Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-03
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 03 janvier 1929 03 janvier 1929
Description : 1929/01/03 (A9,N394). 1929/01/03 (A9,N394).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554624h
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
•^i^i^-29, CÊS AILES 3
- LES AILES S'OUVRENT
L'avion Morane- Saulnier 152
Biplace de liaison n pour l'entraînement des pilotes et des observateurs,
moteur Salmson de 230 CV.
J -
melcadrillesd observation 1 e t de
oyer hombademetlt - sont équipées
av'ons do Puissance varie de 450 à.
^°° CV i»^a é- ronautioue militaire a com-
:lnt qUe l'utilisation de ces avions puis-
Pris qUe p 11' ervtraînemènt de ses pilotes
et °^servate UrS' était extrêmement coûteux
-
f* qu'elle n'était-p(>int indispensable. D'où
a ConversiAr de l'Aéronautique militaire
Aidées
tenues ees, que Les Ailes ont toujours sou-
fflent C st -à-d i re à l'avion d'entraîne-
Illent Olns - que l'avion d'arme
ment moin S fu'ssant que l'avion d'arme
ef' Part t, plus économique.
On s^116 dans la voie du petitavictl,
de \,r\autlque militaire a commis l'erreur
son sU Ir une - machine à tout faire: liai-
C'lta,anltalre. instruction des observateurs.
tlteit ue conception vouée à l'échec.
e ifnni;^,J*!1 en effet, un équipement
i ,JUrd, enr.
!Vec l'idép. rv.-ant qui était en, opposition
tteOlen 1 ée; mme de l'avion léger d'entrai-
nement i •„ °? léger est extrêmement sé-
''San*. * m» ls il ne faut pas lui demander
r } qiie' naravance. on sait qu'il ne peut
nUe d L'Aéronautique- mi litaire - deve-
„ •ter. [ «a e r^nauti(îue militaire — deve-
!•/ deoiiîe l'avènement., du Ministère de
Ir x éronau.tique.nationale - sera
à se préoccuper de nouveau et se.
'euSerrient e 1 avion léger et à provoquer
Pres hS.tJon en vue de ses besoins pro-
? devr^ renoncer à la for-
E" aU petit avion à tout faire H.
aVions ;tednt, le Programme actuel des
ai- l0ns de halson porte sur des machines de
l'ordre de 2 2° à 24° ~'- V Ce n'est plus,
Nertirnen» j
de l'en t de même un progrès dans la voie
ayions alnemnt économique puisque ces
ri'°ns ont
fleUre: nt une Puissance de moitié infé-
rieure à clIe des avions d'arme. Un équi-
les Utl'I' très complet permet néanmoms de
I's Uti. lise r l l'entraînement dans des con-
Ilions" a entraînement dans des con-
.V'0ri si'evni? ment égales à celles de
POOd à orane-Sauln ier type 1.5 2 ré-
cédents de caractéïistiques des avions pré-
céo ents e la me de Puteaux. Ses élé-
Jm ** orieiV»fUX* entre autres la voilure et
le tr, émn atterrissage, ont subi, pourtant
Q. vers la simptmcation. ce qui
fil e'y elue Unè amélioration aérodynami--
c eSSa i , ,
statlique du planeur a donné ., un
S°n t s^CUr'té de 12.75 qui iusti.
Doiri
eSt "ra' Pûlds total relativement élevé. Il
tneOlen: Que en plus des installations d'ar-
ent evi«x
comporte eXlgéts, le Morane-Saulnier 152
une mitrailleuse supplémentare,
M,tC^rf>nispf». tir en chasse.
liavats'. °n Variari J?°Ur ,e tir en chasse-
Hlin
lllati anatlQns apportées dans la déter-
I(isoo Or) de e que doit être l'avion de
^ion a conslQérablemçnt retardé son ad-
altofts Que, grâce au Ministère de
ment sa Place dans no-s formations rapide-
les dans nos formations aérien-
les triai IlCurremment à Morane-Saulntei,
aUSsi, ss Hanriot et Caudron ont. elles
ernent travaillé la question.
elllbarr tCes intéressés n'ont donc que
as du choix.
v André FRACHET.
152 - L'avion Morane-Saulmet
1a monoplan « parasol Il à
S- rfîptïW* - -
ku C'r-Iltre Ure est en deux pièces raccordées,
^Sf ° *su L la cabane. Chaque demi-aile
paire V»!us haubanée rigidement par une
m"»t«rigidement par une
paire de mâts obliques. Ces mâts, en tubes
1 'lr>il«rrijn carénés, sont croisillonnés
(l.u, s f('Ur Di n* carenés, sont CrotSI onnes
leur 1 Phn. Ils v'Outs'olta'cher, d'une
{~ zkux ongerons de l'aile et, d'autre part,
sur des pylônes latéraux; en tubes d'acier,
fixés aux cadres principaux du fuselage.
L'aile, à profil semi-épais, constant sur toute
l'envergure, îst sans dièdre latéral mais
affecte une flèche longitudinale de treize
pour cent.
Les ailerons sont disposés en bout d'aile,
sans compensation. Ils sont commandés ri-
gidement.
L'ossature des plans est métallique saut,
toutefois, les nervures, les faux longerons
et les arêtiers qui sont en bois. Le revête-
ment est en toile.
Fuselage. — La charpente du fuselage est
constituée par quatre longerons réunis, à
l'avant, jusqu'à la travée située derrière le
pilote, par des cadres métalliques et, pour
la partie arrière, par des montants et des
traverses qui, ainsi que les longerons, sont
des tubes de duralumin.
Du nez à l'habitacle de l'observateur, les
parois du fuselage sont recouvertes par des
tôles ; au delà, par de la toile.
Le poste de pilotage est installé en arrière
de la' voilure qui, à cet endroit, est très
échancréc, ceci pour faciliter l'accès ou
l'évacuation du poste et aussi pour donner
une bonne visibilité vers le haut.-Le siège,
réglable ainsi que le palonnier, est prévu
pour l'emploi d'un parachute coussin ou
dorsal.
Ce poste est muni d'une mitrailleuse,
placée sur le côté gauche du fuselage, pou-
vant tirer en chasse..
L'habitacle de l'observateur esrsitué im-
médiatement derrière le précédent. Muni
d'une double commande, il petit recevoir
quatre équipements différents ; c'est-à-dire,
soit un poste de T.S. F., émission et récep-
tion, ou un appareil photographique 26 G.C.,
ou encore un, armemnt constitué par deux
mitrailleuses Lewis jumelées, avec 500 car-
touches et un dispositif de signalisation,
plus une mitrailleuse Vickers synchronisée
et 350 cartouches. De plus, il peut, enfin,
recevoir un équipement spécial pour le vol
de nuit.
La sécurité de l'observateur est assurée
par un parachute du type sac-corset qui
peut être escamoté dans la partie arrière
du fuselage pour permettre au passager
d'effectuer sans gêne son travail aérien.
L'empennage horizontal comporte un plan
fixe et deux volets de profondeur. L'em-
pennage vertical comprend une surface de
dérive et un gouvernail de direction qui,
ainsi que celui de la profondeur, n'est pas
compensé. Ces organes sont commandés par
des câbles doubles auxquels on fait suivre
des trajets différents.
La structure des surfaces arrière est en-
tièrement métallique ; le recouvrement est
en toile.
Groupe moto-propulseur. - Le groupe
moto-propulseur comprenant le moteur et
tous ses accessoires, assujettis sur un bâti,
est fixé par quatre boulons au fuselage.
L'avion Morane-Saulnier type 152 est
équipé d'un moteur Salmson Ab. 9., à re-
froidissement par l'air, d'une puissance de
230 CV. Les moteurs en étoile fixe Lor-
raine, de 220 CV. et Gnôme et Rhône
« Titan », de 230 CV., peuvent être égale-
ment utilisés.
Le réservoir à essence, d'une capacité de
200 litres, est fixé sous le fuselage. Il .est
largable en vol. Le réservoir d'huile con-
tient 25 litres ; il est logé dans le fuselage.
Train d'atterrissage. — Le train d'atter-
rissage, du type sans essieu, 'a une voie de
trois mètres.
Chaque demi-tràin est constitué par un
essieu coudé qui est maintenu à son extré-
mité inférieure par une contrefiche dirigée
vers l'arrière. Cet essieu est raccordé au
pylône latéral par une jambe contenant le
dispositif amortisseur. Ce dispositif est du
modèle Morane-Saulnier, déjà décrit, à an-
neaux de sandows enfermés dans un caré-
nage.
Caractéristiques générales :
Envergure totale : 12 mètres 800 ;
Longueur totale : > 8 mètres 495 ;
Hauteur totale : 3 mètres 016 ;
Profondeur de l'afile : 2 mètres 300 ;
Surface portante totale : 27 mq. 25 ;
Puissance : 1 moteur Salmson de 230 CV.
Poids à vide équipé : 959 kilos ;
Poids du combustible : 165 kilos ;
Charge utile : 256 kilos ;
Poids total en charge : 1.380 kilos ;
Charge au mètre carré : 50 kilos 600 ;
Charge au cheval : 5 kilos 520 ;
Puissance par mètre carré : 8 CV. 5*
Performances :
Vitesse au sol : 185 km.-h. ;
Plafond : 5.000 mètres.
LE VOL SANS MOTEUR
Nous aurons en France
une éco e de vol à voile
UNE LETTRE DE J. THORET
Nous avons reçu de notre ami Thoret,
la lettre suivante: ':
A la page 12 des Ailes du 27 décembre,
M. Jean Romeyer dit « Nous, n'aurons
pas; d'école de vol à voile, en France, l'an
prochain. Nous souhaitons de nous trom-
per. Nous ne demandons que de pouvoir
connaître et annoncer. Mais à notre con-
naissance, au printemps prochain, il n'y
aura rien de nouveau en France. »
Pourriez-vous donc détromper M. Re-
meyer, puisqu'il le désire et lui rappeler
que j'inaugure, au printomps prochain, à
laérodrome du Mont-Blanc,, mon école
d'initiation au vol en montagne qui sera
également une école de vol à voile, hélice
GJ6c.
J'aime voler en planeur à Vauville et
j'aimerai surtout y voler avec un planeur
lorsque nous en aurons d. léellement di-
gnes de ce nom. je crois d'ailleurs Vau-
ville appelé à un bel avenir pour l'essai,
grâce aux planeurs, de voiluies nouvelles.
Ceci est l'avenir, mais il y a le présent.
Ce printemps, même -où votre collaborateur
affirme qu'on n'aura pas d'école de vol à
voile en France, il y en aura une.
Récemment, le chef d'une puissante firme
d'aviation étrangère est venu, avec moi,
voir mon Directeur et lui a dit:
, « Au printemps, au moment des vents
d'équinoxe, - si -vous voulez, un de nos. pilo-
tes viendra avec une avionnette et un mé-
canicieri s'installer à l'aérodrom. du Mont-
Blanc ; combien nous prendrez-vous pour
les leçons de vol en montagne et-dë vol
à voile, hélice calée, que lui donnera, en
double commande, le moniteur Thoret? »
Ce printemps verra donc l'inauguration de
mon école de vol à voile, hélice calée, où
l'on fera connaissance avec les plus beaux
courants de l'Europe et je puis vous assu-
rer que, dès ce printemps, j'aurai aussi,
comme élèves, des aviateurs français.
THOREI.
- Nous n'ignonons rien des projets de
Thoret puisque Les Ailes, à ce sujet, ont
publié une mterview de l'excellent pilote.
Mais si à l'école du Mont-Blanc on fera du
vol à voile, cette école n'aura pas le carac-
tère de celle de Pavullo dont notre colla.
borateur Jean Romeyer a entretenu les
lecteurs des Ailes. C'est ce que notre col-
laborateur entendait dire sans mettre aucu-
nement en doute Pintérêt considérable de
l'école de Thoret.
Si nos dirigeants avaient l'esprit qui
anime les chefs de l'Aéronautique ita-
lienne, nous aurions depuis longtemps, à
Vauville, un centre d'entraînement compa-
rable à celui de Pavuilo.
- LES AILES S'OUVRENT
L'avion Morane- Saulnier 152
Biplace de liaison n pour l'entraînement des pilotes et des observateurs,
moteur Salmson de 230 CV.
J -
melcadrillesd observation 1 e t de
oyer hombademetlt - sont équipées
av'ons do Puissance varie de 450 à.
^°° CV i»^a é- ronautioue militaire a com-
:lnt qUe l'utilisation de ces avions puis-
Pris qUe p 11' ervtraînemènt de ses pilotes
et °^servate UrS' était extrêmement coûteux
-
f* qu'elle n'était-p(>int indispensable. D'où
a ConversiAr de l'Aéronautique militaire
Aidées
tenues ees, que Les Ailes ont toujours sou-
fflent C st -à-d i re à l'avion d'entraîne-
Illent Olns - que l'avion d'arme
ment moin S fu'ssant que l'avion d'arme
ef' Part t, plus économique.
On s^116 dans la voie du petitavictl,
de \,r\autlque militaire a commis l'erreur
son sU Ir une - machine à tout faire: liai-
C'lta,anltalre. instruction des observateurs.
tlteit ue conception vouée à l'échec.
e ifnni;^,J*!1 en effet, un équipement
i ,JUrd, enr.
!Vec l'idép. rv.-ant qui était en, opposition
tteOlen 1 ée; mme de l'avion léger d'entrai-
nement i •„ °? léger est extrêmement sé-
''San*. * m» ls il ne faut pas lui demander
r } qiie' naravance. on sait qu'il ne peut
nUe d L'Aéronautique- mi litaire - deve-
„ •ter. [ «a e r^nauti(îue militaire — deve-
!•/ deoiiîe l'avènement., du Ministère de
Ir x éronau.tique.nationale - sera
à se préoccuper de nouveau et se.
'euSerrient e 1 avion léger et à provoquer
Pres hS.tJon en vue de ses besoins pro-
? devr^ renoncer à la for-
E" aU petit avion à tout faire H.
aVions ;tednt, le Programme actuel des
ai- l0ns de halson porte sur des machines de
l'ordre de 2 2° à 24° ~'- V Ce n'est plus,
Nertirnen» j
de l'en t de même un progrès dans la voie
ayions alnemnt économique puisque ces
ri'°ns ont
fleUre: nt une Puissance de moitié infé-
rieure à clIe des avions d'arme. Un équi-
les Utl'I' très complet permet néanmoms de
I's Uti. lise r l l'entraînement dans des con-
Ilions" a entraînement dans des con-
.V'0ri si'evni? ment égales à celles de
POOd à orane-Sauln ier type 1.5 2 ré-
cédents de caractéïistiques des avions pré-
céo ents e la me de Puteaux. Ses élé-
Jm ** orieiV»fUX* entre autres la voilure et
le tr, émn atterrissage, ont subi, pourtant
Q. vers la simptmcation. ce qui
fil e'y elue Unè amélioration aérodynami--
c eSSa i , ,
statlique du planeur a donné ., un
S°n t s^CUr'té de 12.75 qui iusti.
Doiri
eSt "ra' Pûlds total relativement élevé. Il
tneOlen: Que en plus des installations d'ar-
ent evi«x
comporte eXlgéts, le Morane-Saulnier 152
une mitrailleuse supplémentare,
M,tC^rf>nispf». tir en chasse.
liavats'. °n Variari J?°Ur ,e tir en chasse-
Hlin
lllati anatlQns apportées dans la déter-
I(isoo Or) de e que doit être l'avion de
^ion a conslQérablemçnt retardé son ad-
altofts Que, grâce au Ministère de
ment sa Place dans no-s formations rapide-
les dans nos formations aérien-
les triai IlCurremment à Morane-Saulntei,
aUSsi, ss Hanriot et Caudron ont. elles
ernent travaillé la question.
elllbarr tCes intéressés n'ont donc que
as du choix.
v André FRACHET.
152 - L'avion Morane-Saulmet
1a monoplan « parasol Il à
S- rfîptïW* - -
ku C'r-Iltre Ure est en deux pièces raccordées,
^Sf ° *su L la cabane. Chaque demi-aile
paire V»!us haubanée rigidement par une
m"»t«rigidement par une
paire de mâts obliques. Ces mâts, en tubes
1 'lr>il«rrijn carénés, sont croisillonnés
(l.u, s f('Ur Di n* carenés, sont CrotSI onnes
leur 1 Phn. Ils v'Outs'olta'cher, d'une
{~ zkux ongerons de l'aile et, d'autre part,
sur des pylônes latéraux; en tubes d'acier,
fixés aux cadres principaux du fuselage.
L'aile, à profil semi-épais, constant sur toute
l'envergure, îst sans dièdre latéral mais
affecte une flèche longitudinale de treize
pour cent.
Les ailerons sont disposés en bout d'aile,
sans compensation. Ils sont commandés ri-
gidement.
L'ossature des plans est métallique saut,
toutefois, les nervures, les faux longerons
et les arêtiers qui sont en bois. Le revête-
ment est en toile.
Fuselage. — La charpente du fuselage est
constituée par quatre longerons réunis, à
l'avant, jusqu'à la travée située derrière le
pilote, par des cadres métalliques et, pour
la partie arrière, par des montants et des
traverses qui, ainsi que les longerons, sont
des tubes de duralumin.
Du nez à l'habitacle de l'observateur, les
parois du fuselage sont recouvertes par des
tôles ; au delà, par de la toile.
Le poste de pilotage est installé en arrière
de la' voilure qui, à cet endroit, est très
échancréc, ceci pour faciliter l'accès ou
l'évacuation du poste et aussi pour donner
une bonne visibilité vers le haut.-Le siège,
réglable ainsi que le palonnier, est prévu
pour l'emploi d'un parachute coussin ou
dorsal.
Ce poste est muni d'une mitrailleuse,
placée sur le côté gauche du fuselage, pou-
vant tirer en chasse..
L'habitacle de l'observateur esrsitué im-
médiatement derrière le précédent. Muni
d'une double commande, il petit recevoir
quatre équipements différents ; c'est-à-dire,
soit un poste de T.S. F., émission et récep-
tion, ou un appareil photographique 26 G.C.,
ou encore un, armemnt constitué par deux
mitrailleuses Lewis jumelées, avec 500 car-
touches et un dispositif de signalisation,
plus une mitrailleuse Vickers synchronisée
et 350 cartouches. De plus, il peut, enfin,
recevoir un équipement spécial pour le vol
de nuit.
La sécurité de l'observateur est assurée
par un parachute du type sac-corset qui
peut être escamoté dans la partie arrière
du fuselage pour permettre au passager
d'effectuer sans gêne son travail aérien.
L'empennage horizontal comporte un plan
fixe et deux volets de profondeur. L'em-
pennage vertical comprend une surface de
dérive et un gouvernail de direction qui,
ainsi que celui de la profondeur, n'est pas
compensé. Ces organes sont commandés par
des câbles doubles auxquels on fait suivre
des trajets différents.
La structure des surfaces arrière est en-
tièrement métallique ; le recouvrement est
en toile.
Groupe moto-propulseur. - Le groupe
moto-propulseur comprenant le moteur et
tous ses accessoires, assujettis sur un bâti,
est fixé par quatre boulons au fuselage.
L'avion Morane-Saulnier type 152 est
équipé d'un moteur Salmson Ab. 9., à re-
froidissement par l'air, d'une puissance de
230 CV. Les moteurs en étoile fixe Lor-
raine, de 220 CV. et Gnôme et Rhône
« Titan », de 230 CV., peuvent être égale-
ment utilisés.
Le réservoir à essence, d'une capacité de
200 litres, est fixé sous le fuselage. Il .est
largable en vol. Le réservoir d'huile con-
tient 25 litres ; il est logé dans le fuselage.
Train d'atterrissage. — Le train d'atter-
rissage, du type sans essieu, 'a une voie de
trois mètres.
Chaque demi-tràin est constitué par un
essieu coudé qui est maintenu à son extré-
mité inférieure par une contrefiche dirigée
vers l'arrière. Cet essieu est raccordé au
pylône latéral par une jambe contenant le
dispositif amortisseur. Ce dispositif est du
modèle Morane-Saulnier, déjà décrit, à an-
neaux de sandows enfermés dans un caré-
nage.
Caractéristiques générales :
Envergure totale : 12 mètres 800 ;
Longueur totale : > 8 mètres 495 ;
Hauteur totale : 3 mètres 016 ;
Profondeur de l'afile : 2 mètres 300 ;
Surface portante totale : 27 mq. 25 ;
Puissance : 1 moteur Salmson de 230 CV.
Poids à vide équipé : 959 kilos ;
Poids du combustible : 165 kilos ;
Charge utile : 256 kilos ;
Poids total en charge : 1.380 kilos ;
Charge au mètre carré : 50 kilos 600 ;
Charge au cheval : 5 kilos 520 ;
Puissance par mètre carré : 8 CV. 5*
Performances :
Vitesse au sol : 185 km.-h. ;
Plafond : 5.000 mètres.
LE VOL SANS MOTEUR
Nous aurons en France
une éco e de vol à voile
UNE LETTRE DE J. THORET
Nous avons reçu de notre ami Thoret,
la lettre suivante: ':
A la page 12 des Ailes du 27 décembre,
M. Jean Romeyer dit « Nous, n'aurons
pas; d'école de vol à voile, en France, l'an
prochain. Nous souhaitons de nous trom-
per. Nous ne demandons que de pouvoir
connaître et annoncer. Mais à notre con-
naissance, au printemps prochain, il n'y
aura rien de nouveau en France. »
Pourriez-vous donc détromper M. Re-
meyer, puisqu'il le désire et lui rappeler
que j'inaugure, au printomps prochain, à
laérodrome du Mont-Blanc,, mon école
d'initiation au vol en montagne qui sera
également une école de vol à voile, hélice
GJ6c.
J'aime voler en planeur à Vauville et
j'aimerai surtout y voler avec un planeur
lorsque nous en aurons d. léellement di-
gnes de ce nom. je crois d'ailleurs Vau-
ville appelé à un bel avenir pour l'essai,
grâce aux planeurs, de voiluies nouvelles.
Ceci est l'avenir, mais il y a le présent.
Ce printemps, même -où votre collaborateur
affirme qu'on n'aura pas d'école de vol à
voile en France, il y en aura une.
Récemment, le chef d'une puissante firme
d'aviation étrangère est venu, avec moi,
voir mon Directeur et lui a dit:
, « Au printemps, au moment des vents
d'équinoxe, - si -vous voulez, un de nos. pilo-
tes viendra avec une avionnette et un mé-
canicieri s'installer à l'aérodrom. du Mont-
Blanc ; combien nous prendrez-vous pour
les leçons de vol en montagne et-dë vol
à voile, hélice calée, que lui donnera, en
double commande, le moniteur Thoret? »
Ce printemps verra donc l'inauguration de
mon école de vol à voile, hélice calée, où
l'on fera connaissance avec les plus beaux
courants de l'Europe et je puis vous assu-
rer que, dès ce printemps, j'aurai aussi,
comme élèves, des aviateurs français.
THOREI.
- Nous n'ignonons rien des projets de
Thoret puisque Les Ailes, à ce sujet, ont
publié une mterview de l'excellent pilote.
Mais si à l'école du Mont-Blanc on fera du
vol à voile, cette école n'aura pas le carac-
tère de celle de Pavullo dont notre colla.
borateur Jean Romeyer a entretenu les
lecteurs des Ailes. C'est ce que notre col-
laborateur entendait dire sans mettre aucu-
nement en doute Pintérêt considérable de
l'école de Thoret.
Si nos dirigeants avaient l'esprit qui
anime les chefs de l'Aéronautique ita-
lienne, nous aurions depuis longtemps, à
Vauville, un centre d'entraînement compa-
rable à celui de Pavuilo.
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