Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-08-29
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 29 août 1929 29 août 1929
Description : 1929/08/29 (A9,N428). 1929/08/29 (A9,N428).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65546589
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
-^*28, 29-8-29.
CES AILES -- 1T
I 1
L est remarquable que les Compagnies
aér i ennes, employant du matériel Fokker,
obtiennent des résu l tats d'exploitation bien
plus tavorables que les autres.
L i
* simplicité de construction, la robus-
tesse. la vitesse et la gran d e capacité
de charge sont, tous, des céments qui
assurent l'exploitation la plus économique.
L
A sécurité et le confort attirent les
passaoers ains i que les expéditeurs de
Marc h an dises.
SOCtÉTË ANONYME
NEDERLMÏDSCHE VHEEHJ!6ENFMR!ER
Rokin 84
AMSTERDAM
Hollande
~!!H!!tSS!nHH!mnKHU!H!!!m!! Avions sip Tourisme fiFt ftNNF !
HWtUUJ U
g Biplace TTripIaee 5
3 70 CV 95 CV E
= Avion de Tourisme Delanne Biplace E
= à moteur Anzani 70 CV =
= Avions en bois de construction robuste i
E Cabine avec conduite intérieure eonior:aM E
= Grande longévité E
= Entretien réduit E
= Grande sécurité =
= Faible vitesse d atterrissage E
E DEEANNeg 26, Rue de Strasbourg S
E CHATEAU ROUX (/ndre) E
E ■ TélépAone : 305 ——— =
^lEIllHlliïlllllllllIllilIllIBIIIIIIIlIIllSimilIBIllllllllllllllllllllllllIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIlSIIIIIIIIHIIlill i
E SA!)T DANS LE VIDE
Elle est curieuse, celle p/tofographte emprun-
tées à une reUe chèque 1 Elle représente un
i, ao 0 rnofnent eu il vient de sauter
hors de 'ooi'o't ^Vec son bras droit, r h omme
tire J(j'« cord c/effe qui comman d e l'ouverture
du sac, et, par suite, la libération du parac h ute.
h MARGE DES A)LES
L' ®r8ent du public
ne riotis intéresse pas.
Sur treize sociétés anonymes qui
ont '^sT w- à une enWête des
« Ailes », dijr nous ont déclaré que
le ti lic lie Pouvait se procurer
leurs actions.
- *viati« je suis un fervent lecteur des
Ailes, l'aviation rne Passionne. J'ai la foi. Je
crois en l'avenir de la locomotion a é rienne. Je
3 «n tuyau "-
~"sc US' Monsieur. S'il m' est possible
vous renseigner, vous m' en verrez fort heu-
- Merci. Voilà : j'ai quelques économies.
quelques milliers de francs. Dès l'instant o ù
chaque jour, du matin au soir, je c l ame à qui
veut l'entendre l' intérêt sinc è re que je porte à
l'Aviation, le Petit exise que mon devoir est de
placer y le dont je dispose dans fin.
dustrie aéronautique. C'est une mani è re d'ar6r-
mer ses convictions, de prêcher par t'exempte.
« s d'ar^Uerir des titres de l'Etat de
» Cte -- d des Houiitères Hypothétiques.
je préfère - d'abor ,,d parce que c'est plus
« sûr » - acheter quelques titres d'une société
de UcUona aeron»utique ou d'une compa-
gnies ÏÏ°n aérienne. Les unes et les
autres sont nom b reuses. Que me consei l lez-
Cher Monsieur, votre confiance nous ho-
nore. Mais nous avons la phobie des questtons
financ i ères et d'ai lleurs notre incomp é tence en
cette mati è re est telle que le consei l que nous
pourrions vous donner risquerait fort d être mau-
vais. C'est une raison particu l i è rement va l a b le
d'accor d er nos actes avec nos principes.
— Pourtant, il y a que l ques semaines, vous
avez publié des chiffres é l oquents sur que l ques
va l eurs ang l aises. Vous avez noté la hausse des
titres de Fairey, Han d ley- P age, de Havilland,
Impérial Airways. Il me sem b le que ce que
vous avez fait po.ur le marc h é britannique, vous
pourriez le faire pour le marc h é français. Si
vous craignez de vous compromettre, ne me
consei l lez pas. Mais in d iquez-moi, au moins, les
va l eurs a é ronautiques, bonnes, m é diocres ou
mauva i ses, que je puis ac h eter 1
— Hélas ! Monsieur, si les constructeurs an-
glais accuei l lent vo l ontiers l' argent du public,
nos constructeurs à nous n en veu l ent point.
— Comment ?
— C'est parfaitement exact. Ecoutez : non pas
que nous d é sirions ouvr i r une ru b rique finan-
ci è re dans notre journa l , mais parce que, tout
de même, pour mesurer le potentiel d' une in-
dustrie, il est bon, de temps en temps, de jeter
un coup d oeil sur le t h ermom è tre de la Bourse,
Les Ailes ont vou l u publier une étude sur les
va l eurs françaises d' aviation. N' ayant pratique-
ment rien trouv é à cet égard, dans les journaux
tec h niques financiers, nous nous sommes a d res-
sé * directement aux soci é t é s. Nous en avons
consu l t é v i ngt-s i x.
— Vingt-six !
— Oui, Monsieur, vingt-six à ch acune des-
que l les nous avons deman d é de nous renseigner
sur les titres qu'e l les ava i ent émis, sur leur va-
leur, sur le dividende distribué, sur la façon dont
le public pouvait s en procurer.
— Idée exce l lente. Et le résu l tat de cette en-
quête ?
— Le résultat a été déplorable. Tre i ze seu l e-
ment ont consenti à nous répon d re; sur ce nom-
bre. dix nous ont signalé que leurs actions
n étant pas cot é es, le renseignement n'offrait au-
cun intérêt pour nos lecteurs. Trois seu l ement
consentirent à associer le pub'ic à la marc h e de
leur a ffaire. Trois sur vingt-six !.
— Et ces trois sociétés sont ?.
— Lorraine, Morane- S au l n i er et les C h an-
tiers A é ro- M aritimes de la Seine (C. A.
M. S. ) C'est tout comme titres spécifiquement
a é ronautiques: on peut y a j outer quel ques au-
tres si l' on retient les entreprises qui ont adjoint
à leur in d ustrie essentie l le une branc h e
d'aviation.
— C est regretta b le de n avo i r, dans une in-
dustrie formée d'un si gran d nom b re de mai-
sons. qu un c h oix aussi restreint. Je pense que
je ne suis pas le seu l à vou l oir p l acer mon
argent dans 1 A éronautique et si ce l le-c i faisait
appel au public, elle trouverait des capitaux plus
a b on d ants et moins c h èrement payés qu aupr è s
des banquiers. Comme vous, j'ignore tout des
questions nnancières. Je suis peut-ê tre naï f ,
mais avouez qu à l' heure où tant de construc-
teurs se plaignent d' avoir à se soumettre aux
folles exigences des capitalistes de métier, il est
surprenant qu avant d'a d opter cette dou l oureuse
so l ution, ils n aient point son d é le public. Nous
sommes nom b reux, nous les croyants, qui, vo-
lontiers, mettrions nos économies à la disposition
de l'in d ustrie a é ronautique. Pourquoi n'en veut-
on pas }
P. R. J.
LE VOL AVEC RAVITAILLEMENTS
11.500 kilomètres sans escale
Après avoir été ravitaillé six fois en
vol, l'équipage du « Spokane a est re-
venu à son point de départ, ayant tenu
l'air 115 heures.
Les aviateurs am é ricains Nick Marner et Ar-
thur Wa l ker, dont Les Ailes signa l aient le dé-
part pour une nouve l le tentative du recor d de
dur é e, recor d détenu par 420 heures de vo l , par
l'équipage du .Satnr- L outs- R o b in, ont atterri à
Spo k ane le 20, apr è s un vo l sans escal e de
115 heures.
Le recor d n'était pas battu ; mais la tentative
avait eu un côté pratique d un intérêt très
gran d
Les deux av i ateurs, en effet, ne s é taient pas
born é s à tourner en ron d autour d un a é ro-
drome. Us avaient entrepris le tour des Etats-
Unis et fixé à l' avance les points où des avions
ravitai l leurs leur fourniraient, sans qu 'ils inter-
rompent leur vo l , l' essence nécessa i re à la pro-
c h aine étape.
Le Spokpne-Sungod quitta au matin du
t5 août l' a é ro d rome de Spo k ane (Etat de
Washington ) Le premier ravitai l lement eut lieu
à San Franc i sco, et fut suivi de cinq autres
accomp l is avec non moins de succ è s, au- d ess.us
des villes de C h eyenne, C l eve l an d , New- Y or k ,
C l eve l an d et Saint- P au l
Revenu au- d essus de Spo k ane, et apr è s avo i r
tenu l'air encore que l ques heures, l' appareil ve-
nait atterrir, a b an d onnant sa tentative de recor d
de dur é e.
Le tour des Etats- U nis, en 115 heures de
vo l ininterrompu, repr é sentait une distance de
H.500 kilomètres et constitue .un exploit qui fait
ressortir tout le côté pratique du ravitai l lement
en plein vo l , pour des voyages de longue dur é e.
Un exercice de navigation
à travers la Mer du Nord
Le 17 juillet, un hy d ravion a l leman d se diri-
geait vers les îles Féroë où il faisait esca l e.
Jusque- l à, son vo l avait été suivi régu l ièrement.
heure par heure. Quan d on apprit qu'il conti-
nuait vers l' O uest et que l'on ne reçut plus de
nouve l les on pensa qu'il s' agissait d'un voyage
transat l antique.
La vérité, quoique beaucoup simp l e, est toute-
fois fort int é resante. L' h y d ravion dont il s agit
était piloté par Von Cronau, Directeur de
! Eco l e de Pilotes de transport a l leman d s, si-
tuée à Sylt, dans la mer du Nor d , qui faisait
avec un élève, un vo l d' exercice, sur un long
parcours au- d essus de la mer. Pr é voyant que
les pilotes devront avoir l'habitude des traver-
sées, le Directeur de l' E co l e inaugurait ainsi
une s é rie d exercices pleins d intérêt par un vo l
de huit heures. L apr è s-mi d i, l'appareil repar-
tait pour Reyjawik, en Is l an d e, e ffectuant en-
core un vo l de cinq heures au- d essus de l'eau.
Wal qui a une belle histoire. C'est lui l' an-
Wal qui a une belle histoire. C' est lu, l' an-
cien N.-25. qui, le 22 mai 1925, permit à
Amun d sen et à ses équipages de regagner le
Spitzberg apr è s une tentative au d acieuse vers
le Pôle Nor d , au cours de laquelle son fr è re,
le N.-24, fut a b an d onn é C'est lui ausai qui
servit à des essa i s de trafic postal entre l'Alle-
magne et l' A ng l eterre. C' est eacore lui qui, pi-
!oté par Courtney, vou tfut traverser l'Atlantique
et dut am é rir au delà des Açores, apr è s un
commencement d incen d ie.
Maintenant, ce Dornier- W al est employé
comme appareil d' é co l e de gran d e navigation.
C est une belle fin pour un hy d ravion qui rêvait
de beaux voyages. C' est aussi une belle réfé-
rence pour la construction métaUique. en dura-
lumin.
XS?J VRILLE.
Le passager: — C'est la première fois que
je vois la terre tourner comme ça !.
Le jeune pilote: — Moi aussi.
(Dcss!n d'André Costa. )
CES AILES -- 1T
I 1
L est remarquable que les Compagnies
aér i ennes, employant du matériel Fokker,
obtiennent des résu l tats d'exploitation bien
plus tavorables que les autres.
L i
* simplicité de construction, la robus-
tesse. la vitesse et la gran d e capacité
de charge sont, tous, des céments qui
assurent l'exploitation la plus économique.
L
A sécurité et le confort attirent les
passaoers ains i que les expéditeurs de
Marc h an dises.
SOCtÉTË ANONYME
NEDERLMÏDSCHE VHEEHJ!6ENFMR!ER
Rokin 84
AMSTERDAM
Hollande
~!!H!!tSS!nHH!mnKHU!H!!!m!
HWtUUJ U
g Biplace TTripIaee 5
3 70 CV 95 CV E
= Avion de Tourisme Delanne Biplace E
= à moteur Anzani 70 CV =
= Avions en bois de construction robuste i
E Cabine avec conduite intérieure eonior:aM E
= Grande longévité E
= Entretien réduit E
= Grande sécurité =
= Faible vitesse d atterrissage E
E DEEANNeg 26, Rue de Strasbourg S
E CHATEAU ROUX (/ndre) E
E ■ TélépAone : 305 ——— =
^lEIllHlliïlllllllllIllilIllIBIIIIIIIlIIllSimilIBIllllllllllllllllllllllllIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIlSIIIIIIIIHIIlill i
E SA!)T DANS LE VIDE
Elle est curieuse, celle p/tofographte emprun-
tées à une reUe chèque 1 Elle représente un
i, ao 0 rnofnent eu il vient de sauter
hors de 'ooi'o't ^Vec son bras droit, r h omme
tire J(j'« cord c/effe qui comman d e l'ouverture
du sac, et, par suite, la libération du parac h ute.
h MARGE DES A)LES
L' ®r8ent du public
ne riotis intéresse pas.
Sur treize sociétés anonymes qui
ont '^sT w- à une enWête des
« Ailes », dijr nous ont déclaré que
le ti lic lie Pouvait se procurer
leurs actions.
- *viati« je suis un fervent lecteur des
Ailes, l'aviation rne Passionne. J'ai la foi. Je
crois en l'avenir de la locomotion a é rienne. Je
3 «n tuyau "-
~"sc US' Monsieur. S'il m' est possible
vous renseigner, vous m' en verrez fort heu-
- Merci. Voilà : j'ai quelques économies.
quelques milliers de francs. Dès l'instant o ù
chaque jour, du matin au soir, je c l ame à qui
veut l'entendre l' intérêt sinc è re que je porte à
l'Aviation, le Petit exise que mon devoir est de
placer y le dont je dispose dans fin.
dustrie aéronautique. C'est une mani è re d'ar6r-
mer ses convictions, de prêcher par t'exempte.
« s d'ar^Uerir des titres de l'Etat de
» Cte -- d des Houiitères Hypothétiques.
je préfère - d'abor ,,d parce que c'est plus
« sûr » - acheter quelques titres d'une société
de UcUona aeron»utique ou d'une compa-
gnies ÏÏ°n aérienne. Les unes et les
autres sont nom b reuses. Que me consei l lez-
Cher Monsieur, votre confiance nous ho-
nore. Mais nous avons la phobie des questtons
financ i ères et d'ai lleurs notre incomp é tence en
cette mati è re est telle que le consei l que nous
pourrions vous donner risquerait fort d être mau-
vais. C'est une raison particu l i è rement va l a b le
d'accor d er nos actes avec nos principes.
— Pourtant, il y a que l ques semaines, vous
avez publié des chiffres é l oquents sur que l ques
va l eurs ang l aises. Vous avez noté la hausse des
titres de Fairey, Han d ley- P age, de Havilland,
Impérial Airways. Il me sem b le que ce que
vous avez fait po.ur le marc h é britannique, vous
pourriez le faire pour le marc h é français. Si
vous craignez de vous compromettre, ne me
consei l lez pas. Mais in d iquez-moi, au moins, les
va l eurs a é ronautiques, bonnes, m é diocres ou
mauva i ses, que je puis ac h eter 1
— Hélas ! Monsieur, si les constructeurs an-
glais accuei l lent vo l ontiers l' argent du public,
nos constructeurs à nous n en veu l ent point.
— Comment ?
— C'est parfaitement exact. Ecoutez : non pas
que nous d é sirions ouvr i r une ru b rique finan-
ci è re dans notre journa l , mais parce que, tout
de même, pour mesurer le potentiel d' une in-
dustrie, il est bon, de temps en temps, de jeter
un coup d oeil sur le t h ermom è tre de la Bourse,
Les Ailes ont vou l u publier une étude sur les
va l eurs françaises d' aviation. N' ayant pratique-
ment rien trouv é à cet égard, dans les journaux
tec h niques financiers, nous nous sommes a d res-
sé * directement aux soci é t é s. Nous en avons
consu l t é v i ngt-s i x.
— Vingt-six !
— Oui, Monsieur, vingt-six à ch acune des-
que l les nous avons deman d é de nous renseigner
sur les titres qu'e l les ava i ent émis, sur leur va-
leur, sur le dividende distribué, sur la façon dont
le public pouvait s en procurer.
— Idée exce l lente. Et le résu l tat de cette en-
quête ?
— Le résultat a été déplorable. Tre i ze seu l e-
ment ont consenti à nous répon d re; sur ce nom-
bre. dix nous ont signalé que leurs actions
n étant pas cot é es, le renseignement n'offrait au-
cun intérêt pour nos lecteurs. Trois seu l ement
consentirent à associer le pub'ic à la marc h e de
leur a ffaire. Trois sur vingt-six !.
— Et ces trois sociétés sont ?.
— Lorraine, Morane- S au l n i er et les C h an-
tiers A é ro- M aritimes de la Seine (C. A.
M. S. ) C'est tout comme titres spécifiquement
a é ronautiques: on peut y a j outer quel ques au-
tres si l' on retient les entreprises qui ont adjoint
à leur in d ustrie essentie l le une branc h e
d'aviation.
— C est regretta b le de n avo i r, dans une in-
dustrie formée d'un si gran d nom b re de mai-
sons. qu un c h oix aussi restreint. Je pense que
je ne suis pas le seu l à vou l oir p l acer mon
argent dans 1 A éronautique et si ce l le-c i faisait
appel au public, elle trouverait des capitaux plus
a b on d ants et moins c h èrement payés qu aupr è s
des banquiers. Comme vous, j'ignore tout des
questions nnancières. Je suis peut-ê tre naï f ,
mais avouez qu à l' heure où tant de construc-
teurs se plaignent d' avoir à se soumettre aux
folles exigences des capitalistes de métier, il est
surprenant qu avant d'a d opter cette dou l oureuse
so l ution, ils n aient point son d é le public. Nous
sommes nom b reux, nous les croyants, qui, vo-
lontiers, mettrions nos économies à la disposition
de l'in d ustrie a é ronautique. Pourquoi n'en veut-
on pas }
P. R. J.
LE VOL AVEC RAVITAILLEMENTS
11.500 kilomètres sans escale
Après avoir été ravitaillé six fois en
vol, l'équipage du « Spokane a est re-
venu à son point de départ, ayant tenu
l'air 115 heures.
Les aviateurs am é ricains Nick Marner et Ar-
thur Wa l ker, dont Les Ailes signa l aient le dé-
part pour une nouve l le tentative du recor d de
dur é e, recor d détenu par 420 heures de vo l , par
l'équipage du .Satnr- L outs- R o b in, ont atterri à
Spo k ane le 20, apr è s un vo l sans escal e de
115 heures.
Le recor d n'était pas battu ; mais la tentative
avait eu un côté pratique d un intérêt très
gran d
Les deux av i ateurs, en effet, ne s é taient pas
born é s à tourner en ron d autour d un a é ro-
drome. Us avaient entrepris le tour des Etats-
Unis et fixé à l' avance les points où des avions
ravitai l leurs leur fourniraient, sans qu 'ils inter-
rompent leur vo l , l' essence nécessa i re à la pro-
c h aine étape.
Le Spokpne-Sungod quitta au matin du
t5 août l' a é ro d rome de Spo k ane (Etat de
Washington ) Le premier ravitai l lement eut lieu
à San Franc i sco, et fut suivi de cinq autres
accomp l is avec non moins de succ è s, au- d ess.us
des villes de C h eyenne, C l eve l an d , New- Y or k ,
C l eve l an d et Saint- P au l
Revenu au- d essus de Spo k ane, et apr è s avo i r
tenu l'air encore que l ques heures, l' appareil ve-
nait atterrir, a b an d onnant sa tentative de recor d
de dur é e.
Le tour des Etats- U nis, en 115 heures de
vo l ininterrompu, repr é sentait une distance de
H.500 kilomètres et constitue .un exploit qui fait
ressortir tout le côté pratique du ravitai l lement
en plein vo l , pour des voyages de longue dur é e.
Un exercice de navigation
à travers la Mer du Nord
Le 17 juillet, un hy d ravion a l leman d se diri-
geait vers les îles Féroë où il faisait esca l e.
Jusque- l à, son vo l avait été suivi régu l ièrement.
heure par heure. Quan d on apprit qu'il conti-
nuait vers l' O uest et que l'on ne reçut plus de
nouve l les on pensa qu'il s' agissait d'un voyage
transat l antique.
La vérité, quoique beaucoup simp l e, est toute-
fois fort int é resante. L' h y d ravion dont il s agit
était piloté par Von Cronau, Directeur de
! Eco l e de Pilotes de transport a l leman d s, si-
tuée à Sylt, dans la mer du Nor d , qui faisait
avec un élève, un vo l d' exercice, sur un long
parcours au- d essus de la mer. Pr é voyant que
les pilotes devront avoir l'habitude des traver-
sées, le Directeur de l' E co l e inaugurait ainsi
une s é rie d exercices pleins d intérêt par un vo l
de huit heures. L apr è s-mi d i, l'appareil repar-
tait pour Reyjawik, en Is l an d e, e ffectuant en-
core un vo l de cinq heures au- d essus de l'eau.
Wal qui a une belle histoire. C'est lui l' an-
Wal qui a une belle histoire. C' est lu, l' an-
cien N.-25. qui, le 22 mai 1925, permit à
Amun d sen et à ses équipages de regagner le
Spitzberg apr è s une tentative au d acieuse vers
le Pôle Nor d , au cours de laquelle son fr è re,
le N.-24, fut a b an d onn é C'est lui ausai qui
servit à des essa i s de trafic postal entre l'Alle-
magne et l' A ng l eterre. C' est eacore lui qui, pi-
!oté par Courtney, vou tfut traverser l'Atlantique
et dut am é rir au delà des Açores, apr è s un
commencement d incen d ie.
Maintenant, ce Dornier- W al est employé
comme appareil d' é co l e de gran d e navigation.
C est une belle fin pour un hy d ravion qui rêvait
de beaux voyages. C' est aussi une belle réfé-
rence pour la construction métaUique. en dura-
lumin.
XS?J VRILLE.
Le passager: — C'est la première fois que
je vois la terre tourner comme ça !.
Le jeune pilote: — Moi aussi.
(Dcss!n d'André Costa. )
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