Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-02-14
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 février 1929 14 février 1929
Description : 1929/02/14 (A9,N400). 1929/02/14 (A9,N400).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65546307
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
- 14.2.?o liUjS, .AfILB# ir --
.îi-H'i. - D'UNE AILE A -■ L AUTRE
On garde les mêmes et on recommence..»
tes qllolidirns de dimanche matin
0,11 consMP 'e i,s col°nnes el des eolnn-
lies p °!gH'nisation Ministère de
\ia','ons, nominnlions, «Mt^wt-
lions ô Comme cela réliait beaucoup ile
v°! qu On vovail ('l'und lln;on voyait Inin
qu'on voyait loin
av "()n'rÏle il convenait M. Lan-
lfln| Ryn-ip e , ses collaborateurs du rude
etïoi-l S veoment de fournir.
c Co Je sllis d~sote, cette fois en-
I'e, de ne Pas m'associer- à la joie gé-
nPI",lp 1 Í' d,
in comrne je suis navré d'appa-
raIl"" l, !" s à 'a wannre d'un empê-
f>'1,1ni- d(/ i d un empt:'-
( 11'111' de r\anel' en rond et d'avoir de
nOIiVeall à er l'exubérance de
rfl Il X :-, - 'l
qlll S'Imaginent OHP tout est fait
P!)t-~ (1 1, , hl
111r on a fait qllplqlle c h ose!.
d„e l^aM'SH''1 1 1 e\plelHIP bonne volonté, c'est évi-
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^îPmpn?'? A'r n esl donc qu'un
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? : a t\li!Te les équipes d'auti e-
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np Snnna?fpfi qui ont mené l'Aé-
,:III](lP ra,lpaice bord de l'abîme?
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à 7* nnp ''évolution plus
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r ',nips haP.J .*U- l?' f'innovations andacipjv-
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•«ii».. - nM' I n'pn cnil r.,'pn
On respire enfin à l'avenue Rapp et dans les services de r Aéronort-
tique! M. Laurent Eynac, auquel on prêtait l'intention de nettoyer la
maison, vient de désigner ses principaux collaborateurs. Il garde ceux
du précédent régime, se contenta it de les élever en grade et d'oug-
menter leurs pouvoirs. On respire. Vive le Ministère de l'Air!
L'organisation du Ministère de l'Air
concerne, d'une paît, l'Aéronautique Na-
tionale, d'autre pari, les services techni-
ques el l'Aviation Civile. Je laisse à un
collaborateur qualifié le soin .de com-
menter les nominations de généraux ap-
pelés à donner à l'Aviation Nationale
l'orienlation nouvelle. C'est probable-
ment. I ce côlé-là, que le Minisire re-
cueillera les approbations les plus jus-
tifiées. Pe l'autre côté, je redoute qu'on
jusre assez sévèrement le choix qui a été
fait.
V L'Aéronautique a été, jusqu'à l'insli-
tn 1 ion du Ministère de l'Air, mal, con-
duite, mal dirigée? Les inslruclions du
f:.hef - qu'il se soil appelé Sous-Secré-
taire d'Etat. Directeur f.énétttl ou Mi-
nistre du Commerce — ont été mal inter-
prétées nll, mal exécutées? Le Minisire
dp t'Ait' ,ll"HCe un grand trait sur le passé
et repprpnd toute la lAche. Il recom-
mpnee. avec les mêmes!
moins que la direclion d'un dépar-
lement d'Etat échappe aux règles élé-
rrlenfail'e.;: qui président à la conduite
d'une pulreprise privée, j'avoue que je
ne comprends pas très bien.
Que dirait-on d'un commerçant qui,
reprenant une maison complètement
CI coulée n. maintiendrait A leur poste
les chefs de services qui ont CI colln-
boré » — si l'on peut dire — à la fail-
lile de la nrme?«r toutes les Il lèles »
de la défunle Direction Générale restent
A leur poste, avec, pour elles, une seule
différence : une élevai ion de grade.
Mieux : alors que l'ancien -Sous-Secré-
taire d'Etal, devant certaines inaplilll-
des, avait déplacé quelques chefs PI
leur avait donné des emplois plus con-
formes A leurs capacités, on voit le Mi-
nistre de l'Air rétablir ces mêmes chefs
dans leurs fonctions primitives!
On espérait autre chose, yuand M.
Laurent Eynae appela A la Direclion Gé-
nérale Technique le grand réalisa!eur
qu'est l'Ingénieur CafJllot. on vit dans
cette décision un geste heureux qui PU
annonçait d'autres. Ils ne se sont pas
produits. M. Caquol a élé, dans les Ser-
vices techniques, le seul élément nou-
veau. Raisonnablement, malgré ses pou-
voirs, malgré sa valeur, pense-l-on oifil
suffira à purifier la maison. A lui don-
ner une ardeur et une vie nouvelles, à la
débarrasser4 du vieil esprit dont est si
fâcheusement imprégné l'établissement
d'lRy-leR-MôlllineHux?
M. Caqllot est un maître. J'aurais
voulu qu'il soit, en matière de Techni-
que, le MaMie. J'aurais voulu qu'il ait,
comme subordonnes des gens ayant le
même allant qup lui. la même volonté
d'innover, le même désir de laire des
Services Techniques de t'Kht le grand
centre de recherches et d'études que *
l'on attend et dont notre Aéronautique
a un si pressant besoin.
Que peut faire d'unp machine, l'as des •
conducteur quand les rouages sont
usés!
000
Tout, dans le Ministère de J' il'. reste
en place. N'est-il pas à craindre, a\ec
cela, qu'on ne réussisse pas A faire don-
ner au système ce que l'on en allen-
dait? Un ne changera pas, du jour an
lendemain. l'esprit, ni les méthodes de
CPIIX auxquels on demande brusquement
de bAtir l'Aviation tout autrement qu'ils
ne l'ont fait jusqu'ici. Il fallait prendre
- où ils se trouvaient — les hommes
acquis a»ix id'»es nouvelles et les mellre
A même de réaliser un plan neuf plutôt
que d'afiondep de l'ancien haut person-
net une conversion fort probléma-
tique.
•»n dit que c est le manque il hommes
qui a contraint le Minisire à gaider les
mêmes, un dit aussi que c'est l'exis-
tence du Corps des Ingénieurs qui l'a
empêché de prendre, en dehors de ce
Corps, les chefs des grands services. Je
ne pense pas que ce sont là des argu-
ments sérieux. Dans le Corps même
des Ingénieurs se Irouvenl des gens ca-
pables, des techniciens de valeur, qui,
A la tête de services aelifs, ant aient pu
accomplir une bonne besogne II fallait
leur en doimèr les moyens. Uuant aux
antres., comme en et et nn ne pouvait
décemment les mellre à la me. il n'était
pas impossible de leur confier des postes
très honoriifques mais mieux appro-
priés à leurs capacités particulière*.
Les cadres du Ministère de l'Air ne ré-
pondent pas à ce que l'on espérait. Leur
composilion a surplis le monde de l'Aé-
ronaulique et 1111 certain pessimisme
s'est emparé, dimanche, après la lec-
lure des journaux, de ceux qui comp-
taient sur le choix d'un personnel neuf
pour construire une maison neuve.
Nous omrn il un moment où r i\ér'o-
naulique neul paver cher des erreurs de
celle envergure.
Georges HOURD.
P. S. — Tout de même. maintenant,
l'Aviation Marchande a un chef. Tant
mieux. Je pense que celui qui a été dé-
signé n'a plus aucune intention de quitter
un jour le Ministère de l'Air et que le Mi-
nistre a reçu, à cet égard, des assurances
formelles. SNil en est ainsi, on ne peut
que s'incliner devant le choix oui a été fait
du directeur de l'Aviation commerciale.
Mais si, dans un an ou dix-huit mois, nous
devions apprendre le départ, pour entrer
au service d'une entreprise nrivée, de ce-
lui qui va négocier les nouveaux contrats
avec les compagnies. Les Ailes n'hésite-
raient pas alors à crier au scandale Je veux
être persuadé au'il ne subsiste aucune équi-
voque et que si, après avoir beaucoup hési-
té, le directeur de l'Aviation marchande
reste au ministère de l'Air, c'est qu'il est
décidé à y rester définitivempnt
, uA L..tTEt\AL
-'--
, "¡ta- itommc
1)" es chefs
t, IfnpOltatltes nominations et muto-
's Off'
Ctel Vlet}ent de paraître à « LOffi-
1), u titre du Ministère de l'Air.
Av En ,/ ° QuelQues-unes.+.
C CL0* NATIONALE
elle a]de tingade aconney est nommé
fléral - baconney est nommé
tral Ue 0'
~n, ~'-' one t S *
001,1'nés (- Gérard I{olldnd de CrozaJs,
l o')!ltI)1e' - , d
e Cs, netaux de Brigade,
I\" Q}é o,n{» cie \'f:'rgnelte de Lamotie est
I e f, 'n"ral de Btit{ade;
t Barès est nommé
1:: Ct eu Baiès est nommé
ÏC^RAL de1' \visiun Barès est nommé
in , Aimée de I'Aît ;
Ii.P néral de r '| ,acie ^ufl ést noI^m^ au
a (j etne la 3* Division aérienne, à
raurs. la 3' Division aérie nne, à
I.e ^fiérai d
¡(¡ jRiîde Michaud est nommé
ni de la ire Division aérienne,
rHç
e no ,
* nortimé de Mezey-
l)i\1'ts é au comm 'ndement de la
û rlî,n aêiienn.
* atis..
tlu,t e.s<
d' e au i, n n. est
..ét() aU COrrtmandement de la ire Brigade
l-e llaUhqU à , OUICuse,
'Ii enpral d é
ita to ai-î1îan'lernent roulouse ,
U d Rng-ade Gérard est nommé
d» u l'Armée du Hhin
a ff t t ériéra 'de. nKade de Crozals est
ç Col n t^hnique de l'Aéro-
("nt
ltInt 1 QUchet est nommé au comman-
la l,. Rrig-aop de Metz.
IbihtuTIO14 GENERALE TECHNIQUE
S (J,„
^es RÎ2Î rfcllniclue : M. Caquot.
ue : M. Secum
I"» « ! des F:?.•• M. Robert.
M. Robert.
s^v^an>M' Saba,,e'-
K,
rard AtSr()nautique. Na,i0M"
., Ol'lf Ir'CIIANDB Nationale
\\: u.t
",1 ; M. CamermaD.
la mission R chard a franchi
le Sdhara en 8 h. 45 de vol
On se souvient que M. PauLLouis Richard,
sous 'la conduite du pilote Laloueite, et en
compagnie du mécanrcien Cordonnier, avait
quitté Toussus-le-Noble le 2g janvier, sur
un Farman Il,0, monomoteur Gnôme et Rhône
« Titan" de 230 CV., pour effectuer un
voyage d'études vers Madagascar
l.a premièie étape, en raison du mauvais
temps, se termina à Paiçay-Meslay, près de
Tours. Le lendemain, Io janvier, Richard
atteignit Cazeaux et, le ier février, l'étape
Cazeaux-Madrid fut effectuée en 3 h. 50 de
vol.
Le voyage se continua, par, Séville, Oran et
Colomb-Béchar, mais ce ne fut que le 8 fé-
vrier que l'on apprit que Richard, L'iouette
et Cordonnier avaient atteint Adrar, 15 h.
et en étaient repartis à 16 h., en direction de
Reggan.
L'expédition était arrivée à la plus dure
partie de son progiamnie, mais, d'après les
dernières nouvelles, il semblait que la tra-
versée du Sahara dût s'effectuer sous les
meilleurs auspices. --
Effectivement, le n février, on apprenait
à Paris que le Farman 1,90 avait franchi
le Sahara en 8 h. 15 de vol, sans grandes
difficultés et en suivant constamment des
pistes assez visibles. L'atterissage fut effec-
tué à (;ao à 17 h. to. La prochaine étape
de la mission Richard dlit être Niamey. En-
registrons sans plus tarder le magnifique
résultat obtenu par Richard, Latouette et
Cordonnier: Paris-Gao en 39 h. 14 de vol,
avec un avion de trr nsport de 230 CV.
CHEZ ROHRBACH.
Cela ne va pas tout seul en Allemagne. Et
la Lufthansa — le monopole — fait bien des
mécontents
Témoin Rohrbach.
Récemment, ce constructeur aurait licencié
une grande paitie de son peisonnel,à la suite
du refus de nouveaux contrats par te Minis.
tère de* Communications.
Les industriels aHemands songent à fortemet
un conseil oui 'poo, :éfendlait. négocierait et
répartirait les. oldJ ea.
- - - - ---------------------- ----------- ---
LES AILES DE L'AMATEUR
(Comment construire
son petit avion
M. Jean Beaucarnot a commencé dans le précédent numéro des
« Ailes », une intéressante étude, faite de considérations générais,
mais fort utiles et pleines de bon sens, sur les directives dont devoit
s'inspirer le constructeur-amateur. Voici la suite et la fin de cette
étude
En effet, on peut considérer une aile
comme une succession de caissons »
accolés les uns aux autres et délimités par
les nervures Chacun de ces caissons tra-
vaille pour son compte personnel, sans
s'occuper de ses voisins de droite et de
gauche et il est évident que l'on peut
augmenter indéfiniment le nombre de
ceux-ci - c'est-à-dire augmenter l'allon-
gement - sans que le rendement de cha-
que élément, pour une même vitesse bien
entendu, en soit affecté.
D'ailleurs, une des plus remarquables
réalisations actuelles — l'avionnette 12 CV
biplace. d'Eric Nessler — a un allonge-
ment atteignant à peine 5,5, et. en avia-
tion à grande puissance, on peut voir que
le Richard-Penhoët avait une profondeur
d'aile dépassant 9 mètres aux points d'at-
tache, tandis que la dernière création de
Farman, le F-190, mesure 14 mètres d'en-
vergure pour une profondeur de plan de
3 mètres. i
L'amateur ne visera donc pas au grand
allongement qui implique fatalement une
disposition — plus ou moins absolue —
de porte-à-faux, ou la nécessité d'un hau-
bannage démesuré.
Dans le même ordre d'idées, le fuselage
sera relativement court. Ainsi établi. il
n'aura pas à subir les rorrc > *n^nt d'un
gran^ bras de levier C!",. F: "1r
— n". rapport à s »i Il 3'tiv n/Ul »e tui
SW ue uiiucudiuos tiumuaoies, puisque
déterminées par celles du pilote — ne se
prètera pas aux déformations, et comme
sa construction nécessitera moins ue ma-
tériaux, l'ensemble en sera allégé d'au-
tant.
La « sécurité aérodynamique ».
Ici, il est bon de faire remarquer que
la faible longueur d'un avion augmente les
difficultés de centrage Le bras de levier
étant très court, on ne peut uer que très
peu sur le réglage de l'empennage horizon-
tal sans augmenter aussitôt considérable-
ment la trainée. Le constructeur ne devra
donc pas trop compter sur le pian fixe
pour lui faciliter son travail de centrage.
Il fera mieux de prévoir un dispositif d'as-
semblage provisoire lui permettant de dé-
placer longitudinalemnt l'aile porteuse et
d'en modifier l'incidence sans difficultés.
Ce dispositif lui permettra de faire coïn-
cider les centres de poussées avec le cen-
tre de gravité de J'appareil et d'arriver
ainsi, par des essais successifs sur le ter-
rain — rouleur et petits paliers - à un
réglage empirique mais précis.
Après la sécurité mécanique - c'est-
à-dire la solidité — l'amateur devra re-
chercher, poui son petit appareil, .a « sé-
curité aérodynamique » Dans cet ordrè
d'idées, le point le plus important à ob-
server réside dans le choix d'un profil
d'aiie bon porteur Les ouvrages Rur les
travaux ues laboratoires étranger, nOUitO-
.îi-H'i. - D'UNE AILE A -■ L AUTRE
On garde les mêmes et on recommence..»
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\ia','ons, nominnlions, «Mt^wt-
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I'e, de ne Pas m'associer- à la joie gé-
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fi' Il:\-IH ml>nH'S "IIi nnl lin£> CPI'htlltP
('e laneipc (hns \,prhnmtfl'p
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I.P y l'Ait- n'pt donc qu'un
^îPmpn?'? A'r n esl donc qu'un
['liqoeile? || entend donc
? : a t\li!Te les équipes d'auti e-
fj" 1 (Il pni
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np Snnna?fpfi qui ont mené l'Aé-
,:III](lP ra,lpaice bord de l'abîme?
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fill, qlli p,,p.nt ma"-
pltiq npltp d'orienter le
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r ',nips haP.J .*U- l?' f'innovations andacipjv-
f^ La ,. me'
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On respire enfin à l'avenue Rapp et dans les services de r Aéronort-
tique! M. Laurent Eynac, auquel on prêtait l'intention de nettoyer la
maison, vient de désigner ses principaux collaborateurs. Il garde ceux
du précédent régime, se contenta it de les élever en grade et d'oug-
menter leurs pouvoirs. On respire. Vive le Ministère de l'Air!
L'organisation du Ministère de l'Air
concerne, d'une paît, l'Aéronautique Na-
tionale, d'autre pari, les services techni-
ques el l'Aviation Civile. Je laisse à un
collaborateur qualifié le soin .de com-
menter les nominations de généraux ap-
pelés à donner à l'Aviation Nationale
l'orienlation nouvelle. C'est probable-
ment. I ce côlé-là, que le Minisire re-
cueillera les approbations les plus jus-
tifiées. Pe l'autre côté, je redoute qu'on
jusre assez sévèrement le choix qui a été
fait.
V L'Aéronautique a été, jusqu'à l'insli-
tn 1 ion du Ministère de l'Air, mal, con-
duite, mal dirigée? Les inslruclions du
f:.hef - qu'il se soil appelé Sous-Secré-
taire d'Etat. Directeur f.énétttl ou Mi-
nistre du Commerce — ont été mal inter-
prétées nll, mal exécutées? Le Minisire
dp t'Ait' ,ll"HCe un grand trait sur le passé
et repprpnd toute la lAche. Il recom-
mpnee. avec les mêmes!
moins que la direclion d'un dépar-
lement d'Etat échappe aux règles élé-
rrlenfail'e.;: qui président à la conduite
d'une pulreprise privée, j'avoue que je
ne comprends pas très bien.
Que dirait-on d'un commerçant qui,
reprenant une maison complètement
CI coulée n. maintiendrait A leur poste
les chefs de services qui ont CI colln-
boré » — si l'on peut dire — à la fail-
lile de la nrme?«r toutes les Il lèles »
de la défunle Direction Générale restent
A leur poste, avec, pour elles, une seule
différence : une élevai ion de grade.
Mieux : alors que l'ancien -Sous-Secré-
taire d'Etal, devant certaines inaplilll-
des, avait déplacé quelques chefs PI
leur avait donné des emplois plus con-
formes A leurs capacités, on voit le Mi-
nistre de l'Air rétablir ces mêmes chefs
dans leurs fonctions primitives!
On espérait autre chose, yuand M.
Laurent Eynae appela A la Direclion Gé-
nérale Technique le grand réalisa!eur
qu'est l'Ingénieur CafJllot. on vit dans
cette décision un geste heureux qui PU
annonçait d'autres. Ils ne se sont pas
produits. M. Caquol a élé, dans les Ser-
vices techniques, le seul élément nou-
veau. Raisonnablement, malgré ses pou-
voirs, malgré sa valeur, pense-l-on oifil
suffira à purifier la maison. A lui don-
ner une ardeur et une vie nouvelles, à la
débarrasser4 du vieil esprit dont est si
fâcheusement imprégné l'établissement
d'lRy-leR-MôlllineHux?
M. Caqllot est un maître. J'aurais
voulu qu'il soit, en matière de Techni-
que, le MaMie. J'aurais voulu qu'il ait,
comme subordonnes des gens ayant le
même allant qup lui. la même volonté
d'innover, le même désir de laire des
Services Techniques de t'Kht le grand
centre de recherches et d'études que *
l'on attend et dont notre Aéronautique
a un si pressant besoin.
Que peut faire d'unp machine, l'as des •
conducteur quand les rouages sont
usés!
000
Tout, dans le Ministère de J' il'. reste
en place. N'est-il pas à craindre, a\ec
cela, qu'on ne réussisse pas A faire don-
ner au système ce que l'on en allen-
dait? Un ne changera pas, du jour an
lendemain. l'esprit, ni les méthodes de
CPIIX auxquels on demande brusquement
de bAtir l'Aviation tout autrement qu'ils
ne l'ont fait jusqu'ici. Il fallait prendre
- où ils se trouvaient — les hommes
acquis a»ix id'»es nouvelles et les mellre
A même de réaliser un plan neuf plutôt
que d'afiondep de l'ancien haut person-
net une conversion fort probléma-
tique.
•»n dit que c est le manque il hommes
qui a contraint le Minisire à gaider les
mêmes, un dit aussi que c'est l'exis-
tence du Corps des Ingénieurs qui l'a
empêché de prendre, en dehors de ce
Corps, les chefs des grands services. Je
ne pense pas que ce sont là des argu-
ments sérieux. Dans le Corps même
des Ingénieurs se Irouvenl des gens ca-
pables, des techniciens de valeur, qui,
A la tête de services aelifs, ant aient pu
accomplir une bonne besogne II fallait
leur en doimèr les moyens. Uuant aux
antres., comme en et et nn ne pouvait
décemment les mellre à la me. il n'était
pas impossible de leur confier des postes
très honoriifques mais mieux appro-
priés à leurs capacités particulière*.
Les cadres du Ministère de l'Air ne ré-
pondent pas à ce que l'on espérait. Leur
composilion a surplis le monde de l'Aé-
ronaulique et 1111 certain pessimisme
s'est emparé, dimanche, après la lec-
lure des journaux, de ceux qui comp-
taient sur le choix d'un personnel neuf
pour construire une maison neuve.
Nous omrn il un moment où r i\ér'o-
naulique neul paver cher des erreurs de
celle envergure.
Georges HOURD.
P. S. — Tout de même. maintenant,
l'Aviation Marchande a un chef. Tant
mieux. Je pense que celui qui a été dé-
signé n'a plus aucune intention de quitter
un jour le Ministère de l'Air et que le Mi-
nistre a reçu, à cet égard, des assurances
formelles. SNil en est ainsi, on ne peut
que s'incliner devant le choix oui a été fait
du directeur de l'Aviation commerciale.
Mais si, dans un an ou dix-huit mois, nous
devions apprendre le départ, pour entrer
au service d'une entreprise nrivée, de ce-
lui qui va négocier les nouveaux contrats
avec les compagnies. Les Ailes n'hésite-
raient pas alors à crier au scandale Je veux
être persuadé au'il ne subsiste aucune équi-
voque et que si, après avoir beaucoup hési-
té, le directeur de l'Aviation marchande
reste au ministère de l'Air, c'est qu'il est
décidé à y rester définitivempnt
, uA L..tTEt\AL
-'--
, "¡ta- itommc
1)" es chefs
t, IfnpOltatltes nominations et muto-
's Off'
Ctel Vlet}ent de paraître à « LOffi-
1), u titre du Ministère de l'Air.
Av En ,/ ° QuelQues-unes.+.
C CL0* NATIONALE
elle a]de tingade aconney est nommé
fléral - baconney est nommé
tral Ue 0'
~n, ~'-' one t S *
001,1'nés (- Gérard I{olldnd de CrozaJs,
l o')!ltI)1e' - , d
e Cs, netaux de Brigade,
I\" Q}é o,n{» cie \'f:'rgnelte de Lamotie est
I e f, 'n"ral de Btit{ade;
t Barès est nommé
1:: Ct eu Baiès est nommé
ÏC^RAL de1' \visiun Barès est nommé
in , Aimée de I'Aît ;
Ii.P néral de r '| ,acie ^ufl ést noI^m^ au
a (j etne la 3* Division aérienne, à
raurs. la 3' Division aérie nne, à
I.e ^fiérai d
¡(¡ jRiîde Michaud est nommé
ni de la ire Division aérienne,
rHç
e no ,
* nortimé de Mezey-
l)i\1'ts é au comm 'ndement de la
û rlî,n aêiienn.
* atis..
tlu,t e.s<
d' e au i, n n. est
..ét() aU COrrtmandement de la ire Brigade
l-e llaUhqU à , OUICuse,
'Ii enpral d é
ita to ai-î1îan'lernent roulouse ,
U d Rng-ade Gérard est nommé
d» u l'Armée du Hhin
a ff t t ériéra 'de. nKade de Crozals est
ç Col n t^hnique de l'Aéro-
("nt
ltInt 1 QUchet est nommé au comman-
la l,. Rrig-aop de Metz.
IbihtuTIO14 GENERALE TECHNIQUE
S (J,„
^es RÎ2Î rfcllniclue : M. Caquot.
ue : M. Secum
I"» « ! des F:?.•• M. Robert.
M. Robert.
s^v^an>M' Saba,,e'-
K,
rard AtSr()nautique. Na,i0M"
., Ol'lf Ir'CIIANDB Nationale
\\: u.t
",1 ; M. CamermaD.
la mission R chard a franchi
le Sdhara en 8 h. 45 de vol
On se souvient que M. PauLLouis Richard,
sous 'la conduite du pilote Laloueite, et en
compagnie du mécanrcien Cordonnier, avait
quitté Toussus-le-Noble le 2g janvier, sur
un Farman Il,0, monomoteur Gnôme et Rhône
« Titan" de 230 CV., pour effectuer un
voyage d'études vers Madagascar
l.a premièie étape, en raison du mauvais
temps, se termina à Paiçay-Meslay, près de
Tours. Le lendemain, Io janvier, Richard
atteignit Cazeaux et, le ier février, l'étape
Cazeaux-Madrid fut effectuée en 3 h. 50 de
vol.
Le voyage se continua, par, Séville, Oran et
Colomb-Béchar, mais ce ne fut que le 8 fé-
vrier que l'on apprit que Richard, L'iouette
et Cordonnier avaient atteint Adrar, 15 h.
et en étaient repartis à 16 h., en direction de
Reggan.
L'expédition était arrivée à la plus dure
partie de son progiamnie, mais, d'après les
dernières nouvelles, il semblait que la tra-
versée du Sahara dût s'effectuer sous les
meilleurs auspices. --
Effectivement, le n février, on apprenait
à Paris que le Farman 1,90 avait franchi
le Sahara en 8 h. 15 de vol, sans grandes
difficultés et en suivant constamment des
pistes assez visibles. L'atterissage fut effec-
tué à (;ao à 17 h. to. La prochaine étape
de la mission Richard dlit être Niamey. En-
registrons sans plus tarder le magnifique
résultat obtenu par Richard, Latouette et
Cordonnier: Paris-Gao en 39 h. 14 de vol,
avec un avion de trr nsport de 230 CV.
CHEZ ROHRBACH.
Cela ne va pas tout seul en Allemagne. Et
la Lufthansa — le monopole — fait bien des
mécontents
Témoin Rohrbach.
Récemment, ce constructeur aurait licencié
une grande paitie de son peisonnel,à la suite
du refus de nouveaux contrats par te Minis.
tère de* Communications.
Les industriels aHemands songent à fortemet
un conseil oui 'poo, :éfendlait. négocierait et
répartirait les. oldJ ea.
- - - - ---------------------- ----------- ---
LES AILES DE L'AMATEUR
(Comment construire
son petit avion
M. Jean Beaucarnot a commencé dans le précédent numéro des
« Ailes », une intéressante étude, faite de considérations générais,
mais fort utiles et pleines de bon sens, sur les directives dont devoit
s'inspirer le constructeur-amateur. Voici la suite et la fin de cette
étude
En effet, on peut considérer une aile
comme une succession de caissons »
accolés les uns aux autres et délimités par
les nervures Chacun de ces caissons tra-
vaille pour son compte personnel, sans
s'occuper de ses voisins de droite et de
gauche et il est évident que l'on peut
augmenter indéfiniment le nombre de
ceux-ci - c'est-à-dire augmenter l'allon-
gement - sans que le rendement de cha-
que élément, pour une même vitesse bien
entendu, en soit affecté.
D'ailleurs, une des plus remarquables
réalisations actuelles — l'avionnette 12 CV
biplace. d'Eric Nessler — a un allonge-
ment atteignant à peine 5,5, et. en avia-
tion à grande puissance, on peut voir que
le Richard-Penhoët avait une profondeur
d'aile dépassant 9 mètres aux points d'at-
tache, tandis que la dernière création de
Farman, le F-190, mesure 14 mètres d'en-
vergure pour une profondeur de plan de
3 mètres. i
L'amateur ne visera donc pas au grand
allongement qui implique fatalement une
disposition — plus ou moins absolue —
de porte-à-faux, ou la nécessité d'un hau-
bannage démesuré.
Dans le même ordre d'idées, le fuselage
sera relativement court. Ainsi établi. il
n'aura pas à subir les rorrc > *n^nt d'un
gran^ bras de levier C!",. F: "1r
— n". rapport à s »i Il 3'tiv n/Ul »e tui
SW ue uiiucudiuos tiumuaoies, puisque
déterminées par celles du pilote — ne se
prètera pas aux déformations, et comme
sa construction nécessitera moins ue ma-
tériaux, l'ensemble en sera allégé d'au-
tant.
La « sécurité aérodynamique ».
Ici, il est bon de faire remarquer que
la faible longueur d'un avion augmente les
difficultés de centrage Le bras de levier
étant très court, on ne peut uer que très
peu sur le réglage de l'empennage horizon-
tal sans augmenter aussitôt considérable-
ment la trainée. Le constructeur ne devra
donc pas trop compter sur le pian fixe
pour lui faciliter son travail de centrage.
Il fera mieux de prévoir un dispositif d'as-
semblage provisoire lui permettant de dé-
placer longitudinalemnt l'aile porteuse et
d'en modifier l'incidence sans difficultés.
Ce dispositif lui permettra de faire coïn-
cider les centres de poussées avec le cen-
tre de gravité de J'appareil et d'arriver
ainsi, par des essais successifs sur le ter-
rain — rouleur et petits paliers - à un
réglage empirique mais précis.
Après la sécurité mécanique - c'est-
à-dire la solidité — l'amateur devra re-
chercher, poui son petit appareil, .a « sé-
curité aérodynamique » Dans cet ordrè
d'idées, le point le plus important à ob-
server réside dans le choix d'un profil
d'aiie bon porteur Les ouvrages Rur les
travaux ues laboratoires étranger, nOUitO-
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