Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-07-06
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 06 juillet 1929 06 juillet 1929
Description : 1929/07/06 (A9,N420). 1929/07/06 (A9,N420).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65546500
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
2 fl- LES AILES
Ne 420j> £ 2!^
vires <$e ziecoîBrsn îdrarent -regagner ie port ;
l'hydràviorï dé Locatelli — un Dornier éga-
lement —r n'en fut pas moins retrouvé quel-
ques jours âpres avec son équipage sain et
lauf.
Quoi qu'il en soiJ, ce ne fut pas seulement
en Espagne, mais dans le monde entier que
la nouvelle du sauvetag e ce Franco et de
ses compagnons fut accuellie avec une joie
profonde.
Cet équipage est en effet célèbre. Franco
et del Aida réussirent, en 1926, la deuxième
traversée de l'Atlantique sud, et le Colonel
Gallarga assura la première liaison de l'Es-
pagne avec sa lointaine colonie de Manille.
M. L.
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
Au Bourget.
Dans la semaine du 17 au 23 juin, le trafic
de l'aéroport du Bourget s'esj; notablement
amplifiéj ainsi qu'il est d'usage pendant la
belle saison. On a enregistré pour les com-
pagnies françaises le départ de 78 avions et
l'arrivée de 80 avec 447 passagers et 28.380
kilos de marchandises. Pour les compagnies
étrangères, 60 appareils prirent le départ,
61 atterrirent, 773 passagers ej 32.745 kilos
de fret furent débarqués.
A Villacoublay.
Période de beau temps propice à l'activité
aérienne. Au S. T. I. Aé., divers essais sur
Potez 25-Renault 550 CV, « Jockey »-Sp2d
91, Wibault 7, Morane 222 furent effectués.
Lucien Coupet a préparé la livraison de deux
Farman 190 à moteur Titan et à moteur
Salmson. Un bimoteur Farman 167 pour la
Marine est également en cours d'essais.
Chez les constructeurs, on signale les vols
de Doret sur Devvoitine 27 de chasse ; de
Brevier sur Nieuport 62 et de Lasne sur Nieu-
port 52 métallique pour des essais de pi-
qués: de Douchy sur Wibault 210 et sur
le gyroptère Chauvière (préparation) ; de
Costes sur son Bidon - bréguet - Hispano
« 10.000 kms » ; d'Abraham et de Bucquet
sur divers Bréguet 19; de Pollon, sur le
« Jockey H-Amiot jio; de Delmotte sur Cau-
dron C-59 et C-116; de Berthelin sur Han-
riot 463, Hanriot 32 et Potez 25.
A Caudebec-en-Caux.
On annonce la mise au point, à Caudebec-
en-Caux, d'un Latham S.E.C.M. à moteurs
Renault.
A Toussus-le-Noble.
Le nouveau contingent de pilotes militaires
a commencé sa formation au P.S. V. Après
les habituelles séances d'instruction sur le
banc au sol, et sur le fonctionnement et le
réglage des instruments, les "moniteurs Lal-
louette, Burtin, Salel, Freton et Moreau opt
commencé l'apprentissage en vol des nou-
veaux stagiaires. Du côté des pilotes ciifils,
M. Vilmin, de la C.I.D.N.A., a parfaitement
réussi les dernières épreuves.
Après avoir profité des journées des 26
et 27 pour effectuer des vols réels dans les
nuages, plusieurs pilotes militaires : M. le
Colonel Houdemon, Lieutenant Merlin, Lieu-
tenant Paoli, Lieutenant Soviche, Adiudant
Morhs, Sergent-Chef Bordin, Sergent-Chef
Pouls ont terminé cette semaine leur entraî-
nement. <
M. Kucsera, pilote hongrois, a également
effectué ses dernières épreuves et obtenu son
brevet d'aptitude au P.S.V.
L'instruction dés autres stagiaires se pour-
suit normalement.
Parmi les derniers inscrits, nous relevons
les noms du Colonel Guilleminet, de la Di-
lection de l'Aéronautique, et du Lieutenant
de vaisseau Le Brix, le célèbre pilote-navi-
gateur.
Parmi les nombreuses missions étrangères
attirées à l'aérodrome de Toussus-le-Noble,
par l'école du P.S.V., citons celle envoyée
par le gouvernement de Colombie, sous la di-
rection du général de Quinones, chef d'Etat-
major. Après avoir reçu des explications dé-
taillées, cette mission assista, à bord d'un
ayion gros porteur, à une démonstration pra-
tique de la méthode. Le général Quinones et
les officiers pilotes de sa suite se déclarèrent
étonnés des résultats que l'on pouvait obte-
nir après une telle rééducation. Le major
Guiccardi demanda immédiatement son ins-
cription à l'école pour la fin de ce mois.
A l'école de pilotage, MM. Suarez et Alon-
so, élèves civils, ont terminé leurs épreuves.
L'entraînement de MM. Pépin, Ramon Ra-
mos, Bassanesi et Dobrouchkess, candidats
au brevet de tourisme, se continue
A l'Ecole Militaire, les élèves boursiers
de la première série, sous la conduite des
moniteurs Salel* Freton et Moreau, ont com-
mencé leur entraînement sur appareil de bre-
vet. La plupart des élèves de la "e série
sont lâchés sur F -80.
Des réceptions de Goliaths marins ont été
exécutées par MM; Coupet, Lallouette et
Burtin.
Un F-192 a été livré aux Entreprises Pho-
to-Aériennes, ainsi qu'un « Goliath » de
transport destiné à la C.A. F.
Arrachart et Rignot à Hanoi
Nous avons laissé Arrachart et Rignot à Saïgon
où, sur leur Bréguet-Renault, ils étaient arrivés
le 18 juin.
Ces courageux aviateurs qui, dans un long
voyage, font apprécier notre matériel, ont repris
leur tour d'Orient.
Ils ont quitté Saïgon pour Hanoi, où ils sont
arrivés après avoir parcouru 1.600 kilomètres en
huit hèures, le L6 juin.
Là, ils resteront jusqu'à ce qu'ils aient reçu
des autorités chinoises l'autorisation de survoler
le pays.
Une nouvelle formule de l'autogire
a fait des essais concluants
M. de La Cierva, ayant apporté certaines
modifications à son autogire, a fait des es-
sais ces jours derniers à Madrid, avec l'ap-
pareil qu'il compte présenter au Salon In-
ternational de Londres
Le résultat de ces modifications est tel
qu'il permet la mise en mouvement de la
voilure tournante, tandis que la machine
elle-même reste au repos. Ce qui permet des
décollages dans un espace très limité et aprè,
une course très réduite.
L'autogire, ainsi modifié., aurait atteint
plus de 3.500 mètres de hauteur.
Les commentaires de Wingm
GAGNANT
ET PLACÉ
4 juillet 1929.
Sûr que je vais me faire vertement ré-
primander par les gens bien pensants,
mais je me blinde et je sors mon idée.
Mon idée ? Pas du tout ! C'est une
idée vieille comme le monde. vieille tout
au moins comme l'homme préhistorique
qui pariait deux dents d'auroch que
l'iguanodon battrait d'une courte tête le
plésiosaure à la course.
Là, vous y êtes. Il s'agit du Pari Mu-
tuel.
le vous entends bien. La morale, le
jeu, etc. Evidemment.
Mais il y a aussi le sport, et je crois
que le fait de jouer la chance de tel ou
tel avion animera beaucoup l'aviation
sportive, celle que l'on montre au public
dans tous les meetings, dans tous les ral-
lies.
Les Américains jouent pour n'importe
quoi, l'arrivée des paquebots au port, par
exemple. Pourquoi ne jouerait-on pas sur
les avions ?
Sans compter que l'aviation y gagne-
rait. Ce seraient de nouveaux débouchés
pour la construction aéronautique, de nou-
velles places de pilotes et puis, je suis sûr
que sur ce point, M. Caquot est d'accord
avec moi ou alors, je me demande - avec
anxiété pourquoi il commande tant d'a-
Ce serait très gentil. Supposez un ins-
vions « jockeys ».
tant que la chose existe. C'est le Rally de
VAéro-Club d'Auvergne. Vous consultez
le Programme Officiel et vous supputez
les chances des concurrents. Vous faites
votre petit pronostiqueur. Vous vous di-
tes :
— Ecurie Caudron, Caudron léger
monté par Delmotte, pas mauvais, bon
entraineur. Ecurie Aéro-Club d'Auver-
gne, pur sang Hanriot 17 monté par Du-
poux, poids plume, vieux cheval, inquié-
tant ? Ecurie Finat, vieux roublard, Cau-
dron 109. bel animal, Salmspn 40 CV,
bonne avoine, monte Léna Bernstein, jeu-
ne crack, bel avenir et vous risquez 20
francs sur Léna Bernstein, en attendant
la grosse cote. Si vous voulez vous cou-
vrir, vous lancez 20 autres francs sur le
favori Maurice Weiss que tous les jour-
naux donnent comme devant arriver dans
un fauteuil. Du reste, Potez est un bon
propriétaire et la victoire du favori dans
la course de l'année dernière est de bon
augure.
Vous voyez d'ici la manœuvre et les
glorieuses émotions du turf si c'est le
tocquard. — je préfère la ligne de
points pour ma sécurité personnelle —
qui arrive au poteau et que les as des-
cendent en parachute tout au long du par-
cours.
Mais, me diront les véritables joueurs,
et le pedigree ? Quand nous risquons no-
tre pécule, c'est après avoir mûrement dé-
cidé que Fil-de-Soie XXV, fils de Lapin
Blanc et de Sésostris avait plus de chan-
ces que Haro-sur-le-Baudet dont le père
avait des convulsions et dont la mère
mangeait trop d'avoine.
Eh ! bien, moi aussi, j'effeuillerai les
arbres généalogiques. Je choisirai, par
exemple, entre François Bréguet, fils de
Jacques Bréguet. et Paulhan II, fils de
Louis Paulhan, qui furent et qui sont en-
core de belles gloires de notre aviation.
WING.
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j 1 Il
LES AVI DNS COMMERCIAUX *
LES AVIONS COMMERCIAUX #'
NIEUPORT-
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DELACE,
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RAPIDES ET CONFORTABLES,
1 SONT LES PLUS ECONOMIQUES
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I KT7 lr1 Equipement» électrique et radio C.
trique d'avions.
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1 E 11 v LA RADIO-INDUSTRIE
IF*urnàsseur des NiWmtères d,,,e la liairiol,
I h I. et de la Guerre des Grandes Co-pa.- 5
1 S\ JJ-. Jf\ de Navigation Aérienne et de noumbre
I X m!B Gouvernement& Etranger»»
ffU cS mt 25, rue des Usines, P ABIS
Sa~N N &-.-~- Tél" * Ségur 6632 ou 9:.?.
ASSOLLANT, LEFÈVRE et LOTT1
pour vaincre l'Atlantique avaient équipé leur avion a
Radiateur CHAIJSSOJ
w à nouveaux tubes doubles S. U* £ •
Le moteur HISPANO 600 CV du monoplan BE^îee
des trois as français a fonctionné sans détai.l*®t
pendant les 29 heures de vol, grâce aux wervel-
leus* s qnat tés du radiateur CHAUSSON à, nouvealne
tubes doubles S.U.C. qui en a assuré le refroidis-
sement parfait.
Les vastes réservoirs de l'avion sortaient
aussi des usines CHAUSSON qui se sont fait
une spécialité des réservoirs en alliage
léger, permettant de gagner un poids
précieux surtout quand il s'agit
d'avions lourdement chargés.
CHAUSSON remporte ainsi une
double victoire sensationnelle
qui vient s'ajouter aux nom-
breux records du monde qui
figurent à son palmarès.
SOCIÉTÉ DES USINES CHAUSSON
ASNIÈRES-sur-SEINE
'.) Tél- r Wallr. 15-41 M 91.98
',,"'fii Calvuj 84-80 ci W~J 101er.
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en Espagne, mais dans le monde entier que
la nouvelle du sauvetag e ce Franco et de
ses compagnons fut accuellie avec une joie
profonde.
Cet équipage est en effet célèbre. Franco
et del Aida réussirent, en 1926, la deuxième
traversée de l'Atlantique sud, et le Colonel
Gallarga assura la première liaison de l'Es-
pagne avec sa lointaine colonie de Manille.
M. L.
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
Au Bourget.
Dans la semaine du 17 au 23 juin, le trafic
de l'aéroport du Bourget s'esj; notablement
amplifiéj ainsi qu'il est d'usage pendant la
belle saison. On a enregistré pour les com-
pagnies françaises le départ de 78 avions et
l'arrivée de 80 avec 447 passagers et 28.380
kilos de marchandises. Pour les compagnies
étrangères, 60 appareils prirent le départ,
61 atterrirent, 773 passagers ej 32.745 kilos
de fret furent débarqués.
A Villacoublay.
Période de beau temps propice à l'activité
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Potez 25-Renault 550 CV, « Jockey »-Sp2d
91, Wibault 7, Morane 222 furent effectués.
Lucien Coupet a préparé la livraison de deux
Farman 190 à moteur Titan et à moteur
Salmson. Un bimoteur Farman 167 pour la
Marine est également en cours d'essais.
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de Doret sur Devvoitine 27 de chasse ; de
Brevier sur Nieuport 62 et de Lasne sur Nieu-
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le gyroptère Chauvière (préparation) ; de
Costes sur son Bidon - bréguet - Hispano
« 10.000 kms » ; d'Abraham et de Bucquet
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« Jockey H-Amiot jio; de Delmotte sur Cau-
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A Caudebec-en-Caux.
On annonce la mise au point, à Caudebec-
en-Caux, d'un Latham S.E.C.M. à moteurs
Renault.
A Toussus-le-Noble.
Le nouveau contingent de pilotes militaires
a commencé sa formation au P.S. V. Après
les habituelles séances d'instruction sur le
banc au sol, et sur le fonctionnement et le
réglage des instruments, les "moniteurs Lal-
louette, Burtin, Salel, Freton et Moreau opt
commencé l'apprentissage en vol des nou-
veaux stagiaires. Du côté des pilotes ciifils,
M. Vilmin, de la C.I.D.N.A., a parfaitement
réussi les dernières épreuves.
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et 27 pour effectuer des vols réels dans les
nuages, plusieurs pilotes militaires : M. le
Colonel Houdemon, Lieutenant Merlin, Lieu-
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Morhs, Sergent-Chef Bordin, Sergent-Chef
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M. Kucsera, pilote hongrois, a également
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brevet d'aptitude au P.S.V.
L'instruction dés autres stagiaires se pour-
suit normalement.
Parmi les derniers inscrits, nous relevons
les noms du Colonel Guilleminet, de la Di-
lection de l'Aéronautique, et du Lieutenant
de vaisseau Le Brix, le célèbre pilote-navi-
gateur.
Parmi les nombreuses missions étrangères
attirées à l'aérodrome de Toussus-le-Noble,
par l'école du P.S.V., citons celle envoyée
par le gouvernement de Colombie, sous la di-
rection du général de Quinones, chef d'Etat-
major. Après avoir reçu des explications dé-
taillées, cette mission assista, à bord d'un
ayion gros porteur, à une démonstration pra-
tique de la méthode. Le général Quinones et
les officiers pilotes de sa suite se déclarèrent
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nir après une telle rééducation. Le major
Guiccardi demanda immédiatement son ins-
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A l'école de pilotage, MM. Suarez et Alon-
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le 18 juin.
Ces courageux aviateurs qui, dans un long
voyage, font apprécier notre matériel, ont repris
leur tour d'Orient.
Ils ont quitté Saïgon pour Hanoi, où ils sont
arrivés après avoir parcouru 1.600 kilomètres en
huit hèures, le L6 juin.
Là, ils resteront jusqu'à ce qu'ils aient reçu
des autorités chinoises l'autorisation de survoler
le pays.
Une nouvelle formule de l'autogire
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M. de La Cierva, ayant apporté certaines
modifications à son autogire, a fait des es-
sais ces jours derniers à Madrid, avec l'ap-
pareil qu'il compte présenter au Salon In-
ternational de Londres
Le résultat de ces modifications est tel
qu'il permet la mise en mouvement de la
voilure tournante, tandis que la machine
elle-même reste au repos. Ce qui permet des
décollages dans un espace très limité et aprè,
une course très réduite.
L'autogire, ainsi modifié., aurait atteint
plus de 3.500 mètres de hauteur.
Les commentaires de Wingm
GAGNANT
ET PLACÉ
4 juillet 1929.
Sûr que je vais me faire vertement ré-
primander par les gens bien pensants,
mais je me blinde et je sors mon idée.
Mon idée ? Pas du tout ! C'est une
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au moins comme l'homme préhistorique
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l'iguanodon battrait d'une courte tête le
plésiosaure à la course.
Là, vous y êtes. Il s'agit du Pari Mu-
tuel.
le vous entends bien. La morale, le
jeu, etc. Evidemment.
Mais il y a aussi le sport, et je crois
que le fait de jouer la chance de tel ou
tel avion animera beaucoup l'aviation
sportive, celle que l'on montre au public
dans tous les meetings, dans tous les ral-
lies.
Les Américains jouent pour n'importe
quoi, l'arrivée des paquebots au port, par
exemple. Pourquoi ne jouerait-on pas sur
les avions ?
Sans compter que l'aviation y gagne-
rait. Ce seraient de nouveaux débouchés
pour la construction aéronautique, de nou-
velles places de pilotes et puis, je suis sûr
que sur ce point, M. Caquot est d'accord
avec moi ou alors, je me demande - avec
anxiété pourquoi il commande tant d'a-
Ce serait très gentil. Supposez un ins-
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tant que la chose existe. C'est le Rally de
VAéro-Club d'Auvergne. Vous consultez
le Programme Officiel et vous supputez
les chances des concurrents. Vous faites
votre petit pronostiqueur. Vous vous di-
tes :
— Ecurie Caudron, Caudron léger
monté par Delmotte, pas mauvais, bon
entraineur. Ecurie Aéro-Club d'Auver-
gne, pur sang Hanriot 17 monté par Du-
poux, poids plume, vieux cheval, inquié-
tant ? Ecurie Finat, vieux roublard, Cau-
dron 109. bel animal, Salmspn 40 CV,
bonne avoine, monte Léna Bernstein, jeu-
ne crack, bel avenir et vous risquez 20
francs sur Léna Bernstein, en attendant
la grosse cote. Si vous voulez vous cou-
vrir, vous lancez 20 autres francs sur le
favori Maurice Weiss que tous les jour-
naux donnent comme devant arriver dans
un fauteuil. Du reste, Potez est un bon
propriétaire et la victoire du favori dans
la course de l'année dernière est de bon
augure.
Vous voyez d'ici la manœuvre et les
glorieuses émotions du turf si c'est le
tocquard. — je préfère la ligne de
points pour ma sécurité personnelle —
qui arrive au poteau et que les as des-
cendent en parachute tout au long du par-
cours.
Mais, me diront les véritables joueurs,
et le pedigree ? Quand nous risquons no-
tre pécule, c'est après avoir mûrement dé-
cidé que Fil-de-Soie XXV, fils de Lapin
Blanc et de Sésostris avait plus de chan-
ces que Haro-sur-le-Baudet dont le père
avait des convulsions et dont la mère
mangeait trop d'avoine.
Eh ! bien, moi aussi, j'effeuillerai les
arbres généalogiques. Je choisirai, par
exemple, entre François Bréguet, fils de
Jacques Bréguet. et Paulhan II, fils de
Louis Paulhan, qui furent et qui sont en-
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pour vaincre l'Atlantique avaient équipé leur avion a
Radiateur CHAIJSSOJ
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Le moteur HISPANO 600 CV du monoplan BE^îee
des trois as français a fonctionné sans détai.l*®t
pendant les 29 heures de vol, grâce aux wervel-
leus* s qnat tés du radiateur CHAUSSON à, nouvealne
tubes doubles S.U.C. qui en a assuré le refroidis-
sement parfait.
Les vastes réservoirs de l'avion sortaient
aussi des usines CHAUSSON qui se sont fait
une spécialité des réservoirs en alliage
léger, permettant de gagner un poids
précieux surtout quand il s'agit
d'avions lourdement chargés.
CHAUSSON remporte ainsi une
double victoire sensationnelle
qui vient s'ajouter aux nom-
breux records du monde qui
figurent à son palmarès.
SOCIÉTÉ DES USINES CHAUSSON
ASNIÈRES-sur-SEINE
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