans.
Le commandant de l'Ecole Pratique d'A-
viation d'Istres se montrera d'une exigence
particulière au, point de vue instruction gé-
nérale,* ^urT'acceptation desJ candidats, à
l'engagement visë pà'F îà présenté instruc-
tion. II réglera l'arrivée des engagés d'après
les moyens de l'école d'aviation soui ses
ordres, compte tenu de l'obligation d'assu-
rer leur instruction militaire., - - t.
La délivrance des autorisations de con-
tracter "les engagé-méats est.exHuswement
.réservée au com'rîïanâant du 2e ïiroupe d'Ou-
vriers d'Aéronautique. Les autres forma-
tions d'Aéronautique devront aviser les can-
didats qui -s'adresseraient à de faire
leur demande au commandant du 28 Groupe
d'Ouvriers d'Aéronautique,
-V ..0v.;, ■
Comme on le voit, il n'est plus très fa-
cile de devenir pilote de carrière. Il faut
donner des garanties. Les engagés ou ren-
gagés des formations militaires.. ont tout de
même plus de chances que les autres, 7X)
places leur sont réservées. C'est justice.
Rappelons à ce propos, à nos lecteurs,
qu'en l'état actuel de la féglementation, il
est extrêmement difficile, pour ne pas dire
impossible, de passer pilote de carriè/e, •
après avoir été pilote boursier. Ce sont
là deux états qui répondent à des buts dif-
férents. Nous-examinerons un jour tous les
aspects de cette question.
Les primes du Ministère de l'Air
aux concurrents du Challenge
Les touristes français qui ont participé au Chal-
lenge International et à la course autour de l'Eu-
rope ne sont pas revenus les mains complètement
vides et viennent de se voir attribuer les primes
offertes à cette occasion par le Ministre de l'Air.
Deux cent mille francs, répartis en primes de
10.000 francs, avaient été alloués aux Français
qui obtiendraient les meilleurs résultats pendant
le voyage, ainsi qu'aux appareils présentés.
Comme peu de pilotes terminèrent les épreuves,
il ne fut pas possible de répartir la totalité de la
somme prévue. Toutefois, les primes suivantes
viennent d'être attribuées:
Primes de circuit :
10.000 francs à la maison Potez pour le Potez
36 piloté par Maurice Weiss;
10.000 francs à la maison Guerchaïs-Henriot
pour le Guerchais piloté par Lemerre.
10.000 francs à M. Finat sur avion, Potez 36;
10.000 francs à la maison Caudron pour le Cau-
dron 192 piloté par Delmotte.
Primes de qualités pratiques :
Quatre primes ont été attribuées: 10.000 francs
à M. Potez; 10.000 francs à M. Finat ; 8.000 fr.
à MM. Guerchais et Henriot; 6.000 francs à M.
Caudron.
En outre, deux autres prix nationaux ont été
offerts par le Conseil municipal de Marseille :
5.000 francs à Delmotte sur Caudron ; 2.000 fr.
à Maurice Weiss sur Potez. -
APRES LE CONGRES
Au très amical dîner
de l'Aéro-Club d'Auvergne
L'Aéro-Club d'Auvergne et ses délégués
à Paris, MM. Bardel et Jutier, ont eu l'heu-
reuse idée de faire coïncider le dîner pari-
sien qu'ils organisent chaque année avec la
clôture du Congrès constitutif "-de la Fédé-
ration Nationale. C'est pourquoi samedi
soir, au Clos Normand, se trouvaient réunis
la plupart des délégués qui avaient eu une
part si active dans les délibérations de la
Salle Pleyél. M. Laurent Eynac ne put par-
ticiper au dîner, mais, au dessert, il arriva
et répondit au discours-programme de Gil-
bert Sardier. Celui-ci se félicita naturelle-
ment des résultats acquis et complimenta
tous ceux qui y avaient contribué. Il pré-
cisa ce que serait, en 1930, l'activité de
l'Aéro-Club d'Auvergne et. remit à MM.
Laurent Eynac et Louis Couhé, comme sou-
venir et comme hommage aux services ren-
dus, la série des insignes établis par l'Aé.-
C. A. à l'occasion de ses meetings succes-
sifs. M. Laurent Eynac souligna particuliè-
rement la nécessité de développer l'aviation
de tourisme pour répondre à l'effort étran-
ger-
Parmi une centaine de convives qu: appré-
cièrent fort le menu essentiellement auver-
gnat du Clos Normand, nous avons reconnu
Mmes Maryse Bastié, Léna Bernstein, Sar-
dier, Haegelen, Chartoire, Jaffeux-Tissot,
parmi beaucoup d'autres dont la présence
accrut le charme de la réunion, MM, Louis
Couhé, le Colonel Izard, le Général Bouca-
beille, Costes, Bellonte, Bailly, Reginensi,
Marsot, André Carlier, Sauvageot, Villecha-
noux, Haegelen, Hirschauer, Jutier, Henri
Bardel, le Colonel IJuseigfieur, Louis Char-
toire, d'Albenas, Codos; le Commandant
Pecqueur, le Capitaine Fieschi, Saunière,
Bozon-Verduraz, Libert, Cailleux, Picard,
Naudin, Maurice Kahn, Vermorel, Cordier,
Lecerf, Vacausin, Chalambel, Dominitis,
Doret, Berlioz, Alfred et André Auger, Ro-
chette, Bathiat, Gonin, Avenet, Chollat, Ré-
naux, Gaubert, Charles Dollfus, nos con-
frères Raffalovich, de Nys, Marcel Oger,
Henri Bouché, Labric, etc.
-Ce dîner, à Paris, des ailes auvergnates
est devenu une tradition; on ne peut qu'en
féliciter ses promoteurs : Bardel et Jutier.
AirratETouR «m-sÉciM
r".J ,' -.
s impose sor tous les moteurs d'aviation
LE SILENCIEUX PAREFLAMMES
également
>. Élah/ists AIR-SÉCURITÉ
92, Avenue de Lulèce, 92
U GAREWNE-eOlOMBl.S (Seine)
; 4J7 La Garenne
Marque Déposée
AVIATEURS,
Vous connaissez tous !îï réchauffeurs catalytiques THERM'X qui figu-
rent dans les tableaux de nomenclature sous Je nom de réchauffeurs de nacelles
ou de lampes Lumière.
Vous savez quels précieux services ils rendent pour le réchauffage des
moteurs et radiateurs et pour le chauffage des carlingues et des cabines d'avions,
services qui les ont fait adopter par la plupart des Armées et des Compagnies
de Navigation Aérienne.
Savez-vous également qu'il existe des modèles spéciaux de THERM'X
pour le chauffage des appartements et que ces appareils constituent le mo de
de chauffage:
Le plus économique,
Le plus hygiénique. ",
Le plus sûr,
et le plus trârsportable.
IoDee e! calalosse firaoco sur demande
Sociélé Lyonnaise
des
Réchnids
Colalyilaues
2fe, route des Soldats, LY0N-S4INT-CLAIR (Rhône)
OPTIQDE ET PRECISION DE LEVALLOIS
LBlALOIJ.PBBUr 86, rne Chaptal, M -:- UTIUOMPERRU
Iwmdssoir des Mnisffires Français de la fîœrre et de la Marine
d des PrifliMx Gonvenemeiiis Kranoers .,
0.
p.
1.
0.
p.
L.
Mitrailleuse photographique pour l'entratnemlnt an tir a6rila
lisear-Golilllateur clair pour le tir de chasse
Adopté» par l'Aéronautique Militaire Française
Alti-télémètre spécial ponr la défense anti-aérienne
- - .- Adapté par de nombreux Cottcey!!e
.&IIIR UJNIION
op Rue Au if er, 9
PARIS
POUR LES PASSAGERS :
Le Golden Ray, avion de luxe
POUR LES MARCHANDISES ET LA POSTE :
-- L'avion de nuit
Le Ministre des Communications refusa
d' accorder une concession. Le Gouvernement
àà"xon menaça, en. représailles, de supprimer
les subventions'qu'il accordait à la LuJthasa.
La Lufthansa répondit en suspendant lë ser-
vice sur les lignes desservant des aéroports
saxons, avec la seule exception de la ligne in-
ternationale Bérlin-Dresde-Prague- Vienne. ;
Les services desservant Leipzig continuèrent
ï fonctionner%parcë que l'aefoport de Leipzig,
à foncti e -af OPO
: qui est en même temps celui de Halle, est si-
tué en, territoire prussien.
: "L'hiver obligea les adversaires à un armis-
jtîce. Mais l'été de 1929 vit un nouveau déve-
•lôppementde la Nordbayerische. Son réseau
t s'étendit, dès lors, de la Bavière méridionale
• (Àugsbourg) à là mer Baltique (Stettin). en
évitant Berlin!
Il devait en résulter, en automne 1929; une
nouvelle acuité dans le conflit. Le Ministère
dés Communications cita en justice M. Theo
Croneiss, Directeur de la Nordbayerischc, qui,
autorisé à un service d'avion « sur'demande )'),
avait violé Te contrat en exploitant un service
à horaire fixe. M. Croneiss se défendit en di-
sant qu'il avait passé contrat avec' une maison
d'édition pour le transport des jqurnaux de
Berlin à Leipzig et à Chemnitz, (avec, en
même temps, transport « sur demande » de
passagers et de fret), que, naturellement, les
journaux arrivaient à t aéroport de Berlin,
chaque jour, à peu près à la même heure,
mais que, quelquefois, ses avions étaient par-
tis plus tôt ou s'étaient rendus à Mariènbad,
en Tchécoslovaquie, et qu'une fois même,
faute de demandes, le départ n'avait pas eu
lieu. M. Croneiss fut acauitté.
a a a
On a dit que c'était là le dernier coup de
canon de la guerre qui s'achève par le contrat
qui vient d'être signé. Mais nous devons à la
vérité d'ajouter que les relations entre les deux
sociétés ne furent, en réalité, jamais mauvai-
ses. La Nordbayerische représentait la Luft-
hansa dans les stations de son réseau; elle ex-
ploitait, cette année même, une ou deux lignes
en commun avec sa grande sœur et elle avait
ângagé déjà une partie du personnel que colle-
ti avait été obligée de renvoyer, au printemps
de 1929, à cause de la réduction des sub-
ventions,
Dr Cari Hans POLLOG.
SOUS LES COCARDES
LA FORMATION DES PILOTES
MILITAIRES DE CARRIERE EN 1930
Lesplaces deviennent rares.
Le Ministère de l'Air vient de publier
une Instruction sur la formation des pilotes
en 1 930.
Cette formation sera assurée eexclusive-
ment' par l'Ecole Pratique d'Aviation d'Is-
tres (Bouches-du-Rhône).
Les élèves pilotes proviendront :
A. — Soit des militaires appartenant aux
formations de l'aviation militaire;
B. —<. Soit de jeunes gens qui contracte-
ront, à cet effet, un engagement au titre du
deuxième groupe d'Ouvriers d'Aéronautique,
à res.
A. — Militaires engagés ou rengagés ap-
partenant aux formations de l'aviation mili-
taire
1. — Le nombre des élèves-pilotes de cette
catégorie esj fixé à 70.
It. — Le choix des élèves devra donner
lieu à une sélection sérieuse aux points de
vue : valeur morale, instruction militaire et
instruction générale.
On attachera une importance particulière
à cette dernière en raison de l'obligation,
pour les candidats, de s'assimiler une solide
instruction technique.
En conséquence, on visera uniquement la
qualité.
B. — Jeunes gens contractant un engagement
)0 Le nombre de ces engagements en 1930
est limité à 20.
2° Us ne pourront être reçus ue par les
bureaux de recrutement de la métropole et
au titr, d'un seul Corps : le 2e Groupe d'Ou-
vriers ,U'Aérona«tique, stationné à Istrés
(Bouches-du-Rhône), garnison où se fait l'ins-
truction des élèves-pilotes. t
3° Pour l'examen des candidats au point
de vue de l'instruction générale, les sujets
de composition seront donnés par le com-
mandant de l'Eople Pratique. d'Aviation com-
mandanx ; le 2e Groupe" d'Ouvriers d'Aéro-
nâ'titicjue.. cjui les aura préalablement soumis
l'approbation du Ministre de l'Air (direc-
'wu générale des Forces- aériennes) et qui
les- fournira, le cas échéant, aux comman-
dants, des bureaux de recrutement appelés à
faitfe éder,-aux examens.
40 Les compositions faites dans les bu-
reaux -de recrutement seront adressées au
commandant de l'Ecole Pratique d'Avia-
tion d'Istrps pour lui permettre de délivrer,
en connaissance de cause,; l'autorisation de
subir l'examen médical spécial d'aptitude au
personnel navigant et de contracter l'enga-
gement de. quatre ou cinq ans.
Le commandant de l'Ecole Pratique d'A-
viation d'Istres se montrera d'une exigence
particulière au, point de vue instruction gé-
nérale,* ^urT'acceptation desJ candidats, à
l'engagement visë pà'F îà présenté instruc-
tion. II réglera l'arrivée des engagés d'après
les moyens de l'école d'aviation soui ses
ordres, compte tenu de l'obligation d'assu-
rer leur instruction militaire., - - t.
La délivrance des autorisations de con-
tracter "les engagé-méats est.exHuswement
.réservée au com'rîïanâant du 2e ïiroupe d'Ou-
vriers d'Aéronautique. Les autres forma-
tions d'Aéronautique devront aviser les can-
didats qui -s'adresseraient à de faire
leur demande au commandant du 28 Groupe
d'Ouvriers d'Aéronautique,
-V ..0v.;, ■
Comme on le voit, il n'est plus très fa-
cile de devenir pilote de carrière. Il faut
donner des garanties. Les engagés ou ren-
gagés des formations militaires.. ont tout de
même plus de chances que les autres, 7X)
places leur sont réservées. C'est justice.
Rappelons à ce propos, à nos lecteurs,
qu'en l'état actuel de la féglementation, il
est extrêmement difficile, pour ne pas dire
impossible, de passer pilote de carriè/e, •
après avoir été pilote boursier. Ce sont
là deux états qui répondent à des buts dif-
férents. Nous-examinerons un jour tous les
aspects de cette question.
Les primes du Ministère de l'Air
aux concurrents du Challenge
Les touristes français qui ont participé au Chal-
lenge International et à la course autour de l'Eu-
rope ne sont pas revenus les mains complètement
vides et viennent de se voir attribuer les primes
offertes à cette occasion par le Ministre de l'Air.
Deux cent mille francs, répartis en primes de
10.000 francs, avaient été alloués aux Français
qui obtiendraient les meilleurs résultats pendant
le voyage, ainsi qu'aux appareils présentés.
Comme peu de pilotes terminèrent les épreuves,
il ne fut pas possible de répartir la totalité de la
somme prévue. Toutefois, les primes suivantes
viennent d'être attribuées:
Primes de circuit :
10.000 francs à la maison Potez pour le Potez
36 piloté par Maurice Weiss;
10.000 francs à la maison Guerchaïs-Henriot
pour le Guerchais piloté par Lemerre.
10.000 francs à M. Finat sur avion, Potez 36;
10.000 francs à la maison Caudron pour le Cau-
dron 192 piloté par Delmotte.
Primes de qualités pratiques :
Quatre primes ont été attribuées: 10.000 francs
à M. Potez; 10.000 francs à M. Finat ; 8.000 fr.
à MM. Guerchais et Henriot; 6.000 francs à M.
Caudron.
En outre, deux autres prix nationaux ont été
offerts par le Conseil municipal de Marseille :
5.000 francs à Delmotte sur Caudron ; 2.000 fr.
à Maurice Weiss sur Potez. -
APRES LE CONGRES
Au très amical dîner
de l'Aéro-Club d'Auvergne
L'Aéro-Club d'Auvergne et ses délégués
à Paris, MM. Bardel et Jutier, ont eu l'heu-
reuse idée de faire coïncider le dîner pari-
sien qu'ils organisent chaque année avec la
clôture du Congrès constitutif "-de la Fédé-
ration Nationale. C'est pourquoi samedi
soir, au Clos Normand, se trouvaient réunis
la plupart des délégués qui avaient eu une
part si active dans les délibérations de la
Salle Pleyél. M. Laurent Eynac ne put par-
ticiper au dîner, mais, au dessert, il arriva
et répondit au discours-programme de Gil-
bert Sardier. Celui-ci se félicita naturelle-
ment des résultats acquis et complimenta
tous ceux qui y avaient contribué. Il pré-
cisa ce que serait, en 1930, l'activité de
l'Aéro-Club d'Auvergne et. remit à MM.
Laurent Eynac et Louis Couhé, comme sou-
venir et comme hommage aux services ren-
dus, la série des insignes établis par l'Aé.-
C. A. à l'occasion de ses meetings succes-
sifs. M. Laurent Eynac souligna particuliè-
rement la nécessité de développer l'aviation
de tourisme pour répondre à l'effort étran-
ger-
Parmi une centaine de convives qu: appré-
cièrent fort le menu essentiellement auver-
gnat du Clos Normand, nous avons reconnu
Mmes Maryse Bastié, Léna Bernstein, Sar-
dier, Haegelen, Chartoire, Jaffeux-Tissot,
parmi beaucoup d'autres dont la présence
accrut le charme de la réunion, MM, Louis
Couhé, le Colonel Izard, le Général Bouca-
beille, Costes, Bellonte, Bailly, Reginensi,
Marsot, André Carlier, Sauvageot, Villecha-
noux, Haegelen, Hirschauer, Jutier, Henri
Bardel, le Colonel IJuseigfieur, Louis Char-
toire, d'Albenas, Codos; le Commandant
Pecqueur, le Capitaine Fieschi, Saunière,
Bozon-Verduraz, Libert, Cailleux, Picard,
Naudin, Maurice Kahn, Vermorel, Cordier,
Lecerf, Vacausin, Chalambel, Dominitis,
Doret, Berlioz, Alfred et André Auger, Ro-
chette, Bathiat, Gonin, Avenet, Chollat, Ré-
naux, Gaubert, Charles Dollfus, nos con-
frères Raffalovich, de Nys, Marcel Oger,
Henri Bouché, Labric, etc.
-Ce dîner, à Paris, des ailes auvergnates
est devenu une tradition; on ne peut qu'en
féliciter ses promoteurs : Bardel et Jutier.
AirratETouR «m-sÉciM
r".J ,' -.
s impose sor tous les moteurs d'aviation
LE SILENCIEUX PAREFLAMMES
également
>. Élah/ists AIR-SÉCURITÉ
92, Avenue de Lulèce, 92
U GAREWNE-eOlOMBl.S (Seine)
; 4J7 La Garenne
Marque Déposée
AVIATEURS,
Vous connaissez tous !îï réchauffeurs catalytiques THERM'X qui figu-
rent dans les tableaux de nomenclature sous Je nom de réchauffeurs de nacelles
ou de lampes Lumière.
Vous savez quels précieux services ils rendent pour le réchauffage des
moteurs et radiateurs et pour le chauffage des carlingues et des cabines d'avions,
services qui les ont fait adopter par la plupart des Armées et des Compagnies
de Navigation Aérienne.
Savez-vous également qu'il existe des modèles spéciaux de THERM'X
pour le chauffage des appartements et que ces appareils constituent le mo de
de chauffage:
Le plus économique,
Le plus hygiénique. ",
Le plus sûr,
et le plus trârsportable.
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PARIS
POUR LES PASSAGERS :
Le Golden Ray, avion de luxe
POUR LES MARCHANDISES ET LA POSTE :
-- L'avion de nuit
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