Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1935-10-31
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 31 octobre 1935 31 octobre 1935
Description : 1935/10/31 (A15,N750). 1935/10/31 (A15,N750).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553905w
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
Nit 750 — 31-10-35 — PAGE 14
L'ACTUALITE
LES AILES
Guillaumet et Thoret
Officiers r
de la Légion d'Honneur
Henri Guillaumet, l'as de la Cordillère des
Andes, le pilote de quinze traversées postales
de l'Atlantique Sud, a été élevé, la semaine
dernière, au grade d'officier de la Légion d'hon-
neur.
L texte de sa citation est très beau :
« Pilote d'une classe exceptionnelle. D'abord
sur la ligne Casablanca-Dakar, qu'il a été un
des premiers à ouvrir et à organiser, puis sur
la ligne de Buenos-Ayres - Santiago-du-Chili,
qu'il a parcourue plus de quatre cents fois, a
fait preuve d'une ténacité, d'une virtuosité,
d'un courage qui le placent parmi les pre-
miers aviateurs qui honorent le pays. For-
mant d'abord équipage avec Mermoz, comme
deuxième pilote sur l'Arc-en-Ciel, compte au-
jourd'hui quinze traversées de l'Atlantique du
Sud sur avion et hydravion. Près de 7.000 heu-
res de vol. Chevalier de la Légion d'honneur
le 18 janvier 1928. »
En même temps que Guillaumet, Joseph
Thoret a reçu la même récompense.
« Pilote d'avant-guerre, dit la citation; tota-
lise plus de 3.500 heures de vol. Grand spé-
cialiste du vol à voile et du vol en montagne.
Pionnier de l'Aviation légère, vient d'effectuer
une double traversée des Alpes à bord d'un
motoplaneur, dans des conditions atmosphé-
riques difficiles. »
Que Guillaumet et Thoret trouvent ici les
félicitations sincères des Ailes.
Un terrain sanitaire
inauguré à Bamako
L'Aviation sanitaire s'organise peu à peu
aux colonies, où elle rend les plus grands
services
Ainsi, en Afrique Occidentale Française, au
€ Point G », près de Bamako, existe un hôpi-
tal important. Jusqu'ici, les malades que l'on
y transportait en avion devaient subir un
transbordement douloureux, car l'aérodrome
le plus proche était à dix kilomètres de cet
hôpital.
Grâce aux efforts de l'Administrateur du
Cercle de Bamako, des Services de l'Aviation
et de la Formation hospitalière du « Point G »,
un nouveau terrain a été installé aux portes
mêmes de l'hôpital.
Le 26 septembre dernier, M. Eboue, admi-
nistrateur en chef du Soudan Français, a inau-
guré ce nouveau terrain, en présence d'une
nombreuse assistance. L'avion sanitaire et plu-
sieurs avions de l'escadrille de Bamako atter-
rirent sur le nouveau terrain à cette occasion.
"Au Roland-Garros"
Section de tourisme
de l'Aéro-Club de France
S DEPLACEMENTS des membres du « Roland-Garros »,
du 19 au 27 octobre, MM. Corbin. Mottet. d'Ozouville,
à Nancy; Bart, au Havre; Gérard, à Châteauroux et à
Amsterdam; de Chateaubrun, à Londres; Tersen, à Deau-
ville.
a A BUC. — Vols d'entaînement par MM. Levy,
Cremieu-Alcan, de Kérillis, docteur Lépine, Merck, Mottet,
Lelong, Ridray, Delannoy, Pébrel, Mény, Sauerbach. Grum-
bach, le Comte de Barral, Engeringh, Millien, de Bunsbourg,
Mercier, le Comte de Noé, Ferreira des Santos, de La Ro-
zière, Guy de Chateaubrun, Mme et M. Toussaint du Wast.
AERONAUTIQUE- CLUB
DE FRANCE
67, rue Meslay, PARIS U'»
Tél. ; Archives 75-76.
COURS SUPÉRIEUR. — Le cours de perfectionne-
ment des mécaniciens d'avion donne un enseigne-
ment supérieur destiné à l'instruction des candidats
au brevet de mécanicien de transport public, aux
contremaîtres mécaniciens d'usines ou d'aéro-
dromes, en résumé à toute personne désirant com-
pléter et élever ses connaissances techniques
Ce cours reprendra à l'Atelier-Ecole de
l'A.-C. D. F., le samedi 2 novembre à 15 h.
Il peut être complété pour les candidats méca-
niciens navigants par le cours de radiotélégra-
phistes qui a lieu les mardi, mercredi et ven-
dredi soir à 20 h.
Pour ces cours et les cours de mécaniciens et
radios, pour les jeunes gens qui désirent faire
leur service dans l'Armée de l'Air, les inscrip-
tions sont reçues à l'A.-C. D. F., 67, rue Mestay,
à Paris, tous les jours de 14 h. à 19 h.
Tous les élèves mineurs sont autorisés à porter
la casquette aux ailes brodées, insigne de
l'A.-G. D. F.
AFFECTATIONS DES MEMBRES. — Base Aérienne
112 à Reims : MM. William, Blondeau Victor,
Noblet André.
Base Aérienne 102 à Dijon : MM. Bruel Georges,
Doucet André, Perier Jean.
Base Aérienne 122 à Chartres : M. Bouisset
Charles.
2e Bataillon de l'Air à Istres : MM. Marchetti
Pierre, Coquelet Jean.
Base Aérienne SI 101 à Toulouse : Chastanet
François, Deshogues Robert.
NOUVELLES ADHÉSIONS : MM Cramer Alfred,
Bussat Jean, Rocher André, Collet Lucien, Brjost
Charles, Azélart François, Brizzi Charles, Perrier
Claude, Clayette Marcel, Deparnay Marcel, Schmit
Robert, Cardinaud Jean, Pouchoulin Yvon, Ernary
Alphonse, Gourand Roland, Michaud Roger, Guil-
lou Paul, Genty Raymond, Michon Léopold, Tol-
leret Lucien, Manière Jacques, Kauffeurt Marcel,
Buisson Henri, Lambert Roger, Caruel Lucien,
Levert Francis, Nameche Marc, Goujout Maurice,
Tissier Serge, Perencevie Il y a, Mathiot Marcel,
La pierre Jacques, Grasser André, Blanchard Ro-
bert, Rubaudo Jean.
1 TOUTES APPLICATIONS
es CA
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AERIENNE ( 0 O"
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63 BOUU SERUR1SB. PARIS.
Les avions du Tour des Prototypes en ligne pour le départ sur le terrain d'Orly
Le Tour de France des "Prototypes"
Contrariée par le mauvais temps, dans la dernière partie de son
programme, .Ia caravane a néanmoins accompli. une bonne
propagande dans nos provinces où elle a reçu, partout, un
chaleureux accueil, témoignant d'un vif intérêt pour l'Aviation.
Le Tour de France dit des « Prototypes »
s'est poursuivi avec quelques perturbations
dans le programme arrêté, causées par le mau-
vais temps. Dimanche, les appareils ne purent
accomplir la dernière étape et furent retenus
à Dijon.
Nous avions dit, la semaine dernière, com-
ment la caravane, partie d'Orly le 18 octobre,
était arrivée à Rochefort le 31, venant de
Vannes.
Le 22 octobre, les avions arrivèrent à Agen,
où l'Aéro-Club du Lot-et-Garonne, par une
intense propagande, avait attiré la foule au
terrain de La Garenne. La présentation des
avions eut lieu devant plusieurs milliers de
spectateurs. Le Dewoitine « D-500 » et le Cau-
dron « Rafale » furent particulièrement re-
marqués dans leurs évolutions.
Le 23 octobre, les avions civils partirent
dans la brume et la pluie. Mais le temps se
leva, et la fin du parcours, jusqu'à Gaillac,
fut très facile. Il y eut des retardataires, et
les pilotes qui prirent part au déjeuner de
l'Aéro-Club furent peu nombreux.
Les militaires du Tour, demeurés à Toulouse,
vinrent évoluer au-dessus de Gaillac et se diri-
gèrent sur Graulhet, où les avions civils se
rendirent un peu plus tard. Les militaires
avaient été rejoints à Toulouse par un auto-
gire qui vola de conserve avec eux.
Le 24 octobre, les avions arrivèrent à Li-
moges. A l'atterrissage, l'avion Amiot-143 du
Lieutenant Laincy roula dans un fossé et subit
quelques avaries qui devaient l'empêcher de
repartir le lendemain. Les aviateurs furent
reçus par M. Charles Lavauzelle, président de
l'Aéro-Club du Limousin.
Le 25 octobre, la caravane se rendit d'abord
à Montluçon, puis à Paray-le-Monial, et le
lendemain 26 octobre, de Paray-le-Monial à
Dijon. Cette avant-dernière étape fut accom-
plie par un très beau temps.
La dernière journée comportait le voyage
Dijon-Troyes-Orly, où les équipages du Tour
étaient attendus dimanche, à 15 heures. Hélas!
le beau temps de la veille s'était transformé
en un si mauvais temps que le départ de Dijon
fut impossible. Deux équipages le tentèrent,
mais furent forcés de faire demi-tour. Et lundi
encore, la caravane resta bloquée à Dijon.
Le monoplan tandem du regretté Louis
Peyret, à moteur Poinsard de 25 CV, piloté
par Clément, réussit néanmoins, ce même
lundi, à regagner la région parisienne; en
effet, en dépit du brouillard, de la pluie et
du vent, qui rendirent sa navigation particu-
lièrement difficile, Clément se posa dans la
soirée sur le terrain d'Etampes.
Le restant de la « tournée » a repris son
vol de Dijon, mardi vers 13 heures.
LES COMMENTAIIIES
DE WING
ON NE NOUS FAIT JAMAIS DES TRUCS COMME ÇA.
Il'1111.1'"111'11 U.I 1.1 Il' ,. Il 1 "Iii a.. 'II Il 11111111 J 1'1'1" t IIIIII'I.UIIIIII ""111'11111"';1"1111'11111111'' ,'I.I'U'II
Jeudi, 31 octobre.
— C'est épatant ce qu'il a fait le
Président.
— Quel Président, La Goupille?
— Ben, voyons, le vrai de vrai, celui
de la République.
— Ah! Parfaitement. Qu'a-t-il fait?
— Il a fondé une « Semaine de la
Navigation Aérienne ».
— C'est encore une histoire de
sweepstake ! «
— Pas du tout, monsieur Wing, le
Président de la République ne s'abaisse
pas à ces combines de bonneteurs. C'est
une semaine de propagande pour
l'Aviation et non pour l'amélioration de
la race. des joueurs. Même qu'à cette
occasion, le Président a fait un appel
au peuple qui prouve qu'il y connaît
quelque chose à l'Aviation marchande!
« Considérant que le progrès social
et économique du pays dépend pour
une large part du développement des
moyens de transport et des facilités de
communications, je réclame de tous
une stricte observation des prescrip-
tions suivantes :
« Je recommande particulièrement
au Gouvernement, aux municipalités,
aux organismes civiques et commer-
ciaux, aux professeurs des écoles et à
la presse d'attirer l'attention sur les
résultats obtenus à ce jour par les trans-
ports aériens afin de mettre en relief
les avantages obtenus par le pays grâce
au développement rapide et continu
réalisé dans cette branche de l'activité
nationale.
« Je leur recommande d'encourager,
à cette occasion, tous les efforts suscep-
tibles de développer les voies et moyens
par lesquels les transports aériens peu-
vent contribuer encore plus efficace-
ment au progrès social et économique
du genre humain. »
« Pour exciter les populations on a
fait suivre le laïus du Président de la
République de cette petite statistique :
PREMIER SEMESTRE 34. - Passagers
transportés : 191.088; 1er SEMESTRE 35 :
319.484.
ANNÉE 1934 ENTIÈRE. — Passagers
transportés : 461.743; Fret transporté :
970.000 kg.
SEPT PREMIERS MOIS DE 1935. — Pas-
sagers transportés : 404.677; Fret trans-
porté : 780.000 kg..
<< Vous ne croyez pas, monsieur
Wing, que c'est épatant!
— Quatre cent mille passagers en
sept mois! Ils sont devenus fous, au ser-
vice des statistiques d'Air-France?
— Vous pouvez le dire. fous de
jalousie!
- La Goupille, il y a quelque chose
que je ne comprends pas. Le Président
de la République, lorsqu'il écrit à son
peuple, commence toujours ainsi :
Le Président de la République,
Vu le décret du 13 fructidor, an II;
Vu l'arrêté du 12 janvier 1821;
Vu la Loi du 30 mars 1848;
Vu la Loi des Finances du 22 dé-
cembre 1932
Décrète :
ARTICLE PREMIER. — La garde-bar-
rière Bas des patte aura droit à un dra-
peau rouge de première classe.
— Votre manifeste n'est pas du tout
dans le style présidentiel. Pour moi,
c'est HII faux. Non! ce n'est pas
M. Lebrun qui a écrit cela.
- Pardon, y a d'l'erreur! C'est de
M. Roosevelt dont il est question. C'est
lui, Président de la République améri-
caine, qui a proclamé qu'à partir du
14 octobre, ce serait la « Semaine de la
Navigation Aérienne », et il a même
acheté une maquette du Douglas pour
la mettre sur sa table de nuit.
— Tout s'explique, La Goupille. Je
me disais aussi qu'en France, c'était
bien extraordinaire qu'on nous fasse
des trucs comme ça.
WING.
i
IL Y A DIX ANS
ON LISAIT DANS
LES AILES
N- 228, DU 29 OCTOBRE 1925
■ Le « Ford Trophy », épreuve réservee aux
avions commerciaux transportant une charge payante
minimum, est remportée par un trimoteur Fokker
qui a couvert le circuit de 3.000 km. à la
moyenne de 158 km.-h.
H Le Commandant de Pinedo est sur la route
du retour; il est arrivé à Bangkok, après avoir
franchi 6.000 km. en 6 jours, depuis son dé-
part de Tokio.
M La Coupe Schneider, retardée par le mau-
vais temps, est gagnée par le Lieutenant Dooittle,
sur hydravion Curtiss, à 374 km.-h.
0 Le , concours de Moteurs du C.F.P.Aé. "Ife à
sa fin; le dernier moteur, un Renault, n'a plus
que trois essais à effectuer pour terminer l'epreuve
d'endurance de 240 h.
a On inaugure à Frossay, près de Paimboeuf,
un monument élevé à la mémoire de Maneyrol.
a Le Royal Aéro-Club de Grande-Bretagne orga-
nise, pour 1926, un concours d'avions de tou-
risme biplaces équipés de moteurs d'un poids
maximum de 77 kg. Le 1er prix est doté de
350.000 fr.; le 2", de 175.000, et le
3", de 55.000 fr.
L'AVIATION SPORTIVE
Guy de Chateaubrun
dans la Coupe Michelin
Maurice Arnoux s'était attaqué, le 6 octobre.
à la Coupe Michelin, et avait très brillam-
ment réussi à satisfaire aux conditions de
l'épreuve — voir Les Ailes, N° 747, page 14,
du 10 octobre — dont il détenait le record,
depuis, avec la moyenne de 286 km.-h. 853.
La Coupe Michelin peut être courue jus-
qu'au 31 octobre; aussi Guy de Chateaubrun
voulut-il tenter, le 17 octobre, de ravir le tro-
phée à Maurice Arnoux, avec son avion Per-
cival « Mew-Gull » à moteur Gipsy-« Six »
200 CV.
Il quitta, dans cette intention, l'aérodrome
d'Orly à 6 h. 43 pour accomplir le premier des
trois parcours qui successivement, devaient le
mener à Bordeaux, Marseille, Clermont-Fer-
rand, avec, pour chacun d'eux, retour à Orly.
A 8 h. 20, de Chateaubrun se posait à Bor-
deaux, d'où il repartait à 8 h. 24 pour rentrer
à Orly. La vitesse moyenne réalisée jusque-là
était de 306 km.-h.
Malheureusement, le temps médiocre devint.
alors nettement mauvais. Vers Angoulême, de
Chateaubrun se trouva dans un ciel complè-
tement bouché. Dans un nuage, aux environs
de Mouthiers-sur-Boëme (Charente), l'appareil
se mit à piquer sans que le pilote parvînt à
le redresser. Il n'y avait plus qu'un moyen de
parer à la catastrophe : le parachute. Guy de
Chateaubrun se lança dans le vide alors qu'il
n'était plus guère qu'à 100 ou 150 mètres du
sol et réussit à se poser sans mal, tandis que
son avion s'écrasait un peu plus loin, sur
un bois.
Cet accident a provoqué de nouveaux com-
mentaires sur la date de clôture de la Coupe
Michelin, qu'on estime trop tardive. L'épreuve,
dit-on, devrait prendre fin au plus tard le
30 septembre, afin d'éviter les dangers de la
mauvaise saison. L'argument n'est pas sans
valeur et il faut souhaiter qu'on le retienne.
VOYAGES
+ LE COMMANDANT DEMERY est arrivé à Bangui, avec
les deux trimoteurs Marcel Bloch qu'il convoyait.
Un de ces avions, destiné au Gouverneur de l'Afrique
Equatoriale Française devait poursuivre en direction de
Brazzaville.
+ MICHEL DETROYAT, qui se rendait au meeting • in-
ternational de Bucarest, le 24 octobre, a dû aban
donner son voyage alors qu'il était dans la région de
Toul, et rentrer à Paris. Le mauvais temps qui reznait
sur toute la région a été la cause de ce demi-tour.
+ LE CAPITAINE DRONNEAU, pilotant un Morane-
Saulnier 230 est arrivé à Bron, le 24 octobre. I se
rendait, lui aussi, à Bucarest, où il convoyait l'avion des-
tiné au Lieutenant-Colonel Beaume, notre Attache de
l'Air en Roumanie. Poursuivant son voyage, le Capitaine
Dronneau est passé à Milan le 25.
+ ON ANNONCE un voyage de dix trimoteurs Mar-
cel-Bloch 120 des centres d'Avord et de Toulouse en
Afrique du Nord. Les avions, munis de T.S.F., partiront à
des dates diverses, à partir du 25 novembre. C'est en
effet, ce jour là que le premier groupe quittera Avord
L'itinéraire passera par Toulouse, Los Alcazares, Mecunès.
Alger, Sidi-Ahmed.
+ DEUX EQUIPAGES partis la semaine derniere, de
Chartres, pour présenter à Madrid le bimoteur Amiot-143
ont été obligés d'abandonner leur voyage dès la cronic-e
étape, à cause d'ennuis de moteur. La présentation des
avions en Espagne a été différée.
COUPS DURS
+ M. BOULANT, le sympathique touriste bien cornu,
président de l'Aéro-Club de Saint-Omer, a heurté en vol
un câble de haute tension. Dans sa chute, il a été blessé.
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INDUSTRIELS, INGÉNIEURS,
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L'ACTUALITE
LES AILES
Guillaumet et Thoret
Officiers r
de la Légion d'Honneur
Henri Guillaumet, l'as de la Cordillère des
Andes, le pilote de quinze traversées postales
de l'Atlantique Sud, a été élevé, la semaine
dernière, au grade d'officier de la Légion d'hon-
neur.
L texte de sa citation est très beau :
« Pilote d'une classe exceptionnelle. D'abord
sur la ligne Casablanca-Dakar, qu'il a été un
des premiers à ouvrir et à organiser, puis sur
la ligne de Buenos-Ayres - Santiago-du-Chili,
qu'il a parcourue plus de quatre cents fois, a
fait preuve d'une ténacité, d'une virtuosité,
d'un courage qui le placent parmi les pre-
miers aviateurs qui honorent le pays. For-
mant d'abord équipage avec Mermoz, comme
deuxième pilote sur l'Arc-en-Ciel, compte au-
jourd'hui quinze traversées de l'Atlantique du
Sud sur avion et hydravion. Près de 7.000 heu-
res de vol. Chevalier de la Légion d'honneur
le 18 janvier 1928. »
En même temps que Guillaumet, Joseph
Thoret a reçu la même récompense.
« Pilote d'avant-guerre, dit la citation; tota-
lise plus de 3.500 heures de vol. Grand spé-
cialiste du vol à voile et du vol en montagne.
Pionnier de l'Aviation légère, vient d'effectuer
une double traversée des Alpes à bord d'un
motoplaneur, dans des conditions atmosphé-
riques difficiles. »
Que Guillaumet et Thoret trouvent ici les
félicitations sincères des Ailes.
Un terrain sanitaire
inauguré à Bamako
L'Aviation sanitaire s'organise peu à peu
aux colonies, où elle rend les plus grands
services
Ainsi, en Afrique Occidentale Française, au
€ Point G », près de Bamako, existe un hôpi-
tal important. Jusqu'ici, les malades que l'on
y transportait en avion devaient subir un
transbordement douloureux, car l'aérodrome
le plus proche était à dix kilomètres de cet
hôpital.
Grâce aux efforts de l'Administrateur du
Cercle de Bamako, des Services de l'Aviation
et de la Formation hospitalière du « Point G »,
un nouveau terrain a été installé aux portes
mêmes de l'hôpital.
Le 26 septembre dernier, M. Eboue, admi-
nistrateur en chef du Soudan Français, a inau-
guré ce nouveau terrain, en présence d'une
nombreuse assistance. L'avion sanitaire et plu-
sieurs avions de l'escadrille de Bamako atter-
rirent sur le nouveau terrain à cette occasion.
"Au Roland-Garros"
Section de tourisme
de l'Aéro-Club de France
S DEPLACEMENTS des membres du « Roland-Garros »,
du 19 au 27 octobre, MM. Corbin. Mottet. d'Ozouville,
à Nancy; Bart, au Havre; Gérard, à Châteauroux et à
Amsterdam; de Chateaubrun, à Londres; Tersen, à Deau-
ville.
a A BUC. — Vols d'entaînement par MM. Levy,
Cremieu-Alcan, de Kérillis, docteur Lépine, Merck, Mottet,
Lelong, Ridray, Delannoy, Pébrel, Mény, Sauerbach. Grum-
bach, le Comte de Barral, Engeringh, Millien, de Bunsbourg,
Mercier, le Comte de Noé, Ferreira des Santos, de La Ro-
zière, Guy de Chateaubrun, Mme et M. Toussaint du Wast.
AERONAUTIQUE- CLUB
DE FRANCE
67, rue Meslay, PARIS U'»
Tél. ; Archives 75-76.
COURS SUPÉRIEUR. — Le cours de perfectionne-
ment des mécaniciens d'avion donne un enseigne-
ment supérieur destiné à l'instruction des candidats
au brevet de mécanicien de transport public, aux
contremaîtres mécaniciens d'usines ou d'aéro-
dromes, en résumé à toute personne désirant com-
pléter et élever ses connaissances techniques
Ce cours reprendra à l'Atelier-Ecole de
l'A.-C. D. F., le samedi 2 novembre à 15 h.
Il peut être complété pour les candidats méca-
niciens navigants par le cours de radiotélégra-
phistes qui a lieu les mardi, mercredi et ven-
dredi soir à 20 h.
Pour ces cours et les cours de mécaniciens et
radios, pour les jeunes gens qui désirent faire
leur service dans l'Armée de l'Air, les inscrip-
tions sont reçues à l'A.-C. D. F., 67, rue Mestay,
à Paris, tous les jours de 14 h. à 19 h.
Tous les élèves mineurs sont autorisés à porter
la casquette aux ailes brodées, insigne de
l'A.-G. D. F.
AFFECTATIONS DES MEMBRES. — Base Aérienne
112 à Reims : MM. William, Blondeau Victor,
Noblet André.
Base Aérienne 102 à Dijon : MM. Bruel Georges,
Doucet André, Perier Jean.
Base Aérienne 122 à Chartres : M. Bouisset
Charles.
2e Bataillon de l'Air à Istres : MM. Marchetti
Pierre, Coquelet Jean.
Base Aérienne SI 101 à Toulouse : Chastanet
François, Deshogues Robert.
NOUVELLES ADHÉSIONS : MM Cramer Alfred,
Bussat Jean, Rocher André, Collet Lucien, Brjost
Charles, Azélart François, Brizzi Charles, Perrier
Claude, Clayette Marcel, Deparnay Marcel, Schmit
Robert, Cardinaud Jean, Pouchoulin Yvon, Ernary
Alphonse, Gourand Roland, Michaud Roger, Guil-
lou Paul, Genty Raymond, Michon Léopold, Tol-
leret Lucien, Manière Jacques, Kauffeurt Marcel,
Buisson Henri, Lambert Roger, Caruel Lucien,
Levert Francis, Nameche Marc, Goujout Maurice,
Tissier Serge, Perencevie Il y a, Mathiot Marcel,
La pierre Jacques, Grasser André, Blanchard Ro-
bert, Rubaudo Jean.
1 TOUTES APPLICATIONS
es CA
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AERIENNE ( 0 O"
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63 BOUU SERUR1SB. PARIS.
Les avions du Tour des Prototypes en ligne pour le départ sur le terrain d'Orly
Le Tour de France des "Prototypes"
Contrariée par le mauvais temps, dans la dernière partie de son
programme, .Ia caravane a néanmoins accompli. une bonne
propagande dans nos provinces où elle a reçu, partout, un
chaleureux accueil, témoignant d'un vif intérêt pour l'Aviation.
Le Tour de France dit des « Prototypes »
s'est poursuivi avec quelques perturbations
dans le programme arrêté, causées par le mau-
vais temps. Dimanche, les appareils ne purent
accomplir la dernière étape et furent retenus
à Dijon.
Nous avions dit, la semaine dernière, com-
ment la caravane, partie d'Orly le 18 octobre,
était arrivée à Rochefort le 31, venant de
Vannes.
Le 22 octobre, les avions arrivèrent à Agen,
où l'Aéro-Club du Lot-et-Garonne, par une
intense propagande, avait attiré la foule au
terrain de La Garenne. La présentation des
avions eut lieu devant plusieurs milliers de
spectateurs. Le Dewoitine « D-500 » et le Cau-
dron « Rafale » furent particulièrement re-
marqués dans leurs évolutions.
Le 23 octobre, les avions civils partirent
dans la brume et la pluie. Mais le temps se
leva, et la fin du parcours, jusqu'à Gaillac,
fut très facile. Il y eut des retardataires, et
les pilotes qui prirent part au déjeuner de
l'Aéro-Club furent peu nombreux.
Les militaires du Tour, demeurés à Toulouse,
vinrent évoluer au-dessus de Gaillac et se diri-
gèrent sur Graulhet, où les avions civils se
rendirent un peu plus tard. Les militaires
avaient été rejoints à Toulouse par un auto-
gire qui vola de conserve avec eux.
Le 24 octobre, les avions arrivèrent à Li-
moges. A l'atterrissage, l'avion Amiot-143 du
Lieutenant Laincy roula dans un fossé et subit
quelques avaries qui devaient l'empêcher de
repartir le lendemain. Les aviateurs furent
reçus par M. Charles Lavauzelle, président de
l'Aéro-Club du Limousin.
Le 25 octobre, la caravane se rendit d'abord
à Montluçon, puis à Paray-le-Monial, et le
lendemain 26 octobre, de Paray-le-Monial à
Dijon. Cette avant-dernière étape fut accom-
plie par un très beau temps.
La dernière journée comportait le voyage
Dijon-Troyes-Orly, où les équipages du Tour
étaient attendus dimanche, à 15 heures. Hélas!
le beau temps de la veille s'était transformé
en un si mauvais temps que le départ de Dijon
fut impossible. Deux équipages le tentèrent,
mais furent forcés de faire demi-tour. Et lundi
encore, la caravane resta bloquée à Dijon.
Le monoplan tandem du regretté Louis
Peyret, à moteur Poinsard de 25 CV, piloté
par Clément, réussit néanmoins, ce même
lundi, à regagner la région parisienne; en
effet, en dépit du brouillard, de la pluie et
du vent, qui rendirent sa navigation particu-
lièrement difficile, Clément se posa dans la
soirée sur le terrain d'Etampes.
Le restant de la « tournée » a repris son
vol de Dijon, mardi vers 13 heures.
LES COMMENTAIIIES
DE WING
ON NE NOUS FAIT JAMAIS DES TRUCS COMME ÇA.
Il'1111.1'"111'11 U.I 1.1 Il' ,. Il 1 "Iii a.. 'II Il 11111111 J 1'1'1" t IIIIII'I.UIIIIII ""111'11111"';1"1111'11111111'' ,'I.I'U'II
Jeudi, 31 octobre.
— C'est épatant ce qu'il a fait le
Président.
— Quel Président, La Goupille?
— Ben, voyons, le vrai de vrai, celui
de la République.
— Ah! Parfaitement. Qu'a-t-il fait?
— Il a fondé une « Semaine de la
Navigation Aérienne ».
— C'est encore une histoire de
sweepstake ! «
— Pas du tout, monsieur Wing, le
Président de la République ne s'abaisse
pas à ces combines de bonneteurs. C'est
une semaine de propagande pour
l'Aviation et non pour l'amélioration de
la race. des joueurs. Même qu'à cette
occasion, le Président a fait un appel
au peuple qui prouve qu'il y connaît
quelque chose à l'Aviation marchande!
« Considérant que le progrès social
et économique du pays dépend pour
une large part du développement des
moyens de transport et des facilités de
communications, je réclame de tous
une stricte observation des prescrip-
tions suivantes :
« Je recommande particulièrement
au Gouvernement, aux municipalités,
aux organismes civiques et commer-
ciaux, aux professeurs des écoles et à
la presse d'attirer l'attention sur les
résultats obtenus à ce jour par les trans-
ports aériens afin de mettre en relief
les avantages obtenus par le pays grâce
au développement rapide et continu
réalisé dans cette branche de l'activité
nationale.
« Je leur recommande d'encourager,
à cette occasion, tous les efforts suscep-
tibles de développer les voies et moyens
par lesquels les transports aériens peu-
vent contribuer encore plus efficace-
ment au progrès social et économique
du genre humain. »
« Pour exciter les populations on a
fait suivre le laïus du Président de la
République de cette petite statistique :
PREMIER SEMESTRE 34. - Passagers
transportés : 191.088; 1er SEMESTRE 35 :
319.484.
ANNÉE 1934 ENTIÈRE. — Passagers
transportés : 461.743; Fret transporté :
970.000 kg.
SEPT PREMIERS MOIS DE 1935. — Pas-
sagers transportés : 404.677; Fret trans-
porté : 780.000 kg..
<< Vous ne croyez pas, monsieur
Wing, que c'est épatant!
— Quatre cent mille passagers en
sept mois! Ils sont devenus fous, au ser-
vice des statistiques d'Air-France?
— Vous pouvez le dire. fous de
jalousie!
- La Goupille, il y a quelque chose
que je ne comprends pas. Le Président
de la République, lorsqu'il écrit à son
peuple, commence toujours ainsi :
Le Président de la République,
Vu le décret du 13 fructidor, an II;
Vu l'arrêté du 12 janvier 1821;
Vu la Loi du 30 mars 1848;
Vu la Loi des Finances du 22 dé-
cembre 1932
Décrète :
ARTICLE PREMIER. — La garde-bar-
rière Bas des patte aura droit à un dra-
peau rouge de première classe.
— Votre manifeste n'est pas du tout
dans le style présidentiel. Pour moi,
c'est HII faux. Non! ce n'est pas
M. Lebrun qui a écrit cela.
- Pardon, y a d'l'erreur! C'est de
M. Roosevelt dont il est question. C'est
lui, Président de la République améri-
caine, qui a proclamé qu'à partir du
14 octobre, ce serait la « Semaine de la
Navigation Aérienne », et il a même
acheté une maquette du Douglas pour
la mettre sur sa table de nuit.
— Tout s'explique, La Goupille. Je
me disais aussi qu'en France, c'était
bien extraordinaire qu'on nous fasse
des trucs comme ça.
WING.
i
IL Y A DIX ANS
ON LISAIT DANS
LES AILES
N- 228, DU 29 OCTOBRE 1925
■ Le « Ford Trophy », épreuve réservee aux
avions commerciaux transportant une charge payante
minimum, est remportée par un trimoteur Fokker
qui a couvert le circuit de 3.000 km. à la
moyenne de 158 km.-h.
H Le Commandant de Pinedo est sur la route
du retour; il est arrivé à Bangkok, après avoir
franchi 6.000 km. en 6 jours, depuis son dé-
part de Tokio.
M La Coupe Schneider, retardée par le mau-
vais temps, est gagnée par le Lieutenant Dooittle,
sur hydravion Curtiss, à 374 km.-h.
0 Le , concours de Moteurs du C.F.P.Aé. "Ife à
sa fin; le dernier moteur, un Renault, n'a plus
que trois essais à effectuer pour terminer l'epreuve
d'endurance de 240 h.
a On inaugure à Frossay, près de Paimboeuf,
un monument élevé à la mémoire de Maneyrol.
a Le Royal Aéro-Club de Grande-Bretagne orga-
nise, pour 1926, un concours d'avions de tou-
risme biplaces équipés de moteurs d'un poids
maximum de 77 kg. Le 1er prix est doté de
350.000 fr.; le 2", de 175.000, et le
3", de 55.000 fr.
L'AVIATION SPORTIVE
Guy de Chateaubrun
dans la Coupe Michelin
Maurice Arnoux s'était attaqué, le 6 octobre.
à la Coupe Michelin, et avait très brillam-
ment réussi à satisfaire aux conditions de
l'épreuve — voir Les Ailes, N° 747, page 14,
du 10 octobre — dont il détenait le record,
depuis, avec la moyenne de 286 km.-h. 853.
La Coupe Michelin peut être courue jus-
qu'au 31 octobre; aussi Guy de Chateaubrun
voulut-il tenter, le 17 octobre, de ravir le tro-
phée à Maurice Arnoux, avec son avion Per-
cival « Mew-Gull » à moteur Gipsy-« Six »
200 CV.
Il quitta, dans cette intention, l'aérodrome
d'Orly à 6 h. 43 pour accomplir le premier des
trois parcours qui successivement, devaient le
mener à Bordeaux, Marseille, Clermont-Fer-
rand, avec, pour chacun d'eux, retour à Orly.
A 8 h. 20, de Chateaubrun se posait à Bor-
deaux, d'où il repartait à 8 h. 24 pour rentrer
à Orly. La vitesse moyenne réalisée jusque-là
était de 306 km.-h.
Malheureusement, le temps médiocre devint.
alors nettement mauvais. Vers Angoulême, de
Chateaubrun se trouva dans un ciel complè-
tement bouché. Dans un nuage, aux environs
de Mouthiers-sur-Boëme (Charente), l'appareil
se mit à piquer sans que le pilote parvînt à
le redresser. Il n'y avait plus qu'un moyen de
parer à la catastrophe : le parachute. Guy de
Chateaubrun se lança dans le vide alors qu'il
n'était plus guère qu'à 100 ou 150 mètres du
sol et réussit à se poser sans mal, tandis que
son avion s'écrasait un peu plus loin, sur
un bois.
Cet accident a provoqué de nouveaux com-
mentaires sur la date de clôture de la Coupe
Michelin, qu'on estime trop tardive. L'épreuve,
dit-on, devrait prendre fin au plus tard le
30 septembre, afin d'éviter les dangers de la
mauvaise saison. L'argument n'est pas sans
valeur et il faut souhaiter qu'on le retienne.
VOYAGES
+ LE COMMANDANT DEMERY est arrivé à Bangui, avec
les deux trimoteurs Marcel Bloch qu'il convoyait.
Un de ces avions, destiné au Gouverneur de l'Afrique
Equatoriale Française devait poursuivre en direction de
Brazzaville.
+ MICHEL DETROYAT, qui se rendait au meeting • in-
ternational de Bucarest, le 24 octobre, a dû aban
donner son voyage alors qu'il était dans la région de
Toul, et rentrer à Paris. Le mauvais temps qui reznait
sur toute la région a été la cause de ce demi-tour.
+ LE CAPITAINE DRONNEAU, pilotant un Morane-
Saulnier 230 est arrivé à Bron, le 24 octobre. I se
rendait, lui aussi, à Bucarest, où il convoyait l'avion des-
tiné au Lieutenant-Colonel Beaume, notre Attache de
l'Air en Roumanie. Poursuivant son voyage, le Capitaine
Dronneau est passé à Milan le 25.
+ ON ANNONCE un voyage de dix trimoteurs Mar-
cel-Bloch 120 des centres d'Avord et de Toulouse en
Afrique du Nord. Les avions, munis de T.S.F., partiront à
des dates diverses, à partir du 25 novembre. C'est en
effet, ce jour là que le premier groupe quittera Avord
L'itinéraire passera par Toulouse, Los Alcazares, Mecunès.
Alger, Sidi-Ahmed.
+ DEUX EQUIPAGES partis la semaine derniere, de
Chartres, pour présenter à Madrid le bimoteur Amiot-143
ont été obligés d'abandonner leur voyage dès la cronic-e
étape, à cause d'ennuis de moteur. La présentation des
avions en Espagne a été différée.
COUPS DURS
+ M. BOULANT, le sympathique touriste bien cornu,
président de l'Aéro-Club de Saint-Omer, a heurté en vol
un câble de haute tension. Dans sa chute, il a été blessé.
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