Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1935-07-04
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 04 juillet 1935 04 juillet 1935
Description : 1935/07/04 (A15,N733). 1935/07/04 (A15,N733).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553888t
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
liBS AILES
L'AVIATION PRIVEE
N° 733 — 4-7-35 — PAOÎ 11
LES NOUVEAUX MATERIELS DE L'AVIATION LEGERE
Les premiers essais du biplace Gaucher
Les essais de ce nouvel appareil ont eu lieu jusqu'ici en monoplace
avec un moteur de 26 CV. Mais ils seront poursuivis en biplace avec
un moteur de 35 à 40 CV.
u
N nouvel avion léger, le biplace R. Gau-
cher, type Week-End, est en cours lPCS-
sais. à Villacoublav, où il a déjà effectué
plusieurs vols sous la direction du pilote
Albert.
L'appareil, étudié pour recevoir un groupe
motopropuleur de 40/50 CV., est provisoire-
ment équipé d'un moteur A.V.A. développant
26 CV. à 2.450 tours-minute, qui actionne une
hélice Chauvière à haut rendement permet-
tant d'atteindre en vol le régime de 2.650 tours.
Les essais sont naturellement effectués en
monoplace; ils vont permettre d'étudier les
qualités de la cellule et du moteur. Des résul-
tats encourageants ont déjà été enregistérs;
en effet, au poids total de 338 kg., comprenant
une charge mobile constituée par un pilote de
85 kg. et une provision de carburant de 18 kg.,
lé Week-End décolle en 120 mètres, à 40 km.-h.,
et sa vitesse en vol horizontal atteint 110 km.-
heure.
Ainsi, les chiffres obtenus paraissent confir-
mer les performances thi\ori
L'avion léger R. Gaucher « Week-End »..
pour le biplace de 35-40 CV. : vitesse maximum
150 km.-h., atterrissage à 55 km.-h., montée à
360 mètres en 2 min. 50 sec., plafond pratique
3.500 mètres avec une autonomie de 500 km.
L'avion léger R. Gaucher est un monoplan
cantilever, biplace côte-à-côte aménagé en
conduite intérieure. Son aile, de 9 mètres d'en-
vergure, en porte-à-faux et d'un seul tenant,
repose, sur le dos du fuselage, où elle est atte-
lée par six broches boulonnées sur deux ban-
des d'acier ceinturant la carlingue. Elle com-
porte une partie médiane, sur 4 mètres envi-
ron, d'épaisseur et de profondeur constantes,
prolongée par des sections à extrémité ellip-
tique s'amincissant à l'intrados et formant,
ainsi, un léger dièdre stabilisateur. Les aile-
rons, de 3 mètres d'envergure pour une pro-
fondeur moyenne de 0 m. 35, sont encastrés.
La structure de la voilure, entièrement en
bois, comprend des longerons et nervures en
caisson portant un réseau de lisses; le revê-
tement est totalement en contreplaqué.
L'appareil, long de 5 m. 50, possède iin fuse-
lage de section rectangulaire terminé par un
étambot vertical.
L'habitacle, largement vitré sur toutes ses
faces notamment vers l'arrière, possède deux
grandes portes qui en facilitent l'accès. Il peut
être doté d'une double commande; celle-ci est
en corde à piano double, pour la direction et
la profondeur, et en câbles, réglables du poste,
pour les ailerons. Le tableau de bord est garni
des principaux instruments de contrôle.
Le fuselage est également établi en bois,
avec un revêtement en contreplaqué de 30/10.
Ce procédé constructif a été adopté pour les
empennages, qui comportent un gouvernail de
direction compensé par une surface débor-
dante.
Les biplaces Week-End de série doivent re-
cevoir un moteur A.V.A. de 35/40 CV., à quatre
cylindres refroidis par l'air, qui portera le
poids à vide de l'appareil à 255 kg. Le bâti
du groupe vient se fixer en quatre points, par
l'intermédiaire de patins en caoutchouc, sur
deux caissons verticaux venus de construction
HELICES AERIENNES
G. MERVILLE
ADAPTATIONS SPECIALES
pour les petites puissances i
.93. rue Thiers. BILLANCOURT (Seine)
(élépnÓne ; Molitor 06-29
ENDUITS - VERNIS - PEIXTURKS
pour Avions et Planeurs
NOVAVIA
Une marque qui est une garantie
Société NOVAVIA, Malakoff (Seine)
Téléph. : ALESIA 47.18
à l'avant du fuselage. Un capotage en tôle
d'aluminium, à panneaux amovibles, profile
le carter du moteur et les accessoires.
L'alimentation est assurée en charge par un
réservoir de 35 litres logé dans l'aile; le ré-
servoir d'huile, de 4 litres, est monté sous le
capot. La consommation horaire doit atteindre
12 lit. 500 d'essence et 400 gr. de lubrifiant.
Deux trièdres, en tubes d'acier soudés, por-
tent les roues de 400/100 mm. du train d'at-
terrissage, qui a une voie de 2 m. 40. Ces triè-
dres sont pourvus, à leur base, d'un moyeu
sur lequel vient s'articuler une fusée à amor-
tisseur à torsion supprimant le « coup de
raquette ». Enfin, une béquille formée d'un
ressort à lames est montée sous l'étamhot.
Avec ses 13 mq. de surface portante, le
Week-End sera chargé à 35 kg. par mètre et
à près de 11 kg. par cheval, pour une puis-
sance de 3 CV. par mètre carré.
Le constructeur attend impatiemment la
sortie du groupe motopropulseur, de la puis-
sance ::on"onabl et d'un prix assez l as qui
doit lui permettre d'effectuer tous les essais
avant d'entreprendre la fabrication des appa-
reils de série qui seront vendus, tout équipés,
entre 25.000 et 30.000 francs.
N LE BULLETIN TECHNIQUE N° 11 de
« L'Alcya » traite la question de la stabilité
du « Pou-du-Ciel ». Après avoir défini la stabi-
lité de forme de l'avion, celle du « Pou-du-Ciel »
est expliquée. Toutefois, pour obtenir celle-ci,
il est nécessaire de bien centrer et régler l'ap-
pareil. C'est à des défauts de réglage qu'on peut
attribuer la plupart des opinions très diverses
émises sur le « Pou ». Après avoir acquis la tech-
nique de la construction, l'amateur actuel doit se
familiariser avec le centrage et le réglage de son
appareil, ce qui n'est pas difficile, mais cepen-
dant indispensable pour la sécurité des vols. De
même pour le réglage du moteur, qui donne ce
qu'on lui fait rendre, et l'adaptation de l'hélice.
Le « Pou-du-Ciel » de M. Guillon, de Saint-Jean d'Angcly.
LA CHRONIQUE D'HENRI MIGNET
Promenades autour de Saintes
Henri Mignet a passé à Saintes quelques Jours de vacances bien
gagnées. A bord de son « Pou-du-Ciel »,il s'est promené aux environs.
Une nouvelle lettre nous dit ce que furent ces promenades.
J
'AI fait quelques promenades autour de
Saintes.
D'abord de Saintes à Royan. Il y a, à
Royan, un aérodrome épatant, dans les
terres, au bord de la grande route. C'est là
que s'installera la future école Caudron
d'entraînement. L'Aéro-Club Royannais et
Ses animateurs, Fouquet et le chef pilote
Delelée, sont très agréables. Le » Pou-du-
Ciel » de Fouquet est presque termine.
Avant ils étaient indécis. Après mon pas-
sage, ils sont convaincus.
Je suis allé également de Saintes à Saint-
Jean-d'Angély, où j'ai trouvé le « Pou-du-
Ciel » à moteur Poinsard de Guiilon. Le
constructeur est architecte. Fini irrépro-
chable. Terrain minuscule au hasard des
foins fauchés. Le « Té » est fait avec des
Journaux calés sous des pierres; il se voit
à 15 km. J'ai décollé ce « Pou » sans aucun
réglage et l'ai homologué à 150 mètres de
haut, en volant pendant un quart d'heure.
Vin d'honneur de la municipalité, très en-
thousiaste. Ce petit coin de ma Saintonge
est très aérophile. Le pays s'y prête. Les
habitants sont prudents, mais ouverts. Il
y a cinq « Pou-du-Ciel » dans cette ré-
gion.
Enfin, j'ai fait la promenade Saintes-Co-
gnac. Là, démonstration de descente para-
chutale hélice calée. Il y avait un foyer de
scepticisme qui est anéanti. On n'avait pas
compris comment le « Pou » s'incline dans
les virages. Des légendes saugrenues ré-
gnaient chez les pilotes. J'ai vu Jean Jou-
bert, d'Angoulême, et plusieurs autres ama-
teurs de cette ville dont les quatre « Pou-
du-Ciel » sont achevés. Mon « Pou » les a
ahuris par un virage au ras du sol, au dé-
collage, à leur barbe.
A Cognac, un « Pou » est, en cours
d'achèvement, celui de Claude Landry.
1 Je suis revenu par le Maine-Neuf, pro-
priété d'un cousin, Jacques Thouret, qui
f) L'avion léger LEOPOLDOFF "COLIBRI"
1 l'appareil que vous attendiez
biplace, double commande, 40 CV Salmson
SECURITE - ECONOMIE - CONFORT - SOLIDITE
Ï Avions LEOPOLDOFF, 106, rue de la Jarry, VINCENNES
S Téléphone : Daumesnil 16-80, 16-81, 16-82, 16-83.
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Il P d C. 1 Il
Pou- d u-Ciel
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MOTEURS AUBIER 8t DUNNE, Saint-Amand-les-Eaux (Nord)
va commencer son « Pou ». J'ai pris quel-
ques photographies aériennes, depuis le
« Pou ». C'est très facile avec le Leica. Un
ressort de rappel au manche me permet
de piloter avec les genoux et d'avoir les
deux mains libres.
Retour à Saintes à 1.100 mètres d'atti-
tude. Survolé longuement ma petite patrie
que j'ai si souvent parcourue en bas en
rêvant de la voir d'en haut. Pas désillu-
sionné. C'est un joli coin de la France.
Ma nouvelle marotte, c'est la photo aé-
rienne.
Mon programme ? Je pense partir pour
Bordeaux, Agen et peut-être Toulouse, peut-
être aussi Bayonne. Au hasard du beau
temps.
Mon moteur Poinsard tourne très bien.
J'espère que cela va durer; je le ménage.
Mon aérodrome familial a 30 mètres de
largeur et 300 de long, en bordure de ceri-
siers :— pleins de cerises fraîches. Je vole
ici tous les jours. Comme je mange du pain :
sans me lasser.
Henri MIGNET.
lin voyage de 320 km.
avec le "Pou"-Salmson
Le « Pou-du-Ciel » de Francis Kohler -
le « Pou » déchaîné — totalise 30 heu-
res de vol. Un voyage de Delle à Chau.
mont et retour vient d'être accompli
dans des conditions pittoresques.
L
A participation de Francis Kohler
avec son « Pou-du-Ciel » à moteur
Salmson 40 CV, au meeting de Bel-
fort, a été un vrai succès. Le Général
Berger qui a assisté à la démonstration
dé Kohler, l'en a félicité :
— Jamais je n'aurais cru qu'un « Pou-
du-Ciel » volait si bien, avec autant d'ai-
sance.
Cavahi, l'as de l'acrobatie, était très
sceptique. La veille du meeting, il affir-
mait encore qu'il considérait le « Pou »
comme, un « appareil très dangereux ».
Pourquoi cette opinion? On ne le sait.
Mais, le lendemain, quand descendant de
son appareil, Kohler lui demanda son im-
pression, il dit :
— D'abord, ce n'est pas un « Pou » que
votre machine; c'est un avion de chasse!
Aéro-Club de l'Arrondiss' de Pontoise
AERODROME D'ENGHIEN
à MOISSELLES 14 km. nord de Paris
ECOLE MODELE DE PILOTAGE
sur FARMAN
A forfait : 3.600 francs
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Prix spéciaux pour l'entraînement
des pilotes brevetés
BREVETS DU DEUXIEME DECRU
L'HEURE: ZtO FRANCS
Renseignements à PARIS
51, Pass. Ornano. Tél. Montm, 29-39
L'AVIATION PRIVEE
N° 733 — 4-7-35 — PAOÎ 11
LES NOUVEAUX MATERIELS DE L'AVIATION LEGERE
Les premiers essais du biplace Gaucher
Les essais de ce nouvel appareil ont eu lieu jusqu'ici en monoplace
avec un moteur de 26 CV. Mais ils seront poursuivis en biplace avec
un moteur de 35 à 40 CV.
u
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cher, type Week-End, est en cours lPCS-
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plusieurs vols sous la direction du pilote
Albert.
L'appareil, étudié pour recevoir un groupe
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ment équipé d'un moteur A.V.A. développant
26 CV. à 2.450 tours-minute, qui actionne une
hélice Chauvière à haut rendement permet-
tant d'atteindre en vol le régime de 2.650 tours.
Les essais sont naturellement effectués en
monoplace; ils vont permettre d'étudier les
qualités de la cellule et du moteur. Des résul-
tats encourageants ont déjà été enregistérs;
en effet, au poids total de 338 kg., comprenant
une charge mobile constituée par un pilote de
85 kg. et une provision de carburant de 18 kg.,
lé Week-End décolle en 120 mètres, à 40 km.-h.,
et sa vitesse en vol horizontal atteint 110 km.-
heure.
Ainsi, les chiffres obtenus paraissent confir-
mer les performances thi\ori
L'avion léger R. Gaucher « Week-End »..
pour le biplace de 35-40 CV. : vitesse maximum
150 km.-h., atterrissage à 55 km.-h., montée à
360 mètres en 2 min. 50 sec., plafond pratique
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cantilever, biplace côte-à-côte aménagé en
conduite intérieure. Son aile, de 9 mètres d'en-
vergure, en porte-à-faux et d'un seul tenant,
repose, sur le dos du fuselage, où elle est atte-
lée par six broches boulonnées sur deux ban-
des d'acier ceinturant la carlingue. Elle com-
porte une partie médiane, sur 4 mètres envi-
ron, d'épaisseur et de profondeur constantes,
prolongée par des sections à extrémité ellip-
tique s'amincissant à l'intrados et formant,
ainsi, un léger dièdre stabilisateur. Les aile-
rons, de 3 mètres d'envergure pour une pro-
fondeur moyenne de 0 m. 35, sont encastrés.
La structure de la voilure, entièrement en
bois, comprend des longerons et nervures en
caisson portant un réseau de lisses; le revê-
tement est totalement en contreplaqué.
L'appareil, long de 5 m. 50, possède iin fuse-
lage de section rectangulaire terminé par un
étambot vertical.
L'habitacle, largement vitré sur toutes ses
faces notamment vers l'arrière, possède deux
grandes portes qui en facilitent l'accès. Il peut
être doté d'une double commande; celle-ci est
en corde à piano double, pour la direction et
la profondeur, et en câbles, réglables du poste,
pour les ailerons. Le tableau de bord est garni
des principaux instruments de contrôle.
Le fuselage est également établi en bois,
avec un revêtement en contreplaqué de 30/10.
Ce procédé constructif a été adopté pour les
empennages, qui comportent un gouvernail de
direction compensé par une surface débor-
dante.
Les biplaces Week-End de série doivent re-
cevoir un moteur A.V.A. de 35/40 CV., à quatre
cylindres refroidis par l'air, qui portera le
poids à vide de l'appareil à 255 kg. Le bâti
du groupe vient se fixer en quatre points, par
l'intermédiaire de patins en caoutchouc, sur
deux caissons verticaux venus de construction
HELICES AERIENNES
G. MERVILLE
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NOVAVIA
Une marque qui est une garantie
Société NOVAVIA, Malakoff (Seine)
Téléph. : ALESIA 47.18
à l'avant du fuselage. Un capotage en tôle
d'aluminium, à panneaux amovibles, profile
le carter du moteur et les accessoires.
L'alimentation est assurée en charge par un
réservoir de 35 litres logé dans l'aile; le ré-
servoir d'huile, de 4 litres, est monté sous le
capot. La consommation horaire doit atteindre
12 lit. 500 d'essence et 400 gr. de lubrifiant.
Deux trièdres, en tubes d'acier soudés, por-
tent les roues de 400/100 mm. du train d'at-
terrissage, qui a une voie de 2 m. 40. Ces triè-
dres sont pourvus, à leur base, d'un moyeu
sur lequel vient s'articuler une fusée à amor-
tisseur à torsion supprimant le « coup de
raquette ». Enfin, une béquille formée d'un
ressort à lames est montée sous l'étamhot.
Avec ses 13 mq. de surface portante, le
Week-End sera chargé à 35 kg. par mètre et
à près de 11 kg. par cheval, pour une puis-
sance de 3 CV. par mètre carré.
Le constructeur attend impatiemment la
sortie du groupe motopropulseur, de la puis-
sance ::on"onabl et d'un prix assez l as qui
doit lui permettre d'effectuer tous les essais
avant d'entreprendre la fabrication des appa-
reils de série qui seront vendus, tout équipés,
entre 25.000 et 30.000 francs.
N LE BULLETIN TECHNIQUE N° 11 de
« L'Alcya » traite la question de la stabilité
du « Pou-du-Ciel ». Après avoir défini la stabi-
lité de forme de l'avion, celle du « Pou-du-Ciel »
est expliquée. Toutefois, pour obtenir celle-ci,
il est nécessaire de bien centrer et régler l'ap-
pareil. C'est à des défauts de réglage qu'on peut
attribuer la plupart des opinions très diverses
émises sur le « Pou ». Après avoir acquis la tech-
nique de la construction, l'amateur actuel doit se
familiariser avec le centrage et le réglage de son
appareil, ce qui n'est pas difficile, mais cepen-
dant indispensable pour la sécurité des vols. De
même pour le réglage du moteur, qui donne ce
qu'on lui fait rendre, et l'adaptation de l'hélice.
Le « Pou-du-Ciel » de M. Guillon, de Saint-Jean d'Angcly.
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Promenades autour de Saintes
Henri Mignet a passé à Saintes quelques Jours de vacances bien
gagnées. A bord de son « Pou-du-Ciel »,il s'est promené aux environs.
Une nouvelle lettre nous dit ce que furent ces promenades.
J
'AI fait quelques promenades autour de
Saintes.
D'abord de Saintes à Royan. Il y a, à
Royan, un aérodrome épatant, dans les
terres, au bord de la grande route. C'est là
que s'installera la future école Caudron
d'entraînement. L'Aéro-Club Royannais et
Ses animateurs, Fouquet et le chef pilote
Delelée, sont très agréables. Le » Pou-du-
Ciel » de Fouquet est presque termine.
Avant ils étaient indécis. Après mon pas-
sage, ils sont convaincus.
Je suis allé également de Saintes à Saint-
Jean-d'Angély, où j'ai trouvé le « Pou-du-
Ciel » à moteur Poinsard de Guiilon. Le
constructeur est architecte. Fini irrépro-
chable. Terrain minuscule au hasard des
foins fauchés. Le « Té » est fait avec des
Journaux calés sous des pierres; il se voit
à 15 km. J'ai décollé ce « Pou » sans aucun
réglage et l'ai homologué à 150 mètres de
haut, en volant pendant un quart d'heure.
Vin d'honneur de la municipalité, très en-
thousiaste. Ce petit coin de ma Saintonge
est très aérophile. Le pays s'y prête. Les
habitants sont prudents, mais ouverts. Il
y a cinq « Pou-du-Ciel » dans cette ré-
gion.
Enfin, j'ai fait la promenade Saintes-Co-
gnac. Là, démonstration de descente para-
chutale hélice calée. Il y avait un foyer de
scepticisme qui est anéanti. On n'avait pas
compris comment le « Pou » s'incline dans
les virages. Des légendes saugrenues ré-
gnaient chez les pilotes. J'ai vu Jean Jou-
bert, d'Angoulême, et plusieurs autres ama-
teurs de cette ville dont les quatre « Pou-
du-Ciel » sont achevés. Mon « Pou » les a
ahuris par un virage au ras du sol, au dé-
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1 Je suis revenu par le Maine-Neuf, pro-
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temps.
Mon moteur Poinsard tourne très bien.
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sans me lasser.
Henri MIGNET.
lin voyage de 320 km.
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Le « Pou-du-Ciel » de Francis Kohler -
le « Pou » déchaîné — totalise 30 heu-
res de vol. Un voyage de Delle à Chau.
mont et retour vient d'être accompli
dans des conditions pittoresques.
L
A participation de Francis Kohler
avec son « Pou-du-Ciel » à moteur
Salmson 40 CV, au meeting de Bel-
fort, a été un vrai succès. Le Général
Berger qui a assisté à la démonstration
dé Kohler, l'en a félicité :
— Jamais je n'aurais cru qu'un « Pou-
du-Ciel » volait si bien, avec autant d'ai-
sance.
Cavahi, l'as de l'acrobatie, était très
sceptique. La veille du meeting, il affir-
mait encore qu'il considérait le « Pou »
comme, un « appareil très dangereux ».
Pourquoi cette opinion? On ne le sait.
Mais, le lendemain, quand descendant de
son appareil, Kohler lui demanda son im-
pression, il dit :
— D'abord, ce n'est pas un « Pou » que
votre machine; c'est un avion de chasse!
Aéro-Club de l'Arrondiss' de Pontoise
AERODROME D'ENGHIEN
à MOISSELLES 14 km. nord de Paris
ECOLE MODELE DE PILOTAGE
sur FARMAN
A forfait : 3.600 francs
ou en
60 leçons de 65 francs
- Assurance aux tiers et casse comprises
Prix spéciaux pour l'entraînement
des pilotes brevetés
BREVETS DU DEUXIEME DECRU
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