Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-05-23
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 23 mai 1929 23 mai 1929
Description : 1929/05/23 (A9,N414). 1929/05/23 (A9,N414).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65546448
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
-."No 41,3--29. LES A IL E S TT
les aviateurs et leur per-
fT Ire de frites Ser dans la camaraderie
tcfucuse Ha r*
1,\(':llJuse de l'Arme ensuite donner à
p^Aviation fnn^ î?,Se ,co'oniale, loin de
la mère patrip Il
d't - pa l'le, la place et le rang qu'elle
t enir à alwnir. Le G é néral Girod
:1't,lla qu'il étail d'autant plus indispen-
'd J, e de créer cet organe d'action immé-
qu'il r
à l'effort marqué par
d allli es "alilln-S dans ce même sens.
t-a,
s Congrès de l'aviation
c,es sanitaire
C'est le sa"" d, 8 , , 1
P~rnier lImaI que s'est terminé le
Pfeniier n^rCS v de l'Aviation sanitaire, sur
Un très vif*r^s re®l succès. Beaucoup de
trayail a reél succès. Beaucoup de
lieu Id a ete effectué et ceci est Jout à l'hon-
îleur des on araîlte nations qui ont participé
bert Ch gres, ainsi qu'à celui du docteur Ro-
bert Charle' animateur de la manifestation.
ant de ,
dant cle se séparer, les congressistes ont
dl,Pté lpc Vœux suivants :
1) Que les nat' POo ,
> J Que ie VeiiUlent bi îav°riSer par tous les moyens
eUr po l,
en leilr Poilv oir l'extension et le développe-
ment de l alJZatzoll sanitaire dans tous ses do-
les,
de Xlation sanitaire dans d, do-
te»ips (ie ^fs facilités soient accordées en
'ai'°ri ser lel1** ?UX avions sanitaires pour
~~O lSer lez" ,
favoriser leur clrculation en leur reconnais-
liser t ri e permanente et absolue d'uti-
mOYe tous le, terrains d'aviation et tous les
Ils de ^nsm^ssion rapide, en leur ac-
cordant le j raptde.J en leur ac-
7e passage des frontières;
3) Qu'une politique soutenue des terrains
el, ette l'utilisation la plus large
falll P de l'a ion sanitaire, en commen-
Point d regZOllS les plus défavorisées au
tant de VUe moyens de communication;
Que amenagement des appareils de
Soit port commerciaux en avions sanitaires
enc Our 0
ploi r P. age en vue de permettle leur em-
cidents 't 'l d,
SOl en temps de paix lors d'ac-
0l6 Ca^am^és publiques, soit en
res n guerre Pour les évacuations sanitai-
J'es no, ale ç
Se prop les sociétés ou entreprises privées
Q'l'iolzS 6 construlreou Utl lser des
blics t sanit Utres reçoivent des pouvoirs pu-
J'Cs tous l ?PPuis matériels et moraux pro-
s à
lSl* leur entreprise;
Soit @Ue la St liatlon des avions sanitaires
S°lt règiée j e plus tôt possible, en ce qui
CO),CE pne leur lmmunisation dans le cadre
Teêlenient s tnternationaux et notamment
f M^0n Genève, afin de leur
assUrer 1 Ou es les protections dès mainte-
tilisé s a tous les moyens de trans p ort
l S POur les évacuations sanitaires.
Le r rès Proprement dit fut complété
eut Proprement dit fut complété
Par une t).esen^ati°n d'avions sanitaires qui
lieu 1 17 mai, à Orly. Ces appareils
O enalent. Un Lioré et Olivier L. et
deCin.' Oteur Rènault. 8 blessés et un mé-
45o uet 26 T., moteur Lorraine
n • Un U^e' §r^et 26 T.j moteur Lorraine
450 CV; 3 blessés et un médecin; un Jun-
dOise 013, présenté par la Croix-Rouge sué-
3 bles blessés et 1 médecin; un Potez 29,
\t. essés 6 es, 1 assis et un médecin; un
bless' 40, moteur Wright-Hispano 220 CV
~lessés rvUC et 1 assis. un Hanriot 465
Ki^Uique ?1016111" Hispano, 180 CV, 1
o Cv c e, un Hanriot 14, moteur Rhône
Un blessé COuché ; un Morane 141,
°îeUr
moteur Salpson 120 CV 1 blesse couch é et
il aérochIr Albert-Nemirovsky, agrandisse-
100 CVu "1' nauni du moteur Hispano
17 mai n lIgne, Ajoutons encore que le
aul un °nUment fut inauguré par M.
P,,,, ainlevé ) aVal-de-Grâce, à la mé-
P Oire 1 à la mé-
moire du médecin-colonel Robert Picqué.
es d alntenant, on connaît les grandes li-
glies des questions qui seront étudiées au
Drrian Congrès. Ces problèmes
coric er 11ent l'alliénagement des avions sani-
ta-re* ! la seCUrité des avions sanitaires sous
ses forInes; les avions sanitaires sous
- ^es contre-indicafions mé-
dic 0-Ch irur glcales du transport en avion sa-
Ui.reJ e Corps de Santé de l'Air.
Sl8hlh_-
1--."1111111
I | iniRETNI AIR-SÉCUirTË |
1 -
s impose sur tous les moteurs d'aviation 1
1 LE SILENCIEUX PAREFLAMMES 1
§ également =
1 =
J ttab/ist$ AIR-SÉCURITÉ
;: 19, Avenue Marigny, 29
1 ---- paris (Be) ——
48111111111 Tél. : Elysées 14-05
|M| 11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
SUR LA PISTE DE VINCENNES
) -+- <
En ayalant la poussière
(Suite de notre 2e page)
L'organisation matérielle, le service .d'or-
dre, aussi, furent parfaits. Nous devons a
la vérité de le reconnaître.
Cependant, l'aménagement des barrières,
ces haut-parleurs et des tribunes, calqué
fidèlement sur le modèle des précédentes
installations, ne nous a rien offert de plus.
ni de moins. C'était bien pour « copie con-
forme » 1
O@O
Le dimanche, les réjouissances ont dé-
buté dès 9 heures du matin, pour se termi-
ner vers 18 heures, alors que le programme
annonçait la clôture pour 19 h. 30.
Le lundi, le traditionnel douzième coup
de midi n'avait pas fini de sonner, que le
départ était donné, sans pitié pour l'estomac
des pilotes et des. spectateurs.
On se demande les raisons qui ont motivé
une telle précipitation des épreuves alors
que, dans le courant de la journée, il y eut
de pénibles « trous » ?
O@O
Tout compte fait, le Polygone de Vincen-
nes présente plus d'inconvénients - de très
graves inconvénients même — que d'avan-
tages. d'abord, selon que le
Par sa petitesse, d'abord, selon que le
vent capricieux, souffle dans certaines di-
rections. Par la nature de son sol, ensuite,
vraiment trop inégal et poussiéreux.
Maintenant qu'il est prouvé qu une fête
aérienne parisienne a son public, il faut lui
donner un autre cadre.
Ce sera plus prudent et le public pourra,
enfin, être admis à prendre un contact plus
direct avec l'aviation commerciale.
C~SC~
Le poste, ingrat entre tous, de speaker,
fut tenu par le dévoué capitaine Le Petit.
Juché sur un robuste mirador, il accom-
plit cette mission de son mieux, selon les
renseignements qui lui étaient fournis et ce
n'était pas commode.
OSO
Chacun dans sa spécialité, les deux M. D.
— nous voulons parler de Michel Détroyat
et de Marcel Doret — sont arrivés à un
incomparable degré de virtuosité. Volant,
tour à tour, l'un et l'autre, tantôt sur leur
avion personnel d'acrobatie, à d'autres mo-
ments sur de puissants « Jockeys », ils ont
retenu, sans fatigue, l'attention d'un public
enthousiaste.
C'est surtout au cours des vols qu'ils ont
effectués, hélice calée, que nous avons pu
apprécier la science de ces deux « as ». A,
des titres différents, mais égaux, ils méri-
tent tous deux d'être confondus dans une
même admiration.
A côté d'eux, il faut aussi applaudir aux
évolutions, précises et audacieuses, des Sa-
di-Lecointe, Villechanoux, Magnard, Bré-
vier qui, entre autres, se distinguèrent pen-
dant ces « Journées ».
OSO
Les vols « sans visibilité extérieure » qui,
le dimanche, dans le brouhaha des départs,
étaient restés inaperçus, furent, le lundi,
plus dignement présentés au public. Lal-
louette, le populaire pilote de la mission
Air-Aftique, les mains en l'air, occupait le
'poste libre, alors que Burtin, enfermé dans
,1e poste aveugle décollait l'avion et lui fai-
sait exécuter avec une parfaite correction,
de longs circuits. La méthode Rougerie a eu
ainsi, à Vincennes, la place qui lui revenait.
000
Un grand suscès de curiosité a accueilli
les évolutions de l'autogire. Massot est passé
maître en l'art de le conduire. En dépit de
quelques petits ennuis de moteurs et de syn-
chronisation, il réussit des décollages et des
atterrissages stupéfiants par la brieveté de
leur course.
Le dispositif, quoique encore embryonnai-
re, promet beaucoup. MM. Weymann et Le-
père travaillent à son amélioration. L'auto-
gire ne pouvait trouver de meilleurs « pères
adoptifs ».
Le capitaine Wackenheim. aime beau-
coup de choses, entre autres les sensations
fortes. C'est lui qui, le dimanche, a effectué
une double descente en parachute Jean Ors.
Les appareils se sont fort bien comportés,
comme toujours d'ailleurs. L'expérimenta-
teur aussi. Le lendemain, quatre descentes
simultanées furent exécutées sous les yeux
admiratifs des spéculateurs. Lorsqùe les pa-
rachutes furent couchés sur le terrain sans
que leurs utilisateurs se soient relevés, et
pour cause, les haut-parleurs annoncèrent
alors que c'étaient de simples mannequins.
Il y eut des oh !. et des ah !. d'indignation
joyeuse 1
O@O
Notre gracieuse ai iatrice Maryse BastIé
était aussi de la fête. Durement, trop du-
rement handicapée, elle ne put se classer
aussi brillamment qu'elle le méritait dans
le Prix de.. la Ville de Vincennes.
Il n'importe, Madame, votre présence a
éjté une des meilleures formes de la pro-
pagande faite par ces « Journées ». Seule,
à bord de votre petit Caudron-Salm-
son, vous avez montré que le pilotage ne
inessied point à une faible et jolie femme.
Les héros du voyage Paris-Saïgon-Paris :
.Bailly et Réginensi, étaient là, aux aussi,
Quelque peu à l'écart. Les gloires se dédo-
rent vite, en France, et il semble que l'on
ne se soit pas beaucoup préoccupé de les
placer à l'honneur. Cela ne les empêchera
nullement, heureusement, de nous étonner
à nouveau par de nouvelles et utiles
prouesses.
0®0
Des petits drames, de sombres pejti. ts d,ra-
mes ont quelque peu mécontenté certains
participants.
Le Rally des Capitales, déjà anémique
avec ses quatre concurrents, est passé à
l'état squelejtique par l'abstention c'e la
maison Potez. Le règlement de cette épreu-
\e ne limitait pas le poids des passagers à
embarquer. Brusquement, le vendredi, les
organisateurs décrètent qu'ils devaient pe-
ser 80 kilos, ce qui, évidemment, boulever-
sait complètement la couise.
Il n'y eut donc, au départ, que Coupet,
sur Farman 190, et Challe, sur Nieuport
641, pour tenter leur chance. Le résultat
du duel n'a pu nous être communiqué par
les officiels.
O@O
L'idée de faire embarquer et partir du
courrier aérien pour le Maroc était excel-
lente. C'est, également, une des bonnes dé-
monstrations que nous ayons retenues de
ces « Journées ». Les deux avions Laté-
coère de l'Aéropostale furent d'une parfaite
exactitude. Voilà un exemple de la mer-
veilleuse leçon de choses que devrait être
un meeting aérien.
O@O
En dehors des deux Latécoère, il y eut
la rapide apparition de Costes sur une li-
mousine Bréguet et une belle présentation
du Farman 190. Pas de multimoteurs com-
merciaux. C'était maigre.
CDOE)<:D
L'aviation de tourisme était représentée
par deux de ses plus beaux et plus récents
modèles. Un Potez 36 que, tour à tour, La-
bouchère et Thoret firent longuement évo-
luer. Ce dernier effectua à son habitude de
remarquables vols au ralenti.
Le second appareil, également bien connu
des lecteurs des Ailes, est la limousine bi-
place Guerchais-Louis Henriot, à moteur
Anzani. Son pilote, Lemerre, au légendaire
chapeau de paille, exécuta plus;eurs vols,
en tenue de ville, au cours desquels on put
admirer la fine silhouette de l'appareil et ses
belles qualités de maniabilité.
O@O
En somme, peu d'incidents pendant ces
deux jours. Le lundi matin, Détroyat, en
se posant, heurta bien, sans trop de dom-
mage, une brouette qui avait été malen-
contreusement oubliée sur le terrain.
Le lendemain, la piste, médiocre, pro-
voqua le capotage de Brévier qui, protégé
par la voilure de son avion, s'en tira avec
quelques contusions que l'on nous assure
sans gravité. C'est tout et c'est suffisant.
O@O
Les heurts d'ordre diplomatique furent
plus nombreux. Nous ne voulons, on le
comprendra, nous en faire l'écho. Il est
si difficile de contenter tout le monde.
Cependant, ce pauvre Doret était na\ré
de ne pouvoir participer au Prix Dreyfus.
parce qu'il était arrivé trop tard sur le
terrain. Hélas 1 le Règlement, n'est-ce pas,
est le Règlement.
1 C'est dommage, le « Jockey » Dewoitine
D. 27 est un appareil remarquable; son
puissant moteur Hispano actionne la nou-
velle hélice métallique Ratier, dont le galbe
et le fini ont retenu l'attention de tous les
techniciens présents. La* rapidité, la ma-
niabilité du D. 27 en font un concurrent
redoutable pour lconcours des « Jockeys ».
O@O
Favorisées par un temps, fort acceptable
le premier jour, admirable le second ; puis-
samment secondées par le dévoué concours
de l'Aéronautique militaire, les Journées
Nationales d'Aviation ont connu l'affluence
que l'on était en droit d'espérer.
Nous attendons la publication des comp-
tes en regrettant simplement que l'organi-
sation se soit contentée de copier plus ou
moins bien une technique que Finot avait
mis longtemps à mettre au point et qu'il
perfectionnait d'année en année. Un peu
plus d'imagination aurait certainement amé-
lioré la recette que l'on dit être de 800.000
francs pour le dimanche et de 600.000 rrancs
pour le lundi.
L'ASPIRATEUR,
LE CLASSEMENT
Epreuves militaires
Passage à la verticale.
Avions d'observation. ier prix : 36e Grott-
pe de Pau; 2e prix : 356 Rgt de Lyon;
3e prix : 33e Rgt de Mayence.
Avions de chasse : Ier prix : 32e Rgt de
Dijon ; 26 prix : 356 Rgt de Lyon ; 3e Prix :
3e Rgt de Châteauroux.
Avions gros porteurs de bombardement
de nuit. Prix unique : 21° Rgt de Nancy.
Avions moyens porteurs de bombarde-
ment de jour. Prix unique : 12e Rgt de
Reims.
Aviation maritime : Centre d'Orly.
Les escadrilles devaient passer, à la ver-
ticale d'un point désigné, en vol de groupe.
Le contrôle fut assuré par des photogra-
phies.
Règlage d'artillerie.
Ier Prix : 34e Rgt du Bourget; 2e prix ?
38e Rgt de Thionville; 3e prix : 31e Rgt
de Pau; 4e prix : 36e Groupe de Pau.
Cette épreuve était réservée aux Régi-
ments d'Aviation de Renseignement dont
les observateurs devaient situer les éclate-
ments d'un champ de. pétards installé dans
un angle du Polygone.
Bombardement.
Ier Prix : 21e Rgt de Nancy; 2" prix :
22e Rgt de Chartres; 36 prix : ex oequo,
11e Rgt de Metz et 126 Rgt de Reims.
Un appareil photographique fut installé
au centre d'une cible constituée par une
croix blanche de 20 mètres de rayon. Les
bombardiers devaient donc survoler ce
point aussi exactement que possible.
Vitesse ascensionnelle.
Quinze appareils, par groupe de trois,
appartenant aux 3e, 33e, 34e, 35e et 38*
Régiments, ont pris part à cette épreuve.,
Ils ont décollé de Vincennes; mais, en
raison de l'exiguïté du terrain, les atter-
rissages ont eu lieu au Bourget. Il s'agis-
sait d'atteindre, groupés, en dix minutes
de vol, la plus grande hauteur moyenne.,
A l'heure où nous mettons sous presse,
le résultat du dépouillement des barogra-
phes ne nous a pas été communiqué,
Epreuves civiles
Prix de la Ville de Vincennes.
Ier Doret, sur Dewoitine-Hispano, en
31 min. 21 sec. 2/5, vitesse moyenne
197 km.-h. ; 2° Magnard, sur Albert-Salm-
son, 44 min. 6 sec. 1/5, vitesse moyenne
140 km.-h. ; 3e Sadi-Lecointe, sur Nieu-
port-Hispano, 27 min. 17 sec., vitesse
moyenne 277 km.-h. ; 4e Brévier, sur Nieu-
port-Hispano, vitesse moyenne 223 km.-h. ;
5e Abrial, sur Caudron-Anzani, vitesse
moyenne 114 km.-h. ; 66 Bossoutrot, sur
Spad-Jupiter, vitesse moyenne 194 km.-h.;
76 Maryse Bastié, sur Caudron-Salmson,
vitesse moyenne 91 km.-h.
Il s'agissait d'une course de vitesse han-
dicap courue sur le parcours Vincennes-
Etampes-Mondésir avec retour à Vincen-,
nes. Le handicap fut déterminé en tenant
compte des vitesses enregistrées par le
S. T. I. Aé.
Prix Georges Dreyfus.
Ce prix a été attribué à Michel Détroyai,.
qui a atteint 7.000 mètres d'altitude en
12 minutes et 8.500 mètres en 20 minutes.
Les concurrents devaient, dans les qua-
rante premières minutes qui suivaient leur,
départ, atteindre la plus * grande hauteur.
Ils devaient revenir, au plus tard, une heure
après, se poser à Vincennes, ce qui éli-
mina Bossoutrot, forcé d'atterrir au nord
de Paris, seul concurrent avec Détroyat
pour ce prix.
Doret qui, le matin, avait présenté son
Dewoitine D. 27 quelques minutes en re-
tard ,n'a pu prendre part à l'épreuve.
a.
----
LES TRAVERSEES DE L'ATLANTIQUE
LEFEVRE eFASSOUNT
Lefèvre, Àssolant et Loti, à New-York, n'at-
tendent plus que le temps favorable. Ils sont
prêts.
On leur avait prêté l'intention de partir le
20 mai. Mais une basse température sévissant sur
Terre-Neuve interdisait tout départ ce jour-là, qui
était le deuxième anniversaire de la traversée de
l'Atlantique par Lindbergh.
Leur avion est, comme on le sait, un Bernard-
Hispano.
les aviateurs et leur per-
fT Ire de frites Ser dans la camaraderie
tcfucuse Ha r*
1,\(':llJuse de l'Arme ensuite donner à
p^Aviation fnn^ î?,Se ,co'oniale, loin de
la mère patrip Il
d't - pa l'le, la place et le rang qu'elle
t enir à alwnir. Le G é néral Girod
:1't,lla qu'il étail d'autant plus indispen-
'd J, e de créer cet organe d'action immé-
qu'il r
à l'effort marqué par
d allli es "alilln-S dans ce même sens.
t-a,
s Congrès de l'aviation
c,es sanitaire
C'est le sa"" d, 8 , , 1
P~rnier lImaI que s'est terminé le
Pfeniier n^rCS v de l'Aviation sanitaire, sur
Un très vif*r^s re®l succès. Beaucoup de
trayail a reél succès. Beaucoup de
lieu Id a ete effectué et ceci est Jout à l'hon-
îleur des on araîlte nations qui ont participé
bert Ch gres, ainsi qu'à celui du docteur Ro-
bert Charle' animateur de la manifestation.
ant de ,
dant cle se séparer, les congressistes ont
dl,Pté lpc Vœux suivants :
1) Que les nat' POo ,
> J Que ie
eUr po l,
en leilr Poilv oir l'extension et le développe-
ment de l alJZatzoll sanitaire dans tous ses do-
les,
de Xlation sanitaire dans d, do-
te»ips (ie ^fs facilités soient accordées en
'ai'°ri ser lel1** ?UX avions sanitaires pour
~~O lSer lez" ,
favoriser leur clrculation en leur reconnais-
liser t ri e permanente et absolue d'uti-
mOYe tous le, terrains d'aviation et tous les
Ils de ^nsm^ssion rapide, en leur ac-
cordant le j raptde.J en leur ac-
7e passage des frontières;
3) Qu'une politique soutenue des terrains
el, ette l'utilisation la plus large
falll P de l'a ion sanitaire, en commen-
Point d regZOllS les plus défavorisées au
tant de VUe moyens de communication;
Que amenagement des appareils de
Soit port commerciaux en avions sanitaires
enc Our 0
ploi r P. age en vue de permettle leur em-
cidents 't 'l d,
SOl en temps de paix lors d'ac-
0l6 Ca^am^és publiques, soit en
res n guerre Pour les évacuations sanitai-
J'es no, ale ç
Se prop les sociétés ou entreprises privées
Q'l'iolzS 6 construlreou Utl lser des
blics t sanit Utres reçoivent des pouvoirs pu-
J'Cs tous l ?PPuis matériels et moraux pro-
s à
lSl* leur entreprise;
Soit @Ue la St liatlon des avions sanitaires
S°lt règiée j e plus tôt possible, en ce qui
CO),CE pne leur lmmunisation dans le cadre
Teêlenient s tnternationaux et notamment
f M^0n Genève, afin de leur
assUrer 1 Ou es les protections dès mainte-
tilisé s a tous les moyens de trans p ort
l S POur les évacuations sanitaires.
Le r rès Proprement dit fut complété
eut Proprement dit fut complété
Par une t).esen^ati°n d'avions sanitaires qui
lieu 1 17 mai, à Orly. Ces appareils
O enalent. Un Lioré et Olivier L. et
deCin.' Oteur Rènault. 8 blessés et un mé-
45o uet 26 T., moteur Lorraine
n • Un U^e' §r^et 26 T.j moteur Lorraine
450 CV; 3 blessés et un médecin; un Jun-
dOise 013, présenté par la Croix-Rouge sué-
3 bles blessés et 1 médecin; un Potez 29,
\t. essés 6 es, 1 assis et un médecin; un
bless' 40, moteur Wright-Hispano 220 CV
~lessés rvUC et 1 assis. un Hanriot 465
Ki^Uique ?1016111" Hispano, 180 CV, 1
o Cv c e, un Hanriot 14, moteur Rhône
Un blessé COuché ; un Morane 141,
°îeUr
moteur Salpson 120 CV 1 blesse couch é et
il aérochIr Albert-Nemirovsky, agrandisse-
100 CVu "1' nauni du moteur Hispano
17 mai n lIgne, Ajoutons encore que le
aul un °nUment fut inauguré par M.
P,,,, ainlevé ) aVal-de-Grâce, à la mé-
P Oire 1 à la mé-
moire du médecin-colonel Robert Picqué.
es d alntenant, on connaît les grandes li-
glies des questions qui seront étudiées au
Drrian Congrès. Ces problèmes
coric er 11ent l'alliénagement des avions sani-
ta-re* ! la seCUrité des avions sanitaires sous
ses forInes; les avions sanitaires sous
- ^es contre-indicafions mé-
dic 0-Ch irur glcales du transport en avion sa-
Ui.reJ e Corps de Santé de l'Air.
Sl8hlh_-
1--."1111111
I | iniRETNI AIR-SÉCUirTË |
1 -
s impose sur tous les moteurs d'aviation 1
1 LE SILENCIEUX PAREFLAMMES 1
§ également =
1 =
J ttab/ist$ AIR-SÉCURITÉ
;: 19, Avenue Marigny, 29
1 ---- paris (Be) ——
48111111111 Tél. : Elysées 14-05
|M| 11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
SUR LA PISTE DE VINCENNES
) -+- <
En ayalant la poussière
(Suite de notre 2e page)
L'organisation matérielle, le service .d'or-
dre, aussi, furent parfaits. Nous devons a
la vérité de le reconnaître.
Cependant, l'aménagement des barrières,
ces haut-parleurs et des tribunes, calqué
fidèlement sur le modèle des précédentes
installations, ne nous a rien offert de plus.
ni de moins. C'était bien pour « copie con-
forme » 1
O@O
Le dimanche, les réjouissances ont dé-
buté dès 9 heures du matin, pour se termi-
ner vers 18 heures, alors que le programme
annonçait la clôture pour 19 h. 30.
Le lundi, le traditionnel douzième coup
de midi n'avait pas fini de sonner, que le
départ était donné, sans pitié pour l'estomac
des pilotes et des. spectateurs.
On se demande les raisons qui ont motivé
une telle précipitation des épreuves alors
que, dans le courant de la journée, il y eut
de pénibles « trous » ?
O@O
Tout compte fait, le Polygone de Vincen-
nes présente plus d'inconvénients - de très
graves inconvénients même — que d'avan-
tages. d'abord, selon que le
Par sa petitesse, d'abord, selon que le
vent capricieux, souffle dans certaines di-
rections. Par la nature de son sol, ensuite,
vraiment trop inégal et poussiéreux.
Maintenant qu'il est prouvé qu une fête
aérienne parisienne a son public, il faut lui
donner un autre cadre.
Ce sera plus prudent et le public pourra,
enfin, être admis à prendre un contact plus
direct avec l'aviation commerciale.
C~SC~
Le poste, ingrat entre tous, de speaker,
fut tenu par le dévoué capitaine Le Petit.
Juché sur un robuste mirador, il accom-
plit cette mission de son mieux, selon les
renseignements qui lui étaient fournis et ce
n'était pas commode.
OSO
Chacun dans sa spécialité, les deux M. D.
— nous voulons parler de Michel Détroyat
et de Marcel Doret — sont arrivés à un
incomparable degré de virtuosité. Volant,
tour à tour, l'un et l'autre, tantôt sur leur
avion personnel d'acrobatie, à d'autres mo-
ments sur de puissants « Jockeys », ils ont
retenu, sans fatigue, l'attention d'un public
enthousiaste.
C'est surtout au cours des vols qu'ils ont
effectués, hélice calée, que nous avons pu
apprécier la science de ces deux « as ». A,
des titres différents, mais égaux, ils méri-
tent tous deux d'être confondus dans une
même admiration.
A côté d'eux, il faut aussi applaudir aux
évolutions, précises et audacieuses, des Sa-
di-Lecointe, Villechanoux, Magnard, Bré-
vier qui, entre autres, se distinguèrent pen-
dant ces « Journées ».
OSO
Les vols « sans visibilité extérieure » qui,
le dimanche, dans le brouhaha des départs,
étaient restés inaperçus, furent, le lundi,
plus dignement présentés au public. Lal-
louette, le populaire pilote de la mission
Air-Aftique, les mains en l'air, occupait le
'poste libre, alors que Burtin, enfermé dans
,1e poste aveugle décollait l'avion et lui fai-
sait exécuter avec une parfaite correction,
de longs circuits. La méthode Rougerie a eu
ainsi, à Vincennes, la place qui lui revenait.
000
Un grand suscès de curiosité a accueilli
les évolutions de l'autogire. Massot est passé
maître en l'art de le conduire. En dépit de
quelques petits ennuis de moteurs et de syn-
chronisation, il réussit des décollages et des
atterrissages stupéfiants par la brieveté de
leur course.
Le dispositif, quoique encore embryonnai-
re, promet beaucoup. MM. Weymann et Le-
père travaillent à son amélioration. L'auto-
gire ne pouvait trouver de meilleurs « pères
adoptifs ».
Le capitaine Wackenheim. aime beau-
coup de choses, entre autres les sensations
fortes. C'est lui qui, le dimanche, a effectué
une double descente en parachute Jean Ors.
Les appareils se sont fort bien comportés,
comme toujours d'ailleurs. L'expérimenta-
teur aussi. Le lendemain, quatre descentes
simultanées furent exécutées sous les yeux
admiratifs des spéculateurs. Lorsqùe les pa-
rachutes furent couchés sur le terrain sans
que leurs utilisateurs se soient relevés, et
pour cause, les haut-parleurs annoncèrent
alors que c'étaient de simples mannequins.
Il y eut des oh !. et des ah !. d'indignation
joyeuse 1
O@O
Notre gracieuse ai iatrice Maryse BastIé
était aussi de la fête. Durement, trop du-
rement handicapée, elle ne put se classer
aussi brillamment qu'elle le méritait dans
le Prix de.. la Ville de Vincennes.
Il n'importe, Madame, votre présence a
éjté une des meilleures formes de la pro-
pagande faite par ces « Journées ». Seule,
à bord de votre petit Caudron-Salm-
son, vous avez montré que le pilotage ne
inessied point à une faible et jolie femme.
Les héros du voyage Paris-Saïgon-Paris :
.Bailly et Réginensi, étaient là, aux aussi,
Quelque peu à l'écart. Les gloires se dédo-
rent vite, en France, et il semble que l'on
ne se soit pas beaucoup préoccupé de les
placer à l'honneur. Cela ne les empêchera
nullement, heureusement, de nous étonner
à nouveau par de nouvelles et utiles
prouesses.
0®0
Des petits drames, de sombres pejti. ts d,ra-
mes ont quelque peu mécontenté certains
participants.
Le Rally des Capitales, déjà anémique
avec ses quatre concurrents, est passé à
l'état squelejtique par l'abstention c'e la
maison Potez. Le règlement de cette épreu-
\e ne limitait pas le poids des passagers à
embarquer. Brusquement, le vendredi, les
organisateurs décrètent qu'ils devaient pe-
ser 80 kilos, ce qui, évidemment, boulever-
sait complètement la couise.
Il n'y eut donc, au départ, que Coupet,
sur Farman 190, et Challe, sur Nieuport
641, pour tenter leur chance. Le résultat
du duel n'a pu nous être communiqué par
les officiels.
O@O
L'idée de faire embarquer et partir du
courrier aérien pour le Maroc était excel-
lente. C'est, également, une des bonnes dé-
monstrations que nous ayons retenues de
ces « Journées ». Les deux avions Laté-
coère de l'Aéropostale furent d'une parfaite
exactitude. Voilà un exemple de la mer-
veilleuse leçon de choses que devrait être
un meeting aérien.
O@O
En dehors des deux Latécoère, il y eut
la rapide apparition de Costes sur une li-
mousine Bréguet et une belle présentation
du Farman 190. Pas de multimoteurs com-
merciaux. C'était maigre.
CDOE)<:D
L'aviation de tourisme était représentée
par deux de ses plus beaux et plus récents
modèles. Un Potez 36 que, tour à tour, La-
bouchère et Thoret firent longuement évo-
luer. Ce dernier effectua à son habitude de
remarquables vols au ralenti.
Le second appareil, également bien connu
des lecteurs des Ailes, est la limousine bi-
place Guerchais-Louis Henriot, à moteur
Anzani. Son pilote, Lemerre, au légendaire
chapeau de paille, exécuta plus;eurs vols,
en tenue de ville, au cours desquels on put
admirer la fine silhouette de l'appareil et ses
belles qualités de maniabilité.
O@O
En somme, peu d'incidents pendant ces
deux jours. Le lundi matin, Détroyat, en
se posant, heurta bien, sans trop de dom-
mage, une brouette qui avait été malen-
contreusement oubliée sur le terrain.
Le lendemain, la piste, médiocre, pro-
voqua le capotage de Brévier qui, protégé
par la voilure de son avion, s'en tira avec
quelques contusions que l'on nous assure
sans gravité. C'est tout et c'est suffisant.
O@O
Les heurts d'ordre diplomatique furent
plus nombreux. Nous ne voulons, on le
comprendra, nous en faire l'écho. Il est
si difficile de contenter tout le monde.
Cependant, ce pauvre Doret était na\ré
de ne pouvoir participer au Prix Dreyfus.
parce qu'il était arrivé trop tard sur le
terrain. Hélas 1 le Règlement, n'est-ce pas,
est le Règlement.
1 C'est dommage, le « Jockey » Dewoitine
D. 27 est un appareil remarquable; son
puissant moteur Hispano actionne la nou-
velle hélice métallique Ratier, dont le galbe
et le fini ont retenu l'attention de tous les
techniciens présents. La* rapidité, la ma-
niabilité du D. 27 en font un concurrent
redoutable pour lconcours des « Jockeys ».
O@O
Favorisées par un temps, fort acceptable
le premier jour, admirable le second ; puis-
samment secondées par le dévoué concours
de l'Aéronautique militaire, les Journées
Nationales d'Aviation ont connu l'affluence
que l'on était en droit d'espérer.
Nous attendons la publication des comp-
tes en regrettant simplement que l'organi-
sation se soit contentée de copier plus ou
moins bien une technique que Finot avait
mis longtemps à mettre au point et qu'il
perfectionnait d'année en année. Un peu
plus d'imagination aurait certainement amé-
lioré la recette que l'on dit être de 800.000
francs pour le dimanche et de 600.000 rrancs
pour le lundi.
L'ASPIRATEUR,
LE CLASSEMENT
Epreuves militaires
Passage à la verticale.
Avions d'observation. ier prix : 36e Grott-
pe de Pau; 2e prix : 356 Rgt de Lyon;
3e prix : 33e Rgt de Mayence.
Avions de chasse : Ier prix : 32e Rgt de
Dijon ; 26 prix : 356 Rgt de Lyon ; 3e Prix :
3e Rgt de Châteauroux.
Avions gros porteurs de bombardement
de nuit. Prix unique : 21° Rgt de Nancy.
Avions moyens porteurs de bombarde-
ment de jour. Prix unique : 12e Rgt de
Reims.
Aviation maritime : Centre d'Orly.
Les escadrilles devaient passer, à la ver-
ticale d'un point désigné, en vol de groupe.
Le contrôle fut assuré par des photogra-
phies.
Règlage d'artillerie.
Ier Prix : 34e Rgt du Bourget; 2e prix ?
38e Rgt de Thionville; 3e prix : 31e Rgt
de Pau; 4e prix : 36e Groupe de Pau.
Cette épreuve était réservée aux Régi-
ments d'Aviation de Renseignement dont
les observateurs devaient situer les éclate-
ments d'un champ de. pétards installé dans
un angle du Polygone.
Bombardement.
Ier Prix : 21e Rgt de Nancy; 2" prix :
22e Rgt de Chartres; 36 prix : ex oequo,
11e Rgt de Metz et 126 Rgt de Reims.
Un appareil photographique fut installé
au centre d'une cible constituée par une
croix blanche de 20 mètres de rayon. Les
bombardiers devaient donc survoler ce
point aussi exactement que possible.
Vitesse ascensionnelle.
Quinze appareils, par groupe de trois,
appartenant aux 3e, 33e, 34e, 35e et 38*
Régiments, ont pris part à cette épreuve.,
Ils ont décollé de Vincennes; mais, en
raison de l'exiguïté du terrain, les atter-
rissages ont eu lieu au Bourget. Il s'agis-
sait d'atteindre, groupés, en dix minutes
de vol, la plus grande hauteur moyenne.,
A l'heure où nous mettons sous presse,
le résultat du dépouillement des barogra-
phes ne nous a pas été communiqué,
Epreuves civiles
Prix de la Ville de Vincennes.
Ier Doret, sur Dewoitine-Hispano, en
31 min. 21 sec. 2/5, vitesse moyenne
197 km.-h. ; 2° Magnard, sur Albert-Salm-
son, 44 min. 6 sec. 1/5, vitesse moyenne
140 km.-h. ; 3e Sadi-Lecointe, sur Nieu-
port-Hispano, 27 min. 17 sec., vitesse
moyenne 277 km.-h. ; 4e Brévier, sur Nieu-
port-Hispano, vitesse moyenne 223 km.-h. ;
5e Abrial, sur Caudron-Anzani, vitesse
moyenne 114 km.-h. ; 66 Bossoutrot, sur
Spad-Jupiter, vitesse moyenne 194 km.-h.;
76 Maryse Bastié, sur Caudron-Salmson,
vitesse moyenne 91 km.-h.
Il s'agissait d'une course de vitesse han-
dicap courue sur le parcours Vincennes-
Etampes-Mondésir avec retour à Vincen-,
nes. Le handicap fut déterminé en tenant
compte des vitesses enregistrées par le
S. T. I. Aé.
Prix Georges Dreyfus.
Ce prix a été attribué à Michel Détroyai,.
qui a atteint 7.000 mètres d'altitude en
12 minutes et 8.500 mètres en 20 minutes.
Les concurrents devaient, dans les qua-
rante premières minutes qui suivaient leur,
départ, atteindre la plus * grande hauteur.
Ils devaient revenir, au plus tard, une heure
après, se poser à Vincennes, ce qui éli-
mina Bossoutrot, forcé d'atterrir au nord
de Paris, seul concurrent avec Détroyat
pour ce prix.
Doret qui, le matin, avait présenté son
Dewoitine D. 27 quelques minutes en re-
tard ,n'a pu prendre part à l'épreuve.
a.
----
LES TRAVERSEES DE L'ATLANTIQUE
LEFEVRE eFASSOUNT
Lefèvre, Àssolant et Loti, à New-York, n'at-
tendent plus que le temps favorable. Ils sont
prêts.
On leur avait prêté l'intention de partir le
20 mai. Mais une basse température sévissant sur
Terre-Neuve interdisait tout départ ce jour-là, qui
était le deuxième anniversaire de la traversée de
l'Atlantique par Lindbergh.
Leur avion est, comme on le sait, un Bernard-
Hispano.
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