Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1928-10-04
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 octobre 1928 04 octobre 1928
Description : 1928/10/04 (A8,N381). 1928/10/04 (A8,N381).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554611w
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
11, No 381 4-10-28. LES AILES 3
LES AILES S'OUVRENT
le monoplan DYLE et BACALAN, D. B. 20
",, avion de bataille entièrement métallique, bi-motenr Jupiter de 420 CV.
avionneurs français se sont
léger at j, s à la construction en métal
léger. L'emploi unique de ce matériau tend
nettement à se uique de ce matériau tend
tenallt ent a Se généraliser, puisque, main-
on peut compter, en France, un
de i" e egal, mais relativement important,
des unes et anciennes maisons réalisant
buis ap S POUf la structure desquels, le
1 s a ér e Empiétement banni. Toutefois,
111 totalité de ces avions a en-
core )c si-,rfaces simplement entoilées.
dl qnt surfaces simplement entoilées.
recouRenient métallique offre, ccpen-
dlti()11 j Seneux avantages, mais à la con-
to eft croyons-nous, d'être « travaillant ».
En effet, la surcharge qui résulte de son
a^°Pîion'd * s?rc^ar§e Qu' résulte de son
tot Olt etre compsnsée par une aug-
nientati<) du coefficient de sécurité de la
v°ilure
lillure - en est pourvue, ou encore par
une simplification économique de son ossa-
cher Q""que l'on puisse aussi lui repro-
«>er d'ottr'r moins de facilités pour les ré-
batioln * recouvrement métallique est
il le recouvrement métallique est
aVaeùx dans ce cas, beaucoup plus
SOtls 'tt'des entreprises dans cette voie,
\têS a dlection de M. Létang, dans les
teliers de Bordeaux de la société
e et calan, présentent donc un très
>hnt erét. Les gros avions de l'avenir,
"est exagéré de le penser, seront
( métalliques; l'exemple des réa-
hrd
'Sat!°ns etrangères est significatif à cet
Ap;' i Tv B. io. Rppsreil destiné au
hombardement de I(X 2PPareil destiné au
rdeluent de nuit, l'avion de bataille
tIC\t) to 20 Se Présente suivant une concep-
el] COurUte, nouvelle. Sa mise au point est
m exie\ a Mérignac; cet aérodrome est un
e\ig pour de tels essais; heureuse-
P,é^g t, abileté du pilote Descamps y sup-
ment, t'~ -b'Ieté du pilote Descamps y sup-
Pr etr''ers y 1 été donné d'assister aux tout
bip liers vols de cet appareil, vols qui nous
e Une bonne impression d mama-
or'aksé Une bonne impression de mania-
que et Surtout, de vitesse. Il est vrai
Utes S premIères sorties ont été effec-
avec San le blindage et, naturellement,
tué &Cs San iblindage Néanmoins, étant
une Sch llarge réduite. Néanmoins, étant
Jtltlé
es résult POlOS considérable du prototype,
lçS| r^sultaS • enreS»strés sont satisfaisants,
tion s Irectiv qui ont présidé à la créa-
011 de bataille D. B. 20 sont
it ^rtic.weres- L'avion étant destiné, en
incipe, à combattre a basse altitude, cet
dP!Oj 5 ombattre à basse altitude, cet
îai celal a donc suscité la recherche
alil1 ad IOns novelIes. Entre autres, il a
fallu adopter un mode constructif pouvant
es r d mode constructif pouvant
ql1elI ,es avaries de combat malgré
ller 1 appareil sera susceptible de re-
^er s
C \00 So' S lIgnes, En outre, pour que cet
Soit prtiquement utilisable, d'ns les
c0^'tionc prevues, il a aussi fallu le doter
d? ?rieuc!S»s,Qualités de souplesse et de
rapidité que qualités de souplesse et de
eOt desque l'on n'exige pas habituelle-
ent (W„Pl>are^S CStte ta^'e
d'. a tâch de cette taille.
La tàche entreprise par les bureaux
IJ Uti, mal gré - société Dyle et Bacalan a
i) rflalgré sa complexité. L'avion
Io eSt Un beau monoplan, en canti-
liqlttière à représente un acquit précieux en
métal-
m:ti' construction totalement métal-
ra.t 31 iiatièrf sur laquelle nous avons,
lique, matière le sait. un certain retard à
traper, n le sait, un certain retard à
^o;i' „ André FRACHET.
til e- - t
taille D. B. La Voilure de l'avion de ba-
2o pot
f~ le CC't' 20 est en trois parties : une
'l\: r 1 çcrltral, >
ï;ir»M' p ('S S 'm urepaisse et deux portions
faux. montées en porte-à-
latérales sym etllques montées en porte-à-
'¡¡¡tic!. Partie
rbnr c'°stiné ^trale constitue un réduit
estiné à l'équinacre. C'est sur sa
d'tt s que VIennent s'attacher les élé-
Pt air'®re du fuselage, le train
ige < nere du flhclage, Je tram
e > au droit des bàtis mo-
teurs, les deux portions latérales de la voi-
lure. Cette charpente forme un vaste cais-
son dont la partie inférieure, ainsi que les
parois latérales, sont recouvertes de tôles
de; blindage. Ces tôles sont supportées par
une ossature en duralumin aux deux extré-
mités de laquelle se trouvent les nœuds,
relativement compliqués, de raccordement à
la charpente des ailes latérales.
Outre le blindage qui enferme l'habitacle
de l'équipage, la partie centrale de l'aile
est recouverte, au-dessus et en dessous, d'une
tôle mince de duralumin. Ce recouvrement
prolonge, au-dessus, le profil des plans laté-
raux. Au-dessous, il est destiné à caréner
les couloirs ménag-és entre le fuselage et
les groupes moto-propulseurs, couloirs qui
permettent à un mécanicien d'accéder, en
vol, aux principaux accessoires placés en
ariière des moteurs.
Les plans latéraux, de forme trapézoïdale
vus en plan, ont une épaisseur qui varie
de 70 centimètres près de l'encastrement,
à 20 centimètres environ en bout d'aile.
Leur profondeur est également décroissante
de l'emplanture aux extrémités. particu.
L'ossature de ces plans est très particu-
lière. Elle est constituée par des longerons
multiples, en duralumin, entretoisés par des
éléments profilés également en métal léger.
Les longerons sont inclinés les uns sur ies
autres, de manière à ce qu'il y ait une
serrelle commune pour deux longerons. Les
semelles sont des petits caissons, en tôle
rivée, de section variable; les treillis, d'une
conception toute spéciale, ont une section
dérivant du cercle pour bien résister aux
efforts de compresson. Ils sont constitués
par deux coquilles embouties et rivées et
se terminent par de larges pattes de fixa-
ion destinées à assurer la parfaite rigidité
des assemblages.
Parallèlement à l'axe longitudinal de
l'avion, les longerons sont entretoisés par
des U en duralumin qui épousent le con-
tour exact des profils. Ces U servent aussi
de supports à la tôle mince de dura-
lumin formant la surface extérieure de
l'aile. Ces tôles, nervurées de place en
place pour en augmenter la rigidité, sont
rivées extérieurement sur les entretoises
ell U. Ce mode de fixation permet un con-
trôle rapide et facile du rivetage ; de plus,
il rend possible, en cas d'avarie, le rem-
placement immédiat d'une partie quelconque
Les deux extrémités de la voilure sont
formées par des caissons rapportés, faciles
à démonter, qui affinent cette partie des
ailes.
Ainsi réalisée, la charpente de la voilure
du D. B. 20 n'a plus rien de commun avec
le mode classique de construction par lon-
gerons et nervures.
Les ailerons, encastrés, longs et peu pro-
fonds, sans compensation, sont aussi entiè-
rement métalliques.
Fuselage. — Le fuselage est établi en
deux pièces qui viennent se fixer à l'avant
et à l'arrière de ce qui constitue la par-
tie centrale de l'aile.
La pièce avant est, ainsi que nous l'avons
vu, entièrement blindée. Elle reçoit, sur
ses parois verticales, une tôle de 3 m/m
d'épaisseur et, à sa partie inférieure, une
tôle de 4 m/m 5. L'épaisseur de ces tôles
a été déterminée en vue d'assurer la sécu-
rité de l'équipage contre le tir de terre,
à partir d'une altitude de 250 mètres.
A la suite d'une tourelle, pour mitrailleur
ou observateur, se trouve le poste de pilo-
tage, biplace côte à côte, à double com-
mande. Le poste communique avec l'habi-
tacle intérieur, également blindé, à la par-
tie inférieure duquel se trouve une tourelle
de mitrailleuses permettant de tirer sous
l'avion. Enfin, l'habitacle contient également
un lance-bombes.
La partie arrière du fuselage constitue
une vaste poutre rigide en duralumin. La
structure comporte un certain nombre de
cadres formés par des U, qui permettent
le rivetage facile du recouvrement en tôle
mince. Ces cadres sont pourvus en leurs
angles de forts goussets qui ont permis de
supprimer tout croisillonnement intérieur et
de conserver ainsi la possibilité de circuler
à l'aise jusqu'à l'extrême arrière du fuselage.
La réunion de ces cadres est obtenue, en
plus du revêtement, par quatre longerons
eu tôle épaisse rivée sur un profilé spécial
formant caisson.
Les empennages sont également entière.
ment métalliques. Ils comportent, horizon-
talement, un plan fixe, réglable en vol par
l'intermédiaire de son dispositif intérieur de
haubanage, et un gouvernail de profondeur
compensé. Verticalement, se trouve une sur-
face de dérive et un important gouvernail
de direction compensé.
Toutes les commandes de ces gouvernes
sont doubles; elles sont constituées pér des
tubes travaillant en traction ou en compres-
sion, ceci pour assurer la sécurité au cours
d'un combat.
Groupes moto-propulseurs. — L'avion
D. B. 20 est équipé de deux moteurs Il Ju-
piter » d'une puissance de 420 CV, actIOn-
nant chacun une hélice en bois à deux
pales de 3 mètres de diamètre.
Ces moteurs sont fixés, un peu en avant
du bord d'attaque de la voilure, sur des
bâtis carénés solidaires de l'armature cen-
trale de l'aile, leurs axes sont distants de
4 mètres 80.
Les deux réservoirs d'essence sont proté-
gés et larguables en vol. Chacun d'eux a
une capacité de 200 kilos dessence, ce qui
correspond à un rayon d'action de deux
heures. Ces réservoirs sont logés sous cha-
que bâti-moteur; aussi, pour la transfor-
mation de l'appareil en avion de bombar-
dement, on a prévu l'installation de deux
réservoirs supplémentaires qui porteraient à
quatre heures de vol son rayon d'action.
D'autre part, une nourrice de 35 litres,
placée dans la partie blindée de la car-
lingue et suffisante pour assurer un quart
d'heure de vol, permettrait à l'avion, en
cas d'avaries survenues au cours d'un com-
bat, de rentrer dans ses lignes.
Train dyatterrissage. — L'attéi risseur,
formé de deux demi-trains indépendants, a
une voie de 3 mètres 90. Chaque demi-
train comporte deux roues jumelées de
grand diamètre et se trouve placé sensible-
ment à l'aplomb d'un des moteurs. Il est
porté par deux groupes de jambes de force,
l'un vertical en V, l'autre oblique en N,
qui va s'atttacher au bas du fuselage. Ces
jambes sont reliées à un caisson horizontal
dans l'axe duquel se trouve le dispositif
Dléo-pneumatique solidaire du jumelage.
La béquille, placée au droit du bord d'at-
taque de l'empennage horizontal, est un
petit caisson doté d'un amortisseur à huile.
Caractéristiques générales :
Envergure totale : 21 mètres ;
Longueur totale : 13 mètres 50;
Hauteur totale : 4 mètres 67;
Profondeur maximum de l'aile : 4 m. 51 ;
Profondeur minimum de laile : 2 m. 44;
Surface portante totale : 73 mètres carrés;
Puissance : 2 moteurs « Jupiter » de
420 CV;
Poids à vide : 2.300 kilos ;
Poids du blindage : 800 kilos;
Charge utile et combustible : 1.600 kilos;
Poids total en charge : 4 700 kilos.
Charge au mètre carré : 64 kilos 400;
Charge au cheval : 5 kilos 600;
Puissance au mètre carré : 11 CV 5.
Performances théoriques:
Vitesse maximum au sol : 220 km.-h. ;
Vitesse ascensionnelle : 152 mètres-minute;
Plafond pratique : 4.400 mètres;
Rayon d'action : deux heures.
LES AILES S'OUVRENT
le monoplan DYLE et BACALAN, D. B. 20
",, avion de bataille entièrement métallique, bi-motenr Jupiter de 420 CV.
avionneurs français se sont
léger at j, s à la construction en métal
léger. L'emploi unique de ce matériau tend
nettement à se uique de ce matériau tend
tenallt ent a Se généraliser, puisque, main-
on peut compter, en France, un
de i" e egal, mais relativement important,
des unes et anciennes maisons réalisant
buis ap S POUf la structure desquels, le
1 s a ér e Empiétement banni. Toutefois,
111 totalité de ces avions a en-
core )c si-,rfaces simplement entoilées.
dl qnt surfaces simplement entoilées.
recouRenient métallique offre, ccpen-
dlti()11 j Seneux avantages, mais à la con-
to eft croyons-nous, d'être « travaillant ».
En effet, la surcharge qui résulte de son
a^°Pîion'd * s?rc^ar§e Qu' résulte de son
tot Olt etre compsnsée par une aug-
nientati<) du coefficient de sécurité de la
v°ilure
lillure - en est pourvue, ou encore par
une simplification économique de son ossa-
cher Q""que l'on puisse aussi lui repro-
«>er d'ottr'r moins de facilités pour les ré-
batioln * recouvrement métallique est
il le recouvrement métallique est
aVaeùx dans ce cas, beaucoup plus
SOtls 'tt'des entreprises dans cette voie,
\têS a dlection de M. Létang, dans les
teliers de Bordeaux de la société
e et calan, présentent donc un très
>hnt erét. Les gros avions de l'avenir,
"est exagéré de le penser, seront
( métalliques; l'exemple des réa-
hrd
'Sat!°ns etrangères est significatif à cet
Ap;' i Tv B. io. Rppsreil destiné au
hombardement de I(X 2PPareil destiné au
rdeluent de nuit, l'avion de bataille
tIC\t) to 20 Se Présente suivant une concep-
el] COurUte, nouvelle. Sa mise au point est
m exie\ a Mérignac; cet aérodrome est un
e\ig pour de tels essais; heureuse-
P,é^g t, abileté du pilote Descamps y sup-
ment, t'~ -b'Ieté du pilote Descamps y sup-
Pr etr''ers y 1 été donné d'assister aux tout
bip liers vols de cet appareil, vols qui nous
e Une bonne impression d mama-
or'aksé Une bonne impression de mania-
que et Surtout, de vitesse. Il est vrai
Utes S premIères sorties ont été effec-
avec San le blindage et, naturellement,
tué &Cs San iblindage Néanmoins, étant
une Sch llarge réduite. Néanmoins, étant
Jtltlé
es résult POlOS considérable du prototype,
lçS| r^sultaS • enreS»strés sont satisfaisants,
tion s Irectiv qui ont présidé à la créa-
011 de bataille D. B. 20 sont
it ^rtic.weres- L'avion étant destiné, en
incipe, à combattre a basse altitude, cet
dP!Oj 5 ombattre à basse altitude, cet
îai celal a donc suscité la recherche
alil1 ad IOns novelIes. Entre autres, il a
fallu adopter un mode constructif pouvant
es r d mode constructif pouvant
ql1elI ,es avaries de combat malgré
ller 1 appareil sera susceptible de re-
^er s
C \00 So' S lIgnes, En outre, pour que cet
Soit prtiquement utilisable, d'ns les
c0^'tionc prevues, il a aussi fallu le doter
d? ?rieuc!S»s,Qualités de souplesse et de
rapidité que qualités de souplesse et de
eOt desque l'on n'exige pas habituelle-
ent (W„Pl>are^S CStte ta^'e
d'. a tâch de cette taille.
La tàche entreprise par les bureaux
IJ Uti, mal gré - société Dyle et Bacalan a
i) rflalgré sa complexité. L'avion
Io eSt Un beau monoplan, en canti-
liqlttière à représente un acquit précieux en
métal-
m:ti' construction totalement métal-
ra.t 31 iiatièrf sur laquelle nous avons,
lique, matière le sait. un certain retard à
traper, n le sait, un certain retard à
^o;i' „ André FRACHET.
til e- - t
taille D. B. La Voilure de l'avion de ba-
2o pot
f~ le CC't' 20 est en trois parties : une
'l\: r 1 çcrltral, >
ï;ir»M' p ('S S 'm urepaisse et deux portions
faux. montées en porte-à-
latérales sym etllques montées en porte-à-
'¡¡¡tic!. Partie
rbnr c'°stiné ^trale constitue un réduit
estiné à l'équinacre. C'est sur sa
d'tt s que VIennent s'attacher les élé-
Pt air'®re du fuselage, le train
ige < nere du flhclage, Je tram
e > au droit des bàtis mo-
teurs, les deux portions latérales de la voi-
lure. Cette charpente forme un vaste cais-
son dont la partie inférieure, ainsi que les
parois latérales, sont recouvertes de tôles
de; blindage. Ces tôles sont supportées par
une ossature en duralumin aux deux extré-
mités de laquelle se trouvent les nœuds,
relativement compliqués, de raccordement à
la charpente des ailes latérales.
Outre le blindage qui enferme l'habitacle
de l'équipage, la partie centrale de l'aile
est recouverte, au-dessus et en dessous, d'une
tôle mince de duralumin. Ce recouvrement
prolonge, au-dessus, le profil des plans laté-
raux. Au-dessous, il est destiné à caréner
les couloirs ménag-és entre le fuselage et
les groupes moto-propulseurs, couloirs qui
permettent à un mécanicien d'accéder, en
vol, aux principaux accessoires placés en
ariière des moteurs.
Les plans latéraux, de forme trapézoïdale
vus en plan, ont une épaisseur qui varie
de 70 centimètres près de l'encastrement,
à 20 centimètres environ en bout d'aile.
Leur profondeur est également décroissante
de l'emplanture aux extrémités. particu.
L'ossature de ces plans est très particu-
lière. Elle est constituée par des longerons
multiples, en duralumin, entretoisés par des
éléments profilés également en métal léger.
Les longerons sont inclinés les uns sur ies
autres, de manière à ce qu'il y ait une
serrelle commune pour deux longerons. Les
semelles sont des petits caissons, en tôle
rivée, de section variable; les treillis, d'une
conception toute spéciale, ont une section
dérivant du cercle pour bien résister aux
efforts de compresson. Ils sont constitués
par deux coquilles embouties et rivées et
se terminent par de larges pattes de fixa-
ion destinées à assurer la parfaite rigidité
des assemblages.
Parallèlement à l'axe longitudinal de
l'avion, les longerons sont entretoisés par
des U en duralumin qui épousent le con-
tour exact des profils. Ces U servent aussi
de supports à la tôle mince de dura-
lumin formant la surface extérieure de
l'aile. Ces tôles, nervurées de place en
place pour en augmenter la rigidité, sont
rivées extérieurement sur les entretoises
ell U. Ce mode de fixation permet un con-
trôle rapide et facile du rivetage ; de plus,
il rend possible, en cas d'avarie, le rem-
placement immédiat d'une partie quelconque
Les deux extrémités de la voilure sont
formées par des caissons rapportés, faciles
à démonter, qui affinent cette partie des
ailes.
Ainsi réalisée, la charpente de la voilure
du D. B. 20 n'a plus rien de commun avec
le mode classique de construction par lon-
gerons et nervures.
Les ailerons, encastrés, longs et peu pro-
fonds, sans compensation, sont aussi entiè-
rement métalliques.
Fuselage. — Le fuselage est établi en
deux pièces qui viennent se fixer à l'avant
et à l'arrière de ce qui constitue la par-
tie centrale de l'aile.
La pièce avant est, ainsi que nous l'avons
vu, entièrement blindée. Elle reçoit, sur
ses parois verticales, une tôle de 3 m/m
d'épaisseur et, à sa partie inférieure, une
tôle de 4 m/m 5. L'épaisseur de ces tôles
a été déterminée en vue d'assurer la sécu-
rité de l'équipage contre le tir de terre,
à partir d'une altitude de 250 mètres.
A la suite d'une tourelle, pour mitrailleur
ou observateur, se trouve le poste de pilo-
tage, biplace côte à côte, à double com-
mande. Le poste communique avec l'habi-
tacle intérieur, également blindé, à la par-
tie inférieure duquel se trouve une tourelle
de mitrailleuses permettant de tirer sous
l'avion. Enfin, l'habitacle contient également
un lance-bombes.
La partie arrière du fuselage constitue
une vaste poutre rigide en duralumin. La
structure comporte un certain nombre de
cadres formés par des U, qui permettent
le rivetage facile du recouvrement en tôle
mince. Ces cadres sont pourvus en leurs
angles de forts goussets qui ont permis de
supprimer tout croisillonnement intérieur et
de conserver ainsi la possibilité de circuler
à l'aise jusqu'à l'extrême arrière du fuselage.
La réunion de ces cadres est obtenue, en
plus du revêtement, par quatre longerons
eu tôle épaisse rivée sur un profilé spécial
formant caisson.
Les empennages sont également entière.
ment métalliques. Ils comportent, horizon-
talement, un plan fixe, réglable en vol par
l'intermédiaire de son dispositif intérieur de
haubanage, et un gouvernail de profondeur
compensé. Verticalement, se trouve une sur-
face de dérive et un important gouvernail
de direction compensé.
Toutes les commandes de ces gouvernes
sont doubles; elles sont constituées pér des
tubes travaillant en traction ou en compres-
sion, ceci pour assurer la sécurité au cours
d'un combat.
Groupes moto-propulseurs. — L'avion
D. B. 20 est équipé de deux moteurs Il Ju-
piter » d'une puissance de 420 CV, actIOn-
nant chacun une hélice en bois à deux
pales de 3 mètres de diamètre.
Ces moteurs sont fixés, un peu en avant
du bord d'attaque de la voilure, sur des
bâtis carénés solidaires de l'armature cen-
trale de l'aile, leurs axes sont distants de
4 mètres 80.
Les deux réservoirs d'essence sont proté-
gés et larguables en vol. Chacun d'eux a
une capacité de 200 kilos dessence, ce qui
correspond à un rayon d'action de deux
heures. Ces réservoirs sont logés sous cha-
que bâti-moteur; aussi, pour la transfor-
mation de l'appareil en avion de bombar-
dement, on a prévu l'installation de deux
réservoirs supplémentaires qui porteraient à
quatre heures de vol son rayon d'action.
D'autre part, une nourrice de 35 litres,
placée dans la partie blindée de la car-
lingue et suffisante pour assurer un quart
d'heure de vol, permettrait à l'avion, en
cas d'avaries survenues au cours d'un com-
bat, de rentrer dans ses lignes.
Train dyatterrissage. — L'attéi risseur,
formé de deux demi-trains indépendants, a
une voie de 3 mètres 90. Chaque demi-
train comporte deux roues jumelées de
grand diamètre et se trouve placé sensible-
ment à l'aplomb d'un des moteurs. Il est
porté par deux groupes de jambes de force,
l'un vertical en V, l'autre oblique en N,
qui va s'atttacher au bas du fuselage. Ces
jambes sont reliées à un caisson horizontal
dans l'axe duquel se trouve le dispositif
Dléo-pneumatique solidaire du jumelage.
La béquille, placée au droit du bord d'at-
taque de l'empennage horizontal, est un
petit caisson doté d'un amortisseur à huile.
Caractéristiques générales :
Envergure totale : 21 mètres ;
Longueur totale : 13 mètres 50;
Hauteur totale : 4 mètres 67;
Profondeur maximum de l'aile : 4 m. 51 ;
Profondeur minimum de laile : 2 m. 44;
Surface portante totale : 73 mètres carrés;
Puissance : 2 moteurs « Jupiter » de
420 CV;
Poids à vide : 2.300 kilos ;
Poids du blindage : 800 kilos;
Charge utile et combustible : 1.600 kilos;
Poids total en charge : 4 700 kilos.
Charge au mètre carré : 64 kilos 400;
Charge au cheval : 5 kilos 600;
Puissance au mètre carré : 11 CV 5.
Performances théoriques:
Vitesse maximum au sol : 220 km.-h. ;
Vitesse ascensionnelle : 152 mètres-minute;
Plafond pratique : 4.400 mètres;
Rayon d'action : deux heures.
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