Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1928-11-29
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 29 novembre 1928 29 novembre 1928
Description : 1928/11/29 (A8,N389). 1928/11/29 (A8,N389).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65546196
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
¿fi -389, 29-1128. LES AILES
0-
LE BON EXEMPLE
Un touriste vole,
sur un 120 CV.
de Paris à Casablanca
Le jOli voyage d'André Bailly
Le 18 novernbre, un avion Morane-Saul-
n'0r à rn0^a'®SOn i2o CV quittait Vil-
Brnd y dans]' apres-midl et atteignait
caux quelques heures après.
heures après.
àaux ?ndernain .19, Bailly volait de Bor-
narce^one > le 20 de Barcelone à
SUlna et le 21, dans la matinée, le Morane-
^ulnicj- l'étape
L'i: 1 ait l'étape Malaga-Casablanca.
L'intérêt de Ce v°yag-e ne réside pas seu-
lement ans le faIt qu'il fut accompli avec
"'fJteur d le fait °'U^ f-ut accompl i avec
Jn Moteur e 120 CV mais surtout dans la
nahté d : t
^ÇrsonnaHt° - C, pilote. Celui-ci est vraiment
11:1 toUrkt
Indust •••
Iiid 'e^ Nanc^ André Bailly a 23 ans.
,j lnt l J ,
r)'^int C 1CZ ^audron, au Crotoy, son bre-
à c/e pr' , un C. 60
^teur degré puis acheta un C. 60
Q/¡IiIiteur Clerget 130 CV avec lequel il
tua s0 brevet de deuxième degré et effec-
l3 de deuxième degré et effec-
et plusie UrS Vo3"aSes de tourisme à travers
ancc b
Appelé' l
,Appelé alors au service, il vint a Istres,
n b compléta son instruction en passant
âlfecteVet militaire à la suite duquel il fût
Dttn au 26 régiment d'aviation à Nancy.
obi}- -
IJ paso Ihsé en juillet dernier, il entendit
Pas renoncer à l'Aviation et passa com-
rrll)\'er\ chez Morane-Saulnier de l'avion de
t" ne Pt' avec lequel il vient de
aliser equatre jours le joli voyage de
quatre jours le joli voyage de
Pro a Casablanca, sans autre but que de
Anj
idrg n
9 v se propose de poursuivre sa
Ur: teade );lr l'Algérie et la Tunisie avant
rc?a„ p 1
\li, /:) I,r la France.
ri Par son exemple, amener au
11e
.'¡Iltent aenen, beaucoup de jeunes gens qui
.de l'aviation !
"°utçrit r^Ore de l'aviation ]
ACtIYITE AERONAUTIQUE
AlftrOdrome en aérodrome
Bourget.
Avec le th, temps, le trafic d l, é ro-
,\\¡ \¡ ais temps, le trafic de l'aéro-
1. \ÎJ\¡ r< et est en légère décroissance,
p: o";b 6 la période comprise du 9 au
Inclus, on a enregistré le dé-
38j
t) Pasa arnvée de 105 avions transportant
3 kîRers, 28.224 kilos de marchandises
,lOS de courrier.
, ,.
j 1. LÇJJ essaIs de décollage à la verticale
;''ttso^ore Isacco numéro 2 ayant été sa-
1;1,: lallts ëJ re Isacco numcro 2 ayant etc sa-
]'a' on ,travaille, maintenant, à COIn-
M,:tr an''Pnareil qui sera prêt, d'ici quelques
es , POur le vol horizontal.
V, Ur le vo1 hor i zonta l
<" !}d r ,VIOn Bernard - Hubert, type
grand raid '• est en cours de mise au point
Str diro Il est en cours de mise au point
k-le de Chàlle. Une tentative
leii ° du monde de distance pour-
S Prép tre le couronnement de ces dis-
ces dis-
C) bb lay..
déchaînés ont cons idérable-
déchaînés ont considérable-
elém - des pilo.tes de Villa.
c\ ;¡Y. Ve le travail des pilotes de Villa-
u
ùCs ont pu, néanmoins,
ge tffectuéSceptions ont pu, néanmoins,
notamment de LIOre et Oli-
!'lf'',h^'Sch»C et Bourdin; de Caudron 5),
vfts e ^otte de Wibault 7 C. 1, par Des jo-
CI t ftri XIX Renault, par Buc-
de Bréguet XIX Renault Par Buc-
j. ailriot l,.. , ,
Ca riot, l'avion de liaison 460 a été
"U n,», JUr Lorraine à air de 100 CV ;
Strilction H. ,7 école et des Bréguet
1, des H. 17 école et des Bréguet
v4 fK)ir Arnie- e se poursui. à Carrières-sur-
1: a viotl vigil 9Ucrchais continue ses es-
avion léger Guerchais continue ses es-
du certificat de navi-
o' sous a Gonduite de Lemerre.
la conduite de Lemerre.
.1 1..¡tl()Il e. on va reprendre l'expéri-
des carburants de sécurité F ei-rier
des ar^urants de sécurité Ferrier
I\te ('ole
A Tpussous-le-Noble. De nimbreux pilotes
Ir;fit\':n Pl V^ .sans visibilité extérieure
«■ en Cnombreux pilotes
v^1 fv' en effPt ^eJa saison d'hiver pour
venir faire un stage a l'école du pilotage
à l'école du « pilotage
a ^^ines Les pi lote: de différentes
tN^aïK d'un groupe
S.T.I.Aé., d'un groupe
CJUcaH °n Cctte sii?ent journellement s'en-
ci au n'i spéciale poui leur
Si, r^, fe j°»ïn ftaee- Ils profitent, en
! \j'IiI) es COUr ces de mauvais temps pour
les cours echniques et, aussi 1 l'ins-
tion sur le banc au sol. Un nouveau con-
1'" raltlCh-oe s rr\]htanes doit commencer
norrient ri ta'res doit commencer
it, d as quelques jours.
''écnie civil- ',J,nftruction se poursuit
normalement ; cettp ^c?le a reçu, l'autre se-
M T l'autre se-
trrv1Sr,°UveU cs inscriptions. L'un des
es aiaroP
<-l chçf euVçs j' est sur le point d'effec-
It/'>'¡is et PIlOte U brevet.
tr^lt?PCt continue les vols
.ise a,i3°mt du Goliath rou-
l 1Ue iffér. commercial x,
t avions commercial x,
vole fréquemment sur .e
l\':t¡\¡e re lTIi oplan de transport qui doit
s en service sur les lignes
_ulupcaynle Intel'na.l"n.dè ue x^avi^oiiOxi Aérienne, obéis-
sant aux nfêmes considérations que l'Air-Union, a mis en
- essais sur ses lignes cette limousine de transport Potez-32.
missions dont on va le charger,
!J'un iort bon rendement commercial, tacite à pitoier, à.t:v
une vaste cabine qui plaira aux passagers et muni d'un
bon moteur Salmson, cet appareil assurera parfaitement les
(Photo André, Le Bourget)
LA TECHNIQUE DES AILES
Le problème de la carburation intégrale
dans le moteur à explosion
Deux ingénieurs, MM. Rebillet et Ecureux ont consacré de longues recherches au problème de la car-
buration. Ils ont abouti à une solution curieuse mais bien séduisante de ce problème, puisque l'applica-
tion de leur procédé apporterait aux avions une augmentation sensible de sécurité et de rayon d'action.
Le problème de la carburation, qui a tenté
tant de chercheurs, a reçu une solution très
curieuse à la suite des travaux des ingénieurs
Rebillet et Ecureux.
On sait que, très sommairement, le pro-
blème de la carburation consiste à fournir au
moteur une proportion constante de liquide
combustible par rapport au poids d';:\lr asp'-
ré. Pour résoudre avec rigueur le problème, il
est bien évident qu'il est indispensable de
connaître à chaque instant le poids d'air as-
piré par un moteur à explosion.
Cette loi des poids d'air aspiré a été publiée
pour la première fois aux Comptes Rendus de
l'Académie des Sciences du 25 juillet 1927,
page 257. Elle est d'une forme algébrique
particulière — représentée graphiquement
figure i par une des trois courbes se rappor-
tant chacune à une ouverture différente de
l'obturateur d'admission — papillon, bois-
seau, etc. À chaque position de cet obtura-
teur correspond une courbe dont le coefficient
angulaire à l'origine diminue en même temps
que la fermeture augmente et cela selon des
variations dont la connaissance est une des
caractéristiques de la méthode.
Si le poids d'air était proportionnel à la
vitesse de rotation du moteur, il serait repré-
senté par la tangente 0 T, — quand l'obtu-
rateur est grand ouvert. — La courbe Oa0,
qui représente véritablement le poids d'air
aspiré, montre clairement que la uifférence
est grande. De plus, on voit qu'à un moment
donné ce poids d'air absorbé, après être passé
par un maximum, tend à diminuer si la vi-
tesse du moteur augmente, d'où une vitesse
critique à ne pas dépasser pour chaque posi-
tion de l'obturateur d'admission.
Le principe de la solution.
Ces courbes étant connues, on voit que si,
par un moyen quelconque, o, fait reproduire
à un débit de liquide combustible les mêmes
courbes et qu'on projette ce liquide dans la
tuyauterie d'admission, on aura à chaque ins-
tant et-de façon continue le dosage recherché.
Un point extrêmement curieux du procédé
consiste dans l'utilisation de moyens essen-
tiellement hydrauliques pour arriver ai ré-
sultat voulu.
Le schéma montre la disposition utilisée.
On voit le moteur, avec sa tuyauterie d'ad-
mission portant l'obturateur habituel, qui en-
traîne une pompe centrifuge créant dans un
circuit hydraulique une pression proportion-
nelle au carré de sa vitesse de rotation.
Le jet de liquide combustible est projeté
dans cette tuyauterie par un gicleur soustrait
à l'effet de la dépression de Vaspiration, con-
trairement à tous les systèmes connus. Ce gi-
cleur est au même niveau qu'un niyeau cons-
tant de liquide, schématisé par la ligne en
pointillé ; ce qui produit le jet est donc une
pression hydraulique exclusivement produite
par la pompe centrifuge.
Le gicleur est un « orifice à mince pwi
qui, inséré dans les circuits hydrauliques »,
donne un écoulement régi par le principe de
Torricelli (V = V 2 gh). Si aucun artifice
n'existait, il s'ensuivrait que le débit de li-
quide combustible se ferait suivant une droite
que l'on- pourrait représenter par OTI, OT2
ou OT3 de la figure précédente.
Pour arriver à ce que les points de ces
droites viennent se superposer aux points des
courbes, il est nécessaire de créer dans le cir-
cuit une résistance variable, produite en l'es-
pèce par la vanne automatique H. Cette
vanne automatique est commandée par une
fraction de la pression centrifuge par le
moyen d'un robinet J, relié au papillon. Un
autre robinet 1 relié aussi au papillon assure
l'abaissement des courbes que l'on voit clai-
rement sur la première figure. Des robinets
tels que K et M servent de correcteur d'in-
tensité de puissance, ou de correcteur altimé-
trique, si la commande est faite par des va-
riations barométriques.
Le calcul des circuits hydrauliques est com-
plexe, mais on démontre que le débit repro-
duit exactement les courbes de poids d'air
aspiré.
La"complexité du schéma n'est due qu'au
soin qu'on a pris de le rendre très clair. En
réalité, tous les circuits se résorbent à quel-
ques canaux percés dans le corps d'un appa-
reil plus simple, en somme, que tous les car-
burateurs à aspiration actuels et d'un volume
analogue à la plupart d'entre eux — la plus
grande dimension de l'appareil destinée à
l'automobile est de 12 centimètres. — Les
robinets deviennent des soupapes ; dans l'auto
et le camion, la commande unique de l'appa-
reil est simplement faite par la pédale de
l'accélérateur.
Plus de « trou de carburation ».
Le liquide combustible étant injecté de
façon « continue » par un seul gicleur, le cou-
ple moteur est continu. De plus, ce couple,
qui est maximum dès les plus faibles allures,
est variable par l'enrichissement du dosage
rendu possible, comme on l'a dit, par la ma-
nœuvre automatique d'un robiret tel que M.
Des essais au banc et sur voitures ont permis
de constater que les variations de puissance
en fonction du dosage sont dans le rapport de
1 à 1,6..
On se rend compte par là de ce que le mo-
teur gagne en souplesse.
L'obtention du couple variable permet la
suppression du changement de vitesses dans
l'automobile ou tout au moins la diminution
du nombre de celles-ci.
Une autre conséquence curieuse du dosage
variable est celle qui résulte de la possibilité
de travailler la plus grande partie du temps
avec la compression maximum pour laquelle
est établi le moteur. C'est une grosse cause
d'amélioration du rendement, qui n'est pas
inférieure à 25 dans un parcours accidenté
ou dans un service de ville qui implique des
arrêts et des ralentissements nombreux.
Dans l'aviation, les conséquences sont en-
core" plus importantes, elles permettent
l'adaptation facile des hélices au moteur et
un gros excédent de puissance indispensable
à l'envol des avions. De plus, l'injection de
liquide combustible étant positive, il n'y a
jamais de trou de carburation par différence
d'inertie entre l'air et le liquide combustible.
La suppression de l'incendie.
Le fait d'injecter le liquide combustible à
même la soupape d'admission évite les retours
de flamme, si dangereux en aviation, par leur
propagation aux réserves de carburant. La
possibilité supplémentaire de couper l'alimen-
tation du cylindre qui aurait des avaries mé-
caniques — et cela tour à tour pour chacun
d'eux, si on a pris la précaution d'avoir un
seul gicleur par cylindre — accroît la sûreté
du vol dans des proportions considérables.
Les possibilités des avions.
La possibilité d'exécuter des vols avec un
seul moteur dont on peut régler l'allure de
Schéma de ta aispuauion utilisée par les
ingénieurs Rebillet et E-ureux
façon rationnelle — autrement que par
l'étranglement des ggz — permet d'établir
une loi de vol au coufs d'un voyage ou d'un
raid, loi qui se traduit de façon générale par
l'augmentation de toutes les performances
actuelles.
0-
LE BON EXEMPLE
Un touriste vole,
sur un 120 CV.
de Paris à Casablanca
Le jOli voyage d'André Bailly
Le 18 novernbre, un avion Morane-Saul-
n'0r à rn0^a'®SOn i2o CV quittait Vil-
Brnd y dans]' apres-midl et atteignait
caux quelques heures après.
heures après.
àaux ?ndernain .19, Bailly volait de Bor-
narce^one > le 20 de Barcelone à
SUlna et le 21, dans la matinée, le Morane-
^ulnicj- l'étape
L'i: 1 ait l'étape Malaga-Casablanca.
L'intérêt de Ce v°yag-e ne réside pas seu-
lement ans le faIt qu'il fut accompli avec
"'fJteur d le fait °'U^ f-ut accompl i avec
Jn Moteur e 120 CV mais surtout dans la
nahté d : t
^ÇrsonnaHt° - C, pilote. Celui-ci est vraiment
11:1 toUrkt
Indust •••
Iiid 'e^ Nanc^ André Bailly a 23 ans.
,j lnt l J ,
r)'^int C 1CZ ^audron, au Crotoy, son bre-
à c/e pr' , un C. 60
^teur degré puis acheta un C. 60
Q/¡IiIiteur Clerget 130 CV avec lequel il
tua s0 brevet de deuxième degré et effec-
l3 de deuxième degré et effec-
et plusie UrS Vo3"aSes de tourisme à travers
ancc b
Appelé' l
,Appelé alors au service, il vint a Istres,
n b compléta son instruction en passant
âlfecteVet militaire à la suite duquel il fût
Dttn au 26 régiment d'aviation à Nancy.
obi}- -
IJ paso Ihsé en juillet dernier, il entendit
Pas renoncer à l'Aviation et passa com-
rrll)\'er\ chez Morane-Saulnier de l'avion de
t" ne Pt' avec lequel il vient de
aliser equatre jours le joli voyage de
quatre jours le joli voyage de
Pro a Casablanca, sans autre but que de
Anj
idrg n
9 v se propose de poursuivre sa
Ur: teade );lr l'Algérie et la Tunisie avant
rc?a„ p 1
\li, /:) I,r la France.
ri Par son exemple, amener au
11e
.'¡Iltent aenen, beaucoup de jeunes gens qui
.de l'aviation !
"°utçrit r^Ore de l'aviation ]
ACtIYITE AERONAUTIQUE
AlftrOdrome en aérodrome
Bourget.
Avec le th, temps, le trafic d l, é ro-
,\\¡ \¡ ais temps, le trafic de l'aéro-
1. \ÎJ\¡ r< et est en légère décroissance,
p: o";b 6 la période comprise du 9 au
Inclus, on a enregistré le dé-
38j
t) Pasa arnvée de 105 avions transportant
3 kîRers, 28.224 kilos de marchandises
,lOS de courrier.
, ,.
j 1. LÇJJ essaIs de décollage à la verticale
;''ttso^ore Isacco numéro 2 ayant été sa-
1;1,: lallts ëJ re Isacco numcro 2 ayant etc sa-
]'a' on ,travaille, maintenant, à COIn-
M,:tr an''Pnareil qui sera prêt, d'ici quelques
es , POur le vol horizontal.
V, Ur le vo1 hor i zonta l
<" !}d r ,VIOn Bernard - Hubert, type
grand raid '• est en cours de mise au point
Str diro Il est en cours de mise au point
k-le de Chàlle. Une tentative
leii ° du monde de distance pour-
S Prép tre le couronnement de ces dis-
ces dis-
C) bb lay..
déchaînés ont cons idérable-
déchaînés ont considérable-
elém - des pilo.tes de Villa.
c\ ;¡Y. Ve le travail des pilotes de Villa-
u
ùCs ont pu, néanmoins,
ge tffectuéSceptions ont pu, néanmoins,
notamment de LIOre et Oli-
!'lf'',h^'Sch»C et Bourdin; de Caudron 5),
vfts e ^otte de Wibault 7 C. 1, par Des jo-
CI t ftri XIX Renault, par Buc-
de Bréguet XIX Renault Par Buc-
j. ailriot l,.. , ,
Ca riot, l'avion de liaison 460 a été
"U n,», JUr Lorraine à air de 100 CV ;
Strilction H. ,7 école et des Bréguet
1, des H. 17 école et des Bréguet
v4 fK)ir Arnie- e se poursui. à Carrières-sur-
1: a viotl vigil 9Ucrchais continue ses es-
avion léger Guerchais continue ses es-
du certificat de navi-
o' sous a Gonduite de Lemerre.
la conduite de Lemerre.
.1 1..¡tl()Il e. on va reprendre l'expéri-
des carburants de sécurité F ei-rier
des ar^urants de sécurité Ferrier
I\te ('ole
A Tpussous-le-Noble. De nimbreux pilotes
Ir;fit\':n Pl V^ .sans visibilité extérieure
«■ en Cnombreux pilotes
v^1 fv' en effPt ^eJa saison d'hiver pour
venir faire un stage a l'école du pilotage
à l'école du « pilotage
a ^^ines Les pi lote: de différentes
tN^aïK d'un groupe
S.T.I.Aé., d'un groupe
CJUcaH °n Cctte sii?ent journellement s'en-
ci au n'i spéciale poui leur
Si, r^, fe j°»ïn ftaee- Ils profitent, en
! \j'IiI) es COUr ces de mauvais temps pour
les cours echniques et, aussi 1 l'ins-
tion sur le banc au sol. Un nouveau con-
1'" raltlCh-oe s rr\]htanes doit commencer
norrient ri ta'res doit commencer
it, d as quelques jours.
''écnie civil- ',J,nftruction se poursuit
normalement ; cettp ^c?le a reçu, l'autre se-
M T l'autre se-
trrv1Sr,°UveU cs inscriptions. L'un des
es aiaroP
<-l chçf euVçs j' est sur le point d'effec-
It/'>'¡is et PIlOte U brevet.
tr^lt?PCt continue les vols
.ise a,i3°mt du Goliath rou-
l 1Ue iffér. commercial x,
t avions commercial x,
vole fréquemment sur .e
l\':t¡\¡e re lTIi oplan de transport qui doit
s en service sur les lignes
_ulupcaynle Intel'na.l"n.dè ue x^avi^oiiOxi Aérienne, obéis-
sant aux nfêmes considérations que l'Air-Union, a mis en
- essais sur ses lignes cette limousine de transport Potez-32.
missions dont on va le charger,
!J'un iort bon rendement commercial, tacite à pitoier, à.t:v
une vaste cabine qui plaira aux passagers et muni d'un
bon moteur Salmson, cet appareil assurera parfaitement les
(Photo André, Le Bourget)
LA TECHNIQUE DES AILES
Le problème de la carburation intégrale
dans le moteur à explosion
Deux ingénieurs, MM. Rebillet et Ecureux ont consacré de longues recherches au problème de la car-
buration. Ils ont abouti à une solution curieuse mais bien séduisante de ce problème, puisque l'applica-
tion de leur procédé apporterait aux avions une augmentation sensible de sécurité et de rayon d'action.
Le problème de la carburation, qui a tenté
tant de chercheurs, a reçu une solution très
curieuse à la suite des travaux des ingénieurs
Rebillet et Ecureux.
On sait que, très sommairement, le pro-
blème de la carburation consiste à fournir au
moteur une proportion constante de liquide
combustible par rapport au poids d';:\lr asp'-
ré. Pour résoudre avec rigueur le problème, il
est bien évident qu'il est indispensable de
connaître à chaque instant le poids d'air as-
piré par un moteur à explosion.
Cette loi des poids d'air aspiré a été publiée
pour la première fois aux Comptes Rendus de
l'Académie des Sciences du 25 juillet 1927,
page 257. Elle est d'une forme algébrique
particulière — représentée graphiquement
figure i par une des trois courbes se rappor-
tant chacune à une ouverture différente de
l'obturateur d'admission — papillon, bois-
seau, etc. À chaque position de cet obtura-
teur correspond une courbe dont le coefficient
angulaire à l'origine diminue en même temps
que la fermeture augmente et cela selon des
variations dont la connaissance est une des
caractéristiques de la méthode.
Si le poids d'air était proportionnel à la
vitesse de rotation du moteur, il serait repré-
senté par la tangente 0 T, — quand l'obtu-
rateur est grand ouvert. — La courbe Oa0,
qui représente véritablement le poids d'air
aspiré, montre clairement que la uifférence
est grande. De plus, on voit qu'à un moment
donné ce poids d'air absorbé, après être passé
par un maximum, tend à diminuer si la vi-
tesse du moteur augmente, d'où une vitesse
critique à ne pas dépasser pour chaque posi-
tion de l'obturateur d'admission.
Le principe de la solution.
Ces courbes étant connues, on voit que si,
par un moyen quelconque, o, fait reproduire
à un débit de liquide combustible les mêmes
courbes et qu'on projette ce liquide dans la
tuyauterie d'admission, on aura à chaque ins-
tant et-de façon continue le dosage recherché.
Un point extrêmement curieux du procédé
consiste dans l'utilisation de moyens essen-
tiellement hydrauliques pour arriver ai ré-
sultat voulu.
Le schéma montre la disposition utilisée.
On voit le moteur, avec sa tuyauterie d'ad-
mission portant l'obturateur habituel, qui en-
traîne une pompe centrifuge créant dans un
circuit hydraulique une pression proportion-
nelle au carré de sa vitesse de rotation.
Le jet de liquide combustible est projeté
dans cette tuyauterie par un gicleur soustrait
à l'effet de la dépression de Vaspiration, con-
trairement à tous les systèmes connus. Ce gi-
cleur est au même niveau qu'un niyeau cons-
tant de liquide, schématisé par la ligne en
pointillé ; ce qui produit le jet est donc une
pression hydraulique exclusivement produite
par la pompe centrifuge.
Le gicleur est un « orifice à mince pwi
qui, inséré dans les circuits hydrauliques »,
donne un écoulement régi par le principe de
Torricelli (V = V 2 gh). Si aucun artifice
n'existait, il s'ensuivrait que le débit de li-
quide combustible se ferait suivant une droite
que l'on- pourrait représenter par OTI, OT2
ou OT3 de la figure précédente.
Pour arriver à ce que les points de ces
droites viennent se superposer aux points des
courbes, il est nécessaire de créer dans le cir-
cuit une résistance variable, produite en l'es-
pèce par la vanne automatique H. Cette
vanne automatique est commandée par une
fraction de la pression centrifuge par le
moyen d'un robinet J, relié au papillon. Un
autre robinet 1 relié aussi au papillon assure
l'abaissement des courbes que l'on voit clai-
rement sur la première figure. Des robinets
tels que K et M servent de correcteur d'in-
tensité de puissance, ou de correcteur altimé-
trique, si la commande est faite par des va-
riations barométriques.
Le calcul des circuits hydrauliques est com-
plexe, mais on démontre que le débit repro-
duit exactement les courbes de poids d'air
aspiré.
La"complexité du schéma n'est due qu'au
soin qu'on a pris de le rendre très clair. En
réalité, tous les circuits se résorbent à quel-
ques canaux percés dans le corps d'un appa-
reil plus simple, en somme, que tous les car-
burateurs à aspiration actuels et d'un volume
analogue à la plupart d'entre eux — la plus
grande dimension de l'appareil destinée à
l'automobile est de 12 centimètres. — Les
robinets deviennent des soupapes ; dans l'auto
et le camion, la commande unique de l'appa-
reil est simplement faite par la pédale de
l'accélérateur.
Plus de « trou de carburation ».
Le liquide combustible étant injecté de
façon « continue » par un seul gicleur, le cou-
ple moteur est continu. De plus, ce couple,
qui est maximum dès les plus faibles allures,
est variable par l'enrichissement du dosage
rendu possible, comme on l'a dit, par la ma-
nœuvre automatique d'un robiret tel que M.
Des essais au banc et sur voitures ont permis
de constater que les variations de puissance
en fonction du dosage sont dans le rapport de
1 à 1,6..
On se rend compte par là de ce que le mo-
teur gagne en souplesse.
L'obtention du couple variable permet la
suppression du changement de vitesses dans
l'automobile ou tout au moins la diminution
du nombre de celles-ci.
Une autre conséquence curieuse du dosage
variable est celle qui résulte de la possibilité
de travailler la plus grande partie du temps
avec la compression maximum pour laquelle
est établi le moteur. C'est une grosse cause
d'amélioration du rendement, qui n'est pas
inférieure à 25 dans un parcours accidenté
ou dans un service de ville qui implique des
arrêts et des ralentissements nombreux.
Dans l'aviation, les conséquences sont en-
core" plus importantes, elles permettent
l'adaptation facile des hélices au moteur et
un gros excédent de puissance indispensable
à l'envol des avions. De plus, l'injection de
liquide combustible étant positive, il n'y a
jamais de trou de carburation par différence
d'inertie entre l'air et le liquide combustible.
La suppression de l'incendie.
Le fait d'injecter le liquide combustible à
même la soupape d'admission évite les retours
de flamme, si dangereux en aviation, par leur
propagation aux réserves de carburant. La
possibilité supplémentaire de couper l'alimen-
tation du cylindre qui aurait des avaries mé-
caniques — et cela tour à tour pour chacun
d'eux, si on a pris la précaution d'avoir un
seul gicleur par cylindre — accroît la sûreté
du vol dans des proportions considérables.
Les possibilités des avions.
La possibilité d'exécuter des vols avec un
seul moteur dont on peut régler l'allure de
Schéma de ta aispuauion utilisée par les
ingénieurs Rebillet et E-ureux
façon rationnelle — autrement que par
l'étranglement des ggz — permet d'établir
une loi de vol au coufs d'un voyage ou d'un
raid, loi qui se traduit de façon générale par
l'augmentation de toutes les performances
actuelles.
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