Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-08-08
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 août 1929 08 août 1929
Description : 1929/08/08 (A9,N425). 1929/08/08 (A9,N425).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65546552
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
M. 4.[
LES AILES
9
'Ie!an ^convexe placé en avant
?e aile*arwre s'^PPe^e le déflecteur ;
bie, loin d'enlever à l'aile arrière la moin-
je Partie hp J S?n /enau que 1, ont établi les mesures faites
p ratolre aérodynamique de Saint.
Grâce àCette disposition originale, on
obtient:
cette disposition originale, on
ce qui concerne la stabilité : La
reil au Ion du centre de gravité de l'appa-
tentres entre d'un triangle formé par les
cent, esdPoussées de trois voilures dif-
,trtr'te$: ipç
eXtrérnit', les deux surfaces portantes des
txtr'.esel'aile , avant et la surface
cOmr" d v aIle arrière. On a ainsi une
COM P-ut»e-er liie le de l'appareil. J'ai moi-
SUrtfJUt ee frt Prevenu contre l'inertie —
> °ut Ionrr1 -* u "aJe — des avions, pen-
les appareils non ma-
„CtUVrables Jj. 31 pourtant dû constater que
le Ion b..
!Je, bl. enue restant naturellement à plat,
Plat av a plat, virait a Plat descendait à
at: avec eut-être un peu moins de ner-
r.
vosité sous la mam du pilote' qu'un appa
mais av erne puissance et de même poids,
ls avec pa
en plùs de sécurité
Çu'imn f les chandelles, les piqués
vion les renversements pour l'a-
2 1: VOYage de M. Tout-le-Monde?
En r f Qui concerne les variations de
"rlace et le freinage sur l'air : Il est- bien
de vol, qUe e déflecteur, neutre en ligne
yoi, va
venir dès qu'on cabre l'appareil, de-
Ute : Peu porteur. La portance de
tute cette Surface est d'autant plus assu-
n, qu' ,
mOdifie n Volet, commandé par le piljte,
cave Po e profil biconvexe en profil con-
Vt p"rteur *Le Pl úfil des autres surfaces
err,ent P^1 tantes — est
l ^ême h °rm é Par l'abaissement de
l'abaissement de
e S lui a encore la portance
^tragp * ia permanence du
WapPareii' v" • à la 'olonté du pilo
trx Passe de 17 mètres de sur
Peu nnrt ai
ta l!0,'tante r^ à25 mèt1 es de surface
relnae nte, r c st un gai, énorme, un
freinage dont l'effet est tel que, lorsqu'en
vol, on actionne les volets. le régime du
bais„_,
moteur baisse de 50 tours. ..,
Itp une (j- ()nc les on" i:atatlOns faites
trlavio dlzatne d 'heures vécues dans
tel t etude Il y a dans ce proto-
tyhe ^'étude une formule nouvelle, heu
C: 'ncontttSta^le,nent supérieure à celle
dente - Par liand!ey-Pa ge avec son aile à
lent, - qUI ne fait que reculer la limite
O Perte d e vitesse — comparab'e pour
k, (v ets x l'invention de l'autogire de
o a Cietvi a nvention de l'autogire de
La Cierva - avec l'ennui des pa!es tour-
En aviateur privé, désirant un appareil
truite, je(a»s conifance à la formule du
Je fais confiance à la ormule du
Armand SAUZET,
1iI. ",':.--", Pilote de Tourisme.
b -"Ii"---
(
L Pesons-nous ?
t,)Qqh aj leman d Bremen vient de battre
f COrds je ,a traversée de l'Atlantique en
el' et d traversée cfe l'Atlantique en
tIo erni.
dirigeable allemand Graf-Zeppelin vient,
S(,r Ort e fois, de relier Friedrichshafen
\e e Iqc en Quelque 92 heures.
Qge I,C l onatance, on procède aux amé-
tt 1-s intéri e,,rs de ydravion géant Dor-
S o. X n erreurs de l'hydravion géant Dor-
.certainement capa b le, une fois sa
Q une fois sa
mise au liont terminée, de s'attaquer, à son
A Q Q haé ;,,-, Ëurope- A m é rique.
/lqt Isi, QU;aon Europe-A rr.éric,ue,
YdrQur Ce soit par bateau, par dirigeable,
cette tn: 'A llemagne s'effo rce de réa-
bi il. ais a c°rnrr.erciale » des deux
telj¡e:\ l'Alina les TneVlevies conditions de ra-
t"% Allp
y lete lU eragne, à coup sûr, veut être la
t.ler¡1Io r Atlantique.
pensons-nous? Pensons-nous assister dans
S aeplil.rn entde complète indifférerce, è cet
V0^ la c°n1 f r dOrt r des mesures qui s'imposent,
H tT don Cette lutte économique?
qUe
I de nous ayons, nous, en France, une
Vhl. 1, 4 tlantique.
Le monoplan à ailes surbaissées Caudron, type 190. muni du moteur à air Renault de 85 CV.
Le nouveau monoplan triplace Guerchais-Louis Henriot, moteur Salmson de 96 CV. (Photo André - Le Bourget)
LE CHALLENGE INTERNATIONAL DE TOURISME
-.. <
Les épreuves techniques
Les quelque soixante avions réunis à Orly, pour le Challenge International de Tourisme permettent de
mesurer les progrès réalisés dans l'aviation légère. Peu d'appareils répondent aux justes aspirations du
touriste mais tous sont fort intéressants.
Depuis trois semaines, à Orly, une
équipe de 80 marins s'occupaient à dé-
blayer un des deux vastes hangars à diri-
geable qui encombrent ce terrain. Il s'agis-
sait, tâche peu commode, de préparer un
abri pour les quelque 82 concurrents du
Challenge International d'Avions de Tou-
risme. Chacun d'eux avait son emplace-
ment réservé, tracé à la chaux sur le sol ;
Le circuit du « Tour d'Europe » du Challenge de Tourisme.
de plus, les appareils se trouvaient réu-
nis par nationalité. Comme on avait réservé
de larges passages entre chaque groupe,
il était facile de déplacer un appareil sans
gêne pour les voisins. De ce côté, l'orga-
nisation fut donc parfaite et il s'en déga-
geait une bonne impression d'ordre.
En raison du nombre important des en-
gagés, les opérations de contrôle débutè-
rent bien avant que le délai limite d'arrivée
fût écoulé. Dès le 1er Août, en effet, une
trentaine de petits avions se trouvaient sur
place, fin prêts. Les Anglais, Miss Spoo-
ner et le capitaine Broad, ainsi que la
plupart des pilotes allemands ont rallié Or-
ly par la voie des airs, alors que les appa-
reils, tout flambant neuf, de l'importante
participation italienne sont venus par che-
min de fer.
C'est le 3 août, à midi, que les con-
currents devaient se présenter au contrôle.
Quelques minutes avant l'heure fatidique,
on vit, enfin, apparaître le deuxième Cau-
dron. Les autres participants français :
cinq Potez et le Guerchais-Louis Henriot
se posèrent dans la matinée, les uns et les
autres pas trop en avance.
Quelque vingt minutes après douze heu-
res, Petersen, sur le petit « racer » Bau-
mer-Sausewind, atterrissait à son tour,
bientôt suivi d'un B.F.W. Lady Bailey, en-
fin, arrivait, elle aussi, trop tardivement
pour être, de même que les deux pilotes
allemands, admis à participer au concours.
A l'appel, cinquante-cinq concurrents
sur quatre-vingt-deux étaient là. Premier
déchet, relativement peu important, car on
compte, en général, dans la plupart des
compétitions, sur 50 pour cent de défec-
tions.
Parmi les forfaits, notons, du côté fran-
çais, Gourgois et Albert, très occupés par
de nouvelles fabrications; les deux auto-
gires, imparfaitement au point, et quel-
ques Potez 36 qui ne purent être livrés à
temps. Chez les étrangers, en dehors de
pesés ; puis, les commissaires leur ont aè.
cordé, après examen de leurs qualités
pratiques, une partie des 40 points attri-
bués par le règlement à la robustesse de la
construction; aux dispositifs contre l'incen.
die, aux parachutes et à la double com-
mande, aux démarreurs et, enfin, aux fa-
- cilités de démontage et de remontage.
La justification de ces deux dernières
qualités n'était pas bien sévère. Tous les
moteurs se mirent en marche avec une
parfaite bonne volonté ; quant au passage
des avions démontés sous un portique-
gabarit, comme il n'était pas exigé de vol
avant et après cette opération, celle-ci dé-
montre simplement qu'il est possible de
séparer la voilure de son fuselage. Les
points réservés à ces dispositifs sont
d'ailleurs peu élevés, ce qui semble dé-
montrer que les organisateurs ne les ont
fait figurer que pour la forme dans le rè-
glement, parce que « ça s'était déjà
fait. »
Aussi bien, voilà le moment de passer
en revue, alors qu'ils sont assemblés sous
l'immense voûte de béton armé, les 55
concurrents du Challenge.
Ils sont là, correctement alignés, dans
l'attente du passage des commissaires. Le
hangar, de forme si harmonieuse, est
heureusement, abondamment éclairé par
les innombrables verrières qui s'interca-
lent entre chaque poutre de sa charpente.)
Il aura été transformé, en particulier di-
manche dernier, en un premier Salon
d'aviation de tourisme, vivant et vibrant.,
Le public était venu en nombre ce iour-
Le sesquiplan à ailes décalées « Ikarus »
Caproni qui, faute de moteurs nationaux
au point, a préféré retirer ses deux appa-
reils, et d'un Avia, tous les autres man-
quants sont allemands.
Les 3 et 4 août, les concurrents furent
là. Dans tous les coins, des groupes de
pilotes discutaient avec animation. Ne
croyez pas qu'il était question, dans ces
conversations, des chances de tel ou tel
appareil. Non, c'est uniquement de leurs
qualités, ou, plutôt, de leurs aptitudes au
tourisme familial dont on se préoccupait.
La formule du Challenge dit d'Avions
de Tourisme a suscité, en effet, la pro-
duction de « petits monstres. »
La vitesse, dit-on, est la raison d'être
de l'aviation. Forts de cette convictian, les
organisateurs l'ont primée à un tel degré
que ce n'est plus un concours, mais à une
véritable épreuve de vitesse que nous al-
lons assister.
C'est extrêmement intéressant; les
« petits monstres » auxquels nous faisions
allusion présentent sans aucun doute, un
progrès technique aérodynamique et cons-
tructif, puisqu'ils restent dans les limites
de poids et de consommation imposées.
Cependant, nous sommes loin, avec eux,
de l'avion de tourisme.,
On peut, il est vrai, nous objecter que,
sur un parcours aussi dur que celui qu'ils
vont avoir à couvrir, ils vont s'éliminer
d'eux-mêmes. C'est à voir: avec un bon
LES AILES
9
'Ie!an ^convexe placé en avant
?e aile*arwre s'^PPe^e le déflecteur ;
bie, loin d'enlever à l'aile arrière la moin-
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p ratolre aérodynamique de Saint.
Grâce àCette disposition originale, on
obtient:
cette disposition originale, on
ce qui concerne la stabilité : La
reil au Ion du centre de gravité de l'appa-
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cent, esdPoussées de trois voilures dif-
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eXtrérnit', les deux surfaces portantes des
txtr'.esel'aile , avant et la surface
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> °ut Ionrr1 -* u "aJe — des avions, pen-
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Plat av a plat, virait a Plat descendait à
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r.
vosité sous la mam du pilote' qu'un appa
mais av erne puissance et de même poids,
ls avec pa
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Çu'imn f les chandelles, les piqués
vion les renversements pour l'a-
2 1: VOYage de M. Tout-le-Monde?
En r f Qui concerne les variations de
"rlace et le freinage sur l'air : Il est- bien
de vol, qUe e déflecteur, neutre en ligne
yoi, va
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Ute : Peu porteur. La portance de
tute cette Surface est d'autant plus assu-
n, qu' ,
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ta l!0,'tante r^ à25 mèt1 es de surface
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O Perte d e vitesse — comparab'e pour
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La Cierva - avec l'ennui des pa!es tour-
En aviateur privé, désirant un appareil
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pensons-nous? Pensons-nous assister dans
S aeplil.rn entde complète indifférerce, è cet
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H tT don Cette lutte économique?
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I de nous ayons, nous, en France, une
Vhl. 1, 4 tlantique.
Le monoplan à ailes surbaissées Caudron, type 190. muni du moteur à air Renault de 85 CV.
Le nouveau monoplan triplace Guerchais-Louis Henriot, moteur Salmson de 96 CV. (Photo André - Le Bourget)
LE CHALLENGE INTERNATIONAL DE TOURISME
-.. <
Les épreuves techniques
Les quelque soixante avions réunis à Orly, pour le Challenge International de Tourisme permettent de
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sait, tâche peu commode, de préparer un
abri pour les quelque 82 concurrents du
Challenge International d'Avions de Tou-
risme. Chacun d'eux avait son emplace-
ment réservé, tracé à la chaux sur le sol ;
Le circuit du « Tour d'Europe » du Challenge de Tourisme.
de plus, les appareils se trouvaient réu-
nis par nationalité. Comme on avait réservé
de larges passages entre chaque groupe,
il était facile de déplacer un appareil sans
gêne pour les voisins. De ce côté, l'orga-
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En raison du nombre important des en-
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rent bien avant que le délai limite d'arrivée
fût écoulé. Dès le 1er Août, en effet, une
trentaine de petits avions se trouvaient sur
place, fin prêts. Les Anglais, Miss Spoo-
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plupart des pilotes allemands ont rallié Or-
ly par la voie des airs, alors que les appa-
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C'est le 3 août, à midi, que les con-
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Quelques minutes avant l'heure fatidique,
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dron. Les autres participants français :
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Quelque vingt minutes après douze heu-
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bientôt suivi d'un B.F.W. Lady Bailey, en-
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pour être, de même que les deux pilotes
allemands, admis à participer au concours.
A l'appel, cinquante-cinq concurrents
sur quatre-vingt-deux étaient là. Premier
déchet, relativement peu important, car on
compte, en général, dans la plupart des
compétitions, sur 50 pour cent de défec-
tions.
Parmi les forfaits, notons, du côté fran-
çais, Gourgois et Albert, très occupés par
de nouvelles fabrications; les deux auto-
gires, imparfaitement au point, et quel-
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temps. Chez les étrangers, en dehors de
pesés ; puis, les commissaires leur ont aè.
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pratiques, une partie des 40 points attri-
bués par le règlement à la robustesse de la
construction; aux dispositifs contre l'incen.
die, aux parachutes et à la double com-
mande, aux démarreurs et, enfin, aux fa-
- cilités de démontage et de remontage.
La justification de ces deux dernières
qualités n'était pas bien sévère. Tous les
moteurs se mirent en marche avec une
parfaite bonne volonté ; quant au passage
des avions démontés sous un portique-
gabarit, comme il n'était pas exigé de vol
avant et après cette opération, celle-ci dé-
montre simplement qu'il est possible de
séparer la voilure de son fuselage. Les
points réservés à ces dispositifs sont
d'ailleurs peu élevés, ce qui semble dé-
montrer que les organisateurs ne les ont
fait figurer que pour la forme dans le rè-
glement, parce que « ça s'était déjà
fait. »
Aussi bien, voilà le moment de passer
en revue, alors qu'ils sont assemblés sous
l'immense voûte de béton armé, les 55
concurrents du Challenge.
Ils sont là, correctement alignés, dans
l'attente du passage des commissaires. Le
hangar, de forme si harmonieuse, est
heureusement, abondamment éclairé par
les innombrables verrières qui s'interca-
lent entre chaque poutre de sa charpente.)
Il aura été transformé, en particulier di-
manche dernier, en un premier Salon
d'aviation de tourisme, vivant et vibrant.,
Le public était venu en nombre ce iour-
Le sesquiplan à ailes décalées « Ikarus »
Caproni qui, faute de moteurs nationaux
au point, a préféré retirer ses deux appa-
reils, et d'un Avia, tous les autres man-
quants sont allemands.
Les 3 et 4 août, les concurrents furent
là. Dans tous les coins, des groupes de
pilotes discutaient avec animation. Ne
croyez pas qu'il était question, dans ces
conversations, des chances de tel ou tel
appareil. Non, c'est uniquement de leurs
qualités, ou, plutôt, de leurs aptitudes au
tourisme familial dont on se préoccupait.
La formule du Challenge dit d'Avions
de Tourisme a suscité, en effet, la pro-
duction de « petits monstres. »
La vitesse, dit-on, est la raison d'être
de l'aviation. Forts de cette convictian, les
organisateurs l'ont primée à un tel degré
que ce n'est plus un concours, mais à une
véritable épreuve de vitesse que nous al-
lons assister.
C'est extrêmement intéressant; les
« petits monstres » auxquels nous faisions
allusion présentent sans aucun doute, un
progrès technique aérodynamique et cons-
tructif, puisqu'ils restent dans les limites
de poids et de consommation imposées.
Cependant, nous sommes loin, avec eux,
de l'avion de tourisme.,
On peut, il est vrai, nous objecter que,
sur un parcours aussi dur que celui qu'ils
vont avoir à couvrir, ils vont s'éliminer
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