Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1928-06-21
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 21 juin 1928 21 juin 1928
Description : 1928/06/21 (A8,N366). 1928/06/21 (A8,N366).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554596n
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N° 366, 21-6-28.
LES AILES
15
.et cTaHleurs
D Douze avions sovléfujlleS, durit deux ae
^lisltiiction elraeigere, purttcij.i'ru a an >nid
n etoitt. i>ur 60 Heures de OUI, on n a eu a
enregistrer aucun atterrissage jcrce.
0 Nous avons parlé de Vaut omobile-f usée,
etudiée et réalisée en Allemagne. Un avion-
Usée serait en construction à Caasel et
C'est le constructeur-pilote Raab qui en as-
les essais.
0 Bonne propagande, car elle touche à un
POlllt sensible. En Allemagne, à Berlin,
Qprès entente avec une brasserie, un avion
lvrerait un certain nombre de fûts de bière
(on ne donne pas le volume) qu'il laisserait
tomber en parachute d'une hauteur de 150
hêtres.
o Les « Ailes » l'avaient annoncé et M.
lesman, directeur de la K. L. M. le con-
fIrme. Dans le début de 1929 et dans le cou-
fant de 1930, il sera organisé 12 vols (un
par mois) d'Amsterdam aux Indes Néerlan-
dises. La taxe spéciale sera déterminée
d. après les voyages d'expérience qui auront
lieu cette année. On espère, après 1930,
Creer un service hebdomadaire.
Ailo î Voici.
Q 853. — B. L., à Seccondee. — Deman-
'
19, biplace 40 CV0 vous intéressera. Plu-
SIeurs petits avions vont sortir. Suivez Des
A.iles. Elles vous tiendront au courant.
la 354. — A. SM à Lyon. — Hélas, les
-<."bnunanditaires sont rares et nous n'en avons
Pas soirs la main. Voyez le Service Techni-
que et Industriel de l'Aéronautique, 2, rae
e la Porte d'Issy, à Paris (15a). Il vous
onnera tout au moins un avis sur la valeur
P votre appareil. Si cet avis est favorable,
Cela vous aidera à trouver les fonds néces-
saires.
B 355. — A. C., à Niort, — Nous pouvons
Voas proccrer, au prix de e ú 50 l'exem-
plaire, les numéros des Aîîes pares en 1927,
4 l'exception des aruaaaéros 292, 307, 388,
310, 314, 317, 318, 323, qui sont complè-
tement épuisés.
ZZ 356. — G. B,, à Lyon. — Pour les
primes dans les centres civils, voyez ia
Direction de « France-Aviation » ; pour les
périodes militaires, renseignez-vous auprès
de votre corps. Nous ne croyons pas que
cette loi ait été promulguée.
5M 357. — J. D., à Paris. — Vous pouvez
préparer votre examen d'élève officier de
réserve, comme dans les autres armes. Ce
sera sans doute avant votre arrivée au corps
qu'il conviendra que vous effectuiez ces
démarches. Voyez votre bureau de recrute-
ment. Suivez ces questions dans les rubri-
ques des Ailes.
SB 358. — J. F.. — Pour la toile d'avion,
voyez « Avionine Dreyfus », 50, rue du
Bois, Clichy (Seine).
93 359. — C. H., à Paris. — Nous vous
remercions vivement pour les renseigne-
ments que vous nous communiquez. En ce
qui concerne votre question, il est fort pos-
sible que le nom du Capitaine Picard, dési-
gné pour l'Indo-Chine, ait été mal ortho-
graphié. Nous ne pouvons vous préciser ee
point, n'ayant plus les documents entre les
mains.
89 360. — R. T., à Aix. — Demandez une
bourse de pilotage et, si vous êtes accepté à
l'examen médical, vous ferez votre service
comme pilote. D'autre paTt, si vous possé-
dez votre brevet de préparation militaire
supérieure, vous effectuerez votre temps
comme officier de réserve.
Envoyez-nous votre adresse pour que
nous vous adressions une notice sur les
bourses de pilotage.
S 361. — M S., à Lyon. — Merci de
votre encouragement. La « Libellule » Pey-
ret-Nessler est un avion privé, fabriqué pour
un particulier. Elle n'est donc pas en vente
dans le commerce. Voyez néanmoins Louis
Peyret (adresse dans nos annonces).
SS 362. — C. P., à Lyon. — Faites votre
demande au Régiment d'Aviation auquel
vous êtes affecté d'après votre feuille de
mobilisation. Vous êtes assuré au même
titre que le personnel -de l'active (Loi rela-
tive au statut du personnel navigant de
l'Aéronautique (Journal Officiel du 31 Mars
1928)
ECOLE TECHNIQUE
D'AERONAUTIQUE
ET DE
CONSTRUCTION AUTOMOBILE
Is Rue Boutebrie (Boulevard Saint-Germain), PARIS (Ve) — Tél î GOBELINS 59-84
FORMATION D'INGÉNIEURS POUR LES
INDUSTRIES AÉRONAUTIQUES ET AUTOMOBILES
JAUGEURS CORSET 1
AUTOMATIQUES A DISTANCE 1
POUR TOUS LES RÉSERVOIRS I
D'AVIONS ■
324, rue Lecourbe, PARIS - Ségur 11-32 B
eurs pour Industrie, Marine, Automobile I
CAUDRON
AVIONS
De: TOURISME
TYPE: c. 109, Salmson 40 CV.
: C. 161, Salmson 60 CV.
TYPE: c. 168, Anzani 70-80 ev.
ECOLES DE PILOTAGE
USINES ET BUREAU :
52, Pue Guynemer, 52
ISSY.. LES -MOULINEAUX tSeine)
PHOTOGRAPHIES
D'AVIATION
Pow votre Collection
Pour votre Documentation
L'metmaiité aéronautique civil* *t mUitmirt
A l'aérodrome du Bourget. Ëmvtù de la kak
cmtr*&fr.5Q. Epreuves sur bromure, for-
mmt carle postale : 2 francs pièce, part
eampris ; 5 francs les trois. Envoi recom-
mandé à partir de six, Prix spéciaux
par quantité. Envoyer mandats-cartes à :
"PMT9ÀMD8É",niedaCoBiB,-Bir«ie,
L. ET BOURGET (SeIne)
I Dépot à PARIS : Librairie des Sciences
Aéronautiques, 48. rue des Ecoles (5*).
COUPS DAILES,,,,, -
Les essais de l'hy ravion S. C. ^Â.™
Paulhan-Pillard furent effectués, sans « tam-
tam », par Burri, à La Ciotat.
Au cours au premier vol, le mécanicien
Mimolo, qui se déplaçait dans la coque, fut
projeté à la suite d'une manœuvre, non loin
de l'étambot. Le centrage de l'appareil, dont
c'était la première sortie, s'en trouva natu-
rellement affecté et l'appareil se cabra un
peu exagérément.
A la suite de cet incident et d'un améris-
sage voulu, à grande vitesse, qui démontra
superbement la solidité de la coque, de
bonnes langues colportaient, à Paris, des
nouvelles aussi fausses q u' i n vrais e m b laisle s
sur les qualités de vol du S. P. C. A.
Il y aura donc partout des envieux que les
succès du voisin empêchent de dormir.
0
, Le Parc du Château de Rambouillet, ré-
sidence estivale du Président de la Républi-
que, est agrémenté d'une vaste et superbe
pièce d'eau.
Une hydravionnette s'y poserait ou en re-
partirait facilemenE Auvri, dans ies temps
fuiturs - peut-être très proches -, verrons-
nous l'hydravion présidentiel faire la na-
vette de la Seine à Rambouillet.
0
Le passage de la « squadra » de Pinedo à
Berre a été marqué par quelques incidents.
qui se terminèrent fort bien.
Tandis que les officiers italiens étaient
conviés a banqueter avec leurs camarades
français, un autre banquet avait été orga-
nisé pour fêter les sous-officiers italiens.
Mais comme ces agapes n'avaient pas été
prévues par les dirigeants de la « squa-
dra », les souis-officiers italiens furent con-
signés auprès de leurs appareils j,our pré-
parer le départ du lendemain.
Llieu're s'avançait et le festin refroidis-
sait sans que l'on vît poindre, et pour cau-
se, les camarades transalpins. Heureuse-
ment, Tin t-oirp de téléphone de détresse,
transformé en coup de téléphone de libéra-
tion, remit les choses dans l'ordre et la fête
commença. pour se terminer le plus aima-
blement du monde à une heure avancée de
la nuit. )
O
Ce ne fut pas une petite affaire que d'or-
ganiser le ravitaillement des 61 appareiîs
italiens. On mobilisa une. petite flottille de
canots automobiles et grâce à l'entrain et à
la bonne volonté de tout le monde, la beso-
gne fut parfaitement aclmevée. Au sOar, n:n
canot de patrouille embarqua les mécani-
ciens de tous les appareils pour leur permet-
tre de manger confortablement et de pren-
dre un repos réparateur.
Dans la nuit, une ronde fut effectuée et
quelle ne fuit pas la stupéfaction des sur-
veillants d'entendre une voix éplorée appe-
ler à l'aide. C'était ira mécanicien que l'on
avait oublié dans la queue d'un appareil.
Le pauvre mourait de faim et était transi,
mais il se remit bien vite devant les éclats
de rire de ses camarades. Pour un peui, il
aurait déclaré qu'il l'avait fait exprès.
O
La mission française du Comité Français
de Propagande Aéronautique est sur le che-
min du retour après avoir reçu, aux Etats-
Unis, un accueil inoubliable.
On sait que deux avions furent mis à sa
disposition, par le Département du Com-
merce, pour tous ses déplacements. Et ceux-
ci comptèrent puisque la mission alla à
Chicago, à Buffalo, à San Francisco, à Los
Angeles. etc.
A l'atterrissage, sur chaque aérodrome,
des autos attendaient la mission, pins une
escorte de policemen motocycliste destinés
à frayer le passage au cortège. Partout, les
M ;',:.. !"' > i-; .-,;" wMrr<~
réceptions furent cordiales, chaleur^usS et
photographes et reporters s'en donnèrent à
« cœur joie »
Les membres de la mission reviennent
enchantés.
o
Les excursions aériennes au-dessus du
Mont-Blanc, pour l'organisation desquelles
notre ami Thoret s'est tant démené, vont
enfin commencer.
Très rapidement, le pilote fera « grimper »
ses passagers, amateurs des spectacles de la
graaadiose nature, à des altitudes considéra-
bles. On peut se demander si, dans ces
conditions, il ne se trouvera pas, parmi les
personnes transportées, des gens pouvant
être gravement incomnïOdés par cette ascen-
siom accélérée ?
Sera-t-il nécessaire de sélectionner les
amateurs en exigeant d'cU'x un certificat 4';
leur médecin ou en les faisant passer, au
préalable, dans la « cloche ) du Î3* Gar-
saux.
O.
Une souscription est ouverte, parmi les
membres de l'Association des Anciens Elè-
ves des Arts et Métiers, ipouu* aider leur ca-
marade René Couzinet à réaliser ses grands
projets.
Bravo ! Voilà un bel exemple de solida-
rité; ce sympathique groupement, qui
compte plus de 15.000 adhérents, témoigne
ainsi d'un généreux intérêt à la cause aéro-
nautique.
D'autre part, nous croyons savoir que le
S. T. I. Aé. a autorisé le « René Couzinet »
à poursuivre des essais en charge jusqu'à
concurrence de 6.000 kilos. Bien mieux,
l'octroi d'une petite subvention 'la jeune
constructeur serait, aussi, en principe, dé-
cidé.
TI n'est jamais trop tard pour bien faire.
Félicitons les services officiels de l'avoir
compris. i
0
Jamais les murs de la Capitale n'avaient
reçu, au même moment, urne quantité aussi
grande d'affiches consacrées à l'aéronauti-
que 1
Par trois ou quatre, celles de ia Fête Aé-
rienne de Vincennes, s'imposent à la vue
des passants, entre le Bébé Cadum et le ci-
rage du Lapin Blanc. Plus parcimonieuse-
ment placardée — hélas — cette soite de
publicité coûte cher — s'étale de ci, de lâ,
l'affiche, non moins moderne qule la précé-
dente, du XIe Salon de l'Aéronautique.
Enfin, — mais il est encore plus rare -
on peut découvrir dans certains quartiers,
le très artistique placard du meeting de
Reims.
O
Lorsque, l'autre nuit, les avions du "21*
Régiment de Nancy qui avaient réussi à
traverser la tempête, vinrent se poser au
Bourget, une malencontreuse panne du sec-
teur distribuant l'électricité à l'aérogare
empêcha d'allumer les projecteurs.
Ainsi, une regrettable lacune, dans les
installations de notre principal port aérien,
vient d'être mise — si l'on peut dire 1 -
en lumière ! *
Espérons que, sans plus tarder, le Service
des Voies et Communications d'une part, la
12e Direction, de l'autre, vont combler cette
dangereuse lacune.
0
Nous avons rencontré un homme heureux
notre ami Eric Nessler, qui vient de ter-
miner les épreuves nécessaires à l'obtention
du certificat de navigabilité de son avion-
nette. A lui, maintenant, les belles randon-
nées au-dessus de la campagne et mâme.
PARACHUTES Jean ORS
'-./ HOMOLOGUÉS PiA LE 8.T.AÉ. FftâffÇâa ,
18 plu aMleu pow mim
Ic't fr- f I i APPARBLS SPtaAUX POUR AVIONS Q~
lit s A GRANDE VrŒSSE AVEC OU SANS ~Uy~ < 9 ~S
Jf5 „ Çl, - POINT D* ATTACHE A L'AVION -
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LES AILES
15
.et cTaHleurs
D Douze avions sovléfujlleS, durit deux ae
^lisltiiction elraeigere, purttcij.i'ru a an >nid
n etoitt. i>ur 60 Heures de OUI, on n a eu a
enregistrer aucun atterrissage jcrce.
0 Nous avons parlé de Vaut omobile-f usée,
etudiée et réalisée en Allemagne. Un avion-
Usée serait en construction à Caasel et
C'est le constructeur-pilote Raab qui en as-
les essais.
0 Bonne propagande, car elle touche à un
POlllt sensible. En Allemagne, à Berlin,
Qprès entente avec une brasserie, un avion
lvrerait un certain nombre de fûts de bière
(on ne donne pas le volume) qu'il laisserait
tomber en parachute d'une hauteur de 150
hêtres.
o Les « Ailes » l'avaient annoncé et M.
lesman, directeur de la K. L. M. le con-
fIrme. Dans le début de 1929 et dans le cou-
fant de 1930, il sera organisé 12 vols (un
par mois) d'Amsterdam aux Indes Néerlan-
dises. La taxe spéciale sera déterminée
d. après les voyages d'expérience qui auront
lieu cette année. On espère, après 1930,
Creer un service hebdomadaire.
Ailo î Voici.
Q 853. — B. L., à Seccondee. — Deman-
'
19, biplace 40 CV0 vous intéressera. Plu-
SIeurs petits avions vont sortir. Suivez Des
A.iles. Elles vous tiendront au courant.
la 354. — A. SM à Lyon. — Hélas, les
-<."bnunanditaires sont rares et nous n'en avons
Pas soirs la main. Voyez le Service Techni-
que et Industriel de l'Aéronautique, 2, rae
e la Porte d'Issy, à Paris (15a). Il vous
onnera tout au moins un avis sur la valeur
P votre appareil. Si cet avis est favorable,
Cela vous aidera à trouver les fonds néces-
saires.
B 355. — A. C., à Niort, — Nous pouvons
Voas proccrer, au prix de e ú 50 l'exem-
plaire, les numéros des Aîîes pares en 1927,
4 l'exception des aruaaaéros 292, 307, 388,
310, 314, 317, 318, 323, qui sont complè-
tement épuisés.
ZZ 356. — G. B,, à Lyon. — Pour les
primes dans les centres civils, voyez ia
Direction de « France-Aviation » ; pour les
périodes militaires, renseignez-vous auprès
de votre corps. Nous ne croyons pas que
cette loi ait été promulguée.
5M 357. — J. D., à Paris. — Vous pouvez
préparer votre examen d'élève officier de
réserve, comme dans les autres armes. Ce
sera sans doute avant votre arrivée au corps
qu'il conviendra que vous effectuiez ces
démarches. Voyez votre bureau de recrute-
ment. Suivez ces questions dans les rubri-
ques des Ailes.
SB 358. — J. F.. — Pour la toile d'avion,
voyez « Avionine Dreyfus », 50, rue du
Bois, Clichy (Seine).
93 359. — C. H., à Paris. — Nous vous
remercions vivement pour les renseigne-
ments que vous nous communiquez. En ce
qui concerne votre question, il est fort pos-
sible que le nom du Capitaine Picard, dési-
gné pour l'Indo-Chine, ait été mal ortho-
graphié. Nous ne pouvons vous préciser ee
point, n'ayant plus les documents entre les
mains.
89 360. — R. T., à Aix. — Demandez une
bourse de pilotage et, si vous êtes accepté à
l'examen médical, vous ferez votre service
comme pilote. D'autre paTt, si vous possé-
dez votre brevet de préparation militaire
supérieure, vous effectuerez votre temps
comme officier de réserve.
Envoyez-nous votre adresse pour que
nous vous adressions une notice sur les
bourses de pilotage.
S 361. — M S., à Lyon. — Merci de
votre encouragement. La « Libellule » Pey-
ret-Nessler est un avion privé, fabriqué pour
un particulier. Elle n'est donc pas en vente
dans le commerce. Voyez néanmoins Louis
Peyret (adresse dans nos annonces).
SS 362. — C. P., à Lyon. — Faites votre
demande au Régiment d'Aviation auquel
vous êtes affecté d'après votre feuille de
mobilisation. Vous êtes assuré au même
titre que le personnel -de l'active (Loi rela-
tive au statut du personnel navigant de
l'Aéronautique (Journal Officiel du 31 Mars
1928)
ECOLE TECHNIQUE
D'AERONAUTIQUE
ET DE
CONSTRUCTION AUTOMOBILE
Is Rue Boutebrie (Boulevard Saint-Germain), PARIS (Ve) — Tél î GOBELINS 59-84
FORMATION D'INGÉNIEURS POUR LES
INDUSTRIES AÉRONAUTIQUES ET AUTOMOBILES
JAUGEURS CORSET 1
AUTOMATIQUES A DISTANCE 1
POUR TOUS LES RÉSERVOIRS I
D'AVIONS ■
324, rue Lecourbe, PARIS - Ségur 11-32 B
eurs pour Industrie, Marine, Automobile I
CAUDRON
AVIONS
De: TOURISME
TYPE: c. 109, Salmson 40 CV.
: C. 161, Salmson 60 CV.
TYPE: c. 168, Anzani 70-80 ev.
ECOLES DE PILOTAGE
USINES ET BUREAU :
52, Pue Guynemer, 52
ISSY.. LES -MOULINEAUX tSeine)
PHOTOGRAPHIES
D'AVIATION
Pow votre Collection
Pour votre Documentation
L'metmaiité aéronautique civil* *t mUitmirt
A l'aérodrome du Bourget. Ëmvtù de la kak
cmtr*&fr.5Q. Epreuves sur bromure, for-
mmt carle postale : 2 francs pièce, part
eampris ; 5 francs les trois. Envoi recom-
mandé à partir de six, Prix spéciaux
par quantité. Envoyer mandats-cartes à :
"PMT9ÀMD8É",niedaCoBiB,-Bir«ie,
L. ET BOURGET (SeIne)
I Dépot à PARIS : Librairie des Sciences
Aéronautiques, 48. rue des Ecoles (5*).
COUPS DAILES,,,,, -
Les essais de l'hy ravion S. C. ^Â.™
Paulhan-Pillard furent effectués, sans « tam-
tam », par Burri, à La Ciotat.
Au cours au premier vol, le mécanicien
Mimolo, qui se déplaçait dans la coque, fut
projeté à la suite d'une manœuvre, non loin
de l'étambot. Le centrage de l'appareil, dont
c'était la première sortie, s'en trouva natu-
rellement affecté et l'appareil se cabra un
peu exagérément.
A la suite de cet incident et d'un améris-
sage voulu, à grande vitesse, qui démontra
superbement la solidité de la coque, de
bonnes langues colportaient, à Paris, des
nouvelles aussi fausses q u' i n vrais e m b laisle s
sur les qualités de vol du S. P. C. A.
Il y aura donc partout des envieux que les
succès du voisin empêchent de dormir.
0
, Le Parc du Château de Rambouillet, ré-
sidence estivale du Président de la Républi-
que, est agrémenté d'une vaste et superbe
pièce d'eau.
Une hydravionnette s'y poserait ou en re-
partirait facilemenE Auvri, dans ies temps
fuiturs - peut-être très proches -, verrons-
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vette de la Seine à Rambouillet.
0
Le passage de la « squadra » de Pinedo à
Berre a été marqué par quelques incidents.
qui se terminèrent fort bien.
Tandis que les officiers italiens étaient
conviés a banqueter avec leurs camarades
français, un autre banquet avait été orga-
nisé pour fêter les sous-officiers italiens.
Mais comme ces agapes n'avaient pas été
prévues par les dirigeants de la « squa-
dra », les souis-officiers italiens furent con-
signés auprès de leurs appareils j,our pré-
parer le départ du lendemain.
Llieu're s'avançait et le festin refroidis-
sait sans que l'on vît poindre, et pour cau-
se, les camarades transalpins. Heureuse-
ment, Tin t-oirp de téléphone de détresse,
transformé en coup de téléphone de libéra-
tion, remit les choses dans l'ordre et la fête
commença. pour se terminer le plus aima-
blement du monde à une heure avancée de
la nuit. )
O
Ce ne fut pas une petite affaire que d'or-
ganiser le ravitaillement des 61 appareiîs
italiens. On mobilisa une. petite flottille de
canots automobiles et grâce à l'entrain et à
la bonne volonté de tout le monde, la beso-
gne fut parfaitement aclmevée. Au sOar, n:n
canot de patrouille embarqua les mécani-
ciens de tous les appareils pour leur permet-
tre de manger confortablement et de pren-
dre un repos réparateur.
Dans la nuit, une ronde fut effectuée et
quelle ne fuit pas la stupéfaction des sur-
veillants d'entendre une voix éplorée appe-
ler à l'aide. C'était ira mécanicien que l'on
avait oublié dans la queue d'un appareil.
Le pauvre mourait de faim et était transi,
mais il se remit bien vite devant les éclats
de rire de ses camarades. Pour un peui, il
aurait déclaré qu'il l'avait fait exprès.
O
La mission française du Comité Français
de Propagande Aéronautique est sur le che-
min du retour après avoir reçu, aux Etats-
Unis, un accueil inoubliable.
On sait que deux avions furent mis à sa
disposition, par le Département du Com-
merce, pour tous ses déplacements. Et ceux-
ci comptèrent puisque la mission alla à
Chicago, à Buffalo, à San Francisco, à Los
Angeles. etc.
A l'atterrissage, sur chaque aérodrome,
des autos attendaient la mission, pins une
escorte de policemen motocycliste destinés
à frayer le passage au cortège. Partout, les
M ;',:.. !"' > i-; .-,;" wMrr<~
réceptions furent cordiales, chaleur^usS et
photographes et reporters s'en donnèrent à
« cœur joie »
Les membres de la mission reviennent
enchantés.
o
Les excursions aériennes au-dessus du
Mont-Blanc, pour l'organisation desquelles
notre ami Thoret s'est tant démené, vont
enfin commencer.
Très rapidement, le pilote fera « grimper »
ses passagers, amateurs des spectacles de la
graaadiose nature, à des altitudes considéra-
bles. On peut se demander si, dans ces
conditions, il ne se trouvera pas, parmi les
personnes transportées, des gens pouvant
être gravement incomnïOdés par cette ascen-
siom accélérée ?
Sera-t-il nécessaire de sélectionner les
amateurs en exigeant d'cU'x un certificat 4';
leur médecin ou en les faisant passer, au
préalable, dans la « cloche ) du Î3* Gar-
saux.
O.
Une souscription est ouverte, parmi les
membres de l'Association des Anciens Elè-
ves des Arts et Métiers, ipouu* aider leur ca-
marade René Couzinet à réaliser ses grands
projets.
Bravo ! Voilà un bel exemple de solida-
rité; ce sympathique groupement, qui
compte plus de 15.000 adhérents, témoigne
ainsi d'un généreux intérêt à la cause aéro-
nautique.
D'autre part, nous croyons savoir que le
S. T. I. Aé. a autorisé le « René Couzinet »
à poursuivre des essais en charge jusqu'à
concurrence de 6.000 kilos. Bien mieux,
l'octroi d'une petite subvention 'la jeune
constructeur serait, aussi, en principe, dé-
cidé.
TI n'est jamais trop tard pour bien faire.
Félicitons les services officiels de l'avoir
compris. i
0
Jamais les murs de la Capitale n'avaient
reçu, au même moment, urne quantité aussi
grande d'affiches consacrées à l'aéronauti-
que 1
Par trois ou quatre, celles de ia Fête Aé-
rienne de Vincennes, s'imposent à la vue
des passants, entre le Bébé Cadum et le ci-
rage du Lapin Blanc. Plus parcimonieuse-
ment placardée — hélas — cette soite de
publicité coûte cher — s'étale de ci, de lâ,
l'affiche, non moins moderne qule la précé-
dente, du XIe Salon de l'Aéronautique.
Enfin, — mais il est encore plus rare -
on peut découvrir dans certains quartiers,
le très artistique placard du meeting de
Reims.
O
Lorsque, l'autre nuit, les avions du "21*
Régiment de Nancy qui avaient réussi à
traverser la tempête, vinrent se poser au
Bourget, une malencontreuse panne du sec-
teur distribuant l'électricité à l'aérogare
empêcha d'allumer les projecteurs.
Ainsi, une regrettable lacune, dans les
installations de notre principal port aérien,
vient d'être mise — si l'on peut dire 1 -
en lumière ! *
Espérons que, sans plus tarder, le Service
des Voies et Communications d'une part, la
12e Direction, de l'autre, vont combler cette
dangereuse lacune.
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Nous avons rencontré un homme heureux
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